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barbara

  • Sainte Barbe et les Lorrains

    Sainte-Barbe.jpgSainte Barbe, rayée du calendrier en 1969 et remplacée par Barbara, est toujours présente dans la mémoire ou la vie de nombreux Lorrains.

    L'ouvrage s'attache à décrire l'influence de sainte Barbe dans une Lorraine prise au sens large, incluant de nombreux lieux qui en dépendaient à l'époque des duchés de Lorraine et de Bar. Le 4 décembre, plusieurs professions continuent à la fêter : mineurs, pompiers, artilleurs et sapeurs du Génie, tunneliers, artificiers, élèves de l'Ecole des Mines... Bien d'autres métiers ou corporations l'ont honorée dans le passé.

    Barbe est une sainte qui protège. Durant des siècles, elle a été invoquée contre les méfaits des orages, pour guérir ou au moins mourir dignement, pour prédire le temps. Son nom a été donné à des sources, des chapelles et des églises, des fortifications, des rues, des commerces et des associations... Et surtout, son nom fut porté par des générations de Lorraines ; les registres paroissiaux en témoignent.

    Depuis près de mille ans, sainte Barbe protège les Lorrains. Elle fait partie de leur vie.

    L'ouvrage séduira le lecteur par ses nombreuses illustrations et par l'originalité du thème abordé.

    L'auteur, Daniel Bontemps, est historien, conférencier et écrivain. Il est l'auteur de nombreux articles publiés dans des revues régionales, et de plus d'une quinzaine de livres. Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix littéraires. La Lorraine rivée au coeur, Daniel Bontemps s'attache à révéler aux Lorrains le riche passé de la région.

     

    ‡ Sainte Barbe et les Lorrains, Daniel Bontemps, éditions Serpenoise, 2011, 167 p., ill. (35 €).

  • Damia, des Vosges aux nuits parisiennes

    damia.jpgLes plus âgés s'en souviennent peut-être. Mais pour les jeunes générations, qui était donc cette 'Damia' qui fit les beaux jours du music-hall de l'entre-deux guerres ? Née en 1889 de parents originaires de Nonville et de Darney, dans le sud-ouest du département des Vosges, Marie-Louise Damien naquit cependant à Paris où ses parents étaient venus chercher fortune, désertant une région qui n'arrivait plus à nourrir ses habitants en cette fin du XIXe siècle.

    La vie de Marise Damia - son nom de scène - fut avant tout romanesque et sulfureuse. Née dans un milieu populaire, Damia affirme très tôt son goût de l'indépendance. Adolescente rebelle, elle fréquente les milieux interlopes parisiens. Elle danse, elle chante. Au temps des Années folles, elle devient une véritable idole dont la célébrité déborde les frontières hexagonales. Sur scène, elle envoûte. Damia invente sa propre dramaturgie avec un geste épuré, un corps drapé de noir mis en lumière, le regard magnétique et la voix grave et mélancolique. Juliette Gréco, Barbara et Edith Piaf lui doivent beaucoup. Actrice, elle tourne avec Abel Gance et Sacha Guitry.

    Comme tout artiste, Damia a ses côtés sombres : elle s'adonne à l'opium, à la cocaïne et boit trop. Elle s'étourdit avec de nombreux amants d'un jour.

    Grâce à de nombreux inédits, Francesco Rapazzini dévoile dans cette première biographie de Damia le destin extraordinaire de la grande chanteuse réaliste décédée en 1978. On peut regretter que les origines vosgiennes  de Damia et les relations avec sa famille restée dans les Vosges ne soient pas plus fouillées et développées. Ce sera peut-être pour une future biographie de cette vosgienne au destin étonnant.

     

    >> Damia, une diva française, Francesco Rapazzini, éditions Perrin, 2010, 214 p., ill. (22 €).