Notre histoire - Page 113
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Les Romains dans les Hautes-Vosges
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15 Août : solennité de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie
Marie en son Assomption,église de Crévéchamps (Meurthe-et-Moselle)Signum magnum apparuit in caélo : mulier amicta sole, et luna sub pédibus éjus, et in capite éjus corona stellarum duodecim. Cantate Domino canticum novum : qui a mirabilia fécit.[Un signe grandiose apparut dans le ciel : une femme revêtue du soleil, et la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des prodiges.](Introït de la messe de l'Assomption) -
A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville le 22 août : les fouilles de la villa gallo-romaine de Damblain dévoilées
Pour avoir suivi de près le déroulement des opérations archéologiques, Gilbert Salvini, archéologue bénévole et président du Cercles d’études locales de Contrexéville, présentera le 22 août à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, le déroulement des fouilles menées sur le site de l’ancien aérodrome de Damblain. Il dresse, pour nous, une première esquisse de cette page d’histoire locale, en attente les publications officielles de la responsable du chantier, Karine Boulanger, et de l’INRAP.
Les vestiges d’un établissement rural de l’époque gallo-romaine s’étendant sur 7 hectares, ont été découverts en 2006 lors des sondages de diagnostic effectués sur les 302 hectares de l’emprise de la future zone d’activité qui succèdera à l’ancien aérodrome militaire de l’Otan.
Les fouilles menées par l’Institut national pour la recherche archéologique préventive (IRAP), qui se sont déroulés en 2008 et 2009, ont mis au jour une villa avec ses dépendances. Une petite nécropole mérovingienne a aussi été découverte à proximité.
Il s’agit certainement de la villa gallo-romaine la plus importante et la plus complète fouillée dans le département des Vosges à ce jour. Le bâtiment résidentiel était doté d’une cave et de thermes, avec de nombreux appartements chauffés par le sol. Dans la cour, entourée de bâtiments annexes, il y avait un bassin dont la destination n’a pu être fixée avec précision.
Les nombreux autres bâtiments étaient réservés aux activités artisanales et agricoles, certains d’entre eux semblent avoir un caractère cultuel.
Malgré l’état de ruine et de dégradation des vestiges, fragilisés par leur mise au jour et l’intense activité de la nappe phréatique, des éléments essentiels ont pu être récupérés, ils seront exposés sous l’autorité du Conseil général des Vosges après leur complète restauration.
Le compte rendu de cette fouille est en cours de rédaction par l’INRAP. Il permettra de connaître la façon dont vivaient les habitants de cette villa, de savoir comment s’articulaient leurs modes de vie et quel pouvait être leur environnement.
En première datation, une approche de la chronologie des diverses constructions qui se sont succédées date l’occupation du site du Ier siècle et peut être avant, à la fin du IIIème siècle de notre ère, où son abandon semble s’effectuer. Par la suite les bâtiments s’écroulèrent d’eux même, après quoi les matériaux ont été récupérés et au Moyen-Âge l’espace fut nivelé pour permettre la culture des terres.
Il est resté de ce passé, un nom de lieu-dit, « la cave », qui était encore inscrit dans le cadastre de Damblain avant la construction de l’aérodrome en 1950.
Dans le cadre de sa conférence, Gilbert Salvini présentera les travaux de fouilles auxquels il a participé ainsi que de nombreux clichés qui donneront corps à cette fabuleuse découverte.
>> Conférence-diaporama sur « Les fouilles de la villa rurale gallo-romaine de Damblain » par Gilbert Salvini, dimanche 22 août à 15h00 à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville. Entrée libre.
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Addi Bâ ou une page d’histoire locale vosgienne oubliée
Addi Bâ Mamadou allait tout juste avoir 30 ans, ce jour de décembre 1943, lorsqu'on le fit sortir de sa cellule de la prison de la Vierge, à Épinal, pour le conduire au poteau d'exécution.
Présenté le 3 décembre devant la cour de justice de la Feldkommandantur d'Épinal, celui que les Allemands appelaient le « terroriste nègre » avait été condamné à mort pour actes de franc-tireur. Ainsi s'acheva la longue épopée de ce jeune peul du Fouta Djalon engagé volontaire dans l'armée française et chef du premier maquis créé dans les Vosges, au printemps précédent.
Que reste-t-il aujourd'hui du souvenir d'Addi Bâ ? Un nom gravé sur le monument aux morts d'Épinal, à l'endroit même où il fut fusillé, une tombe dans le carré des coloniaux de la nécropole nationale de Colmar, quelques plaques de rue, à Langeais (Indre-et-Loire), La Vacheresse-La Rouillie (Vosges) et Tollaincourt (Vosges), où il résida. Il aura fallu attendre le 13 juillet 2003 pour que l'acharnement d'ardents défenseurs de sa mémoire conduise les autorités françaises à lui accorder la médaille de la Résistance au cours d'une cérémonie du reste fort discrète.
Le parcours d'Addi Bâ a pu être partiellement reconstitué grâce aux méticuleuses recherches menées à la fin des années 1980 par le Colonel Maurice Rives, officier retraité de l’infanterie coloniale et défenseur de la cause des tirailleurs africains. Des témoignages de personnes ayant côtoyé le tirailleur résistant, devenu une véritable légende dans le canton de Lamarche, ont été recueillis. Les éléments de l'histoire d'Addi Bâ sont désormais consultables sur la toile.
>> Le site addiba.free.fr a pour ambition de présenter la somme des connaissances rassemblées autour du personnage d'Addi Bâ. Une manière comme une autre de compléter cette page d'histoire si longtemps restée blanche.
A consulter par tous ceux qui souhaitent mieux connaître les actes de résistance menés dans le sud-ouest vosgien durant la Seconde Guerre mondiale.
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Au coeur des mines d'argent des Vosges
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Nancy : la mémoire de la prison Charles-III
Depuis la fermeture de la prison Charles-III de Nancy, un "groupe mémoire" s'est constitué avec le soutien de la mairie afin de réfléchir sur la conservation des éléments du passé de la prison. Composé d'habitants du quartier, d'associations d'anciens combattants, résistants et déportés, de représentants de la communauté juive, Jean-Marie Conraud fait partie de ce groupe.
Âgé de 82 ans, ancien militant syndical, chrétien et historien de la prison Charles-III, Jean-Marie Conraud s'est intéressé de près à l'histoire de l'enfermement à Nancy. Il se définit lui-même comme un "curieux, sauveteur de mémoire régionale". Il est même "entré" à Charles-III en 2005 comme bénévole pour animer un atelier de menuiserie destiné aux détenus. Il est, par ailleurs, l'auteur d'un ouvrage sur l'histoire de la prison nancéienne paru en 2009.
Lors de son "passage" par la prison, il a remarqué que celle-ci recelle quantité de témoignage du passé architectural et humain, comme cette belle fontaine située dans une cour intérieure souvenir de la manufacture de tabac construite par le duc Léopold, ou la chapelle de la prison, mais aussi des plaques commémoratives des résistants juifs, chrétiens ou laïcs déportés durant la Seconde Guerre mondiale.
Comment préserver ces traces du passé et les présenter au public dans un quartier qui va connaître dans les années à venir de profondes mutations ? Le "groupe mémoire" explore plusieurs pistes dans ce sens.
Le chantier de démolition de la prison Charles-III démarre cet été et se terminera à la fin de l'année. Le site sera ensuite livré aux archéologues pour des fouilles préventives : les bâtiments de la prison sont en effet construits sur le bastion de Saurupt, élément des fortifications de Nancy (XVIe-XVIIe siècles).
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La préhistoire à Darney (Vosges)
[Vosges Matin] -
Une religieuse lorraine reconnue martyre par le Vatican
Le pape Benoît XVI a autorisé le 1er juillet la publication du décret reconnaissant le martyre de Marguerite Rutan, sœur de la Charité, première supérieure de l’hôpital de Dax, guillotinée le 9 avril 1794.
Marguerite Rutan naquit à Metz le 23 avril 1736. Sa famille, nombreuse (15 enfants), était fort modeste. Entrée chez les Filles de la Charité, elle fut envoyée à Dax avec cinq autres sœurs, sur la demande de l’évêque, pour diriger l’hôpital qu’il construisait dans sa ville. Après la suppression des ordres religieux, les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul changèrent leur nom en celui de Dames de la Charité et continuèrent avec le même dévouement le service des pauvres.
Le 3 octobre 1793, les religieuses eurent à choisir : prêter serment à la Constitution ou être expulsées ? Toutes refusèrent de jurer. Les services qu’elles rendaient aux pauvres et aux malades de la ville étaient tels qu’on n’osa pas tout d’abord demander leur renvoi. La Terreur cependant s’était installée à Dax : la maison des Capucins et celle des Carmes avaient été transformées en prison. A la fin de l’année, Sœur Marguerite fut accusée d’avoir « par son incivisme, cherché à corrompre et à ralentir l’esprit révolutionnaire et républicain des militaires en traitement à l’hôpital » et fut envoyée à la maison de réclusion des Carmes.
Le 8 avril, la commission extraordinaire fit comparaître la religieuse, ainsi que le père Jean Eutrope de Lannelongue, curé de Gaube et prêtre réfractaire. Tous deux furent guillotinés le lendemain. Marguerite chanta le Magnificat dans sa marche vers l’échafaud, repoussa le bourreau en disant « Aucun homme ne m’a jamais touchée », puis ôta elle même son mouchoir de tête et ses fichus de cou avant de subir le martyr.
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Hennezel : Gilou Salvini trace la voie... romaine
[Vosges Matin] -
Nouvelles découvertes archéologiques dans les Vosges
Le Cercles d'études locales de Contrexéville nous communique le compte rendu des dernières repérages archéologiques effectués dans le département des Vosges.
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La stèle des Chasseurs au col du Bonhomme
[Vosges Matin] -
Le musée de la broderie à Fontenoy-le-Château
[Vosges Matin] -
Il y a 70 ans : juin 1940 à Bleurville
Il y a 70 ans, la France basculait pour la seconde fois du siècle dans les horreurs d’une nouvelle guerre. L’abbé Paul Idoux, alors curé de Bleurville, tint un court journal des événements qui marquèrent ce mois de juin qui allait inaugurer quatre longues années d’occupation.
Beaucoup d’activités en ce début d’été 40 pour le curé Idoux qui est chargé depuis 1939, en plus de Bleurville, des paroisses d’Attigny, de Belmont-lès-Darney et de Nonville. Difficulté de déplacement également car l’essence se fait rare et les risques de bombardements ne sont pas à écarter. Le 15 juin, de son presbytère, il constate le triste spectacle de la débâcle : « Bleurville est plein de ces gens qui roule dans le désordre et de groupes de soldats isolés que les officiers ont abandonnés ». Des habitants s’inquiètent auprès du prêtre de ce qu’ils doivent faire : partir ? rester ? L’abbé semble plutôt enclin à donner des consignes de prudence d’autant plus que des bombes tombent sur la ligne de chemin de fer aux environs d’Attigny…
Le dimanche 16 juin, la panique et les convois semblent terminés, mais vers 6h30 deux explosions dans la direction du nord-est. Notre curé ira tout de même célébrer la messe à Attigny et à Belmont : pendant la messe un train est bombardé, les vitraux de l’église de Belmont en tremblent ! A la messe à Bleurville les paroissiens s’interrogent sur l’issue… Il n’y a plus d’électricité, cependant M. Rousselot, le propriétaire du moulin, réussit à débiter du courant continu. Le 17 juin, l’abbé Idoux entend à la TSF l’appel du Maréchal Pétain demandant l’armistice au même moment qu’un régiment colonial arrive de Toul : les officiers veulent défendre Bleurville en prenant position à l’entrée du village… avec une seule mitrailleuse et quelques cartouches ! Le maire, Constant Mougenot, les en dissuade par crainte des représailles éventuelles. C’est le lendemain, après avoir eu la confirmation de la demande d’armistice, que l’officier accepta de se replier dans les bois vers le Bambois.
Ce 18 juin vers 15h30, une quinzaine d’allemands entrent dans Bleurville par la route de Frain : le maire est interrogé revolver sur le ventre afin qu’il indique si des militaires français étaient cachés dans le village. Le 19 juin est marqué par le passage de troupes ennemies motorisées qui rencontreront une tentative de résistance à Darney. Du perron de la cure, le curé Idoux entend de violentes explosions vers l’est : il s’agit des combats du « guêpier d’Epinal ».
Du 21 juin au 11 septembre, ce sera une succession de régiments allemands qui occuperont Bleurville de façon discontinue avec réquisition du presbytère par les officiers. Les hommes s’entraînent dans le pré au nord de l’église et utilisent l’église pour le culte protestant et nazi. Le 22 juin, les hommes de Bleurville de 18 à 50 ans sont rassemblés à la mairie et une trentaine est emmenée à Bains-les-Bains. Le soir même, des soldats avinés allument un feu sur la place du Prince dans un tas de bois du forgeron Paul Bocard…
Afin d’obtenir un laisser-passer pour aller célébrer ses messes, l’abbé Idoux utilise les services de Sylvain Koch, juif réfugié à Bleurville, qui assure la traduction auprès des autorités allemandes. M. Koch et son épouse seront déportés en 1942 - comme d'ailleurs plusieurs familles juives alsaciennes et mosellanes réfugiées dans le canton de Monthureux - au camp de Drancy puis d’Auschwitz d'où ils ne revinrent pas.
L’abbé Idoux s’entretiendra avec un certain nombre d’officiers dont plusieurs vouaient une grande admiration pour la culture française. Un des officiers reconnaissait que « l’armée française a été brisée par son manque de cohésion et de discipline, mais s’il y avait eu beaucoup de combats comme ceux de l’Aisne nous n’aurions pas pu passer ». L’été sera ainsi entrecoupé d’arrivées et de départs de troupes allemandes. Le dernier régiment quitta le village le 20 septembre après avoir commis de déprédations à la cure et saccagé les maisons Varlot (aujourd'hui transformée en mairie) et Roussel (actuellement Gaillac).
L’abbé Idoux décédera en 1941. Ces évènements l’ont profondément marqué dans son âme de pasteur et dans sa chair. Et de nombreuses familles dans l’angoisse devaient attendre encore de nombreux mois avant de revoir pères et frères prisonniers Outre-Rhin. Sans compter ceux qui ne reviendront pas…
[d’après le journal de l’abbé Idoux, archives du presbytère de Bleurville. Remerciements à M. l'abbé Villaume]
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Pérégrinations dans l'empire romain
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Epinal se souvient des événements de juin 1940
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A la découverte de la vallée de la Forge
[Vosges Matin] -
Sur les chemins de Saint Jacques en Lorraine
[Est Républicain] -
Visite des fouilles de l'ancien cimetière des Trois-Maisons à Nancy
Les sondages archéologiques réalisés en 2008 à l'emplacement de l'ancienne imprimerie Berger-Levrault à Nancy ont permis la découverte d'un cimetière des XVIIIe et XIXe siècles. Le décapage a permis de dégager les deux tiers environ d'un vaste cimetière.
Le cimetière est créé en 1732 à la demande des paroissiens de la Vieille Ville de Nancy. Le duc François II leur concède un terrain sur les anciens fossés, près du bastion Le Marquis, vestige de la citadelle abandonnée depuis le début du XVIIIe siècle. Le cimetière fonctionne pendant plus d'un siècle jusqu'en 1842, date de la fermeture définitive des nécropoles intra muros. Une partie des sépultures est déplacée jusqu'au nouveau cimetière de Préville et le terrain reste à l'abandon pendant une trentaine d'années. En 1871, les établissements de l'imprimerie alsacienne Berger-Levrault sont installés à l'emplacement de l'ancien cimetière des Trois-Maisons.
Malgré une durée de vie assez courte, le cimetière des Trois-Maisons est densément occupé par les défunts des paroisses de Nancy et sur plusieurs niveaux. L'espérance de vie semble assez caractéristique pour l'époque : les enfants et nouveaux-nés sont très nombreux, et les sujets adultes sont plutôt âgés. Plusieurs cercueils installés dans une même fosse témoignent de probables regroupements familiaux. Enfin, quelques cas de sépultures multiples peuvent être le fait d'épidémies. En parallèle de la fouille, l'étude des registres paroissiaux permettra de mieux définir le type de population inhumée dans ce cimetière.
Cette fouille est aussi l'occasion de collecter des informations sur l'histoire du faubourg des Trois-Maisons. En effet, le cimetière n'est pas une simple entité : il est longé par des rues, possède une ou plusieurs entrées, des allées... Ces éléments viennent affiner les connaissances sur la topographie de ce quartier à l'époque Moderne. Mais l'histoire du site ne commence pas au XVIIIe siècle. Le cimetière s'est installé sur les anciens glacis de la citadelle de Nancy, dont les vestiges ont été observés plus à l'est. La suite du décapage du site devrait permettre de qualifier l'occupation de ce secteur au Moyen Âge et au début de l'époque Moderne. Il est possible en effet que des aménagements périphériques du village de Saint-Dizier - village détruit lors de la construction de la citadelle - aient été en partie conservés sous les remblais des glacis. Le secteur peut aussi avoir été occupé par des champs ou de la vigne comme le suggère un plan de Nancy de 1611. La poursuite des fouilles archéologiques permettra de confirmer ou non ces hypothèses.
[source : INRAP, Le cimetière des Trois-Maisons à Nancy (1732-1842), mai 2010]
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Fêtes du Millénaire de l'abbaye de Saint-Sauveur
L'ancienne abbaye de Saint-Sauveur (Meurthe-et-Moselle) célèbre en 2010 le millénaire de sa fondation. Elle était une des composantes de la fameuse "croix monastique des Vosges" avec Moyenmoutier, Senones et Etival.
Du 29 mai au 30 septembre 2010, le village de Saint-Sauveur et les communes voisines accueillent concerts, fête médiévale, expositions et colloque historique.
>> Plus d'informations sur : http://saintsauveur54.free.fr
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Sur les traces d'Apollon à Grand (Vosges)
>> Exposition du 15 mai au 14 novembre 2010 "Si Grand m'était contée" et "L'amphithéâtre de Grand : une épopée archéologique" à l'Espace d'exposition de la mosaïque et de l'amphithéâtre de Grand
>> "Les tablettes astrologiques de Grand et autres découvertes réalisées au fond des puits", du 15 mai au 31 octobre 2010 au Musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal
>> Colloque international "Constantin et l'Est de la Gaule", les 6-7 octobre 2010 à l'auditorium du Centre "Visages de Jehanne" à Domremy-la-Pucelle
>> Contact : sitedegrand@cg88.fr | Tél. : 03.29.06.77.37 (Site gallo-romain de Grand).
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Domrémy : visitez une page d'histoire
[Vosges Matin] -
Greux (Vosges) livre son histoire
[Vosges Matin] -
A la recherche des derniers brasseurs de Maxéville
[L'Est Républicain] -
Le saint lorrain du mois : saint Firmin
Septième évêque de Verdun, Firmin était originaire de Toul où il aurait dirigé l’école épiscopale.
Il mourut en 510, tandis que Clovis assiégeait Verdun dont les habitants s’étaient révoltés. En 959, le corps de saint Firmin fut apporté en grande solennité à Flavigny-sur-Moselle, où on venait de fonder un prieuré bénédictin. C’est dans cette paroisse qu’aujourd’hui encore on vénère ses reliques.
Il a donné son nom à la paroisse de Saint-Firmin, commune du Saintois, située entre Nancy et Mirecourt.
Le diocèse de Verdun fête saint Firmin le 2 décembre, avec saint Possesseur, son prédécesseur.
[source : http://www.introibo.fr/Saint-Firmin-eveque]
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Hommage à Jeanne d'Arc à Domrémy
[Vosges Matin] -
Nancy : hommage à Alix le Clerc
Samedi 15 mai 2010 à 11h00, une plaque a été dévoilée à Nancy au numéro 9 de la rue Maurice-Barrès, à la mémoire de la Bienheureuse Alix le Clerc.
Cet hommage est à mettre au crédit de l'association des Amis de Pierre - Alix, avec l'appui de la Ville de Nancy et l'accord de la congrégation Notre-Dame.
Depuis la fondation lorraine d'il y a quatre siècles, des milliers de femmes se sont engagées dans le sillage du charisme éducatif des origines de la congrégation Notre-Dame. Actuellement, des Filles d'Alix le Clerc sont présentes dans 43 pays sur les cinq continents.
L'immeuble du 9 rue Maurice-Barrès - entre la cathédrale et la place Stanislas - est bâti sur l'emplacement du premier grand monastère de la congrégation Notre-Dame. Construit en 1617 dans la nouvelle ville voulue par le duc Charles III, il prospéra jusqu'à la Révolution. C'est là qu'à sa mort, en 1622, Alix le Clerc fut inhumée dans un cercueil de plomb. Après bien des recherches infructueuses, il fut mis au jour fortuitement par des étudiants en 1950, dans la cave d'un garage. C'était 3 ans après les fêtes romaines de sa béatification intervenue en mai 1947. Le reliquaire contenant les restes de la Bienheureuse est désormais conservé à la cathédrale Notre-Dame depuis le 14 octobre 2007.
Ce samedi, le maire de Nancy, accompagné d'une importante délégation de soeurs de la congrégation Notre-Dame venue du monde entier et de Mgr Papin, évêque de Nancy & Toul, a inauguré la plaque commémorative. A la suite du rappel historique de l'action éducatrice de la romarimontaine Alix le Clerc a été gravée la profession de foi d'Alix : "Le zèle de l'instruction est le sujet de ma vocation".
Soeur Christelle Michaux, présidente de l'association des Amis de Pierre - Alix, a remercié tous ceux qui ont oeuvré à l'organisation de cette manifestation, notamment le président du syndic de l'immeuble situé sur l'emprise du monastère de la congrégation Notre-Dame. Notre président avait découvert avec intérêt et surprise qu'il habitait "dans la maison d'une sainte" à l'occasion de la translation des reliques en 2007.
Supérieure générale de la congrégation Notre-Dame, soeur Marie-Alexia, a cité un proverbe : "La beauté d'une main est dans les doigts. La beauté d'Alix se reflète dans les congrégations qui perpétuent son oeuvre". Puis elle a appelé à ses côtés les représentantes des congrégations qui ont essaimé dans le monde entier avec qui elle a chanté un cantique en l'honneur de Dieu et de la Bienheureuse. Un moment d'intense ferveur salué par Monseigneur l'évêque qui a confessé s'arrêter souvent devant la châsse d'Alix le Clerc à la cathédrale pour y prier. "C'était une grande mystique qui n'avait pas cherché à s'évader du monde mais était totalement engagée dans la société" soulignait Mgr Papin en guide de conclusion à cette cérémonie d'hommage.
[crédit photo : ER et H&PB]
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Bassigny lorrain : l'association "Pour La Mothe" en ligne
L'association Pour La Mothe, qui oeuvre pour la réhabilitation et la connaissance du site de l'ancienne forteresse du Bassigny lorrain, a désormais son site internet.
N'hésitez pas à aller le visiter (il est recensé parmi nos sites favoris)... Vous y découvrirez bien sûr l'histoire de cette légendaire cité fortifiée lorraine, mais aussi les activités proposées par l'association de sauvegarde ainsi que les publications sur l'histoire de La Mothe et une mine d'informations sur le souvenir de La Mothe dans les environs et en Lorraine.
Tous les Lorrains attachés à l'histoire de leurs anciens duchés devraient aller au moins une fois dans leur vie en pèlerinage à La Mothe ; c'est aussi un haut lieu historique où souffle l'esprit de l'indépendance lorraine !
Longue vie à l'association Pour La Mothe... Et vive La Mothe !
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La sainte lorraine du mois : sainte Jeanne d’Arc
Jeanne d'Arc, surnommée « la Pucelle d'Orléans » ou plus simplement « la Pucelle », fille du Barrois mouvant, entre royaume des lys et Lorraine, est une figure emblématique de l'histoire de France. Au début du XVe siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin Charles au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.
Finalement capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg pour la somme de 10 000 livres, et condamnée au bûcher en 1431 après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et importantes irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456, et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France. L’Eglise de France fête la solennité de sainte Jeanne d’Arc le 9 mai.
Depuis le XIXe siècle, les exploits de Jeanne d'Arc ont servi certains desseins politiques au mépris de l'histoire. Les arcanes de cette exploitation d'une héroïne qui symbolise la France de façon mythique, voire mystique sont innombrables. Jeanne d'Arc a été réhabilitée en 1817, dans le livre de Philippe-Alexandre Le Brun de Charmettes : « Histoire de Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans, tirée de ses propres déclarations, de cent quarante-quatre dépositions de témoins oculaires, et des manuscrits de la bibliothèque du roi de la tour de Londres ». Le travail scrupuleux de cet historien, fondé sur des enquêtes rigoureuses, et l'étude de documents originaux, a souvent été réutilisé comme base de travail par des écrivains français et étrangers, tel Jules Quicherat, qui ont contribué à redonner ses titres de noblesse à la Pucelle d'Orléans.
On lira avec intérêt le dernier ouvrage de Jean-Marie Cuny « Jeanne la Bonne Lorraine » qui présente une excellente synthèse de l’histoire de notre Jeannette.
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Fiménil (Vosges) : 66 ans après, toute la vérité sur la déportation de son père
[Vosges Matin] -
A la découverte de la vallée des forges de la Vôge
[Vosges Matin]