Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Dimanche de Pâques : résurrection de N.-S. Jésus-Christ

    resurrection_christ.jpg

    La Résurrection, Le Titien.

     

    Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia : posuísti super me manum tuam, allelúia : mirábilis facta est sciéntia tua, allelúia, allelúia. Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam.

    [Introït de la messe de Pâques]

     

     

    Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia ! Vous avez posé votre main sur moi, alléluia ! Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia !

    Seigneur, Vous m’avez éprouvé et vous me connaissez : vous avez été témoin de ma mort et de ma résurrection.

     

    Images de la veillée pascale célébrée par l'abbé Ayéméné, curé des paroisses Notre-Dame de la Saône et Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel, en l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville...

    pâques,résurrection,église catholique,jésus christ,christianisme

    pâques,résurrection,église catholique,jésus christ,christianisme

    pâques,résurrection,église catholique,jésus christ,christianisme

    pâques,résurrection,église catholique,jésus christ,christianisme

    [clichés ©H&PB]


  • Grand-la-Romaine (88) : une maison de maître des Ier-IIIe siècles

    grand.jpg

    [source : Rapport d'activité IRAP 2011]

  • Les Amis d'Alfred Renaudin en visite au Centre d'interprétation de la Première Guerre mondiale

    renaudin.jpg

    [ER]

  • La Haute-Saône, pays d'histoire

    vmf70.jpgAllez, petite incursion chez nos voisins francs-comtois avec le dernier numéro de la revue Vieilles Maisons Françaises consacrée au département de la Haute-Saône.

    Des quatre départements composant la Franche-Comté, celui de la Haute-Saône, le plus septentrional confinant à la Lorraine et à la Champagne, est sans doute le moins connu. C'est mal rendre justice à un territoire dont les paysages préservés offrent un écrin de choix à un patrimoine d'une grande diversité : maisons Renaissance des bourgs et des villages, forges et hauts-fourneaux, témoignages d'une tradition métallurgique née au XVe siècle dans la vallée de la Saône, demeures de plaisance de parlementaires bisontins, profusion d'églises à clochers comtois, de lavoirs, de fontaines et d'édifices publics néoclassiques du XVIIIe siècle - un riche bâti destiné à panser les plaies des guerres du XVIIe -, maisons vigneronnes, châteaux de toute époque...

    Chaque siècle a laissé ici sa marque au fil d'une histoire mqui se lit partout et que la prestigieuse revue VMF vous invite à découvrir.

     

    ‡ Revue VMF, La Haute-Saône, pays d'histoire, n° 248, mars 2013 (9,70 €). En vente en librairie ou par abonnement sur www.vmfpatrimoine.org 

  • Vendredi Saint : Passion et mort de N.-S. Jésus-Christ

    Mthx_mise au tombeau 003.jpg

    Mise au tombeau (bois, école rhénane, XVe s.), église de Monthureux-sur-Saône (Vosges) [cliché ©H&PB]

     

    Deus, qui peccáti véteris hereditáriam mortem, in qua posteritátis genus omne succésserat, Christi tui, Dómini nostri, passióne solvísti : da, ut, confórmes eídem facti ; sicut imáginem terréni, natúrae necessitáte portávimus, ita imáginem caeléstis, grátiae sanctificatióne portémus. Per eúndem Christum Dóminum nostrum. 

    [prière de l’office du Vendredi Saint] 


    O Dieu, vous avez détruit par la passion de votre Christ, notre Seigneur, la mort que nous valait de père en fils le péché originel, et par où passaient toutes les générations : accordez-nous de nous identifier à votre Fils ; et de même que notre origine terrestre nous avait fatalement marqués de l’empreinte de la terre, de même votre grâce céleste nous marquera de son action sanctifiante.


     

    vendredi saint,calvaire,jesus christ,tombeau,croix

    Piéta, XVIe s., basilique Saint-Epvre, Nancy [cliché ©H&PB]

     

    vendredi saint,calvaire,jesus christ,tombeau,croix

    vendredi saint,calvaire,jesus christ,tombeau,croix

    vendredi saint,calvaire,jesus christ,tombeau,croix

    Vendredi Saint : Chemin de Croix, paroisse Saint-Epvre, Nancy

    [clichés ©H&PB]


  • "Jésus-Christ", par le R.P. Berthe

    jésus christ.jpgDepuis la publication du livre d'Ernest Renan en 1863 sur Jésus, qui a créé un scandale car il remettait en cause la véracité de beaucoup de récits de l'Evangile sans contester son existence, de nombreux auteurs et chercheurs se sont penchés sur ce personnage en soutenant différentes thèses. Dans son récent livre Jésus, l'historien Jean-Christian Petitfils a fait le point sur le Jésus historique en intégrant le dernier état des découvertes, notamment archéologiques.

    Le présent ouvrage a un tout autre but. Il ne fait aucune exégèse de la véracité des Evangiles. Le Révérend Père Berthe expose en revanche, dans une langue vivante et très imagée, les différents épisodes de la vie du Christ, ce qui en fait une biographie fascinante et, bien que publiée en 1922, elle conserve toute sa fraîcheur et son actualité pour notre monde d'aujourd'hui. On découvre ainsi certains détails de la vie de Jésus, même si on en connaît quelques bribes à la lecture des Evangiles.

    Voilà pourquoi ce livre, publié il y a presque un siècle, tiré à près d'un million d'exemplaires et qui a rencontré à l'époque un immense succès, est un complément indispensable pour les croyants - mais également pour les agnostiques ou les hommes en recherche de Dieu - de la connaissance souvent parcellaire qu'ils ont de cette personnalité hors du commun et qui est le fondateur, il y a 2000 ans, de la religion la plus importante de l'histoire de l'humanité.

    Et comme l'a encore écrit récemment Sa Sainteté le pape Benoît XVI : "c'est la vie du Christ qui nous interpelle". Alors, n'hésitons pas à redécouvrir - ou à découvrir ! - cette vie étonnant à plus d'un titre en cette Année de la Foi voulue par notre pape Benoît XVI, désormais émérite.

     

    ‡ Jésus-Christ, R.P. Berthe, éditions France-Empire, 2013, 491 p. (22 €).

  • Nancy : Renaissance de la porte Saint-Georges

    Les marches sont déglinguées et le béton s’en va par plaques. Arrivés sur la terrasse supérieure, avec vue sur les étages inférieurs qui font un peu décharge, voici la salle de spectacles du Cercle du travail, tout en bois, et pas en très bon état non plus.

    denis-grandjean-adjoint-au-patrimoine-la-porte-sera-renovee-grace-a-un-budget-d-1-3-m-photo-denis-mousty.jpgCe Cercle est un monument historique, créé en 1876 pour venir en aide aux vieux travailleurs démunis, et pour les cultiver et les distraire. Aujourd’hui encore, on y collectionne pour les anciens les cours et les distractions, les animations et les formations, dans une excellente atmosphère. Problème, les habitués du Cercle, qui sont les vrais habitants de la porte Saint-Georges, sont nécessairement âgés et peu ingambes. Les travaux de rénovation en cours, ils en seront les premiers bénéficiaires, puisqu’un ascenseur va pouvoir être installé.

    Les travaux, qui sont devenus prioritaires grâce au mot magique « Nancy Renaissance 2013 » sont en fait commencés depuis février. Il y en a pour treize mois de travaux et Nancy Renaissance sera finie quand la pimpante porte Saint-Georges sera délestée de ses échafaudages, dans un an. Les travaux auront coûté 1,3 M€, l’essentiel payé par la ville, mais 300.000 € à la charge de l’Etat, 126.000 € du département et, enfin, ERDF, 100.000 €. Que vient faire la société publique dans cette galère ? En fait, ERDF est très souvent mécène, mais de surcroît, un de ses transformateurs bouche malencontreusement la vue sur une des deux échauguettes érigées de chaque côté de la porte entre 1606 et 1619. La société va donc la supprimer et la réinstaller de façon invisible un peu plus loin, sans que cela n’entraîne de coupures de courant pour les voisins. Et cet effort méritoire se double du pilotage d’un chantier d’insertion qui permettra à des jeunes en difficulté d’abord de construire des bancs en bois (vérifiés comme toute l’opération par l’architecte en chef de Monuments historiques Pierre-Yves Caillault), puis d’installer le petit théâtre de verdure, aménagement principal, en dehors des habituelles reprises de voûte, consolidation et nettoyage des façades. Ce théâtre a déjà son soubassement, car il y a plusieurs niveaux de sol dans la friche actuelle.

    Et bien sûr, il est prévu de mettre bas le très vilain escalier. A la place ? Rien, car il y a un bel escalier en pierre invisible actuellement qui va être dégagé et réutilisé pour permettre un nouvel accès à pied à la terrasse supérieure.

    Mon tout sera magnifique. Car cette porte, qui remplaça celle des Moulins est du plus pur style Renaissance et on ne pourra qu’admirer mieux encore la statue équestre de saint Georges, la sphinge et ses guerriers casqués monumentaux qui gardent l’est nancéien, chef-d’œuvre du sculpteur Florent Drouin.

    [d’après L’Est Républicain | Guillaume MAZEAUD]

  • Semaine Sainte en Lorraine : le temps des crécelles

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Nos cloches sont parties en voyage à Rome...

    mission-crecelles.jpgDans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servent notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Jadis, elles étaient prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'Angélus. Désormais, les groupes mixtes de servants d'autel comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

    Dès le Vendredi Saint au matin, on entend encore dans les rues de nos villages et bourgs lorrains le bruit caractéristique des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : « C'est l'angélus ! » ou « A l'Angélus ! ». Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages. Et ce sera ainsi jusqu’au soir de la Vigile pascale ; les enfants annonçant également les offices du Vendredi Saint et du Samedi Saint en même temps que l’Angélus.

    Après la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au desservant de la paroisse à payer un voyage à ses enfants de chœur. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.

    [cliché : RL]

  • Domremy (88) : le spectacle "Voix et lumière de Jehanne" en préparation

    jeanne d'arc.jpg

    [Vosges Matin]

  • Pays des Trois Provinces : récompense pour une photographe amateur

    granget.jpg

    [Vosges Matin]

  • Itinéraire de l'abbé Grégoire, évêque révolutionnaire

    abbé gregoire.jpgLes Lorrains savent que Henri Grégoire, né à Vého en 1750, devint curé d'Emberménil en 1782 puis député et évêque de l'Eglise constitutionnelle. Nous souvenons nous aussi qu'il est entré au Panthéon en 1989, lors du bicentenaire de la Révolution française, sans faire l'unanimité notamment d'une partie de l'Eglise catholique mais aussi de nombreux intellectuels pour lesquels le combat de l'abbé Grégoire en faveur de l'émancipation des juifs était entaché des préjugés antisémites propres à son époque.

    Depuis près de deux siècles, en effet, la mémoire de cet évêque qui approuva la Constitution civile du clergé, ne s'opposa pas à la condamnation à mort du roi Louis XVI et poursuivit sous l'Empire une carrière politique, est aussi louée que décriée. Ses thuriféraires mettent en avant son combat pour l'abolition de l'esclavage et ses détracteurs rappellent sa volonté d'éradiquer les langues régionales...

    Alors, Grégoire, apôtre radical de la Révolution ou défenseur des minorités opprimées ?

    C'est le mérite de cet ouvrage que de rappeler, au fil d'un portrait intellectuel nuancé, la complexité d'une pensée qui fut d'abord théologique, et de l'inscrire à la fois dans une généalogie spirituelle et dans les enjeux philosophiques de son temps : l'abbé Grégoire fut d'abord un catholique fervent, dont la vision millénariste a fait de la Révolution l'étape nécessaire au règne de Dieu sur la terre. De quoi expliquer bien des contradictions apparentes, et bien des prises de position qui peuvent apparaître aujourd'hui comme marquées du sceau de l'anachronisme ou des préjugés.

    Caroline Chopelin est professeur agrégée spécialiste de l'histoire religieuse du XVIIIe siècle, et Paul Chopelin est maître de conférences en histoire moderne à l'Université de Lyon-3, spécialiste de l'histoire politique et religieuse des XVIIIe-XIXe siècles.

     

    ‡ L'obscurantisme et les Lumières. Itinéraire de l'abbé Grégoire, évêque révolutionnaire, Caroline et Paul Chopelin, éditions Vendémiaire, 2013, 281 p. (20 €).

  • Metz (57) : messe perturbée par des « pro-mariage pour tous »

    Metz.JPGUne quinzaine de personnes ont perturbé, samedi soir 23 mars, la messe à la cathédrale de Metz. Alors que l’office venait de débuter, un drapeau de la CNT et un aux couleurs du Rainbow flag, emblématique du mouvement Lesbiennes, gays, bisexuels et trans (LGBT) ont été déployés « par une cohorte trublionne », comme témoigne un paroissien.

    « Nous sommes allés à la cathédrale pour dénoncer les propos de l’évêque de Metz et son appel à participer à la manifestation à Paris », souligne Fouad Harjane, représentant la CNT…

    Ils auraient pu s'en prendre à la mosquée ou à la synagogue dont les responsables religieux ont co-signé avec Mgr Raffin, évêque de Metz, cet appel à participer à la Manif pour tous ! Mais non, la haine des catholiques est trop forte chez ces gens-là qui se comportent en véritables terroristes de la pensée unique.

    [source : RL]

  • Visitez "Le Trésor du Saint-Sépulcre" avec les Amis du Musée d'Epinal

    st sepulcre.jpgLe château de Versailles accueille du 16 avril au 14 juillet 2013 l’exposition « Le Trésor du Saint-Sépulcre », dont le commissariat est assuré par Jacques Charles-Gaffiot, historien et amateur d’art bien connu des Lorrains pour son action en faveur de la connaissance de la Maison de Lorraine et du mobilier du château de Lunéville.

    Renfermant des objets aussi symboliques que l’épée et les étriers de Godefroy de Bouillon, le Trésor du Saint-Sépulcre est constitué d’extraordinaires œuvres d’art destinées à rehausser la splendeur de la basilique du Saint-Sépulcre ainsi que de celles de Bethléem puis, plus tard, de Nazareth.

    Adressés tout au long de l’histoire par des fidèles et des pèlerins, ces présents témoignent d’une grande diversité. Les plus insignes d’entre eux furent offerts par les principaux souverains européens. Pour la France, les Bourbons perpétuent cette tradition : ainsi Louis XIV fait-il expédier de somptueuses pièces d’orfèvrerie. En 1686, la Sérénissime République de Gênes offre un des plus extraordinaires ornements jamais réalisés, brodés de fil de soie polychrome. Mais, plus encore que toutes les autres nations, l’Espagne déploie un faste culminant dans une orfèvrerie d’or massif qui peut être jugée sans équivalent dans le monde.

    Les Amis des musées et de la Bibliothèque multimédia intercommunale d’Epinal organisent un voyage à Versailles le 20 avril 2013 avec visite de l’exposition « Le Trésor du Saint-Sépulcre » et du château de Versailles.


    ‡ Pour s’inscrire, imprimer ou recopier le formulaire ci-joint et envoyez-le avant le 6 avril accompagné du règlement à : Dr Pascal SCHMIDT, 20 quai des Bons-Enfants, 88000 EPINAL

    ‡ Bulletin de réservation ici Réservation voyage Versailles_Le Trésor du Saint-Sépulcre.pdf

  • Que je donne...

    denier du culte.jpg

     

    Vous pouvez contribuer au denier du culte en envoyant votre don soit directement via le site Internet des diocèses de Nancy & de Toul, et de Saint-Dié, soit par courrier postal :

    ‡ Pour le diocèse de Nancy & de Toul :

    www.catholique-nancy.fr

    Association diocésaine de Nancy, 11 rue de Laxou, SC 10091, 54603 VILLERS-LES-NANCY CEDEX

     

    ‡ Pour le diocèse de Saint-Dié :

    www.catholique-vosges.fr

    Maison Diocésaine, 29 rue François de Neufchâteau, 88000 EPINAL 

  • Metz et Guillaume II : l'architecture publique à Metz au temps de l'Empire allemand (1871-1918)

    Metz et guillaume II.jpgA la suite de la guerre franco-prussien de 18701871, la France perd l'Alsace et une grande partie de la Lorraine. Ces territoires sont réunis pour former le district de la Lorraine allemande au sein du Reichsland d'Alsace-Lorraine. Ainsi, jusqu'en 1918, une frontière sépare la Lorraine en deux : d'un côté la Lorraine annexée par le jeune Empire allemand et, de l'autre, la Lorraine française.

    En raison de la position stratégique de la ville, et pour prévenir toute tentative française de reconquête, l'état-major allemand attacha une importance primordiale à l'annexion de Metz, devenue capitale de la Lorraine allemande. La ville de garnison, aux portes de la France, devint ainsi l'une des villes les plus fortifiées du monde. En même temps, les autorités allemandes s'efforcèrent de placer Metz et sa région sous l'influence culturelle de l'Empire.

    Ce contexte tout à fait particulier se reflète naturellement sur l'architecture et soulève plusieurs questions : quels messages politiques peut-on trouver dans l'architecture des bâtiments construits à cette époque ? Existe-t-il un style "allemand prussien" et un style inspiré de la tradition française ? Peut-on globalement y voir une provocation ?

    Dans cet ouvrage sont étudiées les constructions dirigées par des représentants de l'Empire, dont les ministères d'Etat de Berlin et la maison impériale d'une part, et les projets initiés par des institutions régionales ou locales, comme le gouvernement d'Alsace-Lorraine à Strasbourg ou les conseils municipaux, d'autre part.

     

    ‡ Metz et Guillaume II. L'architecture publique à Metz au temps de l'Empire allemand (1871-1918), Niels Wilcken, éditions Serpenoise, 2013, 129 p., ill. (25 €).

  • Bleurville (88) : retrouvailles pour les conscrits de 1969

    joyeuses retrouvailles.jpg

    [Vosges Matin]

  • Rosalie Mougeot de Contrexéville, une notoriété parisienne

    contrexeville.jpg

    contrex1.jpg

    contrex2.jpg

    [source : Gunderic, n° 31, janvier-février 2002 | courtoisie de Gilou Salvini, président du Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • Les Lorrains y étaient ! 1,7 million de manifestants contre le "mariage" homo'

    manif pour tous.jpg

    [cliché : Le Salon Beige]


    Dimanche 24 mars, 1,7 million de manifestants (selon les estimations officieuses des RG) a battu le pavé parisien afin d'exprimer leur opposition au projet de loi dit "mariage pour tous", en cours de discussion devant le parlement.

    Les Lorrains étaient présents dans l'immense cortège qui défila avenue de la Grande-Armée jusqu'à l'Arc-de-Triomphe. Malgré l'ambiance bon enfant, les forces de l'ordre, à la botte du pouvoir socialo-bobo-homo, ont gazé les manifestants, dont de nombreux enfants et des familles pacifistes...

    Cette deuxième manifestation historique par son ampleur renforce la conviction de chacun qu'il faut poursuivre la lutte contre ce projet néfaste et insensé pour la société. Et avant tout pour nos enfants.

  • Dimanche des Rameaux et de la Passion

    Rameaux 2012 05.jpg

    Bénédiction des rameaux, église de Monthureux-sur-Saône, 2012 [cliché ©H&PB]

     

    Bénedic, quǽsumus, Dómine, hos palmárum : et præsta ; ut, quod pópulus tuus in tui veneratiónem hodiérno die corporáliter agit, hoc spirituáliter summa devotióne perfíciat, de hoste victóriam reportándo et opus misericórdiæ summópere diligéndo. Per Dóminum.

    [oraison de la bénédiction des rameaux]

     

    Daignez, Seigneur bénir ces branches de palmier et faites que votre peuple accomplisse spirituellement, avec une dévotion véritable, ce qu’il fait extérieurement aujourd’hui en votre honneur, et que, remportant la victoire sur l’ennemi, il réponde par l’amour à l’œuvre de miséricorde que vous avez accomplie pour son salut.

  • Le buis de La Mothe

    rameaux.jpg

    Bénédiction des buis.

     

    En cette veille des Rameaux, nous vous proposons une histoire de buis vécue dans notre vieille cité fortifiée de La Mothe, dans le Bassigny lorrain.

    Le buis de La Mothe_PL 1911.pdf

  • Des timbres pour la Renaissance en Lorraine

    timbres.jpg

    [ER]

  • L'ouvrage du Bois-du-Four

    bois du four.jpgSitué au coeur du secteur fortifié de la Crusnes, face au Luxembourg, le Bois-du-Four A5 est l'un des rares ouvrages monolithes de la ligne Maginot.

    Coulés à partir de 1932, ses 6000 mètres cubes de béton armé abritent des observatoires d'artillerie, des cuirassements de défense rapprochée, trois canons antichars de 47 mm, cinq jumelages de mitrailleuses, une tourelle tournante à éclipse de 96 tonnes et deux mortiers de 81 mm.

    En septembre 1939, l'ouvrage entre en guerre fort d'un équipage de 137 hommes du 139e régiment d'infanterie de forteresse, du 152e régiment d'artillerie de position et d'unitiés spécialisées du génie. Harcelé quotidiennement par l'artillerie allemande à partir du 13 mai 1940, le Bois-du-Four conserve jusqu'à l'Armistice le morceau de terre lorraine confiée à sa garde. Invaincu, l'équipage tient ses positions jusqu'au 27 juin 1940 avant de connaître une captivité imméritée en Allemagne.

    Entièrement ferraillé sous l'Occupation, abandonné au pillage pendant plus de 50 ans, saccagé et incendié, l'ouvrage A5 du Bois-du-Four renaît aujourd'hui de ses cendres grâce à la ténacité de l'association de préservation du patrimoine de Villers-la-Montagne.

     

    ‡ L'ouvrage du Bois-du-Four ou l'histoire du phénix de la ligne Maginot 1932-2012, Michaël Séramour, éditions des Paraiges, 2012, 127 p., ill. (20 €).

  • Monthureux-sur-Saône (88) : le père Guy Gilbert en vedette

    Certains invitent des vedettes du show business. A la paroisse Notre-Dame de la Saône, à Monthureux-sur-Saône, c’est une toute autre « star » qui est venue à la rencontre des ruraux : le père Guy Gilbert, prêtre éducateur célèbre depuis 40 ans pour son look de loubard avec son perfecto bardé de badges qui tous peuvent raconter une histoire et son langage des bas-fonds parisiens…

    guy gilbert conférence.JPGL’abbé était fébrilement attendu vendredi par une salle pleine à craquer, composée de tous publics, éducateurs, enseignants, parents et grands-parents. Le conférencier, invité par une poignée de paroissiens de Notre-Dame de la Saône et de Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche), a salué la foule comme à son habitude, dans une langue qui ne choque plus grand’ monde : ‘’ Eh bien, je pensais qu’il y aurait deux vieilles et trois vaches dans un petit bled comme ici, je suis heureux de voir cette salle pleine ! ’’

    Bien sûr, dans nos campagnes, on n’est pas encore trop confronté (mais pour combien de temps encore ?) à cette population de jeunes paumés dont le prêtre a entrepris le sauvetage par le respect, l’amour et le travail, et aussi la discipline. Le message délivré tout au long de l’entretien comme un fil rouge est celui de l’amour, l’amour des parents pour leurs enfants, l’amour des parents entre eux, la première pierre qui s’écroule et met en danger la personnalité de l’enfant est la séparation des parents, quand ils sont là tous les deux. Les loubards, souvent laissés à eux-mêmes dès leur plus jeune âge, il les a fréquentés dès son arrivée à Paris. Il raconte volontiers son premier ‘’ coup de poing ‘’, comment il s’est fait accepter et respecter par ces loubards qu’il essayait d’approcher pour les aider. Il déroule son histoire, et celle de la « Bergerie de Faucon », une ruine loin de Paris, comme il aime à le répéter, un lieu retiré des Hautes-Alpes où, avec une équipe d'éducateurs, il tente de réinsérer des jeunes en difficulté par le travail, le respect et la foi. Près de 250 jeunes en difficulté y ont travaillé avec des professionnels et des éducateurs : « L’idée dès le départ de recréer une structure proche de la famille, au maximum 7 jeunes, avec autant d'adultes, a été novatrice ; l’expérience de 30 ans et l’actualité récente confirment que cela était un bon choix pour accompagner des jeunes dits " difficiles ", leur  proposer un travail, les encadrer, les encourager, les responsabiliser, les accompagner et puis les laisser s’envoler tout en restant disponible ».

    guy gilbert.jpgLe lendemain, le public, presque aussi dense, où les jeunes avaient une bonne place, a questionné le prêtre sur cette vie au service du Christ à travers les frères en difficulté, et le conférencier, bien qu’encore fatigué par de récents ennuis de santé, a répété que, pour lui, réussir sa vie, ce n’est pas réussir dans la vie ; c’est se donner les moyens de réaliser ses rêves, vivre son idéal, respecter les autres, la nature, vivre en harmonie avec soi et le monde, avoir de l’amour, l’amour venant de Dieu, l’amour des autres. « La souffrance de la délinquance ne tarira jamais tant que les couples se sépareront et si on ne laisse pas du travail aux enfants. L’amour est la plus grande richesse que l’on peut rendre aux autres ». Et ce conseil qu’il donne aux parents : « Parlez au cœur de votre enfant, prenez du temps pour eux, pour les écouter, n’oubliez pas la tendresse ». Et encore celui-ci : « le respect n’est pas à sens unique, adultes et enfants doivent avoir du respect les uns pour les autres ».

    Le séjour du prêtre éducateur s’est achevé avec la messe concélébrée dimanche matin à Monthureux-sur-Saône avec les abbés Houot et Ayéméné, où se pressaient pas loin de 500 fidèles. Dans son homélie il redisait cette formule choc que « L’amour vainc tout. Si tu sais ça, tu sais tout. Et tu fonces. L’amour est la seule chose qui te rend radieux, pétant feu et flamme ». C’est son cas.

    Guy Gilbert, né en 1935 au sein d’une famille de 15 enfants, entre au petit séminaire à l'âge de 13 ans, sa vocation sacerdotale s'éveille réellement en Algérie, où il part en 1957. Revenu à Paris en 1970 il exerce son ministère dans la rue et devient éducateur spécialisé pour les jeunes délinquants dans le 19e arrondissement où il essaye de leur apporter l'écoute et les repères qui leur manquent, en allant vers eux, il a lancé et dirigé une équipe d’éducateurs de rue durant près de 10 ans dans le quartier de La Villette. Il est souvent invité à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, et intervient sur les ondes de Radio Notre-Dame dans l'émission Écoute dans la Nuit. Il témoigne de son expérience d’un autre monde dans les 35 livres qu’il a écrits, ainsi qu'en conférence partout en France et même à l'étranger, dans les pays de l’Est et jusqu’en Amérique du Nord.

    [texte et clichés : Michèle Bisval]

  • L'assaut de La Mothe en 1439 par les "écorcheurs"

    lorraine,la mothe,écorcheurs,roi rené

    Scène de pillage d'une cité fortifiée, XVe s.

     

    Revivez l'assaut donné à la cité lorraine de La Mothe en 1439 par le Bâtard de Bourbon et ses bandes d' "écorcheurs" à l'époque du Bon Roi René, duc de Lorraine et de Bar.

    Il s'agit d'un texte d'Alcide Marot, le chantre du Bassigny lorrain et de La Mothe, paru dans Le Pays Lorrain en 1911.

    L'assaut de La Mothe en 1439_PL 1911.pdf

  • Tous à la Manif' Pour Tous à Paris le 24 mars !

    TAUBIRA.jpg

  • Nancy : concert en l'église Saint-Fiacre le 7 avril au profit des chrétiens d'Orient

    concert.jpg

  • Colette Baudoche, histoire d'une jeune fille de Metz

    barrès.jpgLes éditions des Paraiges nous proposent la réédition d'une oeuvre majeure de Maurice Barrès : Colette Baudoche. Et c'est heureux pour le lecteur qui redécouvre ce roman messin de Barrès.

    "Il n'y a pas de ville qui se fasse mieux aimer que Metz". Cette déclaration d'amour ouvre Colette Baudoche. Maurice Barrès a longtemps entretenu avec cette ville une relation particulière. Son  talent réside dans sa capacité d'évocation et de sympathie. Par quelques touches délicates, il cherche a faire vibrer ses lecteurs, nombreux à être sensibles à ses évocations et à la musique de ses mots. A travers l'histoire d'un amour impossible entre une jeune Messine et un professeur allemand durant l'Annexion de 1870-1918, c'est la ville de Metz qui s'impose comme le personnage principal de ce livre.

    Introuvable depuis de nombreuses années, Colette Baudoche est agrémenté d'eaux-fortes de Paul-Adrien Bouroux qui apportent un complément souhaité par Barrès lui-même et qui imposent au roman sa propre respiration.

    Un siècle après sa parution initiale, si le regard sur l'urbanisme allemand a changé, personne mieux que Barrès n'a compris l'âme messine.

     

    ‡ Colette Baudoche, Maurice Barrès, François Roth et Sébastien Wagner (présenté par), éditions des Paraiges, 2012, 141 p., ill. (25 €).

  • Darney (88) : le Soldat de 1870 retrouve son piédestal

    darney 1870.jpg

    [Vosges Matin]