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duché de bar

  • Nancy commémorera en 2016 le 250e anniversaire du rattachement de la Lorraine à la France

    En 2016, sera célébré le 250e anniversaire de la réunion de la Lorraine à la France. Les duchés sont en effet revenus à la France le 23 février 1766, jour de la mort de Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne, beau - père de Louis XV et dernier duc de Lorraine. Cette célébration a été mise au nombre des Commémorations nationales de 2016 par le Ministère de la Culture et de la Communication.

    Nancy prendra part à cet anniversaire en proposant au grand public une série de manifestations culturelles initiées et développées par ses musées, les bibliothèques et les services d’archives. L’un des moments forts de cette programmation sera l’exposition temporaire que le Palais des Ducs de Lorraine – Musée lorrain consacrera, dans la Galerie des Cerfs, à compter du mois de juin, aux relations entre l’espace lorrain et la France entre la fin du XVe siècle et 1766.

    Intitulée (provisoirement) « Par le fer et par le sang. Une histoire des relations entre la Lorraine et la France », cette exposition proposera aux visiteurs de découvrir les relations tumultueuses entre les duchés de Lorraine et de Bar et le royaume de France durant l’époque moderne. Dans une Europe dominée par la France et l’Empire, les ducs de Lorraine tentent en effet de mener une politique d’indépendance, pour la reconnaissance de leurs Etats. Partagée entre les Valois, les Bourbon et les Habsbourg, avec lesquels elle noue d’innombrables alliances, la famille de Lorraine sera pourtant contrainte de céder ses Etats en 1737, sur le grand échiquier diplomatique international.

    Préfigurant une des importantes sections du futur parcours historique du musée, cette exposition sera l’occasion de présenter des œuvres rénovées à la faveur des campagnes de restauration développées en lien avec l’Etat et la Région Lorraine, et d’expérimenter plusieurs dispositifs de médiation numérique (livres virtuels, cartes animées, zooms sur une œuvre et film de jonction).

    En raison de l'importance de ce projet, que ce soit au niveau scientifique ou du territoire sur lequel il est développé, il est envisagé de demander, d'une part le label d'intérêt national auprès du Ministère de la Culture et de la Communication, d'autre part, des soutiens financiers à différents partenaires, et enfin, des liens étroits avec l'ensemble de la communauté scientifique et culturelle sont engagés.

    [source : Ville de Nancy]

  • Charmes rejoue la signature du traité de 1633

    Par ce désastreux traité signé le 20 septembre 1633, le duc de Lorraine Charles IV se voit contraint de signer à Charmes devant Richelieu, l'abandon du duché de Bar qui demeure occupé jusqu'à la prestation de l'hommage exigé, et le duc doit céder Nancy aux Français. Il s'engage de surcroît à livrer au roi sa soeur Marguerite, réfugiée à Bruxelles.

  • La noblesse de Bar-le-Duc au XVIIIe siècle : une élite urbaine

    Si l'on peut parler de Bar-le-Duc comme d'une ville embellie lors de la Renaissance lorraine, le patrimoine de la ville meusienne doit beaucoup également au XVIIIe siècle et à la noblesse barisienne qui l'a conservé et enrichi.

    Ces nobles sont, pour l'essentiel, des magistrats de la Chambre des comptes qui était installée au Neuf-Chastel, occupé aujourd'hui par le Musée barrois. Il font appliquer les décisions ducales, vérifient la comptabilité du duché et répartissent l'impôt pour le compte du duc de Bar. Mais, surtout, avec leurs familles et leurs alliés, ces magistrats "tiennent" la ville.

    Dans cette étude fort documentée, l'auteur met en évidence les réseaux qui permettent à cette noblesse de robe d'asseoir et d'étendre l'influence de leur lignage. Il présente aussi les sources de revenus qui leur confèrent une réelle aisance et leur permettent d'embellir leurs hôtels particuliers. Il dévoile les liens qui les unissent et les querelles qui les divisent... Et il invite le lecteur à visiter leurs demeures et à découvrir maints aspects méconnus de leur vie quotidienne.

    Cette étude révèle également la volonté de ces magistrats de verrouiller l'accès à la noblesse, et de rejeter ainsi des roturiers de valeur, tel Pierre-François Gossin, futur député du Tiers-Etat aux états généraux en 1789 et fondateur du département de la Meuse.

    Ce volume propose la synthèse du thème de la noblesse à Bar-le-Duc à partir de ses deux thèses soutenues à l'université de Franche-Comté et celle de Lorraine : Les magistrats de la Chambre du conseil et des comptes du duché de Bar (1698-1791) dirigée en 1984 par Maurice Gresset et Guy Cabourdin, et Espaces, réseaux et société urbaine, Bar-le-Duc et Commercy (1750-1820) dirigée en 2005 par François Roth. Jean-Paul Streff y montre l'importance de la noblesse durant la période étudiée et notamment comprendre la Révolution en apprécier le rôle et la place dans la société d'Ancien Régime de l'aristocratie. A Bar-le-Duc, l'héritage aristocratique est partout présent : dans l'urbanisme du XVIIIe siècle qui marque encore profondément la cité, par les façades des hôtels particuliers et des bâtiments plus anciens - de la Renaissance en particulier - que les nobles ont su préserver.

     

    ‡ La noblesse de Bar-le-Duc au XVIIIe siècle : une élite urbaine, Jean-Paul Streff, Dossiers Documentaires Meusiens, 2014, 216 p., ill. (20 €). Commande à adresser à : M. André Trouslard, 3 route de la Vallée, 55110 Regnéville-sur-Meuse (ajouter 5 € pour les frais de port - Règlement à l'ordre de "Dossiers Documentaires Meusiens").

  • Bar-le-Duc (55) : "Entre Moyen Âge et Renaissance : le duché de Bar sous René II [1473-1508]"

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    Crucifixion, enluminure extraite du manuscrit des statuts de la collégiale Saint-Pierre de Bar-le-Duc, début XVIe s., AD55, 6G6.

  • Expo' "Le duché de Bar sous René II" à Bar-le-Duc

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  • Disparition d'un grand Lorrain : l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine est mort

    Fils de Charles Ier, dernier empereur d’Autriche, et de Zita de Bourbon-Parme, Otto de Habsbourg-Lorraine est mort ce lundi 4 juillet, à l’âge de 98 ans, en Bavière où il résidait depuis les années 1950, après une longue période d’exil, où son épouse était décédée l’an dernier.

    otto de habsbourg-lorraine.jpgLe chef de la maison de Habsbourg est désormais son fils aîné, Karl de Habsbourg-Lorraine. Européen convaincu, Otto de Habsbourg fut notamment député pendant vingt ans au parlement de Strasbourg.

    Très attaché à la Lorraine, terre de ses ancêtres, Otto se marie à Nancy, le 10 mai 1951, avec la princesse Regina de Saxe-Meiningen, puis s’installe en Bavière. À côté de ses activités de journaliste et de conférencier, il entame une carrière politique, en tant que vice-président puis président de l’Union paneuropéenne internationale. En 1979, il est élu en Allemagne, sur la liste démocrate chrétienne, député au Parlement européen, où il travaille activement en faveur de l’intégration des pays d’Europe centrale dans la Communauté économique européenne puis l’Union européenne.

    Le maire de Nancy, André Rossinot, a exprimé ce lundi sa « profonde émotion » après la disparition de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine. « L'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, dernier duc de Lorraine et de Bar, restera dans les mémoires comme un européen fondateur et un ardent militant de la liberté en Europe de l’Est », a commenté André Rossinot dans un communiqué.

    RIP.

    ‡ Une messe de requiem sera dite pour le repos de l'âme de SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine à la chapelle des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal - Musée Lorrain) samedi 9 juillet 2011 à 11h00.

    Les funérailles de l'archiduc seront célébrées le 16 juillet à Vienne. Après la messe de requiem en la cathédrale de Vienne, il reposera dans la crypte des Capucins aux côtés de Régina, son épouse.