Imposition des cendres.
†
Memento, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Imposition des cendres.
†
Memento, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.
Deo gratias !
En apprenant la renonciation de Sa Sainteté Benoît XVI au souverain pontificat, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, n’a pu cacher une sincère émotion. Il a notamment déclaré :
« (…) J’étais devant lui il y a deux mois lors d’une visite Ad Limina. Il était en toute possession de ses moyens intellectuels, mais il était visiblement épuisé. Il marchait à très petits pas et sa voix était presque inaudible. Je tire mon chapeau à cet homme qui a su prendre une décision certainement difficile.
Je suis très ému aussi, car c’est lui qui m’avait appelé à l’épiscopat. Benoît XVI a été un pape qui a beaucoup travaillé à la réconciliation de la foi et de la raison, à la réconciliation avec nos frères traditionalistes.
Il savait se placer devant les grandes questions du monde d’aujourd’hui. Il portait une grande attention à la dignité de l’homme, au droit au travail pour tous, à l’évolution de la société… J’engage à relire ses discours. Remarquable de foi, il savait conduire les choses à l’essentiel. Il est un peu tôt pour en parler, mais j’attends du prochain souverain pontife qu’il soit un vrai pape, comme l’ont été ses prédécesseurs ! Bien sûr, un nouveau pontificat doit faire face à des idées neuves et prendre en compte l’extrême diversité de l’Église dans le monde. Ce n’est pas la couleur de peau qui compte… »
[source : Riposte catholique]
[Vosges Matin]
L’ouvrage, édité par la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine section de Sarrebourg, retrace l’histoire de la manufacture de Niderviller (Moselle) à travers ses propriétaires successifs : Madame Desfontaines, Jean-Louis Beyerlé, le comte Adam Philippe de Custine, Jean-François Lanfrey et la famille Dryander.
Il est richement illustré par la reproduction d’œuvres emblématiques en faïence et en porcelaine, fabriquées par des peintres et sculpteurs éminents, tels que Lemire, Cyfflé, Anstett, etc. Celles-ci enrichissent aujourd’hui les collections des amateurs de céramique d’art et les musées, comme celui du Pays de Sarrebourg, avec de belles assiettes, soupières, statuettes et autres objets richement décorés.
On y trouve aussi les procédés de fabrication : y sont en particulier évoqués les fonctionnements des différents fours et notamment celui des fours à bouteilles, qui ont fait l’objet de restaurations réussies, au cours des dernières décennies. Une particularité de Niderviller que les nombreux visiteurs apprécient.
Cette manufacture fait la fierté de la commune de Niderviller, de la Communauté des communes de la vallée de la Bièvre et de la Lorraine, qui ont largement contribué à sa préservation par des restaurations successives, dont certaines sont encore en cours et d’autres à venir.
‡ Pour souscrire ou acquérir l’ouvrage, imprimer ou recopier le bon de souscription/commande : Bulletin de réservation.pdf
‡ Plus d’info, en écrivant à : S.H.A.L. - Section Sarrebourg, 1 avenue Clemenceau, 57400 SARREBOURG ou shalsarrebourg@wanadoo.fr
Une tradition lorraine à découvrir dans cet article paru dans Le Pays Lorrain de 1908 : Les gaufres en Lorraine.pdf
Week-end de sortie pour les troupes Europa Scouts de Nancy. La troupe Bienheureuse Alix Le Clerc et celle du Bienheureux Charles de Foucauld se sont données rendez-vous à Lupcourt, village situé entre Nancy et Saint-Nicolas-de-Port, pour un temps d'activités sur le terrain.
En raison du froid de la saison (moins 10° au petit matin !), nos jeunes guides, scouts, louvettes et louveteaux ont passé la nuit au sec et au chaud dans une salle mise à disposition par la commune.
A l'issue du week-end de jeux et de formation spirituelle, la messe a été célébrée par l'abbé Bruno Stemler, aumônier des Europa Scouts nancéiens. Lors du rassemblement clôturant cette "grande chasse", le nouveau mât de meute des louveteaux a été bénit par l'abbé Stemler.
Quelques images de la fin de week-end...
Lecture de l'Evangile.
L'Elévation.
La maîtrise Europa Scouts.
Rassemblement des troupes.
Bénédiction du nouveau mât de meute des louveteaux.
[clichés ©H&PB]
Pour qui traverse le bourg de Darney, chef-lieu de canton du sud-ouest vosgien, un monument supportant un fantassin en uniforme du Second Empire attire l'attention de l'observateur. Il a fêté en 2012 le centenaire de son inauguration.
Inauguré en 1912 sur la place Masaryk, il ne fait jamais l'objet d'une commémoration particulière. Cependant, il a été érigé en mémoire des "enfants du canton morts pour la Patrie en 1870-1871". Ce monument aux morts fut aménagé grâce à une souscription publique et au concours du Souvenir français du département des Vosges ainsi que des communes du canton.
Sur les quatre faces du socle en granit sont gravés en lettres d'or les noms des soldats tombés au champ d'honneur lors de ce conflit qui vit la chute de Napoléon III : 12 pour Darney, 6 pour Bonvillet, 3 pour Attigny, 4 pour Senonges, 6 pour Relanges, 5 pour Hennezel, 3 pour Belrupt, 4 pour Escles, 1 pour Sans-Vallois, 4 pour Pierrefitte, 3 pour Dombasle-devant-Darney, 1 pour Frénois et 1 pour Jésonville, soit 58 victimes militaires.
Le monument, après avoir été restauré, a quitté voici quelques années le centre de la place pour rejoindre le trottoir proche de l'ancienne gendarmerie. Le piédestal de granit est surmonté d'un fier soldat brandissant un sabre de la main droite tandis que le bras gauche est pointé vers l'Est et les provinces perdues d'Alsace-Moselle... Et vers l'Empire allemand, attendant l'heure de la revanche.
Les monuments commémoratifs dédiés au conflit franco-prussien de 1870-1871 sont rares, notamment en Lorraine méridionale. Celui de Darney méritait bien qu'on lui rende hommage pour son centenaire !
[cliché : ©H&PB]
On n’attendait pas Michel Bur dans un ouvrage sur la guerre d’Algérie. Bien connu des étudiants et des historiens du Grand Est de la France, ce franc-comtois de naissance est en effet un spécialiste du Moyen Âge, historien des textes et archéologue. Fondateur du laboratoire d'archéologie médiévale de Nancy, Michel Bur est aujourd'hui membre de l'Institut, professeur émérite de l'Université de Lorraine et membre de l'Académie de Stanislas.
Notre historien nous livre les notes écrites à chaud lors de son retour d’Algérie en février 1961. Il s’agit avant tout d’un témoigne pour se libérer des quatorze mois passés dans ce département français alors en guerre. Michel Bur, comme sous-lieutenant, nous livre abruptement les moments passés au milieu de ses hommes et des indigènes, des difficultés rencontrées et des expériences accumulées au cours de cette guerre subversive.
Cinquante ans après ces événements, il nous transmet le témoignage d’un formateur d’hommes sur un moment douloureux de notre histoire contemporaine.
‡ Algérie. Mascara - Sétif, 1er janvier 1960-16 février 1961, Michel Bur, éditions L'Harmattan, 2012, 191 p., cartes (19 €).
Pour être entendu des autorités du pays, les citoyens français opposés au projet de loi dit « mariage pour tous » peuvent saisir le Conseil économique, social et environnemental (CESE), troisième assemblée constitutionnelle de la République et haut lieu du « dialogue et du rassemblement ».
« C’est le débat public qu’il faut restaurer »… Le CESE est ce « lieu rare et peut-être unique où la culture du dialogue permet de n’exclure personne » (Jean-Paul Delevoye, Président du CESE).
En effet, la loi constitutionnelle de 2008 a ouvert la possibilité pour les citoyens de saisir le CESE par voie de pétition.
Pour que ce débat démocratique ait lieu, 500 000 pétitions doivent être réunies.
C’est pourquoi « La Manif Pour Tous » fait appel à vous : si vous souhaitez, avec elle, que le CESE intervienne dans le processus en cours, envoyez dès aujourd’hui votre pétition citoyenne et invitez votre entourage à le faire aussi.
>> Pétition citoyenne ci-dessous à imprimer et à renvoyer sous pli affranchi au tarif en vigueur à : La Manif Pour Tous, 15 rue Pottier, 78150 LE CHESNAY.
>> Imprimez (ou recopier), complétez et envoyez la pétition Pétition citoyenne CESE.pdf
Les Bosquets de Lunéville : c'est sous cette appellation que nous connaissons le vaste parc qui s'ouvre au-delà de la terrasse du château de Léopold et qui se prolonge jusqu'à l'avenue de Lattre-de-Tassigny. Après les nombreuses études sur le château et son architecture, cet opus 2012 des Cahiers du Château rappelle les grandes heures des jardins aménagés par Stanislas ainsi que la vie des jardiniers et autres "mécaniciens" qui s'y s'activaient.
- le jardin du château
- les "machines hydrauliques" de Philippe Vayringe
- le Rocher
- l'incroyable voyage des orangers de Lunéville
- la mode des tulipes et des plantes à bulbe
- le Palais de Flore : redécouverte du décor de la chambre de la duchesse de Lunéville
- jardiniers d'hier : Yves des Ours et les Gervais
- l'outillage des jardiniers au XVIIIe siècle
- la rénovation du corps central du château
- les Lorrains et les Habsbourg : du souvenir à la mémoire partagée
- jardiniers d'aujourd'hui
- la Pépinière royale de Nancy : de la promenade urbaine au parc public
‡ Les Cahiers du Château, n° 8, 2012 (9 €).
[Vosges Matin]
Quelques images de cette exposition...
La porte Saint-Nicolas et l'église de la Compagnie de Jésus.
Le pont de Malzéville.
Plan relief de Nancy : la ville vieille et la ville neuve de Charles III.
La Renaissance urbaine en Lorraine : de Montmédy à Châtillon-sur-Saône et de Vic-sur-Seille à Bar-le-Duc.
A quand le retour d'un duc de Lorraine dans la bonne ville de Nancy ?...
[clichés ©H&PB]
>> Exposition en accès libre et gratuit du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et 14h à 18h, et les samedis et dimanches de 10h à 18h. Fermée le lundi.
[Vosges Matin]
Foin de la culture, celle que l'on nous impose, celle issue de la mondialisation et de la médiocrité ! Jean-Marie Cuny nous invite plutôt à renouer avec la civilisation lorraine ; celle qui a prévalu jusqu'en 1766 avant l'intégration de notre duché dans le "grand tout" français. Cette civilisation lorraine qui donna des grands hommes et des femmes de talents, qui façonna nos villes et villages, qui modela nos paysages, qui donna corps à un mode d'expression régionale... Découvrez cette civilisation dans les bonnes pages du 18ème numéro de La Nouvelle revue lorraine. Au sommaire :
- Charles-Alexandre de Lorraine, dernier "duc" de Lorraine
- les lieux de mémoire en Lorraine
- la maison du Chaldron à Charmes
- un Poincaré à l'abbaye de Morimond
- le Bien-Aimé : Louis XV à Metz
- Stanislas Leszczynski, la princesse Marie-Christine de Saxe et le chevalier de Boufflers
- le chalet Defrain à Darney
- quand les Lorrains habillaient le monde
- le chemin des maronniers
- les fées en Lorraine : toponymie et légendes
- noces impériales à Nancy
- Henri Grandblaise, un peintre de la Vôge
Et les habituelles rubriques : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les info's lorraines, les livres...
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 18, février-mars 2013 est en vente en librairie. Abonnement (38 € pour 6 numéros) à envoyer avec vos coordonnées postales et votre règlement (chèque à l'ordre de "SEP Helenus") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
La Société d'émulation du département des Vosges et la BMI d'Epinal-Golbey proposent une conférence :
dimanche 10 février 2013 à 15h00
au Musée du Chapitre à Epinal
Il était une fois les chanoinesses d'Epinal
par Marie-France Grandclaudon et Jacques Grasser
Le monastère de Saint-Goëry d'Epinal, de l'ordre de Saint-Benoît, fondé vers 972 par Thierri Ier, évêque de Metz, fut sécularisé dès le XIIIe siècle, et devint chapitre noble de chanoinesses. L'insigne église collégiale de Saint-Goëry se composait d'une abbesse, d'une doyenne et de 18 dames chanoinesses. Au XVIIIe siècle il fallait justifier, comme pour les autres chapitres lorrains, de 16 quartiers de noblesse pour entrer au chapitre Saint-Goëry. De grandes familles se sont succédées, créant parfois de véritables dynasties de chanoinesses qui ont longtemps marqué la mémoire des spinaliens.
Marie-France Grandclaudon a sillonné depuis 15 ans une partie de l'Europe à la recherche de témoignages de ces grandes familles de chanoinesses dont certains portraits jusqu'alors inconnus sont maintenant publiés dans son ouvrage "Il était une fois les chanoinesses d'Epinal", paru en 2012.
Marie-France Grandclaudon et l'historien Jacques Grasser feront "parler" ces portraits de chanoinesses lors de cette conférence, dévoilant ainsi une partie de l'histoire du prestigieux chapitre noble spinalien.
Le très populaire Abbé Pierre, fondateur du mouvement Emmaüs, est souvent présenté comme un franc-tireur, et l'organisation qu'il a créée comme tout autre chose qu'une oeuvre de charité. Vision de journalistes "christianophobe". Pourtant, ses origines et ses objectifs inscrivent bien Emmaüs dans la tradition chrétienne de la caritas. Ce livre revient opportunément sur ces oeuvres que le XIXe siècle ne craignait pas de nommer "de charité".
Les oeuvres des villes françaises - et notamment Nancy qui fait l'objet de longs développements - et allemandes au XIXe siècle, examinées de manière inédite par l'auteur, encadrent alors étroitement la population catholique. Elles sont plus le produit de leur temps que des survivances de l'Ancien Régime. Leurs fondateurs sont issus d'un milieu d'élites laïques, de prêtres diocésains (ce fut le cas à Nancy avec l'abbé Jean-Sébastien Girard [1841-1907], fondateur d'une oeuvre ouvrière) et de religieux congréganistes où les femmes tiennent une place décisive. Leur grande plasticité répond aussi bien à l'héritage chrétien qu'aux besoins nés de la révolution industrielle. Émerge alors un véritable secteur "privé" face à l'affirmation de l'intervention publique.
Au coeur de cet ouvrage est posé la question fondamentale du rapport des catholiques à la modernité. Les oeuvres reprennent-elles sans distanciation l'image catholique de la société moderne comme un "corps malade" ? Leurs pratiques témoignent-elles d'un refus persistant de cette modernité sociale à laquelle le discours dominant de l'Eglise invitait ses fidèles à tourner le dos ? Autant d'interrogations autour d'un continent qui n'est pas tout à fait englouti, mais qui survit aujourd'hui au sein des mouvements caritatifs et humanitaires confessionnels ou laïques.
L'auteur, Catherine Maurer, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Strasbourg et membre honoraire de l'Institut universitaire de France.
‡ La ville charitable. Les oeuvres sociales catholiques en France et en Allemagne au XIXe siècle, Catherine Maurer, éditions du Cerf, 2012, 411 p. (24 €).
Les fouilles préventives fournissent chaque année des éléments nouveaux concernant l'archéologie et ses sciences auxiliaires. En lien avec l'exposition accueillie au Musée de la Cour d'Or de Metz jusqu'en avril 2013, le Pôle Archéologie préventive de Metz Métropole présente dans ce livre un bilan d'activité de ses cinq premières années. Il introduit les découvertes archéologiques récentes par le biais des méthodes utilisées au cours de fouilles.
Depuis avril 2007, Metz Métropole est dotée de son propre Pôle Archéologie préventive, faisant ainsi le choix de cultiver un lien direct avec son passé et son patrimoine. Ce Pôle officie grâce à l'obtention d'un agrément ministériel. Le champ d'action du nouveau service s'articule autour de deux étapes principales : le diagnostic et la fouille, opérations prescrites par le Service Régional de l'Archéologie. Aujourd'hui, le Pôle, rattaché à la Direction de la Promotion culturelle et touristique, compte une vingtaine de personnes. Il a pour mission la réalisation d'opérations préventives en amont des aménagements, ainsi que la valorisation des résultats par des actions de communication scientifique et de mise en valeur du patrimoine. Le patrimoine archéologique du pays messin présente un indéniable attrait motivant l'étude du territoire communautaire, de sa genèse jusqu'à son évolution contemporaine.
La place prise par la collectivité territoriale dans le domaine de l'archéologie préventive, matérialisée par la construction de la Maison de l'Archéologie et du Patrimoine, constitue ainsi une plus-value dans la compréhension d'un territoire et des enjeux de son aménagement.
‡ En quête du passé. Archéologie préventive à Metz Métropole, Renata Dupond (dir.), éditions Serpenoise, 2012, 95 p., ill. (13 €).
Ce samedi 2 février après-midi, près d'un millier personnes, toutes générations confondues, ont manifesté dans une ambiance bon enfant devant la préfecture de Meurthe-et-Moselle contre le projet de loi sur le "mariage" pour tous en cours de discussion devant l'Assemblée nationale.
Rendez-vous pour une nouvelle manif' historique nationale le 24 mars à Paris !
Continuons la mobilisation contre ce projet funeste pour notre civilisation !
[cliché : ©H&PB]
[cliché : Le Salon Beige]
L’Eglise fête le 2 février la Présentation de Jésus au Temple. Les rites païens célèbrent la Chandeleur, fête de la lumière.
La fête du Quarantième jour après Noël était célébrée à Jérusalem dès l’an 386 ; la procession des cierges y fut ajoutée en 450. Au VIe siècle, la fête est reçue à Constantinople sous le nom d’Hypapantê, ou « Rencontre du vieillard Siméon et du Sauveur ».
La fête est accueillie à Rome au milieu du VIIe siècle, sous le nom d’Hypapantê ou Obviatio (rencontre), ou de « jour de Saint Siméon ». Au milieu du VIIIe siècle, une nouvelle appellation se fit jour en pays francs, celle de purificatio Sanctae Mariae (Purification de la Sainte Vierge Marie). Aux IXe et Xe siècles, les deux titres se concurrencèrent, puis le second prévalut.
Quelques images de la procession précédant la messe de la Présentation du Seigneur célébrée ce jour en l’église Saint-Pierre de Nancy selon le rite extraordinaire :
[clichés ©H&PB | texte : www.introibo.fr]
La communauté de rite latin attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin paroissial de février. Pour se préparer à entrer en Carême...
Pour le consulter, cliquer ici Bulletin St-Pierre février 2013.pdf
Faute d’argent et de fidèles, les diocèses et collectivités locales n’hésitent plus à vendre leur patrimoine religieux. 5 à 10 % des édifices pourraient être vendus, détruits ou abandonnés d’ici à 2030. Selon l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), la France compte près de 100 000 monuments (en moyenne 2,5 par commune), à 95 % catholiques et dont environ 45 000 sont des églises paroissiales. 5 à 10 000 édifices sont menacés dans les 15 prochaines années. Après 6 mois sans utilisation pour le culte une église peut perdre son affectation. Or, les curés de campagne, en charge de dizaines d’églises ne pourront bientôt plus courir de l’une à l’autre.
Les collectivités territoriales - propriétaires d’environ 40 000 églises - sont en crise. Quant à l’Église (qui possède les 5000 restantes), elle connaît une situation financière délicate : moins de fidèles, c’est moins de finances. Or, la maçonnerie, la toiture, l’électricité et le chauffage, sont à rénover régulièrement. Sans parler de la restauration des œuvres.
Benoît de Sagazan, fondateur d’un site spécialisé sur le patrimoine religieux, recensait fin 2012 14 églises et 20 chapelles à vendre en France. Patrice Besse, gérant d’une agence immobilière dédiée aux demeures de caractère, anticipe un essor des ventes d’édifices religieux. Selon lui, « les diocèses céderont un quart à la moitié de leurs églises d’ici à 20 ans ». Quant aux mairies, elles devraient vendre 5 % de leurs biens, soit plus de 2000 monuments, en seulement cinq ans.
Une seule solution pour éviter cette perspective funeste : venir prier dans les églises et y célébrer le plus souvent la Sainte Messe !
[source : Riposte catholique]
Le bulletin municipal 2012 de Bleurville est paru début janvier. Dans son éditorial, le maire André Granget présente les réalisations de l'année écoulée et décline les projets pour 2013 et les années à venir. L'état civil de la commune laisse apparaître deux naissances et six décès - dont deux conseillers municipaux -, aucun mariage (ni civil, ni religieux) n'a été célébré. Peu de mouvement dans la population... Mais, les nouveaux habitants sont attendus et accueillis les bras grands ouverts !
Au fil des pages agréablement illustrées, les Bleurvillois peuvent découvrir les activités qui ont marquées la vie de l'école ainsi que la vie communale (travaux notamment). Les associations locales présentent le bilan de leurs manifestations (la société de chasse, les Amis de Saint-Maur, le comité des fêtes, le comité du jumelage, l'association sportive).
Un article fait le point sur l'installation d'un dépôt de pain par un particulier et répond à la question de savoir pourquoi la municipalité ne s'est pas portée acquéreur de la boulangerie Brocard.
Enfin, une sympathique notice illustrée nous présente un élément incontournable du patrimoine villageois : les fontaines et lavoirs (treize !). S'ils sont aujourd'hui délaissés par les lavandières, ces édicules ruraux du XIXe siècle égayent encore les rues du villages tout au long de l'année.
On peut se procurer le bulletin municipal 2012 en s'adressant au secrétariat de la mairie.