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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 9

  • Antoine Drouot, le sage de la Grande Armée

    Thierry Choffat, universitaire et animateur infatigable des Vosges napoléoniennes, nous offre un sympathique et surtout authentique portrait du "sage de la Grande Armée", le nancéien Antoine Drouot.

    Si beaucoup connaissent sa statue érigée sur le Cours Léopold à Nancy, peu savent qui fut cet homme que Napoléon avait surnommé "le sage de la Grande Armée". Fils d'un boulanger de Nancy, artilleur, chef de bataillon devenu aide de camp de l'Empereur, général, comte d'Empire et gouverneur de l'Ile d'Elbe, Antoine Drouot fut surtout un Lorrain modeste, érudit, pieux, généreux et fidèle à son Empereur.

    Véritable moine-soldat, il restera fidèle à Napoléon jusqu'à sa mort, projetant même de le rejoindre dans son exil à Sainte-Hélène... Il finira sa vie à Nancy en faisant le bien autour de lui et sera inhumé au cimetière de Préville où l'on peut toujours se recueillir sur sa pierre tombale. A l'image de ce que fut sa vie, discrète et modeste.

     

    ‡ Antoine Drouot. Le sage de la Grande Armée, Thierry Choffat, éditions Vent d'Est, 2017, 64 p., ill., 10 €.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : dernier conseil d'administration de Saône lorraine avant la saison estivale

    Dernier conseil d’administration au Grenier à sel sous la présidence de Jean-François Michel avant les animations estivales dans les différents sites gérés par l’association Saône lorraine.

    Le président Jean-François Michel était récemment l’invité de la présidence de la République à l’Elysée, au côté d’autres représentants d’associations patrimoniales, pour le lancement du loto du patrimoine dans le cadre de la mission de Stéphane Bern en faveur de la sauvegarde du patrimoine français : si le projet de restauration de l’église des Cordeliers des Petits-Thons ne fait pas partie des sites prioritaires soutenus par le loto, il pourra toutefois bénéficier de cette manne financière en plus des aides de la Drac, de la Région et de la Fondation du patrimoine des Vosges. Le conseil d’administration a remercié Marie-Françoise Michel qui a préparé un dossier de candidature qui a su convaincre la mission Bern.

    Travaux. – Des travaux d’insonorisation de la salle de réunion du Grenier à sel sont à l’étude ainsi que l’installation d’une nouvelle vitrine au musée de Hennezel afin d’accueillir des dons de verreries de Clairey. Par ailleurs, le président Michel a confirmé que les travaux sur le chœur de l’église Notre-Dame des Anges des Thons et sa chapelle Saint-Bonaventure devraient débuter à l’automne. L’architecte en chef des Monuments historiques procède actuellement à la recherche des entreprises. L’église sera fermée durant les travaux mais la visite reste possible pour les groupes. Le conseil d’administration s’inquiète du refus du Conseil départemental des Vosges de subventionner les travaux engagés par les associations patrimoniales.

    Vie de l’association. – Saône lorraine a recruté Mathilde Leclerc, de Relanges, dans le cadre d’un emploi service civique : elle intervient au musée de Hennezel-Clairey et au Grenier à sel de Châtillon. Le voyage d’automne conduira une cinquantaine d’adhérents à la découverte du patrimoine architectural du Cotentin. Enfin, après le succès des premiers « café-histoire », Saône lorraine proposera le 13 octobre une nouvelle rencontre sur le thème du protestantisme en Lorraine animée par Julien Léonard, maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Lorraine.

  • Noms de lieux du département de la Meuse

    La Lorraine est une terre de passage. Les routes qui la sillonnent du nord au sud et d’est en ouest nous enseignent l’histoire. La Meuse est particulièrement intéressante par sa variété toponymique. Dans le département de la Meuse certains noms de lieux sont plus évocateurs que d’autres : Bar-le-Duc, Douaumont, Varennes-en-Argonne ou Verdun, ont un passé lourd d’histoire. D’autres, plus discrets, comme les Islettes, ou plus curieux comme Venise, Azannes-et-Soumazannes nous intriguent. Mais tous en appellent à notre curiosité et nous aimerions savoir ce qu’ils cachent. Mais tous les noms de lieux, villages, lieux-dits, montagnes, rivières et étangs ne sont pas aussi aisés à interpréter. Ce livre tente donc de leur donner un sens et cherche des réponses à partir des attestations anciennes en proposant le plus souvent différentes hypothèses. 

    Au-delà de la recherche étymologique, l’ouvrage se présente aussi comme une promenade passionnante au milieu des hommes qui ont nommé ces lieux à différentes époques à travers leurs activités, leurs croyances, les paysages, les coutumes. La deuxième partie aborde un aspect historique que la toponymie met en lumière : les différentes époques de peuplement avec leurs habitudes de langage, de l’antiquité à l’époque moderne. C’est tout un pan particulièrement fragile du patrimoine meusien que ce livre met en valeur, en espérant apporter aux habitants comme aux touristes une meilleure connaissance de ce patrimoine omniprésent et pourtant si méconnu.

     

    ‡ Noms de lieux du département de la Meuse, Michèle Benoit et Claude Michel, éditions des Régionalismes, 2018, 184 p., ill., 19,50 €.

  • Noms de lieux du département de la Meurthe-et-Moselle

    La Lorraine est une terre de passage. Les routes qui la sillonnent du nord au sud et d’est en ouest nous enseignent l’histoire. La Meurthe-et-Moselle est particulièrement intéressante par sa variété toponymique. Qui n’a jamais entendu parler de Nancy, Toul, Pont-à-Mousson, Lunéville, Longwy ou Villerupt ? Tous ces noms évoquent l’histoire, l’art ou l’industrie ; ils ont permis de porter jusqu’à l’autre bout du monde la renommée de la Meurthe-et-Moselle. Ces noms anciens ont évoqué pour nos ancêtres, qui ont baptisé ces localités, autre chose que les connotations que nous leur attribuons, relativement récentes par rapport à l’âge de ces lieux. Mais tous les noms de lieux, villages, lieux-dits, montagnes, rivières et étangs ne sont pas aussi aisés à interpréter. Ce livre tente donc de leur donner un sens et cherche des réponses à partir des attestations anciennes en proposant le plus souvent différentes hypothèses. 

    Au-delà de la recherche étymologique, l’ouvrage se présente aussi comme une promenade passionnante au milieu des hommes qui ont nommé ces lieux à différentes époques à travers leurs activités, leurs croyances, les paysages, les coutumes. La deuxième partie aborde un aspect historique que la toponymie met en lumière : les différentes époques de peuplement avec leurs habitudes de langage, de l’antiquité à l’époque moderne. C’est tout un pan particulièrement fragile du patrimoine lorrain que ce livre met en valeur, en espérant apporter aux Lorrains comme aux touristes une meilleure connaissance de ce patrimoine omniprésent et pourtant si méconnu.

     

    ‡ Noms de lieux du département de la Meurthe-et-Moselle, Michèle Benoit et Claude Michel, éditions des Régionalismes, 2018, 164 p., ill., 17,50 €.

  • Le PNR entre Saône et Meuse ne verra pas le jour

  • Robécourt (88) : nouvelle saison pour l'ancienne fonderie de cloches

  • Bleurville (88) : l'ancienne huilerie dévoilée aux curieux

    Les 21èmes Journées nationales du patrimoine de pays et des moulins ne connaissaient qu'une seule manifestation dans les Vosges cette année : l'ouverture au public de l'huilerie du XIXe siècle de Bleurville.

    Grâce à la sympathique collaboration de son propriétaire, Jérôme Toussaint, et en partenariat avec l'association des Amis de Saint-Maur, l'ancien moulin à huile de la ferme de la rue de Monthureux était ouvert à la visite : chacun a pu découvrir cet aménagement agricole du premier quart du XIXe siècle remarquablement conservé. Installé dans une ferme des XVIIe-XVIIIe et XIXe siècles, la massive meule tournante sur son socle monolithique était mue par un système mécanique entraîné par un manège à chevaux situé dans la grange voisine. Ce moulin servait à produire de l'huile à partir d'oléagineux cultivés à cette époque (lin, navette, colza).

    Les visiteurs ont également découvert l'environnement bâti du village de jadis grâce à une exposition de reproductions de cartes postales anciennes de Bleurville, réalisée par Jérôme Toussaint, et installée dans l'ancienne chambre à four du XVIIIe siècle.

    Le moulin à huile sera de nouveau ouvert au public lors de la balade-découverte organisée par l'Adp3p et les Amis de Saint-Maur samedi 11 août prochain.

  • Puzieux (88) : procession traditionnelle de sainte Menne

  • Bleurville (88) : balade-découverte du village avec l'Adp3p le 11 août

    Venez découvrir le village vosgien de Bleurville (entre Darney et Monthureux-sur-Saône) avec l'association pour le développement du Pays des Trois Provinces et les Amis de Saint-Maur de Bleurville !

    Rendez-vous sur le parvis de l'église paroissiale, samedi 11 août 2018 à 14h00.

  • Hennezel (88) : inauguration de l'exposition sur les sources, étangs et moulins en Saône lorraine

  • Nancy : "Toul'monde à table" pour les 20 ans de l'AOC Côtes de Toul

  • Au Musée de la piété populaire de Bleurville... suite...

    Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié de 1893 à 1930, promoteur du catéchisme et du demi-psautier présentés lors des deux précédents posts.

  • Au Musée de la piété populaire de Bleurville... suite...

  • Au Musée de la piété populaire de Bleurville...

    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône), c'est aussi un musée de la piété populaire où l'on peut redécouvrir les objets qui ont accompagné nos aïeux dans leurs prières quotidiennes et leurs méditations.

    Aujourd'hui, nous vous présentons un catéchisme du diocèse de Saint-Dié ainsi qu'un demi-psautier (début XXe s.), documents édités par le diocèse vosgien alors dirigé par Mgr Alphonse Gabriel Foucault, évêque de Saint-Dié de 1893 à 1930.

    On découvrira aussi les traditionnelles images pieuses qui parsemaient missels et psautiers des fidèles catholiques vosgiens : sainte Jeanne d'Arc et saint Pierre Fourier...

    A partir du 1er juillet, n'hésitez pas à pousser la porte du prieuré de Bleurville afin de vous replonger dans la piété de nos ancêtres !

  • Nouveau flyer pour l'abbaye de Bleurville (88)

    Le nouveau flyer de l'abbaye bénédictine de Bleurville... Bientôt dans tous les offices du tourisme de la région !

  • Mémoire de René Fonck

    >> Plus d'info ou pour adhérer à l'association Mémoire de René Fonck : rene.fonck.free.fr

  • L'affaire Creutzwald

    Avril 2019, le brigadier de police Aurélie Deletraz trouve par hasard, dans une sous-pente du commissariat de Saint-Avold, un paquet de pages qui l'intrigue : le récit anonyme d'une enquête hors norme qu'elle avait menée cinq ans plus tôt, et qui avait abouti à un classement sans suite. Troublée, elle persuade Céline Dumouriez, ex-journaliste à L'Express sortant de cure de désintoxication, de reprendre discrètement les recherches sur les disparitions, en juin 2014, de personnes soi-disant évaporées dans une lumière surnaturelle... Ces phénomènes étaient-ils liés à l'assassinat d'Emmanuel Marchal ? Alice, qui allait se marier avec le jeune homme, était-elle victime d'hallucinations lorsqu'elle prétendait en avoir été témoin ? Pierre Orbain, industriel tyrannique condamné pour le meurtre de Marchai, est-il la seule âme noire de cette histoire, ou bien est-ce quelqu'un d'autre, plus redoutable encore mais dissimulé, qui détient la vérité sur l'affaire Creutzwald ? Céline et Aurélie vont devoir faire taire leurs propres démons pour découvrir les traces de ce fantôme. Et pour l'affronter...

    Un thriller haletant qui mène son lecteur dans une Lorraine mosellane environnée de ténèbres.

     

    ‡ L'affaire Creutzwald, Thierry Berlanda, éditions De Borée, 2018, 335 p., 19,90 €.

  • Les femmes de Louis XV

    Sept femmes, sept portraits, sept miroirs de Louis XV. Autant de facettes d'un roi de France complexe, torturé et versatile ; autant de reflets d'un XVIIIe siècle libertin.
     
    Louis XV aimait les femmes. Dans l’entourage du « Bien-Aimé », on trouve en premier lieu la reine de France, Marie Leszczynska, fille de Stanislas, roi et duc de Lorraine et de Bar, imposée par la politique et vite résignée à son sort d’épouse trompée. Puis les Filles de France, huit au total, dont la monarchie ne sait que faire. Des maîtresses et des favorites enfin.
     
    Qu’ont-elles en commun ? D’occuper le lit du roi pour un temps, long ou éphémère. Avec Louis XV, ce qu’il y a d’inédit et de ô combien sulfureux, c’est que ce privilège-là, après le « règne » de plus d’une décennie des sœurs de Nesle, n’est plus seulement aristocratique. Madame de Pompadour, bourgeoise mais femme de confiance du roi, reste à la Cour près de vingt ans. Elle ira, en accord avec son amant, jusqu’à contrôler sa sexualité en recrutant de jeunes vierges. Après la dernière favorite, plus de petites maîtresses, mais une professionnelle du sexe, la comtesse du Barry, la Lorraine de Vaucouleurs : le scandale est total. La monarchie semble à bout de souffle. La jeune dauphine Marie-Antoinette, venue d’Autriche, de la Maison des Habsbourg-Lorraine, pourrait-elle lui redonner tout son lustre ?
     
    Ces femmes, miroirs d’un roi de France complexe, torturé et versatile, incarnent également les paradoxes de la condition féminine à la Cour, dans un XVIIIe siècle troublant et fascinant.
     
    ‡ Les femmes de Louis XV, Cécile Berly, éditions Perrin, 2018, 233 p., 18 €.

  • Metz (57) : une exposition sur les splendeurs du christianisme en Lotharingie à l'automne 2018

  • Philippe d'Orléans

    Peu de figures ont été autant maltraitées que celle de Monsieur, Philippe de France, duc d’Orléans et frère de Louis XIV... Et beau-père du duc Léopold de Lorraine qui épousa sa fille, issue de son second mariage, Elisabeth-Charlotte d'Orléans.

    Sa personnalité, assez complexe et fascinante, est écrasée par celle du Roi-Soleil, qui occupe le devant de la scène. Presque toutes les sources lui sont hostiles. Sa première épouse, Henriette-Anne Stuart, en parle avec une hostilité acharnée ; dans les lettres débordantes de sa seconde femme, Elisabeth-Charlotte de Bavière - la princesse Palatine -, le mépris se mêle à l’indulgence et à la tendresse. Pour sa cousine, la Grande Mademoiselle, il demeure le prince gâté de son enfance. Ses précepteurs et conseillers se désespèrent de ne pas retrouver en lui les ambitions qu’ils s’empresseraient de cultiver à sa place. Il est vrai que son homosexualité, qu’il cultivait ouvertement avec notamment Philippe de Lorraine, dit le Chevalier de Lorraine, l’a beaucoup desservi chez ses contemporains et auprès de la postérité.

    La présente biographie s’emploie précisément à extraire Philippe d’Orléans de cette image pesante et déformante et à montrer un prince en action, par ailleurs mécène remarquable, valant bien davantage que sa trouble réputation. Elle nous restitue aussi la voix de Monsieur, qui s’est retrouvé muet au rendez-vous de l’Histoire.

     

    ‡ Philippe d'Orléans. Frère de Louis XIV, Elisabetta Lurgo, éditions Perrin, 2018, 393 p., 24 €.

  • Darney (88) : un stèle en projet pour le général tchécoslovaque Stefanik

  • L'Ecole de Nancy : Art nouveau et industrie d'art

  • Monthureux-sur-Saône (88) : un nouveau président pour la section locale de la Légion vosgienne

  • L'Ecole de Nancy - Art Nouveau et industrie d'art

    L’École de Nancy, ou Alliance provinciale des industries d’art, rassemblait de nombreux industriels d’art, artistes, architectes qui souhaitaient améliorer le cadre de vie de leur époque en créant un art nouveau inspiré par la nature.

    Cet ouvrage - catalogue de l'exposition présentée au Musée des Beaux-Arts de Nancy jusqu'au 3 septembre 2018 - illustre le caractère novateur de l’époque, où les procédés techniques les plus modernes étaient mis en œuvre pour produire des meubles et des objets d’art fonctionnels et dotés d’une esthétique inédite.

    Les chefs-d’œuvre, pièces uniques ou de petite série sortis des ateliers nancéiens de Gallé, Majorelle, Daum, Vallin…, cohabitent avec les pièces de grande série dont la large diffusion s’est faite par le biais de magasins, de catalogues et de divers outils publicitaires. Tous ont contribué à l’essor de l’École de Nancy. Et à la réputation de la cité de l'Est de la France dynamisée par l'arrivée des Alsaciens-Lorrains après l'Annexion de 1871.

     

    ‡ L'Ecole de Nancy. Art nouveau et industrie d'art, Valérie Thomas (dir.), Somogy éditions d'art - Musée de l'Ecole de Nancy, 2018, 216 p., ill., 25 €.

  • Bleurville (88) : huilerie du XIXe siècle à découvrir pour les Journées du patrimoine de pays et des moulins

  • Hennezel (88) : "café-histoire" sur les moulins en Saône vosgienne le 9 juin

  • Cirey-sur-Vezouze (54) : semaine littéraire du 6 au 9 juin

  • Un moine en otage

    Le 21 mai 2015, Jacques Mourad, moine et prêtre syriaque originaire d’Alep, est enlevé par Daech. Il restera cinq mois aux mains de ses ravisseurs.

    Son récit magnifique nous fait découvrir la vie des chrétiens d’Orient, le conflit en Syrie, la réalité de Daech, mais aussi la manière dont nous, occidentaux, pouvons œuvrer pour la paix, ici et maintenant.

    Le récit poignant d’un homme pour qui la foi, l’espérance et l’amour seront toujours les plus forts. A lire absolument afin de comprendre le drame vécu par nos frères chrétiens d'Orient.

     

    ‡ Un moine en otage. Le combat pour la paix d'un prisonnier des djihadistes, Jacques Mourad (avec Amaury Guillem), éditions Emmanuel, 2018, 2019 p., ill., 17,90 €.

  • Contrexéville (88) : activités à foison pour le Cercle d'études locales

  • La seconde reconstruction à Saint-Dié-des-Vosges

    Novembre 1944. Après plusieurs années d'occupation, à titre de représailles, la ville de Saint-Dié est incendiée par l'armée allemande lors de sa retraite. Une grande partie du centre-ville est irrémédiablement détruite.

    A l'issue de la guerre, deux projets de reconstruction très différents sont élaborés : l'un est l'oeuvre de Jacques André, architecte nancéien officiellement nommé par le ministère de la reconstruction et de l'urbanisme, le second est le fruit des réflexions sur la ville moderne du célèbre architecte suisse Le Corbusier. Si tous les deux se penchent sur les traces historiques de la cité, ils aboutissent toutefois à deux visions totalement différentes du processus de reconstruction à mettre en œuvre.

    Objet d'un grand débat, médiatisée au-delà des frontières françaises par Le Corbusier, la question du plan de Saint-Dié est emblématique de la complexité des reconstructions, en une période où l'urgence et les ruines accélèrent inexorablement la modernisation des villes.

    L'ouvrage, abondamment illustré avec des clichés de l'époque, retrace la genèse de cette reconstruction et sa réception par la population, et apporte un éclairage sur plusieurs édifices emblématiques de cette reconstruction.

     

    ‡ La seconde reconstruction à Saint-Dié-des-Vosges. Débats urbains, patrimoine humain, Karine Thilleul (dir.), Nouvelles éditions Place, 2018, 61 p., ill., 10 €.