Une tradition de l’Église de Toul, apprend que saint Epvre avait une sœur, nommée Aprône, qui demeura pendant quelque temps auprès de lui et fut, pour les habitants de la ville épiscopale, un grand sujet d’édification. Retournée dans sa province natale, elle mourut à Troyes et y reçut la sépulture.
Saint Gérard, soucieux de réunir les reliques des saints du diocèse pour en enrichir son église, obtint des habitants de Troyes le corps d’Aprône, dont il donna une partie à l’abbaye de Saint-Epvre et réserva l’autre pour sa cathédrale. Elle y fut conservée jusqu’à la Révolution, en 1793, dans un buste donné en 1390 par Vaudric de Vaucouleurs, chanoine de Toul. C’est semble-t-il des deux châsses de Toul que sortirent les parcelles d’ossements de sainte Aprône qui se trouvent en diverses églises du diocèse et notamment en celle de Saint-Epvre de Nancy.
Fêtée traditionnellement le 15 juillet, la fête de sainte Aprône fut transférée au 19 décembre lors de l’adoption du Missel Romain dans le diocèse de Nancy en 1860, puis replacée à sa date originelle en 1914 avant d’être supprimée en 1955, lors de la réforme du calendrier diocésain.
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