[Vosges Matin]
La vie en Lorraine - Page 55
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Domrémy : le 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc se prépare
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Actualité du Cercle d'études locales de Contrexéville
Représentation de la cité gallo-romaine de Grand (Vosges), par Jean-Claude Golvin.
Gilou Salvini, président du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous communique les activités de l'association.
L'été est mis à profit pour participer à plusieurs fouilles archélogiques sur des sites gallo-romains et médiévaux de la région : Grand (Vosges), Andilly et Morimond (Haute-Marne).
‡ Découvrez dans le document joint l'actualité des recherches archéologiques sur le site de la cité gallo-romaine de Grand : fouilles_archeologiques_ete 2011.pdf
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Millery (Meurthe-et-Moselle) : exposition Robert Chazal
Millery vu par les peintres
Exposition de tableaux réalisés par différents artistes dont des habitants du village et représentant Millery
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Invité
Robert CHAZAL
qui a peint pour l'occasion des aquarelles de Millery
Dimanches 17 juillet, 24 juillet, 31 juillet,
7 août et 14 août 2011
de 15 heures à 19 heures
Eglise de Millery
‡ Affiche de l'expo ici : millery.pdf
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Pompierre (Vosges) : restauration de la chapelle N.-D. du Pilier de Saragosse
[Vosges Matin]
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Meuse ou Barrois ?
Initialement et sans l’intervention de Verdun, le département de la Meuse devait s’appeler le Barrois. La première matérialisation du territoire a été fabriquée en 1790 à partir d’une carte de France réalisée par la famille Cassini.
Ses dimensions sont plutôt imposantes : 116,5 cm x 152 cm. Conservée sous surface vitrée à une température de 18° et un taux d’humidité de 50 %. Un peu jaunie mais « en assez bon état », la première carte du département de la Meuse (qui aurait dû s’appeler le Barrois sans l’intervention énergique de Verdun qui ne se reconnaissait pas dans la dénomination !) remonte au début de l’année 1790, date à laquelle l’Assemblée nationale décide de créer 83 départements divisés en districts, en cantons et en municipalités. Ce bien précieux a été offert par un habitant à la municipalité de Bar-le-Duc à une date inconnue.
« Elle est à l’échelle 1/86 400, ce qui correspond à 10.000 toises. Elle trouve son origine dans des morceaux de la carte de France réalisée, à la demande de Louis XV, par la famille Cassini à partir de 1756 jusqu’au début de la Révolution », explique Jean-Baptiste Legoff, des Archives départementales de la Meuse. En y regardant le plus près, le contour du département est en papier, lequel est collé sur une toile, d’où cet effet de relief. « On peut y lire des traces d’appellation de l’Ancien Régime comme le Clermontois (ancienne appartenance de la famille Condé), la Champagne et la Lorraine », poursuit le spécialiste.
Visuellement, le relief n’est pas très bien représenté sur cette carte qui se rapproche davantage du dessin. Seules les routes principales y figurent, comme le détail des 8 districts et des 79 chefs-lieux de canton qui la composent.
L’orthographe y est aussi imprécise, l’indication des départements de « la Mozelle » et de « la Meurte » en témoigne.
Pour définir le territoire meusien, le comité de division territoriale a d’abord dû délimiter la Lorraine par rapport à la Champagne. Des luttes d’influences se sont alors engagées auprès des députés en vue d’aboutir à un découpage que l’on connaît peu ou prou aujourd’hui. Un premier projet instituait un département du Barrois réunissant Bar-le-Duc, Toul et Neufchâteau, tandis qu’un autre était pressenti autour de Verdun, Montmédy, Étain et le Clermontois. « Verdun, en étant rattaché à Metz, aurait perdu son évêché. Sa forte volonté de le conserver a abouti à une troisième solution qui a finalement été retenue en regroupant Barrois, Verdunois et Clermontois. Bar-le-Duc a également tout fait pour s’étendre vers l’Ouest afin de ne pas être trop excentrée dans le département. Le député Gossin aurait aussi voulu intégrer Saint-Dizier à la Meuse. Et si le Bassigny barrois a été cédé à la Haute-Marne (dont l'ancienne cité fortifiée de La Mothe), des conquêtes ont eu lieu sur la Champagne comme Mandres, Bure, Hévilliers et Luméville », détaille l’archiviste.
Afin d’équilibrer les pouvoirs, les trois grandes villes du département de la Meuse ont fini par s’arranger : Verdun gardait son évêché, Saint-Mihiel accueillait le tribunal criminel et Bar-le-Duc devenait capitale administrative. « Il est vrai que la volonté du gouvernement était de placer chaque chef-lieu de département au centre du territoire. Ce n’est pas une règle en regardant le cas de Bar-le-Duc qui ne constitue toutefois pas une exception. »
Et puis arrive la Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) qui prévoit la suppression des districts. Ses administrations ont souvent été des soutiens de la Terreur. À partir de 1800, sous le Consulat, Verdun conteste sans discontinuer la position de Bar-le-Duc comme siège du département. Plusieurs mémoires sont rédigés à ce dessein dans une grande offensive restée vaine. Sous Napoléon Ier, le nombre de cantons est fortement réduit et la Meuse passe de 8 districts à 4 arrondissements. Celui de Montmédy est à son tour supprimé en 1926 pour des raisons budgétaires. Il en reste alors trois que l’on retrouve sur la carte actuelle de la Meuse. Plus de deux siècles plus tard, l’évolution du territoire meusien est considérable.
[d'après L’Est Républicain | 14.07.11]
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Nancy : 14-Juillet en hommage aux militaires tombés en Afghanistan
C'est sous un ciel couvert que s'est déroulé le traditionnel défilé du 14-Juillet à Nancy, entre place de la Carrière et hémicycle Charles de Gaulle, devant le palais du Gouverneur.
Défilé militaire d'une grande sobriété en hommage aux militaires tombés en Afghanistan.
L'après-midi, le service des Essences de l'Armée de Terre présentait ses matériels sur la place d'arme de la caserne Thiry à l'occasion de la mise en place de la Direction de l'exploitation et de la logistique pétrolières interarmées installée à la caserne Thiry.
Quelques images du 14-Juillet nancéien...
La musique de l'armée de terre Nord-Est.
La garde du drapeau.
Passage des troupes en revue.
Les autorités civiles et militaires.
Défilé des troupes : compagnie du 516e régiment du train de Toul.
Commande-car du drapeau des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle.
Défilé des porte-drapeaux des associations patriotiques.
[clichés © H&PB]
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Epinal tricolore, Raoul Dufy (1914-1918)
[Vivre les Vosges ensemble, magazine du CG88, été 2011]
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Un militaire meusien tué en Afghanistan
Un brigadier du 1er régiment de Chasseurs de Thierville (Meuse) est mort le 11 juillet en Afghanistan, à la suite d'un tir accidentel.
Alors qu'une patrouille rentrait sur le COP Gwan, une rafale de mitrailleuse légère est partie quand les hommes procédaient aux opérations de mise en sécurité de leur armement individuel.
Le 1er Chasseurs, régiment de Leclerc, sert en Afghanistan sur AMX-10RC. Ce décès porte à 64 le nombre de militaires français morts en Afghanistan, toutes causes confondues.
Le brigadier Clément Kovac, 22 ans, s’était engagé en 2007 au 1er/2ème Chasseurs, il servait en Afghanistan depuis le 2 juin comme équipier-chargeur sur AMX 10RC. Ses chefs le décrivent comme étant « l'image même du chasseur : sérieux, discipliné, compétent ».
RIP.
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Messe de requiem pour Otto de Habsbourg-Lorraine en la chapelle des Cordeliers de Nancy
Samedi 9 juillet à Nancy, c’est une chapelle des Cordeliers comble qui assista à la messe de requiem célébrée pour le repos de l'âme d’Otto de Habsbourg-Lorraine, duc de Lorraine et de Bar.
Au premier rang, maire et adjoints de Nancy, ainsi que Dominique Flon, président de la Société d’Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, et le baron Bernard Guerrier de Dumast, proche du défunt. L’office était concélébré par le père Bombardier, de l’Oratoire Saint-Philippe Neri et curé de la paroisse Notre-Dame de Bonsecours - Saint-Pierre, de l'abbé Husson, en charge de la communauté Summorum Pontificum de l'église Saint-Pierre de Nancy, et présidé par le père Bruno Gonçalves, prévôt de l’Oratoire.
L’homélie a été prononcée par le père François Weber, curé de la basilique Saint-Epvre, sur le sens de l’Histoire et la page écrite par l’archiduc, homme d’honneur et de devoir, grand chrétien, dont toute l’existence a été réglée par sa vision paneuropéenne et son haut sens moral. Un homme très attaché à la Lorraine, terre de ses ancêtres où il se maria en 1951 et célébra ses noces d’or en mai 2001.
Lors de la prière universelle, le baron Guerrier de Dumast a évoqué cette « proche sollicitude » que Otto de Habsbourg-Lorraine n’a jamais cessé de témoigner aux Lorrains. Un lien fort qui se ressentait dans la digne émotion et le recueillement ayant marqué cette cérémonie rehaussée par les chants, a capella, de la chorale d’hommes Vox Pop.
Le même jour, Sa Sainteté Benoît XVI a adressé ses condoléances et exprimé sa « peine profonde » à la famille d’Otto de Habsbourg-Lorraine. Dans un télégramme adressé à Karl Habsbourg-Lorraine, fils aîné d’Otto, Benoît XVI qualifie Otto de Habsbourg-Lorraine de « grand Européen engagé pour la paix ». « Dans une longue et riche vie, l’archiduc Otto est devenu un témoin de l’histoire mouvementée de l’Europe ».
Benoît XVI, qui a également adressé sa « bénédiction apostolique » à la famille des Habsbourg-Lorraine, sera représenté aux funérailles, le 16 juillet à Vienne, par le cardinal-archevêque de Vienne, Christoph Schönborn, qui célébrera un Requiem à la cathédrale Saint-Etienne. L’urne funéraire du cœur du défunt sera, selon ses vœux, inhumée dimanche 17 juillet à l’abbaye bénédictine hongroise de Pannonhalma, près de Budapest.
Le duc Otto est mort, vive le duc Charles !
[sources : www.facebook.com/abbe.husson et La Croix]
Procession d'entrée
Homélie par le père François Weber, co
Consécration
Après la communion
Sur le parvis des Cordeliers à l'issue de la messe
[clichés © H&PB]
‡ † ‡
Le 9 juillet, en la chapelle Saint-Ulrich de Pöcking, en Bavière, les enfants de l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine ont assisté à un requiem en présence de quelques proches et de très nombreux habitants de cette localité. Le prince Luitpold de Bavière et des autorités bavaroises, dont le ministre des finances, étaient également présentes.
[clichés : yannsinclair.over-blog.com]
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La Manufacture des Tabacs de Metz s'expose
[La Semaine de Nancy, n° 67]
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Soulosse-sous-Saint-Elophe : réunion de travail de Maisons Paysannes de Lorraine
[Vosges Matin]
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Gaby Bigeard est décédée
Gabrielle Bigeard, « le grand et seul amour » du général Marcel Bigeard, est décédée dans la soirée du 4 juillet à Toul à l'âge de 91 ans.
Gabrielle Grandemange était née le 5 décembre 1919 à Toul et avait épousé Marcel Bigeard le 6 janvier 1942 à Nice. Le couple avait une fille, Marie-France. « Au revoir Gaby », écrit Nadine Morano, ministre de la formation professionnelle et députée de Meurthe-et-Moselle, dans un communiqué en rappelant que le couple Bigeard avait mené « une belle histoire d'amour et une vie de complicité commencée dès l'enfance ».
« Gaby » et Marcel Bigeard étaient en effet nés tous deux à Toul. Ils s'étaient mariés pendant la guerre entre l'évasion de Marcel Bigeard d'Allemagne, alors sous-officier, et avant son départ pour être parachuté dans le maquis. Dans chacun de ses discours ou de ses livres, Marcel Bigeard citait régulièrement « Gaby, son grand et seul amour ».
Le général Bigeard est décédé le 18 juin 2010 à son domicile de Toul à l'âge de 94 ans.
Une fondation Général Bigeard, destinée à « perpétuer son œuvre et sa mémoire » avait été créée par sa veuve et sa fille en partenariat avec la Fondation de France. Le général Bigeard avait toujours souhaité la dispersion de ses cendres au dessus de Dien Bien Phu pour « rejoindre ses camarades tombés au combat » lors de la chute du camp retranché au Vietnam en mai 1954. Ses cendres sont toujours en attente au crématorium de Nancy, en raison des réticences des autorités vietnamiennes.
RIP.
[sources : Est Républicain / Le Figaro]
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Disparition d'un grand Lorrain : l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine est mort
Fils de Charles Ier, dernier empereur d’Autriche, et de Zita de Bourbon-Parme, Otto de Habsbourg-Lorraine est mort ce lundi 4 juillet, à l’âge de 98 ans, en Bavière où il résidait depuis les années 1950, après une longue période d’exil, où son épouse était décédée l’an dernier.
Le chef de la maison de Habsbourg est désormais son fils aîné, Karl de Habsbourg-Lorraine. Européen convaincu, Otto de Habsbourg fut notamment député pendant vingt ans au parlement de Strasbourg.
Très attaché à la Lorraine, terre de ses ancêtres, Otto se marie à Nancy, le 10 mai 1951, avec la princesse Regina de Saxe-Meiningen, puis s’installe en Bavière. À côté de ses activités de journaliste et de conférencier, il entame une carrière politique, en tant que vice-président puis président de l’Union paneuropéenne internationale. En 1979, il est élu en Allemagne, sur la liste démocrate chrétienne, député au Parlement européen, où il travaille activement en faveur de l’intégration des pays d’Europe centrale dans la Communauté économique européenne puis l’Union européenne.
Le maire de Nancy, André Rossinot, a exprimé ce lundi sa « profonde émotion » après la disparition de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine. « L'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, dernier duc de Lorraine et de Bar, restera dans les mémoires comme un européen fondateur et un ardent militant de la liberté en Europe de l’Est », a commenté André Rossinot dans un communiqué.
RIP.
‡ Une messe de requiem sera dite pour le repos de l'âme de SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine à la chapelle des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal - Musée Lorrain) samedi 9 juillet 2011 à 11h00.
‡ Les funérailles de l'archiduc seront célébrées le 16 juillet à Vienne. Après la messe de requiem en la cathédrale de Vienne, il reposera dans la crypte des Capucins aux côtés de Régina, son épouse.
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Epinal : un été au Musée de l'Image
‡ Consultez le programme estival du Musée de l'Image de la Ville d'Epinal : ete_musee image epinal.pdf
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Im memoriam chanoine Daniel Boichot
Chanoine Daniel Boichot (1955-2011)
Les obsèques du chanoine Daniel Boichot, curé de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, se sont déroulées lundi 27 juin en présence d'une foule nombreuse, émue et recueillie.
La messe d'enterrement était présidée par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul. Il était assisté de Mgr Raffin, évêque de Metz, et de Mgr Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard. L'homélie a été prononcée par l'abbé Munier, vicaire épiscopal.
Plusieurs dizaines de prêtres du diocèse et des diocèses voisins ont accompagné leur frère Daniel Boichot jusqu'à sa dernière demeure.
RIP.
‡ Découvrez les textes de la messe des obsèques du chanoine Boichot ici : http://paroissenotredamedebonnenouvelle.cef.fr/spip.php?article227
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Robécourt (Vosges) : animations autour de la fonderie de cloches
(Vosges Matin]
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La Fête-Dieu célébrée en Lorraine
Toutes les paroisses lorraines n'ont pas abandonné la traditionnelle procession de la Fête-Dieu. Dieu merci !
Ainsi, à Nancy même, les fidèles de la chapelle du Sacré-Coeur ont participé à la procession du Saint-Sacrement dans les rues de la cité ducale en fin d'après-midi, grâce à la mobilisation de tous et, en particulier, de l'abbé John Brucciani, prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, prieur de la Maison Saint-Nicolas de Nancy et desservant de la chapelle du Sacré-Coeur.
Quelques images de la procession...
[clichés : courtoisie de Ph. M.]
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Fête-Dieu
Fête du Très Saint Corps du Christ, église Saint-Pierre, Nancy, 2011 (cliché © H&PB)
Cibávit eos ex ádipe fruménti, allelúia : et de petra, melle saturávit eos, allelúia.
[Introït de la messe de la solennité de la Fête-Dieu]
Il les a nourris de la fleur du froment, et il les a rassasiés du miel sorti du rocher, alléluia !
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Décès de l'abbé Daniel Boichot, curé de la cathédrale de Nancy
L'abbé Daniel Boichot, curé démissionnaire de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, est décédé à l'aube de ce jeudi 23 juin.
Une veillée de prières est organisée dimanche 26 juin prochain à 20h30 à la cathédrale.
Les funérailles se dérouleront lundi 27 juin à 15h00 en la cathédrale Notre-Dame.RIP.
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Nancy : ordinations presbytérales et diaconale à la cathédrale
Ce dimanche 19 juin, c'est une nef comble qui a accueilli deux nouveaux prêtres et un diacre ordonnés pour le diocèse de Nancy & de Toul.
La cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy a accueilli pour la deuxième année consécutive la foule des fidèles pour l'ordination de deux prêtres et d'un diacre. Monseigneur Papin a procédé à l'ordination presbytérale de Jean-Louis Coinsmann et Pierre Demenois et à l'ordination diaconale de David Vaimbois, membre de la congrégation de l'Oratoire Saint-Philippe Néri de Nancy. Un grand nombre de prêtres, de séminaristes du séminaire inter-diocésain de Metz et du séminaire d'Ars, et des membres d'instituts religieux étaient présents au côté des futurs ordonnés. Fait notable : plusieurs dizaines d'enfants de choeur et de grands clercs du diocèse participaient également à cette cérémonie.
Le père Bombardier, prêtre de l'Oratoire et curé de Notre-Dame de Bonsecours, conjointement avec le père Gonçalves, prévôt de l'Oratoire, ont présenté à l'assistance le futur diacre. Quant aux deux ordinands, ils ont été présentés par l'abbé Dukiel, supérieur du Grand séminaire de Lorraine.
A l'issue de la messe d'ordination, Mgr Papin a envoyé les nouveaux prêtres et diacre en mission : le père Vaimbois poursuivra ses études théologiques et assurera un service diaconal auprès d'une paroisse nancéienne ; l'abbé Coinsmann est nommé prêtre coopérateur à la paroisse Notre-Dame de Bonne Nouvelle (cathédrale de Nancy) et référent de l'Institut Saint-Dominique et de l'ensemble scolaire Charles-de-Foucauld, et l'abbé Demenois est nommé sur les paroisses de Villers-lès-Nancy et Vandoeuvre-les-Nancy et sera également responsable des servants de messe pour le diocèse, fonction qui n'était plus assurée depuis de nombreuses années.
Le verre de l'amitié a réuni fidèles et clergé dans une ambiance conviviale.
Quelques images des ordinations...
Les ordinands Jean-Louis Coinsmann et Pierre Demenois
Avant l'ordination diaconale devant le maître-autel et Mgr l'évêque
Avant les ordinations presbytérales
Imposition des mains par les prêtres présents (au centre, l'abbé André Houot, ancien curé de Bleurville, impose les mains à l'abbé Coinsmann)
Procession des offrandes avant l'offertoire
[clichés H&PB]
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Poussay (Vosges) : découverte d'un tronçon de voie romaine
Début juin, à l'occasion de l'aménagement d'un supermarché sur la commune de Poussay (Vosges, commune limitrophe de Mirecourt), un sondage de l'INRAP a mis au jour un tronçon de voie romaine proche le ruisseau du Val d'Aro qui se jette dans le Madon tout proche.
L'équipe d'archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville a été mise à contribution sur ce chantier. Ces fouilles contribuent à préciser la carte des voies romaines relevées dans l'actuel département des Vosges.
Tous nos remerciements à Gilbert Salvini, du Cercles d'études locales de Contrexéville, pour la communication des informations sur cette découverte.
‡ Pour en savoir plus, consulter le document ici : voie romaine_poussay.pdf
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Une statue de saint Michel à Notre-Dame de Bermont (Vosges)
[Lettre aux Amis et Bienfaiteurs, n° 60, juin 2011, FSSP)
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Loren Capelli au musée de l'Image d'Epinal
‡ Plus d'info ici : exposition_le_chemin_des_images.pdf
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Saint Nicolas estivale à Saint-Nicolas-de-Port
La paroisse de Saint-Nicolas-de-Port célèbre depuis des temps immémoriaux la translation des reliques à Bari, en Italie, en 1087.
Et c'est traditionnellement le lundi de Pentecôte que les Lorrains fêtent en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port cet événement. Après la célébration de la messe par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, concélébrée avec plusieurs prêtres, la procession a mené fidèles et clergé derrière bannières, statues et reliquaires dans les rues de la ville qui enserrent la célèbre basilique portoise.
A la fin de la célébration, les fidèles ont reçu la "manne", huile odorante provenant du tombeau de saint Nicolas conservé à Bari. Il s'agit à la fois d'un geste de fidélité et une demande de protection adressée au saint patron des Lorrains.
Rappelons qu'en 1087, alors que la région de Myre en Lycie venait de tomber aux mains des turcs, Dieu permit que les reliques miraculeuses de saint Nicolas fussent préservées et étendent leur bénédiction jusqu'en Occident grâce à des marins italiens qui transférèrent les restes saints de Myre à Bari.
A Bari, le 9 mai, on commémore annuellement par de grandes manifestations cette fête de la translation des reliques de saint Nicolas. La Lorraine fait mémoire, chaque lundi de Pentecôte, de cet extraordinaire événement pour toute la Chrétienté.
De valeureux porteurs de reliques !
[clichés H&PB]
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Un Vittellois ordonné prêtre en la cathédrale de Saint-Dié
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Robert Doisneau au château de Malbrouck
Le château de Malbrouck (Moselle) présente une exposition riche de tirages inédits Doisneau dévoilant ainsi l'oeuvre du photographe dans sa complexité.
C'est donc à une exposition inédite et judicieuse que nous convie le château de Malbrouck. Riche de quelque 300 photos réalisées entre les années 1930 et les années 1990 déroulées dans un ordre chrono-thématique, cette rétrospective donne à voir une facette inédite du travail de Robert Doisneau. Trop longtemps relégué à ses portraits d'enfants et à ses mises en scène facétieuses devenues anecdotiques au fil des années, l'homme apparaît ici dans toute sa complexité auteur d'une oeuvre beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît. Certes, il y a là les photos du « Baiser de l'Hôtel de Ville », le portrait de Prévert et son chien, et ce cancre, le regard fixé sur l'horloge de sa classe. Mais c'est pour mieux amener le public à découvrir autre chose. Et notamment ces reportages réalisés en Meurthe-et-Moselle dans les années 1950-1960.
Mandaté par un journal syndical, Robert Doisneau était descendu au fond de la mine avec les mineurs. Il les avait ensuite suivis chez eux pour témoigner de leur quotidien, de leurs conditions de vie, de la pénibilité de leur métier. Autant de portraits graves. Les hommes, très dignes, n'y apparaissent pas moins fiers de leur travail, de leurs familles. Et c'est tout à l'honneur de cette exposition qui, au final, brosse un portrait beaucoup plus juste du photographe.
Un remarquable catalogue accompagne cette exposition.
‡ Robert Doisneau, catalogue de l'exposition présentée au château de Malbrouck, 10 avril - 28 août 2011, collectif, Conseil général de la Moselle / Serge Domini éditeur, 2011, 240 p., ill., préface de Philippe Claudel (25 €).
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Un Vosgien fabrique du pétrole
[Vosges Matin]
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La Fête-Dieu à la Communauté Summorum pontificum Saint-Pierre de Nancy
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Les cendres du général Bigeard déposées à Fréjus ?
Il l’a souvent affirmé, au cours des décennies passées. Le général Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées à Dien-Bien-Phu, pour retrouver — dans l’éternité — ses compagnons d’armes, morts au combat.
Dans les semaines qui suivirent la disparition du Vieux soldat, l’été dernier, les premières démarches de l’État Français buttèrent rapidement sur les atermoiements, les réticences des autorités vietnamiennes. À l’évidence, le chemin s’annonçait difficile, compliqué, semé d’embûches.
Hervé Morin, alors ministre de la Défense, puis Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé, qui se sont succédé au Ministère des affaires étrangères, ont eu le dossier en main. Sans résultat probant. Visiblement, le Vietnam fait la sourde oreille. En tout cas, ne montre pas un réel enthousiasme à relayer les dernières volontés du héros de 1954.
Aujourd’hui, l’urne cinéraire est toujours entreposée dans un crématorium lorrain. Pour peu de temps encore. Car la législation est claire. Le réceptacle ne peut rester dans l’établissement plus d’un an. Passé ce délai, il doit être déposé dans une sépulture ou un columbarium, voire scellé sur un monument funéraire ou son contenu dispersé dans un jardin du souvenir. Une solution transitoire va donc être proposée par la famille, en attendant une mesure définitive.
Aujourd’hui, on s’oriente vers une solution qui va sans doute satisfaire les fidèles du général Bigeard : le probable dépôt des cendres au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus. Un monument composé de plusieurs édifices, dont une nécropole où reposent les corps de 20.000 civils et militaires, et le Mur du Souvenir, long d’une soixantaine de mètres, sur lequel est gravé le nom des 34.000 « morts pour la France » dont la dépouille n’a pas été rapatriée.
Si l’on en croit des proches du général Bigeard, la cérémonie à Fréjus pourrait avoir lieu avant la fin de l’année.
[L’Est Républicain | 08.06.11]
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A Sion avec la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy
Les paroissiens de "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy (communauté appliquant le Motu Proprio Summorum Pontificum du Pape Benoît XVI sur le rite extraordinaire du Missel de 1962) se sont rassemblés sur la colline de Sion dimanche 29 mai pour fêter la fin du mois dédié à la Vierge Marie.
Après les prières et les chants à la Vierge à la basilique, les fidèles ont processionné jusqu'au monument de Barrès où a eu lieu le Salut au Saint-Sacrement.
Rappelons quelques propos de l'abbé Husson, en charge de la communauté Summorum Pontificum à la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame de Bonsecours, extraits de son homélie : "[...] La plaine lorraine qui s’étend autour de nous, de la vallée de la Marne à la crête des Vosges, trace nos limites, et en même temps elle nous donne une soif d’infini, comme disait Barrès. Que nous soyons Lorrains de souche ou d’adoption, ou même seulement de passage pour quelques années, cette plaine est notre monde terrestre, temporairement ou bien jusqu’à nos derniers jours pour les plus chanceux qui ne quitteront jamais ce pays bénit.
En adorant le Fils de Dieu présent dans l’hostie, nous allons Lui demander, par l’intercession de sa Mère, de renouveler cet Esprit sur cette terre, sur cette plaine.
D’abord pour nous aider à continuer l’œuvre des premiers chrétiens et des moines de Saint Colomban, qui ici-même menèrent le combat contre les dieux païens, Rosmerta et Mercure, avant que notre évêque Saint Gérard n’y édifie la première église consacrée à Marie. Les forces païennes sont aujourd’hui de retour, et avec l’aide de Dieu, il nous faut les combattre.
Ensuite pour nous-mêmes. Nous connaissons nos faiblesses, et même si la Sainte Vierge est là pour nous guider, il nous faut en nous la force du Christ, le Saint-Esprit et la grâce de Dieu.
Enfin pour tous ceux qui vivent sur cette plaine et qui ne voient plus Notre-Dame de Sion. Elle a disparu de leur âme en même temps qu’ils perdaient la vérité du Christ. Ce n’est plus l’Esprit de Dieu qui conduit leur vie, mais l’esprit de perdition.
Comme le dit la prière à Notre-Dame de Sion : 'Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, vous avez préservé admirablement nos ancêtres de bien des désastres, accordez-nous d’être protégés par elle, notre Reine et notre bonne Duchesse, des maux qui nous menacent.'
Que la bénédiction de son Fils renouvelle ici et sur cette plaine la venue de l’Esprit de Dieu, et par l’intercession de Notre-Dame de Sion, que cet Esprit nous aide à combattre les ennemis du Christ et de l’Eglise, à convertir nos frères et à parvenir un jour dans la gloire des Cieux. Pour paraphraser le prophète Isaïe : Soyons les signes en Lorraine de la part du Dieu des Armées qui habite sur la montagne de Sion."
[source : page Facebook de la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" https://www.facebook.com/notes/eglise-st-pierre-des-latins-nancy-summorum-pontificum/p%C3%A8lerinage-de-la-basilique-de-sion-au-monument-barr%C3%A8s-29-mai-2011/133602540051715]