Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Des plaques de fonte pour les sites Renaissance de Nancy

    lorraine,nancy,porte saint georges,renaissance,plaque,fonte,saint gobain pont a mousson,plan,claude de la ruelle,1611Ce dimanche 24 février, municipalité nancéienne et mécènes ont officiellement dévoilée l’une des 19 plaques de fonte incrustées dans le sol pour indiquer les édifices remarquables de la Renaissance lorraine.

    La société Saint-Gobain Pont-à-Mousson a réalisé et offert ces plaques qui reprennent le plan de Nancy de Claude de La Ruelle, dessiné en 1611. Un clou de bronze doré situe le positionnement sur le plan. Chaque plaque s’accompagne d’un pupitre sur lequel est présentée l’histoire du site visité.

    Désormais, les Nancéiens, les Lorrains et les touristes de passage pourront se repérer grâce à ces plaques de fonte plantées, de manière pérenne, Porte de la Citadelle, Porte de la Craffe, devant l’église des Cordeliers, rue de Guise, place de l’Arsenal, devant la basilique Saint-Epvre, place Vaudémont, place de la Carrière, bastion de Vaudémont, rue des Dominicains, près de la cathédrale-primatiale et place de la Croix-de-Bourgogne.

    [cliché : ©H&PB]


    *

    *      *

     

    Nancy : début des travaux sur la Porte Saint-Georges

    porte st georges.jpg

  • Renaissance Nancy 2013 : "Nancy et le Concile de Trente"

    concile trente.jpg

     

    ‡ Plus d'info sur isr.comego.fr 

  • Jeanne d'Arc en son siècle

    bouzy.jpgN'a t-on pas tout écrit sur Jeanne d'Arc ? Et bien, selon Olivier Bouzy, il reste encore à progresser dans la compréhension de son époque. Et puis de nouveaux documents sont encore découverts régulièrement sur ce XVe siècle qui vit naître et agir notre héroïne et sainte nationale.

    Pour clore l'année du 6e centenaire de la naissance de Jeanne, Olivier Bouzy s'intéresse à son univers, à son époque, à son siècle. Pour comprendre Jeanne d'Arc et le ressort de son action, il faut rappeler le contexte politique de son épopée, la réintégrer dans ce XVe siècle trop souvent négligé. Grâce à des études récentes sur le prophétisme, la guerre ou la société médiévale, la démarche de la paysanne de Domremy s'éclaire.

    L'auteur s'appuie aussi sur de nouvelles archives (livre de comptes, minute française des interrogatoires de Jeanne...) et place la combattante exaltée au coeur de la guerre de Cent Ans. Il répond ainsi à toutes les questions concernant son vécu, sa culture, sa foi, ses ambitions. Bref, il fait revivre Jeanne d'Arc en son siècle.

    Olivier Bouzy est docteur en histoire médiévale et travaille au Centre Jeanne-d'Arc à Orléans.

     

    ‡ Jeanne d'Arc en son siècle, Olivier Bouzy, éditions Fayard, 2013, 316 p. (20 €).

  • Darney (88) : le Soldat de 1870 rectifie sa tenue

    darney.jpg

    [Vosges Matin]

  • Les droits de l'abbaye de Mureau à Liffol-le-Grand

    LIFFOL.jpg

    [L'Abeille]

  • 28 février 2013 : messes d'action de grâce pour le pape Benoît XVI en Lorraine

    pape benoît XVI.jpg

    Sa Sainteté le pape Benoît XVI.

     

    Jeudi 28 février à 18h30 en l'église Notre-Dame  d'Epinal

    Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, célébrera une messe d’action de grâces pour le Pontificat de Benoit XVI et de prières pour le Conclave

     

    * * *

    Jeudi 28 février à 19h00

    Messe d'action de grâce

    célébrée par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul,

    en la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy

    * * * 

    Jeudi 28 février à 18h30

    Messe votive en action de grâce pour le pontificat du pape Benoît XVI

    célébrée par l'abbé Husson en l'église Saint-Pierre de Nancy

    (rite extraordinaire, missel de 1962)

  • Des Lorrains publient

    Deux auteurs lorrains, deux ouvrages sur des thématiques bien différentes. 

    meletta.jpgCédric Meletta, nancéien né en 1973, docteur ès lettres, publie chez Perrin la première biographie de Jean Luchaire, membre de la "gauche bobo" des années Trente rallié à la collaboration active avec l'Allemagne nazie. "Il était veule, faible, corrompu, beau, généreux" selon Simone Signoret qui fut l'amie de la fille de Luchaire, Corinne. Né en 1901 à Sienne (Italie), dans un milieu universitaire et artistique de haut vol, il avait tout pour réussir. A 20 ans, il tâte de la diplomatie sous l'aile d'Aristide Briand. A 26, il fonde le mensuel Notre Temps où collaborent Mendès France et Brossolette. Cet enfant chéri de l'entre-deux-guerres est adulé du Tout-Paris des arts, du spectacle et de la politique. En 1930, ce militant prosémite et antifasciste rencontre Otto Abetz. Commence alors une lente dérive vers l'Allemagne qui le conduira, par conviction pacifiste et par intérêt bassement matériel, à toutes les complaisances. En 1940, Luchaire fonde Les Nouveaux Temps, organe phare de la presse collaborationniste, et devient le patron de la presse sous l'Occupation. Titulaire à Sigmaringen d'un fantomatique commissariat à l'Information, Luchaire est fusillé en février 1946 à 45 ans.

    Cédric Meletta nous offre une biographie limpide abreuvée aux meilleures sources (les sources archivistiques et la bibliographie représentent un tiers de l'ouvrage !). Pour découvrir une époque trouble où les collaborateurs n'étaient pas toujours ceux que l'Histoire, revue par les médias contemporains, veut bien nous présenter...

    ‡ Jean Luchaire. L'enfant perdu des années sombres, Cédric Meletta, éditions Perrin, 2013, 450 p. (24,90 €).

     

    lentz.jpgThierry Lentz, universitaire messin, ancien professeur à l'Université de Nancy-2 et à la faculté de droit de Metz, aujourd'hui directeur de la Fondation Napoléon, est "le" spécialiste de l'épopée napoléonienne.

    Son dernier ouvrage est consacré au Congrès de Vienne. De novembre 1814 à juin 1815, entre Restauration et Cent-Jours, se tient dans la capitale autrichienne la plus grande réunion diplomatique de l'histoire, destinée à réorganiser une Europe bouleversée par vingt-deux ans de guerres. Dans cette machinerie de 300 délégations, le Français Talleyrand, représentant des vaincus, su manoeuvrer avec maestria. Mais le congrès reste, pour la France, un mauvais souvenir. Thierry Lentz raconte l'événement avec ses fêtes et ses spectacles, mais évalue aussi l'importance de ses rebondissements, analyse ses décisions et leurs conséquences. C'est le premier livre qui embrasse le Congrès de Vienne dans toutes ses dimensions.

    ‡ Le Congrès de Vienne. Une refondation de l'Europe, Thierry Lentz, éditions Perrin, 2013, 385 p., ill. (24 €).

     

     

  • Contre le "mariage pour tous" : 2 millions de manifestants à Paris le 24 mars !

    manif pour tous 24 mars.jpg

     

    ‡ Bus organisé par l’association « PELERINS DE LORRAINE »


    ‡ Renseignements et inscription : pelerinsdelorraine@hotmail.fr  

    ou 03 83 20 67 22 ou 06 79 71 06 44

     

    Inscrivez-vous dès maintenant !


    manif pour tous.jpg


  • 97ème anniversaire de la mort du Colonel Driant

    Nancy a commémoré ce samedi 23 février le 97ème anniversaire de la mort du colonel Emile Driant, tué à l'ennemi à Verdun le 22 février 1916.

    Nancy_97e anniv colonel Driant_23.02.13 001.jpgOfficier de carrière, il était le gendre du général Boulanger. Il avait démissionné de l'armée à la suite du sectarisme des gouvernements de la IIIe République qui faisait la chasse aux militaires catholiques, puis avait entamé une carrière d'écrivain.

    Il fut élu député de Nancy avant de reprend le service au début de la Première Guerre mondiale. Il meurt à Verdun, au Bois des Caures, à la tête des 56e et 59e bataillons de chasseurs le 22 février 1916.

    Des gerbes ont été déposées au pied de la plaque commémorative apposé place Colonel-Driant à Nancy, à deux pas de la porte Saint-Georges, par les autorités civiles et militaires en présence des représentants des associations patriotiques et des porte-drapeaux.

    Préfigurant les commémorations et rétrospectives organisées pour le centenaire du début de la Première Guerre mondiale en 2014, une exposition temporaire d'objets et de documents en lien avec Driant et la Grande Guerre dans les environs de Nancy accompagne cette cérémonie dans les locaux des associations patriotiques, place Driant, jusqu'au 24 février inclus (entrée libre).

    Nancy_97e anniv colonel Driant_23.02.13 002.jpg

    Nancy_97e anniv colonel Driant_23.02.13 007.jpg

    Nancy_97e anniv colonel Driant_23.02.13 008.jpg

    lorraine,nancy,colonel driant,grande guerre,bataille de verdun,verdun,bois des caures,1916,rossinot

    [clichés ©H&PB]

  • Le maréchal Bazaine coupable ou victime ?

    Bazaine.jpgLe maréchal Bazaine n'a pas bonne réputation. De nos jours encore, ce patronyme résonne dans l'esprit du plus grand nombre comme un synonyme de traîtrise. C'est qu'en dépit d'une requête en révision de la part de son fils Alphonse, le maréchal n'a pas eu droit à une réhabilitation à la Dreyfus...

    Tous les malheurs de la France qui a connu la chute du Second Empire en 1870 reposerait  sur les épaules d'un seul homme, depuis la capitulation de Metz jusqu'à la défaite française, entraînant la perte de l'Alsace-Lorraine ? C'est ce que le conseil de guerre s'est appliqué à démontrer tout au long du procès du marchal.

    Cependant, l'analyse des témoignages, notamment ceux des messins annexés, la partialité évidente des principaux acteurs du procès, le tout comparé à l'attitude de François Achille Bazaine sur le terrain depuis août 1870 jusqu'à la capitulation de Metz le 27 octobre de la même année, montrent à l'évidence une volonté en haut lieu  de faire du maréchal un bouc émissaire bien commode en la circonstance.

    Alors, le maréchal Bazaine coupable ou victime ? Jeanne Vincler tente de le réhabiliter en laissant parler les témoins du temps. A charge et à décharge. Au lecteur de se faire une opinion...


    ‡ Le maréchal Bazaine coupable ou victime ?, Jeanne Vincler, éditions Serpenoise, 2013, 159 p., ill. (15 €).

  • Plombières-les-Bains (88) : un comité de soutien pour sauver l’église Saint-Amé

    L'église Saint-Amé de Plombières-les-Bains prend eau...  à l'intérieur et à l'extérieur ! Au-delà de la boutade thermale, le constat est alarmant : l’église Saint-Amé est en danger.

    eglise plombieres.jpgCe patrimoine architectural et spirituel du XIXe siècle bâti grâce aux subsides de l’empereur Napoléon III, et pour lequel se sont investis tant de Plombinoises et Plombinois, ne doit pas disparaître.

    Soucieux de préserver cet édifice, un comité de soutien se met en place. Créé à l'initiative d'un groupe de personnes volontaires et animées du désir de sauvegarder et valoriser le patrimoine religieux de la cité thermale, ce comité a pour objectif de sauvegarder l'église, d’éviter sa fermeture et de hâter les travaux de réhabilitation en particulier sa mise hors d'eau.

    Un appel est  lancé afin d'obtenir un maximum d'adhésions pour que ce comité soit représentatif. Aucune cotisation n'est sollicitée.

    Une souscription via la Fondation du Patrimoine de Lorraine est envisagée dès que la commune, maître d'ouvrage, aura programmé les travaux.


    ‡ On peut adhérer gratuitement à ce comité en imprimant (ou recopiant) le bulletin ici Soutien Eglise Plombières-les-Bains.pdf

  • Châtel-sur-Moselle (88) : les activités 2013 à la forteresse

    chatel.jpg

    [Vosges Matin]

  • La corne d’élan de l’abbaye Saint-Arnoul de Metz

    En décembre 2012, les conservateurs du Rijksmuseum (Musée d'Amsterdam consacré aux beaux-arts, à l’artisanat et à l’histoire), informaient leurs collègues du Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole, d’une incroyable découverte faite dans leurs réserves : une corne d’élan sculptée, objet médiéval lié à Metz et que l’on pensait disparu.

    Corne d'elan St-Arnoul Metz.jpgSelon la tradition rapportée par les historiens de Metz, cette corne d’élan sculptée ornait la chapelle du monument funéraire de l’empereur carolingien Louis le Pieux dans l’abbaye Saint-Arnoul de Metz. Elle s’y trouvait au titre des curiosités composant les trésors d’églises à l’époque médiévale, aux côtés d’un olifant en ivoire aujourd’hui conservé au Musée national du Moyen Âge. La provenance de cet étonnant objet est insigne, puisque l’église éponyme reçut la sépulture de plusieurs membres de la famille carolingienne.

    lorraine,metz,musée de la cour d'or,corne d'élan,saint arnoul,abbaye,louis le pieuxLa corne d’élan est mentionnée dans le catalogue de l’exposition Le chemin des reliques. Témoignages précieux et ordinaires de la vie religieuse à Metz au Moyen Âge, qui s’est tenue au Musée en 2000, année de l’acquisition d’un coffret-reliquaire en os de cétacé qui faisait également partie du trésor de Saint-Arnoul. A cette date la localisation de la corne d’élan n’est pas connue et c’est en 2012 que la trace de cet objet prestigieux est ainsi retrouvée. Ses re-découvreurs sont venus à Metz en décembre pour partager cet événement, communiquer le résultat des examens scientifiques qu’ils ont pu effectuer et recueillir les avis de spécialistes de l’ivoire et de l’histoire médiévale messine sur cet objet à l’histoire mouvementée.

    Au gré de pérégrinations multiples, la corne d’élan s’était retrouvée dans plusieurs collections privées parisiennes : vendue plus de 8 000 francs avec la collection Paguet à Drouot en 1867, elle passe en 1874 dans la collection du diplomate Alexandre Basilewsky via l’antiquaire parisien Henri Delange. Le rachat par le tsar Alexandre III de Russie en 1884 de la collection Basilewsky explique que l’objet ait intégré le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, qui le vend à Fritz Mannheimer au début des années 1930. La collection de ce dernier échoit enfin au Rijksmuseum, mais la corne d’élan n’a encore jamais été exposée, et pas davantage publiée a fortiori parce qu’elle était jusqu’à récemment considérée comme un faux. A partir du 13 avril 2013, date de réouverture du Rijksmuseum, elle sera exposée au Musée, parmi les plus belles pièces médiévales de la collection du musée hollandais, qui pourrait un jour prêter l’objet au Musée de la Cour d’Or.

    Le bois d’élan est de grande taille (52 x 79 cm) et sculpté sur son pourtour du côté convexe ainsi que sur sa racine et ses cinq andouillers. Le décor sculpté est d’inspiration végétale (rinceau de vignes) et animale (lions, serpents, dragons et créatures hybrides). Les récentes analyses au carbone 14 ont donné une datation entre 900 et 1025, ce qui paraît tôt eu égard au style de la sculpture pouvant évoquer un travail de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle ; cela signifierait une décoration de la corne d’élan un à deux siècles après la mort de l’animal. Réapparu à nos yeux, cet objet atypique suscite autant d’admiration que de questions, relatives en particulier à son origine : le matériau renvoie à une provenance nordique, et la sculpture peut être rapprochée de l’art des régions du Rhin ou d’autres régions de l’Europe.

    Quels peuvent être les liens éventuels avec la Lorraine, et quelle fonction la corne d’élan avait-elle au sein du trésor de Saint-Arnoul ? Existe-t-il des sources documentant l’objet avant le XIXe siècle ? Les recherches en cours apporteront peut-être un jour une réponse à ces énigmes.

    [source : Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole | clichés : corne d'élan et coffre-reliquaire de Saint-Arnoul]

  • Charmes (88) : le patrimoine local partenaire de Renaissance Nancy 2013

    charmes.jpg

    [Vosges Matin]

  • Vaudémont (54) : Journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » samedi 16 mars

    bleurville maison 18e s.jpgEn partenariat avec Maisons Paysannes de Lorraine, le Comité d'Histoire Régionale de Lorraine organise une journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » le samedi 16 mars à l’Auberge de la Colline à Vaudémont.

    Programme de cette journée :

    - 09H00 : Accueil

    - 09H15 : L’usage du mortier de chaux dans le bâti monumental aux XIe-XIIIe siècles en Lorraine par Cédric MOULIS, ingénieur d’études, Pôle archéologique – Université de Lorraine  

    - 10H00 : Le mur médiéval et moderne en contexte domestique, configurations lorraines par Ivan FERRARESSO, archéologue à l’INRAP

    - 10H45 : Vivre l’architecture en couleur : enduits extérieurs et décors peints. Quelques exemples en Lorraine XVIe-XIXe par Mireille-Bénédicte BOUVET, directeur du Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel – Nancy

    - 11H30 : Le torchis, origine de ce matériau, qualités et techniques de mise en œuvre par Gilbert SOMEIL, entrepreneur en maçonnerie

    - 12H15 : Déjeuner libre, possibilité de déjeuner sur place (18 € par personne hors boisson, à réserver sur le coupon-réponse, à régler sur place)

    - 14H00 : Les matériaux de construction du XXe siècle : l’apport des deux reconstructions par Jean-Yves HENRY, Ingénieur, Service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel (Nancy)

    - 14H45 : Connaissance et restauration des murs, enduits et pierres de taille des maisons rurales lorraines par Jean-Gabriel MACAIRE, entrepreneur en maçonnerie

    - 15H30 : Visites à Vaudémont par Cédric MOULIS

    - 16H30 : Fin de la rencontre

    [cliché : Bleurville (88), ferme, XVIIIe s., © base Mérimée, Ministère de la Culture]

     

    ‡ L’inscription à cette journée est gratuite. Renvoyez le coupon réponse par mail à chr@lorraine.eu pour vendredi 8 mars : Coupon réponse Journée Murs et enduits de la maison lorraine.pdf

  • Les habitants de Remiremont en 1698

    remiremont 1698.jpg

    [Vosges Matin]

  • Robécourt (88) : 2013 à l'ancienne fonderie de cloches

    robecourt.jpg

    [L'Abeille]

  • Dimanche de la Quadragésime : la tradition vosgienne des "bures"

     

    brandons.jpg

    Fête des Brandons en Allemagne.


    Jadis, en ce premier dimanche de Carême (ou dimanche de la Quadragésime, de l'adjectif latin quadragesimus, « quarantième »), dans les Vosges et, plus largement, dans certaines régions du nord de la France, en Belgique et en Allemagne, la tradition consistait à allumer des feux (des "brandons"), danser autour puis parcourir les rues et la campagne en portant des tisons allumés.

    Le Pays Lorrain de 1907 nous décrit cette coutume encore pratiquée à l'époque dans les Hautes Vosges.

    >> A découvrir ici : les bures.pdf

  • Val-et-Châtillon (54) : les Amis d'Alfred Renaudin en assemblée générale le 23 mars

    alfred-renaudin.jpg

    A la recherche des oeuvres d'Alfred Renaudin... (cliché RL).

     

    Olivier Bena, président des Amis du peintre Alfred Renaudin dont le siège est à Val-et-Châtillon, invite cordialement les amoureux de ce peintre lorrain à l'assemblée générale de l'association qui milite en faveur de la valorisation de l'oeuvre picturale de ce peintre des XIXe-XXe siècles.

    L'assemblée générale aura lieu samedi 23 mars 2013 à 11h00 à la salle des fêtes de Val-et-Châtillon. Après le repas est programmée une visite du Centre d'interprétation de la Grande Guerre dans les Vosges, à Pierre-Percée.


    Plus d'info's ci-dessous :

    >> invitation AG Amis Alfred Renaudin 23 mars 2013.pdf

    >> Programme journée AG.pdf

  • Tradition lorraine : un mariage à Bruyères au XVIIIe siècle

    mariage_accordee_Greuze.jpg

    Le mariage accordé, Greuze, XVIIIe s.

     

    A découvrir l'histoire d'un mariage à Bruyères (Vosges) au XVIIIe siècle (article paru dans Le Pays Lorrain, 1907) : Un mariage à Bruyères.pdf

  • Un peu de la Sainte Russie à Contrexéville

    chapelle orthodoxe1.JPG

    La chapelle orthodoxe de Contrexéville [cliché © Gilbert Salvini]

    Images hivernales de la station thermale vosgienne de Contrexéville où l’on découvre avec intérêt – et surprise – cette chapelle orthodoxe construite en 1909. Remarquez que le beffroi supportant la cloche est installé à côté de l'édifice.

    C’est dans cette chapelle que repose la Grande Duchesse Wladimir, épouse de l'oncle du dernier tsar Nicolas II, et son troisième fils le Grand Duc Boris.

    Un peu de Russie dans la plaine des Vosges…

    Merci à Gilbert Salvini, du Cercle d’études locales de Contrexéville, pour ses sympathiques clichés !

    chapelle orthodoxe2.JPG


  • Nancy : conférence de Raynald Secher sur les guerres de Vendée le 13 mars

    vendée.JPG

    Le Lorrain Jean-Nicolas Stofflet durant les guerres de Vendée.

     

    CONFÉRENCE

    par Raynald Seicher

     Les guerres de Vendée : Génocide ? Mémoricide ?

     

     Mercredi 13 mars 2013 à 20h30

     au Lycée Saint-Sigisbert à Nancy

    (entrée rue Hermite, parking dans la cour)

     

    Reynald Secher est historien, universitaire et auteur de « La Vendée-Vengé : le génocide franco-français », Presses universitaires de France, 1986 et « Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité », Éditions du Cerf, 2011.

    Les guerres de Vendée et l’extermination des Vendéens (1793-1794) ne sont pas seulement un délicat objet de connaissance historique mais aussi et surtout un grave enjeu de mémoires qui dure depuis plus de deux siècles.


    Participation financière : 5 €

    Gratuit pour les adhérents, les lycéens et les étudiants

  • La cathédrale de Verdun des origines à nos jours

    verdun.jpg

    Vue des tours de la cathédrale de Verdun et du cloître.


    La cathédrale Notre-Dame de Verdun est le siège épiscopal du diocèse de Verdun, l'un des quatre diocèses historiques de Lorraine. Cette cathédrale est plus que millénaire, puisque sa structure actuelle date de l'an 990. L'édifice est classé monument historique depuis 1906.

    Les Presses universitaires de Lorraine (ex-Presses universitaires de Nancy) lancent une souscription pour l'acquisition de cet ouvrage qui paraîtra à l'été 2013.


    ‡ Souscrivez dès maintenant à l'ouvrage "La cathédrale de Verdun des origines à nos jours" en imprimant (ou recopiant) le bon de souscription ici souscription Cathédrale de Verdun.pdf

  • Saône vosgienne : les territoires ruraux menacés

    élus saone vosgienne.jpg

    [Vosges Matin]

  • Le printemps du Vatican

    b16.jpgLa dignité du geste du pape Benoît XVI, son sens du respect de ses responsabilités sont historiques. Une rigueur germanique s’est imposée dans la gestion d’une gouvernance efficace. C’est un signe pour ses successeurs. Le monde moderne exige un pape actif et en pleine possession de tous ses moyens, une adaptation de la forme d’une mission qui n’implique en rien une modification du fond. Une leçon pour les politiques ou les religieux au pouvoir qui s’accrochent.

    Mais qui parlera, par opposition aux hivers des dictateurs arabes, d’un printemps au Vatican ?

    Les médias n’ont vu que l’écume de l’évènement. Ils ont laissé entendre que le pape renonçait, finalement, face à des échecs, qu’il reconnaissait une crise entre l’Eglise et les croyants, crise qu’il était incapable de résoudre en raison de son âge et de son conservatisme, entendez de sa sclérose intellectuelle. D’ailleurs, ils ont déjà désigné le nouveau pape, dans de « petits » conclaves, un pape plus jeune et beaucoup plus progressiste et forcément de couleur. L’idéal serait en fait au bout du compte que le prochain pape ne soit pas catholique.

    On notera tout de même que c’est lors de la canonisation des 800 martyrs d’Otrante (massacrés par les Turcs lors du siège de leur ville en 1480 pour avoir refusé de se convertir à l’islam) que Benoît XVI a annoncé sa décision. L'importance du port de cette cité de la grande Grèce lui fit assumer le rôle de pont entre Orient et Occident, et Otrante devint un centre byzantin puis normand, angevin et aragonais. La cathédrale, construite entre 1080 et 1088 et modifiée par la suite, est le reflet de ces dominations successives. A Otrante, le 11 septembre 1227, mourut de malaria le landgrave de Thuringe, époux d'Élisabeth de Hongrie.

    Le 28 juillet 1480, une flotte turque de cent navires commandée par Kedük Ahmed Pacha se présenta devant Otrante. La ville fut prise d'assaut le 11 août : « Sur les 22 000 habitants, 12 000 furent impitoyablement massacrés : ceux dont on espérait une forte rançon, ou qui pouvaient se vendre avantageusement, furent réduits en esclavage (...) L'archevêque, les prêtres et le commandant d'Otrante furent sciés en deux ». Voilà l’humanisme musulman…

    Les Turcs détruisirent  le monastère de San Nicola di Casole un peu plus au sud. Dans ce monastère, les moines avaient constitué la plus vaste bibliothèque de l'époque en Occident et avaient institué la première forme de collège de l'histoire, qui accueillait des escholiers de toute l'Europe. Ce fut l'un de ces religieux, Pantaléon, qui composa dans la cathédrale, la plus grande mosaïque d'Europe. Trois mois plus tard, Otrante fut réoccupée par les Aragonais.

    Les médias ne savent rien de l’histoire, mais la papauté, elle, n’oublie rien, ni les souffrances, ni les revers, ni les reconquêtes. Rien n’est jamais définitif pour celui qui connaît son passé et ne renonce pas à maîtriser son futur. Pour les catholiques, Benoit XVI a rempli sa tâche puis se retire pour la gloire de son Eglise, renonçant au pouvoir. Un exemple. Et c’est pourquoi Benoit XVI est grand. Et c'est pourquoi aussi l'Eglise catholique est étonnament moderne.

    [source : Metamag]