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Pour commander le "Recueil d'anecdotes historiques de Lorraine" de Jean-Marie Cuny
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Morimond quatrième fille de Cîteaux
A travers cette brochure, les auteurs tentent une synthèse de l'histoire de l'abbaye cistercienne de Morimond, enrichie des dernières découvertes archivistiques et archéologiques permettant notamment de réactualiser la date de la fondation de ce monastère en la ramenant de 1115 à 1117/1118.
Agréablement illustré, ce livre met au jour une part du glorieux passé de cette fondation monastique du XIIe siècle qui contribua à la christianisation d'une partie de l'Europe germanique et hispanique. Et au développement économique du Bassigny lorrain !
‡ Morimond quatrième fille de Cîteaux, Hubert Flammarion, Benoît Rouzeau et Georges Viard, Association des Amis de l'abbaye de Morimond, 2017, 68 p., ill. (12 €).
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De l'Ourche à la Saône, entre Clairey et Monthureux
Fruit des 18èmes Journées d'études vosgiennes tenues à Monthureux-sur-Saône en octobre 2016, ce recueil des contributions d'universitaires, historiens, archéologues et acteurs du développement local, enrichit considérablement l'historiographie de ce territoire hyper rural situé à la frontière de la Lorraine et de l'ancienne Comté de Bourgogne.
Loin d'être un constat passéiste, ces communications portent un regard actif qui s'attache à créer le lien entre les temps anciens et la volonté d'inventer l'avenir. C'est aussi une belle contribution à la fierté de vivre dans un pays où chacun partage la connaissance des temps heureux et celle des temps d'incertitude et de déclin, et celle des projets porteurs de développement.
L'ouvrage balaie l'histoire de ce pays entre Ourche et Saône à travers six thématiques : le territoire et son histoire, les populations à l'époque moderne, la vie politique et religieuse et les industries locales (verre, bois, fer).
Des actes indispensables pour redécouvrir ce secteur trop souvent oublié des historiens eux-mêmes, des décideurs... et des touristes.
‡ De l'Ourche à la Saône entre Clairey et Monthureux, Jean-Paul Rothiot, Jean-Pierre Husson et Pierre Labrude (dir.), FSSV - DOP - Saône lorraine, 2017, 510 p., ill., cartes (29 €).
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Monthureux-sur-Saône (88) : présentation des actes des JEV 2016
Les actes des 18ème Journées d'études vosgiennes tenues à Monthureux-sur-Saône en octobre 2016 ont été officiellement présentés en mairie de Monthureux en présence des contributeurs, universitaires, historiens et érudits locaux.
Ces Journées d'études étaient co-organisées par la Fédération des Sociétés savantes des Vosges, l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine et Saône lorraine.
‡ L'ouvrage peut être commandé sur le site de la Fédération des Société savantes des Vosges : www.fssv.org
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Val-et-Châtillon (54) : conférence sur les frères Muller le 25 novembre 2017
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Les Journées du Patrimoine 2017 à la chapelle templière de Libdeau (54)
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Saint-Nicolas-de-Port (45) : "Les Nocturnes de René II" les 3 et 4 novembre 2017
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Morimond (52) : une messe pour le 9ème centenaire de l'abbaye cistercienne
La quatrième fille de Cîteaux fêtait ce week-end le 9ème centenaire de sa fondation.
Située aux confins de la Champagne et de la Lorraine, sur le territoire de la commune de Fresnoy-en-Bassigny, l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond fut en effet fondée en 1117 par Étienne Harding, alors abbé de l'abbaye bourguignonne de Cîteaux.
A l'initiative de l'association des Amis de Morimond, une messe a été célébrée en cette fête de saint Bernard - saint éminent de l'ordre cistercien - sur les lieux mêmes de l'ancienne abbatiale de Morimond détruite lors de la funeste Révolution.
La sainte messe était présidée par Mgr Joseph de Metz-Noblat, évêque de Langres, et concélébrée avec Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours et ancien père abbé de l'abbaye cistercienne de Lérins, deux religieux cisterciens de Cîteaux et plusieurs prêtres du diocèse de Langres, en présence de quelques 400 fidèles.
Cette journée était également l'occasion de découvrir les fouilles archéologiques entreprises sur le site voici quelques années. Le dernier ouvrage, publié par Georges Viard, Hubert Flammarion et Benoît Rouzeau et présenté au public lors de ces journées commémoratives, fait d'ailleurs le point sur les découvertes archéologiques qui renouvellent la connaissance de l'ancienne abbaye.
Ce 9ème centenaire se prolonge du 31 août au 2 septembre 2017, avec un colloque international à Langres, Morimond et Chaumont.
‡ Plus d'info sur http://www.abbaye-morimond.org/900ans
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Nancy (54) : Pèlerinage sur les reliques de la Bienheureuse Alix Le Clerc avec les Europa Scouts
Pèlerinage de rentrée de la IIème Nancy Europa-Scouts afin de demander l'intercession de la bienheureuse Alix Le Clerc
Samedi 26 août 2017
De l'église Marie Immaculée (33 avenue du général Leclerc à Nancy) à la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy.
Au programme :
- 10h45 : messe votive à Bhse Alix Le Clerc à Marie Immaculée (forme extraordinaire du rite romain)
- pèlerinage à la cathédrale sur la châsse d'Alix Le Clerc
- repas tiré du sac à la PépinièreLe groupe de la IIème Nancy Europa Scouts ayant besoin de cheftaines supplémentaires, nous nous en remettons à sa Sainte Patronne, la Bhse Alix Le Clerc.
Toutes les louvettes, guides et guides aînées ainsi que leurs parents sont invités à se joindre à ce pèlerinage. Ce pèlerinage est bien sûr ouvert à tous ceux qui le désirent !
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La Vosgienne, coeur et fierté du massif
L'ouvrage est plus qu'une ode à cette belle vache rustique si typique de notre montagne vosgienne. C'est aussi un hommage aux irréductibles paysans vosgiens et alsaciens qui, convaincus par ses qualités, ont multiplié leurs efforts pour relancer l'élevage de cette Vosgienne qui allait disparaître.
Ce beau livre abondamment illustré, notamment avec les dessins d'Olivier Claudon - le dessinateur "officiel" de la Vosgienne ! -, nous convie à une promenade découverte de l'histoire de cette vache "avec de la neige sur le dos" qui contribue à la beauté du massif.
La Vosgienne est plus qu'un simple bovin. Elle incarne nos Vosges, elle entretient les pâtures et, surtout, elle nous offre un fromage de fabrication traditionnelle symbole de notre montagne : le munster-géromé !
Un ouvrage qui vous bercera aussi au son de la jolie mélodie des clarines de nos Vosgiennes... Parce que, désormais, notre vache Vosgienne est bien vivante !
‡ La Vosgienne, cœur et fierté du massif, Martine Huot-Marchand, éditions Gérard Louis, 2017, 152 p., ill. (25 €).
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Jeanne d'Arc la Pucelle (1412-1431)
Cet album de BD raconte la vie de Jeanne d'Arc, la "Bonne Lorraine". Avec des illustrations sobres au trait clair servies par un texte percutant, cette BD rappelle fort opportunément la mission divine de Jehanne. Grâce à son courage, elle réussit à s’imposer auprès du roi Charles VII et de sa cour, à prendre la tête de l’armée royale et à battre les Anglais à Orléans. Faite prisonnière par les Bourguignons, vendue aux Anglais, elle est brûlée vive à Rouen après un procès inique. Des recherches historiques poussées et des analyses originales - notamment de l'abbé Jacques Olivier, de Me Trémolet de Villers et de Nicolas de Villiers - complètent cette BD afin de préciser certains aspects méconnus de la vie de cette grande figure de l'histoire de France et de notre Lorraine.
‡ Jeanne d'Arc la Pucelle (1412-1431), Reynald Secher, Guy Lehideux et Charlie Kiéfer, éditions Nuntiavit & RSE, 2017, 64 p., album BD (14 €). Disponible sur http://www.nuntiavit.org
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Des paysans du nord de la Franche-Comté vers 1580-1635
Entre le plateau de Langres et le pied des Vosges lorraines, à l'écart des grands centres urbains, les paysans de ce nord franc-comtois situé au confins du royaume de France, du Barrois mouvant et du duché de Lorraine vivaient au rythme des saisons, des calendriers agraire et liturgique, et des usages communautaires. Un monde de routines et d'inertie, nous dit-on, où les villages semblaient immobiles de toute éternité, bornés comme les gens rustiques qui vivaient dans une économie de subsistance...
Or, les archives révèlent des réalités bien différentes : les habitants de cette contrée participaient à des foires éloignées nécessitant plusieurs journées de voyage. Leur horizon n'était pas bloqué, les familles rurales, jeunes et dynamiques, se renouvelaient continuellement. Les paysans manipulaient des monnaies étrangères, ne mangeaient pas que du pain et des produits locaux, consommaient parfois des denrées exotiques - huile d'olive, poissons de la Mer du Nord et de la Méditerranée. Ces paysans franc-comtois étaient en contact avec les grands circuits d'échanges commerciaux et fermiers et métayers réglaient leurs redevances en épices venues d'Afrique ou d'Asie...
Cet ouvrage examine la part de l'autarcie et celle de l'ouverture sur le monde à partir de l'observation d'un groupe d'une centaine de villages relevant de trois souverainetés différentes - française, habsbourgeoise et lorraine-barroise - entre la fin des guerres de religion et la guerre de Trente Ans. Instructif.
‡ Des paysans au temps de la poule au pot sur les plateaux de la Haute-Saône vers 1580-1635, Paul Delsalle, éditions Franche-Bourgogne, 2017, 366 p., ill. (22 €).
A noter : l'auteur présentera son ouvrage au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône (88) le 28 octobre 2017 à 15h30.
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Saint-Nicolas-de-Port : promenade historique à travers les rues et les monuments
Saint-Nicolas-de-Port, petite ville mais grande histoire. Une histoire que cet ouvrage propose au lecteur de découvrir de façon originale, à travers une promenade.
Si l'on connaît plutôt bien l'imposante basilique nicolaïenne qui domine la cité, elle est le témoin de la splendeur d'une époque où la ville était un centre de pèlerinage drainant des foules nombreuses et aussi une place de commerce international animée par des familles de riches marchands... Réduite en cendres en 1635, Saint-Nicolas-de-Port se releva difficilement de ce cataclysme.
Les activités passées ainsi que les hommes qui ont fait la ville - élus, négociants, médecins, militaires, religieux, artistes... - ont laissé des traces dans les rues et sur les monuments de la commune. L'ouvrage invite le lecteur à se transformer en explorateur et de partir à la découverte de l'histoire des demeures illustres, celles des hommes et des femmes célèbres qui ont donné leurs noms aux rues de Saint-Nicolas.
Le livre est agréablement illustré et permet un repérage facile des différentes rues et monuments à visiter. Un livre pour flâner, observer, les yeux levés aussi afin de mieux apprécier les détails de l'architecture des édifices conservés. Une bel ouvrage pour vivre l'histoire de la ville au gré des rues portoises.
‡ Saint-Nicolas-de-Port. Promenade historique à travers les rues et les monuments, Cyrille Bronique et Claude Perry, éditions Gérard Louis, 2017, 125 p., ill., carte (20 €).
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Pèlerinages de France
Les éditions Via romana nous proposent le guide complet des principaux pèlerinages catholiques en France. Chaque pèlerinage recensé comporte un résumé historique et des données touchant à sa dimension spirituelle.
L'histoire des pèlerinages de France mérite d'être mieux connue. Trop négligée par les historiens, elle est indissociable de l'histoire du peuple de France, des grands moments de l'histoire du pays, des rois qui ont fait la France et des régimes politiques qui ont suivi, indissociable de la construction même de notre pays.
Ces pèlerinages montrent combien le christianisme a façonné les territoires, entretenu la foi et imprégné les mentalités. Ils illustrent combien le catholicisme est consubstantiellement lié à la France.
Notre Lorraine est bien représentée avec ses nombreux pèlerinages à la Vierge et aux saints locaux (Notre-Dame de Sion, saint Blaise à Metz, saint Rouin en Meuse, saint Pierre Fourier dans les Vosges...). Tous ces pèlerinages, des plus grands aux plus humbles, sont également indissociables d'un patrimoine religieux exceptionnel qu'il importe de faire vivre afin de le préserver. Ce patrimoine religieux demeure un élément constitutif de l'âme même de la France.
‡ Pèlerinages de France, Guy Barrey, éditions Via romana, 2017, 312 p., ill., préface du cardinal R. Sarah (25 €).
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La Nouvelle revue lorraine n° 45 : autour du parc animalier de Saint-Croix à Rhodes
Au sommaire du numéro 45 de La Nouvelle revue lorraine :
- un peintre amoureux de la nature
- le "train des eaux" dans les Vosges
- 100 ans d'aviation de chasse en Lorraine
- le deuxième As en 1917 était meusien
- Antoine Canel, un soldat lorrain du 79e RI
- la Société de tir de Nancy
- le haut-fer
- le Michel-Ange lorrain
- les Cordeliers des Thons : "Saint-Denis" des du Châtelet
- le prieuré de Viviers près de Delme
- le village de Dornot
- dans la cuisine de la maison lorraine
- un accident de chasse
- la Saulx
- toute une faune à notre porte au parc animalier de Sainte-Croix‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente sur www.nouvelle-revue-lorraine.fr
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Saint-Clément (54) : autour des faïenceries lorraines, expo' "Figures illustres et populaires"
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Echanges, passages et transferts à la cour du duc Léopold (1698-1729)
L'ouvrage s'inscrit dans le renouveau historiographique consacré aux milieux curiaux, qui met en évidence le rôle des cours dans la transmission des modèles politique et culturel, à travers la circulation des élites.
Parce qu'elle appartient à un Etat frontalier situé entre France et Empire, la cour de Lunéville offre un observatoire privilégié pour étudier les phénomènes migratoires ainsi que les échanges entre les différents espaces auliques.
Le règne de Léopold fait figure d'exception dans l'histoire politique de la Lorraine car il est synonyme d'une renaissance des duchés après les ondes de choc qu'a subi ce territoire des confins au XVIIe siècle. Après la vacance du trône durant près d'un demi-siècle, tout est à reconstruire et à réinventer. Par sa position limitrophe, la Lorraine ducale est depuis toujours prédisposée à accueillir les étrangers, mais la cour atteint encore un autre degré d'ouverture avec le nouveau souverain, élevé à la cour des Habsbourg à Vienne et désireux de rendre sa cour attractive, dès son arrivée à Nancy en 1698. Elle devient alors un espace de circulation intenses et un lieu de dialogue entre différentes nationalités.
Cet ouvrage étudie ainsi le retentissement des pratiques culturelles et curiales des grands Etats dans une principauté ouverte sur l'Europe, montrant le rôle précurseur de la cour de Léopold, bien moins connue que celle de Stanislas, dans la diffusion des premières innovations politiques, sociales, économiques et religieuses à l'est du royaume de France.
‡ Echanges, passages et transferts à la cour du duc Léopold (1698-1729), Anne Motta (dir.), PUR, 2017, 292 p., ill. (23 €).
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L'Echo des Trois Provinces d'août-septembre 2017 est paru
Le numéro d'août-septembre 2017 de L'Echo des Trois Provinces est paru !
Pour le découvrir ou vous abonner, plus d'info sur : http://www.adp3p.com
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"Marie-Immaculée", un bulletin pour les enfants de Marie en Lorraine
"Marie-Immaculée". Voici un bulletin préparé et édité en Lorraine qui contribue à la "nouvelle évangélisation" voulue par saint Jean-Paul II.
Réalisé par des bénévoles, "Marie-Immaculée" est destiné à tous les enfants de Marie afin de les encourager dans leur foi et leur fidélité à la mère du Christ Sauveur.
Le bulletin peut être envoyé sur simple demande et chacun peut aider à sa diffusion autour de lui, dans son quartier, sa paroisse...
‡ Contactez : bulletin.marie.immaculee@gmail.com
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Bleurville (88) : ça swingue à l'abbaye Saint-Maur avec le Quatuor Artex
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Fastes & trésors de l'église cathédrale de Saint-Dié
A l'occasion de l'exposition présentée au Musée Pierre Noël à Saint-Dié-des-Vosges, la bibliothèque patrimoniale du diocèse vosgien édite un remarquable catalogue sur les "Fastes & trésors de l'église cathédrale de Saint-Dié" pour le 240 ans du diocèse issu du démembrement du vaste diocèse de Toul.
Pour la première fois depuis sa fondation, le diocèse de Saint-Dié bénéficie d'un ouvrage qui réalise une intéressante synthèse sur son histoire - récente par rapport aux "vieux" diocèses voisins (Toul, Metz, Verdun, Strasbourg, Besançon, Langres) - servie par des historiens et érudits reconnus de l'Eglise et du patrimoine diocésain.
Le lecteur y découvrira surtout le riche catalogue des objets du culte offerts par des évêques de Saint-Dié ou originaires du diocèse, ainsi qu'une brève biographie de chacun des dix-sept prélats nommés sur le siège épiscopal vosgien.
Un bel ouvrage qui a toute sa place dans la bibliothèque de chaque diocésain vosgien (et lorrain !).
‡ Fastes & trésors de l'église cathédrale de Saint-Dié (1777-2017), collectif, Bibliothèque patrimoniale du diocèse de Saint-Dié, 2017, 112 p., ill., préface de Mgr Berthet, évêque de Saint-Dié (20 €).
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Emile Gallé, artiste engagé
La révolution industrielle du XIXe siècle a apporté de profonds changements touchant, de proche en proche, toutes les activités humaines : l'industrie, le commerce, les transports, l'urbanisme, la médecine, la culture, les loisirs... Les découvertes scientifiques laissèrent croire à un progrès continu et profitable à tous. En libérant les énergies créatrices, un grand mouvement international de renouveau artistique toucha tous les domaines de l'Art et apporta aux arts décoratifs, jusque-là arts mineurs, une place prépondérante.
La vie du Lorrain Emile Gallé s'intègre entièrement dans cette période effervescente. S'impliquant successivement dans la céramique, la verrerie, l'ébénisterie, il fit preuve d'une originalité novatrice, puisant son inspiration dans la nature. Il s'attacha tout au long de sa vie à définir ses propres critères de représentation, à donner sens à ses œuvres et valeur symbolique. Participant aux grandes Expositions universelles de Paris et autres monstrances nationales et internationales, il fut reconnu comme un des acteurs majeurs de l'Art Nouveau. Accueilli dans les milieux littéraires et artistiques de la fin du XIXe siècle, il n'hésita pas, avec générosité, à utiliser sa notoriété pour mener combat contre les injustices et violences de son temps.
A la fois industriel, savant botaniste, artiste, poète, initiateur d'un renouveau artistique enfantant à profusion vie et beauté, ce Nancéien laisse une œuvre unique présente dans tous les grands musées du monde.
Une belle biographie qui renouvelle l'approche de l'œuvre laissée par Gallé.
‡ Emile Gallé, artiste engagé. L'Art nouveau sublimé, Hélène Sicard Lenattier, éditions L'Harmattan, 2017, 396 p., ill. (39 €).
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Stenay rend hommage aux artistes de la Grande Guerre
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Le Pays lorrain : autour de l'épée de grand écuyer et la musique à la cour de Lorraine
Le numéro estival 2017 du Pays lorrain est paru ! Il propose un dossier sur la nouvelle acquisition du Musée lorrain : l'épée de grand écuyer du duc Léopold de Lorraine, ainsi que plusieurs études autour du thème de la musique à la cour de Lorraine au XVIIIe siècle.
Au sommaire :
- L'épée de grand écuyer du duc Léopold, insigne témoignage de la souveraineté ducale
- L'hôtel de Beauvau à Nancy : une toiture en tuiles glaçurées, témoin d'une construction d'exception
- La construction de la politique de la conservation des Monuments historiques en Lorraine
- Dossier autour de la vie musicale à la cour des derniers ducs de Lorraine :
La messe de Stanislas et le modèle versaillais,
Deux projets de salles de spectacle pour le duc de Lorraine au XVIIIe siècle,
La musique instrumentale sous le règne de Stanislas : entre tradition et modernité,
La Comédie : le Spectacle de Nancy (1755-1792) : une programmation de musique française et germanique‡ Le Pays lorrain est disponible à l'accueil du Musée lorrain ou sur abonnement (39 €, 4 numéros). Coordonnées postales et règlement à envoyer à : LE PAYS LORRAIN, PALAIS DUCAL, 64 GRANDE-RUE, 54000 NANCY.
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Le fer en Lorraine
Depuis la fin du XIXe et durant tout le XXe siècle, grâce à la découverte de la déphosphorisation par Thomas et Gilchrist, les industriels se sont intéressés au minerai de fer lorrain, "la minette". De nombreuses exploitations minières virent alors le jour. Des usines sidérurgiques furent construites en territoire mosellan annexé, tout comme en Meurthe-et-Moselle. Dans les années 1960, on parlait de « Texas lorrain »...
Peu à peu, les villages devinrent des villes, afin de loger le personnel. Des cités virent le jour, des hôpitaux furent construits. Les gens allaient s'approvisionner dans les économats et se soigner dans les dispensaires. Les enfants du personnel allaient dans les écoles des entreprises… Aujourd'hui, ces mines sont fermées. Bon nombre d'usines ne sont plus qu'un vague souvenir et ont laissé place à des zones industrielles, des centres de loisirs ou encore des lotissements.
Après trois années d'apprentissage en tant qu'électromécanicien, Jean-Claude Berrar travaille dans le milieu sidérurgique depuis 1971. Il nous fait découvrir, à travers plus de 200 documents - essentiellement des cartes postales anciennes -, l'histoire de cette grande famille que formaient les hommes du fer.
‡ Le fer en Lorraine, Jean-Claude Berrar, éditions Sutton, 2016, 128 p., ill. (20,20 €).
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Dictionnaire encyclopédique de Jeanne d'Arc
Les éditions Desclée de Brouwer réalisent ici une véritable prouesse éditoriale en publiant ce Dictionnaire encyclopédique sur notre Jehanne ! Une somme de poids - 2011 pages ! - pour une héroïne d'envergure internationale.
Jeanne d'Arc de Domremy, notre Bonne Lorraine, plus on l'étudie, plus l'émerveillement croît.
En 427 jours, une paysanne de 17 ans lève le siège d'Orléans, fait sacrer Charles VII et le rétablit sur le trône de France, suscite le sentiment patriotique, révolutionne l'art de la guerre... Héroïne nationale, libératrice du royaume, mais Jeanne est aussi devenue une sainte exceptionnelle : elle pratique nombre de vertus à un degré héroïque, jusqu'à son martyre sur le bûcher de Rouen. Elle se présente à nos yeux comme un modèle de sainteté de la vie courante et dans l'exercice de son métier.
Un personnage d'exception, présenté dans ce Dictionnaire sous toutes ses facettes, avec une multiplicité d'informations, y compris défavorables à la Pucelle, encore jamais réunies. Cette encyclopédie johannique inédite à ce jour est à la fois historique, culturelle, spirituelle et artistique. Elle cherche à répondre à toutes les questions que pose l'épopée johannique. Ce Dictionnaire offre un accès privilégié aux sources et à la documentation historique. L'ouvrage les présente et les rend accessibles à tous les publics. Simples commentaires, citations, allusions, grands discours, panégyriques célèbres, là où Jeanne est évoquée, ce livre guidera le lecteur. Jeanne est réellement le personnage historique de l'histoire de France le mieux documenté.
A vous de la redécouvrir en ces temps de remise en cause de notre Histoire et de la geste nationale !
‡ Dictionnaire encyclopédique de Jeanne d'Arc, Pascal-Raphaël Ambrogi et Dominique Le Tourneau, éditions Desclée de Brouwer, 2017, 2011 p. (49 €).
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14-Juillet à Nancy : vive l'armée française quand même !
Lors du défilé du 14-Juillet sur la place de la Carrière à Nancy [cl. H&PB].
Présence modeste de troupes squelettiques... pour un public tout aussi clairsemé... C'est la nouvelle France macroniste.
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Le dernier vélo de Marie Marvingt s'exposera en l'Allemagne
Ce vélo est l’un des rarissimes objets conservés de la Nancéienne Marie Marvingt, emblématique pionnière de l’aviation et aventurière de tous les horizons. Sauvé par miracle, il prend la route pour… l’Allemagne !
Il ne ressemble à rien si ce n’est à un vieux biclou hors d’âge.
Mais une plaque encore déchiffrable sous le guidon en révèle toute la valeur historique. Il y est mentionné « 8 place Carrière », lieu de résidence de sa propriétaire. Dont le nom figure lui aussi en lettres gravées : Marie Marvingt.
L’objet qu’abrite Serge Claude dans son domicile de Dombasle n’est ni plus ni moins que le dernier vélo de la célèbre Lorraine dont on ne sait plus comment la qualifier tant ses prouesses défient l’entendement : pionnière de l’aéronautique, détentrice de 4 brevets de pilote (avion, ballon, hydravion, hélicoptère), férue d’alpinisme pour lequel elle a d’ailleurs inventé la jupe-culotte, détentrice de pas moins de 17 records sportifs et 34 décorations…
N’en jetez plus. Ah, si, il faut lui ajouter ses périples à vélo ! « Dont elle a toujours dit qu’il était sa plus grande passion », souligne Serge Claude, membre de l’association internationale des Amis de Marie Marvingt qui en défend âprement la mémoire. En 1908, malgré l’interdiction qui lui était faite d’y participer, La Marie (comme le public a fini par l’appeler affectueusement en bord de route) a pris la roue des coureurs du tour de France. « La première femme à le boucler. Ils n’ont été que 36 sur 114 (plus une !) à l’achever cette année, dont Marie la Nancéienne. »
Marie posséda 4 vélos dans sa vie, dont ce petit dernier, baptisé "Reine", cadeau de ses amis à une époque où elle était réduite à la misère. C’est avec lui qu’en 1961, à l’âge de 86 ans, elle a fait le voyage Nancy-Paris où elle a pu tester le premier hélico à turbine. Et c’est lui encore qui figure parmi les très rares objets rescapés pouvant témoigner de sa vie. « À sa mort, comme elle ne payait plus le loyer depuis longtemps, ses maigres biens ont été jetés sur le trottoir. Excepté ce vélo oublié dans un garage rue des Ecuries. » Où il a été récupéré, pour être gardé au lycée Marvingt de Tomblaine, avant, en grand nomade, d’atterrir au musée d’Amnéville qui, en 2015, à sa fermeture, a un peu renâclé à le rendre à l’association des amis.
Mais c’est chose faite, et le vélo peut prendre le départ pour de nouvelles aventures. Dont la prochaine aura lieu… en Allemagne, à Dresde, au musée de l’histoire militaire, dont la future exposition s’intéressera aux femmes combattantes. « Or, Marie, infirmière, est montée au front de la Grande Guerre déguisée en homme, y a vu l’horreur incommensurable. Et participé au développement de l’aviation sanitaire. » Dans des conditions évidemment rocambolesques. Nul ne s’étonnera donc de la savoir entrée dans la postérité sous le titre de « la fiancée du danger » !
[d'après ER]
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A la gloire du duc de Lorraine !
Le Musée lorrain à Nancy a fait l’acquisition d’une pièce d’un intérêt patrimonial majeur : l’épée de grand écuyer de Lorraine ayant appartenu à Marc de Beauvau (1679-1754). Cette pièce est destinée à occuper une place centrale dans le futur parcours historique du musée rénové.
Symbole du pouvoir militaire, politique et judiciaire, l’épée était l’un des quatre attributs de souveraineté du duc, avec la couronne, la main de justice et le sceptre. Elle était utilisée lors des sacres et des pompes funèbres ducales et confiée au grand écuyer. Cette épée, composée d’une lame ancienne montée sur une garde en vermeil décorée aux armes de Lorraine, fut commandée à l’orfèvre parisien Simon Gallien par le marquis de Bissy à la mort du duc Léopold en 1729. Elle fut portée par le prince de Beauvau-Craon lors des funérailles ducales du 7 juin 1729. L’épée devait permettre symboliquement de désigner le nouveau souverain lors de la cérémonie, selon un rituel repris de la pompe funèbre de Charles III en 1608.
Seul objet de pouvoir de la Lorraine ducale connu à ce jour, l’épée a été considérée comme un Trésor national par l’État.
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Saint-Mihiel (55) : une expo' sur l'artiste meusien Lucien Jacques, ami de Giono