Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nancy - Page 23

  • Au cœur de l’Ordre de la Visitation

    Bien que fondé voici 400 ans, le 6 juin 1610, par sainte Jeanne de Chantal et saint François de Sales, l’Ordre de la Visitation Sainte-Marie reste de nos jours pour beaucoup méconnu. En effet, rare sont ceux qui purent pénétrer au sein de tels monastères : la règle de la clôture était strictement appliquée.

     

    au coeur de la visitation.jpgL’opportunité d’entre dans l’univers des Visitandines, découvrir un monde constitué de cloîtres, de cellules, de salles communautaires et d’objets d’art est donc tout à fait exceptionnelle.

     

    L’ouvrage, témoin d’une remarquable exposition présentée au musée de la Visitation de Moulins, à travers cette visite, nous ouvre sur un monde avec ses règles propres et sur la vie simple des religieuses Visitandines, ponctuée d’ingéniosité, de talent et de dévotion.

     

    Nous recommandons tout particulièrement ce catalogue à nos amis Lorrains car l’Ordre fut bien présent en Lorraine. Les années qui précédèrent le début des guerres du XVIIe siècle conduisirent en effet Jeanne de Chantal dans le duché de Bar, à Pont-à-Mousson, où fut fondé en 1626 un couvent de Visitandines sous l'égide d'une dame noble veuve, Madame de Génicourt, comtesse douairière de Haraucourt. Jeanne de Chantal vint d’ailleurs à la cour de Lorraine dans son propre carrosse (bien qu’entrant dans la vieillesse, Jeanne ne voyageait qu'à cheval !). Elle y resta quatre mois, reçue certes par le duc Charles IV et son épouse Nicole, mais surtout par le Père Pierre Fourier, curé de Mattaincourt, dont la sainteté était déjà reconnue et à qui elle confia la nouvelle fondation. En 1632, retour dans le duché de Lorraine et dans les Trois-Evêchés avec la fondation d’un couvent de la Visitation à Nancy et en 1633 à Metz.

     

    Chapelle Visitation Nancy 003.jpgQue reste-il de la présence de la Visitation en Lorraine ? La chapelle de la rue éponyme à Nancy attire encore l’œil de l’amateur d’histoire et d’architecture. La construction de l’actuelle chapelle de la Visitation débute le 16 mai 1780 sur des plans dessinés par l'architecte Jacques-Denis Antoine. La bénédiction solennelle a lieu le 17 août 1783.

     

    La chapelle à l'intérieur, est ornée d'un péristyle à l'antique, tandis que le plan dessine une rotonde très peu décorée ; les seuls éléments décoratifs étant les colonnes qui soutiennent des entablements et la coupole décorée d'un trompe-l'œil avec une verrière à son sommet. L'ensemble est dépourvu de vitraux.

     

    La façade s’ouvrant sur la rue de la Visitation montre un beau groupe sculpté de Söntgen représentant la Foi portant la Croix et les Livres Saints, et l'Espérance avec l'ancre qui symbolisait déjà dans l'Antiquité l'espoir et le salut.

     

    L'édifice se singularise par un aspect général très simple, œuvre néo-classique en rupture avec les excès du style baroque. Elle reste néanmoins un monument intéressant et unique dans l'histoire architecturale de Nancy et de la Lorraine.

     

    De nos jours, la chapelle est intégrée au lycée Henri-Poincaré.

     

    Les Visitandines formaient une véritable communauté. Et comme le souligne dans la préface le cardinal Barbarin, primat des Gaules et archevêque de Lyon, « Vivre en communauté, c’est savoir s’organiser de telle façon que toutes les moniales puissent donner le meilleur d’elles-mêmes et permettre à chacune de tirer le plus grand profit humain et spirituel des dons des autres et de ses propres dons. Cette attitude est bien différente du ‘communautarisme’ qui fait tant débat actuellement ; elle prouve (…) que la tradition monacale est apte, aujourd’hui plus encore qu’hier, à tracer un chemin dans notre société. »

     

     

    >> Au cœur de la Visitation. Trésors de la vie monastique en Europe. 400e anniversaire de l’Ordre, Gérard Picaud et Jean Foisselon, Somogy éditeur / Musée de la Visitation, 2010, 287 p., ill. (39 €).

  • Lorraine : quatre bases de défense

    Les choix du ministère de la Défense viennent d’être annoncés. Dans le cadre de la restructuration militaire, la France comptera finalement 51 bases de défense. Quatre seront situées en Lorraine : Metz, Verdun, Nancy et Phalsbourg. Une autre sera à cheval sur la Lorraine et la Franche-Comté avec le 1er régiment de Tirailleurs d'Épinal mais installée à Luxeuil-les-Bains, sur la base aérienne 116.

     

    1er tirailleurs épinal.jpgC'est une nouvelle carte militaire de la France qui se dessinera à partir du 1erjanvier 2011, date de l’entrée en vigueur des bases de défense.

     

    Ce nouveau dispositif est destiné à mutualiser sur sa zone géographique de compétence l’administration générale et les moyens de soutien, soit la plupart des activités non opérationnelles qui rythment la vie des militaires : la direction des ressources humaines, les finances, la restauration, le service médical, etc. Les missions et la préparation militaires resteront sous la direction des chefs de corps des unités placées dans la base de défense.

     

    En Lorraine, Metz sera le site le plus important avec deux régiments (3ème Hussard, de Metz, 40ème de Transmission, de Thionville), et, entre autres, l’établissement de santé, des directions et l’état-major de la Région Terre Nord-Est. Verdun regroupe l’ensemble des militaires meusiens notamment les trois régiments : 1er Chasseurs de Thierville, 3ème RHC d’Etain et le 8ème RA de Commercy dont la dissolution est toujours d’actualité.

     

    L’expérience nancéienne est pérennisée autour de la BA 133 d’Ochey, du 53ème régiment de Transmission de Lunéville, le 516ème régiment du Train d’Ecrouves. Enfin, Phalsbourg réunira le 1er RHC de la ville, le 16ème bataillon de Chasseurs de Bitche et le 1er régiment d’Infanterie de Sarrebourg ainsi que deux centres de formation initiale des militaires dont celui qui sera installé à Dieuze à la place du 13ème RDP.

  • Visite des fouilles de l'ancien cimetière des Trois-Maisons à Nancy

    Les sondages archéologiques réalisés en 2008 à l'emplacement de l'ancienne imprimerie Berger-Levrault à Nancy ont permis la découverte d'un cimetière des XVIIIe et XIXe siècles. Le décapage a permis de dégager les deux tiers environ d'un vaste cimetière.

    citadelle nancy cimetière 3 maisons.jpgLe cimetière est créé en 1732 à la demande des paroissiens de la Vieille Ville de Nancy. Le duc François II leur concède un terrain sur les anciens fossés, près du bastion Le Marquis, vestige de la citadelle abandonnée depuis le début du XVIIIe siècle. Le cimetière fonctionne pendant plus d'un siècle jusqu'en 1842, date de la fermeture définitive des nécropoles intra muros. Une partie des sépultures est déplacée jusqu'au nouveau cimetière de Préville et le terrain reste à l'abandon pendant une trentaine d'années. En 1871, les établissements de l'imprimerie alsacienne Berger-Levrault sont installés à l'emplacement de l'ancien cimetière des Trois-Maisons.

    Malgré une durée de vie assez courte, le cimetière des Trois-Maisons est densément occupé par les défunts des paroisses de Nancy et sur plusieurs niveaux. L'espérance de vie semble assez caractéristique pour l'époque : les enfants et nouveaux-nés sont très nombreux, et les sujets adultes sont plutôt âgés. Plusieurs cercueils installés dans une même fosse témoignent de probables regroupements familiaux. Enfin, quelques cas de sépultures multiples peuvent être le fait d'épidémies. En parallèle de la fouille, l'étude des registres paroissiaux permettra de mieux définir le type de population inhumée dans ce cimetière.

    fouilles cimetière 3 Maisons Ncy 2010 008.jpgCette fouille est aussi l'occasion de collecter des informations sur l'histoire du faubourg des Trois-Maisons. En effet, le cimetière n'est pas une simple entité : il est longé par des rues, possède une ou plusieurs entrées, des allées... Ces éléments viennent affiner les connaissances sur la topographie de ce quartier à l'époque Moderne. Mais l'histoire du site ne commence pas au XVIIIe siècle. Le cimetière s'est installé sur les anciens glacis de la citadelle de Nancy, dont les vestiges ont été observés plus à l'est. La suite du décapage du site devrait permettre de qualifier l'occupation de ce secteur au Moyen Âge et au début de l'époque Moderne. Il est possible en effet que des aménagements périphériques du village de Saint-Dizier - village détruit lors de la construction de la citadelle -  aient été en partie conservés sous les remblais des glacis. Le secteur peut aussi avoir été occupé par des champs ou de la vigne comme le suggère un plan de Nancy de 1611. La poursuite des fouilles archéologiques permettra de confirmer ou non ces hypothèses.

    [source : INRAP, Le cimetière des Trois-Maisons à Nancy (1732-1842), mai 2010]

  • Les catholiques Lorrains célèbrent la Fête-Dieu

    La Fête-Dieu 2009 avait été célébrée à Bleurville par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, en l'absence de l'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse.

    Cette année, c'est à Nancy que notre "reporter du dimanche" à fixer l'événement.

    La fête du Saint-Sacrement - fête de Jésus-Hostie - a été solennellement célébrée par les paroisses nancéiennes et, tout particulièrement, à la paroisse Saint-Pierre, dès jeudi en fin d'après-midi, lors de la fête du "Très Saint Corps de Notre-Seigneur" dans le calendrier de l'Eglise catholique, et à la chapelle du Sacré-Coeur ce dimanche, jour de la solennité de la Fête du Saint-Sacrement.

    Si jeudi soir, à l'église Saint-Pierre, clergé et paroissiens ont pu participer à la procession sur le parvis de l'église, il n'en a pas été de même à la chapelle du Sacré-Coeur. En effet, l'orage a perturbé le bon déroulement de la cérémonie et a malheureusement empêché la procession de se dérouler à l'extérieur de l'édifice religieux... Ce sera pour l'an prochain !

    fête-dieu nancy1 06.06.10.JPG
    fête-dieu nancy 06.06.10.JPG
    Messe de la Fête-Dieu à la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy
    [crédit photo : Ph. M.]
  • Nancy célèbre Chopin

    chopin nancy.jpg
    [Est Républicain]

  • Le général Bigeard à nouveau hospitalisé

    général bigeard.jpgLe général et ancien ministre Marcel Bigeard, 94 ans, est hospitalisé depuis plusieurs jours à Nancy, a-t-on appris auprès de la préfecture de Meurthe-et-Moselle.

     

    La préfecture a toutefois indiqué qu’il n’y avait pas "d’alerte particulière", l’état du militaire n’étant pas jugé "grave". "Il n’y a rien de grave ni d’inquiétant", a confirmé une source proche du général à l’AFP.

     

    L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, avait déjà été soigné pendant une dizaine de jours en mars dernier pour une phlébite au CHU de Nancy. Le général Bigeard, qui fut secrétaire d'Etat dans les années 1970 sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, et député de Meurthe-et-Moselle, réside toujours à Toul avec son épouse Gaby.

     

    [source : AFP | 26.05.2010]

  • Nancy : hommage à Alix le Clerc

    Samedi 15 mai 2010 à 11h00, une plaque a été dévoilée à Nancy au numéro 9 de la rue Maurice-Barrès, à la mémoire de la Bienheureuse Alix le Clerc.

    plaque alix le clerc.jpgCet hommage est à mettre au crédit de l'association des Amis de Pierre - Alix, avec l'appui de la Ville de Nancy et l'accord de la congrégation Notre-Dame.

    Depuis la fondation lorraine d'il y a quatre siècles, des milliers de femmes se sont engagées dans le sillage du charisme éducatif des origines de la congrégation Notre-Dame. Actuellement, des Filles d'Alix le Clerc sont présentes dans 43 pays sur les cinq continents.

    L'immeuble du 9 rue Maurice-Barrès - entre la cathédrale et la place Stanislas - est bâti sur l'emplacement du premier grand monastère de la congrégation Notre-Dame. Construit en 1617 dans la nouvelle ville voulue par le duc Charles III, il prospéra jusqu'à la Révolution. C'est là qu'à sa mort, en 1622, Alix le Clerc fut inhumée dans un cercueil de plomb. Après bien des recherches infructueuses, il fut mis au jour fortuitement par des étudiants en 1950, dans la cave d'un garage. C'était 3 ans après les fêtes romaines de sa béatification intervenue en mai 1947. Le reliquaire contenant les restes de la Bienheureuse est désormais conservé à la cathédrale Notre-Dame depuis le 14 octobre 2007.

    plaque alix le clerc nancy.jpgCe samedi, le maire de Nancy, accompagné d'une importante délégation de soeurs de la congrégation Notre-Dame venue du monde entier et de Mgr Papin, évêque de Nancy & Toul, a inauguré la plaque commémorative. A la suite du rappel historique de l'action éducatrice de la romarimontaine Alix le Clerc a été gravée la profession de foi d'Alix : "Le zèle de l'instruction est le sujet de ma vocation".

    Soeur Christelle Michaux, présidente de l'association des Amis de Pierre - Alix, a remercié tous ceux qui ont oeuvré à l'organisation de cette manifestation, notamment le président du syndic de l'immeuble situé sur l'emprise du monastère de la congrégation Notre-Dame. Notre président avait découvert avec intérêt et surprise qu'il habitait "dans la maison d'une sainte" à l'occasion de la translation des reliques en 2007.

    plaque alix le clerc entrée monastère.jpgSupérieure générale de la congrégation Notre-Dame, soeur Marie-Alexia, a cité un proverbe : "La beauté d'une main est dans les doigts. La beauté d'Alix se reflète dans les congrégations qui perpétuent son oeuvre". Puis elle a appelé à ses côtés les représentantes des congrégations qui ont essaimé dans le monde entier avec qui elle a chanté un cantique en l'honneur de Dieu et de la Bienheureuse. Un moment d'intense ferveur salué par Monseigneur l'évêque qui a confessé s'arrêter souvent devant la châsse d'Alix le Clerc à la cathédrale pour y prier. "C'était une grande mystique qui n'avait pas cherché à s'évader du monde mais était totalement engagée dans la société" soulignait Mgr Papin en guide de conclusion à cette cérémonie d'hommage.

     

    [crédit photo : ER et H&PB]

  • Nancy : une plaque pour la Bienheureuse Alix Le Clerc

    Ancien couvent ND Alix le Cler.jpgSamedi 15 mai 2010 à 11h00, les supérieures générales des congrégations des Soeurs de Notre-Dame inaugureront une plaque apposée sur l'immeuble du 9 rue Maurice-Barrès à Nancy, dans lequel les restes de la Bienheureuse Alix Le Clerc ont été retrouvés voici cinquante ans.

    C'est à cet endroit que s'élevait jusqu'à la Révolution le couvent de la congrégation Notre-Dame de Nancy.

    Auparavant, dès 9h30, elles se seront recueillies devant les vénérables reliques d'Alix Le Clerc à la cathédrale Notre-Dame.

    Les Lorrains sont vivement conviés à se joindre aux religieuses lors de cette cérémonie.

  • Nancy : hommage à Charles Ier de Habsbourg-Lorraine

    messe Charles d'Autriche 04.05.10.jpgMardi 4 mai à 18h30 en l’église des Cordeliers de Nancy, une messe était célébrée à la mémoire du Bienheureux Charles d’Autriche par l’abbé Weber, prêtre de l’Oratoire et curé de Saint-Epvre. De nombreux Lorrains avaient tenu à assister à cette messe en souvenir du descendant du dernier duc de Lorraine, François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine par son mariage avec l’impératrice Marie-Thérèse. Jean Sévillia, journaliste au Figaro Magazine et auteur de « Charles d’Autriche, le dernier empereur », assistait à l’office. On notait également dans l’assistance la présence de Jean-Michel Berlemont, adjoint au maire de Nancy chargé des relations européennes et internationales.

     

    A l’issue de la messe, Jean Sévillia a donné une conférence sur « Charles d’Autriche, un destin chrétien ». Après une série d’essais remarqués, Jean Sévillia raconte dans son dernier livre la vie du dernier souverain d'Autriche-Hongrie, mort à 34 ans en 1922 et béatifié par Jean-Paul II en 2004. Il a recouru à des sources qu’il n’avait pas exploitées pour sa biographie de l’impératrice Zita.

     

    Jean_Sevillia_2007.jpgQui est ce souverain méconnu ? Vienne, 21 novembre 1916 : l’empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. C’est son petit-neveu, l’archiduc Charles, né en 1887, marié en 1911 à la princesse Zita de Bourbon-Parme, qui lui succède sur le trône des Habsbourg. Le nouveau monarque, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie, est âgé de 29 ans, et possède un programme : la paix, les réformes. De 1916 à 1918, l’empereur Charles tente l’impossible pour sortir son pays de la guerre. Dès son accession au trône, il ouvre des négociations secrètes avec les Alliés ; Charles Ier rêve de la paix, mais nul ne saisit la main qu’il tend alors pour abréger le conflit…

     

    Le jeune monarque aspire également à de profondes réformes, voulant doter l’Autriche-Hongrie d’une constitution d'esprit fédéraliste, qui aurait garanti des droits égaux aux douze nationalités peuplant son empire. Entre le conservatisme des uns et le nationalisme des autres, ce projet échouera aussi.

     

    Charles et Zita de Habsbourg Lorraine.jpgEn 1918, l’Autriche-Hongrie est démantelée, et l’empereur doit quitter le pouvoir. La famille impériale se réfugie en Suisse, mais Charles ne renonce pas à ses espoirs. Après deux vaines tentatives de restauration en Hongrie, en 1921, le couple impérial est astreint par les Alliés à la relégation sur l’île de Madère. Sans ressources, Charles et Zita y vivent dans le dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s’achève dans le drame : le 1er avril 1922, le souverain meurt à l’âge de 34 ans, laissant une veuve de 30 ans, enceinte de son huitième enfant.

     

    Le dernier empereur Charles est une figure à qui l’Histoire a réservé une destinée tragique. Mais ce Bienheureux, qui aima la paix et la justice sociale, et fut un époux et un père de famille exemplaire, est aussi une figure spirituelle qui a quelque chose à dire aux hommes d’aujourd’hui.

     

     

    [cliché de la messe en la chapelle des Cordeliers : H&PB]

  • Le Pays Lorrain est sorti

    Le numéro 1 de 2010 du Pays Lorrain est paru.

    pays lorrain.jpgLa revue d'histoire éditée par le Musée Lorrain de Nancy présente un riche sommaire :

    - le procès de Jean Chatelain (1525) vu par le graveur lorrain Gabriel Salmon

    - Jules Bastien-Lepage : une révision du catalogue raisonné

    - Osiris et Jeanne d'Arc : une préfiguration de l'Union Sacrée ?

    - Le Centre Pompidou-Metz : une nouvelle institution culturelle lorraine

    - la Madone de Cornimont : interrogation autour de l'histoire mouvementée d'une oeuvre d'art

    - le frère Pierre d'Alsace d'Hénin-Liétard, chevalier de l'Ordre de Malte et commandeur de Robécourt

    - des Marchal aux Marchal de Saincy : l'ascension d'une famille de notables lorrains au Siècle des Lumières

    - la collection Xavier Martin : une évocation de la vie artisanale dans les Vosges

    Et les habituelles rubriques : les Journées d'études, les chroniques régionales, la vie du Musée Lorrain, les publications récentes...

     

    >> Le Pays Lorrain est en vente au Musée Lorrain (64 Grande-Rue, 54000 Nancy), 10 € le numéro, ou sur abonnement à la même adresse.

  • A Nancy le 4 mai, messe à la mémoire de Charles de Habsbourg-Lorraine

    Mardi 4 mai à 18h30 en la chapelle des Cordeliers de Nancy, une messe sera dite à la mémoire du Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.

    charles-de-habsbourg-lorraine.jpgLa chapelle des Cordeliers est la nécropole des ducs de Lorraine dont l'empereur Charles de Habsbourg-Lorraine était le descendant. François III de Lorraine, dernier duc héréditaire, cédera ses états à Stanislas pour aller se marier avec Marie-Thérèse de Habsbourg ; il donnera naissance à la dynastie des Habsbourg-Lorraine. Le fils de Charles Ier, SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, est resté très attaché à la Lorraine de ses ancêtres.

    Rappelons que la chapelle des Cordeliers est située dans le prolongement du palais ducal, aujourd'hui Musée Lorrain, en Ville Vieille de Nancy.

  • Fête de Jeanne d'Arc le 9 mai : Lorrains, inscrivez-vous !

    jeanne d'arc1.jpg
    jeanne d'arc2.jpg

  • Conférence à Nancy le 4 mai par Jean Sévillia : l'empereur Charles de Habsbourg-Lorraine, un destin chrétien

    charles d'autriche1.jpg
    charles d'autriche2.jpg
    Conférence organisée par les Associations Familiales Catholiques
    et la Ville de Nancy

  • L'année sacerdotale dans le diocèse de Nancy & Toul

    année sacerdotale diocèse nancy.jpg

  • Nancy : hommage religieux aux victimes polonaises

    hommage nancy pologne.jpgLes Polonais de Nancy se sont retrouvés, ce dimanche 11 avril à 11h00, en l’église Notre-Dame de Bonsecours, « leur église », pour une messe solennelle à la mémoire des disparus du tragique accident d’avion qui a coûté la vie au président Kaczynski, à son épouse et à de très nombreuses personnalités polonaises politiques, militaires et religieuses.

     

    Dès l’entrée de l’église, des photos du couple présidentiel. Posé sur l’autel, le drapeau polonais. Parmi la haie d’honneur, assurée par les porte-drapeaux, Jacek, artisan du bâtiment, établi à Nancy et natif de Pologne, dans un uniforme de l’armée de terre polonaise, portait le drapeau de la section lorraine de l’association des anciens combattants polonais en France. Comme nombre de ses compatriotes rassemblés dans l’église qui abrite le tombeau de Stanislas, roi de Pologne et duc de Lorraine, il arborait un crêpe noir au revers de sa veste, en signe de deuil.

     

    En présence du maire de Nancy, de l’adjoint délégué aux relations internationales et de plusieurs autres personnalités, l’abbé Wattorek, prêtre de la communauté polonaise de Nancy, a célébré la messe en polonais et en français. A 12 heures précises, il a demandé deux minutes de silence pour se joindre par la pensée et la prière au peuple polonais.

  • Découvrir la Maîtrise Cathédrale de Nancy

    maîtrise cathédrale nancy.jpg
    maîtrise cathédrale.jpg
    >> Contact, inscription et soutien financier :
    >> Maîtrise Cathédrale Notre-Dame de Nancy, 6 rue des Chanoines, 54000 NANCY
    >> Tél. : 03.83.97.30.61 / 03.83.27.32.38

  • La Nouvelle Revue Lorraine portée sur les fonts baptismaux

    La Nouvelle Revue Lorraine vient d'être portée sur les fonts baptismaux par Jean-Marie Cuny. Devant toute la grande famille de ses amis et ceux de la Lorraine !

    Inauguration NRL 06.04.10 008.jpgL'imprimerie Bialec, tel un sanctuaire, accueillait ce mardi 6 avril toute la petite famille autour du nouveau-né. Jean-Marie Cuny, en "bon" père de l'enfant, a célébré avec émotion la naissance de La Nouvelle Revue Lorraine. Il a rappelé la génèse de la renaissance de La Revue Lorraine populaire due à une rencontre... cavalière ! Bref, il s'est dit satisfait de voir renaître un formidable outil mis à la disposition de la promotion de l'identité lorraine, de son terroir, de son histoire, de ses traditions et de son patrimoine architectural, artisanal et artistique. Il a associé au renouveau de la publication tous les collaborateurs bénévoles, habitués ou occasionnels, historiens de formation, érudits, historiens amateurs, tous amoureux de leur territoire. Et les indispensables abonnés qui font également partie de la grande famille de la NRL !

    Inauguration NRL 06.04.10 016.jpgLes responsables de l'imprimerie Bialec, installée sur les bords de Meurthe à Nancy, ont décidé de soutenir La Nouvelle Revue Lorraine car elle correspond à une nouvelle activité que l'entreprise souhaite développer : l'édition. Bialec réalise déjà de nombreuses revues et ouvrages de qualité sur la Lorraine.

    La Nouvelle Revue Lorraine se développera grâce à ses lecteurs. Alors, chers amis lecteurs de notre blogue et chercheurs d'informations sur notre Lorraine, n'hésitez pas à faire la promotion de La Nouvelle Revue Lorraine autour de vous... et surtout abonnez-vous sans tarder ! Le numéro 2 est déjà programmé pour le 25 mai...

     

    Numériser.jpg

     

    >> Pour s'abonner à La Nouvelle Revue Lorraine, adressez vos coordonnées postales et votre règlement (36 € pour 6 numéros) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE | LE TREMBLOIS | 54280 LANEUVELOTTE.

  • Le général Bigeard va mieux

    bigeard.jpgLe général Marcel Bigeard, 94 ans, doit sortir aujourd'hui 2 avril du CHU de Nancy où il était soigné pour deux phlébites.

     

    Il rentre à son domicile toulois où il continuera à recevoir des soins. Il "va mieux et son état général s'améliore. Son moral est excellent" assure le général Piquemal, président de l'Union nationale des parachutistes, qui s'est entretenu avec Gaby, l'épouse du général Bigeard.

     

     

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr]

  • L'Eglise en Lorraine compte sur vous !

    denier du culte saint-dié.jpg

    Face aux défis d’aujourd’hui, l’Église apporte un message de vie et d'espérance.
    Elle insuffle une dynamique nouvelle au service de l’Evangile.
    Elle est vivante par la diversité de ses acteurs : prêtres, diacres, religieux, laïcs et tous les bénévoles qui agissent pour tous.

    Nous sommes des milliers à soutenir l’Eglise catholique par nos dons et à la faire vivre à travers notre action et notre réflexion.

    Le geste généreux de chacun, à la mesure de ses moyens, permet d'aider les prêtres à vivre, d'annoncer l'Evangile, de mener des actions vers ceux qui souffrent ou sont marginalisés, vers les jeunes qui sont demandeurs de temps de réflexion et de partage, vers les familles surtout.


    >> Renseignements sur http://www.catholique-vosges.fr/Campagne-2009.html

    >> Don possible sur http://www.catholique-vosges.fr/Formulaire.html ou http://catholique-nancy.cef.fr/spip/Jesus-Crise

  • Cathédrale de Nancy : concert événement de la Maîtrise de la Cathédrale

    maîtrise cathédrale nancy.jpg

  • "La Nouvelle Revue Lorraine" : un nouveau magazine pour tous les Lorrains !

    Depuis l'arrêt de la parution de La Revue Lorraine Populaire, tous les amoureux de l'histoire, des traditions et du terroir lorrain attendaient avec impatience le retour d'un périodique qui parle de notre pays.

    Et bien, c'est désormais chose faite. Jeudi 25 mars, Jean-Marie Cuny a publié le 1er numéro de La Nouvelle Revue Lorraine !

    Ce bimestriel prend la suite de La Revue Lorraine Populaire. Nouveau titre et présentation rajeunie, mais contenu et ligne éditoriale identiques toujours centrés sur la promotion de la Lorraine, de son terroir, de son histoire, de ses traditions, de son identité ainsi que des femmes et des hommes qui font l'originalité et la richesse de la vie artisanale et artistique en Lorraine.

    Alors, pas une minute à perdre !

    Abonnez-vous sans tarder en renvoyant votre bulletin d'abonnement accompagné de votre règlement (36 € pour 6 numéros par an) à :

    LA NOUVELLE REVUE LORRAINE

    JEAN-MARIE CUNY

    LE TREMBLOIS

    54280 LANEUVELOTTE

     

    abonnement NRL.JPG
  • La cuisine lorraine

    Voici quelque temps, nous avons déniché avec bonheur la première édition de La cuisine lorraine, éditée en 1971 par Jean-Marie Cuny. Il s'agit de la toute première édition ; l'ouvrage, qui a connu un immense succès de librairie, a été réédité plusieurs fois.

    la cuisine lorraine JMC.jpgPourquoi parlé d'un ouvrage, épuisé depuis belle lurette, consacrée à la cuisine lorraine de jadis ? Par nostalgie ? Certainement un peu... Pour l'intérêt historique ? Oui, aussi un peu... Mais surtout pour apprécier "l'authenticité" de ces recettes lorraines. Certes, l'époque actuelle use et abuse de ce terme d'"authenticité".

    Jean-Marie Cuny se désolait déjà en 1971 de la perte du bon goût en matière de cuisine régionale, de la perte de nos recettes traditionnelles françaises... Et, parcourant la ville de Nancy, il pouvait déjà constater l'envahissement des restaurants qui vantaient les spécialités espagnoles, italiennes, voire chinoises... Quarante ans après, notre spécialiste de la cuisine lorraine trouverait désormais des "spécialités" turques, arabes, libanaises, japonaises, vietnamiennes ou cambodgiennes... C'est le monde à portée de bouche ! Et dans le même temps, on s'éloigne de plus en plus de nos saveurs régionales... Même si, ici ou là, quelques bonnes âmes tentent de valoriser la cuisine de nos terroirs (et nous pensons, notamment, au lorrain Jean-Pierre Coffe, qui, malgré ses excès et ses extravagances, travaille à une meilleure connaissance des cuisines régionales).

    Nos régions - et la Lorraine en particulier - sont riches d'une gastronomie simple, variée et roborative. De la cuisine lorraine, le monde médiatique et le "parisianisme" ne retient que la quiche, alors que notre cuisine est riche de centaines de bonnes recettes ! Pour les découvrir (parce qu'on va pas vous les passer en revue ici !), allez vite "feugnier" dans les ouvrages "du" Jean-Marie. Vous les trouverez dans les bibliothèques municipales et, pour certains récemment parus, dans toutes les bonnes librairies de Lorraine.

    Alors, bon appétit... avec des recettes lorraines, bien sûr !

     

    >> La cuisine lorraine. Recueil de 250 recettes de notre cuisine régionale, Jean-Marie Cuny, imprimerie Masson, Malzéville, 1971, 142 p., ill. Bruno Carpentier.

  • Le trésor de Pouilly-sur-Meuse exposé en 2011 à Nancy

    Des terres de Meuse aux ors des palais de la République : destin sans pareil pour les pièces d’orfèvrerie mises au jour en 2006 et présentées officiellement au ministère de la Culture fin février. Une reconnaissance nationale, avant sa restauration puis son exposition au Musée Lorrain de Nancy.

     

    trésor pouilly.jpgC’est vrai, il a quitté la Lorraine il y a déjà plusieurs mois. Pas par snobisme, car il est avant tout populaire ce trésor. Comme l’argenterie d’une grand-mère, mais qui aurait pu côtoyer les ducs de Lorraine du XVème siècle. Pas non plus le tout-venant d’une famille de paysans nord-meusiens, mais vraisemblablement pas non plus des tonnes d’or d’un richissime aristocrate. Et pourtant, le trésor du siècle - comme on aime le nommer, en Lorraine surtout - fait rêver.

     

    Et il fait surtout rêver Francine Roze, la conservatrice en chef du Musée lorrain. Et elle le confesse : « C’est un cadeau du Ciel. On peut faire toute une carrière de conservateur dans les plus beaux musées et n’avoir jamais la chance de vivre ce que je vis aujourd’hui. » Mais pour la passionnée d’histoire lorraine, le vrai trésor n’est pas dans le vermeil et l’argent mais dans « ce que ces pièces vont nous enseigner de la vie quotidienne de plusieurs générations d’une famille aisée qui a vécu en Lorraine il y a cinq siècles. » Presque une enquête policière pour retrouver qui était cette famille et ce qui l’a poussée à enterrer ses richesses. « Le dernier poinçon date de 1567, le trésor a forcément été caché après. Il reste beaucoup d’incertitudes, et c’est ça aussi qui est passionnant », poursuit Francine Roze. Ce qui est sûr, c’est que le trésor est d’envergure.

     

    Cependant, les autorités culturelles n’ont pas précisé la date d’arrivée officielle du trésor dans les salles du Palais ducal de Nancy, car avant de le présenter au public il devra passer par une phase de restauration, « même s’il est dans un état de conservation exceptionnel » au dire de l’adjoint à la culture de Nancy, qui envisage son exposition en 2011, en préambule à l’année Renaissance organisée par la cité ducale.

     

    [cliché : Sotheby's]

  • Lorraine : quelques idées reçues... à combattre !

    les clichés lorrains.jpg
    [Vosges Matin | 22.02.10]

  • Neige de mars sur Nancy

    L'hiver n'est pas terminé... Il sait nous le rappeler. La Lorraine s'est ainsi réveillée en ce matin du 6 mars sous une pellicule de neige...

    Image de la Place de la Carrière à Nancy, ce 6 mars à 9h30 ...

    Nancy place Carrière 06.03.10.jpg
    Nancy, Place de la Carrière (cliché H&PB)
  • Les héritiers de l'Ecole de Nancy

    école de nancy.jpg
    [Vosges Matin | 08.02.10]

  • 27 mars 2010, la Marche des Rameaux des jeunes Lorrains

    marche rameaux 10.jpg
    inscription marche rameaux.jpg