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  • Un timbre « Marianne » offensant pour la République

    Le 14 juillet, le président de la République a présenté le nouveau timbre « Marianne » mis en vente le 17 juillet 2013.

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    La presse révèle que ce timbre a été dessiné par David Kawena et Olivier Ciappa. Ce dernier s’est surtout fait connaître pour ses positions militantes en faveur du mariage et de l’adoption par les couples homosexuels. Le « peintre » a reconnu s’être inspiré pour cette nouvelle « Marianne » d’Inna Schevchenko, la fondatrice ukrainienne des "FEMEN" : ce mouvement féministe extrêmement radical s’est fait connaître pour ses multiples provocations menées seins nus.

    Il justifie son choix en affirmant : « J’ai choisi Inna Shevchenko parce que ça me semblait évident que la Marianne de la Révolution, outre le fait qu’elle était sein nu, aurait été une Femen. La liberté, l’égalité, la fraternité, ce sont les valeurs des Femen. »

    Mais où a-t-il vu ces valeurs dans les actions scandaleuses et violentes menées par les Femen en France ?

    Est-ce le 12 février dernier, quand les Femen montent une opération coup de poing au sein de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour fêter la démission du pape Benoît XVI ; et que des militantes seins nus bousculent les fidèles ?

    Ou, est-ce quand, quelques jours plus tôt, ces extrémistes grimées en religieuses, poitrine à l’air, ont gazé des manifestants contre la loi Taubira ?

    Ou, enfin, est-ce le jour où des militantes hystériques ont agressé l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Léonard ?

    En réalité, les valeurs qu’incarnent les Femen ne sont en rien celles de la France. Marianne mérite mieux que ça ! Elle ne doit pas devenir le symbole de la vulgarité, de la violence et du sectarisme incarnés par les Femen.

    Si nous devions encore porter une preuve de cette vulgarité, il suffit de donner la parole à Inna Schevchenko, la principale intéressée, responsable des Femen en France. Elle a réagi au choix du président de la République, avec toute l’obscénité que l’on pouvait attendre d’elle, en écrivant : « Femen est sur le timbre français. Maintenant les homophobes, les extrémistes et les fascistes devront lécher mon cul quand ils voudront envoyer une lettre. »

    Nous ne pouvons accepter une telle provocation. Marianne doit continuer à incarner les valeurs de la France et être un symbole d’unité nationale. 

     

    ‡ Boycottez ce nouveau timbre « Marianne » et signez la pétition au président de la République pour exiger le retrait immédiat du nouveau timbre Marianne inspiré d’une Femen en cliquant sur ce lien http://www.nonaumariagehomo.fr/spip.php?article134

  • Sillegny, la Sixtine de la Seille

    Sillegny.jpgA Sillegny, village du sud de Metz, l'église fortifiée cache bien son fabuleux trésor. Une fois franchi le portail d'entrée, les mille et une merveilles de ce modeste sanctuaire se laissent découvrir. A vous couper le souffle !

    Un immense Jugement Dernier dominé par le Christ Sauveur qui occupe le mur ouest de la nef, un gigantesque saint Christophe, des saints avec leurs instruments de martyre ou rejouant les principaux épisodes de leur vie, des dizaines de fidèles en prière... Presque tout l'édifice est recouvert de fresques des XVe et XVIe siècles, un décor exceptionnel issu de la Renaissance, peut-être réalisé par des artistes italiens restés anonymes.

    Un véritable catéchisme en images s'offrent aux yeux des fidèles et des visiteurs. Un chef-d'oeuvre à découvrir absolument !

     

    ‡ Sillegny, la Sixtine de la Seille, Philippe Martin, éditions Serpenoise, 2013, 135 p., ill. (20 €).

  • La résurrection de la scierie de La Hallière

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    [Vosges Matin]

  • L'église Saint-Martin de Malzéville à découvrir cet été

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    Fresque XVIe s., église de Malzéville [cliché Fondation du Patrimoine].


    L'église Saint-Martin de Malzéville conserve des fresques du XVIe siècle, dont un remarquable cycle de la Passion, qui ont fait l'objet d'une restauration tout récemment.

    L'édifice est ouverte au public en juillet et en août tous les vendredis de 14h00 à 17h00.

  • Le Pays Lorrain et Charles de Guise, cardinal de Lorraine

    pl2.jpgLa prestigieuse revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain accompagne tout au long de cette année l'évènement Renaissance Nancy 2013. Dans son numéro de juin, Le Pays Lorrain présente en première de couverture le portrait de Charles de Guise (1524-1574). Petit-fils du duc René II, il fut nommé archevêque de Reims en 1538 et occupa également le siège épiscopal de Metz en 1550 année où il prit le nom de Cardinal de Lorraine. C'est lui qui fonda en 1572 avec son cousin le duc Charles III, l'université jésuite de Pont-à-Mousson. Il fut l'une des principales figures de la Contre Réforme en France et grand ami des arts.

    Le lecteur découvrira avec plaisir un sommaire toujours aussi écclectique :

    - les perles de la Vologne, trésor des ducs de Lorraine

    - les antiquités lorraines sous le regard des historiens et des princes de la première moitié du XVIIIe siècle

    - des documents inédits concernant La Malgrange

    - les jeunes années d'un architecte : Prosper Morey (1827-1850)

    - les frères Jung, de Sarralbe, des artistes renommés sous le Second Empire

    - Xavier Alphonse Monchablon, peintre et témoin de la guerre de 1870

    - le duc de Lorraine Charles III et sa condotta avec Magino Gabrielli (1597)

    - de Metz à Jérusalem en passant par Padoue, la formation d'un médecin juif : Tobia Cohen (1652-1729)

    - les journées d'études doctorales de novembre 2012 : présentation de plusieurs travaux universitaires sur l'histoire de la Lorraine

    Et les habituelles rubriques : vie de la Société et du Musée Lorrain, la vie régionale, les publications... Et en prime, pour la première fois de la longue histoire du Pays Lorrain, un CD gratuit Le chant des poètes, recueil de pièces de la Renaissance lorraine en hommage au Cardinal de Lorraine Charles de Guise, interprétées par l'Ensemble Entheos.

     

    ‡ Le Pays Lorrain, n° 2, juin 2013 (10 € le numéro). Disponible à l'accueil du Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 Nancy, ou sur abonnement (39 €, 4 numéros).

  • Bleurville (88) : "Cordes & Renaissance" à l'abbaye Saint-Maur le 20 juillet

    isabelle frizac.jpgPour inaugurer la 39ème saison à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, les Amis de Saint-Maur ont invité Isabelle Frizac, professeur de musique spécialiste des pièces pour instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles, qui se produira dans le cadre de l’ancienne abbatiale samedi 20 juillet à 17h30.

    Notre artiste est diplômé du Conservatoire national d’Ile-de-France. Elle enseigne la guitare classique dans une école de musique du Val d’Oise et est membre de la Société française du luth ; elle donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne. Mais, surtout, elle est très attachée au patrimoine historique de notre région au point de posséder une maison chargée d'histoire dans la charmante cité de caractère de Bourmont, dans ce Bassigny qui fut si longtemps lié à notre duché de Lorraine. Elle a tout de suite été séduite par l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville qui l’accueillera donc pour un exceptionnel concert de fin d’après midi estival.

    Après avoir présenté les instruments – luth et guitare baroque notamment – sur lesquels elle jouera des pièces musicales françaises, anglaises et espagnoles de la Renaissance et du Grand Siècle, Isabelle Frizac interprètera plusieurs œuvres musicales d’Adrian Le Roy (XVIe s.), luthiste et compositeur français, de John Playford, maître de danse anglais (XVIIe s.) et de l’espagnol Gaspar Sanz, prêtre, compositeur, guitariste et organiste de la période baroque.

    Après Nancy puis Châtillon-sur-Saône, l’abbaye Saint-Maur célèbrera donc joyeusement la Renaissance à travers des pièces musicales originales. Un grand moment à ne pas manquer !

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    Isabelle Frizac lors du Musée vivant du 6 juillet 2013 à Châtillon-sur-Saône [cliché J. Thiébaut].


    ‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville, samedi 20 juillet 2013 à 17h30. Libre participation aux frais.

  • 14 Juillet en Saône vosgienne

    Quelques images du défilé du 14 Juillet à Monthureux-sur-Saône avec la participation de la fanfare cantonale, des sapeurs-pompiers et des véhicules de collection militaires, de pompiers et des Tractions Citröen...

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    [clichés J. et Ch. Thiébaut]

    Plus d'images ici :

     https://plus.google.com/photos/101725454065598682418/albums/5900540702155617025

  • La "Sixtine de la Seille" s'expose à Nancy

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    L'association La Sixtine de la Seille présente "Les peintures murales de l'église Saint-Martin de Sillegny (57) à la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy jusqu'au 31 août 2013. Ouvert au public du lundi au samedi de 9h à 19h et le dimanche de 10h45 à 20h.

  • Centenaire de la Grande Guerre : la Meurthe-et-Moselle dévoile ses projets

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    [ER]

  • Bleurville (88) : visitez le conservatoire de la piété populaire

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    [L'Echo des Trois Provinces | juillet-août 2013]

  • Notre-Dame de Bermont (88) : la statue de « La vocation de Jeanne » bientôt inaugurée

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    La vocation de Jeanne, par le sculpteur Boris Lejeune.


    La magnifique statue de la « Vocation de Jeanne », voulue par l'association nationale Avec Jeanne, est en cours de réalisation par le sculpteur Boris Lejeune.

    Cette statue sera inaugurée à l’automne 2013 tout près de Domremy, à l’ermitage Notre-Dame de Bermont, à quelques pas de la chapelle où Jeanne aimait aller prier les samedis.

     

    [cliché : Association Avec Jeanne | www.avecjeanne.fr]

  • Le musée de la lutherie de Mirecourt

    Le musée de Mirecourt reste ouvert tout l’été aux amateurs d’instruments à cordes de belle facture, prêts à voyager dans un monde musical enrichi de culture locale.

    cette-serie-de-sept-violons-a-ete-testee-et-eprouvee-par-un-grand-soliste-et-par-un-luthier-de-mirecourt-(photos-jean-charles-ole).jpgOn pense souvent, à tort, que Mirecourt rime avec violon. « Non, ce qui fait la réputation de la ville, au plan international, auprès des musiciens professionnels, ce sont avant tout les archers, l’archèterie », tranche la conservatrice du musée de la lutherie et de l’archèterie de Mirecourt, Valérie Klein.

    Alors forcément, dans ce musée, il y a des archers. Mais ce n’est pourtant pas ce qui retient le regard du visiteur en pénétrant dans le large hall du bâtiment. Ce qui impressionne, c’est avant tout l’énorme violoncelle, haut de 7 mètres et 44 centimètres, à l’intérieur duquel ont peut entrer.

    Il faut passer derrière ce mastodonte pour découvrir, dans une vitrine, alignés en rang d’oignon, sept violons, posé les uns à côté des autres sur des socles de hauteur différente.

    « Ils sont classés par leur date d’entrée dans les collections du musée », expliquent Valérie Klein et Émilie Vaquette, chargée du service des publics. Bien sûr, tous ces instruments ont été réalisés par des luthiers formés à Mirecourt. Et tous sont jouables. Pas par les visiteurs qui n’auront cependant que quelques pas à faire pour s’exercer sur plusieurs instruments mis librement à la disposition du public.

    « Nous avons monté un projet avec un grand violoniste, Svetlin Roussev, qui est soliste au sein de l’orchestre philharmonique de Radio France, raconte Valérie Klein. On cherchait d’une part à entendre ces instruments et d’autre part, à avoir l’avis du musicien sur ces violons ». Le soliste est venu à Mirecourt. Il a donné un concert au musée, a animé des masterclasses avec les élèves de l’école de musiques, a rencontré les luthiers. « Les violons ont été préparés au jeu plusieurs semaines durant par un professeur de l’école de musique de Mirecourt. »

    Puis le soliste a joué de chacun de ces sept violons. Tour à tour. Pour un enregistrement unique. C’était à Nancy, au lycée Daunot. « Le soliste a joué deux morceaux sur chaque violon : un de Bach et un de Paganini ». Et à la fin de ce test réalisé en aveugle, Svetlin Roussev a finalement déclaré que l’instrument réalisé par Jean Bauer était celui qui lui plaisait le plus.

    « On a ensuite réalisé ce test avec un luthier de Mirecourt, Roland Terrier. Mais là, ce n’était pas vraiment en aveugle puisque le luthier a rapidement reconnu la facture des instruments », racontent Valérie Klein et Émilie Vaquette. Et le luthier a lui aussi porté son choix sur l’instrument de Jean Bauer.

    Pour tenter de comprendre pourquoi ces deux professionnels, experts en la matière, ont choisi ce violon plutôt qu’un autre, le musée a décidé de les présenter dans une vitrine qui laisse au visiteur le soin de faire le tour complet des instruments, d’en détailler chaque contour. De plus, les enregistrements des morceaux interprétés par le talentueux soliste sont proposés à l’écoute. Alors et vous, lequel préférerez-vous ?

    Le rôle du musée de la lutherie et de l’archèterie de Mirecourt ne se limite pas à exposer des instruments de musique. « Nous devons aussi présenter le patrimoine immatériel : les musiques, les danses, les gestes des luthiers et des archetiers, etc. », explique la conservatrice du musée, Valérie Klein. C’est pourquoi à Mirecourt, on trouve régulièrement des expositions qui permettent aux visiteurs d’aller plus loin dans leur démarche. Par exemple, avec l’exposition Danses et sabots, le public peut voyager à travers le temps et les modes pour redécouvrir les toutes danses, traditionnelles ou populaires, du ballet de cour au bal.

    Et justement, une vitrine complète est dédiée à ces bals qui animaient dans les années 50 et 60, les week-ends. Au cœur de celle-ci trône une mobylette. Une vraie. Avec sa peinture bleuasse d’origine. Étrange dans un musée de la lutherie ? Sans doute. Mais la mob’y a toute sa place selon la conservatrice du musée : « On a fait cette vitrine autour d’une guitare électrique. Or, la fille du musicien qui jouait de cette guitare nous a expliqué qu’il était peintre décorateur de profession et que les week-ends, il partait sur sa mobylette, sa guitare dans le dos et son accordéon sur le ventre, pour jouer dans les bals ».

    Le musée de la lutherie et de l’archèterie dispose, dans ses collections, de plusieurs guitares réalisées au XIXe siècle par des luthiers locaux, en pleine période romantique.

    [d'après Vosges Matin]


    ‡ Dans le cadre du festival Pince cordes, qui se tient à Mirecourt du 19 au 21 juillet, un trio de musiciens lorrains donnera justement un concert de guitares romantiques, le samedi 20 juillet, à 11 h.

    ‡ Le musée est ouvert du lundi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h et le dimanche de 14 h à 18 h. Parking à proximité. Parking et rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite à l’arrière du musée.

    ‡ Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises, cours Stanislas à Mirecourt. Tél. : 03 29 37 81 59. Courriel : contactmusee@mirecourt.fr

     

  • Les prénoms d'origine chrétienne ont la cote... pour le Bac

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    [source : ER]

  • Xavier Alphonse Monchablon s'expose à l'abbaye de Bleurville

    x-a monchablon_portrait.jpgDurant tout l’été, l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville accueille une exposition sur le peintre vosgien Xavier Alphonse Monchablon (1835-1907). Né à Avillers, dans le canton de Charmes, il apprend la lithographie à Mirecourt avant d’entrer en 1856 à l'École des Beaux-Arts à Paris. Il s'est consacré à l’art du portrait et à de grandes fresques à thèmes religieux et historique, dans un style académique. Une partie de son œuvre s'inscrit dans le courant religieux et nationaliste de la Lorraine amputée par l'annexion de la Moselle en 1870.

    Le visiteur découvrira à l’abbaye Saint-Maur la biographie de l’artiste peintre avec un focus sur la redécouverte des toiles de la crypte de la basilique de Domremy consacrées au sacrifice des armées de terre et de mer durant la guerre de 1870-1871. Plusieurs œuvres originales réalisées par Monchablon dans le dernier quart du XIXe siècle sont accrochées aux cimaises de Saint-Maur, reflets de la diversité des styles peints par l’artiste : des portraits avec celui du député puis sénateur mirecurtien Louis Buffet, celui de Savorgnan de Brazza ou encore celui d’un architecte anonyme, un charmant portrait d’enfants, ainsi que des paysages. Parmi ces tableaux, trône à la place de choix le portrait du RP François Balme, dominicain historien de son ordre, propriété de l’association Saône Lorraine.

    [cliché : portrait de X. A. Monchablon]


    ‡ L’exposition « Xavier Alphonse Monchablon, peintre d’histoire vosgien (1835-1907) » est visible à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville jusqu’au 30 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

  • Dans le cochon tout est bon ?...

    cochon.jpgA Rennes, au centre commercial Italie, dans le quartier du Blosne, le boucher-traiteur a définitivement fermé ses portes fin avril. « Usé par les pressions », le commerçant a vendu ses murs. Début juin, dans un local rénové, s’installera une boucherie halal, la deuxième de cet ensemble qui compte une quinzaine d’enseignes.

    En onze ans d’exploitation, le boucher s’est fait démolir sa vitrine une dizaine de fois. Pourquoi ? « Parce que j’avais le malheur de vendre du porc ! », assure Jérôme. Il y a quelques années, une inscription d’une cinquantaine de centimètres a été gravée au couteau sur la porte en bois de son arrière-boutique : « A mort les porcs, on vous saignera. » Selon le quadragénaire, les intimidations sont allées jusqu’aux menaces physiques. « Il y a trois ans, un soir, une dizaine de voyous est entrée dans ma boutique. Ils m’ont dit que si le lendemain, vendredi, je faisais cuire des galettes-saucisses dehors, comme c’était la tradition depuis toujours, ça se passerait très mal. Du coup, j’ai arrêté de faire des galettes-saucisses le vendredi, jour de prière chez les musulmans. Je les ai faites le samedi en fin de matinée, quand les perturbateurs de ce quartier dorment encore. » 

    « Comme les fois précédentes, j’ai déposé plainte au commissariat. Comme les fois précédentes, les policiers ont refusé de se déplacer pour constater », déplore-t-il amèrement.

    Après cela, les médias français adeptes du « religieusement correct » et de la dhimmitude, nous dirons que l’islam est une… « religion d’amour et de tolérance » !...

    Et bien, nous, Lorrains, nous défendrons toujours et partout le cochon, que cela plaise ou non !

    [source : Le Salon Beige]

  • La Barrette de juillet-août de la communauté latine de Nancy

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    Chapelle Marie Immaculée, avenue du Général Leclerc, Nancy (CPA, début XXe s.).

     

    La communauté catholique de Nancy attachée au rite latin quittera prochainement l'église Saint-Pierre pour rejoindre le nouveau lieu de culte affecté par le diocèse de Nancy & de Toul : la chapelle Marie Immaculée, avenue du Général Leclerc à Nancy.

    Son pasteur, l'abbé Husson, vous propose le bulletin estival de la communauté Summorum pontificum : Bulletin Communauté latin de Nancy_été 2013.pdf


     

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    Chapelle Marie Immaculée [état juillet 2013].

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    Tympan de Marie Immaculée au-dessus du portail d'entrée de la chapelle.

    [clichés H&PB]


  • Mirecourt (88) : des actions pour sauver le théâtre

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    [Vosges Matin]

  • "La Lorraine de Jean-Paul Marchal" à châtel-sur-Moselle le 13 juillet

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  • Charles III, prince et souverain de la Renaissance (1545-1608)

    charles 3.jpgLe nom du duc Charles III, souverain régnant personnellement sur les duchés de Lorraine de 1559 à 1608, est depuis peu redevenu familiers aux Nancéiens grâce à l'aménagement de la place éponyme et, surtout, avec l'événement Renaissance Nancy 2013, dont l'ancienne cité ducale est le théâtre.

    Pourtant, il faut le dire, l'intérêt pour Charles III est récent et aucune étude de référence sur l'homme et son règne n'existe encore. Trop longtemps on considéra son long passage sur le trône lorrain comme une période de transition prise entre deux temps forts : les règnes de René II et d'Antoine, vainqueurs du Grand Duc d'Occident et champion de la lutte contre le protestantisme d'une part, et celui de Charles IV opposé à la politique impérialiste de Richelieu.

    Le dossier présenté dans le cadre des Annales de l'Est se veut une porte entrouverte pour mener à la redécouverte de Charles III et de son règne, âge d'or de la Lorraine indépendante avant la désagrégation de l'état ducal au XVIIe siècle.

    Des choix ont été opérés afin de mettre en relief le règne de Charles III, sans bien entendu prétendre écrire une biographie exhaustive. Ainsi, les aspects proprement biographiques sont présentés par Françoise Boquillon, nécessaire vue d'ensemble sur la vie et le règne du duc. Dans cette continuité, Stefano Simiz et Sébastien Dupont nous offrent une analyse de ‡la perception du prince lorrain à travers les écrits historiques, éléments fondateurs de la construction mémorielle. Le duc, représentant d'une dynastie intimement liée à la défense du catholicisme, nécessitait une mise au point sur le protestantisme dans les états ducaux (Hugues Marsat). Suivent des éclairages sur d'autres aspects politiques du règne de Charles III, particulièrement dans ses relations avec la France (Bénédicte Lecarpentier), dans la mise en défense du territoire (Laurent Jalabert) et la construction d'un nouveau rapport de force avec la noblesse des duchés (Anne Motta). Rien n'aurait été possible pour Charles sans l'appui d'une assise économique et financière bien établie (Francis Pierre et Alain Weber). Enfin, on ne peut évoquer le règne de ce duc sans aborder la vie intellectuelle, également moteur d'une indépendance affirmée à travers le droit (Julien Lapointe), ni la vie des imprimeurs dont on sait le rôle essentiel dans l'identité des territoires (Alain Cullière).

    Au final, un numéro spécial des Annales de l'Est qui propose des mises au point sur des aspects majeurs du règne et offre sa part de découvertes et de révélations. A lire absolument à l'occasion de l'événement Renaissance Nancy 2013 !

     

    ‡ Charles III (1545-1608). Prince et souverain de la Renaissance, Laurent Jalabert et Stefano Simiz (dir.), Annales de l'Est, n° 1, 2013, 205 p., ill. (23 €).

    A commander accompagné du règlement à : Association  d'historiens de l'Est, CRULH, Campus Lettres & Sciences humaines, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY

  • Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction

    La nef de l’église des Cordeliers de Nancy accueille jusqu’au 15 septembre l’exposition Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction.

    lorraine,nancy,alix le clerc,pierre fourier,françoise hervé,instruction,congrégation notre dame,église catholiqueCette exposition placée sous le haut patronage de Son Éminence le Cardinal Paul Poupard et dont le commissariat est assuré par Françoise Hervé, a été inaugurée ce vendredi 5 juillet dans le cadre du cloître jouxtant l’église des Cordeliers. Françoise Hervé a remarquablement bien replacé le personnage et l’œuvre de sœur Alix Le Clerc dans son époque, en ce XVIe siècle marqué par les innovations de la Renaissance. Dont celui de l’instruction. Alix Le Clerc, avec le soutien de Pierre Fourier, le curé de Mattaincourt, a révolutionné l’instruction des jeunes filles en leur permettant de pouvoir s’élever socialement, qu’elles soient riches ou pauvres. Avec Alix Le Clerc, c’était déjà l’instruction pour tous !

    Rappelons qu’Alix Le Clerc née le 2 février 1576 à Remiremont et morte le 9 janvier 1622 à Nancy. Alix et ses compagnes s'installèrent à Poussay, village voisin de Mirecourt, et ouvrirent leur première école destinée à l'éducation des filles à l'automne 1598. Pierre Fourier se chargera de faire connaître l'œuvre, d'abord à l'évêque de Toul Jean des Porcelets de Maillane, puis au primat de Lorraine, et enfin à Rome afin d’obtenir l'approbation du pape Urbain VIII qui n'arrivera qu'en 1628, six ans après la mort d'Alix. Pendant ce temps, de nouvelles écoles étaient fondées notamment à Nancy où le cardinal Charles de Lorraine signait l'acte d'approbation de la Congrégation de la Bienheureuse Vierge Marie, le 8 décembre 1603. En 1617 eut lieu la première vêture des religieuses : c'est lors de cette cérémonie qu'Alix Le Clerc prit le nom de Mère Thérèse de Jésus.

    De nombreuses écoles furent fondées en Lorraine, en France et en Allemagne. À la veille de la Révolution, la congrégation de Notre-Dame comptait 84 monastères et 4000 religieuses.

    ‡ L’exposition Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction est visible en l’église des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal-Musée lorrain) jusqu’au 15 septembre 2013.

    Quelques images de l’inauguration…

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    Françoise Hervé, commissaire de l'exposition.

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    Mgr Papin entouré des religieuses de la congrégation Notre-Dame de Nancy.

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    Reliquaire dans lequel fut déposé le coeur de soeur Alix Le Clerc.

    [clichés H&PB]

     

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  • Ferdinand de Habsbourg (1503-1564)

    lorraine,autriche,hongrie,bohême,habsbourg,ferdinand de habsbourg,espagne,pays basIl est parfois difficile d'être le cadet d'un grand homme !

    Ferdinand de Habsbourg apparaît trop souvent dans l'ombre de son aîné Charles Quint auquel il succéda à la tête du Saint Empire. Or, il fut un fondateur : en réunissant les duchés autrichiens et les royaumes de Bohême et de Hongrie, il jeta les bases de cette monarchie d'Europe centrale - à laquelle participa activement la Maison de Lorraine - qui ne succomba qu'en 1918 et fut pendant quatre siècles un élément essentiel de l'équilibre européen.

    Ferdinand fut aussi, comme roi des Romains puis comme empereur, à la tête du Saint Empire, quand la Réforme divisait profondément les princes et les peuples, au risque d'une guerre civile. En négociant les accords d'Augsbourg (1555), il procura à l'Allemagne soixante ans de paix.

    Cet ouvrage n'a pas pour but de réhabiliter Ferdinand Ier ; les historiens allemands ont réagi fermement au parti pris négativiste d'une certaine historiographie "petite-allemande". Il s'agit ici de révéler la personnalité d'un souverain assez atypique, un prince de la paix dans un siècle qui fut celui de la Renaissance mais aussi celui de tous les dangers.

    L'auteur, Claude Michaud, a enseigné à l'Université d'Orléans puis à Paris 1-Panthéon-Sorbonne, dont il est professeur émérite.

     

    ‡ Ferdinand de Habsbourg (1503-1564), Claude Michaud, éditions Honoré Champion, 2013, 388 p. (70 €).

  • Saône Lorraine prépare son été Renaissance à Châtillon-sur-Saône

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    [Vosges Matin]

  • Concert « Cordes & Renaissance » à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville le 20 juillet

    isabelle frizac.jpgPour inaugurer la 39ème saison à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, les Amis de Saint-Maur ont invité Isabelle Frizac, professeur de musique spécialiste des pièces pour instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles, qui se produira dans le cadre de l’ancienne abbatiale romane samedi 20 juillet à 17h30.

    Notre artiste est diplômé du Conservatoire national d’Ile-de-France. Elle enseigne la guitare classique dans une école de musique du Val d’Oise et est membre de la Société française du luth et donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne. Mais, surtout, elle est très attachée au patrimoine historique de notre région au point de posséder une maison dans la charmante cité de caractère de Bourmont, dans ce Bassigny qui fut si longtemps lié à notre duché de Lorraine. Elle a tout de suite été séduite par l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville qui l’accueillera donc pour un exceptionnel concert de fin d’après midi estival.

    Après avoir présenté les instruments – luth et guitare baroque notamment – sur lesquels elle jouera des pièces musicales françaises, anglaises et espagnoles de la Renaissance et du Grand Siècle, Isabelle Frizac interprètera plusieurs œuvres musicales d’Adrian Le Roy (XVIe s.), luthiste et compositeur français, de John Playford, maître de danse anglais (XVIIe s.) et de l’espagnol Gaspar Sanz, prêtre, compositeur, guitariste et organiste de la période baroque.

    Après Nancy puis Châtillon-sur-Saône, l’abbaye Saint-Maur célèbrera donc joyeusement la Renaissance à travers des pièces musicales originales. Un grand moment à ne pas manquer ! 

     

    ‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville, samedi 20 juillet 2013 à 17h30. Libre participation aux frais.

  • Darney (88) : autour de son histoire

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    [Vosges Matin]

  • Metz : Le Christ en croix restauré

    Christ en croix 15e metz.JPGLe Musée de la Cour d'Or de Metz a acquis en 2012 une oeuvre d'art exceptionnelle : un Christ en croix du XVe siècle. Cet objet, malheureusement mutilé, a fait l'objet d'une restauration immédiate.

    Ce Christ en croix vient compléter la riche collection de sculptures médiévales du Musée de la Cour d'Or.

    Provenant de la région messine, cette oeuvre en pierre de Jaumont sculptée au cours de la seconde moitié du XVe siècle a été restaurée grâce au soutien de la Société des Amis du Musée de Metz.

    La sculpture est mise en lumière dans la Salle aux arcades du Musée : elle suscite l'émotion par son expressivité et le traitement sensible du corps du Crucifié souffrant.


    [cliché : Christ en croix, seconde moitié du XVe s., région de Metz]

  • La chapelle castrale Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs

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  • La répression pour tous ?

    repression_0001.jpgLes Français attendaient la réindustrialisation du pays et la fin du chômage. On leur a offert le "mariage" homosexuel. Contre toute prudence, le gouvernement prétend imposer un bouleversement sociétal et moral sans précédent à un peuple que les observateurs considéraient découragé, résigné, anesthésié.

    A la stupeur générale, cet attentat contre l'intelligence, la morale et - surtout - le bons sens soulève depuis des mois une vague d'indignation et de refus d'une ampleur incroyable, que le mépris, les mensonges d'état et médiatiques grossiers et, pour finir, la violence policière ne découragent pas, au contraire.

    En effet, l'espoir vient de changer de camp. Contre la vérité, la répression aveugle et disproportionnée de la police politique socialiste révèle le désarroi. Elle signe leur impuissance. Elle annonce une défaite inéluctable.

    Le sursaut des consciences, pacifique, inattendu, massif, joyeux, déterminé, inclassable, est le signe avant-coureur d'un surgissement de la jeunesse - pas celle qui fait la une des journaux télévisées dans la rubrique "faits divers" ! - qui, en dépit de la répression policière, est plus que jamais habitée par l'espérance.

    La France a besoin d'espérance. Cet ouvrage nous en démontre l'impérieuse nécessité et, surtout, démonte le système policier aux ordres du pouvoir socialiste allié aux médias serviles, qui sévit durant les actions menées contre la funeste loi Taubira. Il faut que chaque Français sache que nous vivons aujourd'hui dans un système policier digne des heures les plus sombres de la police politique soviétique.

     

    ‡ La répression pour tous ?, François Billot de Lochner, éditions Lethielleux - François-Xavier de Guibert, 2013, 157 p. (10 €).

  • Châtillon-sur-Saône fête la Renaissance

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  • Le pont de Malzéville devient « Pont Renaissance »

    Il aura fallu attendre cinq siècles avant que le pont entre Malzéville et Nancy ne soit baptisé. Il a été officiellement dénommé « Pont Renaissance ».

    lorraine,nancy,malzéville,pont renaissance,rené ii,duc de lorraineConstruit entre 1498 et 1501 à l’initiative du duc de Lorraine René II, l’ouvrage qui relie les cités de Nancy et de Malzéville depuis plus de 500 ans, a été baptisé ce dimanche 30 juin. Les deux villes ont inscrit ce nouveau nom dans le marbre des deux plaques nominatives apposées à chacune de ses entrées.

    Toute la journée, le spectacle fut sur du pont, supporté par ses sept arches solidement ancrées dans la Meurthe. Déambulations en costumes d’époque, jeux anciens, récits de batailles, trompes de chasse, artisanat… On a aussi dansé sur le pont !

    des-demonstrations-remarquees-et-appreciees-offertes-par-le-cercle-d-escrime-de-vandoeuvre.jpgCapté par les tympans aux sons des trompes de chasse, le promeneur stoppait sa déambulation pour en prendre plein les yeux et les oreilles alors que les épées du Cercle d’escrime de Vandœuvre ferraillaient avec classe pour le plus grand bonheur du public. En contrebas, la Meurthe, domptée, s’écoulait paisiblement entre les piles. Au XVIIIe siècle, les crues de la rivière avaient provoqué à plusieurs reprises l’effondrement d’une partie du pont qui, toujours, a su renaître de ses gravats. Pour mieux relier les hommes de part et d'autre de la Meurthe !

    [d’après ER]

     

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    Vue de Malzéville, gravure XVIIe s.

     

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    Le pont de Malzéville, début XXe s.