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  • "Les héros" à l'honneur des Annales de l'Est

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    Le numéro 1 de 2008 de la revue de l'association des historiens de l'Est, les Annales de l'Est, nous propose d'explorer le thème des "héros" à travers l'histoire. Et des héros lorrains en particuliers. Qu'on en juge par cet extrait du riche sommaire :

    - le saint est-il un héros ? E. Suire

    - la ville et ses héros (XVIIIe-XIXe siècles), A. Cabantous

    - héros lorrains, héros français ? Réflexions sur la vie et la mort des héros, F. Roth

    - Jeanne d'Arc dans l'imagerie d'Epinal ou la mise en scène d'une icône populaire (1822-1918), I. Chave

    - Jeanne d'Arc dans les livres d'histoire de France édités depuis 1860, G. Guéry

    - le trésor de la basilique Sainte-Jeanne d'Arc, C. Stoetzer

    Et toujours des "mélanges" sur l'histoire lorraine : du nouveau dans le peuplement gallo-romain de la Vôge : le cas de Rasey (P. Fetet) ; Toul une ville de clercs et son environnement au Moyen Âge (G. Bönnen) ; les seigneuries ducales en Lorraine et Barrois (1684-1729) (J. Gallet), etc.

    >> Les Annales de l'Est "Des héros", n° 1 / 2008, collectif, 276 p., ill. (23 €)

    >> A commander à : Association d'Historiens de l'Est - UFR des Sciences historiques, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 Nancy

     

  • Noël approche...

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    L'Adoration des bergers (détail), Le Tintoret (1518-1594)

     

    Bientôt Noël...

    Histoire & Patrimoine Bleurvillois vous souhaite un joyeux et saint Noël !

    La paroisse Saint-Pierre de Nancy, et l'abbé Florent Husson, nous prient d'annoncer les horaires des messes de Noël célébrées selon le Missel de 1962 en l'église Saint-Pierre, avenue de Lattre-de-Tassigny à Nancy (à côté de l'hôpital Central) :

    >> Messe de la Vigile le 24 décembre à 18h30

    >> Messe de la nuit de Noël le 24 décembre à minuit

    >> Messe de l'aurore le 25 décembre à 8h00

    >> Messe du jour de Noël le 25 décembre à 9h25

     

    Dans les Vosges, à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) tous les paroissiens et fidèles sont invités à venir célébrer Noël autour de l'abbé Charles Villaume lors de la messe de la nuit et celle du jour (Missel de Paul VI).

    Consultez le programme dans le bulletin paroissial de Notre-Dame de la Saône de novembre et décembre.

    Infos sur la paroisse Saint-Pierre de Nancy sur http://www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Images du défilé de Saint-Nicolas 2008 à Nancy

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    La ville de Nancy a repris cette année l'image d'un Saint Nicolas traditionnel juché sur un bâteau et entouré d'angelots.
    C'est un aspect méconnu de sa légende dorée, puisque saint Nicolas - alors évêque en Lycie (Asie mineure, Turquie actuelle) - sauva du naufrage des marins en perdition en mer.
    [clichés H&PB]

  • La Saint Nicolas fêtée chez le Président de la République

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    Un Saint Nicolas en chocolat offert au président de la République par les chocolatiers lorrains

    Avec son colis lorrain gourmand, André Rossinot, le maire de Nancy, n'a pas surpris Nicolas Sarkozy qui recevait en privé la Lorraine à l'Elysée le 5 décembre pour la fête de Saint-Nicolas.

    otto de habsbourg-lorraine.jpgPréparée par un ami lorrain de Nicolas Sarkozy, la rencontre amicale s'est déroulée sous le regard d'Otto de Habsbourg-Lorraine, descendant du dernier duc de Lorraine François III, qui entretient une vraie complicité avec Nicolas Sarkozy. « Otto de Habsbourg est toujours aussi écouté, il incarne à merveille la légitimité de la Lorraine ducale », confie André Rossinot, qu'accompagnait entre autres le nancéien Bernard Guerrier de Dumast. Celui-ci était venu avec un bel ouvrage consacré à Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome, doublé d'une médaille.

     

    A cette occasion, Otto de Habsbourg-Lorraine a appris qu’il était élevé au rang de Grand Croix dans l’Ordre de la Légion d’Honneur. Toutes nos félicitations au nouveau et prestigieux promu, ami de la Lorraine.

     

     

    [clichés syndicat des chocolatiers et Wikipédia]

     

    En savoir plus : http://www.republicain-lorrain.fr/fr/permalien/article.html?iurweb=254120

  • De bons livres lorrains pour Saint Nicolas, Noël ou les étrennes

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    Bientôt Saint Nicolas, Noël et les étrennes du Nouvel An... Ce sont des moments privilégiés pour partir à la découverte de notre belle région Lorraine, de son histoire et de ses traditions. Et aussi pour la faire aimer par nos jeunes générations !

    Une solution pour cela : s'abonner à La Revue Lorraine Populaire, fondée en 1974 par Jean-Marie Cuny, et éditée à Nancy. Revue proche des gens et dont les articles sont proposés par des femmes et des hommes du pays, ni savants ou historiens incompréhensibles ou pédants ; ils vous font découvrir pas à pas l'histoire de la Lorraine, de ses particularités géographiques, humaines, traditionnelles... Bref, une revue qui parle de chez vous en toute simplicité.

    Tous les deux mois, un numéro illustré en couleur de 52 pages (abonnement un an, 6 numéros, 33 €).

    Un abonnement-cadeau à faire... ou à se faire !

    A découvrir également la réédition de La cuisine lorraine des quatre saisons de Jean-Marie Cuny, qui a connu un immense succès de librairie !

    >> Contact : REVUE LORRAINE POPULAIRE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE

    >> ou visitez le site http://www.revuelorraine.fr

  • Il y a un an... Anne-Lorraine Schmitt

    Le 25 novembre 2007, une jeune étudiante de 23 ans, Anne-Lorraine Schmitt - originaire de Nancy - était tuée dans le Val-d’Oise dans le RER par un agresseur récidiviste. Un an plus tard, son père continue à se battre contre les dérives du système judiciaire. Il témoigne dans un livre, "Anne-Lorraine, un dimanche dans le RER D", qui paraît le 21 novembre.

     

     

    anne-lorraine.jpgIl y a un an, sa fille était tuée dans le RER par un agresseur récidiviste. Depuis, cet officier a décidé de lutter contre les dysfonctionnements de la justice.

     

    Un portrait de sa fille épinglé sur un pêle-mêle de photos de famille, au-dessus d'une liasse de papiers dans son bureau parisien des Invalides : c'est tout ce qu'il a concédé à sa douleur. Pudique et posé, Philippe Schmitt, officier au service de communication des armées, se dit pourtant "condamné au chagrin perpétuel". Condamné, aussi, à se repasser toutes les nuits le film du calvaire d'Anne-Lorraine, il y a tout juste un an.

     

    Le 25 novembre 2007, cette jeune femme de 23 ans, étudiante en journalisme, monte dans le RER D. Il est 10 heures. De Paris à Orry-la-Ville, en grande banlieue nord, le trajet dure moins d'une heure. Mais, à hauteur de Goussainville (Val-d'Oise), les wagons se vident. Anne-Lorraine se retrouve seule avec un homme d'une quarantaine d'années, qui tente de la violer sous la menace d'un couteau. Elle se débat, court dans le compartiment... "Le RER, c'est cinq ou six cages sur des rails, lâche Philippe Schmitt. Et quand vous êtes dans la cage avec un fauve, vous ne sortez pas." Anne-Lorraine meurt de 34 coups de couteau.

     

    Son agresseur est un récidiviste. En 1995, sur la même ligne, presque au même endroit, l'individu avait agressé sexuellement une passagère. Cette agression lui avait valu une condamnation à cinq ans de prison, dont trois avec sursis…

     

    Colonel Philippe Schmitt père d'Anne-Lorraine 11.01.08.jpgPhilippe Schmitt a trouvé son combat : il s'engage aux côtés de l'Institut pour la justice, une association indépendante avec laquelle il a lancé, en juillet, un référendum (25.000 signatures) contre les dysfonctionnements du système judiciaire, capable de "relâcher dans la nature des individus notoirement dangereux". "Je veux responsabiliser les juges, les psychiatres, dit-il. Dès le premier procès de ce violeur, Anne-Lorraine -mais cela aurait pu être une autre- était condamnée."

     

    Catholique pratiquant, comme sa femme et leurs quatre autres enfants, ce colonel de 57 ans n'a pas perdu la foi, mais il a retourné sa colère contre l'Etat et ses lois imparfaites. Le 25 novembre, une messe et un livre, Anne-Lorraine, Un dimanche dans le RER D (éditions CLD), écrit par les journalistes Frédéric Pons et Emmanuelle Dancourt, salueront la mémoire de sa fille. Pour le colonel Philippe Schmitt, l'histoire ne peut pas s'arrêter là.

     

     

     

     

    Visitez le site de l'Institut pour la Justice fondé par le colonel Schmitt : http://institutpourlajustice.blogspot.com

  • Le clocher de la basilique Saint-Epvre de Nancy dégagé de ses échafaudages

    clocher saint-epvre.jpgLa 3ème tranche de la restauration de la basilique Saint-Epvre s'achève comme prévu.

     

    Depuis le début de la semaine, la société Trappen a entrepris la dépose de l'échafaudage en façade nord du clocher de la basilique. Au long de la semaine, elle retirera les quatre étages sommitaux pour permettre, lundi 24 ou mardi 25 novembre, en fonction de la météo, le grutage de la statue de saint Epvre au niveau du portail central. Une fois cette intervention effectuée, la dépose de l'échafaudage se poursuivra jusqu'à la fin de l'année.

     

    Devrait s'ensuivre une pause de deux ans avant la poursuite des travaux.

  • La Grande Guerre vue par les écrivains

    Une exposition au Palais du Gouverneur de Nancy sur le premier conflit mondial analysé par des hommes de lettres français et allemands.

     

    expo guerre et lettres.jpgFaisant suite à l'exposition sur la guerre des tranchées, une présentation de panneaux racontant le premier conflit mondial vu à la fois par des écrivains français et allemands occupe le péristyle du Palais du Gouvernement jusqu'au 30 novembre. Cette exposition, montée par le Bureau littéraire du Brandebourg, est organisée par le Goethe Institut, en partenariat avec le ministère de la Défense et la ville de Nancy.

     

    De la propagande des leaders d'opinion, de part et d'autre des frontières, à la victoire ou la défaite, selon le camp, en passant par le déroulement de la guerre, l'exposition de photos et documents d'époque donne à voir le conflit sous l'angle des hommes de lettres français et allemands. Des écrivains comme Roger Martin du Gard, Maurice Barrès, Richard Dehmel, Gide, mais aussi Apollinaire, Herman Hesse, Ernst Jünger, Thomas Mann livrent leur témoignage personnel.

     

    Durant la drôle de paix qui précède l'entrée en guerre, on ressent le même malaise nourri par la conscience de vivre la fin d'une époque. « Notre époque bien connue n'est plus : plus rien ne subsiste de ce qui était sûr et indiscutable », écrit Gerahrt Hauptmann.

     

    L'assassinat de l'héritier de l'empire austro-hongrois n'est pas perçu, au début, comme une réelle menace pour la paix. Mais l'utilisation qui en est faite par les leaders d'opinion pour diaboliser les adversaires potentiels fait que la guerre devient inéluctable.

     

    Après l'échec des divers ultimatums, la tension est telle que la mobilisation est ressentie comme un réel soulagement. La déclaration de guerre est vécue dans l'euphorie.

     

    Et, pour les écrivains, elle marque la fin d'une perte de sens. Pour les journalistes de guerre, l'enthousiasme général est moins causé par la guerre que par l'unité nationale prétendument retrouvée.

     

    En France, on dénonce les « hordes germaniques ». En Allemagne, c'est la Russie qu'on taxe de « barbarie ». La prolongation de la guerre, les millions de victimes, le rationnement font basculer les analyses et l'on peut lire, sous la plume de François Mauriac : « La guerre ne finira jamais - car, même finie, elle continuera de nous empoisonner comme les blessures dont on meurt six mois après les avoir reçues. »

     

    Des autochromes de Jules Gervais-Courtellemont et Hans Hildenbrand rendent au conflit ses vraies couleurs.

     

    >> Palais du Gouverneur - Nancy

    >> Entrée libre, du lundi au dimanche, de 10 h à 19 h.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 19.11.08]

  • Il y a 100 ans disparaissait le cardinal lorrain Désiré Mathieu

    Il y a 100 ans, Maurice Barrès suivait le corbillard emportant le cardinal Mathieu, prélat nancéien atypique qui avait été le confident du pape Léon XIII.

     

    cardinal mathieu.jpgErudit, modeste, ironique qu'il était. Atypique cet ecclésiastique qu'adoraient les uns, qui indisposait les autres.

     

    Pourtant, rien ne le prédisposait à cette tournure d'esprit mordante : Désiré Mathieu était né en 1839 dans la famille d'un petit brasseur d'Einville-au-Jard, près de Lunéville, dont l’épouse était très croyante. Sa sœur deviendra bénédictine sous le nom de mère Saint-François et directrice du pensionnat de Saint-Nicolas-de-Port. Lui entre au petit séminaire de Pont-à-Mousson, puis au grand séminaire de Nancy.

     

    Il s'y fait remarquer par sa vive intelligence, sa finesse et son esprit de repartie qui lui vaut parfois de se mettre en porte-à-faux avec ses supérieurs. Mais l'homme ne changera pas, comme le souligne l’auteur lorrain Emile Badel : « Ironique et piquant envers les injustices et les petitesses de la vie courante (...), ponctuel, méthodique et correct, ni mystique, ni subtil (...), comme il ne se corrigea pas, on essaya de le comprendre et on finit par l'aimer tel quel ».

     

    Ordonné prêtre, il est envoyé comme professeur de lettres et d'histoire au petit séminaire ; ce qui lui laisse le temps de rédiger une thèse d'histoire sur « L'ancien régime en Lorraine et en Barrois » qui est publiée en 1879, obtient le prix Gobert de l'Académie Française et sera rééditée quatre fois jusqu'en 1907.

     

    Nommé ensuite aumônier d'un couvent de dominicains, il est admis dès 1880 à l'Académie Stanislas. « Sa présence est recherchée partout du fait de sa bonhomie, de sa culture et de sa vivacité d'esprit, sauf à l'évêché de Nancy car Mgr Turinaz n'aime pas qu'une tête dépasse au-dessus des autres. Et Mathieu sera vite favorable au ralliement à la République, alors que son évêque appartient à l'aile monarchiste et intransigeante du clergé », explique l'historien François Roth.

     

    Cela n'empêche pas le fils de brasseur d'être très vite « épiscopable ». Après avoir été nommé curé-doyen de Pont-à-Mousson, il est fait évêque d'Angers puis archevêque de Toulouse, où il reçoit la pourpre cardinalice. Léon XIII, avec qui il a des affinités, l'appelle auprès de lui en 1899. Cardinal à la Curie, il multipliera les missions diplomatiques avec loyauté et succès.

     

    Continuant à écrire et à rédiger des sermons de haute tenue, il est élu en 1906 à l'Académie Française. Il mourra deux ans plus tard à Londres, le 30 octobre 1908, d'une affection rénale, lors d'un congrès eucharistique et sera enterré en grande pompe au cimetière du Sud de Nancy, ville où il a sa rue aujourd'hui.

     

    Tous regretteront alors sa « bonne figure placide », sa silhouette typique vêtue d'une « modeste soutane à queue, aussi noire que ses longs cheveux » et son « gros parapluie », que remarque Marcel Cordier dans « La Lorraine des écrivains ».

     

    Proche du pape, le cardinal Mathieu avait su rester simple. Il revenait chaque année à Einville. A un copain qui lui demandait « Maintenant, comment vais-je vous appeler ? », il avait répondu placide : « Appelle-moi Désiré, tout comme autrefois ».

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 19.11.08]

  • L’artisanat des tranchées au Musée Lorrain de Nancy

    Le Musée Lorrain expose, jusqu'au 9 mars 2009, les objets confectionnés par les Poilus pour tuer le temps dans les tranchées ou à l’arrière. D'émouvants souvenirs du premier conflit mondial.

     

    Douilles gravées 14-18 (1).jpgBeaucoup de Lorrains gardent en mémoire ces vases confectionnés dans des douilles d'obus qui trônaient sur le manteau de la cheminée de leurs grands-parents. Le Musée Lorrain en possède une impressionnante collection. Il conserve aussi de nombreux menus objets réalisés par les soldats français et allemands pour tuer le temps entre deux assauts. A l'occasion du 90ème anniversaire de l'Armistice de 1918, le Musée Lorrain présente, dans une salle du 2ème étage du Palais ducal, une exposition-dossier intitulée « L'art dans les tranchées ». La formule est parlante. Cependant, elle ne reflète pas la réalité, expliquent Eric Moinet, conservateur du musée et le professeur Alain-Julien Surdel, commissaire de cette exposition et spécialiste de la Grande Guerre. « Dans les tranchées, on ne faisait rien, même pas fumer, pour éviter de se signaler à l'ennemi. C'est en deuxième ligne que les soldats s'adonnaient à la réalisation d'objets, à partir de matériel de récupération. La Lorraine était une région de positions qu'il fallait tenir. Par exemple, dans les Vosges, les Allemands tenaient la Chapelotte et le Val-de-Lièvre. Souvent, ils sont restés du début jusqu'à la fin de la guerre. Théoriquement, les Français passaient une semaine en première ligne, une semaine en seconde ligne et bénéficiaient de trois jours de repos, sauf pendant les combats ».

     

    fabrication de bagues.jpgL'exposition se veut très didactique et montre les matériaux utilisés par les soldats : douilles d'obus et de balles, os de boucherie, cornes de vaches, outils provenant de la trousse réglementaire ou engins sommaires, comme cette enclumette allemande bricolée à partir d'un obus. Des photos tirées du journal L'Illustration de 1915 montrent les soldats à l'ouvrage. Une activité encouragée par la hiérarchie militaire. Le résultat figure dans les vitrines : des vases à décor floral et politique, dont certains sont de véritables œuvres d'art, inspirées de l'Art Nouveau. Une vitrine est consacrée à une étonnante collection de cannes, principalement allemandes.

     

    nénette et rintintin.jpgOn peut voir aussi des objets en aluminium : bagues et pendentifs pour les épouses, quarts gravés. Les Allemands ont beaucoup peint sur os et sculpté le bois. En témoignent deux remarquables crosses de fusils Lebel figurant un couple. Les soldats pensaient à leurs enfants et leur fabriquaient des jouets (dînettes et avions) et confectionnaient de nombreux coupe-papier, dans l'attente de courrier. Mais les deux pièces, sans doute les plus émouvantes, parce que les plus fragiles, sont deux poupées de laine « Nénette et Rintintin » fabriquées par les marraines de guerre et portées par les soldats dans leur vareuse, en guise de porte-bonheur.

     

    • Un film réalisé par Régis Caël, d'Ere Production, accompagne cette exposition. Des conférences guidées sont prévues tous les dimanches à 15 h.
    • Par ailleurs, le Musée Lorrain, qui souhaite enrichir sa collection d'objets de la Première Guerre mondiale, lance un appel aux donateurs. Contact courriel : museelorrain@mairie-nancy.fr

     

  • Le fonds d'atelier de Jules Cayette exposé à Nancy

    cayette.jpgNé à Paris en 1882 d'un père lorrain, Jules Cayette s'installe à Nancy en 1888. Il est d'abord élève puis membre de l'Ecole de Nancy aux côtés des grands noms qui participèrent à ce courant artistique : Prouvé, Vallin, Grüber, Daum... Mais Cayette ne reste pas figé dans un style. Dès les années  20, il chemine vers l'art décoratif et poursuit ses créations en perpétuelle évolution jusqu'à sa mort en 1953.

    Sa production, importante, est très diversifiée. Mais contrairement à celle d'autres artistes de cette époque, elle ne fut jamais industrialisée. Cayette cré de nombreux éléments décoratifs pour des immeubles (ferronneries, portail) et du mobilier (sièges, lits, commodes, armoires, vitrines, lustres, tapis) destiné à des particuliers, des commerces ou des édifices publics.

    De nombreux témoignages sont toujours visibles dans les rues de Nancy : façade de l'Est Républicain, de la BNP, portails d'immeubles (place des Vosges, rue de la Ravinelle, rue Lionnois...).

    Un de ses chefs d'ateliers spécialisé dans la sculpture religieuse, Jules Boiteux, était originaire des Vosges et a longtemps habité à Monthureux-sur-Saône où il a été inhumé en 1957. Voir le site http://membres.lycos.fr/monthureux/celebrites.htm

     

    > Le fonds d'atelier de Jules Cayette, qui fait partie d'une collection privée, est présenté pour la première fois du 6 au 29 novembre 2008 à la MJC Pichon, 7 bd Recteur-Senn à Nancy (tous les jours sauf dimanche, de 14h à 18h).

  • Nancy : un concert privé pour l'inauguration de l'église de Bonsecours

    L'Académie de Stanislas a organisé récemment un concert privé dans l'église de Bonsecours pour célébrer l'achèvement de la restauration de l'édifice.

     

    michel marquez.jpgLa manifestation était organisée par l'Académie de Stanislas pour célébrer l'achèvement des travaux de restauration de l'édifice. Une restauration exemplaire qui a permis au sanctuaire de retrouver tout son faste. Après les discours d'usage, c'est dans un décor étincelant que le contre-ténor Michel Marquez, accompagné au clavecin par Jérôme Mondésert, a fait entendre des pages de Couperin et fait découvrir à l'auditoire un compositeur oublié, Louis-Maurice de Lapierre.

     

    Ce musicien versaillais, au titre officiel et peu flatteur de « musicien mineur sans brevet », a eu la bonne idée de proposer ses services au beau-père du roi Louis XV, en résidence au château de Chambord. Il fit si bien sa cour à Stanislas que celui-ci le nomma surintendant de sa musique lorsqu'il prit possession du duché de Lorraine. La bonne fortune du compositeur n'a pas suffi à lui assurer une renommée post mortem. Il faut avouer que si sa musique est plaisante, elle s'inspire beaucoup de ce qui s'écrivait à l'époque, et même un peu avant. Les deux interprètes ont su, en tout cas, exprimer tous les affects de cette musique de cour, comme de celle, plus aboutie, du grand François Couperin.

     

    Après ce récital, le professeur François Pupil, vice-président de l'association Phare (protection du patrimoine de Bonsecours), fit un rappel historique du bâtiment, de sa rapide construction - 3 ans seulement - et des longs et patients efforts qui ont conduit à sa restauration.

     

    [d’après l’Est Républicain]

     

     

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    Le choeur de l'église de Bonsecours
  • Le lorrain Dom Augustin Calmet : un itinéraire intellectuel

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    Les universitaires nancéiens Philippe Martin et Fabienne Henryot publient les actes du colloque organisé en octobre 2007 à Senones et Nancy à l’occasion de la commémoration du 250ème anniversaire de la mort du célèbre savant bénédictin lorrain, Dom Augustin Calmet.

     

    Dom Augustin Calmet, religieux bénédictin né et mort en Lorraine, exégète et historien, est un homme de « la crise de la conscience européenne ». Il en a épousé et les polémiques, et les modes de travail qui renouvellent alors le monde savant. Il est à Paris au moment de la querelle née de la bulle Unigenitus ; à Nancy lorsque, s’essayant à l’histoire avec la plus grande rigueur, il s’attire les foudres du pouvoir ducal, qui fonde sur l’histoire officielle sa légitimité. Il est, plus de cinquante années durant, le centre d’un réseau de correspondants qui, des quatre coins de l’Europe et par-delà les frontières, tentent d’animer une version bénédictine de la République des Lettres. Il pose enfin, au cœur de son abbaye vosgienne de Senones, de vraies questions sur les fondements et les manifestations de l’autorité abbatiale, et du gouvernement de sa congrégation.

     

    Il est pour l’historien un observateur de son temps et son « itinéraire intellectuel » invite à considérer les renouvellements des méthodes de la critique biblique, et l’existence d’un monde d’érudits soucieux de positionner, au temps de la sécularisation des savoirs, le monde monastique dans l’élite du temps.

     

    Dom Augustin Calmet (1672-1757). Un itinéraire intellectuel, Philippe Martin et Fabienne Henryot (sous la dir.), Riveneuve éditions, 2008, 428 p., ill. (26 €)

  • L’église Saint-François-d’Assise de Vandoeuvre-les-Nancy rachetée par la ville ?

    La commune de Vandœuvre-les-Nancy, dans la banlieue de Nancy, s'intéresse de près à l'église Saint-François-d'Assise mise en vente par le diocèse.

     

    église st françois.jpgUne immense nef baignée de lumière, près d'une dizaine de salles, un théâtre de 300 places en sous-sol... « Cette église nous tombe du ciel », confie un élu municipal. Comme annoncé il y a un an, l'église moderne Saint-François-d'Assise est bien à vendre.

     

    Et la commune de Vandœuvre est sur les rangs. Le sujet figurait même à l'ordre du bureau municipal le 3 novembre. « Nous avons rencontré l'évêché cet été pour en discuter », convient l'élu. Avant d'ajouter qu'il s'agit de rendez-vous informels pour l'instant. « Il nous faut rester prudents, réfléchir à la corrélation entre nos besoins en infrastructures et cette opportunité ».

     

    Dans la balance des points positifs, la belle surface de l'édifice, 1.000 m² sur un terrain de 6.000 m², sa situation géographique, à deux pas du boulevard Barthou, et sa valeur patrimoniale, il est signé Jean Prouvé.

     

    « Maintenant, il faut étudier nos ressources financières et la destination possible de cet édifice ». L'investissement ne serait pas mince. Le diocèse en souhaite 1,1 M €. Et même si les Domaines estiment le bien à 700.000 €, la somme reste coquette. D'autant qu'il faut prévoir, au minimum, 1 ou 2 M € de travaux de réhabilitation.

     

    « L'achat pourrait être communautaire, le président Rossinot, n'a pas l'air contre le projet », poursuit l’élu de Vandoeuvre. Pour en faire quoi ? Un complexe à vocation culturelle, ainsi que le souhaite le vendeur. Plusieurs pistes sont à l'étude.

     

    Vandœuvre, 32.000 habitants manque cruellement de salles à la capacité supérieure de 400 places. « Il y a bien la salle des fêtes, mais elle est quasi saturée toute l'année ». Autre affectation possible, une nouvelle école de musique. L'actuelle, victime de son succès, ne dispose plus de locaux suffisants. Reste à se pencher sur la faisabilité et le chiffrage de l'opération, à comparer le coût d'une transformation à celui d'une construction. Quoi qu'il en soit, l'idée de « préserver » Saint-François-d'Assise tient à cœur les élus vandopériens. « Le quartier voisin possède une identité forte, une véritable histoire s'est construite là, dans les années 50. Et l'église est une symbolique du secteur que les riverains sont inquiets de voir disparaître ».

     

    En attendant de changer définitivement de propriétaire, Saint-François-d'Assise continue d'accueillir les catholiques dans une chapelle attenante. La nef n'est ouverte que pour les célébrations de plus de 150 personnes. L'orgue sera déménagé dès le mois de décembre vers l'église Sainte-Bernadette. Le diocèse n'envisage cependant pas de laisser les paroissiens du quartier sans lieu de culte. L’évêché a le projet de construire à l'arrière de l'édifice actuel une salle multifonctionnelle à vocation paroissiale capable d'accueillir 160 personnes.

     

    [d’après l’Est Républicain]

  • Nancy : les expositions du 11 Novembre

    Le 90ème anniversaire de l'armistice 1918 sera commémoré au Palais du gouvernement, à l'hôtel de ville de Nancy et au Musée Lorrain.

     

    11 novembre nancy.jpgLa commémoration du 90ème anniversaire de l'armistice, c'est d'abord une affiche réalisée par un élève du lycée Loritz. La transmission de la mémoire passe par les jeunes.

     

    Au Palais du gouvernement est présentée la vie dans les tranchées durant la Grande Guerre. Intendant du Palais, l'adjudant-chef Bintz, à qui l'on devait l'exposition proposée, au même endroit, il y a deux ans, a imaginé la reconstitution d'une tranchée avec tout son matériel et même les rats qui couraient au milieu des soldats. Un baraquement a également été monté et, devant le Palais, stationnent une ambulance de 1917 et un canon de 75. L'exposition est ouverte jusqu'au 11 novembre, tous les jours de 8 h 30 à 19 h. Entrée libre. Il y a deux ans, l'exposition sur la vie à Nancy pendant la Première Guerre mondiale avait attiré 21.000 visiteurs.

     

    Par ailleurs, la société Citéos assure la mise en lumières du Palais, avec projection d'images sur sa façade. Dans le grand hall de l'hôtel de ville, une seconde exposition sera consacrée à l'aviation durant le second conflit mondial. De nombreuses photos seront présentées, ainsi que la dérive d'un bombardier allemand et l'agrandissement d'une photo d'époque montrant cette prise de guerre trônant place Stanislas.

     

    Le Musée Lorrain prendra le relais, du 11 novembre au 9 mars, en consacrant une exposition à l'artisanat de tranchée, c'est-à-dire à tous ces menus objets fabriqués dans les tranchées par les « poilus », pour tromper l'ennui.

     

    Samedi 8 novembre, à 18 h, dans les grands salons de l'hôtel de ville, le professeur François Roth donnera une conférence sur « L'année 1918 en Lorraine et ses conséquences sur l'espace lorrain ».

     

    Quant aux célébrations patriotiques, elles se dérouleront en deux vagues : le 10 novembre à 11 h, au monument aux morts du cimetière du Sud, avec le Souvenir français et des écoliers et, le 11 à 17 h 30, au mémorial de la porte Désilles, avec des élèves des écoles qui accompagneront les porte-drapeaux.

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  • Nancy : le temple Saint-Jean en restauration

    Le temple protestant Saint-Jean de Nancy est en travaux. Un mois de chantier commandé par le propriétaire des lieux, la ville, et supervisé par la direction du Patrimoine.

     

    temple st jean.jpgLes entreprises s'emploieront à effectuer des reprises sur les éléments en pierre de taille, poser sur les corniches des entablements en plomb pour protéger les pierres des ruissellements et infiltrations d'eau, poser des répulsifs anti-pigeons et remettre en peinture les grilles.

     

    Petite cure de rajeunissement nécessaire dont profiteront aussi les églises Saint-Vincent et Saint-Joseph. Pour faire face aux affres du temps.

     

    L'édifice, construit en 1704, abritait l'église abbatiale Saint-Joseph des Prémontrés. L'ordre occupait alors tout le pâté de maison de la rue Chanzy à la rue Poirel, de la rue Henri-Poincaré à la place Maginot. Vint la Révolution et l'ordre de prémontrés, qui formait des prêtres ayant le titre de chanoine, fut chassé.

     

    Puis en 1801, le concordat signé entre Napoléon et le Saint-Siège reconnut officiellement le culte des protestants réformés. En 1804, l'édifice religieux, tombé dans le capital patrimonial de la ville, fut alors attribué à l'Eglise réformée, qu'elle a depuis toujours occupé.

     

    L'abbatiale étant dépourvu de sujets décoratifs, le lieu de culte convenait par nature aux protestants qui ont continué à le dépouiller, puis ont construit des tribunes typiques de l'architecture religieuse protestante.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23 octobre 2008]

  • Nancy : inauguration de l’orgue de Saint-Sébastien

    Restauré après 4 ans de travaux, l'orgue de l'église Saint-Sébastien de Nancy, a retrouvé ses plus belles sonorités. Inauguration musicale et bénédiction solennelle durant le week-end des 18 et 19 octobre.

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    Quand Jean Bizot, l'organiste titulaire, a posé les mains sur les claviers du grand orgue de Saint-Sébastien, il y avait assurément de l'émotion. Et pour cause : avec le premier mouvement de la 10ème symphonie de Charles-Marie Widor, spécialement choisi pour la circonstance, il voulait offrir au public toute la mesure et le prestige d'un fabuleux instrument aux qualités sonores retrouvées. Quatre ans que les passionnés et les fidèles attendaient cet instant. Quatre ans durant lesquels Jean Bizot a suivi « pas à pas » la restauration de cet « orgue exceptionnel et poétique » ; durant lesquels aussi les paroissiens ont dû composer parfois avec « les lourds nuages de poussières, les coups sourds du démontage, les accordages ».

     

    Mais l'essentiel est là : l'orgue de Saint-Sébastien, l'un des 17 de Nancy, est aujourd'hui pleinement restauré, après ceux de Saint-Epvre, Saint-Fiacre, Saint-Pierre et du temple protestant. 515.000 € ont été injectés dans cette opération pilotée par l'Etat et la DRAC, avec une participation de la Ville de 251.000 € et une subvention du Département de 46.000 €. Cette rénovation hors du commun permet à un orgue empoussiéré, usé de retrouver sa qualité sonore et sa fiabilité.  Et cette renaissance a été saluée hier par un parterre de personnalités. Il est vrai que ce « monument », dont la partie instrumentale est classée Monument historique depuis 1978, affiche ses particularités.

     

    Réalisé de 1879 à 1881 par les facteurs mosellans Dalstein et Haerpfer, de Boulay, dont il est le chef-d'œuvre, il « est une synthèse impressionnante entre les esthétiques française et allemande, créant un orgue européen avant la lettre dans une époque marquée par les nationalismes » ! Et il est une incroyable mécanique avec l'emploi généralisé de sommiers à pistons.

     

    Sa restauration a nécessité 11.500 heures de travail pour une dizaine de spécialistes. « Il a fallu démonter un ensemble d'une extrême complexité, analyser le taux d'usure de chaque pièce », expliquent Laurent Plet, de Troyes, et Jean Baptiste Gaupillat, de Noviant-aux-Prés. Cet instrument à 46 jeux et 3 claviers, « représente des dizaines de milliers d'éléments », soulignent les deux facteurs d'orgue. Il compte 2.658 tuyaux parlants.

     

    Considéré comme l'un des plus beaux instruments de Lorraine, ce chef-d'œuvre, à vocation « cultuelle et culturelle », va donc faire le bonheur des passionnés de musique et de foi. Dans la foulée de son inauguration, cet orgue a été solennellement béni par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, lors de la messe dominicale.

     

    A l’occasion de l’inauguration de l’orgue, le maire de Nancy a annoncé l’érection prochaine d’une statue équestre du duc Charles III sur la place en face l’église Saint-Sébastien. La place du marché deviendra désormais la « place Charles III ». Bel hommage à notre duc qui modernisa l’urbanisme de Nancy au XVIe siècle.

    [d’après L'Est Républicain (texte) | 19.10.2008 - clichés H&PB]

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  • Nancy : inauguration de la porte Saint-Catherine restaurée

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    Elle est restée prisonnière de sa cage d'échafaudages pendant plus d'un an. Mais elle affiche à nouveau toute sa splendeur depuis la fin de l’été. Et on peut, à la nuit tombée, la découvrir grâce à une nouvelle mise en lumière qui est opérationnelle depuis les Journées du Patrimoine.

     

    Restaurée au prix d'un investissement de 626.000 €, bénéficiaire d'un délicat chantier de restauration mené par l'architecte en chef des Monuments historiques, la porte Sainte-Catherine, édifiée en 1752 par Richard Mique, valait bien une cérémonie officielle pour saluer son éclat retrouvé. Cette cérémonie a eu lieu samedi 18 octobre en début de soirée. L'occasion pour la Ville de souligner l'effort consenti en faveur des portes historiques de la cité ducale. La porte Saint-Georges ou l'Arc Héré ont déjà, bien sûr, fait l'objet de travaux de rénovation d'envergure. Mais des études sont aussi engagées sur les portes Stanislas et Saint-Nicolas, afin de programmer leur restauration dans les années 2009 à 2012. La porte de la Craffe fait également l’objet d’une étude.

     

    [d’après L'Est Républicain (texte) | 19.10.2008 - cliché H&PB]

  • Messe des Ducs de Lorraine en la chapelle des Cordeliers de Nancy

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    Lors de la messe

    La messe à la mémoire des Ducs de Lorraine et de leur famille - et notamment les descendants des Lorraine-Habsbourg - a été célébrée par l'abbé François Weber, prêtre de l'Oratoire Saint-Philippe-Néri, en la chapelle ducale des Cordeliers de Nancy ce dimanche 19 octobre 2008 en présence de nombreux fidèles.

    Cette messe est chantée annuellement le troisième dimanche d'octobre à la demande de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine et du Musée lorrain. L'office a été magnifiquement animé par la chorale nancéienne Choralliance. L'organisation de la messe annuelle a été prise en charge par Melle Geneviève Tresse, membre actif de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine et du Musée Lorrain.

    A l'issue de la messe, les fidèles ont pu aller se recueillir sur les tombeaux des ducs défunts dans la chapelle funéraire qui jouxte l'église des Cordeliers.

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    La messe des ducs célébrée par l'abbé Weber, de l'Oratoire Saint-Philippe-Néri, curé de la basilique Saint-Epvre
    [clichés H&PB]
  • Une cathédrale de fleurs

    La sainte Fleur a été dignement fêtée. La cathédrale de Nancy avait revêtu une parure de pétales multicolores.

    cathédrale fleurie.jpgLe nouveau bureau de la chambre syndicale des fleuristes a voulu marquer son entrée en fonction en donnant du relief à la sainte Fleur. Cette fête, célébrée à Nice depuis 1996, l'était également à Nancy, depuis 4 ou 5 ans, mais pas régulièrement. Le nouveau président, Richard Hauck, fleuriste à Vandoeuvre-les-Nancy, a souhaité donner de l'éclat à l'édition 2008 et pérenniser la manifestation.

     

    De mercredi à dimanche, 30 fleuristes ont travaillé « d'arrache-fleur » à la cathédrale pour lui offrir une somptueuse parure. Pas moins de 10.000 tiges ont été utilisées pour les compositions florales ornant la façade, la nef, le chœur, le pourtour des bénitiers. On pourra seulement s'étonner de la présence, dans le sanctuaire, de plusieurs vélos fleuris... Prévus pour une parade dans la cité, ils étaient parqués sous la protection de Notre Dame de Bonne Nouvelle. Un habit de pétales et de senteurs dessiné par Benoît Saint-Amand, venu de Mont-de-Marsan animer un stage de formation, et très apprécié des paroissiens. Ils ont aussi été impressionnés par l'élégance et la grâce des femmes-fleurs qui ont fait une entrée remarquée dans l'édifice religieux lors de la messe dominicale.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 06.10.2008]

  • Patrimoine de la cité ducale lorraine : en mémoire de Charles III

    La conseillère municipale de Nancy, Françoise Hervé, attire l’attention des nancéiens sur son cheval de bataille de prédilection : la défense du patrimoine.

     

    charles III de lorraine.jpgIl a été évoqué récemment le retour possible de la statue de Charles III sur la place du Marché de Nancy, devant l’église Saint-Sébastien. Selon l’élue, « Ce retour de Charles III au cœur du secteur sauvegardé constituerait un acte hautement symbolique dans la mesure où il replacerait ce personnage dans la mémoire collective des Nancéiens. » Le règne de Charles III fut grand, tant par la durée que par ses réalisations. « Ouvert sur l'Italie, on lui doit aussi la construction d'imposantes fortifications dont il reste peu de chose aujourd'hui ». La porte Saint-Nicolas, entre autres, dernier vestige situé à un jet de pierre de la rue des Fabriques « qu'on a malheureusement dépouillée de ses atouts originels ».

     

    « Depuis trente ans, ce secteur, une part majeure du patrimoine urbain de Nancy, est demeuré le parent pauvre de la politique municipale », poursuit Françoise Hervé. « Rappelons qu'il a même failli disparaître dans la foulée de la construction du quartier Saint-Sébastien. La mobilisation de quelques Nancéiens à l'époque n'a pas permis de sauver des campagnes de ravalement les décors sculptés et autres menuiseries. »

     

    Alors Françoise Hervé se met à penser que peut-être les travaux d'expertise, menés actuellement dans le cadre du plan de restauration de la Ville Neuve, pourraient conduire à une nouvelle révision de ce secteur sauvegardé. « Car il y a tant à faire ! D'abord établir un diagnostic plus précis des richesses de ce secteur. Il faut relancer la recherche universitaire. »

     

    françoise hervé.jpgUn travail de longue haleine qui devrait être conduit « en parallèle de quelques mesures d'urgence », estime Françoise Hervé comme par exemple « refermer l'ouverture béante sur le côté de la porte Saint-Nicolas, actuellement livrée aux véhicules ; remettre en valeur la place des Vosges ; redonner vie à la partie sud de la ville laissée en déshérence ; recréer quelques lieux forts en redonnant par exemple à l'hôtel de Mahuet son portail transféré au parc Olry, ou bien en reconstruisant le décor urbain de la place du Marché. Pourquoi ne pas substituer à l'architecture de ZUP actuelle des façades reconstruites dans l'esprit de l'époque de Charles III ? » Une époque faste où la ville comptait près de 200 sculpteurs...

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 05.10.2008]

  • Messe à la mémoire des ducs de Lorraine

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    Chapelle des Cordeliers

    La messe annuelle dite à la mémoire des ducs de Lorraine et de leur famille sera célébrée le dimanche 19 octobre 2008 à 11h00 en la chapelle des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal - Musée lorrain, en Grande-Rue).

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    Lors de la messe des Ducs de Lorraine en 2006
  • L’association « Le Phare » de Bonsecours à Nancy change de président

    phare bonsecours.jpgLe « Phare » de Bonsecours est une association qui est née il y a dix ans, grâce à l'abbé Guy Jacques, qui s'était désolé de l'état de délabrement du sanctuaire nancéien de Notre-Dame-de-Bonsecours. Lors d'une homélie dominicale, il avait appelé les bonnes volontés à se pencher sur l'avenir d'une église dont les murs et le toit avaient été restaurés mais non les décors intérieurs. L'association est née de la rencontre de l'abbé avec un professeur d'université de Nancy 2 François Pupil. Etudiants et bénévoles sont venus grossir ses rangs.

     

    L'association donne des conférences et des concerts. Elle compte plusieurs centaines d'adhérents et des donateurs généreux. Son programme de restauration : la Vierge au manteau, les tableaux latéraux, les confessionnaux. L'historique de « Phare » a été retracé par le président François Pupil lors de l'assemblée générale qui vient de se dérouler en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours.

     

    Au cours de cette assemblée, les différents rapports ont été adoptés à l'unanimité. Benoît Paquin, le trésorier, a indiqué le versement de 30.000 € à la ville pour la participation de l'association à la restauration de l'église.

     

    François Pupil a déclaré qu'il ne pouvait plus assurer la présidence de « Phare » habitant désormais Paris, mais qu'il souhaitait rester dans l'association comme vice-président ; il a proposé la candidature d'Olivier Ageron, candidature qui a été acceptée à l'unanimité.

     

    L’abbé Jacques Bombardier, nouveau curé, a indiqué qu'il voulait faire vivre l’église de Notre-Dame-de-Bonsecours, précisant que la solennité de l'Immaculée-Conception serait célébrée le 8 décembre à 20 h30 de même que la solennité de l'Annonciation le 25 mars, la solennité de N.D.de-Bonsecours le 22 mai sans oublier une messe pour le roi Stanislas et les défunts de sa famille le 21 février à 18 h.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Henri Bataille, historien de Jeanne d’Arc et de Vaucouleurs, fête ses 100 ans à Nancy

    Ce dimanche 28 septembre 2008, Henri Bataille a fêté ses 100 ans à la maison de retraite Saint-Sauveur de Nancy. Un centenaire encore en forme qui a reçu la visite de nombreuses personnalités et d’amis.

     

    henri bataille.jpgHenri Bataille est né le 25 septembre 1908 à Vaucouleurs (Meuse). Historien et archéologue, Henri Bataille fut le président fondateur de l'association pour la Sauvegarde du patrimoine de Jeanne d'Arc à Vaucouleurs. Il s'est acharné dans ses recherches et ses fouilles pour retrouver l'emplacement du château de l’époque de Jeanne d'Arc. Chevalier de l'ordre national du Mérite, membre de l'académie Stanislas, lauréat du concours « Chef-d'œuvre en péril », il a reçu le prix Erckmann-Chatrian, le prix de la Couronne française et la médaille du Mérite.

     

    Il voulut sauver les tours de l’ancien château de Vaucouleurs, celle du roi et celle des Anglais. Il s'adressa à un commerçant nancéien qui lui prêta la modique somme de 2 millions de francs en 1965, ce qui lui permit d'acquérir la tour des Anglais qui, sans cela, aurait abrité une grande surface...

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    La porte de France à Vaucouleurs

     

    Les Anglais lui adressèrent ensuite un mandat pour qu'il puisse racheter et sauver la tour du roi. Pour restaurer ces vestiges, Henri Bataille donna des conférences en France et à l'étranger et écrivit de nombreux livres. Il créa également un musée, y assurait des visites commentées et faisait partager à tous ses trésors historiques.

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Vente de livres à la Bibliothèque diocésaine de Nancy les 25 et 26 octobre 2008

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    Bibliothèque diocésaine de Nancy, domaine de l'Asnée, 11 rue de Laxou à Villers-les-Nancy
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  • Patrimoine lorrain : vers la fin de la restauration de la basilique Saint-Epvre à Nancy

    La troisième tranche de restauration de la basilique Saint-Epvre sera achevée fin décembre. Il y aura une pause de deux ans avant la poursuite des travaux.

     

    Ding, dong, fait le bourdon de Saint-Epvre. Les responsables du chantier ainsi que les responsables du patrimoine de la ville se bouchent les oreilles. Normal, ils sont à deux mètres des cloches, cachées juste derrière les abats-sons... Onze heures viennent de sonner, mais ce ne sont assurément pas les artisans de la onzième heure qui sont assemblés en plein ciel nancéien, vingt-neuf mètres au-dessus du parvis pour cette réunion de chantier avec Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments Historiques.

     

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    Il s'agit au contraire de jongler avec ce qu'il reste de travail à faire dans les quatre mois, puisque le porche de la basilique doit être débarrassé de ses échafaudages pendant deux ans. Il ne restera que la base vie, au sol, qui sert aussi pour le chantier du Palais ducal tout proche.

     

    On n'en est pas encore là. L’entreprise Chanzy-et-Pardoux ainsi que les Métalliers lorrains s'activent derrière les échafaudages pour remplacer les pierres en mauvais état, souvent tenues par des pièces métalliques, des goujons aujourd'hui corrodés qui ont fait éclater la pierre. La pierre meusienne oolitihique d'Euville (Meuse) forme le gros des blocs utilisées à Saint-Epvre par Prosper Morey, l'architecte de l'église, qui a démarré la construction à la fin du Second Empire. Mais avec le temps, les veines s'épuisent ou leur qualité évolue. Bref, la structure de pierre la plus proche aujourd'hui sur le marché se trouve en Bourgogne, sur les falaises du Mâconnais. Gargouilles et statues les plus abîmées sont emmenées dans l'atelier colmarien de Jean-Luc Schické pour être restaurées par ce sculpteur et ses compagnons. Parfois, la pièce a disparu. « Mais on dispose du catalogue de ce qui existait au moment de la construction de l'église », explique Pierre-Yves Caillault. L'architecte et le sculpteur ont passé de bons moments à imaginer les figures les plus proches des originaux ; Jean-Luc Schické proposant d'abord des modèles en terre, agréés ou non par l'architecte. « Aucune sculpture ne doit ressembler à une autre, et il faut que la grimace soit particulièrement réussie ! » Certaines d'entre elles sont en outre recouvertes de plomb, pour les protéger de l'érosion hydraulique. Pierre-Yves Caillault supervise également le percement de rigoles au pied de certaines statues pour que l'eau s'évacue mieux. « Saint-Epvre a été construite très rapidement, trop rapidement, car il y avait en œuvre des moyens très importants. On y a utilisé des pierres trop massives et souvent de qualité inadaptée ».

     

    détail basilique st epvre.jpgA trente mètres du sol, l'ouvrage prend forme. Comme au Musée lorrain tout proche, le nettoyage se fait en nébulisation par micro-gommage de calcin sous une très faible pression. Si c'est trop abîmé, on change.

     

    Un chantier est encore à ouvrir, la rosace centrale, que le verrier doit restaurer. Mais la partie qui changera le plus pour les Nancéiens, c'est l'horloge. Elle était tellement encrassée qu'elle ne se voyait plus guère. En réalité, elle est enchâssée dans une rosace gothique sur un fond bleu ciel vif qui sera ravivé. « Les chiffres romains seront dorés à la feuille d'or ». On ne verra qu'elle quand les heures sonneront !

  • Nancy : la porte Sainte-Catherine restaurée

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    L'actuelle porte Sainte-Catherine fait suite à une ancienne porte édifiée par Emmanuel Héré en 1752 avec les débris de l'ancienne Porte royale. Jugée instable, Stanislas confia à Richard Mique le projet d'en élever une seconde à l'emplacement de la précédente, à hauteur de la rue Godron. Déplacée pierre par pierre dans les années 1770 avec les nouvelles limites orientales de la ville définies par la nouvelle caserne Sainte-Catherine (aujourd'hui caserne Thiry), elle est dans sa configuration actuelle.
    La porte se compose de trois ouvertures avec des colonnades formant avant-corps. Le décor, côté campagne, représente des trophées d'armes tandis que, du côté ville, des groupes de femmes symbolisent le Commerce et l'Industrie, les Lettres, les Sciences et l'Agriculture. Sous la corniche, une frise répète le motif d'un bateau naviguant sur les flots, symboles des armoiries de Catherine Opalinska, épouse de Stanislas, qui songeait retourner un jour dans son pays natal, la Pologne.
    Le monument a subi une dégradtion progressive résultant de la pollution due au gaz d'échappement des véhicules. Par ailleurs, les parties saillantes, insuffisamment protégées des eaux de pluie et soumises à la prolifération des mousses, étaient particulièrement érodées.
    A la suite de la restauration générale de la porte Sainte-Catherine, la ville de Nancy a engagé des études sur la porte Stanislas (proche de la gare) et la porte Saint-Nicolas (proche de l'hôpital Central) auprès de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques afin de programmer leur  restauration entre 2009 et 2012.
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  • Bientôt la 30ème édition du "Livre sur la Place" à Nancy

    Afin de préparer le lecteur à la 30ème édition du "Livre sur la Place", la municipalité a disséminé à travers la ville des panneaux d'information présentant les "grosses pointures" qui ont fréquenté le salon d'automne du livre lorrain durant ces 30 dernières années.

    Et nous avons remarqué, au hasard de nos promenades, qu'un cliché du président Edgard Faure de 1985 faisait  - bien involontairement - de la publicité pour... la Revue Lorraine Populaire !

    Merci à ce lecteur qui appréciait sans aucun doute cette revue régionaliste de grande qualité !

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    Et voici la pub gratuite pour la RLP de Jean-Marie Cuny !
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    Si vous passez par Nancy durant ce week-end du 18, 19, 20 et 21 septembre, rendez-vous sur la Place de la Carrière sur le stand des éditions Jean-Marie Cuny : vous y découvrirez le nouvel almanach des Pays Lorrains 2009 ainsi que la réédition de La cuisine des quatre saisons et de nombreux ouvrages sur la Lorraine !
  • Philippe Claudel, lauréat du prix Stanislas

    Prophète en son pays, Philippe Claudel sera couronné le 21 septembre lors du Livre sur la Place à Nancy. Il a été élu meilleur écrivain des trente dernières années au terme d'une consultation menée sur internet et dans les urnes des libraires de la ville.

    philippe claudel.jpgIl sera remis le 21 septembre lors de la 30ème édition du « Le Livre sur la place » au meilleur ouvrage français des... trente dernières années. Le verdict des urnes et de la consultation sur internet a été rendu ce 12 septembre. Philippe Claudel est le lauréat béni des dieux, couronné par les siens, dans sa Lorraine natale : un hommage qui lui ira droit au coeur.

    Voici le palmarès :

    1er - Philippe Claudel pour "Les Âmes grises " (Stock) en 2003.

    2ème - Amélie Nothomb pour " Stupeur et tremblements " (Albin Michel) en 1999.

    3ème - Andreï Makin pour " Le testament français " (Mercure de France) en 1995.

    4ème - Yann Quéffelec pour " Les noces barbares " (Gallimard) en 1985.

    5ème – Jean-Marie Le Clézio pour " Désert " (Gallimard) en 1980.

    Le public lorrain avait le choix entre trente écrivains, auteurs brillants des trente dernières années.

    [source : Est Républicain]