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La vie en Lorraine - Page 47

  • Journées d'études meurthe-et-mosellanes à Bayon les 29-30 septembre

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    Blason de Bayon [© A. Bisval]

     

    Les prochaines Journées d'études meurthe-et-mosellanes auront lieu à Bayon les 29 et 30 septembre 2012.

    Des conférences d'historiens amateurs et universitaires sont programmées ainsi que des visites de Bayon et des villages environnants.

     

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    ‡ Plus d'info's sur http://je2m.doomby.com

  • Rentrée des Europa Scouts de la région de Nancy

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    Les louvettes Europa Scouts lors du camp d'été 2012 [cliché © H&PB]

    Nos chères têtes blondes sont désormais bien rentrées à l'école.

    Après l'école (ou le collège et le lycée), parents, vous voulez occuper sainement vos enfants - garçons et filles - durant quelques week-ends dans l'année et leur donner un complément d'éducation ouvert sur la nature et la spiritualité chrétienne, alors inscrivez-les aux Europa Scouts !

    Les Europa Scouts accueillent vos enfants à partir de 7 ans. Ils sont affiliés aux Eclaireurs Neutres de France et pratiquent un scoutisme catholique de tradition.

    Le rassemblement de rentrée pour la région de Nancy aura lieu samedi 22 septembre 2012 à 14h30 chez Jean-Marie Cuny, au Tremblois à Laneuvelotte (12 km à l'est de Nancy).

    Parents et enfants, n'hésitez pas à venir découvrir les activités des Europa Scouts !

     

    ‡ Pour plus d'info's, contactez : europascout_enf_nancy@yahoo.fr

    ou Philippe Schneider au 06.19.19.10.69

  • Vrécourt (88) : inauguration de la borne de la liberté

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : les animations des Journées du Patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • 50 ans de fouilles à Grand avec Jean-Paul Bertaux

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Nancy : ordination diaconale à la cathédrale

    Ce dimanche 9 septembre, Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, a conféré l'ordination diaconale à Marc Haeussler en la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, devant une nef remplie de fidèles et en présence de nombreux prêtres, diacres et diacres permanents.

    Âgé de 39 ans, Marc Haeussler est originaire de Laître-sous-Amance, à quelques kilomètres à l'est de Nancy. Le nouveau diacre a travaillé longtemps au sein d'une communauté de L'Arche avant ses études au séminaire de Metz, puis à la Maison Sainte-Thérèse tenue par les Jésuites, en Belgique.

    Marc Haeussler a été ordonné diacre en vue du presbytérat.

    Quelques images de la cérémonie d'ordination diaconale...

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    [clichés © H&PB et © Diocèse de Nancy & de Toul]

     

    ‡ Plus de photos sur la page Facebook du diocèse de Nancy & de Toul : http://www.facebook.com/media/set/?set=a.428011563902278.85499.111044328932338&type=1

     

  • Notre-Dame de Bermont (88) : 6e Journées d'amitiés théobaldiennes

    Les 8 et 9 septembre se sont déroulées les 6e Journées d'amitiés théobaldiennes dans le cadre de l'ermitage de Bermont, sur la commune de Greux, dans l'Ouest vosgien à deux pas de Domremy.

    lucie_02.09.12 040.jpgCette année, ces Journées dédiées à saint Thibault - ou Thiébault - revêtaient un caractère tout particulier puisque 2012 est aussi l'année du 6e centenaire de la naissance de Jehanne d'Arc. Et Bermont se devait d'accueillir ces rencontres amicales, notre Jeannette y venait en effet régulièrement prier Marie durant sa prime jeunesse.

    Rappelons que la chapelle de Bermont fut fondée au XIe siècle par les bénédictins de Bourgueil, au diocèse d'Angers, sur les terres de l'évêque de Toul. Elle était dédiée à Notre Dame et à Saint Thibault de Provins. D'où l'idée des responsables de l'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d 'Arc d'organiser une rencontre annuelle autour de l'étude de saint Thibault.

    vosges,domremy,greux,notre dame de bermont,saint thibault,saint thibaut,saint thiébaultThibaut, né à Provins (en Brie champenoise) en 1036, rappelé à Dieu le 30 juin 1066, en son ermitage de Sossano, petite bourgade italienne, proche de Vicence et de Padoue, fut canonisé en 1073. Le retour de quelques-unes de ses reliques en France, est à l’origine d’un culte qui s’est rapidement diffusé sur plusieurs centaines de lieux et d’une vénération populaire qui ne s’est pas démentie sur plusieurs siècles.

    Ces Journées sont l'occasion de fédérer les chercheurs, historiens ou tout simplement ceux qui ont une dévotion pour saint Thibault autour de celui qui est le patron de l'ermitage de Bermont. Et ils sont nombreux, puisqu'ils viennent de Lorraine, bien sûr, mais aussi de Champagne, de Bourgogne et d'Italie, endroits où l'on recense les lieux-dits, paroisses ou chapelles dédiés à Thibault de Provins.

    Les travaux ont été ouverts par Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, en présence de l'abbé Michel Lambert, recteur de la basilique de Domremy. Cette année, plusieurs contributions furent présentées, enrichissant ainsi la connaissance de la vie de saint Thibault. Marie-Geneviève Grossel développa la genèse du mouvement érémitique au Moyen Âge. Puis, Maurice Coudert suivit la pérégrination de Thibault ermite, de Provins en Italie, en passant par les Ardennes, Trèves et l'Espagne. Patrice Wahlen fit un point précis sur les reliques de saint Thibault, aujourd'hui dispersées entre l'Italie (qui en détient la majeure partie) et les diocèses français du Grand Est. Alain Olivier développa un parallèle saisissant entre la vie et l'oeuvre spirituelle de sainte Jeanne d'Arc et saint Thibault. Enfin, la "Route Saint-Thibaut" a été présentée par Maurice Lechenault.

    vosges,domremy,greux,notre dame de bermont,saint thibault,saint thibaut,saint thiébaultCes Journées ont été magnifiquement mises en musique par M. et Mme Olivier, les infatigables animateurs et restaurateurs de l'ermitage Notre-Dame de Bermont, qui ont accueilli les participants dans un cadre rénové et agréable. Sans oublier le soutien de Monsieur le Maire de Greux et de Madame qui ont offert le repas de dimanche midi !

    [clichés H&PB]

     

    ‡ Plus d'info's sur www.theobaldus.org

     

  • Sale coup pour l'Ouest vosgien : le rêve hôtelier s'assombrit à Martigny-les-Bains

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    [Vosges Matin]

  • 14èmes Journées d'études vosgiennes à Mirecourt - 25 au 28 octobre 2012

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    ‡ Consultez le programme des Journées d'études vosgiennes à Mirecourt ici : http://www.histoire-patrimoine-vosges.org/mirecourt-des-metiers-et-leur-aprentissage

  • Sud-Ouest vosgien : le parc naturel régional en travaux

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    [Vosges Matin]

  • Nouveauté de la rentrée : le bulletin paroissial de la paroisse latine Saint-Pierre de Nancy

    st pierre nancy.jpgA partir de la rentrée 2012, nous vous proposons la possibilité de consulter le bulletin paroissial mensuel édité par la communauté Summorum pontificum Saint-Pierre-des-Latins de Nancy.

    L'abbé Husson, nommé à la tête de la communauté par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, célèbre la messe selon le missel de 1962 (rite en latin) approuvé par le pape Jean XXIII. Les offices dominicaux et messes quotidiennes sont célébrés à l'église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg, à Nancy.

    Ce sera notre contribution à la nouvelle évangélisation de la Lorraine en cette année dédiée à la foi par Sa Sainteté Benoît XVI.

     

    ‡ Bulletin paroissial de septembre ici : Bulletin 37 201209.pdf

    ‡ Plus d'info's sur les activités de la paroisse latine : www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Les Cahiers de La Mothe n° 4 sont parus

    cahiers la mothe.jpgC'est devenu un rendez-vous attendu. Chaque été, à l'occasion de la fête de la cité de La Mothe, l'association éponyme sort ses Cahiers annuels.

    Faut-il pleurer sur les ruines de cette antique cité fortifiée lorraine ? Sûrement pas. Tous les historiens, archéologues, érudits, passionnés qui contribuent à ces Cahiers nous prouvent que La Mothe vit toujours ; elle vit à travers ses pierres enfouies sous la végétation et ses archives, mémoire de cette cité martyre conservée pieusement pour que son souvenir ne s'estompe point.

    Au sommaire de ce 4ème opus :

    - "Il faut raser La Mothe" : la génèse de la décision

    - Le dénombrement de Louis de Saint-Loup pour Outremécourt du 1er octobre 1574

    - La construction de la boucherie de La Mothe et l'organisation de la profession

    - Le bastion Saint-Nicolas

    - La Mothe en 3D

    - Autour du siège de 1645 : Les Lavaulx et leur alliance Montarby

    - Elégie sur la ruine de La Mothe

    - Un curieux procès à La Mothe en 1606 : les filles "débordées"

    Et la chronique mothoise 2011.

    Avec ces Cahiers, malgré les ruines, malgré l'oubli et la végétation envahissante, la vie de la vieille cité du Bassigny lorrain continue. Ces contributions permettent de mieux connaître - et faire connaître - l'histoire de La Mothe. Ce qui prouve que même les ruines peuvent renaître !

     

    ‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 4, 2012, Association Pour La Mothe, 95 p. (10 €).

  • VMF valorise les belles pierres lorraines

    Vieilles maisons françaises (VMF) a choisi le château de Girecourt-sur-Durbion, une demeure seigneuriale vosgienne, pour son premier prix régional de la restauration.

     

    jean-francois-et-marie-francoise-michel-un-couple-d-historiens-tres-engage-dans-la-preservation-du.jpg« Nous nous battons pour défendre, mettre en valeur les belles pierres de Lorraine ! » Jean-François Michel est, depuis 2000, le délégué régional et président de Vieilles maisons françaises en Lorraine. Ancien professeur d’histoire au lycée messin Georges-de-La-Tour, tout comme son épouse Marie-Françoise, l’homme milite au sein de cette association nationale, créée en 1958 et reconnue d’utilité publique, pour faire connaître le très riche patrimoine lorrain. « Et il n’est pas seulement concentré sur le sillon mosellan. On néglige trop souvent la Lorraine profonde et son tissu rural qui cache de magnifiques monuments. Je pourrais vous citer des presbytères, de chapelles ou d’anciennes églises monastiques, de vieux lavoirs, d’anciennes mairies, de vieilles maisons paysannes qu’il faut absolument préserver et qui sont malheureusement menacés », répète ce connaisseur.

     

    Il s’appuie sur VMF pour faire du lobbying auprès des pouvoirs publics afin de permettre, outre la préservation, la restauration d’un patrimoine par trop méconnu. Et ça tombe bien cette année. En septembre, il sera question, lors d’un week-end entier, d’une journée du patrimoine caché.

     

    A cet effet, VMF en Lorraine organise, depuis douze ans, son concours régional de restauration doté d’un premier prix de 10 000 €. Il est allé cette année à la demeure seigneuriale de Girecourt-sur-Durbion, dans les Vosges, propriété d’un couple de médecins, les Courtalon, qui ont acquis la demeure en 1994. Un couple tombé sous le charme de ce château construit en 1580 par Pierre d’Haraucourt et que l’on peut apercevoir en empruntant l’axe Epinal-Bruyères. Le couple n’a pas cessé d’investir dans des travaux remarquables qui ont permis de mettre en évidence des plafonds à caisson considérés comme les plus beaux plafonds de Lorraine.

     

    La demeure seigneuriale était en lice parmi une douzaine de candidats (sept pour les Vosges) dont deux en Moselle : le château de Freistroff, près de Bouzonville, et celui d’Aubigny, à Coincy, lieu historique de la fameuse bataille de Borny le 14 août 1870.

     

    Les Vosges abritent, selon Jean-François Michel, parmi les plus belles pierres de notre région. « Notamment dans la partie ouest, du côté de la Saône Lorraine avec ce village magnifiquement restauré qu’est Châtillon-sur-Saône. » Sans oublier Les Thons et ses trois églises, ou Bleurville avec son ancienne abbaye bénédictine du XIe siècle !

     

    ‡ Information sur l'action de VMF : www.vmfpatrimoine.org

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • Autour de l'exposition "Eglises de Meurthe-et-Moselle en quête de modernité 1945-1975"

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    [Est Républicain]

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  • Tous les chemins lorrains mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle

    Pour faciliter la tâche du pèlerin, l’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle Lorraine a balisé le chemin allant de Schengen à Langres, en passant par les Vosges.

     

    aider-le-pelerin-dans-ses-demarches-est-devenu-une-vraie-motivation-pour-jean-courivaud.jpgDepuis les Journées mondiales de la jeunesse voulues par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II en 1989, le nombre de pèlerins n’a cessé de croître (plus de 180 000 personnes de toutes nationalités en 2011). Bâton et sac à dos orné de la fameuse coquille, ils s’élancent à pied jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, considérée comme l’une des trois villes saintes de la chrétienté (après Jérusalem et Rome).

     

    Pour y parvenir, quatre voies antiques existent en France : celles du Puy-en-Velay (la plus connue et fréquentée), de Vézelay, d’Arles et de Tours qui se rejoignent à Puenta la Reina, en Espagne. Lorsqu’on décide de tenter l’aventure depuis son domicile, il faut emprunter des chemins secondaires avant de retrouver ces chemins dits historiques. Depuis le renouveau récent du pèlerinage, des associations balisent certains itinéraires. A l’image de l’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle Lorraine qui s’est chargée du chemin reliant Schengen à Langres, en passant par la Lorraine et les Vosges. Ce qui facilite la tâche des nombreux pèlerins du Nord, notamment Allemands, qui n’ont plus à établir, de A à Z, leur propre itinéraire jusqu’aux trajets antiques, véritables « autoroutes ». « Il y avait un vide, un manque de balisage et d’hébergements propices à accueillir le pèlerin », explique Jean Courivaud, membre de l’association depuis quelques mois. Un projet qui était aussi une manière « de canaliser les gens sur un trajet ».

     

    314 km ont été balisés avec le logo officiel du Conseil de l’Europe (coquille stylisée jaune sur fond bleu). L’itinéraire passe durant plus de 75 km dans les communes desVosges par le GR7 et le GR714. A partir de Greux, 12 dont Domremy-la-Pucelle, Rouvres-la-Chétive, Contrexéville ou encore Aureil-Maison. L’itinéraire passe également à proximité de Neufchâteau, Châtenois ou encore Martigny-les-Bains. Outre la carte, le guide précise les points remarquables mais pointe aussi les hôtels-restaurants et hébergements présents ainsi que les accueils jacquaires, des particuliers qui se proposent d’héberger durant une nuit le pèlerin. Sans toutefois donner des listes de noms. Charge au marcheur de contacter les offices de tourisme servant de relais ou l’association pour les obtenir. En sachant que les accueils jacquaires, très peu nombreux dans les Vosges, ne sont pas toujours disponibles.

     

    « Après sa journée de marche, le principal souci du pèlerin est de savoir où il dormira le soir », note Jean Courivaud. Outre les particuliers, plusieurs possibilités existent : les gîtes associatifs tenus par des bénévoles issus d’associations jacquaires et les hébergements classiques comme les gîtes privés (à l’image de celui de Châtenois), les chambres d’hôtes, les hôtels… Certains effectuant un geste commercial. La tâche est facilitée à partir des grands carrefours (Puy-en-Velay, Vézelay…) où le pèlerin trouve sans la moindre difficulté de nombreux gîtes d’étape, hébergement peu cher privilégié par les marcheurs.

     

    Lorsqu’il s’est lancé dans son périple, Jean Courivaud a pu compter sur l’aide de membres d’associations jacquaires. Ce qui l’a incité à devenir adhérent de l’association. « J’ai été marqué par l’accueil des bénévoles tout au long du chemin, des membres d’associations comme nous ou d’anciens pèlerins. Les aider aujourd’hui est devenu une motivation », note Jean Courivaud, de Jeanménil, qui s’est proposé d’assurer la maintenance des chemins balisés vosgiens jusqu’à Langres.

     

    Si le guide ne prétend pas régler tous les soucis du marcheur, il lui facilite la vie. Et incitera peut-être des gens, qui craignaient de se lancer dans l’inconnu, à franchir le pas. Une fois le chemin matérialisé, « il faut le faire vivre et le faire évoluer », ajoute Jean Courivaud, notamment en étoffant les hébergements. L’association est ainsi en contact avec l’office de tourisme de Neufchâteau qui listera les chambres d’hôtes prêtes à recevoir les pèlerins. Jean Courivaud a le projet également de baliser d’autres chemins dans les Vosges, d’est en ouest cette fois, en partant de Saint-Dié ou Baccarat jusqu’à Bourbonne-les-Bains où le chemin est désormais tout tracé…

     

    parti-de-dommartin-les-remiremont-jean-pierre-quirin-a-effectue-le-pelerinage-en-deux-etapes-2055.jpgBien que de nombreux pèlerins partent des villes connues comme Le Puy-en-Velay ou Vézelay, la version traditionnelle du pèlerinage se fait à pied depuis chez soi. Ce fut le choix de Jean Courivaud et Jean-Pierre Quirin, de Dommartin-lès-Remiremont. Mais chacun a opté pour une organisation différente. Le premier l’a effectué en trois étapes : les deux premières en 2011, d’Housseras (son village natal) à Vézelay, puis quelques mois plus tard, de Vézelay à Roncevaux. Et la dernière, en mars dernier, de Roncevaux à Compostelle. Soit 2 200 km en 88 jours. A cause d’une fracture au pied due à la fatigue, Jean-Pierre Quirin a été contraint de faire son pèlerinage en deux étapes : la première en 2009, de Dommartin à Cahors en passant par le Puy-en-Velay ; la deuxième en 2010, de Cahors à Saint-Jacques. Soit 2 055 km en 91 journées de marche et 100 jours de voyage.

     

    Les hébergements étant difficiles à dénicher le temps de retrouver des voies historiques (après c’est « l’autoroute » comme ils disent), Jean Courivaud a établi un planning précis de ses étapes. 350 km d’Housseras à Vézelay bien préparés où les logements étaient réservés. Si Jean-Pierre Quirin a également établi précisément les chemins à emprunter jusqu’au Puy en évitant les routes trop fréquentées, il n’avait réservé aucun hébergement. Il cherchait le jour même où pouvoir poser le pied le soir. « Très rapidement, on se rend compte qu’on sort de toutes les situations. » Pour lui, « tant que les jambes et la tête suivaient, tout allait bien ». Il n’a pu compter que sur soi-même et la bonne volonté des gens en toquant chez des particuliers, en faisant appel aux mairies, aux paroisses, ou en allant dans des gîtes privés ou associatifs. Résultat : il a dormi dans des salles polyvalentes, dans un local technique, des monastères ou encore une salle de catéchisme. Sur les 22 étapes, il n’a eu qu’un refus et a dû dormir une fois sous sa tente. « Le fait d’avoir une coquille sur son sac, ça ouvre des portes », reconnaît Jean-Pierre Quirin, qui présentait toujours sa crédentiale (le carnet du pèlerin). Cette période reste son meilleur souvenir sur le plan relationnel.

     

    Si on ne se lance pas dans un tel périple par hasard, chacun a aussi sa façon de vivre les choses. La démarche étant bien souvent spirituelle. A l’image de celle de Jean Courivaud, catholique pratiquant, qui ressentait le besoin de « se retrouver face à soi-même et d’être en contact avec la nature ». Pour Jean-Pierre Quirin, la démarche était d’abord culturelle avec l’objectif de découvrir le patrimoine architectural de l’art roman et gothique sur ce chemin particulièrement riche en la matière.

     

    compostelle.jpgEn vingt ans, Francis et Marguerite Jacquot ont accueilli chez eux une petite dizaine de pèlerins qu’ils retrouvaient bien souvent épuisés à Neufchâteau.

     

    Alors lorsqu’ils ont créé leur gîte à Châtenois (ouvert depuis seulement un mois), c’est tout naturellement qu’ils ont décidé de leur offrir leur hospitalité. Leur nouveau gîte se situant à 15 km du nouveau chemin balisé, ils se proposent même d’aller les récupérer et de les remettre le lendemain sur la bonne route !

     

    Si pour les touristes, le gîte est tarifé, « l’accueil du pèlerin est libre », explique Marguerite Jacquot. Rares sont ceux toutefois à repartir sans donner un « petit quelque chose », ajoute Marguerite Jacquot qui rêve comme son mari de pouvoir un jour faire le pèlerinage.

     

    Très éloignée de l’itinéraire Schengen-Langres, la ferme de Bon Jacques, proche de Darney, a toujours aussi ouvert ses portes aux pèlerins. Elevant des chevaux depuis 1986, Brigitte Laurent offre le gîte et le couvert aux marcheurs et à leur équidé. Son credo ? « Les accueillir dans la simplicité et l’authenticité ». Un état d’esprit qui règne tout au long de l’année au sein de sa ferme.

     

    [d'après Vosges Matin]

     

     

    ‡ Guide « Vers Saint-Jacques-de-Compostelle en passant par la Lorraine ». Tarif : 10 euros. L’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle Lorraine (www.st-jacques-lorraine.fr) tient une permanence le premier jeudi de chaque mois à la maison paroissiale de Custines. Renseignements au 06 79 68 89 49. Contact Jean-Pierre Courivaud : jean.courivaud88@orange.fr

  • Souscrivez à la restauration de la basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy !

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  • Salon du Livre Vosges/Lorraine à Rambervillers le 2 septembre 2012

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  • Vittel - 26 août : 28ème Salon des collectionneurs

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  • Magnières (54) : exposition des sculptures de Claude Lanoix

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    [Est Républicain]

  • Procession de l'Assomption à Notre-Dame de Bermont (88)

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    Lecture de la proclamation de Pie XI devant le reposoir de Notre-Dame de Lourdes [cliché © H&PB]

    La traditionnelle procession de l’Assomption s’est déroulée à l’ermitage Notre-Dame de Bermont, sur les terres de sainte Jeanne d’Arc. A l’occasion de la commémoration du 6e centenaire de la naissance de Jehanne, M. l’abbé Olivier, FSSP, a lu la proclamation de 1922 du pape Pie XI érigeant Notre-Dame de l’Assomption patronne principale de la France, et sainte Jeanne d’Arc patronne secondaire. Nous vous en livrons le texte in extenso :

     

    Pour perpétuelle mémoire,

     

    Les pontifes romains nos prédécesseurs ont toujours, au cours, des siècles, comblé des marques particulières de leur paternelle affection la France, justement appelée la fille aînée de l’Eglise. Notre prédécesseur de sainte mémoire le Pape Benoît XV, qui eut profondément à cœur le bien spirituel de la France, a pensé à donner à cette nation noble entre toutes, un gage spécial de sa bienveillance. En effet, lorsque, récemment, nos vénérables frères les cardinaux, archevêques et évêques de France, d’un consentement unanime, lui eurent transmis par notre vénérable Frère Stanislas Touchet, évêque d’Orléans, des supplications ardentes et ferventes pour qu’il daignât proclamer patronne principale de la nation française la bienheureuse Vierge Marie reçue au ciel, et seconde, patronne céleste sainte Jeanne, pucelle d’Orléans, notre prédécesseur fut d’avis de répondre avec bienveillance à ces pieuses requêtes. Empêché par la mort, il ne put réaliser le dessein qu’il avait conçu. Mais à Nous, qui venons d’être élevé par la grâce divine sur la chaire sublime du Prince des apôtres, il nous est doux et agréable de remplir le vœu de notre très regretté prédécesseur et, par notre autorité suprême, de décréter ce qui pourra devenir pour la France une cause de bien, de prospérité et de bonheur. Il est certain, selon un ancien adage, que « le royaume de France » a été appelé le « royaume de Marie », et cela à juste titre. Car, depuis les premiers siècles de l’Église jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et, ont contribué à promouvoir et à amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu. A Paris, dans la très célèbre Université de Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le XIIIe siècle la Vierge a été proclamée conçue sans péché. Même les monuments sacrés attestent d’éclatante manière l’antique dévotion du peuple à l’égard de la Vierge : trente-quatre églises cathédrales jouissent du titre de la Vierge Mère de Dieu ; parmi lesquelles on aime à rappeler comme les plus célèbres celles qui s’élèvent à Reims, à Paris, à Amiens, à Chartres, à Coutances et à Rouen. L’immense affluence des fidèles accourant de loin chaque année, même de notre temps, aux sanctuaires de Marie, montre clairement ce que peut dans le peuple la piété envers la Mère de Dieu, et plusieurs fois par an la basilique de Lourdes, si vaste qu’elle soit, paraît incapable de contenir les foules innombrables de pèlerins. La Vierge Mère en personne, trésorière auprès de Dieu de toutes les grâces, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français. Bien plus, les principaux et les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d’affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge. Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s’empresse, sur les ruines d’un temple druidique, de poser les fondements de l’église Notre-Dame, qu’acheva son fils Childebert. Plusieurs temples sont dédiés à Marie par Charlemagne. Les ducs de Normandie proclament Marie Reine de la nation. Le roi saint Louis récite dévotement chaque jour l’office de la Vierge. Louis XI, pour l’accomplissement d’un vœu, édifie à Cléry un temple à Notre-Dame. Enfin Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l’Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions ; et ces pompes solennelles, nous n’ignorons pas qu’elles continuent de se dérouler chaque année. En ce qui concerne la Pucelle d’Orléans, que notre prédécesseur a élevée aux suprêmes honneurs des saints, personne ne peut mettre en doute que ce soit sous les auspices de la Vierge qu’elle ait reçu et remplit mission de sauver la France. Car d’abord, c’est sous le patronage de Notre-Dame de Bermont, puis sous celui de la Vierge d’Orléans, enfin de la Vierge de Reims, qu’elle entreprit d’un cœur viril, une si grande œuvre, qu’elle demeura sans peur en face des épées dégainées et sans tache au milieu de la licence des camps, qu’elle délivra sa patrie du suprême péril et rétablit le sort de la France. C’est après en avoir reçu le conseil de ses voix célestes qu’elle ajouta sur son glorieux étendard le nom de Marie à celui de Jésus, vrai Roi de France. Montée sur le bûcher, c’est en murmurant au milieu des flammes, en un cri suprême, les noms de Jésus et de Marie, qu’elle s’envola au ciel. Ayant donc éprouvé le secours évident de la Pucelle d’Orléans, que la France reçoive la faveur de cette seconde patronne céleste : c’est ce que réclament le clergé et le peuple, ce qui fut déjà agréable à notre prédécesseur et qui nous plaît à nous-même. C’est pourquoi, après avoir pris les conseils de nos vénérables Frères les cardinaux de la sainte Église romaine préposés aux Rites, motu proprio, de science certaine et après mûre délibération, dans la plénitude de notre pouvoir apostolique, par la force des présentes et à perpétuité, Nous déclarons et confirmons que la Vierge Marie Mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France auprès de Dieu, avec tous les privilèges et les honneurs que comportent ce noble titre et cette dignité. De plus, écoutant les vœux pressants des évêques, du clergé et des fidèles des diocèses et des missions de la France, Nous déclarons avec la plus grande joie et établissons Pucelle d’Orléans admirée et vénérée spécialement par tous les catholiques de France comme l’héroïne de la patrie, sainte Jeanne d’Arc, vierge, patronne secondaire de la France, choisie par le plein suffrage du peuple, et cela encore d’après notre suprême autorité apostolique, concédant également tous les honneurs et privilèges que comporte selon le droit ce titre de seconde patronne. En conséquence, Nous prions Dieu, auteur de tous les biens, que, par l’intercession de ces deux célestes patronnes, la Mère de Dieu élevée au ciel et sainte Jeanne d’Arc, vierge, ainsi que des autres saints patrons des lieux et titulaires des églises, tant des diocèses que des missions, la France catholique, ses espérances tendues vers la vraie liberté et son antique dignité, soit vraiment la fille première-née de l’Eglise romaine ; qu’elle échauffe, garde, développe par la pensée, l’action, l’amour, ses antiques et glorieuses traditions pour le bien de la religion et de la patrie. Nous concédons ces privilèges, décidant que les présentes lettres soient et demeurent toujours fermes, valides et efficaces, qu’elles obtiennent et gardent leurs effets pleins et entiers, qu’elles soient, maintenant et dans l’avenir, pour toute la nation française le gage le plus large des secours célestes, qu’ainsi il en faut juger définitivement, et que soit tenu pour vain dès maintenant et de nul effet pour l’avenir tout ce qui porterait atteinte à ces décisions, du fait de quelque autorité que ce soit, sciemment ou inconsciemment. Nonobstant toutes choses contraires.

     

    Donné à Rome, près de Saint-Pierre, sous l’anneau du Pêcheur, le 2 du mois de mars de l’année 1922, la première de Notre pontificat. P. cardinal Gasparri, secrétaire d’état. »

     

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    Retour de la procession vers la chapelle de Notre-Dame de Bermont [cliché © H&PB]

     

     A l’issue, la procession des fidèles a rejoint la chapelle pour le salut au Saint-Sacrement.

     

     

     

     

  • Le château de Lyautey labellisée "Maison des Illustres"

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    [Est Républicain]

  • Vaudémont (54) : entre patrimoine rural et chantier patrimonial

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    [Est Républicain]

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : le saint patron des Lorrains se refait une beauté

    Opération délicate pour les spécialistes de l'entreprise France-Lanord & Bichaton de Heillecourt qui ont procédé à la dépose de la statue de saint Nicolas du trumeau central du portail de la basilique.

    saint-nicolas-enleve-de-son-socle.jpgLe  26  juillet dernier, la statue de saint Nicolas a perdu sa main gauche et une partie de la crosse épiscopale. Un accident dû  à  l’usure  du  temps.  Les employés des services techniques de la ville avaient procédé à sa sécurisation par la pose d’un filet  de protection en attendant l’intervention des spécialistes qui ont désolidarisé la statue et procédé à la descente de son socle. La statue pèse environ 200 kg.

    Avec  beaucoup  de  précautions,  un  engin élévateur, a posé la statue sur une palette avant son transport vers les ateliers municipaux où elle restera dans un premier temps en attendant les experts qui chiffreront les réparations avant une prise en charge de la restauration dans les ateliers de FLB. La  statue  qui  avait  antérieurement subi de petites réparations sera nettoyée et restaurée.

    Après sa convalescence, saint Nicolas qui accueille les fidèles et les touristes à l'entrée de la grande église, réintégrera sa place.

    [d'après l'Est Républicain]

  • Void-Vacon (55) : triple vie de châtelains pour Maryvonne et André

    Ces deux-là ne seront jamais rassasiés. Maryvonne et André Tonnerieux, tous deux professeurs, ont déjà trois bâtisses ancestrales dans leur vie. Toutes médiévales. Les seules qui comptent à leurs yeux d’amoureux d’histoire.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzeAndré est professeur de maths, Maryvonne de français et de latin. En matière de bricolage, il n’est pas manchot, elle non plus. André manie plutôt le marteau et le burin, Maryvonne le pinceau et les casseroles. Mais l’enseignante, passionnée par l’histoire médiévale, ne rechigne jamais à aider son époux. « Je gâche le ciment et j’évacue les seaux de gravats », précise-t-elle, mutine. Des tâches qu’elle effectue toujours en petite robe d’été. Jamais elle n’a voulu revêtir un bleu de travail. Un principe.

     

    Maryvonne a un caractère bien trempé, André pareil. Et il en a fallu de la trempe au couple Tonnerieux pour mener de front trois chantiers de sauvetage d’édifices médiévaux en piteux état, à des centaines de kilomètres de distance l’un de l’autre.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzePour les deux professeurs nancéiens, tout démarre par l’acquisition, au début de leur mariage, d’une maison à Nancy du XVIIe. Ils cassent tout à l’intérieur pour rendre à la bâtisse son lustre d’antan. Nullement épuisé, le couple passe à la vitesse supérieure voilà vingt-cinq ans. « J’ai envoyé 22 lettres à 22 agences immobilières », se souvient Maryvonne. Les Tonnerieux cherchent une demeure ancienne dans le Massif central. Le couple reçoit 16 réponses allant du splendide château à la ruine. Une photo retient cependant son attention, un château du XVe en Corrèze. « Le prix était abordable ». Une visite les rassure. « Pour un franc supplémentaire, l’agent immobilier, qui a vu que l’on aimait les vieilles pierres, nous a proposé une tour du XIe », enchaîne André. Si le château est assez bien conservé, la tour, classée monument historique, n’est qu’une ruine à ciel ouvert.

     

    Patiemment durant des années et pendant leurs deux mois de vacances, les deux professeurs se transforment en bâtisseurs. Maçon, plombier, menuisier, tailleur de pierre, électricien, ferronnier, André est une entreprise générale à lui tout seul. Maryvonne l’épaule et peste parce que les journées « n’ont que 72 heures ». Tout se détraque quand un architecte sourcilleux des bâtiments de France du Limousin fait arrêter, pendant deux ans et pour des raisons administratives, la restauration de la tour du XIe siècle.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzeExcédée, Maryvonne prend sa plume et rédige une nouvelle annonce, « cherche monument antérieur au XVIe, non restauré et non classé pour le sauver ». Elle reçoit trente-quatre réponses. Parmi elles, le château de Void-Vacon, en Meuse. Question ruine, les deux enseignants sont gâtés. Tout s’effondre. Ils le rachètent en 1996 pour le franc symbolique. Et se retrouvent avec trois chantiers de sauvegarde à mener de front. Face à ce travail de Titan, les finances du couple et de leurs quatre enfants chancellent, un peu. André réhabilite, Maryvonne donne des cours particuliers. Même si André fait tout tout seul, le ciment, la chaux et le sable finissent par coûter cher. Mais la mauvaise passe sera brève, les Tonnerieux n’ont pas des goûts de luxe « pas de grosse voiture, ni de restaurants depuis des années », seules la sauvegarde les galvanise.

     

    Trente ans de ce régime sévère ne l’ont pas dégoûté des vieilles pierres. « Si nous ne le faisons pas, qui le fera ? », s’interroge André. Dans chaque demeure, Maryvonne s’arrange pour qu’une pièce soit rapidement habitable pour la famille. Elle y peint, lit, travaille et s’y plonge dans les trois seuls livres existant de cuisine médiévale. Reliques indispensables pour choisir les plats qu’elle concoctera pour les soirées médiévales organisées régulièrement dans chacune de ses demeures.

     

    Actuellement, les deux sauveteurs s’échinent dans le Limousin, avant de reprendre, dès septembre, la direction de Void. Pour les visites, il faudra donc attendre la rentrée.

     

    Pour visiter le château, tél. : 03 83 27 46 97.

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • Fête de l'Assomption à Notre-Dame de Bermont

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    Procession de la fête de l'Assomption, 2011 [cliché © H&PB]

     

    Mercredi 15 août 2012
     
    Ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux, à deux pas de Domremy-la-Pucelle)

    > 11h30 - messe de l’Assomption (célébrée selon le rite extraordinaire de l’Eglise par un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre)

    > 13h00 - repas tiré du sac

    > 15h00 - procession en l’honneur de Notre-Dame de l’Assomption, Patronne principale de la France,
    suivi du Salut au Saint-Sacrement

  • Ermitage de Bermont - 8 et 9 septembre : 6ème Journées d'amitiés théobaldiennes

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    Statue de Saint-Thiébaut, Notre-Dame de Bermont (Vosges).

     

    L'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux) accueille les 8 et 9 septembre 2012 les VIe Journées d'amitiés théobaldiennes (dédiées à saint Thiébaut) selon le programme suivant :

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    ‡ Plus d'info's et contact : http://www.nd-bermont.fr

  • La première université de Pont-à-Mousson exhumée

    Le lycée Marquette de Pont-à-Mousson est construit exactement là où se trouvait la prestigieuse première université de Lorraine. Des fouilles archéologiques ravivent le passé.

     

    lorraine,pont a mousson,université,charles iii,duc de lorraine,inrap,lycée marquette,jésuitesÀ genoux sur un coussin en caoutchouc, coiffées d’un chapeau de toile à larges bords, elles grattent le sol avec une minuscule brosse et un petit couteau… De loin, on se croirait dans un roman d’Agatha Christie, dans la vallée du Nil. Retour à la réalité, on est… à Pont-à-Mousson, dans la cour du lycée Marquette, à l’ombre de l’église Saint-Martin. C’est ici que l’Inrap (Institut régional de recherches archéologiques préventives) a installé son chantier d’été. Deux mois de fouilles pour savoir tout ce que recèle le sous-sol, avant de livrer le site à l’aménageur, qui construira une demi-pension.

     

    Sous la houlette de Lonny Bourada, archéologue, la petite équipe s’emploie à dégager les vestiges de la première université de Lorraine. Car c’est ici, à égale distance de Nancy et de Metz, qu’en 1572, le duc Charles III décide d’implanter la première université de Lorraine. Elle sera confiée aux Jésuites, avant que la Guerre de Trente Ans n’ait raison de ce bel outil du savoir. On y enseignait le droit, la médecine, les arts et la théologie. Les fouilles ont mis au jour des vestiges de caves voûtées. On se trouvait sans doute dans le secteur des cuisines. « Bien sûr, ce n’est pas une villa antique ou une nécropole mérovingienne, mais on a trouvé un réseau de murs assez important et encore difficile à dater », observe l’archéologue.

     

    Les strates racontent l’histoire de l’activité humaine et de la ville. C’est à cet endroit que vient s’installer, après 1870, pendant l’annexion, la famille Adt, qui fuit Forbach et va fabriquer des petits meubles en papier mâché très en vogue au XIXe siècle. On trouve trace de l’activité avec des débris de coquilles d’ormeaux. Le fond du coquillage est joliment irisé, nacré. « Ça servait probablement à la décoration des objets fabriqués ici », hasarde Lonny Bourada.

     

    Jusqu’au 30 août, les archéologues de l’Inra vont fouiller et mettre au jour la totalité du site, faire des relevés, reproduire les vestiges qu’ils exhumeront. Les échantillons les plus intéressants seront envoyés à un laboratoire. Un remblai engloutira l’excavation.

     

    [Le Républicain Lorrain]

     

     

    Des trouvailles archéologiques pieusement conservées

    la-quasi-totalite-des-fouilles-entreprises-aujourd-hui-selon-jean-marie-blaising-ingenieur-c.jpgLes deux archéologues, pinceau à la main, lavent méticuleusement des morceaux d’une fresque gallo-romaine découverte lors de fouilles près de Strasbourg. La pièce qu’ils tentent de reconstituer comme un puzzle de pierre est rare. Ils acceptent la photo, tergiversent et finalement renoncent pour ne pas trahir le secret. Lieu étrange que le local de l’Institut national d’archéologie préventive situé dans une impasse au nord de Metz, lieu de stockage, d’expertises, de confidentialité aussi. « Ils ont fait de grosses trouvailles dans un cimetière dans la Meuse, mais il ne faut pas l’ébruiter afin d’éviter les pillages », confie un archéologue. Toutes les découvertes faites lors des fouilles préventives, « la quasi-totalité des fouilles entreprises aujourd’hui », selon Jean-Marie Blaising, ingénieur chargé de recherche, passent par ici.

    Au rez-de-chaussée, sur 5000 m², les caisses en plastique sont empilées. Elles contiennent les os, sédiments, métaux… déterrés lors des chantiers les plus anodins jusqu’aux plus imposants comme le laboratoire de l’Andra à Bure ou la ligne LGV Est. « Nos interventions sont aujourd’hui bien comprises, autrefois nous étions ceux qui sauvaient les vestiges des griffes du promoteur. Aujourd’hui on serait plutôt les apaches qui partent en éclaireurs ». illustre Jean-Marie Blaising. Ici, tous les fragments sont examinés et étudiés. Les trouvailles sont parfois volumineuses, comme ce moteur d’avion installé dans la cour et découvert enfoui sur l’aérodrome de Chambley. Ou bien encore ces pirogues vieilles de 2000 ans exhumées des Sablières de Dieulouard. Mais le plus souvent, l’histoire livre des fragments. « Les pièces les plus précieuses et les mieux préservées, celles prisées par les musées proviennent le plus souvent des tombes », confie Jean-Marie Blaising. Celles trouvées dans les vestiges de villas gallo-romaines ou de villages médiévaux sont généralement en morceaux. Aux spécialistes de reconstituer. L’Inrap, parmi ses 80 salariés entre ces centres de Metz et Ludres, compte en Lorraine des chercheurs très pointus. Séverine Braguier, archéozoologue, travaille sur les restes osseux des animaux, ceux conservés dans les sols calcaires « Nous tirons des enseignements sur la chasse, l’élevage, la domestication… sur les rapports entre l’homme et l’animal », explique-t-elle. Julian Wiethold, les yeux vissés sur ses microscopes, conjugue deux spécialités : la capologie, science des graines, et l’anthracologie qui repose sur l’étude des charbons de bois. Il exhibe comme un trésor une boîte contenant du millet retrouvé à la Grange-aux-Ormes, dans un four enfoui datant de 500 ans avant notre ère. « La bouillie de millet était l’une des bases de la nourriture », annonce le chercheur.

    Une fois expertisés, les vestiges quittent les locaux messins de l’Inrap et sont entreposés pour une période plus longue dans d’anciennes caves militaires à Scy-Chazelles. Et retombent dans l’oubli.

    [Le Républicain Lorrain]

  • Vaudémont : la Ferme Duval, maison patrimoniale du Saintois

    Vaudémont_ferme Duval_2012 033.jpgAu coeur du Saintois, à Vaudémont - à une portée d'arquebuse du sanctuaire de Notre-Dame de Sion - la maison patrimoniale de la Ferme Duval (XVIIe-XVIIIe s.) propose aux visiteurs un habitat lorrain traditionnel reconstitué et, par ailleurs, retrace la place de l'histoire du comté de Vaudémont dans l'histoire de la Lorraine.

    La partie habitation ouvre sur le quotidien du paysan lorrain du XVIIe siècle jusqu'aux années 1960. On visite avec plaisir la cuisine, la belle chambre ou poêle, la chambre du fond et la chambre à four.

    les écurie, étable, grange et remise attenantes abritent des expositions permanentes dédiées aux comtes de Vaudémont, aux ducs de Lorraine, à Maurice Barrès et aux vestiges Renaissance dans le Saintois. On y découvre également maints objets agricoles : éléments de laiterie, bascules, caisse à cochon, réduits à cochons, boisseau, harnachements, coupe-racines, moulins divers, etc.

    Profitez de cet été pour vous replonger dans la vie quotidienne de nos paysans lorrains des siècles passés !

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    La cuisine

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    La belle chambre

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    La chambre à four

     

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    Dans l'ancienne étable

    [clichés : © H&PB]

     

    La Ferme Duval - Maison patrimoniale, 2 rue du Pressoir à Vaudémont (30 km sud Nancy) est ouverte au public le dimanche, de mai à octobre, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Accès libre. Contact : contact@fermeduval.com

  • Senones (88) : traditionnelle relève de la garde du prince de Salm

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    [L'Echo des Vosges]