Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 64
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Un CD du 1er Tir d'Epinal pour le centenaire de la Grande Guerre
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Bleurville : le bulletin municipal 2014 est paru
La mairie de Bleurville vient de diffuser à la population le bulletin municipal 2014.
Comme chaque année, la publication fait le point sur les activités communales : les travaux engagés, les projets, la vie associative...
Le bulletin est agréablement illustré de nombreuses photos permettant ainsi aux Bleurvillois résidents et Bleurvillois expatriés de se rendre compte de la richesse de la vie du village au cours de l'année écoulée.
Un coup de projecteur est donné cette année aux entreprises locales qui méritent d'être encouragées car elles contribuent au dynamisme, à la notoriété et au développement de la commune. C'est aussi une invitation lancée à tous ceux qui souhaitent venir s'installer à Bleurville !
>> Le bulletin municipal 2014 est disponible en mairie de Bleurville. Contact : mairie.bleurville88@orange.fr
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Epinal : le Moyen Âge surgit place de l'Âtre
[VM]
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Nancy (54) : l'église Marie-Immaculée en chantier
Chœur, transepts et nef enveloppés d'une gangue d'échafaudages [cl. ©H&PB].
L'église Marie-Immaculée, située 33 avenue du Général Leclerc, est en chantier pour plusieurs mois.
Une gangue d'échafaudages a enveloppé la nef néogothique, le choeur et les transepts afin de permettre une intervention sur les voûtes. Celles-ci présentent en effet quelques désordres liés à des infiltrations d'eau. L'intervention, assurée par une entreprise spécialisée, se concentre sur les départs de voûtes dont les bois recouverts de stuc ont été abîmés par l'humidité.
L'édifice, propriété de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles mis à la disposition de la chapellenie diocésaine Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, reste ouvert au culte pendant la durée des travaux.
[Cliché ©H&PB]
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Lamarche (88 ) : la culture pour tous avec la nouvelle médiathèque
L'événement est suffisamment rare pour qu'on le signale : des communes rurales s'investissent dans la culture en mettant à la disposition de toute la population des outils pour se divertir et se cultiver. Le bourg de Lamarche, dans le sud-ouest vosgien, a inauguré fin 2014 une médiathèque moderne et fonctionnelle.
La mairie avait bien fait les choses : toutes les autorités départementales et locales - Christian Poncelet, président du Conseil général, Jacky Pierre et Daniel Gremillet, sénateurs des Vosges, Christian Franqueville, député, Alain Roussel et Simon Leclerc, conseillers généraux - étaient réunies pour couper officiellement le ruban de cette structure nouvellement aménagée dans des locaux fonctionnels. Et Daniel Vagné, le maire de Lamarche, de rappeler que "dans une localité comme la nôtre, la médiathèque est la principale infrastructure culturelle". L'ancienne bibliothèque ne répondant plus aux exigences fonctionnelles et d'accessibilité actuelles, la nouvelle médiathèque a été transférée dans des locaux entièrement rénovés. Cette mutation s'accompagne d'un renouvellement important de l'offre culturelle aux adhérents.
Le maire ne cache pas son ambition : "séduire de nouveaux adhérents et augmenter de manière significative sa fréquentation". Pour cela, la commune n'a pas lésiné. Un effort de modernisation a été réalisé avec un environnement lumineux et spacieux, un mobilier au design agréable permettant une présentation valorisante des ouvrages et produits culturels, et la mise à disposition de matériel informatique accessible à tous les publics. Et tous les services de cette médiathèque sont gratuits !
Le fonctionnement des lieux mobilise une équipe de bénévoles motivée qui a été associée à la conception du projet. Chacun trouvera conseil et appui dans ses recherches. La mairie renforce cet encadrement en mettant à disposition un agent municipal chargé de l'accueil du public.
Ce projet constitue un investissement important pour le bourg. Il a été rendu possible grâce au soutien financier du Conseil général des Vosges, du Conseil régional de Lorraine et de l'aide parlementaire.
Avec ce bel équipement, le chef-lieu de canton - pour quelques semaines encore ! - dispose d'un outil qui confirme que le monde rural ne reste pas au bord du chemin de la culture et de l'accès au savoir. Une bonne dose d'initiative et de volonté politique couplée à un coup de pouce financier des collectivités territoriales peut faire des miracles ! Cette médiathèque en est un exemple concret qu'il reste maintenant à faire vivre.
[infos et clichés ©Francis Relion]
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2 février : fête de la Purification de la Vierge ou présentation de Jésus au Temple
Panneau de bois polychrome (2 m de haut) représentant la Présentation de Jésus au Temple.
Datant du XVIIIe siècle, il provient de l'ancien hôpital Saint-Maurice d'Epinal. Il est visible au Musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal [cl. MDACC].
Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
[introït de la messe de la Purification de la Vierge]
Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.
Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.
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Bleurville (88) : "l'érection de la croix" restauré
Le tableau dit de "l'érection de la croix" vient d'être raccroché dans l'église Sant-Pierre-aux-Liens de Bleurville après plus d'un an passé dans un atelier de restauration icaunais.
C'est une véritable résurrection pour cette toile de grande dimension représentant l'érection de la croix, moment situé juste après la crucifixion du Christ. C'est sous la mandature du maire André Granget que le conseil municipal avait décidé de confier la restauration de cette peinture à l'atelier Art & Sciences d'Auxerre (Yonne) ; le tableau était devenu illisible, recouvert qu'il était par un champignon qui opacifiait la totalité de sa surface.
Cette œuvre de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, tout comme son pendant consacré à la Résurrection du Sauveur, est due, selon les recherches menées par l'abbé Paul Idoux dans les années 1930, à l'abbé François Ricard qui fut curé de Bleurville de 1759 à 1811. Ce prêtre, natif de Bar-le-Duc – et dont le père était artisan peintre –, réalisa plusieurs œuvres picturales pour l'église ainsi que pour des maisons particulières du village ; seules subsistent à notre connaissance ces deux grandes toiles d'inspiration religieuse.
On y découvre avec surprise une foule de détails picturaux invisibles à l'œil jusqu'à présent : ainsi, on peut admirer des personnages aux visages expressifs, un Christ souffrant regardant le ciel, des soldats dont un à cheval et à la morgue hautaine, des hommes de main aux mines patibulaires qui s'affairent à dresser la croix du supplice ainsi qu'un petit chien gris planté au pied de la croix. Marie et l'apôtre Jean sont absents de la scène.
La restauration a été financée essentiellement par la DRAC de Lorraine. L'équipe municipale, sous la direction du maire Denis Bisval, souhaite maintenant installer un éclairage approprié afin de mettre en valeur ces magnifiques tableaux.
On ne peut que féliciter ces élus qui ont le souci de protéger et de transmettre ce patrimoine religieux, témoin de la foi ancestrale de nos ancêtres. Et soutien fort pour la foi des générations présentes et à venir.
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Week-end de neige à Bleurville...
Quelques images neigeuses prises à Bleurville, entre conversion de saint Paul et Chandeleur...
[clichés ©H&PB]
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1er février : fête de saint Sigisbert, patron de la ville de Nancy
Reliquaire de Saint Sigisbert, église des Cordeliers, Nancy [cl. ©H&PB].
Fils du "Bon Roi Dagobert", Sigisbert ou Sigebert régna sur l’Austrasie de 639 à 656. Il fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à Metz dans l’abbaye Saint-Martin où son tombeau devint le but d’un pèlerinage. En 1552, lors du siège de Metz par Charles Quint, l’abbaye fut détruite et le corps de saint Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans l’église du prieuré Notre-Dame, puis à la Primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi qui les avait précédés en Lorraine et en firent le saint patron de la capitale ducale. Son corps, qui était conservé à la cathédrale dans la niche du choeur et était resté intact depuis mille ans, fut profané à la Révolution mais quelques personnes purent en sauver des parties qui, en 1803, furent replacées dans le reliquaire où elles sont encore conservées (cliché ci-dessus). Une statue du saint roi orne la façade, une chapelle latérale lui est dédiée, et les deux tableaux du choeur dépeignent l’une son couronnement, l’autre le souverain servant les pauvres.
[source : http://www.introibo.fr]
Deus, qui beátum Sigibértum grátiæ tuæ ubertáte prævenísti, et illécebras sǽculi superáre fecísti ; fac nos, per sacraménta quæ súmpsimus, ejus imitatióne, mundi hujus blandiménta vitáre, et ad te puris méntibus perveníre.
[postcommunion de la messe de la fête de Saint Sigisbert]
Dieu, qui avez voulu combler saint Sigisbert de votre grâce pour le faire triompher des tentations de ce monde, faites que par ce Sacrement que nous avons reçu, nous puissions, à son exemple, repousser les attraits de ce monde et venir à vous dans la pureté de notre cœur.
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René II, lieutenant et duc de Bar (1473-1508)
En 2013, la Lorraine a célébré la Renaissance et parmi les manifestations qui eurent lieu en Meuse, une exposition mit l'accent sur le Barrois sous le titre "Entre Moyen Âge et Renaissance, le duché de Bar sous René II". Un colloque prolongea cette rétrospective historique ; le présent volume des Annales de l'Est publie les actes de ce colloque qui réunit une vingtaine d'universitaires et d'historiens de la Lorraine.
Les principaux aspects politiques du règne de René II sont envisagés. Les causes de la réunion des duchés de Lorraine et de Bar à la fin du XVe siècle sont analysées ainsi que la place du duché de Bar entre royaume de France et empire. La gestion interne de la principauté barroise est également prise en compte sous différents angles. Les relations du prince et de sa noblesse, l'intégration des nouvelles élites et la politique monétaire sont notamment abordées. La capitale, Bar-le-Duc, est l'objet d'une attention toute particulières mais l'étude de quelques places fortes barroises permet une vision plus globale du duché. Les questions religieuses sont aussi au cœur de cet ouvrage puisqu'y sont traitées les relations de l'Eglise lorraine, notamment verdunoise, avec le duc, ainsi que ses dévotions et sa piété. Cette dernière, moteur du mécénat princier, fut à l'origine de nombreuses créations artistiques que les élites barroises s'empressèrent d'imiter.
Si la Renaissance dans le Barrois, comme dans le reste de la Lorraine, s'épanouit principalement sous le successeur de René II, on peut cependant affirmer que c'est bien ce dernier qui fit germer les graines semées par son grand-père le roi René.
Une remarquable synthèse sur la principauté barroise qui fut un peu le "parent pauvre" des études historiques menées jusqu'à nos jours sur le développement des duchés "d'entre-deux".
‡ René II, lieutenant et duc de Bar (1473-1508), Jean-Christophe Blanchard et Hélène Schneider (dir.), Annales de l'Est, numéro spécial 2014, 345 p., ill., cartes (23 €). Disponible auprès de : Association d'historiens de l'Est, CRULH, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 Nancy (chèque à l'ordre de "Association d'historiens de l'Est").
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Paroisse Bhx Jean-Baptiste Ménestrel : départ de l'abbé Pierre Febvet
L'abbé Pierre Febvet - assis au 1er rang, 3ème à partir de la gauche - entouré de quelques paroissiens lors de sa dernière réunion pastorale [cl. Vosges Matin].
Nous apprenons avec grande surprise le départ de l'abbé Pierre Febvet, prêtre in solidum attaché aux grandes paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et Notre-Dame de la Saône (sud-ouest vosgien).
Âgé de plus de 90 ans, il va rejoindre prochainement la maison de retraite des Sœurs de la Providence de Portieux (Vosges).
Prêtre nommé à la paroisse Saint-Martin de Frain (canton de Lamarche) en 1955, à l'âge de 32 ans - fait rarissime à notre époque, cette paroisse fut son unique ministère de curé depuis son ordination ! -, il est demeuré attaché à cette paroisse rurale jusqu'à ce jour.
Depuis 2009, il était prêtre in solidum à la grande paroisse Bhx J.-B. Ménestrel et secondait toujours avec disponibilité et dynamisme l'abbé Clément Ayéméné ; il assurait plus particulièrement les messes et l'accompagnement des chrétiens retraités et la chorale sur la paroisse de Martigny-les-Bains et les clochers voisins.
Pendant de nombreuses années, il remplaça durant les vacances les curés dans les paroisses environnantes et, notamment, à Bleurville à l'époque de l'abbé André Houot (1969-1993) ou à Martigny-les-Bains avec les abbés Marion puis Simonin.
Nous lui souhaitons d'ores et déjà une bonne et sereine retraite durant laquelle, nous n'en doutons pas, il priera pour ses anciens paroissiens et pour que l'Eglise qui est dans les Vosges ait toujours beaucoup de saints prêtres.
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3ème salon du livre de Saint-Nicolas-de-Port le 8 février 2015
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Saône vosgienne : une maison de santé performante
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Gallé au musée de l'Ecole de Nancy
Le musée de l'Ecole de Nancy possède une importante collection d'œuvres d'Emile Gallé. Constitué d'achats et de dons depuis l'origine du musée jusqu'à nos jours, cet ensemble renferme des pièces de mobilier, des faïences et des verreries ainsi que des objets en cuir, des textiles, des dessins préparatoires, des clichés photographiques et de la documentation destinée à l'usine d'art.
Cet ouvrage a pour objet de présenter la richesse de ce fonds unique et la diversité de ses œuvres et documents. Les œuvres maîtresses de l'artiste sont bien sûr évoquées, mais également des pièces moins connues ou celles qui étaient réservées à un usage personnel ou plus confidentiel (objets en cuir, textiles...). Le cadre familial de l'artiste ainsi que son entourage professionnel (usine d'art, collaborateurs, méthode de travail...) sont abordés à travers les photographies et la riche documentation conservées et souvent inédites.
Ce catalogue permet de mieux cerner l'œuvre foisonnante et la personnalité complexe du chef de file de l'Ecole de Nancy. Elle aide aussi à témoigner de la générosité des descendants de l'artiste envers les collections du musée depuis les années 1950.
‡ Gallé au musée de l'Ecole de Nancy, collectif, éditions Snoeck-Musée de l'Ecole de Nancy, 2014, 226 p., ill. (25 €).
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Contrexéville (88) : déjà le Printemps des poètes !
[Vosges Matin]
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Robécourt veut conserver son allée de tilleuls
[Vosges Matin]
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La grande défaite, 1870-1871
Si les images de la guerre de 1870-1871 sont nombreuses dans notre imaginaires - Napoléon III à Sedan, les barricades de la Commune, la charge des cuirassiers de Reichshoffen, le siège de Paris... - sa réalité et ses enjeux demeurent bien souvent méconnus. Pourtant, les conséquences du premier conflit franco-allemand de l'ère moderne sur l'Europe sont immenses. Et sur la Lorraine, profondément marquantes.
Citons bien sûr le cas de l'Alsace-Moselle, perdue par la France à l'issue de cette guerre. Elle n'aura de cesse de la réclamer jusqu'à la Première Guerre mondiale. Pour nous donner à comprendre ce conflit essentiel, l'auteur a ouvert tous les dossiers : les circonstances du déclenchement du conflit, le déroulement des opérations jusqu'aux capitulations de Sedan, Metz et Paris, les raisons de la suprématie allemande lors des combats, les répercutions de la guerre dans les opinions publiques françaises et prussiennes, enfin la guerre franco-française incarnée par la Commune de Paris.
Ainsi se dessine une synthèse appelée à devenir, après l'ouvrage magistral du professeur François Roth, une référence tant par la richesse des apports que par les capacités de narration de son auteur.
‡ La grande défaite 1870-1871, Alain Gouttman, éditions Perrin, 2015, 450 p. (24 €).
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In memoriam : militaires de la BA 133 de Nancy-Ochey décédés en Espagne
UDP+
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Le Pays Lorrain : un dossier sur l'avenir des églises en Lorraine
Le numéro d'hiver 2014 de la prestigieuse revue du Musée Lorrain de Nancy, le Pays Lorrain, nous invite à réfléchir sur l'avenir des églises en Lorraine.
A partir d'un volumineux dossier et de plusieurs exemples d'édifices lorrains, historiens, érudits et spécialistes du patrimoine religieux nous livrent leur vision du futur des églises en Lorraine face à la sécularisation, la déchristianisation et la raréfaction des desservants. Destruction ? Transformation ? Les questions ont le mérite d'être clairement posées. Souhaitons-nous transmettre cet héritage aux générations futures ?
En plus de ce dossier spécial, le sommaire est riche de nombreuses études historiques :
- les agapes des échevins de Sainte-Ruffine
- à propos de la date de naissance de Claude le Lorrain
- trois siècles au service des enfants : de la Maison des Orphelines au lycée Charles-de-Foucauld à Nancy
- Victor Prouvé, Paul Perdrizet et le sphinx des Naxiens
- les enjeux de la Guerre froide et leurs implications en Meurthe-et-Moselle (1947-1967)
- le musée de la guerre de 1870 et de l'Annexion à Gravelotte
- la numérisation de la bibliothèque de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain
- un reliquaire d'acier pour honorer saint Nicolas en l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome
‡ Le Pays Lorrain est en vente à l'accueil du Musée Lorrain ou sur abonnement.
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Buissoncourt (54) : pèlerinage sur la tombe du Père Charles Lambert
Le Père Charles Lambert, le "Bon Père de Buissoncourt", XVIIIe s.
Ce mercredi 28 janvier est le jour anniversaire de la naissance au Ciel du "Bon Père" de Buissoncourt, l'abbé Charles Lambert (1664-1710).
Comme chaque année, les croyants sont invités à se rendre à 11h00 en l'église paroissiale de Buissoncourt pour un pèlerinage sur la tombe du saint prêtre.
Il est prévu de se recueillir sur sa tombe et de prier pour la France, le diocèse de Nancy et de Toul, et pour nos paroisses lorraines.
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Gemmelaincourt (88) : une vie d’artiste partie en fumée
Le peintre Franck Hommage est le propriétaire du château de Gemmelaincourt, dans la plaine vosgienne, ravagé par un incendie dans la nuit du 25 au 26 janvier 2015.
Le peintre et graveur nancéien Franck Hommage est abattu. Dans l’incendie de sa résidence secondaire de Gemmelaincourt, dans les Vosges, c’est tout son travail artistique qui est parti en fumée. Il avait en effet installé son atelier dans une des deux annexes du logis principal, mais avait laissé de nombreuses toiles dans le corps central, ravagé par les flammes. Et c’est aussi vingt ans de patient labeur pour redonner du lustre et du cachet à cette demeure seigneuriale, acquise en piteux état, qui est anéanti.
Il y a deux décennies, en effet, l’artiste nancéien avait prospecté pour trouver une maison de campagne où il pourrait installer son atelier. Avec son épouse Danièle, professeur des écoles, il avait eu un coup de cœur pour cette bâtisse, en partie du XVIIIe siècle, qui fut longtemps le presbytère du village, avant que le dernier curé ne prenne sa retraite. Le maire avait alors décidé de vendre la maison. Et, c’est un villageois qui s’en était porté acquéreur avec l’intention d’y créer un restaurant. Il avait mal évalué les coûts de remise en état et d’aménagement. Après avoir fait venir un brocanteur, à qui il avait cédé boiseries et autres pièces de mobilier, il avait mis son bien en vente. Franck Hommage avait acquis un logis en très mauvais état. « J’ai investi beaucoup de temps et d’argent pour refaire la charpente, la toiture, reprendre la maçonnerie, les linteaux, mettre l’électricité aux normes, installer des portes d’époque. Je faisais tout, petit à petit, Il y avait encore un sol en terre battue et pas de salle de bains. »
Le propriétaire, qui était seul ce week-end, dans son atelier pour travailler, a été surpris par la rapidité du sinistre.
« Il était environ 20 h ; j’avais fait un feu dans l’âtre de la pièce principale et j’étais dans mon atelier. Je ne comprends pas ce qui a pu se passer car la cheminée avait été ramonée », précise le maître des lieux.
De la demeure historique, il ne reste que les murs. C’est Danièle, son épouse, qui s’était intéressée à l’histoire des lieux, en effectuant des recherches aux archives départementales et au Centre du Patrimoine. « J’ai retrouvé un dossier de demande de classement des boiseries émanant d’une descendante de la famille Hennezel, les seconds propriétaires. Le château avait été édifié au XVIIIe siècle par le seigneur de Bassompierre, sur les vestiges d’un ancien relais de chasse. La plaque de fondation porte la date de 1778. Il en était copropriétaire avec les chanoinesses de Remiremont. Le château était ensuite passé entre les mains du marquis d’Hennezel, propriétaire d’une verrerie. » Danièle Hommage ajoute que le fils du marquis fut suspecté de trahison pendant la Révolution pour avoir étudié dans une école militaire allemande. Il avait été emprisonné à Poussay. « J’ai retrouvé le procès-verbal de son évasion », ajoute Danièle Hommage.
Il faut espérer que les actuels propriétaires auront les fonds et le courage nécessaires pour écrire un nouveau chapitre de l’histoire de cette vénérable demeure, symbole d'un patrimoine historique et architectural de l'ouest vosgien qui souffre déjà beaucoup avec la désertification du territoire...
[d’après Vosges Matin]
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Niderviller et environs : métiers et activités d'hier à aujourd'hui
En Moselle, Niderviller, comme d'autres villages environnants, a connu des activités et des métiers que l'on a désormais l'habitude de qualifier de "métiers d'autrefois ou d'antan". Alors que l'ancienne génération parle avec nostalgie de ces métiers et activités pour les avoir côtoyés, c'est par le prisme d'une muséographie instructive et ludique que les plus jeunes en font connaissance ou à l'occasion de fêtes folkloriques organisées en leur souvenir.
En éditant cet ouvrage, l'objectif n'est pas de décrire de façon détaillée, mais d'évoquer ces métiers qui se pratiquaient à Niderviller et aux alentours, de façon à les faire revivre avec leurs particularités et le langage patoisant qui leur fut propre.
C'est ainsi, qu'entre autres, le lecteur rencontrera au détour des pages, l'appariteur communal, le chiffonnier, la couturière, le garde-champêtre, la lavandière, la sage-femme, le rémouleur, le sonneur de cloches, le suisse d'église, le tueur de cochon à domicile... Sans oublier les paysans et les métiers emblématiques de ces villages que sont les faïenciers, les tailleurs de pierres et les tuiliers.
Bon nombre de ces activités ont aujourd'hui disparu, emporté par le vent du progrès, fruit de la révolution industrielle ; d'autres ont perduré mais ont connu de profondes mutations, la machine s'étant substituée à l'homme ou à l'animal.
L'auteur retrace pour notre plus grand plaisir cette évolution des métiers et des activités humaines de jadis. L'ouvrage est riche d'une iconographie souvent inédite et est émaillé de nombreuses anecdotes et de témoignages qui en font une belle monographie de la vie quotidienne dans ces villages mosellans au tournant des XIXe et XXe siècles.
‡ Niderviller et environs. Métiers et activités d'hier à aujourd'hui, René Bourgon, Société d'histoire et d'archéologie de Lorraine, 2014, 174 p., ill. (25 €).
‡ L'ouvrage peut être commandé en imprimant ou recopiant le bon de commande ici bon de commande_Niderviller.pdf
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Paul Ferry, le pasteur messin du XVIIe siècle
Il a son portrait à l’Hôtel de ville, il est l’un des grands noms du protestantisme messin. Paul Ferry (1591-1669) a désormais sa biographie signée de l’historien lorrain Julien Léonard.
Aucun pasteur du XVIIe n’est aussi bien connu que lui. Il est le seul pasteur de France, peut-être d’Europe, dont on ait autant d’archives. Ça m’a pris cinq ans pour lire tout ce qu’il avait laissé ! » Le messin Paul Ferry a écrit des kilomètres de documents, papiers, correspondances derrière lui. Et la conversion de sa fille au catholicisme leur a évité la destruction. Aujourd’hui, la plus grande partie du fonds Ferry remplit un coffre-fort à la Bibliothèque du protestantisme français, à Paris. Et fait toujours le bonheur de Julien Léonard. Le messin y a puisé la source de sa thèse en histoire moderne, soutenue en 2011, et en publie le condensé dans « Être pasteur au XVIIe, le ministère de Paul Ferry à Metz (1612-1669) » , publié aux Presses Universitaires de Rennes.
Il ne s’agit pas seulement d’une biographie. Le maître de conférences développe aussi le contexte de l’époque, religieux et social. Celle d’un siècle où la tolérance est de mise depuis l’Édit de Nantes, en 1598. Metz, française depuis 1552, offre le visage unique en France d’une ville réellement tolérante. À Metz, il y a bien sûr une communauté catholique forte « mais aussi une communauté juive, avec une synagogue. Nulle part ailleurs en France, ils ne sont officiellement tolérés. L’Église protestante de Metz n’appartient pas aux institutions protestantes de France, elle a beaucoup plus d’autonomie. Metz est une des villes les plus tolérantes de France, la seule avec ces trois communautés. Il y a des familles mixtes… », souligne Julien Léonard.
Cette entente est due à un héritage local, à la volonté de Versailles de rattacher progressivement Metz à la France et à la protection des princes protestants allemands. En pleine guerre de Trente Ans, ils sont les alliés du roi Louis XIII. Certains viendront même se réfugier à Metz ! Paul Ferry en fera le décompte dans ses carnets. Il relèvera aussi la lente décroissance de ses fidèles… Nombreux parmi les hommes de loi, les artisans, les commerçants, les calvinistes forment un tiers des 20 000 habitants de Metz en 1552, un quart au milieu du XVIIe , un cinquième en 1685. La fonte des effectifs est due à la guerre de Trente Ans, à la famine, à la peste qui balaie les villes.
Durant son ministère, Paul Ferry est le plus influent des quatre pasteurs de Metz. Docteur en théologie, il soutient sa communauté le mieux possible, correspond avec le jeune et brillant chanoine messin Bénigne Bossuet, dialogue à travers l’Europe. Homme de lettres et de foi, excellent prédicateur, il voit arriver les Jésuites en 1622 et monter l’intolérance royale. Son temple est détruit rue de la Chèvre en 1642. Il meurt en 1669, à 78 ans. Seize ans plus tard, la Révocation de l’Édit de Nantes chasse les derniers protestants de Metz, pour deux siècles.
[d’après Le Républicain Lorrain]
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Actualité de la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine de Nancy
Lors de la messe célébrée dans la chapelle dédiée à saint Charles Borromée, également patron de la congrégation nancéienne [cl. ©H&PB].
Ce dimanche 25 janvier 2015, les messes de la chapellenie diocésaine (rite extraordinaire) étaient exceptionnellement célébrées en la chapelle de la maison-mère des Sœurs de la Charité de Saint-Charles Borromée, rue des Quatre-Eglises à Nancy.
Une assemblée nombreuse s'y pressait, renforcée par la présence des louvettes Europa Scouts nancéiennes.
Parvis de la chapelle de la maison-mère des Sœurs de Saint-Charles de Nancy (coll. part.).
En effet, l'église Marie-Immaculée - également propriété de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy - est actuellement inaccessible en raison des travaux qui sont engagés sur les voûtes de l'édifice.
Les offices dominicaux devraient être à nouveau normalement célébrés en l'église Marie-Immaculée à partir du 1er février.
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Actualités bleurvilloises
[L'Abeille | 22 janvier 2015]
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Hommage américain au général vosgien Jean Joseph Amable Humbert
Une plaque commémorative en l'honneur du général Jean Joseph Amable Humbert, natif de Saint-Nabord dans les Vosges, sera dévoilée courant janvier au cimetière de la Nouvelle-Orléans, cimetière dans lequel il avait été inhumé en 1823.
Cette inauguration se fera à l'occasion du bicentenaire de la bataille de Chalmette (8 janvier 1815, dernière bataille de la guerre anglo-américaine commencée en 1812, qui se solde par la victoire américaine grâce à l'aide des flibustiers du corsaire Lafitte, fidèle à Napoléon, et du général Humbert qui se mit au service du général américain Jackson).
[source : Les Vosges napoléoniennes]
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Mère Mathilde Raclot, une missionnaire vosgienne au pays du soleil levant
Mère Mathilde, une religieuse vosgienne missionnaire au Japon au XIXe siècle, a ouvert la voie aux congrégations religieuses en Extrême-Orient. Des Japonais ont célébré le bicentenaire de sa naissance dans son village natal de Suriauville.
Née le 9 février 1814 à Suriauville, Marie-Justine Raclot - Mère Mathilde en religion - entra dans la communauté apostolique des Sœurs de l'Enfant-Jésus (dite aussi « de Saint-Maur ») le 19 mars 1835. Après un apostolat en Languedoc, elle part pour la Malaisie où elle arriva le 5 février 1854. Après un long séjour à Singapour, elle fut envoyée au Japon, d'où les religieuses étrangères étaient depuis longtemps bannies. Elle fut ainsi la première religieuse à entrer au Japon en 1872 et y demeura pendant toute l’ère Meiji (1868-1912). Sa mission première fut de s’occuper d'orphelins et de pauvres, et en particulier de jeunes filles, souvent destinées à la prostitution.
Son caractère entreprenant et décidé a laissé une marque forte au Japon, et de nombreux Japonais viennent à Suriauville visiter les lieux de son enfance. Elle est décédée le 20 janvier 1911 à Yokohama (Japon).
En août 2014, un groupe de Japonais, membres de la communauté de l'école Futaba à Yokohama, étaient à Suriauville pour visiter le village natal de leur fondatrice. Ils ont visité sa maison natale, l'église Saint-Blaise où elle fut baptisée et le cimetière où sont inhumés ses ancêtres. A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Mère Mathilde, ils ont apposé une plaque hommage sur la façade de l'église.
[source : suriauville.over-blog.fr / www.nicolas-barre.cef.fr]
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De l’or noir dans le Saintois
On s’apprête à chercher du pétrole dans le Saintois, là où il avait été exploité entre 1978 et 1995.
André Grosjean va-t-il devenir roi du pétrole ? T.E.R.R.E., sa société implantée dans le Loir-et-Cher, s’apprête à explorer le sous-sol lorrain. Les forages de reconnaissance devraient commencer juste après l’enquête publique, qui débute le 30 janvier et s’achève le 28 février, sur un terrain privé de la commune de Chaouilley, dans le secteur de Forcelles-Saint-Gorgon, au pied de la colline de Sion.
André Grosjean croit en son étoile parce que de l’or noir sous les fruits d’or, on en a déjà trouvé dans « ce périmètre de 20 km² » : 13.698 tonnes exactement ont été pompées entre 1978 et 1995. Si un « brut léger » a pu jaillir des profondeurs du Saintois, c’est grâce à l’intuition et la pugnacité du professeur Pierre-Louis Maubeuge, un géologue qui a consacré une bonne partie de sa vie, ainsi que l’ensemble des économies familiales, à ce projet un peu fou. Le cours du baril de pétrole variait entre 15 et 30 dollars à l’époque. « On s’est intéressé à cette histoire il y a dix ans. Le parcours administratif et réglementaire est laborieux », explique André Grosjean, l’actuel titulaire du permis dit de Forcelle qui court jusqu’en 2016. T.E.R.R.E (Travaux Etudes Recherche Ressources en Eau), spécialisée dans la « captation de fluide », n’a encore jamais œuvré dans le secteur pétrolier.
La petite société, qui effectuera des forages de reconnaissance à 250 m puis à 450 m de profondeur, mise sur une approche « maison », la « géomorphologie » pour trouver un gisement. T.E.R.R.E. assume la totalité du risque financier et industriel de cette aventure. « L’engagement de dépenses » pour cette phase de reconnaissance n’excédera pas 200.000 €. L’eau aura coulé sous les ponts et le cours du pétrole aura joué au yo-yo avant que de l’huile ne soit repérée puis exploitée. Une seule certitude : le Pr Maubeuge était un visionnaire. Il avait dit à sa fille sur son lit de mort : « Tu verras un jour que j’avais raison, ils reviendront ».
[d’après ER]
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