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La vie en Lorraine - Page 54

  • Nancy : saint Fiacre fêté le 3 septembre

    TRADITION. - Le patron des jardiniers et maraîchers sera honoré par sa confrérie le 3 septembre en la cathédrale de Nancy.

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    [Est Républicain]

  • Nancy : installation du nouveau curé de la cathédrale

    lorraine,nancy,cathédrale,curé,guy lescanne,jean louis coinsmann,prêtre,coopérateurDimanche 11 septembre 2011, le nouveau curé de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation, l'abbé Guy Lescanne, et l'abbé Jean-Louis Coinsmann, prêtre coopérateur à la paroisse Notre-Dame de Bonne Nouvelle, seront installés lors de la messe de 11h15 par l'abbé Jean-Michaël Munier, vicaire général.

     

    lorraine,nancy,cathédrale,curé,guy lescanne,jean louis coinsmann,prêtre,coopérateurLa messe d'installation des prêtres sera suivie du verre de l'amitié puis du repas paroissial servi dans la cour du lycée Saint-Dominique, à côté de la cathédrale (prix du repas : 10 €, réservation avant le 5 septembre au presbytère 6 rue des chanoines à Nancy).

     

     

     

    ‡ Installation des abbés Guy Lescanne et Jean-Louis Coinsmann, dimanche 11 septembre 2011 à 11h15 à la cathédrale de Nancy.

  • Nancy : installation de l'abbé Doidy à Notre-Dame de Lourdes

    nancy,cathédrale,notre dame de lourdes,abbé,dominique doidyL’abbé Dominique Doidy, prêtre attaché à la cathédrale de Nancy, sera installé dimanche 4 septembre à 10h30 dans ses fonctions de curé de la paroisse Notre-Dame de Lourdes à Nancy au cours de la messe présidée par l’abbé Jean-Michaël Munier, vicaire général.

     

    La messe sera suivie d'un apéritif offert par la paroisse.

     

    On peut apporter son pique-nique pour le déjeuner.

     

  • Grand (Vosges) : une thèse sur la décoration des monuments publics gallo-romains

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    [L'Abeille]

  • Mirecourt : 3ème Salon du Livre Vosges/Lorraine le 4 septembre

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    [Vosges Matin]

     

  • Poussay : le tilleul de Sainte Menne abattu

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    [Vosges Matin]

  • 13e Journées d'études vosgiennes : 14, 15 et 16 octobre à Dompaire et Ville-sur-Illon

    jev2011.jpgLa Fédération des sociétés savantes des Vosges et l'association culturelle Histoire et Patrimoine de Ville-sur-Illon s'associent pour la 13ème éditions des Journées d'études vosgiennes.

    Elles se dérouleront à Dompaire et à Ville-sur-Illon. Une vingtaine d'universitaires, d'historiens, de géographes et d'archéologues présenteront des communications qui permettront de renouveler la connaissance de ce territoire situé au coeur de la plaine des Vosges, entre Vittel et Epinal.

    Expositions, visites des sites historiques du secteur et concert ponctueront ces rencontres annuelles.

     

     

    ‡ Consultez le programme des 13ème Journées d'études vosgiennes : programme_JEV_2011.pdf

    ‡ Pour vous inscrire aux repas et à l'excursion : réservations_repas_JEV_2011.pdf

  • Deneuvre (Meurthe-et-Moselle) : un musée à la gloire d'Hercule

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    [Vosges Matin]

  • Bourbonne-les-Bains : témoignages sur les apparitions de la Vierge à Medugorje

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  • Destinée culturelle pour la chapelle de Travexin (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • "Chopin, sa filiation française" : nouveau livre de Gabriel Ladaique

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    [Vosges Matin]

  • Musée du Fer de Jarville : à la recherche du second souffle

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  • Thaon-les-Vosges : vers une valorisation de l'héritage spirituel et historique des Soeurs Bernadette

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    [Vosges Matin]

  • Héritage américain pour le musée des émaux de Longwy

    C’est Noël avant l’heure pour la ville de Longwy. Elle qui rêvait de faire revenir son musée des émaux dans son cadre historique, c’est-à-dire la ville basse, avait vite abandonné ses prétentions. « Notre capacité budgétaire nous l’interdisait. Selon l’étude scénographique que nous avions réalisée pour son installation au rez-de-chaussée du bâtiment de la Banque de France, le projet était de l’ordre de 400.000 euros », explique le maire Edouard Jacque.

     

    Une-fontaine-en-emaux-de-Longwy.jpgAujourd’hui le rêve peut devenir réalité. Une riche Américaine, veuve de son second époux, vient en effet de léguer 500.000 dollars à la cité pour la revalorisation du musée. « Une providence », lâche le premier magistrat. Sûr de sa « bonne étoile » même s’il avoue s’être posé quelques questions à réception de l’heureux courrier d’un notaire américain le 20 juillet dernier.

     

    Cette riche Américaine s’appelle Marie-France Dougherty-Manners. Née en Alsace, elle a passé une grande partie de son adolescence dans le secteur de Longwy, avant de rencontrer son premier mari à Strasbourg à l’école de design puis de s’envoler pour les Etats-Unis où elle est devenue professeur de Français à Manhattan. « Les émaux étaient, je pense, ce qui la rattachait à sa jeunesse », commente Edouard Jacque, ils avaient « une haute valeur symbolique pour elle ».

     

    Régulièrement, Marie-France Dougherty-Manners revenait en France. Elle séjournait principalement dans le sud, mais n’omettait jamais de rendre visite à sa famille à Longwy. Et entretenait encore des liens forts avec des faïenciers à qui elle commandait toujours des pièces, ses goûts allant vers les émaux anciens aux décors japonisants à fleurs de pommier, raconte le maire.

     

    Aujourd’hui, Edouard Jacque est sur un petit nuage. Même s’il faut encore attendre de savoir « combien seront en réalité ces 500.000 dollars car nous supposons qu’il y aura des frais », la somme définitive devrait au pire jouer effet de levier et ne pas remettre en cause ce projet de nouveau musée.

     

    En 2013, le musée actuellement installé en ville haute dans la boulangerie militaire de 1753, devrait redescendre dans la ville basse avec « un espace dédié aux émaux anciens et contemporains », insiste Edouard Jacque, soucieux de valoriser aussi le savoir-faire des faïenceries d’aujourd’hui, « c’est 60 emplois ».

     

    Le classement de la ville au Patrimoine mondial de l’Unesco « était déjà une revanche sur le cours de l’Histoire. Voilà une seconde revanche pour la ville basse », estime le maire. Qui pourrait dans la foulée enrichir la plus « belle collection d’Europe » de son musée des fers à repasser : « Nous en sommes simplement au niveau des contacts. Un couple suisse nous fait une proposition de don » d’une collection personnelle de plusieurs dizaines de pièces « après avoir visité notre musée », riche de 3.700 objets.

     

    Un bonheur n’arrive jamais seul…

     

     

    [source : L'Est Républicain]

     

  • Procession du Voeu de Louis XIII à Notre-Dame de Bermont

    En ce jour de la solennité de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, l'ermitage Notre-Dame de Bermont, sur la commune de Greux, accueillait les fidèles pour la traditionnelle procession du Voeu de Louis XIII. C'est en 1638, en effet, que le roi Louis XIII mettait le royaume de France sous la protection de la Mère de Dieu et exhortait l'Eglise à organiser chaque 15 août cette procession en l'honneur de la Vierge Marie.

    La procession, et le Salut au Saint-Sacrement qui a suivi, était présidée par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d'Epinal.

    Quelques images...

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    [clichés H&PB]

  • La dorsale catholique, jansénisme et dévotion aux XVIe-XVIIIe siècles

    le Centre de recherche universitaire lorrain d'histoire (CRULH, Université Nancy-2) propose une journée d'étude, le 6 septembre, sur "La dorsale catholique, jansénisme, dévotion aux XVIe-XVIIIe siècles : mythe, réalité, actualité historiographique".

    st michel.jpgPresque 40 ans après, il s’agira de faire le point sur de nombreuses pistes évoquées déjà par le professeur René Taveneaux (« Pays d’Entre-Deux », rôle des réguliers, des nonces pontificaux, des universités, législation civile, répression contre la sorcellerie, esprit de croisade contre le protestantisme, mythes fondateurs de la Maison de Lorraine, etc.) : les délimitations chronologiques, géographiques et structurelles de la notion, l’aspect international du projet sur la Dorsale catholique.

    La table-ronde de septembre 2011 ne sera qu’une première étape d’un projet plus ample.

    L’expression « Dorsale catholique » est due à René Taveneaux qui l’avait lancée en 1972 lors de sa communication « Réforme catholique et Contre-Réforme en Lorraine » au colloque de Pont-à-Mousson organisée par l’Université Nancy-2 sur "L’Université de Pont-à-Mousson et les problèmes de son temps".

     

    ‡ Programme du colloque ici : programme CRULH_dorsale catholique.pdf

  • Mirecourt : Salon du livre régional "Lorraine & Vosges" le 4 septembre

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  • Gilbert Bauvin, le "petit Lorrain" du Tour de France des années '50

    Il y a 60 ans, Gilbert Bauvin enfilait pour la première fois le maillot du Tour de France. La carrière cycliste de celui que l'on surnommait le "petit Lorrain" fait l'objet d'une exposition à Nancy jusqu'au 31 août.

    lorraine,nancy,tour de france,cyclisme,vélo,gilbert bauvinLe quadruple détenteur du maillot jaune dans les années 1950 vient de fêter ses 84 ans le 4 août. Il vit toujours à Nancy et se souvient encore parfaitement de toutes ses courses. Même de sa première en 1946. Il n'avait alors que 19 ans. "Le directeur de la Vedette Cyclo Lunévilloise est venu me voir chez moi, à Lunéville, pour me demander de participer. C'était ma première course de club. Après deux crevaisons, j'ai fait deuxième. Ce qui m'a incité à devenir coureur cycliste" se souvient Gilbert Bauvin.

    L'année suivante, il remporte la "Nancy-Strasbourg" et courera désormais pour la marque Nancia, "la meilleure équipe régionale de l'époque".

    Sa première participation au Tour de France remonte à 1950. Cette année-là à Nancy, il est accueilli par le maire devant une place Stanislas noire de monde, il fait le tour de la ville à bord d'une décapotable prêtée par un quotidien régional... En 1954, quand il remporte par deux fois le maillot jaune, il fait un tour d'honneur au stade Marcel-Picot !

    Les photos exposées le représentent aux côtés de Louison Bobet, Jacques Anquetil ou André Darrigade, mais aussi Tino Rossi ou Yvette Horner. Une chanson intitulée Gloire au petit Lorrain a même été composée pour lui en 1951. Ces documents ainsi que des lettres d'admirateurs ou l'un de ses maillots jaunes et même un de ses vélos Nancia sont présentés jusqu'au 31 août à la Maison du Vélo, 54 rue Charles-III à Nancy.

  • Nancy : dans la dernière demeure des ducs de Lorraine

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    [Est Républicain]

  • Beaufremont (Vosges) : un château pour la réinsertion

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    [Vosges Matin]

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains : le patrimoine industriel honoré

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    [Vosges Matin]

  • Neufchâteau (Vosges) : fouilles bredouille...

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    [Vosges Matin]

  • Nancy : colloque "Emile Coué et sa méthode", 2-3-4 septembre 2011

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  • Epinal : les gens du bois oublient Sainte Anne, leur patronne

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    [Vosges Matin]

  • Fête de La Mothe le 21 août 2011

    Fête de La Mothe - Dimanche 21 août 2011

     

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    Le programme

    Une buvette sera à votre disposition toute la journée 

    * En matinée *

    - 10 H 00 et 10 H 30 : les étapes de la construction de la porte souterraine et sa restauration (chaque visite est limitée à 50 participants)

    Inscription préalable au 03 25 01 70 90 ou au stand de l'accueil le jour de la fête

    Contribution : 1 € au profit de la restauration

    - 11 H 00 : brève présentation de l'histoire de la ville, suivie de deux circuits de visite (au choix) :

    - le château, la grand-rue et la collégiale

    - le front sud de l'enceinte

    Contribution : 1 € au profit de la restauration des vestiges

    * Vers 13 h *

    Déjeuner Lorrain sous chapiteaux

    Réservation auprès de M. François Chapitel au 03 25 01 70 90 ou M. Pierre Amouriq au 03 25 01 72 01

    Possibilité aussi de réserver sur place au stand d'accueil.

    * L'après midi * 

    - La Troupe Les Lames d'en Temps en tenue médiévale, raviront grands et petits tout au long de l'après midi (www.lames-d-en-temps.fr)

    - Démonstration de plusieurs artisans (bois, pierre...)

    - Exposition de généalogie des descendants des habitants de La Mothe

    - Stand de l'Association pour La Mothe : vente de livres, affiches, revues (dont le dernier Bulletin de La Mothe n° 3)

    * En soirée * 

    - Barbecue et bal champêtre

    - Feux d'artifice

  • Grand (Vosges) : plongée sur l'archéologie

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    [Est Républicain]

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    Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site de Grand, sur le chantier de fouilles.

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    Sesterce d'Hadrien découvert lors des fouilles de l'été 2011.

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    Jusqu'où va ce mur ? Les fouilleurs le sauront peut-être en 2012.

    [clichés : courtoisie de Gilou Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • "Poussières de craie et tableau noir. L'école d'autrefois"

    lorraine,thionville,musée de la tour aux puces,école d'autrefois,éducation nationale,instruction publique,jules ferry,ancien régime,congrégations religieuses,église catholiqueLe Musée de la Tour aux Puces de Thionville accueille jusqu'en septembre 2011 une intéressante exposition sur l'école d'autrefois intitulée "Poussières de craie et tableau noir".

    Le catalogue édité pour l'occasion est bien plus qu'un simple inventaire d'exposition. Point de nostalgie dans le propos. De la pédagogie avant tout afin que les générations actuelles sachent que l'instruction publique puis l'éducation nationale ne datent pas des multiples réformes - souvent contradictoires - subies depuis 1968.

    L'instruction était dispensée en Lorraine bien avant 1789. Certes, si l'école que nos "chères têtes blondes" fréquentent aujourd'hui doit beaucoup au vosgien Jules Ferry et à la IIIe République, la transmission des connaissances est un phénomène universel.

    Outre le quotidien à l'école qui est balayé à travers les matières enseignées, le mobilier et le matériel scolaire ou la vie à l'école, un large développement est consacré au particularisme de l'école en Moselle. Par ailleurs, l'histoire de l'enseignement à Thionville est étudiée, grâce à l'exploitation des archives municipale, depuis le XVIIe siècle jusqu'à la Libération de 1945. Une biographie des instituteurs et institutrices complète utilement l'ouvrage, ce qui en fait une véritable monographie sur l'école à Thionville. De nombreuses illustrations accompagnent le catalogue qui est édité par la Ville de Thionville.

     

    ‡ Poussières de craie et tableau noir, l'école d'autrefois, Isabelle Reyter, catalogue de l'exposition présentée au Musée de la Tour aux Puces, Thionville, avril-septembre 2011, 96 p., ill.

  • Il faut sauver la chapelle de Libdeau

    En 2010, deux jeunes Lorrains défenseurs du patrimoine régional Anthony Koenig et Olivier Petit, publiaient sur leurs blogs respectifs (cf. infra) des articles concernant la chapelle de la commanderie de Libdeau, dans le Toulois, et mettaient surtout en avant l'état plus que préoccupant de l'édifice.

     

    libdeau.jpgLe problème central est que cette chapelle est une propriété privée et que l'identité du ou des propriétaires est un mystère aussi grand que celui du trésor des templiers. La DRAC et la mairie de Toul, préoccupées également par l'état sanitaire du bâtiment, sont impuissantes face à ce mystère.

     

    L'appel est donc lancé pour retrouver les propriétaires ; cette étape cruciale est le préalable incontournable à toute démarche visant à entreprendre des projets de restauration.

     

     

     

    Bref historique de la commanderie templière de Libdeau

    (Meurthe-et-Moselle, commune de Toul)

     

    L'ordre du temple posséda 13 maisons en Lorraine et, à ce jour, seules 5 chapelles subsistent : Metz (Moselle), Xugney et Norroy (Vosges), Marbotte (Meuse) et Libdeau (Meurthe-et-Moselle). Cette dernière se situe sur l'antique voie romaine de Lyon à Trèves et sa fondation remonte probablement avant 1165.

     

    lorraine,toul,libdeau,commanderie,chapelle,templiers,hospitaliersCe lieu particulier est connu dès le IXème siècle pour avoir été le théâtre de deux batailles sous le règne de Charles le Simple. La ferme du Champs des Allemands, à 700 mètres au Nord de Libdeau serait construite sur les sépultures des guerriers germaniques.

     

    Les archives départementales de Meurthe-et-Moselle ne possèdent que treize documents hérités de l'ordre des hospitaliers qui avait repris cette possession templière après la dissolution de l'ordre en 1307. Le document le plus ancien émane de l'évêque de Toul, Pierre de Brixey, parti en croisade en 1190. Parmi les témoins, on relève le nom de Frédéric de Brixey, frère de l'évêque, doyen et archidiacre de Toul, décédé en 1186. Cet acte a donc été rédigé entre 1165, date du début du ministère de Pierre de Brixey et 1186, date du décès de Frédéric de Brixey.

     

    Cette charte confirme aux templiers les droits qui leurs ont été accordés par l'évêque de Toul Henri de Lorraine (1126-1165). On peut donc penser que la commanderie a été fondée avant 1165.

     

    Durant les vingt années qui suivirent cette fondation, les templiers se sont rendus maîtres de toutes les terres et des bois jouxtant la commanderie. Les dons, échanges et achats de terres portent non seulement sur des bois, mais également sur des terres arables ; Libdeau est devenu un domaine agricole de première importance se consacrant à l'élevage des porcs, grâce à ses bois, et à la culture céréalière. En cette période de développement urbain, les religieux de tous ordres se rendent acquéreurs de bois pour les défricher et étendre les cultures afin de satisfaire la demande en produits agricoles des villes voisines.

     

    lorraine,toul,libdeau,commanderie,chapelle,templiers,hospitaliersA la fin du XIIIème siècle, Libdeau était donc un établissement riche, produisant de la viande et des céréales, contribuant au ravitaillement de la ville de Toul et dont la richesse s'exprime pleinement dans l'architecture de la chapelle et de ses vitraux.

     

    L'ordre du Temple dissout en 1307, les biens sont dévolus en 1312 à l'hôpital de Saint-Jean (ordre de Malte depuis 1530). En 1790, ces propriétés seront vendues comme biens nationaux et convertis en exploitation agricole, y compris la chapelle à laquelle seront adjoint des bâtiments qui en dehors de leur parasitisme ont au moins permis de sauvegarder ce monument jusqu'à nos jours.

     

    En 1963, à l'initiative de l'abbé Jacques Choux et compte tenu de l'état de dégradation de l'édifice, le portail roman est démonté pour être réinstallé au Musée Lorrain à Nancy. Depuis la chapelle poursuit sa lente agonie malgré son classement le 6 février 1995 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

     

    [clichés extraits des blogs chapellelibdeau.blogspot.com et patrimoine-de-lorraine.blogspot.com]

     

     

     

    ‡ Pour en savoir plus :

     

    www.chapellelibdeau.blogspot.com

    www.la-lorraine-se-devoile.blogspot.com

    www.patrimoine-de-lorraine.blogspot.com/2011/04/toul-54-la-chapelle-templiere-de_04.html

  • Au Musée de l'Image d'Epinal : exposition "Mondes à l'envers | Patrick Neu | Connivence 2"

    Du 18 juin au 2 novembre 2011 au Musée de l'Image à Epinal.

    le_monde_renverse.jpgDans ce deuxième volet de la série Connivence initiée en 2010, le Musée de l’Image a choisi de mettre en lumière les images des Mondes à l’envers et les œuvres de l’artiste Patrick Neu.
    De ces deux sujets, qui pourraient sembler éloignés, le musée crée une rencontre, suscite le regard d’un artiste contemporain sur des images anciennes et sur un thème étonnant né au 16e siècle… En connivence.

    Les images du Monde à l'envers
    Les maisons éclairent le soleil et la lune,
    Le cheval monte l’homme,
    L’ours fait danser son maître…

    Dans les images des Mondes à l’envers, tout est possible… Mais un instant seulement, et pour mieux revenir à la normalité ensuite. En effet, le climat du 19e siècle est un climat de contraintes : l’État, quels que soient ses représentants, ou encore l’Église, édictent chaque jour des règles visant à limiter le « libre-agir » des citoyens. Comme le Carnaval, le thème des mondes renversés apparaît alors aux imagiers et aux artistes comme un moyen de publier des images « folles », une manière pour les pouvoirs en place de tolérer temporairement le désordre, la transgression des règles.

     

    ‡ Consultez le dossier de presse ici : Mondes à l'envers_2011.pdf

  • Vers la renaissance de la cathédrale de Toul

    Du haut de la tour de la cathédrale Saint-Etienne, le panorama s’étend sur la vallée de la Moselle avec, à l’horizon, les côtes de Toul. Au sud, les faubourgs, qui s’étendent au-delà des fortifications du tout début du XVIIIe  siècle que l’on doit à Vauban, se dérobent derrière les rideaux d’arbres.

     

    toul cathédrale.jpgÀ l’ouest, on devine à leur alignement strict la nature militaire des bâtiments qui longent la voie ferrée, en attente d’une nouvelle affectation après le départ de l’armée. Le Mont Saint-Michel, haut de 394 mètres, préservé par les constructions jusqu’à mi-hauteur, domine la ville. 

     

    Une légende locale raconte qu’il doit son nom à l’évêque saint Gérard, soucieux de mettre fin aux pratiques de sorcellerie exercées sur ce haut lieu. Le diable en prit ombrage, et un soir de Vendredi saint, muni d’une immense pelle et d’une hotte, il entreprit de le raser. Mais l’archange veillait et lui fit peur. Dans sa fuite, le diable trébucha, le contenu de sa hotte se répandit. C’est ainsi que vit le jour la côte Barine voisine, haute de 368 mètres.

     

    Plus au nord, dans la zone industrielle de la croix de Metz, des grues s’activent sur le chantier d’une centrale à gaz Poweo, insuffisant pour donner du travail aux 900 personnes, souvent peu qualifiées, qui ont perdu leur emploi après la fermeture de l’usine de pneumatiques Kleber, en 2009.

     

    Vu de haut, l’agencement médiéval de la ville se laisse deviner, au moins dans la partie qui a été épargnée par les terribles bombardements de 1940, qui ont aussi fortement endommagé la cathédrale. Celle-ci a longtemps été négligée.

     

    « Au début des années 1980, la toiture provisoire de 1940 est toujours en place. De fait de sa dégradation, la ville a dû interdire l’accès au bâtiment pour ne pas mettre en danger les visiteurs, raconte Alde Harmand, adjoint au maire et délégué au patrimoine. La prise de conscience de l’urgence de la situation s’est faite progressivement, et Le Pélican, une toute jeune association, qui tient son nom de la plus haute statue de la cathédrale, y a fortement contribué. L’État s’est alors engagé financièrement pour refaire la toiture. » 

     

    cathedrale-st-etienne_toul.jpgCette phase s’est achevée en 1995 par la pose du campanile dit de la « Boule d’or » à la croisée des transepts. Mais par manque d’entretien courant, l’édifice ne peut encore être ouvert au public.

     

    Le changement de municipalité, en 2002, donne une nouvelle impulsion au chantier de la cathédrale. Plus d’une tonne de gravats, de branchages et de fientes qui nuisaient à la bonne évacuation des eaux de pluie et contribuaient aux infiltrations, est éliminée. Les ouvertures dans les vitraux sont obstruées pour empêcher les pigeons d’entrer dans le bâtiment.

     

    « L’équipe précédente a porté ses efforts sur la réfection et la mise en valeur des remparts. Mais le trésor de Toul, ce qui fait venir les touristes, c’est la cathédrale. Chaque année, ce sont 200 000 à 300 000 visiteurs qui passent ici », explique Nicole Feidt, maire de Toul. Depuis son bureau situé au premier étage de l’hôtel de ville, rebâti dans les années 1970 sur le modèle de l’ancien palais épiscopal du XVIIIe siècle incendié en décembre 1939, et qui donne sur le flanc nord de la cathédrale, elle peut suivre les travaux d’assainissement en cours pour enrayer toute infiltration, condition nécessaire avant de pouvoir achever la restauration des plafonds des nefs latérales. 

     

    Celles-ci sont encore recouvertes de filets pour éviter que les chutes d’enduits ne blessent les visiteurs. « La commune consacre plus de 300000 € chaque année à la cathédrale, précise encore Mme le Maire. C’est un des rares leviers économiques sur lesquels la municipalité peut jouer. Et comme Toul n’est pas une ville lumière, il faut travailler à la rendre attirante, à en faire un passage obligé. »

     

    toul.jpgL’effort touristique de la ville se manifeste également par l’entretien du circuit piétonnier des remparts, par les travaux de réfection en cours du cloître Saint-Gengoult, par l’embauche très récente d’une jeune conservatrice pour le Musée d’art et d’histoire, après des décennies de bénévolat. Ce musée est installé dans l’ancienne Maison-Dieu du XIIIe siècle, intégrée à un ensemble classique. Il en subsiste une très belle salle lapidaire, l’ancienne salle des malades. Les collections du musée retracent pour l’essentiel l’histoire de Toul et de sa région, depuis la préhistoire. Parmi les 28 salles, il faut s’arrêter quelques instants devant les magnifiques tapisseries du XVIe  siècle tissées dans les ateliers des provinces du Nord, de Flandres, du Brabant, de l’Artois. 

     

    Les scènes bibliques semblent indiquer qu’elles viennent des édifices religieux toulois. Cédées comme biens nationaux, elles semblent avoir échappé à la dispersion et sont longtemps restées entreposées dans un grenier, échappant à tout inventaire. Providentiellement épargnées et négligées pendant deux siècles, elles ont été nettoyées et restaurées pour être exposées.

     

    On y découvre aussi une salle consacrée aux icônes, pour l’essentiel « des icônes domestiques de petite taille que les Russes accrochent au meilleur endroit de la maison, ce qu’ils appellent le “bel angle” et qu’ils décorent de tissus et de lampes, mais aussi un ménologue, c’est-à-dire un ensemble de 12 icônes formant un calendrier liturgique », explique Vincent Lamarque, en stage au musée après avoir rédigé son mémoire de mastère en histoire sur cette collection. 

     

    lorraine,toul,cathédraleMichel Hachet, 89 ans, l’œil toujours vif, qui a assuré bénévolement pendant plusieurs décennies le service de la conservation, tout en exerçant le métier de vétérinaire, « comme président du cercle d’étude locale depuis 1947, un record ! », en raconte l’origine : « Mon frère Pierre avait monté une école d’icônes. À un moment, il a eu parmi ses élèves un douanier, qui a évoqué les saisies d’icônes auxquelles procédaient les douanes, après la chute du mur propice à tous les trafics. Quand elles ne peuvent être restituées à leur propriétaire, elles sont soit revendues soit remises à des collections publiques. Sachant cela, nous avons manifesté notre intérêt et obtenu qu’elles soient déposées ici. » 

     

    À l’évidence heureux d’avoir contribué à l’enrichissement des collections grâce à son entregent, le docteur Hachet, comme tout le monde l’appelle ici, continue de se battre pour sa ville et son musée où il occupe encore un bureau rarement vide. « Toul est une ville qui a une histoire passionnante, conclut-il, et elle mérite d’être mise en valeur pour être mieux connue. »

      

    [source : La Croix | 08.07.2011]

     

    ‡ Pour prolonger cet article, consultez l’histoire architecturale de la cathédrale touloise ici : http://www.la-croix.com/Religion/Approfondir/Spiritualite/Cathedrale-de-Toul-un-plan-germanique-et-une-construction-gothique-_NG_-2011-07-08-687483