Bien que fondé voici 400 ans, le 6 juin 1610, par sainte Jeanne de Chantal et saint François de Sales, l’Ordre de la Visitation Sainte-Marie reste de nos jours pour beaucoup méconnu. En effet, rare sont ceux qui purent pénétrer au sein de tels monastères : la règle de la clôture était strictement appliquée.
 L’opportunité d’entre dans l’univers des Visitandines, découvrir un monde constitué de cloîtres, de cellules, de salles communautaires et d’objets d’art est donc tout à fait exceptionnelle.
L’opportunité d’entre dans l’univers des Visitandines, découvrir un monde constitué de cloîtres, de cellules, de salles communautaires et d’objets d’art est donc tout à fait exceptionnelle.
L’ouvrage, témoin d’une remarquable exposition présentée au musée de la Visitation de Moulins, à travers cette visite, nous ouvre sur un monde avec ses règles propres et sur la vie simple des religieuses Visitandines, ponctuée d’ingéniosité, de talent et de dévotion.
Nous recommandons tout particulièrement ce catalogue à nos amis Lorrains car l’Ordre fut bien présent en Lorraine. Les années qui précédèrent le début des guerres du XVIIe siècle conduisirent en effet Jeanne de Chantal dans le duché de Bar, à Pont-à-Mousson, où fut fondé en 1626 un couvent de Visitandines sous l'égide d'une dame noble veuve, Madame de Génicourt, comtesse douairière de Haraucourt. Jeanne de Chantal vint d’ailleurs à la cour de Lorraine dans son propre carrosse (bien qu’entrant dans la vieillesse, Jeanne ne voyageait qu'à cheval !). Elle y resta quatre mois, reçue certes par le duc Charles IV et son épouse Nicole, mais surtout par le Père Pierre Fourier, curé de Mattaincourt, dont la sainteté était déjà reconnue et à qui elle confia la nouvelle fondation. En 1632, retour dans le duché de Lorraine et dans les Trois-Evêchés avec la fondation d’un couvent de la Visitation à Nancy et en 1633 à Metz.
 Que reste-il de la présence de la Visitation en Lorraine ? La chapelle de la rue éponyme à Nancy attire encore l’œil de l’amateur d’histoire et d’architecture. La construction de l’actuelle chapelle de la Visitation débute le 16 mai 1780 sur des plans dessinés par l'architecte Jacques-Denis Antoine. La bénédiction solennelle a lieu le 17 août 1783.
Que reste-il de la présence de la Visitation en Lorraine ? La chapelle de la rue éponyme à Nancy attire encore l’œil de l’amateur d’histoire et d’architecture. La construction de l’actuelle chapelle de la Visitation débute le 16 mai 1780 sur des plans dessinés par l'architecte Jacques-Denis Antoine. La bénédiction solennelle a lieu le 17 août 1783.
La chapelle à l'intérieur, est ornée d'un péristyle à l'antique, tandis que le plan dessine une rotonde très peu décorée ; les seuls éléments décoratifs étant les colonnes qui soutiennent des entablements et la coupole décorée d'un trompe-l'œil avec une verrière à son sommet. L'ensemble est dépourvu de vitraux.
La façade s’ouvrant sur la rue de la Visitation montre un beau groupe sculpté de Söntgen représentant la Foi portant la Croix et les Livres Saints, et l'Espérance avec l'ancre qui symbolisait déjà dans l'Antiquité l'espoir et le salut.
L'édifice se singularise par un aspect général très simple, œuvre néo-classique en rupture avec les excès du style baroque. Elle reste néanmoins un monument intéressant et unique dans l'histoire architecturale de Nancy et de la Lorraine.
De nos jours, la chapelle est intégrée au lycée Henri-Poincaré.
Les Visitandines formaient une véritable communauté. Et comme le souligne dans la préface le cardinal Barbarin, primat des Gaules et archevêque de Lyon, « Vivre en communauté, c’est savoir s’organiser de telle façon que toutes les moniales puissent donner le meilleur d’elles-mêmes et permettre à chacune de tirer le plus grand profit humain et spirituel des dons des autres et de ses propres dons. Cette attitude est bien différente du ‘communautarisme’ qui fait tant débat actuellement ; elle prouve (…) que la tradition monacale est apte, aujourd’hui plus encore qu’hier, à tracer un chemin dans notre société. »
>> Au cœur de la Visitation. Trésors de la vie monastique en Europe. 400e anniversaire de l’Ordre, Gérard Picaud et Jean Foisselon, Somogy éditeur / Musée de la Visitation, 2010, 287 p., ill. (39 €).


 Cette fouille est aussi l'occasion de collecter des informations sur l'histoire du faubourg des Trois-Maisons. En effet, le cimetière n'est pas une simple entité : il est longé par des rues, possède une ou plusieurs entrées, des allées... Ces éléments viennent affiner les connaissances sur la topographie de ce quartier à l'époque Moderne. Mais l'histoire du site ne commence pas au XVIIIe siècle. Le cimetière s'est installé sur les anciens glacis de la citadelle de Nancy, dont les vestiges ont été observés plus à l'est. La suite du décapage du site devrait permettre de qualifier l'occupation de ce secteur au Moyen Âge et au début de l'époque Moderne. Il est possible en effet que des aménagements périphériques du village de Saint-Dizier - village détruit lors de la construction de la citadelle -  aient été en partie conservés sous les remblais des glacis. Le secteur peut aussi avoir été occupé par des champs ou de la vigne comme le suggère un plan de Nancy de 1611. La poursuite des fouilles archéologiques permettra de confirmer ou non ces hypothèses.
Cette fouille est aussi l'occasion de collecter des informations sur l'histoire du faubourg des Trois-Maisons. En effet, le cimetière n'est pas une simple entité : il est longé par des rues, possède une ou plusieurs entrées, des allées... Ces éléments viennent affiner les connaissances sur la topographie de ce quartier à l'époque Moderne. Mais l'histoire du site ne commence pas au XVIIIe siècle. Le cimetière s'est installé sur les anciens glacis de la citadelle de Nancy, dont les vestiges ont été observés plus à l'est. La suite du décapage du site devrait permettre de qualifier l'occupation de ce secteur au Moyen Âge et au début de l'époque Moderne. Il est possible en effet que des aménagements périphériques du village de Saint-Dizier - village détruit lors de la construction de la citadelle -  aient été en partie conservés sous les remblais des glacis. Le secteur peut aussi avoir été occupé par des champs ou de la vigne comme le suggère un plan de Nancy de 1611. La poursuite des fouilles archéologiques permettra de confirmer ou non ces hypothèses.






 Mardi 4 mai à 18h30 en l’église des Cordeliers de Nancy, une messe était célébrée à la mémoire du Bienheureux Charles d’Autriche par l’abbé Weber, prêtre de l’Oratoire et curé de Saint-Epvre. De nombreux Lorrains avaient tenu à assister à cette messe en souvenir du descendant du dernier duc de Lorraine, François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine par son mariage avec l’impératrice Marie-Thérèse. Jean Sévillia, journaliste au Figaro Magazine et auteur de « Charles d’Autriche, le dernier empereur », assistait à l’office. On notait également dans l’assistance la présence de Jean-Michel Berlemont, adjoint au maire de Nancy chargé des relations européennes et internationales.
Mardi 4 mai à 18h30 en l’église des Cordeliers de Nancy, une messe était célébrée à la mémoire du Bienheureux Charles d’Autriche par l’abbé Weber, prêtre de l’Oratoire et curé de Saint-Epvre. De nombreux Lorrains avaient tenu à assister à cette messe en souvenir du descendant du dernier duc de Lorraine, François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine par son mariage avec l’impératrice Marie-Thérèse. Jean Sévillia, journaliste au Figaro Magazine et auteur de « Charles d’Autriche, le dernier empereur », assistait à l’office. On notait également dans l’assistance la présence de Jean-Michel Berlemont, adjoint au maire de Nancy chargé des relations européennes et internationales.

























