[Vosges Matin]
La vie en Lorraine - Page 48
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L'été au château de Lunéville
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Fête de La Mothe dimanche 19 août 2012
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Abbaye de Bleurville : concert grégorien dimanche 29 juillet
Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains.
Concert de chants grégoriens en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc pour son 6ème centenaire
Dimanche 29 juillet 2012 à 16h00
en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville
Roland Muhlmeyer, baryton soliste
Emilie Aeby, flûtiste
Marcel Guignard, comédien récitant
Libre participation aux frais.
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Manufacture royale de Bains-les-Bains (88) : des vitraux et des voix
L'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges méridionales, a lancé voici quelque temps une souscription sous le label de la Fondation du Patrimoine de Lorraine afin de sauver les vitraux de la chapelle de la manufacture de fer-blanc de Bains-les-Bains fondée en 1735.
Les dons ont répondu présents. Et Nathalie Noirjean, vitrailliste à Gignéville associée au métallier Jocelyn Parisot, ont, avec les propriétaires du site Martine et François Cornevaux et les membres de l'association de sauvegarde, réalisé un formidable travail de restauration durant plusieurs années.
Les nouveaux vitraux de la chapelle seront inaugurés lors des prochaines Journées européennes du Patrimoine des 15 et 16 septembre.
A cette occasion, les Petits chanteurs de Saint-Marc (du film "Les Choristes") accompagnés de Nicolas Porte, se produiront en public à Bains-les-Bains, salle Marie-Benoit, samedi 15 septembre à 20h00. On peut d'ores et déjà réserver au 03.29.31.32.87 ou manufactureroyale@voila.fr
[cliché : Intérieur de la chapelle de la Manufacture royale de Bains-les-Bains]
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Le patrimoine de Bleurville dévoilé
Marie-Madeleine Boulian et Dominique Granget, guides bénévoles de l’association de découverte du Pays des Trois Provinces, ont parcouru le village avec un petit groupe de curieux à la découverte du riche patrimoine.
Le hasard a rassemblé sur le parvis de l’église Saint-Pierre-aux-Liens des messins, des picards, des francs-comtois et… un lamarchois. Face à l’ancien presbytère d’allure très XVIIIe siècle mais transformé en 1830, l’église paroissiale, de style gothique flamboyant, a révélé son riche mobilier et sa statuaire XVIe-XVIIe siècles et en particulier un retable aux Douze Apôtres et un Couronnement de la Vierge du XVIe siècle. Sur la tour-porche, reconstruite entre 1788 et 1791, notre guide fait remarquer, au-dessus du portail, le triangle trinitaire qui est également un symbole adopté par la franc-maçonnerie. Dans la rue de l’église, nos visiteurs d’un jour admire une maison qui présente des décors de façade Renaissance puis, rue Bezout, un superbe lavoir XIXe qui conserve une belle charpente et, autour du grand bassin, de curieux crochets destinés à tordre les draps. A quelques pas de là, une ancienne ferme des XVIe-XVIIe siècle, malheureusement à l’état de ruine, possède encore sa tourelle extérieure assez bien conservée, enchâssée dans la verdure.
La visite de la cité se poursuit avec de nombreux autres lavoirs et fontaines et de belles façades de fermes anciennes des XVIIIe et XIXe siècles avant d’arriver au Chêne des Saints, sur l’ancienne voie romaine qui menait à Darney. Notre vénérable chêne, planté fin XVIe-début XVIIe, a pris la suite d’une chapelle où furent déposés au Xe siècle les restes des martyrs comtois Berthaire et Athalin ; ces corps saints furent subtilisés nuitamment à nos voisins francs-comtois, à Menoux, sur les terres de l’abbaye de Faverney.
Après que Dominique Granget eut guidé le groupe sur le site d’une ancienne carrière, tous se retrouvèrent à l’abbaye Saint-Maur pour une visite de la crypte carolingienne, le musée lapidaire ainsi que celui de la piété populaire où nos touristes apprécièrent la remarquable collection de bénitiers de chevet. Ils s’attardèrent également longuement autour de l’exposition temporaire installée dans la nef de l’abbatiale et consacrée à l’imagerie populaire en Lorraine. Petite incursion encore dans le jardin monastique de poche qui ne manque pas de charme… même sous quelques gouttes !
A l’issue de la visite, la collation était offerte dans la cuisine de l’ancien prieuré bénédictin, propriété de l’association des Amis de Saint-Maur, par Lucienne et Claude Thomas. Plus de dix siècles d’histoire résumés en un après-midi pour le plus grand plaisir de ces amateurs de patrimoine.
[clichés © M.-M. Boulian]
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Sur les traces du peintre lorrain Alfred Renaudin
L’association Les Amis d’Alfred Renaudin, créée en mars dernier, a organisé son premier voyage découverte sur les différents lieux peints par l’artiste à Toul et Gombervaux.Sous la présidence d’honneur d’Elisabeth Thomas, petite-fille du peintre, et du président de l’association, Olivier Bena, les 22 participants ont visité le Musée d’Art et d’Histoire de Toul. Accueillis par le Docteur Michel Hachet, conservateur bénévole et président du Cercle d'Études Locales du Toulois depuis 1949, mémoire vivante de l’histoire touloise, ce dernier leur a délivrés un témoignage sur l’artiste éponyme de l’association.Après un repas convivial, le groupe a ensuite rejoint le château de Gombervaux, dans la Meuse. La guide bénévole de l’association Gombervaux, les a plongés dans l’histoire de la forteresse à travers une visite qui a conduit les visiteurs dans les moindres recoins de l’édifice classé depuis 1994 aux Monuments Historiques.Deux haltes ont également été effectuées afin de trouver l’angle utilisé par Alfred Renaudin pour peindre la Porte d’En-Haut à Gondreville, et une loge à Blénod-lès-Toul.Assurément, cette journée aura été un véritable succès dû en grande partie à la météo clémente et à la passion suscitée par l’œuvre magistrale d’Alfred Renaudin. Il est d’ores et déjà prévu qu’une telle sortie dite « sur les traces de Alfred Renaudin » sera organisée en 2013 afin de découvrir d’autres endroits mis en couleurs et en lumière par le maître d’art lorrain.[d'après texte fourni par O. Bena] -
Bains-les-Bains (88) : la Manufacture royale forge son caractère
Ouvert au public, la Manufacture de Bains-les-Bains et ses passionnés ont déployé leurs trésors en fer-blanc au fil d’un parcours riche en expositions.
Claire Chouard, artiste, et son mari, Sébastien, ébéniste-marquetteur, ont été les premiers Balnéens à venir rencontrer Martine et François Cornevaux lorsqu’ils sont entamés la colossale restauration de la Manufacture royale de Bains-les-Bains il y a maintenant six ans. Plusieurs années après, ils sont toujours présents à la fête du patrimoine industriel qui a battu son plein hier. Une manifestation organisée dans tout le Nord-Est à l’initiative du Parc de Wesserling, en Alsace. Quatorze sites y participent dont la Manufacture, l’unique en Lorraine et le seul appartenant à des propriétaires privés. Sa spécificité : le fer-blanc.
Fondée en 1733, cette ferblanterie remarquablement préservée avec son château, sa chapelle, ses maisons d’ouvriers, sa halle au charbon et son étamerie, a rayonné durant plus de cent ans. Jusqu’à l’invention de la machine à vapeur qui sonne le glas des forges des vallées. Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Ce qui sauve le site balnéen ? La machine à clous inventée par Charles Lévy en 1851. Elle va lui permettre de vivre cent ans de plus avec la fabrication de clous (à cheval, à glace, pour les constructions, etc.).
Des siècles d’histoire qui défilent sous les yeux des visiteurs. Ici, les trésors se dévoilent au fil d’un parcours riche en expositions historique, technique et artistique. Au milieu d’elles : rien que des passionnés. A l’image de Jean-Paul Mousseaux, collectionneur barisien d’art populaire. Parmi ses pièces accumulées depuis plus de trente ans, de nombreux objets en fer-blanc, justement. Aux ustensiles de cuisines du quotidien s’ajoutent les burettes à huile, les lampes, les boîtes publicitaires. Autant de produits nés de cette dynamique industrielle. A force d’écumer brocantes et salles de ventes, il déniche des pièces insolites et ingénieuses : présentoir à cartes postales, balance pour peser les œufs, moule à bougie, séchoir à fruits, muselière pour veaux que Jean-Paul Mousseaux se fait un plaisir de décrire.
A Bains-les-Bains, chacun apporte sa pierre à l’édifice en fonction de ses coups de cœur et de ses compétences. « Des gens nous tendent régulièrement la main », se réjouit Martine Cornevaux. Que ce soit Guy Chassard pour la restauration de la machine à clous (datant de 1851, elle lui a demandé une centaine d’heures de travail) ou encore Nathalie Noirjean pour les vitraux de la chapelle. Un supplément d’âme qui contribue à forger le caractère de la Manufacture royale.
Martine et François Cornevaux mettent un point d’honneur à ce que leurs portes ouvertes (au nombre de trois dans l’année : les Journées du patrimoine, les Rendez-vous aux jardins et la fête du patrimoine industriel) restent entièrement gratuites. « Pour attirer un maximum de visiteurs et faire en sorte qu’ils s’emparent de l’histoire de la Manufacture », note la maîtresse des lieux. « Un patrimoine humain et technique qu’on se réapproprie facilement à travers sa propre histoire ou celle de ses parents et grands-parents », ajoute François Cornevaux. Il est aisé en effet de trouver quelqu’un dans son entourage qui ait un jour travaillé au sein d’une industrie.
Grâce à des manifestations comme celles-ci, qui permettent aux propriétaires de ne plus se bagarrer seuls dans leur coin, les sites industriels deviennent des lieux de tourisme vivants. Ne reste qu’à amplifier cet engouement naissant en continuant de battre le fer pendant qu’il est encore chaud.
[d’après Vosges Matin]
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"Rois & Reines | Des histoires de France" au musée de l'Image d'Epinal
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Notre-Dame de Bermont (88) : souscription pour l’érection d’une statue de Jehanne d’Arc
A trois kilomètres de l’église de Domremy et de la maison natale de Jeanne d’Arc, l’ermitage Notre-Dame de Bermont est un lieu sacré, une autre colline lorraine « où souffle l’Esprit ». Jeanne y monté deux ou trois fois par semaine pour y prier. Elle y a entendu ses voix. Aujourd’hui c’est le seul endroit, dans le pays de Jehanne, qui soit resté intact. Il n’y a pas de hasard : en 1998, on y a découvert, sous des fresques du XVIe siècle, trois représentations de Jeanne (dont une Jeanne au bûcher) contemporaine de la sainte.
C’est dans ce cadre unique que l’association Avec Jeanne, en collaboration avec l’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jeanne d’Arc, se propose d’ériger une statue intitulée La vocation de Jeanne. Elle sera réalisée par le sculpteur Boris Lejeune qui est lauréat de plusieurs concours et d’un prix en 1984. Fort de son expérience internationale, il veut saisir Jeanne sur place, à Domremy, dans l’élan de sa réponse à Dieu, prête à en découdre au nom de ses voix, et espérant contre toute espérance.
C’est un renouveau iconographique que propose le sculpteur. Sa Jeanne, dans ce premier élan, est pleine de foi, libre de tout, prête à tout, plaçant au-dessus de tout « les bons et loïaux François », que la volonté divine lui ordonnait de rétablir dans leur pays. Le sculpteur déclare qu’il a tenté d’ « unir dans le bronze la grâce d’une jeune fille et la force d’une meneuse d’homme ». Jeanne d’Arc lève les deux bras en un geste très féminin qui tient à la fois de la prière et d’un appel enthousiaste sous son étendard. Elle apparaît ainsi comme notre contemporaine. C’est une nouvelle vision de notre sainte qu’apporte le sculpteur Boris Lejeune.
Devenez des mécènes, inscrivez dans la pierre votre admiration pour Jehanne et votre amour pour la France !
Le projet s’élève à 20 000 €. Les personnes faisant un don de plus de 500 € verront - si elles le souhaitent - leur nom inscrit sur une plaque de marbre à côté de la statue.
‡ Les dons (chèque à l'ordre de « Avec Jeanne ») sont à adresser à : Association « Avec Jeanne », 23 avenue Rapp, 75007 PARIS
‡ Possibilité de faire un don sécurisé via en ligne sur le site www.avecjeanne.fr
‡ Renseignements : 07 62 07 26 41 ou jeannedarc2012@yahoo.fr
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Expo' "Images de la vie spinalienne de 1870 à la Belle Epoque"
"Images de la vie spinalienne, de la guerre de 1870 à la Belle Epoque.
Documents originaux et premières photographies d'Epinal issus d'une collection particulière"
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A la recherche des tableaux du peintre lorrain Alfred Renaudin
Tableau d'Alfred Renaudin.
L'association des Amis du peintre Alfred Renaudin recherche des tableaux de ce peintre lorrain afin de réaliser un catalogue de ses oeuvres.
On peut contacter (confidentialité respectée) le président de l'association, Olivier Bena, par courriel : bena_olivier@yahoo.fr
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Domremy (88) : le diocèse lance une souscription pour la basilique Sainte-Jeanne d’Arc
Basilique Sainte-Jeanne d'Arc, Domremy [© Fraternité Saint-Thomas Becket]
Le diocèse de Saint-Dié profite de l'année du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc pour lancer une souscription nationale afin de restaurer la basilique du Bois-Chenu construite entre 1881 et 1934.
Les travaux envisagés concernent la remise en état des toitures - du clocher en particulier - ainsi que la rénovation de la galerie sud, l’électricité, la liaison clocher-nef, l’aménagement d’accès handicapés sur le parking et le chauffage.
‡ Don possible (avec déduction fiscale) sur www.catholique-vosges.fr
ou par courrier (chèque libellé "Souscription basilique Domremy") adressé à : Evêché de Saint-Dié, 7 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL.
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Exposition "Jean Prouvé" à Nancy : la face caché de son oeuvre
[La Semaine de Nancy]
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Eglises de Meurthe-et-Moselle en quête de modernité (1945-1975)
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Blénod-lès-Toul (54) : promenade-découverte avec Maisons Paysannes de France
La 15ème édition de la Journée du Patrimoine de Pays et des Moulins s'adresse à tous ceux qui veulent comprendre et connaître le patrimoine, les paysages et les savoir-faire traditionnels.
La Délégation de Maisons Paysannes de France en Meurthe-et-Moselle et l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Architectural et Culturel de Blénod-lès-Toul, s'installeront à Blénod-lès-Toul les 16 et 17 juin 2012 pour y accueillir curieux et passionnés qui pourront découvrir le patrimoine de ce village.
Programme (toutes les visites sont gratuites) :
Samedi 16 juin 2012
- à 15H00 : promenade/découverte du village de Blénod-lès-Toul, ses fermes et ses maisons anciennes au-delà de l'enceinte épiscopale (départ : parvis de l'église)
- à 17H30 : intervention/projection sur le patrimoine bâti de Blénod-lès-Toul (salle communale de la MJC dans l'ancien château en face de l'église)
Dimanche 17 juin 2012
- à 09H45 : présentation en l'église Saint-Médard des croix de chemin de Blénod par Robin Charuel et exposition par Nicole Simonin à partir des photographies d'Edmond Caure
- à 10H00 : promenade autour de Blénod-lès-Toul pour apprécier les vues sur le village et son église tout en suivant les chemins aux multiples calvaires (départ : parvis de l'église)
- à 15H00 et à 16H30 : visite de l'enclos épiscopal, de l'église Saint-Médard (et le tombeau de Hugues des Hazards, évêque de Toul) et des loges (départ : parvis de l'église à 15H00 et à 16H30)
‡ Renseignements : Anthony KOENIG, délégué Maisons Paysannes de France Meurthe-et-Moselle, tél. : 06 10 89 03 72 / Courriel : patrimoinesenlorraine@gmail.com / Blog : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com -
Solennité de la Fête-Dieu en l'église Saint-Pierre de Nancy
Quelques images de la messe de la solennité de la Fête-Dieu, ou fête de Saint-Sacrement, qui a été célébrée jeudi 7 juin en l'église Saint-Pierre de Nancy par la communauté latine.
La météo orageuse de la fin d'après-midi n'a pas permis d'effectuer la procession à l'extérieur de l'église. La messe s'est achevée par un Salut du Saint-Sacrement.
[clichés ©H&PB]
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Visitez Gerbépal avec Maisons Paysannes des Vosges
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Lunéville : exposition « Charles-Alexandre de Lorraine, prince de l’Europe des Lumières »
Dernier fils du duc Léopold et de son épouse Elisabeth-Charlotte d’Orléans, Charles-Alexandre de Lorraine connut une jeunesse heureuse à Lunéville, avant de voir son destin échapper aux frontières de sa Lorraine natale, pour atteindre une dimension internationale. C’est bien le rôle de prince de l’Europe des Lumières que l’exposition entend retracer.
L’année 2012 sera marquée au château de Lunéville par la célébration du tricentenaire de la naissance, en ses murs, de Charles-Alexandre de Lorraine, prince à la destinée hors du commun. Cette exposition est réalisée en partenariat avec l’association des Amis du château de Lunéville et de son musée et bénéficie du soutien des musées de Tervuren et de Bruxelles (Belgique).
Douzième enfant du duc Léopold de Lorraine et de son épouse Elisabeth-Charlotte d’Orléans, il passa des années heureuses au château de Lunéville, loin de l’exercice du pouvoir dont la perspective revenait à ses frères aînés. Ce temps d’insouciance fut marqué toutefois par une éducation soignée, qui devait faire du jeune prince une figure marquante de l’Europe des Lumières.
En 1736, sa vie bascule, lorsque son aîné, le duc François III, renonce à la Lorraine pour accéder au trône impérial en épousant Marie-Thérèse de Habsbourg. Charles-Alexandre quitte alors Lunéville et rejoint la cour de Vienne. Il se met au service d’un pouvoir nouveau, qu’il sert tout d’abord par les armes, avant d’endosser un rôle qui lui convient mieux, celui d’administrateur efficace et généreux. En tant que gouverneur des Pays-Bas autrichiens, l’actuelle Belgique, Charles-Alexandre de Lorraine révèle en effet son tempérament de véritable prince éclairé, à la fois ami des arts, propagateur des évolutions techniques et, avant tout, garant du bien-être de ses peuples.
Peut-on imaginer plus bel hommage que celui rendu par son ancien adversaire sur les champs de bataille, le roi Frédéric II de Prusse, qui déclara à la mort de Charles-Alexandre de Lorraine : « (…) il honorait l’humanité (…) peu de princes le remplaceront par la beauté de son âme ».
‡ Exposition internationale organisée par Alain Philippot (château de Lunéville), Thierry Franz (château de Lunéville, doctorant à l’Université de Lorraine, CRULH) et Catherine Guyon (présidente des Amis du Château de Lunéville et de son musée, MCF en histoire à l’Université de Lorraine, CRULH).
‡ Un catalogue illustré en couleur accompagne l’exposition.
‡ Du 9 juin au 16 septembre 2012 – Musée du Château de Lunéville.
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Fête-Dieu
Procession de la Fête-Dieu, église Saint-Pierre, Nancy, 2011 [archives © Communauté Saint-Pierre-des-Latins]
Deus, qui nobis sub Sacraménto mirábili passiónis tuæ memóriam reliquísti : tríbue, quǽsumus, ita nos Córporis et Sánguinis tui sacra mystéria venerári ; ut redemptiónis tuæ fructum in nobis iúgiter sentiámus : Qui vivis et regnas.
[collecte de la messe de la fête du Très Saint Corps du Christ]
Dieu, vous nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de votre passion : accordez-nous, nous vous en prions, de vénérer les mystères sacrés de votre Corps et de votre Sang ; de manière à ressentir toujours en nous le fruit de votre rédemption.
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Nancy : les anges de la cathédrale s'offrent un toilettage
[Est Républicain]
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Val-et-Châtillon (54) : conférence "La faïencerie de Lunéville Keller & Guérin : entre industrie et atelier d'art"
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Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été
Pendant que de nombreux Lorrains participaient au 30ème pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté entre Paris et Chartres, une poignée de Lorrains a pèleriné, en ce lundi de Pentecôte, jusqu'à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port afin d'honorer le saint patron de la Lorraine lors de sa fête d'été.
Moins célèbre que la fête populaire du 6 décembre, la fête de la Saint Nicolas d'été, traditionnellement instituée le lundi de Pentecôte, commémore la translation des reliques du saint, de Myre, dans l'actuelle Turquie, à Bari, en Italie, en 1087.
A l'issue de la messe, une grande procession avec reliquaires, statues et bannières a pris possession des rues enserrant la grande basilique du XVIe siècle. Cette année encore, le cortège était précédé d'une jeune fille à cheval représentant Jeanne d'Arc qui, rappelons-le, fit le pèlerinage de Saint-Nicolas-de-Port avant d'aller à la rencontre du Dauphin à Chinon.
Quelques images de la procession de la Saint Nicolas d'été...
[clichés © H&PB]
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Pour un recensement des oratoires lorrains dédiés à Jehanne d'Arc
L’association de sauvegarde des oratoires qui anime le site Internet www.les-oratoires.asso.fr lance un appel à contribution afin de recenser les oratoires dédiés à sainte Jeanne d’Arc.
Cette année 2012 est celle du sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc à Domremy, en 1412, et l’association de sauvegarde des oratoires souhaite profiter de cet anniversaire de la sainte protectrice de la France, pour effectué un inventaire (ou un repérage) des oratoires et des statues de sa région, dédiés à Jeanne d’Arc, ce qui permettrait de rédiger un article sur ce sujet, avec la création des fiches dans la base de données du site Internet.
Précision importante : ne doit être recensé que le patrimoine religieux vernaculaire ; les statues conservées dans les églises ne sont pas concernées par ce recensement.
Alors, tous à vos appareils photos et traquez tous les oratoires, chapelles et statues consacrés à sainte Jehanne d'Arc dans nos quatre départements lorrains !
‡ Envoyez vos photos et données (localisation précise, historique de l'oratoire ou de la statue...) à oratoires@aol.com
[cliché : Jehanne en prière, chapelle Renaissance, cathédrale Saint-Etienne de Toul (54)]
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Lundi de Pentecôte : commémoration aux Eparges (Meuse)
Ce lundi de Pentecôte 28 mai, une cérémonie au monument du Point X aux Eparges sera organisée.
Depuis des décennies, cette cérémonie du souvenir est organisée par l’association des Anciens Combattants, à la mémoire de « Ceux qui n’ont pas de tombe ».
Programme de la manifestation patriotique :
> 9h45 : rassemblement sur le parking devant le Point X
> 10h00 : messe à la mémoire des combattants tombés aux Eparges
A l’issue de l’office religieux, départ en cortège vers un entonnoir où sera rendu hommage aux soldats disparus durant les terribles combats des Eparges (1914-1918)
> 11h30 : vin d’honneur offert par la commune des Eparges et l’association des Anciens Combattants – section de Fresnes-en-Woëvre, dans la salle des fêtes du village.
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La fête de sainte Jeanne d'Arc à l'ermitage de Bermont (88)
Ermitage Notre-Dame de Bermont, Greux, Vosges (cliché © H&PB)
A L'ERMITAGE NOTRE-DAME DE BERMONT,
>> LE 30 MAI 2012 FETE DE SAINTE JEHANNE D'ARC : veillée d'adoration de 20h30 à 24h00
>> LE 31 MAI 2012 FETE DE NOTRE-DAME DE BERMONT : pièce de théâtre "Jeanne écoute" de Henri Ghéon à 14h30‡ Invitation pour la pièce de théâtre ici : Invitation Jeanne d'Arc_Bermont.pdf
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Girecourt-sur-Durbion (88) : le château primé par VMF
Vieilles Maisons Françaises vient d’attribuer un prix de 10 000 euros à la demeure seigneuriale de Girecourt-sur-Durbion, propriété d’un privé, pour son fabuleux travail de restauration. Un prix mérité et une première !
Ceux qui empruntent régulièrement l’axe Epinal-Bruyères ont pu ces dix-huit dernières années voir cette demeure seigneuriale construite en 1580 par Pierre d’Haraucourt, se métamorphoser et se muer en ce joli château au parc boisé. Après une histoire mouvementée -il a été occupé jusqu’au XVIIe siècle par la famille de Lenoncourt puis cédé à Humbert de Girecourt en 1705 suivis de son gendre Charles-Dieudonné, comte Bourcier, baron d’Amermont – il est devenu la propriété d’un couple de médecins, les Courtalon, tombés sous le charme.
C’était en 1994. Ils rachètent alors le site à une enseignante dépassée par l’ampleur de la tâche. Depuis, les époux n’ont cessé d’investir pour tirer cet édifice d’un sommeil digne du château de la Belle au Bois Dormant. Curage des douves, réouverture du bief nord-ouest, restauration de l’enceinte (en 2001), restauration de la véranda et couverture de la charpente, restauration des plafonds à caisson considérés comme les plus beaux plafonds de Lorraine (1996-1997), restauration de l’intérieur du salon Renaissance…
Thierry Courtalon, qui déjà lors de ses études de cardiologie montrait des prédispositions pour le patrimoine -il avait intitulé son mémoire « Du cœur de pierre au cœur artificiel »- a souhaité pour sa demeure faire les choses en grand, avec des professionnels.
C’est ce fabuleux travail assorti de nombreuses animations (visites, concerts…) qui ont séduit le jury régional de VMF présidé par Jean-François Michel. Tous les dix ans, cette association dote une restauration exemplaire. Le château de Girecourt-sur-Durbion était de loin, avec celui de Pompierre (qui a obtenu la 2ème place) le favori sur les 12 candidats dont 7 Vosgiens. « Ce qui montre le réel intérêt des Vosgiens pour leur patrimoine », observe le président qui remettra le prix à l’heureux élu en octobre prochain.
« Nous avons beaucoup travaillé par nous-même et avec des artisans locaux. Ce prix est une belle reconnaissance », glisse celui qui, dans ce projet colossal d’une vie, a assumé avec fougue le rôle d’architecte. « Avec parfois quelques critiques. Notamment quand nous avons fait faire cette véranda moderne qui suscite encore aujourd’hui les réflexions de certains visiteurs », s’amuse-t-il, jamais avare d’anecdotes sur les péripéties de la renaissance de sa bâtisse. Soit des milliers d’heures de travail, trois catastrophes naturelles (tempête en 1999, tremblement de terre en 2003, inondations en 2006) et des centaines de milliers d’euros engloutis. « Je n’ai jamais voulu compter. Je m’en fous. Je préfère de loin songer à la dynamique économique que cela génère et aux gens que ça fait travailler », confie le cardiologue. Il s’est découvert une passion pour l’Histoire lors de son service militaire aux Invalides. « Passer sous le tombeau de l’empereur, ça laisse des traces. »
Mais cet énorme chantier n’est pas pour autant terminé. Les châtelains ont commencé à s’attaquer à la dernière aile et sa chapelle et envisagent d’ouvrir des chambres d’hôtes. « Mais pas de suite… Nous ne sommes pas pressés. Tous ces travaux et leur aboutissement sont un moteur énorme pour nous », conclut le maître des lieux qui prépare déjà l’organisation des journées du patrimoine (15 et 16 septembre). « Tous les ans nous avons nos fidèles qui suivent l’évolution du château ». Et ça, visiblement, ça n’a pas de prix.
[d'après Vosges Matin]
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28 mai 2012 : pèlerinage de la Saint Nicolas d'été
C'est devenu un rendez-vous habituel, chaque lundi de Pentecôte, les Lorrains qui ne se rendent pas au pèlerinage de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres, font le pèlerinage de la Saint Nicolas d'été entre Le Tremblois (commune de Laneuvelotte, à l'est de Nancy) et Saint-Nicolas-de-Port.
Le programme de la journée du 28 mai 2012 :
- départ à 9h30 devant la grotte de Notre-Dame de Lourdes du Tremblois, commune de Laneuvelotte
- vers 12h00, repas tiré du sac
- arrivée vers 15h00 pour la messe célébrée en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port suivie de la procession dans les rues autour de l'église
(parcours d'environ 25 km ; le retour pouvant se faire en voiture... en fonction des véhicules disponibles !...)
‡ Renseignements : jmcuny@hotmail.fr
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Pèlerins de Lorraine : sur la route avec Jehanne
Pour la solennité de sainte Jeanne d'Arc, l'association Pèlerins de Lorraine organisait son 34ème pèlerinage entre Domremy et Vaucouleurs. Sous le soleil et avec grande ferveur. Et en hommage à Jehanne pour son 6ème centenaire.
Jean-Marie Cuny réussit chaque année son pari : rassembler en nombre pèlerins et fidèles de Jehanne sur le chemin qui relie Domremy - le village natal de notre sainte - et Vaucouleurs - la cité qui l'arma pour son épopée -.
Après un passage par l'ermitage Notre-Dame de Bermont, chapelle où aimait venir prier Jeannette, nos Lorrains pèlerins ont rejoint l'église moyen-âgeuse de Champougny pour y entendre la messe célébrée par l'abbé Husson, vicaire en charge de la communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy.
A l'issue de l'office, un pique-nique bien mérité rassemblait les fidèles autour du tilleul et de la chapelle de Champougny... et redonnait des forces à nos marcheurs de Dieu ! Mais sans tarder, il fallait reprendre la route pour rejoindre Vaucouleurs en passant par Sauvigny et Châlaines, à travers la sympathique campagne meusienne et des paysages qui furent ceux de Jehanne.
L'entrée dans Vaucouleurs s'est faite, comme de coutume, en chantant un hymne en l'honneur de la Vierge. Les pèlerins ont immédiatement rejoint l'église paroissiale afin d'assister au salut au Saint-Sacrement présidé par l'abbé Stemler, aumônier des Europa-Scouts lorrains.
Une cérémonie de promesse scoute clôturait magnifiquement cette journée devant la "Jeanne d'Alger", sur la place de la mairie.
Bravo aux organisateurs, aux pèlerins et Europa Scouts fidèles... et rendez-vous encore plus nombreux en mai 2013 pour la 35ème édition !
[clichés H&PB]
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Domremy fête Sainte Jeanne d’Arc
La République et l’Église catholique ont célébré dimanche 13 mai le 600e anniversaire de la naissance de l’héroïne lorraine dans son village natal.
Devant un bon millier de fidèles, entouré d’un autre archevêque, celui de Besançon et de quatre évêques, Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la conférence épiscopale de France – premier cardinal à venir à Domremy depuis le cardinal Kasper –, a présidé la messe en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc sur le parvis de la basilique nationale du Bois-Chenu.
« Comment passons-nous de l’idée généreuse à l’acte réel ? Comment passons-nous de la générosité très ouverte à l’acceptation du partage ? À travers ces passages nous passons des rêves à la réalité, de l’espérance d’un monde meilleur à la construction de ce monde meilleur », prêche-t-il. À l’instar de Jeanne, « ignorante, inexpérimentée, sans statut, très jeune », qui, « si elle n’avait pas écouté ses voix ne serait jamais partie » de Domremy. Six cents ans après sa naissance, son message reste toujours d’actualité, comme l’a expliqué avant la messe, Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié. Et comme l’a rappelé, sous le soleil rafraîchi par le vent, le maire du village natal de l’héroïne lorraine dans son allocution lors de l’hommage de la République : « C’est de Domremy qu’elle partit vers son destin et qu’elle forgea le nôtre », expliqua Daniel Coince. « Jeanne ne se laisse enfermer par aucune idéologie et aucun système. Notre devoir est de veiller à la liberté de cette jeune fille libre », insista-t-il.
Jeanne, femme libre avant l’heure, appartient à tous ceux qui veulent l’honorer et marcher dans ses pas, croyant ou non, à l’image de sa fête nationale, le deuxième dimanche de mai, qui réunit laïcs croyant ou non et clergé catholique. « Elle a appris à discerner l’essentiel, alors qu’elle vivait dans un environnement pas toujours facile », souligne l’évêque de Saint-Dié.
Six siècles après sa naissance, « quelle mémoire l’Histoire de France peut-elle garder de cette figure célèbre embellie par le romantisme du XIXe siècle ? », interroge Mgr Vingt-Trois, qui apporte la réponse de l'Eglise : « Celle que l’on fête comme héroïne est d’abord une sainte ».
Et, finalement, que l'on croit au Ciel ou que l’on n’y croit pas, Jeanne d’Arc, pour tous, est fille de France.
[d’après Vosges Matin]
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Un timbre pour les 600 ans de Jeanne d’Arc
Pour fêter le 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc, La Poste a émis un timbre anniversaire, en partenariat avec la Cité du Vatican.
Il est disponible dans les bureaux de poste dès ce lundi 14 mai. Il présente une valeur faciale de 0,77 €.
Cette édition historique est illustrée avec la ‘Jeannette’ de Domremy en armure, réalisée d’après une enluminure du XVe siècle.