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La vie en Lorraine - Page 44

  • Mobilisation contre le "mariage pour tous" : Manif' Pour Tous le 2 février à Nancy

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    Grand rassemblement "La Manif' Pour Tous" 

    A NANCY : Place Stanislas

    A METZ : Place de la République

     

    Samedi 2 février 2013

    De 15h00 à 17h00

    Comme dans 95 villes de France !

     

    Plus d’info' :

    https://www.facebook.com/LaManifPourTousLorraine
    http://www.lamanifpourtous.fr

  • Nancy : tentative d'incendie à la cathédrale

    Tentative d’incendie à la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation de Nancy samedi après-midi. Une plainte a été déposée.

    lorraine,nancy,cathédrale,incendie criminelLes fidèles l’ont appris lors de la messe dominicale : un ou des individus ont tenté de mettre le feu à la cathédrale samedi après-midi. Les dégâts sont limités et même invisibles pour celui qui n’y prête pas attention. La boiserie du chœur, au-dessus d’une console en marbre, est pourtant noircie sur une dizaine de centimètres.

    Dans la nef, devant l’une des grilles de Jean Lamour, au pied des porte-cierges, des papiers imprimés provenant du présentoir de l’entrée ont été brûlés. Le sol et la grille, noircis, ont depuis été nettoyés. « Il y avait une épaisse fumée dans toute la cathédrale », témoigne André Bauche délégué du curé de la cathédrale.

    Alerté par un fidèle qui se trouvait à l’intérieur de la cathédrale quand le sinistre s’est déclaré, il s’est aussitôt rendu sur les lieux. « A mon arrivée, les gens sur place avaient éteint le feu. C’est en faisant le tour de la cathédrale que je me suis rendu compte qu’il y avait un deuxième foyer, dans la nef. Un cierge était accolé contre la boiserie qui se consumait ».

    Qui est l’auteur de ce geste fou ? Doit-on le mettre en relation avec les tensions actuelles à propos du projet de "mariage pour tous" qui génère une véritable cathophobie et une haine de l'Eglise catholique chez les partisans du "mariage" homosexuel...

    La « maison de Dieu » est ouverte à tous, tous les jours, de 8h à 19h. L’établissement est dépourvu de vidéosurveillance. La sécurité est assurée par des âmes charitables. « Les bénévoles de la paroisse se relaient pour assurer une présence plus ou moins permanente », précise André Bauche. « Après la messe dimanche, les gens se disaient qu’il n’y a plus de respect, que l’on soit croyant ou pas ». Le délégué du curé  a déposé plainte pour tentative d'incendie criminel.

  • Nancy restaure son patrimoine Renaissance

    Porte_Craffe_nancy.jpgLa Ville de Nancy, en partenariat avec le ministère de la Culture, a à cœur de préserver et de mettre en valeur ses monuments historiques.

    Dans le cadre de l’événement Renaissance Nancy 2013, des travaux d’entretien et de restauration seront entrepris au cours de l’année sur de grands sites patrimoniaux des XVIe-XVIIe siècles.

    La chapelle ronde de l'église des Cordeliers, nécropole des ducs de Lorraine, voit actuellement sa coupole et ses caissons sculptés restaurés à l’occasion de l'événement.

    Les extérieurs de l'ancien palais ducal, dans le cadre de la rénovation du Musée lorrain, seront complètement restaurés.

    lorraine,nancy,patrimoine,renaissance,renaissance nancy 2013,porte de la craffe,porte saint georges,palais ducal,chapelle des cordeliers,ducs de lorraineLa porte Saint-Georges sera réhabilitée : sa façade extérieure sera valorisée et un théâtre de verdure sera créé en terrasse. Globalement, les fortifications seront mises en valeur lors de l'événement.

    Une mise en lumière sera effectuée sur la porte de la Craffe, dont la voûte et la terrasse supérieure seront restaurées.


    [clichés : porte de la Craffe et porte Saint-Georges]

  • Saint-Dié (88) - Obsèques de Mgr Vilnet : l'homélie de Mgr Mathieu

    Homélie de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, prononcée lors des funérailles de Mgr Jean Vilnet

    Cathédrale de Saint-Dié – Samedi 26 janvier 2013

    lorraine,vosges,diocèse,saint dié,obsèques,mgr vilnet,mgr mathieu,évêque,homélie"La vie de Mgr Jean Vilnet s’est achevée discrètement là où a commencé son ministère épiscopal. Des messages reçus par dizaines montrent que beaucoup de ceux qui l’ont rencontré en sont restés marqués. Il a marqué l’histoire de l’Eglise de France. Sa vie fait signe aujourd’hui encore aux pasteurs comme aux fidèles et aux hommes de bonne volonté. Sa vie fait écho à l’évangile.

    L’évangile nous présente l’ami de l’époux. Jean-Baptiste traduit ainsi le sens de sa vie et de sa mission. Il est le précurseur envoyé devant le Christ, pour favoriser la rencontre de l’époux et de l’épouse, la grande rencontre du Messie avec le peuple des derniers temps. Quand on lui fait remarquer que ses propres disciples s’éloignent de lui et vont à Jésus, Jean-Baptiste se réjouit de ce mouvement vers Jésus. Il connaît la joie promise à l’ami de l’époux. C’est bien le début de l’Alliance nouvelle. C’est ma joie et j’en suis comblé. Lui, il faut qu’il grandisse et que moi je diminue.

    On en trouve un écho quand le Concile Vatican II définit l’Eglise-sacrement, signe et moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain. L’Eglise est au service de cette Alliance intime et unique. L’Eglise reprend la mission du Précurseur.

    Le Père Vilnet affectionnait Jean-Baptiste. Il l’avait rappelé dans son dernier message aux diocésains de Saint-Dié il y a trente ans. L’évêque est attiré par le Christ, disait-il cherchant le Christ, séduit par lui, aimé par lui, sauvé comme vous tous, de son péché. L’évêque n’est pas le Christ : disciple du Christ comme vous, il a en plus la charge de guider jusqu’au Christ, puis il se retire comme jadis Jean-Baptiste.

    Et il poursuivait : Si j’ai eu un rôle à remplir parmi vous, c’est de vous indiquer le Christ, route de l’homme, vous montrer le Christ puis vous laisser avec lui. Il fallait que le Christ grandisse en vous et dans toute notre Eglise et que l’évêque se fasse comme Jean-Baptiste, petit et oublié, rejoignant à sa place le peuple des croyants en marche vers le Royaume de Dieu. La joie du père Vilnet a donc été de nous conduire au Christ, de nous aider à accueillir le Christ, à nous unir à lui pour faire corps avec lui. Pour que l’Eglise se fortifie et atteigne la stature du Christ. Magnifique définition du ministère pastoral.

    Il rejoignait ainsi l’ardente invitation que Saint Paul adressait aux Ephésiens depuis sa prison : Je vous encourage à suivre fidèlement l’appel que vous avez reçu de Dieu : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, ayez à cœur de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. C’est le fondement de l’unité des chrétiens, pour laquelle nous continuons de prier. Saint Paul à la source de notre unique espérance : Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, une seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous. Le Père Vilnet y était très attaché.

    Saint Paul évoque la diversité de l’Eglise, qui donne au Christ sa plénitude. Chacun a reçu de Dieu ministères et charismes : nous sommes donnés les uns aux autres : apôtres, missionnaires de l’évangile, pasteurs et chargés d’enseigner. C’est de cette manière que les tâches du ministère sont accomplies et que se construit le corps du Christ. Aujourd’hui comme hier, tous les baptisés ont leur part de la vie de l’Eglise et de sa mission.

    Au terme, dit encore Saint Paul, nous parviendrons ensemble à l’unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à la plénitude de la stature du Christ. Nous serons donc des adultes, nous ne serons plus comme des enfants nous laissant mener à la dérive par tous les courants d’idées au gré des hommes. Nous grandirons dans le Christ dans l’harmonie et la cohésion. Le Corps du Christ se construit dans l’amour. Parmi ces ministères, le Père Vilnet travailla à instaurer dans les Vosges le diaconat permanent comme le concile l’avait décidé : nous avons encore à mieux en comprendre le sens et la place parmi nous. Et il insistait beaucoup sur la place des laïcs. Avec un cœur d’apôtre, le Père Vilnet nous a constamment poussés à grandir.

    lorraine,vosges,diocèse,saint dié,obsèques,mgr vilnet,mgr mathieu,évêque,homélieNe vivez pas votre vie chrétienne seuls, mais en partageant en équipe et en communauté de croyants. Son dernier message aux vosgiens, toujours actuel, loin de nous laisser sommeiller sur les traditions de notre héritage chrétien, nous poussait ainsi à rajeunir sans cesse notre foi et nous rappelait : le Christ est à votre porte, il frappe, ouvrez sans attendre. Puissions-nous continuer de rajeunir notre foi en de multiples lieux de prière, de partage, de formation pour mieux accueillir le Christ.

    Il encourageait à l’engagement, chacun à votre place, selon vos possibilités, pour que vive notre Eglise, car elle ne croule pas notre Eglise, la sève du Christ lui redonne le printemps, la force de l’Esprit l’habite. Recommandation actuelle, de développer nos talents, nos charismes et de travailler ensemble, en particulier pour les jeunes.

    Le Père Vilnet avait aussi une préoccupation concrète de la charité, soyez solidaires du monde dans lequel nous vivons. Ce monde a besoin de la justice telle que Dieu la donne... Il a besoin de la Paix de Dieu... Il a besoin de se savoir aimé. C’est par là que commence l’évangélisation. Les hommes de notre temps ont besoin d’espérer, de savoir qu’aujourd’hui même les aveugles voient, les boiteux marchent, que ceux qui sont privés des droits essentiels vont voir tomber leurs chaînes, et que tous les pauvres entendent la Bonne nouvelle, la vraie, la seule qu’ils guettaient. Le rassemblement Diaconia 2013 à Lourdes, au moment de l’Ascension va nous le rappeler.

    Ainsi le Père Vilnet nous adressait souvent une parole d’apôtre, brûlante, presque lyrique. Il en était habité. On n’annonce vraiment la Bonne nouvelle que si elle transforme d’abord celui qui évangélise. Le service de la Parole est la première tâche de l’Eglise, inséparable de la charité. Le Père Vilnet nous y encourageait encore avec la création de la Fondation Jean Rodhain, cet inlassable apôtre de la charité.

    L’appel que Jean Vilnet avait reçu à venir servir l’Eglise dans les Vosges, avant de rejoindre le Nord, était enraciné dans l’expérience d’Eglise que fut le Concile Vatican II. et il nous encourageait sans relâche à en vivre à notre tour. Continuons à rajeunir notre foi avec ce Concile dont le Père Vilnet fut un héraut inlassable, même parvenu à la retraite. La flamme du Concile continuera à brûler parmi nous et éclairera aussi les nouvelles générations.

    – Regarder le monde avec amitié, c’est-à-dire avec le regard même du Christ.

    – Portons toujours attention aux hommes, à ceux qui vivent la précarité, l’inquiétude des lendemains. C’est essentiel pour l’annonce de l’évangile.

    – Que chacun entende l’appel à prendre la place qui est sienne, dans la diversité des ministères : ainsi nous sommes « donnés par Dieu les uns aux autres » pour la construction du Corps. Le Père Vilnet nous a appelés à grandir toujours dans le Seigneur. Pour devenir adultes dans le Christ.

    Puissions-nous ensemble, en Eglise, chercher le Christ, le Christ crucifié, qui nous aime et nous sauve, et nous appelle à le suivre. Travaillons ensemble au service du Corps du Christ, toujours en croissance, signe de Dieu au milieu du monde.

    Rendons grâce à Dieu pour le don qu’il nous a fait à travers ces 48 années du ministère épiscopal de Jean Vilnet. Que Dieu l’accueille parmi les bons serviteurs de l’Evangile. Et qu’il nous donne son Esprit, pour continuer chacun à notre place et avec la même ardeur, la Mission du Christ parmi nos frères les hommes.

    Amen."


    [texte et clichés : Diocèse de Saint-Dié]

  • "Algérie 60, retour sur un passé" : conférence par Michel Bur à Epinal le 29 janvier

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    Les Archives départementales des Vosges et la Société d'émulation des Vosges proposent, dans le cadre de l'exposition Itinéraires croisés Vosges/Algérie - Algérie/Vosges, une conférence :

     

    de Michel Bur,

    professeur émérite de l'Université de Lorraine, membre de l'Institut

    Algérie 60, retour sur un passé

    Mardi 29 janvier 2013 à 19h00

    Archives départementales des Vosges

    4 avenue Pierre-Blanck à Epinal

     

    Michel Bur fera partager à l'auditoire son expérience algérienne qu'il a décrit dans son livre Algérie 60 - Mascara - Sétif : 1er janvier 1960 - 16 février 1961.

  • Décès de Mgr Jean Vilnet, ancien évêque de Saint-Dié

    Monseigneur Jean Vilnet, successivement évêque de Saint-Dié (1964-1983) puis de Lille (1983-1998) et président de la Conférence des évêques de France (1981-1987) est décédé ce mercredi 23 janvier 2013 dans sa 91ème année.

    mgr_vilnet.jpgNé le 8 avril 1922 à Chaumont (Haute-Marne) et ordonné prêtre pour le diocèse de Langres en 1944, Mgr Jean Vilnet fit ses études au Lycée de Chaumont, à l’Institut catholique de Paris, à l’Université grégorienne, à l’Institut biblique de Rome et à la Faculté de droit canonique de Lyon. Il fut diplômé de l’École pratique des hautes études, docteur en théologie, licencié en sciences bibliques et en droit canonique.

    Mgr Jean Vilnet a été stagiaire au Centre national de la recherche scientifique à Rome et chapelain de l’église Saint-Louis des Français à Rome (1946-1949), professeur à l’École supérieur de théologie de Langres (1949-1957) et directeur délégué et professeur à l’École supérieure de théologie de Châlons-sur-Marne (1957-1964).

    Nommé évêque de Saint-Dié le 24 septembre 1964 par le Pape Paul VI, il fut ordonné évêque le 13 décembre 1964. Il fut nommé évêque de Lille le 13 août 1983 par le Pape Jean-Paul II, qui accepta sa démission pour raison d’âge le 2 juillet 1998, date à laquelle il se retira à Nancy puis à Saint-Dié.

    Mgr Jean Vilnet fut vice-président de la Conférence épiscopale française (1978-1981) puis président de la Conférence épiscopale française (1981-1987) et ensuite Président de la Commission épiscopale pour l’unité des chrétiens (1987-1993) et resta Président de l’Union des Associations diocésaines de France jusqu’en 1997. Il fut par ailleurs président de la Fondation Jean Rodhain de 1998 à 2008 et élevé au rang d’Officier de la Légion d’Honneur.

    Le premier contact avec Jean Vilnet intimidait toujours. Mais le haut-marnais réchauffait vite son interlocuteur au bois de sa vive intelligence et de son sens pastoral. La Conférence des Évêques de France perd un de ses membres et président (1981-1987) les plus assidus à servir une ecclésiologie du service de l’homme de ce temps. Jean Vilnet (évêque à 41 ans !) aimait à rappeler qu’il était « né dans le Concile ». En mars 2012, le rassemblement de Lourdes, célébrant les cinquante ans de Vatican II, fut sa dernière sortie publique. L’hémicycle Sainte-Bernadette l’a littéralement ovationné ! Reconnaissance plus que méritée. Il faut lire le bilan que Jean Vilnet dresse de sa présidence. C’est un texte spirituel et pastoral jalonné d’événements âpres et de joies apostoliques intenses. À l’heure où tant de personnes s’auto-médiatisent, on regrette que l’humilité de ce pasteur exemplaire rende trop méconnue son abnégation. Auteur d’une thèse sur Jean de la Croix, Jean Vilnet fut un mystique de l’action pastorale. Il sera le porte-parole inlassable de la maxime conciliaire : « C’est dans l’exercice même du ministère qu’on puise sa sanctification ».

    Affronté à de délicates questions sociales ou ecclésiales, tant à Saint-Dié qu’à Lille ou à Paris, Mgr Vilnet vibrera jusqu’à son dernier souffle de la certitude qu’il faisait sienne : « Cette Église, au fil de mes charges, je l’ai mieux aimée. Sans doute parce que j’étais obligé de me livrer davantage à elle. Et, par elle, au Christ Jésus. Que Lui et Lui seul grandisse ! »

    La célébration des obsèques aura lieu samedi 26 janvier 2013 à 14h30 en la cathédrale de Saint-Dié.

    RIP +

    [source : Diocèse de Saint-Dié]


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    Installation de l'abbé Houot à la cure de Bleurville par Mgr Vilnet en septembre 1969 [cliché ©H&PB].

     

    Si l’on me permet ce souvenir personnel de l’ancien prélat vosgien : Mgr Vilnet fut l’évêque de ma confirmation, qui me fut donnée en l’église Saint-Pierre de Martinvelle (Vosges).

    Au final, un bilan en demi-teinte du passage de Mgr Vilnet dans le diocèse de Saint-Dié. Il mit en œuvre le Concile avec quelques excès (et c'est un euphémisme...) : expérience de regroupements de prêtres en zones rurales, « déménagement » du mobilier des églises réalisé avec sa bénédiction, positionnement politique contestable, catéchisme moderniste… Certes, la désertion des églises par les croyants vosgiens ne peut lui être imputée, s’agissant d’un phénomène de société beaucoup plus large. Cependant, il n’a pu – ou su – freiner ou inverser cette chute de la pratique religieuse. Il faut malgré tout lui reconnaître une réelle proximité de coeur et d'esprit avec les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté qu'il a pu rencontrer lors de son ministère épiscopal dans les Vosges.

  • Nancy : prochaines activités à la chapelle du Sacré-Cœur

    On nous prie d’annoncer :

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    >> Samedi 26 janvier à 15h00 : pour la fin du temps de Noël, les élèves de l'école Sainte-Philomène vous convient à un spectacle. Il aura lieu à la tribune de la chapelle et sera suivi d'un goûter.

    >> Dimanche 27 janvier à l'issue de la messe de 11h00 : adoration du Très Saint-Sacrement qui restera exposé jusqu'au Salut à 17h00 (prière pour la France et pour la Famille, face au projet de loi  instaurant le « mariage homosexuel »).

     

    Chapelle du Sacré-Cœur

    65 rue du Maréchal Oudinot

    54000 Nancy

  • Nancy : prière pour la France et la Famille à la basilique Notre-Dame de Lourdes le 24 janvier

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  • Neufchâteau (88) : pour soutenir la restauration de l’hôtel d’Houdreville

     

    neufchateau.JPGL'Hôtel de Ville de Neufchâteau occupe, depuis 1803, un hôtel particulier construit de 1578 à 1594 par un riche marchand de grains Jean Mengin anobli en 1576 et devenu Jean Mengin d'Houdreville. Propriété de la commune depuis plus de deux siècles, l'hôtel particulier a été revendu à la commune de Neufchâteau dont l'ancienne mairie avait brûlé en 1799. Fleuron du patrimoine architectural de la ville, l'édifice est classé Monument Historique depuis 1908.

    Il abrite un escalier remarquable spécimen de la Renaissance en Lorraine. L'escalier de pierre compte cinq paliers et mène jusqu'au grenier de l'hôtel particulier. Les plafonds de pierre, entièrement sculptés, présentent, à chaque volée, des sculptures en bas reliefs aux motifs différents : rubans entrelacés, figures géométriques, boutons ou bouquet de fleurs et inscriptions religieuses. La deuxième volée de marche permet d'accéder au premier étage de l'édifice qui abrite notamment le bureau du maire et le salon des mariages.

    Sur ce palier, la porte d'origine, en noyer, est pourvue de 4 panneaux richement sculptés aux motifs Renaissance. Depuis plusieurs années, l'état général de ce splendide escalier ne cesse de se dégrader : effritement de la pierre, affaissement de la maçonnerie, fracture de la dalle.

    Les travaux porteront sur la maçonnerie et les pierres de taille, la charpente, la couverture et les menuiseries. Soucieuse de conserver et valoriser son patrimoine, la Ville de Neufchâteau lance une opération de réhabilitation d'un montant de 521 966 €.

    Soutenue par la DRAC, le Conseil régional de Lorraine, le Conseil général des Vosges, la commune fait appel aux dons afin de réunir les fonds nécessaires pour redonner une seconde jeunesse à ce joyau de la Renaissance tardive symbole de notre secteur sauvegardé.

     

    ‡ On peut souscrire en envoyant un don défiscalisé à La Fondation du Patrimoine Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.

  • "Manif' pour Tous" : les Lorrains en force à Paris

    Ce dimanche 13 janvier, les Lorrains s'étaient donnés rendez-vous en nombre sur le pavé parisien. Dès potron minet, ce sont des dizaines de cars venus des quatre départements lorrains qui convergeaient vers la capitale afin de faire entendre la voix du bon sens au gouvernement. Tous, venus d'horizons différents - dont de nombreuses paroisses catholiques -, entendaient défendre le mariage entre un homme et une femme et le respect des droits de l'enfant.

    Au total, c'est plus d'un million de français - une véritable marée humaine ! - qui a manifesté son hostilité à ce projet de loi de "mariage pour tous" qui vise à saper les fondements de la civilisation.

    Nos lorrains ont défilé dans la joie et la bonne humeur : saluons, en particulier, le groupe emmené par les associations Mémoire des Lorrains et Pèlerins de Lorraine qui est arrivé au Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel, alors que les premiers manifestants quittaient déjà Paris !

    Un incroyable succès qui doit faire reculer le gouvernement sur ce projet néfaste.

    Quelques images de cet après-midi parisien...

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    [clichés ©H&PB | dernier cliché : ©Le Salon Beige]

     

    Ci-dessous un commentaire fort intéressant et qui reflète bien l’état d’esprit dans lequel les Français ont manifesté ce dimanche contre le projet de « mariage homo’ ». A l’image aussi de ces Lorrains, venus des campagnes et des villes, des quartiers populaires et des quartiers chics, croyants ou pas, de droite ou de gauche, élus ou simples quidams…

    « Un succès d’autant plus grand qu’elle a fait descendre dans la rue la France des taiseux, la France qui ne fait pas de bruit, la France bien élevée qui ne veut pas déranger, celle qui bosse et paie sans moufeter ses impôts, celle qui n’a jamais commis plus gros délit que de dépasser le temps imparti par un horodateur, celle qui cède sa place dans les transports en commun et aide les vieilles dames à monter leurs bagages dans le train.

    La France dont on ne parle pas au 20 heures, parce que ses enfants ne dealent pas, ne squattent pas, ne brûlent pas les voitures et ne cassent pas la gueule aux profs, la France qu’aucun gouvernement ne cherche à ménager tant on la sait docile, respectueuse des lois et de l’ordre établi. La gentille France familiale, catholique ou pas, qu’on prend quelquefois, il faut bien le dire, pour toutes ces raisons-là, au choix, pour une bonne poire ou pour une vache à lait.

    Et c’est cette France-là qui est venue manifester en masse, avec ses poussettes surchargées, ses innombrables jeunes perchés sur les chars, ses enfants ravis pour une fois d’échapper aux devoirs du dimanche, cette France-là qui est venue protester, crier, tempêter : « François, ta loi on n’en veut pas ! », « Taubira, t’es foutue, les familles sont dans la rue !»

    Fallait-il, pour que ces gens-là sortent de leurs gonds, que la cause les ait scandalisés, touchés, indignés.

    Parmi eux, pas de professionnels de la manif, de vieux routards syndicalistes que l’on voit fondre sur Paris comme les oiseaux migrateurs dès que la saison des conflits sociaux arrive et qui, entre grèves et cortèges, vous bloquent et vous prennent en otage un pays. Si innocents, ces manifestants du dimanche, qu’il a fallu leur expliquer quelques vieilles ficelles : que, pour le comptage de la police, par exemple, il fallait se déployer sur tout le boulevard, et ne pas rester scotchés les uns aux autres, ou que malgré le nombre, il ne fallait pas céder à la tentation d’envahir le trottoir qui, lui, ne serait pas considéré comme « manifestant ».

    Les CRS eux-mêmes, d’ailleurs, n’avaient pas leur tête tendue habituelle, conscients sans doute que gaz lacrymogènes et vitrines brisées étaient hautement improbables avec ces manifestants placides dont les longues heures d’attente à faire le pied de grue, non plus les affiches provocatrices sur les balcons ici et là n’arrivaient à entamer la bonne humeur. On vit même l’un d’eux sourire lorsqu’un appel au micro signala à quelques minutes d’intervalle la perte d’un iPhone, puis sa restitution. Dans une foule si compacte, un objet si prisé sagement rapporté aux objets trouvés, cela ne s’était jamais vu.

    Pour être honnêtes, ces manifestants-là ne sont cependant pas complètement abrutis. Et quand ils entendent parler du chiffre officiel de 340 000 manifestants quand certains d’entre eux, pour avoir organisé les JMJ par exemple, savent pertinemment que le Champ de Mars, très vite saturé ce dimanche et dans lequel nombre de manifestants n’ont pu entrer, peut contenir plus de 800 000 personnes, ils sentent bien « comme une embrouille ».

    Il faut se méfier de la France bien élevée et de son côté « vieux diesel » : un peu longue à chauffer, mais lorsqu’elle est lancée, son moteur est increvable. Et là, c’est le gouvernement qui risque bien d’en baver un peu. »

    [source : www.bvoltaire.fr]

  • La Turquie veut récupérer les reliques de saint Nicolas

    La Turquie relance la campagne visant à « récupérer » les reliques de saint Nicolas de Myre, qui se trouvent dispersées depuis le Moyen Âge. Une partie des reliques, subtilisée en Turquie en 1087 par des marins, se trouve dans la crypte de la basilique de Bari (sud de l’Italie), une autre relique à Saint-Nicolas-de-Port et une autre à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg (Suisse).

    les-reliques-sont-conservees-dans-un-magnifique-reliquaire-en-vermeil-et-en-forme-de-bras-(photo.jpgL’archéologue turc Nevzat Çelik, responsable des fouilles sur le site de Myre-Andriake (Turquie), a relancé, à l’occasion des fêtes de Noël, la requête de restitution à la Turquie des reliques du saint évêque de Myre. Cette fois, le destinataire de la requête n’est plus – comme par le passé – le gouvernement italien, mais le Vatican. L’initiative, selon la presse turque, correspond à la volonté des actuels responsables du ministère turc de la culture et du tourisme de rapatrier des œuvres d’art, objets archéologiques et reliques emmenés à l’étranger par le passé.

    À Antalya, il est prévu prochainement l’ouverture d’un musée dédié à l’antique et mystérieuse civilisation de la Lycie (région de naissance de Nicolas de Myre) destiné également à accueillir les objets provenant des sites archéologiques de Myre et d’Andriake. Une section du musée sera dédiée aux premiers siècles chrétiens et à la vie de saint Nicolas, l’évêque du IVe siècle qui, à cause de sa charité et de sa générosité envers les hommes et les enfants, est également considéré comme le personnage ayant inspiré la figure du Père Noël.

    Au XIe siècle, les reliques du saint furent « transférées » dans l’actuel chef-lieu des Pouilles, en Italie, par une expédition de marins de Bari. Au cours de ces dernières années, la basilique qui les accueille est également devenue le but d’un flux croissant de pèlerins russes, saint Nicolas étant le patron de la Russie.

    Les revendications turques concernant les reliques de saint Nicolas sont connues depuis longtemps. Mais c’est seulement récemment qu’elles ont trouvé des appuis institutionnels importants, en lien avec la valorisation touristique de la région. « Si nous construisons un musée à Demre, ce que nous demanderons en premier, ce seront les restes de saint Nicolas. Ces os devront être exposés ici et non pas dans une ville de pirates », avait déclaré voici deux ans le ministre turc de la culture et du tourisme. Maintenant, les milieux universitaires, dont fait partie le professeur Çelik, en appellent au Vatican.

    En Suisse, le prévôt de la cathédrale de Fribourg, le chanoine Claude Ducarroz, a exclu lundi 7 janvier de restituer les reliques de saint Nicolas revendiquées par la Turquie. « Nous ne rendrons jamais les reliques de saint Nicolas, a-t-il affirmé. Elles appartiennent au Chapitre et au peuple fribourgeois. » Il se dit étonné d’une telle demande de la part d’un État dominé par les islamistes, « en qui je n’ai pas confiance », précise-t-il, rappelant que les reliques avaient été enlevées de Myre « pour les protéger de l’avancée des Ottomans ». De même, à Saint-Nicolas-de-Port, l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, exclut toute restitution des reliques du saint patron de la Lorraine pour des raisons bassement matérielles. Les reliques de saint Nicolas resteront donc en Lorraine.

    [source : La Croix / Agence APIC / cliché Vosges Matin]

  • Appel à l'aide pour la chapelle de Libdeau

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    [Est Républicain]

  • Une aide bienvenue pour la chapelle de Libdeau

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    [Est Républicain]

  • 536e anniversaire de la Bataille de Nancy : Renaissance de la fête des Lorrains

    Les Lorrains ont célébré joyeusement le 536ème anniversaire de la Bataille de Nancy remporté par le duc René II sur Charles le Téméraire le 5 janvier 1477. Retour sur une journée commémorative.

    lorraine,nancy,bataille de nancy,croix de bourgogne,jean marie cuny,mémoire des lorrains,parti lorrain,rené II,charles le téméraireTout a commencé à 15h00 sur le parvis de la basilique Saint-Epvre où le Parti Lorrain avait appelé la population à se rassembler. Les animateurs de cette jeune formation qui milite en faveur de l'autonomie de la Lorraine ont déposé une gerbe de fleurs aux couleurs de la Lorraine au pied de la statue de René II.

    Cette manifestation était rehaussée par la présence de la fanfare de Champigneulles qui a interprété quelques morceaux choisis dont "La Marche lorraine".

    lorraine,nancy,bataille de nancy,croix de bourgogne,jean marie cuny,mémoire des lorrains,parti lorrain,rené II,charles le témérairePuis, à 18h00, l'association Mémoire des Lorrains rassemblait une bonne centaine de  fidèles et sympathisants autour de la Croix-de-Bourgogne, lieu où fut retrouvé le corps inanimé de Grand Duc d'Occident. Pour la première fois depuis 1977, une jeune fille habillée en costume de Jeanne d'Arc (veille du dernier jour de l'année du 6e centenaire de la naissance de notre Jehanne oblige !) et un petit garçon revêtu de l'armure du duc René II étaient présents au pied de la Croix-de-Bourgogne.

    Jean-Marie Cuny a rappelé dans sa traditionnelle harangue l'objectif de cette fête : "Nous célébrons ici dans la plus grande simplicité le souvenir de la grandeur passée du duché de Lorraine et, plus particulièrement, la victoire du jeune duc René II sur le très redouté Charles le Téméraire." Et de suggérer que cet anniversaire pourrait être célébré joyeusement et avec faste par la mairie de Nancy...

    Cette fête du 5 janvier était en quelque sorte aussi une "inauguration". Selon Jean-Marie Cuny, la célébration du 536e anniversaire de la Bataille de Nancy constitue les prémices à l'ouverture de l'année "Renaissance" organisée à Nancy tout au long de cette année 2013.

    La sympathique manifestation s'est clôturée par un feu d'artifice et le partage du vin chaud accompagné d'un délicieux pain d'épices de Laneuvelotte. Et vive la Lorraine !

     

    ‡ Consultez la harangue de Jean-Marie Cuny ici Harangue JMC_05.01.2013.pdf

     

    Quelques images de cette journée festive...

     

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    Manifestation organisée par le Parti Lorrain.


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    Fête des Lorrains organisée par Mémoire des Lorrains.

    [clichés H&PB]

     

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  • La "Barrette" de Saint-Pierre-des-Latins de janvier est en ligne

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    La communauté summorum pontificum Saint-Pierre-des-Latins attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous présente son bulletin paroissial de janvier :

    Barrette St-Pierre-des-Latins_janvier 2013.pdf


    ‡ Plus d'infos sur eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Grand bientôt "Romaine"...

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    [Vosges Matin]

  • Laneuvelotte (54) : réapparition de deux tableaux du XVIIIe siècle

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    [Est Républicain]

  • Mariage de Christoph et Adélaïde de Habsbourg-Lorraine : la Lorraine renoue avec son histoire

    Le mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine, archiduc d’Autriche, avec Adélaïde a suscité l’intérêt bien au-delà des amateurs du gotha.

    adelaide-et-christoph-mariage-princier-a-st-epvre-nancy-photo-pierre-mathis.jpgQuelle formidable idée que d’avoir associé les Lorrains au mariage princier ! Vendredi, à l’occasion du mariage civil, aucune barrière place Stanislas, ce qui leur a permis de faire une haie d’honneur au jeune couple, à ses parents et au Grand-duc Henri de Luxembourg. Samedi, la basilique Saint-Epvre ouverte au public, venu nombreux assister au mariage religieux. Après la cérémonie, voir les invités slalomer au milieu des badauds place Stanislas a donné un air inattendu à ce rendez-vous du gotha européen.

    Nancy et la Lorraine ont ainsi renoué avec leur propre histoire, celle qui les unit à la dynastie Habsbourg-Lorraine. La mort d’Otto, en juillet 2011, qui s’était marié dans la cité ducale en 1951 et y avait célébré ses noces d’or un demi-siècle plus tard, n’a donc pas rompu les liens. L’archiduc Christian, neveu d’Otto et père du marié, reste très attaché à la Lorraine, fidèle en cela au conseil du dernier empereur d’Autriche Charles Ier à Otto, son fils : « Renoncez à tout s’il le faut, mais ne renoncez jamais à la Lorraine ».

    C’est lui qui a eu l’idée de Nancy ; l’efficace entregent du baron Bernard Guerrier de Dumast, chevalier de la Toison d’or, a fait le reste. La foule a su transformer cette union en une fête. L’intérêt des habitants est allé bien au-delà d’une simple curiosité. Comme s’ils se réappropriaient une histoire multiséculaire, à l’instar de ce qu’ils avaient fait lors des expositions Art nouveau en 1999. De bon augure à l’aube de l’année Renaissance, comme l’a rappelé le maire de la ville, André Rossinot, dans l’allocution prononcée lors du lunch, samedi en début d’après-midi. Et ce, même si façonnée par les ducs, puis par des industriels, la région traverse aujourd’hui une période difficile. Au cours de la messe, lors de la prière universelle une intention de prière a d’ailleurs été adressée à Dieu pour la Lorraine.

    Les mariés l’ont donc choisie. Leurs familles y sont liées, non seulement par des racines mais aussi par les engagements militaires et le sang versé. L’Europe aussi, dont le marié est un pur produit par ses parents, les maisons d’Autriche et de Luxembourg. Une Europe dont Otto, qui fut député à Bruxelles et Strasbourg, et dont la fille Walburga a contribué à l’été 1989 à l’ouverture de la frontière hongroise avec l’Autriche, « a inlassablement relayé le message ». Une Europe largement façonnée par nos rois et empereurs et par les mariages dynastiques. À sa façon, la Lorraine ducale y a participé et, située au centre du continent, y participe encore, avec ses voisins allemands, luxembourgeois et belges. Des pays auxquels sont liés les Habsbourg. Ces festivités réussies donneront peut-être des idées à d’autres membres de la famille. Pour la plus grande joie des Lorrains.

    [d’après l’Est Républicain, article de P. Perotto]

  • Images de la Nativité en Lorraine

    Nous vous proposons quelques clichés de crèches de nos églises lorraines. Bleurville pour commencer, puis d'autres viendront s'ajouter jusqu'à l'arrivée des Rois mages...

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    Crèche de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville (88).

     

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    Crèche de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy.

     

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    Crèche de la basilique Saint-Epvre de Nancy.

     

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    Crèche de l'église Saint-Pierre de Nancy.

     

    Un grand bravo à tous les bénévoles qui, Noël après Noël, font oeuvre de créativité... pour la plus grande gloire de Dieu !

    [clichés ©H&PB]

  • Les Lorrains se souviennent du martyre du roi Louis XVI

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    Le roi Louis XVI en habit de sacre.

     

    Messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI

    Dimanche 20 janvier 2013 - 9h25

    Eglise Saint-Pierre

    Avenue du Maréchal de Lattre-de-Tassigny à Nancy

     

     

     Fête des Rois avec La Lorraine Royaliste

     Dimanche 20 janvier - à partir de 12h00

     Repas suivi de la galette traditionnelle

     Restaurant « Chez Maître Marcel »

    (au coin des rues Raymond-Poincaré et de l’Armée Patton à Nancy)

     Allocutions de MM.

     Jean-Marie CUNY

    Jean-François GICQUEL

    Philippe SCHNEIDER

     

     Prix comprenant un apéritif, le plat principal, la galette et une boisson :

    21 € par personne avec choucroute comme plat principal (option 1)

    23 € par personne avec blanquette de veau à l’ancienne (option 2)

    10 € pour les enfants (saucisses, pommes de terre rôties, galette, une boisson)

     

    Inscrivez-vous dès maintenant en renvoyant le coupon ci-dessous à La Lorraine Royaliste, 22 rue Victor-Hugo, 54000 Nancy, ou téléphonez au 06 19 19 10 69.

    Inscription impérativement pour le 15 janvier au plus tard.

    ______________________________________________________________

    M. - Mme - Mlle ……………………………………………………………….......................................

    Adresse : ……………………………………………………………………...........................................

    Téléphone : …………………………………..    Courriel : ……………………………........................

    S’inscrit au repas du 20 Janvier 2013 (…… personnes dont ….. option 1 et …… option 2 et …. enfants et verse la somme de ……..... € (chèque au nom de "la Lorraine Royaliste")

    (Si aucun choix n’est indiqué, il vous sera servi une choucroute)

    Ne peut venir mais verse …….. € en don à La Lorraine Royaliste

  • Nancy : Christoph et Adélaïde se sont dit "oui"

    Ncy_mariage Christoph Habsbourg_28.12.12 09.jpgL’archiduc d’Autriche Christoph de Habsbourg-Lorraine, descendant de Marie-Antoinette et de Sissi, et Adelaïde Drapé-Frisch se sont unis devant Dieu ce samedi à Nancy. La cérémonie a eu lieu ce matin à la basilique Saint-Epvre où des centaines de Nancéiens s'étaient regroupés pour assister à l'événement.

    Christoph de Habsbourg-Lorraine, 24 ans, est le petit-fils du neveu du dernier empereur d’Autriche, Charles Ier.  Son épouse, 22 ans,  est la fille d’un diplomate français.

    Plusieurs familles princières européennes, notamment du Luxembourg et du Lichtenstein, ont assisté à la cérémonie, dont le grand-duc Henri de Luxembourg, parrain du marié.

    Samedi matin, plusieurs milliers de personnes se sont massées devant la basilique Saint-Epvre, un édifice néo-gothique du XIXe siècle dont la famille Habsbourg-Lorraine fut l’un des principaux mécènes.

    La famille Habsbourg-Lorraine est liée de longue date avec la Lorraine et Nancy tout particulièrement où, en 1951, l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, avait fait bénir son mariage, et en 2001 avait célébré ses noces d'or.

    L'union de Christoph et Adélaïde a été bénite par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, et la messe a été concélébrée par une vingtaine de prêtres.

    [d'après l'Est Républicain]

  • Val-et-Châtillon (54) : le bulletin municipal 2012 est paru

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    Val-et-Châtillon (54)

     

    On nous prie d'insérer l'information suivante :
     
    Le bulletin municipal de Val-et-Châtillon paru et distribué en décembre 2012 est téléchargeable ici (copier-coller l'adresse internet ci-après) : 

    http://val-et-chatillon.com/mairie/bulletins
     
    On peut y lire notamment la relation des manifestations organisées durant l'année par l'association des Amis d'Alfred Renaudin.

    Pour les personnes extérieures au village ou les habitants désirant un exemplaire supplémentaire, des bulletins sont disponibles en mairie au tarif de 4 €. Il est également possible de se faire envoyer un exemplaire en nous adressant un chèque correspondant au prix du bulletin additionné du tarif postal 500 g en vigueur (soit un total de 7,4 € pour la France ou 7,15 € en tarif vert).
    Caractéristiques : 68 pages en couleur, 265 gr.
     

  • Nancy : Hommage aux ducs de Lorraine avant le mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine et d’Adélaïde

    Ncy_mariage Christoph Habsbourg_28.12.12 04.jpgUnion princière ce vendredi après-midi à 17h00 à Nancy avec le mariage civil de l'archiduc d'Autriche Christoph de Habsbourg-Lorraine et Adélaïde Drapé-Frisch. La foule des admirateurs a patienté une demi-heure avant de pouvoir acclamer les jeunes mariés qui sont apparus au balcon de l’hôtel de ville.

    Avant cette cérémonie à l'hôtel de ville, la future mariée de Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Christoph d'Autriche, Mademoiselle Adélaïde Drapé-Frisch, a déposé en fin de matinée un bouquet de roses dans la nécropole des défunts de la famille de Lorraine sous la chapelle ducale des Cordeliers. Une cérémonie privée de prières en souvenir des défunts de la famille de Lorraine avait lieu dans la même chapelle des Cordeliers, en présence de son Altesse Impériale et Royale l'Archiduchesse Marie-Astrid d'Autriche, Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Christian d'Autriche, au côté de Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul et du père Gonçalvès, de l’Oratoire.

    Ncy_mariage Christoph Habsbourg_28.12.12 01.jpgC'est une tradition. Quand un descendant des ducs de Lorraine se marie à Nancy, la future épouse dépose un bouquet dans la crypte de la chapelle des Cordeliers où reposent les corps. Ce vendredi matin, Adélaïde Drapé-Frisch, à l'élégance discrète dans son ensemble noir, a respecté l'usage. Accompagné de son fiancé et des deux familles, elle a prié et a posé un bouquet de roses blanches sur l'un des cercueils, tandis que son futur beau-père, Christian, neveu de Otto de Habsbourg, effectuait le même geste. Elle a ainsi suivi le chemin emprunté par Regina de Saxe-Meiningen, lorsqu'elle a épousé Otto en 1951. "C'était une très grande émotion et une grande joie de descendre dans cette crypte dans laquelle reposent tant de mes ancêtres", confie dans un parfait français l'archiduc Christian.

    [Est Républicain]

  • Nancy se prépare au mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine et d’Adélaïde

    Le mariage religieux de Christoph de Habsbourg-Lorraine, lointain descendant du dernier duc de Lorraine, et d'Adélaïde Drapé-Frisch aura lieu samedi 29 décembre en la basilique Saint-Epvre de Nancy.

    la-basilique-ou-sera-deroule-un-tapis-rouge.jpg« Les liens entre les Lorraine-Habsbourg et la basilique Saint-Epvre de Nancy, c’est une fidélité réciproque entre les princes et leur paroisse ». Geneviève Tresse, professeur d’histoire en retraite, est la mémoire de Saint-Epvre. Cette érudite en tient une sorte de chronique. Elle est incollable sur les rapports entre les Habsbourg et la basilique, à l’ombre de laquelle elle vit. Elle a gardé un souvenir intact du mariage d’Otto en 1951. « C’était très gai, il y avait des Hongrois en grand uniforme et des Tyroliens qui jouaient de la musique dans les rues ! ».

    La trace de la famille est inscrite un peu partout dans l’édifice où sera célébré le mariage religieux d’Adelaide Drapé-Frisch et de l’archiduc Christoph d’Autriche le 29 décembre. Pour la circonstance, on poussera les feux dans la vaste basilique qui est plutôt fraîche et un tapis rouge y sera déroulé. La famille accrochera des petits bouquets de fleurs aux chaises de l’église. Pour le reste, la famille reste très discrète sur les préparatifs. « C’est un mariage de famille organisé comme un mariage de famille. La mariée aura une robe blanche et sans doute un voile de famille ! » sourit le baron Bernard Guerrier de Dumas, voisin de la basilique et qui fut très proche d’Otto de Habsbourg.

    C’est en 1864 que les travaux de la basilique néogothique ont commencé. « Pour les financer, l’abbé Trouillet qu’on appelait « le mendiant des rois », ou « le roi des mendiants » est allé à quatre reprises à Vienne voir l’empereur François-Joseph qu’il considérait comme un de ses paroissiens. Il a donné 300.000 francs or de l’époque, soit 20 % du montant ! » rappelle Geneviève Tresse. L’habile curé a aussi sollicité l’impératrice Sissi. « A la naissance de Marie-Valérie, raconte Geneviève Tresse, le curé est allé voir Sissi, afin de lui offrir une robe de baptême pour le bébé en dentelle de Lunéville. Touchée, l’impératrice a décidé d’offrir l’autel de la Vierge en souvenir. En fait, l’histoire de cette famille est inscrite un peu partout dans l’église, jusqu’au parvis ».

    Une église où se pressera samedi 29 décembre à 11h00 la famille des deux jeunes mariés, leurs amis et les Nancéiens. Car c’est ainsi qu’ils entendent remercier Nancy et la Lorraine, la terre de leurs ancêtres, en les associant à leur bonheur.

    le-mariage-de-otto-de-habsbourg-et-de-regina-en-mai-1951-a-nancy.jpgUne tradition séculaire veut que, lorsqu’un Habsbourg revient en Lorraine, il fasse une étape à la Chapelle des Cordeliers, « sanctuaire de l’identité lorraine », selon l’expression de l’historien messin Jean François Thull. La famille a même le privilège d’aller dans la crypte, lieu très secret et très privé.

    Cette tradition sera respectée par la jeune Adelaïde qui en fin de matinée, du 28 décembre, juste avant la cérémonie de mariage, ira se recueillir dans la crypte et y déposer un bouquet. « C’est un temps de vénération et de prière sur la tombe des ancêtres de la famille. Ce jeune couple s’inscrit vraiment dans les pas de ses ancêtres, et pour les Lorrains, c’est très touchant », explique Denis Schaming. Avant elle, Marie-Antoinette qui n’était pas encore Reine de France, mais fille de la puissante impératrice Marie-Thérèse d’Autriche et de François III duc de Lorraine, est venue elle aussi déposer des fleurs aux Cordeliers. La jeune Autrichienne était sur la route qui la conduisait à Paris, vers son destin français.

    La belle et errante Sissi est également passée par Nancy. On sait même qu’elle est allée sur la Colline de Sion, autre lieu inspiré, cher au souvenir des Lorraine-Habsbourg.

    C’est dans cette église des Cordeliers qu’avait été célébré en mai 1951 le fastueux mariage d’Otto et Régina. L'archiduchesse avait aussi déposé une corbeille de fleurs au pied de l’autel. La ville était décorée aux couleurs des drapeaux lorrains, français et autrichiens. Dans les rues, on jouait des valses. Le cortège nuptial comptait des chevaliers de la Toison d’or, vingt et un archiducs, dix-sept princes et princesses...

    Adelaïde et Christoph s’uniront à la basilique Saint-Epvre le 29 décembre devant Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, primat de Lorraine. Sans doute plus simplement.

    [Est Républicain]

     
  • La Belle Epoque des cafés des Vosges

    lorraine,vosges,cafés,belle époque,bruno théveny,éditions dominique guéniotL'ouvrage nous invite à remonter le temps jusqu'au siècle dernier, à la mythique Belle Epoque et ses fameux cafés, ressuscités par la magie des cartes postales anciennes.

    Foyers d'intégration et de sociabilité, lieux de convivialité, symboles de liberté, les cafés de campagne connaissent un formidable essor au début du XXe siècle ; un phénomène auquel n'échappent pas les Vosges, qui ne comptent alors pas moins de 10 000 établissements ! Chaque village en possédait au moins un, voire deux à trois, selon l'époque et les activités économiques du lieu. Ces lieux de rencontre villageoise connaîtront encore de beaux jours jusqu'à la fin des années 1960.

    Une sélection de près de 240 cartes postales vient illustrer cet âge d'or des cafés vosgiens. Des témoignages photographiques uniques, fruits d'un patient travail de recherche de collectionneurs passionnés, fédérés par Bruno Théveny, grand connaisseur de la vie et de l'histoire du département, qui nous font revivre avec délice le quotidien des années 1900.

    De bars en brasseries, de bistrots en estaminets, de zincs en comptoirs, laissez-vous convier à une joyeuse et émouvante tournée des cafés des Vosges d'avant la Grande Guerre.

     

    ‡ La Belle Epoque des cafés des Vosges, Bruno Théveny, éditions Dominique Guéniot, 2012, 165 p., ill. (26 €).

  • Les Lorrains à Paris le 13 janvier contre le « mariage pour tous »

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    La manifestation nationale pour demander le retrait du texte de loi dénaturant le mariage aura lieu le dimanche 13 janvier 2013.

    Elle partira à 13h00 de la Place d’Italie dans le 13ème arrondissement pour s'achever sur le Champ-de-Mars.

    ‡ Un car partira de Nancy. Inscription accompagnée de la participation aux frais (30 €) à adresser à : Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

     

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  • Le Pays de la Saône vosgienne sur Internet

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    La Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne vient d'ouvrir son site Internet à l'adresse :

     

    www.cc-pays-saonevosgienne.fr 

     

    Vous y découvrirez ce pays situé aux confins des Vosges de l'Ouest, de la Haute-Saône et de la Haute-Marne. Secteur rural où la nature est reine et où l'histoire a laissé une empreinte forte, il vous attend pour vos escapades mais surtout pour y installer votre entreprise ! Car ce pays veut vivre. Et pour ce faire, il compte bien sûr sur ses propres ressources, ses habitants, ses initiatives... mais surtout il accueille à bras ouverts tous ceux qui souhaitent y créer et développer de nouvelles activités économiques.

    Prenez un nouveau départ au Pays de la Saône vosgienne !

  • Nancy - 5 Janvier 2013 : commémoration de la Bataille de Nancy

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    La bataille de Nancy, 5 janvier 1477.

     

    L'association Mémoire des Lorrains invite toutes les Lorraines et tous les Lorrains à participer dans une joyeuse ambiance à la commémoration de la Bataille de Nancy samedi 5 janvier 2013, veille de l'Epiphanie :

    18h00 : rassemblement place de la Croix-de-Bourgogne avec harangue de Jean-Marie Cuny suivie du feu d'artifice et partage du vin chaud


    Traditionnellement, le 5 janvier était au temps de la Lorraine des ducs le jour de la fête "nationale" des Lorrains.

  • Epinal (88) : exposition "La Lorraine de Jean-Paul Marchal"

    L’imagier Jean-Paul Marchal expose à la galerie du Bailli d’Épinal jusqu’au 24 décembre sur le thème de la Lorraine.

    jpm.jpgPourquoi une rétrospective des œuvres de Jean-Paul Marchal qui nous parlent de la Lorraine ? « Je suis Lorrain et je me souvient très bien de mon grand-père de Fraize, un menuisier. En fait, on a en quelque sorte fouillé dans mes archives, je ne savais pas que j’avais autant de créations sur la Lorraine. C’est drôle, on pourrait également trouver de quoi faire sur le Tibet ou sur les animaux » précise notre homme.

    Vrai, car Jean-Paul Marchal ne cesse de créer et cette exposition le confirme. Elle couvre une cinquantaine d’années en quatre thèmes : tourisme, patrimoine, environnement ; Nature et paysages lorrains ; gestes et techniques et enfin hommages et commémorations.

    vosges,lorraine,images,epinal,jean paul marchal,imagierLe processus de création est indélébile, l’utilisation du bois gravé comme aux 15ème, 16ème et 17ème siècles et des textes typographiques en plomb. « Quelle idée allez-vous me dire ? » lance l’imagier. « Aujourd’hui il suffit de taper sur un bouton d’ordinateur, moi je ne sais pas faire ! ». On accepte de le croire sur parole. Cependant quelques indices permettent de constater que l’homme est bien de son temps.

    Les réjouissantes expressions lorraines, essentiellement vosgiennes, se mêlent dans cette exposition où transparaît aussi la triste actualité économique (avec la disparition de la sidérurgie)… Jean-Paul Marchal est définitivement un grand imagier et un grand parleur. Et un passionné !

    Notre imagier vosgien sera présent à la galerie du Bailli à Epinal ce samedi 15 et demain dimanche 16 décembre.

  • Nancy : travaux d'urgence sur la Villa Majorelle

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    [Est Républicain]