Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 8
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Les Hautes-Mynes du Thillot (88) : contes et légendes de la mine nuitantré...
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Bleurville (88) : c'était la fête patronale de Saint Pierre-aux-Liens
C'était la fête patronale de Saint Pierre-aux-Liens à Bleurville dimanche 8 juillet : messe suivie du verre de l'amitié offert par le maire de la commune, mais aussi grande brocante et animations foraines...
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Médonville (88) : la croix du pont restaurée et bénie
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Châtillon-sur-Saône (88) : "Les Beaux villages lorrains" en visite au village
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Fontenoy-le-Château (88) : les travaux de restauration du donjon médiéval se poursuivent
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Bleurville (88) : l'huilerie s'est dévoilée aux visiteurs
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Nancy, ville royale & secrète
L'un est photographe, ou plutôt, c'est un artiste de la lumière et des courbes doté de cet inusable enthousiasme qui illumine les regards curieux. L'autre est journaliste, historien et amoureux de Nancy, dont il se plaît toujours à exalter la beauté. L'un ne connaissait pas Nancy, alors que l'autre l'aime depuis longtemps. Le destin les a réunis dans une splendide promenade. Au-delà des clichés, au-delà de son bâti classé au patrimoine mondial de l'Unesco, Chanel Koehl et Jérôme Estrada de Tourniel ont voulu montrer la magie de cette ville chacun à sa façon. Grâce à leurs regards croisés, Nancy imprime, au fil des pages, sa personnalité, ses mystères et ses trésors, depuis les rives nonchalantes de la Meurthe jusqu'au sommet des tours de la cathédrale. On flâne dans un ensemble patrimonial impressionnant, depuis la place Stanislas, l'arc de triomphe, la place de la Carrière, jusqu'aux ombres médiévales de la Porte de la Craffe. On reconnaît tour à tour une ville de Nancy ducale, royale, Art nouveau, moderne, ou encore le Nancy littéraire qui a inspiré Victor Hugo ou Maurice Barrès. Assurément, une rayonnante invitation à redécouvrir une ville d'exception.
Voyageur impénitent, c'est autour du cou que Chanel Koehl accroche sa palette de couleurs, saisissant l'indicible lumière, capturant au fil des plans toutes les émotions de l'instantanéité. Irradiant la matière de ses sujets, ce généreux passeur d'images sait puiser dans ses ressources pour en extraire des perspectives très inattendues. Jérôme Estrada de Tourniel est journaliste à L'Est Républicain où il s'occupe des hors-séries. Il est le collaborateur de nombreux journaux. Titulaire d'un doctorat d'histoire, il a obtenu le prix de l'Académie de Metz. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques sur la Lorraine et de collections sur les deux guerres mondiales.
‡ Nancy ville royale & secrète, Chanel Koehl et Jérôme Estrada de Tourniel, éditions Sutton, 2018, 208 p., ill., 25,90 €.
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Nancy (4) : Morse attacks... au jardin Godron
Lors de l'inauguration de l'accrochage du Morse au jardin Godron [cl. ©H&PB].
Après une première présentation de l'œuvre à Nantes dans le cadre de l'édition 2017 du "Voyage à Nantes", le Morse débarque dans le jardin Godron, près du Muséum-Aquarium.
Cette œuvre rappelle l'histoire du soldat américain John Steele qui est resté accroché au clocher de l'église de Sainte-Mère-Eglise le 4 juin 1944, la nuit précédant le débarquement de Normandie.
La démarche artistique de Gilbert Coqalane est basée sur une nouvelle narration détruisant les anciennes représentations : il a donc détourné avec humour ce fait historique, en remplaçant le militaire par une reproduction à l'échelle du morse des collections du Muséum-Aquarium de Nancy.
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Ceffonds (52) : journée d'étude autour de la mise au tombeau restaurée
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René Fonck, as des as et pilote de la Grande Guerre
Qui donc, aujourd’hui, connaît le Vosgien René Fonck ?
Tombé dans un relatif oubli, cet aviateur, as des as de la Première Guerre mondiale, « vengeur de Guynemer », semblait tout avoir pour figurer en bonne position dans le roman national. Son rôle équivoque sous le régime de Vichy aurait occulté la mémoire de ce pilote et député des Vosges de la IIIe République. Mais est-ce aussi simple ? Mettant à jour des documents jamais étudiés jusqu’alors, l'universitaire et historien Damien Accoulon tente de saisir l’ensemble des facettes de ce personnage complexe que fut René Fonck, dans un ouvrage qui nourrit finalement une réflexion plus large sur ce qui forge, ou non, les héros nationaux.
‡ René Fonck. As des as et pilote de la Grande Guerre, Damien Accoulon, éditions Privat, 2018, 405 p., ill., 21 €.
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La France vue du Grand Siècle - Dessins d'Israël Silvestre (1621-1691)
Né en 1621 à Nancy, dans une famille d’artistes, recueilli après la peste à Paris par son oncle et parrain, le graveur Israël Henriet, également éditeur de Jacques Callot, Israël Silvestre est formé à la gravure dans le milieu de ce dernier.
Très tôt, il se consacre à la représentation de paysages urbains. Ses premières « vues », pittoresques et de petit format, illustrent aussi bien Nancy que les villes traversées de Paris à Rome, où il effectue plusieurs voyages entre 1638 et le début des années 1650.
Les œuvres de la maturité offrent, au contraire, de vastes panoramas, montrant la capitale, ses fêtes royales (carrousel de 1662 et bals au Louvre et à Fontainebleau) et ses transformations, mais aussi le profil des villes conquises par Louis XIV en Lorraine et dans les Ardennes. En 1665 et 1667, Silvestre se rend en effet dans l’Est de la France à la demande de Colbert pour relever les villes fortifiées - Toul, Metz, Jametz, Verdun, Charleville... - et réaliser des gravures de dimensions exceptionnelles qui clament la grandeur du règne de Louis XIV par l’image.
Enfin, ses vues en série des beaux châteaux d’Île-de-France – Vaux-le-Vicomte, Meudon, Montmorency, Versailles – renouvellent le regard sur l’architecture et les jardins.
Un ouvrage pour découvrir un ensemble exceptionnel de dessins d'Israël Silvestre, présenté pour la première fois ; car si ses gravures ont été largement diffusées, ses dessins demeurent méconnus.
‡ La France vue du Grand Siècle. Dessins d'Israël Silvestre (1621-1691), Bénédicte Gady et Juliette Trey, Louvre éditions - Lienart, 2018, 207 p., ill., 29 €.
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Bleurville (88) : voyages en couleurs avec Joëlle Pulcini
Les cimaises de l'abbatiale bénédictine de Bleurville accueillent cet été une artiste peintre bourguignonne. Dépaysement garanti au milieu d'un foisonnement de couleurs !
Joëlle Pulcini est installée en Côte d'Or, à Selongey, mais sa passion la conduit un peu partout dans nos régions françaises. Habituée des salons, elle fréquente assidûment celui de Bourbonne-les-Bains mais aussi celui de Vittel où son talent est grandement apprécié. Une rencontre avec Marie-Thérèse Luc-Chanel, notre artiste spinalienne et amie de Saint-Maur, l'a convaincue de venir exposer ses oeuvres picturales dans le cadre exceptionnel de l'ancienne l'abbatiale romane de Bleurville.
Joëlle est une personnalité qui a déjà un long parcours de qualité et de succès derrière elle : elle pratique avec une remarquable maîtrise la technique de la peinture à l'huile au couteau, l'acrylique également puis l'aquarelle aussi. Bref, une touche-à-tout talentueuse ! "Par l’acte de peindre, il me semble donner vie à un champ d’énergie qui amplifie les perceptions que j’ai du monde qui m’entoure. Ces sensations internes et secrètes font naître au plus profond de moi le langage de mon cheminement personnel" reconnaît Joëlle. "Chaque idée d'une toile est l’aboutissement d’une alchimie intérieure qui fait que cette oeuvre-là arrive à ce moment là."
Alors, cet été, si vous passez par Bleurville, il faut absolument vous arrêtez à l'abbaye Saint-Maur : les tableaux de Joëlle Pulcini sont une invitation au voyage, de l'Italie aux Vosges, en passant par Venise, Paris, la Franche-Comté ou Le Puy-en-Velay et Montigny-sur-Aube, mais aussi Bourbonne, Contrexéville et Vittel. Des portraits d'enfants également, des chats de la maison aussi. Des jardins et des compositions florales encore. Et des couleurs qui réveillent et réenchantent les vieux murs de l'abbatiale du XIe siècle ! Un véritable régal pour les yeux.
‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville, exposition des toiles de Joëlle Pulcini, du 1er juillet au 26 août 2018, entrée : 2 €.
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Radio Lorraine coeur d'acier - 1979-1980
Le 17 mars 1979, Radio Lorraine cœur d'acier, « radio de lutte » de la CGT, émet pour la première fois, au vu et au su de tous mais en totale illégalité, depuis l’ancien hôtel de ville de Longwy, à l’aide d’une antenne fixée sur le toit de l’église. Au plus fort des mobilisations contre le démantèlement de la sidérurgie, s’y retrouvent syndicalistes, ouvriers, femmes de sidérurgistes, commerçants, immigrés, enseignants, journalistes et artistes venus de Paris. Jusqu’à ce que la CGT mette un terme brutal à l’aventure, quinze mois plus tard.
En s’ouvrant à la société locale, à ses valeurs, ses doutes, ses tensions et ses contradictions, la radio déborde largement du cadre de références cégétistes que le syndicat souhaite diffuser. Elle saisit sur le vif l’ordinaire des rapports sociaux et des modes de domination, qu’ils soient culturels ou de nationalité.
Témoignage rarissime d’une parole chichement consignée par l’histoire, ce livre singulier puise au fonds volumineux, et inexploité à ce jour, des émissions de « LCA ». Il fait revivre un temps fort de ce territoire ouvrier, un temps où se jouent des formes d'émancipation individuelle et collective, alors que brûlent les derniers feux des années 68.
Une page tumultueuse de l'histoire sociologique contemporaine de notre Lorraine.
‡ Radio Lorraine cœur d'acier 1979-1980. Les voix de la crise, Ingrid Hayes, Les presses de Sciences Po, 2018, 348 p., 27 €.
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Notre-Dame de Bermont (88) : programme des Ve Journées johanniques des 29-30 septembre 2018
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Viviers-le-Gras (88) : la commune vend sa chapelle
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Nancy (54) : le Musée lorrain investit la chapelle des Cordeliers
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Epinal (88) : renouveau de la procession des corporations
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Châtillon-sur-Saône sacré "beau village lorrain"
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Un jeune étudiant vosgien enquête sur les généraux du Premier Empire
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Thorey-Lyautey (54) : hommage au Maréchal Hubert Lyautey le 8 juillet
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Nostalgie de l'odeur des foins...
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Monthureux-sur-Saône (88) : au temps où l'église des Tiercelins avait un clocher...
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Ces bons Messieurs de Martimprey : les francs-maçons de Bruyères de 1768 à la Révolution
"Ah ! Les comtes de Martimprey, c'étaient de bien bons Messieurs !"
Depuis Gerbépal où se situait leur vieux château féodal et Laval où ils résidaient à la mauvaise saison, cette réputation d'humanistes qu'ils avaient acquise depuis le XVe siècle auprès des paysans de la contrée, par leur bienveillance et leur disponibilité, s'était répandue dans les montagnes vosgiennes.
Nobles éclairés en ce XVIIIe siècle, ouverts aux idées et à l'esprit des Lumières, sans doute depuis qu'ils avaient invité le philosophe Marmontel dans leurs résidences vosgiennes, ces comtes de Martimprey avaient été à l'origine de la création de deux loges maçonniques : la première en 1768, Saint Jean la parfaite amitié et, la seconde, en 1783, Saint Georges de la vraie et inébranlable réunion.
Cet ouvrage lève le voile sur l'histoire sur cette famille influente à Bruyères et à Gérardmer, et révèle aussi l'identité de ces francs-maçons lorrains qui animèrent les deux loges vosgiennes où nobles, bourgeois, ecclésiastiques, militaires et médecins s'y côtoyaient et formaient une sociabilité originale en ce XVIIIe siècle finissant. Une biographie consacrée à chacun d'eux permet de mieux connaître le comportement qu'ils eurent durant la Révolution.
Cette étude inédite doit en grande partie à la redécouverte d'archives maçonniques conservées jusque-là en Russie.
‡ Ces bons Messieurs de Martimprey. Les francs-maçons de Bruyères de 1768 à la Révolution, Jack Chollet, éditions Gérard Louis, 2018, 201 p., ill., 22 €.
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Martigny-les-Bains (88) : l'âge d'or du "petit Versailles" thermal vosgien
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Saône lorraine à l'Elysée pour le lancement du loto du patrimoine
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Festival d'orgue estival à la cathédrale de Nancy
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Bains-les-Bains (88) : la maison natale de Julie-Victoire Daubié labellisée "Maison des Illustres"
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Les Lorrains et la fin de la maison ducale
La France, après avoir formellement rendu la Lorraine au duc Léopold en 1697, tente dès 1700 une manœuvre pour annexer en douceur la Lorraine et le Barrois : elle propose un échange au duc Léopold. Celui-ci céderait ses Etats pour recevoir en échange le Milanais... Tenté un instant par cet échange, le duc finit par y renoncer devant les réactions extrêmement courroucées du peuple de Lorraine.
Beau-père de Louis XV, Stanislas Leszczynski, roi déchu de Pologne, se voit attribuer en 1738 le duché de Lorraine et de Bar en compensation ; mais la Lorraine sera rattachée à la France à son décès. Ce qui arrive le 23 février 1766. Les duchés furent ainsi annexés au royaume de France... Pour le meilleur, mais surtout pour le pire !
L'ouvrage évoque les origines des oppositions à la France et les manifestations de l'attachement dynastique tel qu'elles se présentent au XVIIIe siècle en Lorraine. Phénomène peu étudié par l'historiographie lorraine, il s'agit également d'une étude renouvelée des fidélités à la Maison de Lorraine appréhendée à travers les différentes fidélités, les attitudes, les paroles et les actes des oppositions qui se sont développées en Lorraine.
Cet ouvrage posthume rend hommage à son auteur, jeune Vosgien passionné d'histoire et de littérature. Ce livre constitue la publication de son mémoire de master 2 d'histoire validé à l'Université Paris IV-Sorbonne.
‡ Les Lorrains et la fin de la maison ducale. Entre fidélité et nostalgie (1735-1749), Olivier Toussaint, éditions Gérard Louis, 2018, 231 p., ill., 20 €.
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Chimères d'automne
C'est à une belle balade que nous convie Jean-Louis Hans, romancier vosgien passionné par "sa" montagne et ses Hauts.
Roman singulier, étrange et mystérieux même, qui se déroule dans la forêt d'Hérival, proche de Remiremont. Forêt ensorcelante et envoûtante qui constitue le cadre d'une histoire qui entraîne le lecteur entre Moyen Âge et époque contemporaine où des personnages improbables se côtoient dans cette nature vosgienne...
Une histoire qui révèle au final toutes les incohérences de notre monde qui s'éloigne de l'essentiel : la préservation de notre milieu de vie. Etonnant.
‡ Chimères d'automne, Jean-Louis Hans, éditions Gérard Louis, 2018, 247 p., 18 €.
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Des toiles de Renaudin vendus chez Sotheby's