Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 66

  • Résurrection de la chapelle Saint-Basle de Lignéville (Vosges)

    Cédée pour l'euro symbolique par le diocèse de Saint-Dié à la commune de Lignéville en 2012, l'édifice n'a pas attendu longtemps pour être l'objet d'une rénovation complète débutée en septembre 2013 et qui s'achève en ce début d'année 2015.

    lignéville1.jpgLes travaux sont d'envergure. Jugez-en : réfection des voûtes, consolidation des murs, réfection des enduits intérieurs et extérieurs, du clocheton et de l'ensemble de la couverture, mise en valeur des éléments architecturaux anciens, remplacement des huisseries, aménagements extérieurs... Leur coût global se monte à 273.000 €, montant subventionné à 41,50 % par l'État, la Région Lorraine et le Conseil général des Vosges, à laquelle il convient d'ajouter les nombreuses aides émanant d'organismes divers (la Fondation du Patrimoine notamment) et des dons de particuliers.

    Bien que non inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, la rénovation de la chapelle Saint-Basle a fait l'objet d'une attention particulière de la DRAC de Lorraine, ainsi que celle de la Fondation du patrimoine qui a ouvert une souscription. Dans le cadre de ce partenariat, les rénovations du portail et des autres boiseries ont été confiées aux jeunes apprentis du Centre de formation d'Arches.

    vosges,lignéville,chapelle saint basle,gilou salvini,cercle d'études locales de contrexéville,sra,drac,lorraine,diocèse de saint diéParallèlement à l'exécution des travaux sur l'édifice, trois opérations archéologiques ont eu lieu, autorisées par le Service régional de l'archéologie :

    - une étude du bâti effectuée par Nord-Est archéologie a révélée que l'édifice actuel était issu d'une première construction datée du XIIe siècle ;

    - un sondage partiel mené par le Cercle d'études locales de Contrexéville a mis au jour une nécropole du haut Moyen Âge, livrant trois sarcophages et 28 sépultures ;

    - un autre sondage partiel mené par la même association a mis au jour une partie de la structure d'un bâtiment d'origine gallo-romain daté du Ier siècle de notre ère.

    Traditionnellement se déroulait dans la chapelle l'office religieux du Lundi de Pâques pour la paroisse Saint-Basle de la Plaine. En 2015, la messe de ce jour sera particulièrement consacrée à l'inauguration de la chapelle rénovée en présence de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

    [infos aimablement communiquées par Gilou Salvini]

     

    vosges,lignéville,chapelle saint basle,gilou salvini,cercle d'études locales de contrexéville,sra,drac,lorraine,diocèse de saint dié

    [Vosges Matin]

     

     

  • Italie : un musulman saccage une église en hurlant des versets coraniques

    eglise.pngHurlant en arabe des phrases du coran, un marocain a jeté à terre et gravement endommagé cinq statues d’intérêt artistique et d’autres objets religieux dans un église du Trentin.

    Le saccage a eu lieu le 1er janvier dans l’église paroissiale de Santa Maria Assunta à Cles (Trente). L'individu de 67 ans a été arrêté par la police. Agissant en quelques minutes, le marocain se servant d’une barre de fer a jeté à terre la statue de la Vierge à l’Enfant, celle de la Vierge Immaculée ainsi que celles de Notre-Dame du Rosaire, celle de Notre-Dame des Douleurs et la statue de Saint-Joseph à l’Enfant. Le vandale a également ciblé l’autel de marbre et le baptistère qu’il a brisé, ainsi que deux retables et un grand tableau de l’Assomption.

    Interpellé par la police, l’homme a été arrêté pour dommages aggravés et sera jugé par la cour de justice de Trente. Le Marocain est un résident de longue date dans la région.

    Selon la police, son geste est lié à un problème mental et non à un fanatisme religieux... Décidément, il y a beaucoup de fous chez les mahométans en ce moment... Et de telles profanations ont lieu quasi quotidiennement dans des lieux de culte chrétiens - et pas seulement à l'étranger, mais aussi chez nous, en France - ; mais cela, les médias grand public, n'en parlent absolument pas. Il ne faut pas faire d'amalgame et "stigmatiser" cette frange de la population, bien sûr.

    JUSQU'A QUAND LES AUTORITES PUBLIQUES ACCEPTERONT CE FANATISME MAHOMETAN EN EUROPE ET EN FRANCE ?

    [source : Observatoire de la christianophobie]

  • Champigneulles (54) : une habitante pétitionne contre les cloches

    Réveillée tous les matins à 7 h 03 par l’angélus, une habitante a récolté une soixantaine de signatures sur sa pétition destinée à faire décaler l’heure de l'angélus. Mais le maire ne l’entend pas de cette oreille...

    clocher_champigneulles.jpgOriginaire de cette commune, elle est revenue y vivre il y a maintenant trois mois. Et elle assure vivre un "enfer". « Quand sonne l’angélus, à 7 h, midi et 19 h, j’ai 62 décibels chez moi. Les autres sonneries, les sonneries civiles, toutes les heures ou les demi-heures, on ne les entend pas beaucoup. Juste un ‘’ding’’… C’est surtout celle de 7 h, les week-ends, qui est très dérangeante. Quand je me suis installée ici, je me suis renseignée. La police municipale m’a dit que le week-end, les cloches ne sonnaient qu’au moment de la messe ».

    Cette habitante est partie en quête d’autres témoignages et a lancé une pétition. Elle ne demande pas l’arrêt complet des cloches mais un aménagement des horaires (décaler un peu plus tard l’angélus de 7 h). Le premier édile a déjà fait connaître sa réponse. « La tradition, c’est la tradition : rien ne bougera », explique Claude Hartmann. « Quand elle s’est installée, cette jeune femme a bien vu qu’il y avait une église en face, non ? C’est ce que j’appelle la jurisprudence de l’aéroport. Vous achetez une maison, on vous met un aéroport à côté, vous pouvez demander une indemnisation. S’il existait déjà, non ».

    Le maire assure qu’il a habité pendant 25 ans « rue Anatole-France, en face de certains pétitionnaires. Je peux vous dire que je n’ai jamais été dérangé. Les sonneries d’une église rythment la vie d’une commune. Et la principale nuisance de Champigneulles est ailleurs : c’est l’A31 ! ».

    Une contre-pétition, intitulée « Touche pas à mes cloches ! », a été lancée par Séverin Lamotte, conseiller municipal. Elle a déjà recueilli plus de 500 signatures. « Cette habitante essaie de faire aménager le rythme des cloches pour un confort personnel. Nous, nous voulons sauvegarder le patrimoine et la culture des cloches. L’objectif de notre pétition est de recueillir mille signatures avant de la déposer en mairie ».

    De son côté, la réclamante insiste : « je ne veux pas la suppression de cloches mais un aménagement, au moins pour le week-end ou le dimanche matin. Je ne pense pas que cela changerait grand-chose à la vie des gens, non ? »…

    [d’après ER]

     

    Notre avis :

    Entre nous, nous avons là un bel exemple de « déculturation religieuse » : la vie religieuse – et chrétienne - est rythmée depuis des siècles par les sonneries cultuelles des cloches (angélus, offices…) en plus des sonneries civiles (tocsin, heures). Or, la déchristianisation et la sécularisation - qui sévissent durement en France depuis la Révolution - contribuent à déconnecter totalement les habitants de nos villes et villages de ces traditions multiséculaires qui étaient encore, jusqu’à fort peu, vécues naturellement.

    A Bleurville, l’angélus du matin sonne à 6h45 et personne ne s’en plaint. Pour l’instant. Pour la petite histoire, les curés de la paroisse - dont le presbytère était situé au pied du clocher - les ont entendues pendant des lustres sans jamais s'en plaindre ! Ce qui nous manque le plus désormais, ce sont bien les sonneries en volée des messes dominicales qui se font entendre de plus en plus rarement par manque de prêtres... Et pour ce genre de problème, pétitionner ne réglera pas grand'chose !... Par contre, les cloches sont bien une invitation à la prière et, là, nous en avons cruellement besoin pour les temps que nous vivons.

  • Non à la fusion de la Lorraine avec l'Alsace et la Champagne !

    armoiries de Rene II.jpg

    Non à la fusion de la Lorraine avec l'Alsace et la Champagne !

     

    Lorrains, venez nombreux défendre l'identité lorraine

    samedi 10 janvier 2015

    place de la Carrière à Nancy

     

    Programme proposé par le Parti Lorrain :

    > 15h00 : dépôt d'une gerbe aux pieds de la statue équestre de René II, place Saint-Epvre et commémoration de la Bataille de Nancy du 5 janvier 1477

    > à partir de 15h30 : manifestation contre la fusion de la Lorraine place de la Carrière

  • Disparition de Robert Chambeiron, compagnon de Jean Moulin et ancien député des Vosges

    Compagnon de Jean Moulin, Robert Chambeiron, ancien député des Vosges, est décédé le 31 décembre 2014 à 99 ans.

    chambeiron.jpgRobert Chambeiron est né le 22 mai 1915 à Paris. Après des études secondaires, il devient fonctionnaire et commence une activité politique. En 1936, il fait partie du cabinet de Pierre Cot, ministre de l'Air, où il côtoie Jean Moulin, Henri Manhès, Pierre Mendès-France, Pierre Meunier et contribue à l'aide clandestine aux Républicains espagnols.

    En 1939, il est mobilisé dans l'aviation. En octobre-novembre 1940, revenu d'Afrique du Nord, il entre dans la Résistance. Jean Moulin reprend contact avec ses anciens camarades, dont Robert Chambeiron. Le parcours de ce dernier dans la Résistance est très lié à celui de son ami Pierre Meunier. Avec lui, il se voit en effet chargé par Jean Moulin de rechercher des informations sur les groupuscules clandestins de Résistance.

    Toujours aux côtés de Meunier, il sert d'adjoint à Henri Manhès, représentant de Moulin en zone occupée. Avec Meunier encore, il organise la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) le 27 mai 1943, rue du Four à Paris (6ème arrondissement), dont il assure la sécurité : « Le plus grand risque venait des représentants des partis politiques, ils avaient des visages connus, comme celui de Marc Rucart [NDLR : ancien député des Vosges et franc-maçon notoire], qui avait été ministre en 36, ou Le Troquer, qui avait perdu un bras en 14-18 : il fallait vérifier qu'ils n'avaient pas été suivis. »

    En 1944 et 1945, il est délégué à l'Assemblée consultative provisoire. Il fait partie de différentes commissions dont celle des Finances et celle de la réforme de l'Etat. Il est membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante pour les Vosges. Chambeiron appartient au groupe d'Union républicaine et résistante, apparenté au groupe communiste. Il est député des Vosges de 1946 à 1951.

    Aux élections de 1951 il échoue contre le représentant du RPF (gaulliste), Georges Gaillemin. En 1948, il dénonce, à l'occasion d'une tentative d'évasion de collaborateurs du camp de La Vierge à Epinal, la mansuétude du gouvernement à l'égard des faits de collaboration. En 1950, il occupe le poste de secrétaire de l'Union progressiste que Pierre Cot vient de fonder. A la Chambre, il est l'un des principaux porte-parole des députés progressistes. Au nom de son groupe, il rejette le Pacte Atlantique. Il condamne la politique française en Asie. A la tribune, il est accusé d'incitation à la désertion lorsqu'il fait part de sa compréhension à l'égard de jeunes soldats français qui avaient refusé d'aller en Indochine.

    En 1956, il présente avec le socialiste Maurice Poirot une liste « Pour un nouveau Front populaire » qui est élue. Il est à nouveau député des Vosges jusqu'en 1958. Il lutte contre la guerre d'Algérie, insistant sur ses effets économiques désastreux. Il soutient une politique de rapprochement avec les pays communistes. Ainsi dépose-t-il, le 14 février 1957, une demande d'interpellation du gouvernement au sujet des avantages économiques, commerciaux et culturels qu'il y aurait à reconnaître la République populaire de Chine.

    En 1958, Robert Chambeiron s'oppose au retour au pouvoir du général de Gaulle.

    De façon plus anecdotique, concernant la vie de notre village de Bleurville,  l'ancien maire communiste Robert Denizot (1971-1977) entretint des relations d'amitié et de proximité politique avec Robert Chambeiron.

  • L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle

    lorraine,metz,école de metz,peinture,delacroix,migette,devilly,maréchalLe mouvement d'artistes que l'on salua dès le XIXe siècle du nom d'« École de Metz » apparut au cours des années 1830 sur la scène locale comme aux Salons de Paris.

    Issus des écoles municipales, puis élèves des ateliers de la capitale, Charles-Laurent Maréchal, Auguste Migette, Aimé de Lemud, Théodore Devilly, Auguste Rolland et leurs amis ont animé à Metz une vie artistique où dialoguent peinture, littérature et musique.

    L'admiration pour Eugène Delacroix, l'ouverture sur l'Allemagne, le goût pour le Moyen Âge, entretenu par le riche passé de la ville, nourrissent une création qui associe art et industrie.

    Un ouvrage très riche ponctué par une iconographie abondante.

    L'auteur, Christine Peltre, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Strasbourg, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'art du XIXe siècle.

     

    ‡ L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle, Christine Peltre, éditions du Quotidien, 2014, 151 p., ill. (39 €).

  • Les anniversaires célébrés en 2015

    Le blog du Maître-chat Lully nous invite à commémorer cette année les grandes événements suivants :

    fourier.jpg- le 3ème centenaire de la mort du roi Louis XIV

    - le 15ème centenaire de la fondation de l’abbaye Saint-Maurice d’Agaune

    - le 13ème centenaire de la naissance de Pépin III, dit le Bref

    - le millénaire de la fondation de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

    - le 9ème centenaire de la fondation de l’abbaye de Clairvaux

    - le 9ème centenaire de la mort d’Yves de Chartres

    - le 850ème anniversaire de la naissance de Philippe II Auguste

    - le 850ème anniversaire de la canonisation de Charlemagne

    - le 8ème centenaire de la fondation de l’Ordre des Frères Prêcheurs

    - le 8ème centenaire du quatrième concile du Latran

    - le 750ème anniversaire de la naissance de Dante

    - le 6ème centenaire de la déposition du pape Jean XXIII par le concile de Constance

    - le 550ème anniversaire de la mort du prince et poète Charles d’Orléans

    - le 5ème centenaire de l’avènement de François Ier, de la bataille de Marignan et de l’entrevue de Bologne

    - le 5ème centenaire des naissances de sainte Thérèse d’Avila et saint Philippe Néri

    - le 450ème anniversaire de la naissance de saint Pierre Fourier, patron des prêtres vosgiens et lorrains

    - le 350ème anniversaire de la mort de Nicolas Poussin

    - le 3ème centenaire de la mort de Fénelon, de Girardon, de Dom Pérignon et de Nicolas Malebranche

    - le 250ème anniversaire de l’approbation par le Saint-Siège du culte du Sacré-Coeur

    - le 2ème centenaire de la mort de Louis de La Rochejaquelein

    - le 2ème centenaire de la naissance du cardinal Pie

    - le 2ème centenaire de la conclusion du Congrès de Vienne

    - le 150ème anniversaire de la mort de sainte Madeleine-Sophie Barat

    - le centenaire de la naissance d’Edith Piaf

    - le 50ème anniversaire de la conclusion du concile Vatican II

    … Et bien d’autres encore !...

    [source : http://leblogdumesnil.unblog.fr]

  • Bonne année 2015 !

    2015.jpg

     

    Votre blog préféré vous souhaite

    une bonne année,

    une bonne santé...

    et le paradis à la fin de vos jours !

  • 1715, 1815, 1915… 2015 ? Le « 15 », une date souvent maudite pour la France

    Depuis des siècles, l’histoire de France subit un étrange phénomène cyclique. C’est une implacable statistique, véritable « bug » dans la matrice. En effet, notre pays connaît pratiquement toutes les années finissant en 15 un très grand événement. Souvent régénérateur, presque toujours meurtrier…

    15.jpg1315 : La France dégouline mortellement depuis des années, sous l’intensité incompréhensible de pluies diluviennes. Les récoltes sont pourries, la famine s’étend partout. L’espérance de vie s’effondre comme jamais. Dans un climat d’apocalypse, l’éphémère roi Louis X laisse mourir sa reine dans un cachot obscur et glacial, suite au scandale de la tour de Nesle.

    1415 : Année noire pour la patrie. Le funeste 25 octobre, la chevalerie française est littéralement anéantie par l’armée anglaise à Azincourt. Les Français, englués dans la boue, sont massacrés. A cette époque, on meurt surtout après le combat, de ses blessures. Les corps sont broyés à coup de masses, les membres coupés gisent sous un ciel noir. La France est en état de mort clinique !

    1515 : Seul cru positif ! Marignan bien sûr, avec la victoire historique des troupes au Lys devant les troupes suisses des états italiens, réputées invincibles. 1515 est en outre l’année de l’avènement de François Ier qui, après sa victoire, entre triomphalement en Italie. Le roi rêve d’être César.

    1615 : Cinq ans après l’attentat qui a coûté la vie au bon roi Henri IV, la France souffre d’une guerre civile désastreuse dans une ambiance de fin du monde. Dans certaines régions, la faim pousse les hommes « à paître dans l’herbe comme des bêtes ». La nation est rongée par les divisions, mais les États généraux, les derniers avant ceux de 1789, s’achèvent néanmoins avec le renforcement de l’absolutisme.

    1715 : Exsangue, le royaume de France est au bord de la rupture. Après plusieurs décennies de guerres contre l’Europe entière, après avoir frôlé la catastrophe militaire (victoire miracle de Denain en 1712), le peuple de France aspire au repos. En septembre de cette année, le grand roi meurt d’une gangrène ; les finances sont au plus mal, et les graves épisodes de refroidissement climatiques (1692 et 1709) ont causé plus de morts en proportion que la future Grande Guerre !

    1815 : C’est la fin d’un monde. Depuis Louis XIV, la France occupait le premier rang des puissances mondiales. Dans la boue de Waterloo, au cœur d’une ultime défaite, la Grande Nation passe la main. C’est un tournant historique majeur.

    1915 : Le pays est plongé dans la plus effroyable des guerres. Enterrés depuis plusieurs mois dans les tranchées, les soldats français font face à l’ennemi dans un conflit cauchemardesque. Après la saignée de l’année précédente, l’armée est comme sous le choc. Il faut tenir, à tout prix…

    2015… On parle de dissolution, certains évoquent à mots couverts un putsch… La malédiction du 15 ne va – semble-t-il – pas s’arrêter !

    [source : Boulevard Voltaire]

  • L'art patriotique face à l'Annexion (Alsace-Lorraine 1871-1918)

    bijoux patriotiques.jpg

    En 1871 l'Alsace-Lorraine annexée par l'Empire allemand va provoquer une onde de choc dans toute la France où l'unité nationale se construira autour d'un patriotisme exacerbé voire belliqueux qui puisera sa force dans l'espoir de la revanche.

    Les années qui suivirent la défaite virent foisonner bijoux et autres objets symboliques destinés à soutenir les provinces perdues. Conçus et réalisés par des artistes lorrains (Gallé, Daum, Prouvé et bien d'autres), reproduits par des bijoutiers parisiens, ils seront les témoins muets mais ô combien visibles de cette pensée éternelle tournée vers les absentes, et vont même envahir la vie quotidienne et le secteur de la mode. La croix de Lorraine deviendra le signe emblématique de la résistance. De 1871 à 1918, cette effervescence artistique va accompagner la destinée des Français. 

    Cet ouvrage, original dans le traitement de cette thématique, est superbement illustré par des bijoux issus de collections privées. Il relate cette période où la France entière pleurait la perte de l'Alsace et de la Lorraine.

     

    ‡ L'art patriotique face à l'Annexion. Alsace-Lorraine 1871-1918, Bruno Ferry, éditions du Quotidien, 2014, 168 p., ill. (39 €).

  • Quel péril sur les églises de France ?

    eglises.jpgLa revue de l'association nationale Patrimoine-Environnement (LUR-FNASSEM), Patrimoine et cadre de vie, propose un intéressant état des lieux des églises de France, à l'heure où de nombreux édifices sont laissés à l'abandon par les collectivités territoriales et, surtout, désaffectés par les croyants.

    "Un semis d'églises, un maillage de routes : c'est la géographie humaine de la France. Par le nombre, les églises sont les premiers monuments du pays. Elles marquent l'identité des communes ou des quartiers, presque toujours des anciennes paroisses. On se rassemble à leur emplacement depuis plus de mille ans et même, pour beaucoup d'entre elles qui ont succédé à des lieux de culte païen, depuis plus de 2000 ans. On y va plus beaucoup à la messe, on y vas encore en nombre aux enterrements...

    Au sens propre, indépendamment de leur qualité architecturale, les églises sont le premier patrimoine de la France.

    Aussi ne peut-on être attaché à la sauvegarde du patrimoine français sans souhaiter la conservation de toutes les églises, y compris de celles qui datent du dernier élan de construction au XIXe siècle. Il s'agit de leur conservation matérielle. Il s'agit aussi de la conservation de leur usage et de leur signification, c'est-à-dire de leur affectation au culte. Le patrimoine n'est pas seulement matériel.

    Cela tombe bien. En général, les communes prennent soin des églises qui leur appartiennent. Dans ce numéro, Benoît de Sagazan présente un état des lieux objectif qui n'est pas catastrophique. Et la prise de position de Mgr Dagens nous montre à quel point l'Eglise catholique est consciente de la richesse de ses nombreux lieux de culte.

    Ainsi, l'histoire, par la Révolution, puis par les lois de 1905, en donnant la propriété des églises aux communes et en dégageant ainsi leur affectataire des soins du bâtiment, nous a légué une organisation qui peut résister à la déchristianisation de la France. Nous échappons à la situation du Québec, ou à celle des Pays-Bas où, après avoir fermé les églises par centaines, on leur cherche difficilement un autre usage, quand on ne les détruit pas.

    Les églises étaient utiles comme lieux de rassemblement et de célébration sous la protection de leurs saints tutélaires. Nous n'avons pas à nous poser la question de leur utilité actuelle pour les respecter et les sauvegarder.

    Cette situation favorable rend d'autant plus scandaleuse l'attitude des communes qui ne respectent pas leur responsabilité historique et légale. Alain de La Bretresche écrit dans les pages de la revue une analyse juridique précise des "déconstructions" d'églises, ce nouveau vandalisme, heureusement limité." [Kléber Rossillon, président de la FNASSEM].

    Ce numéro laisse aussi la place aux bonnes nouvelles : plusieurs restaurations d'édifices cultuels sont présentées.

    Une publication que tout défenseur du patrimoine et que tout maire se doit de lire.

     

    ‡ Patrimoine et cadre de vie. Les Cahiers de Patrimoine-Environnement, n° 193, 2014-2015. A commander sur www.patrimoine-environnement.fr

  • Autrement, tout simplement

    autrement.jpgBenoît du Sault endosse l'habit de Patrick de Brousse de Montpeyroux pour nous faire partager son bonheur.

    Et pourtant, on ne peut pas dire que ce Lorrain d'adoption soit tombé dans le chaudron du bonheur... Plongé dans une situation de handicap dès son enfance, il connaît la différence sociale, l'isolement, la séparation parentale.

    Au fil des chapitres, l'auteur livre à son lecteur ses réflexions et ses méditations sur le monde qui l'entoure, sur son handicap, sur les épreuves de la vie. Avec toujours un regard plein d'espérance et d'optimisme.

    Son handicap a démultiplié son énergie et sa quête du bonheur, bien loin du matérialisme ambiant. Une belle leçon d'espérance. Tout simplement.

     

    ‡ Autrement, tout simplement, Patrick de Brousse de Montpeyroux, éditions AMD, 2014, 142 p. (8 €).

  • Les rendez-vous 2015 de Pèlerins de Lorraine

    lorraine,pèlerins de lorraine,mémoire des lorrains,saint nicolas,bataille de nancy,pèlerinage de chrétienté

    Commémoration de la Bataille de Nancy en 2014 [archives H&PB].

     

    Les associations Pèlerins de Lorraine et Mémoire des Lorrains proposent plusieurs rendez-vous en 2015 pour tous les Lorrains amoureux de leur histoire :

    - le 5 janvier à 18h00, les Lorrains fêteront le 538ème anniversaire de la Bataille de Nancy (5 janvier 1477) sur la place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy

    Rappel important concernant la commémoration du 5 janvier, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy. Ce rassemblement n'a qu'un seul objectif : se souvenir de la victoire remportée par les troupes du duc René II sur celles de Charles le Téméraire. Toute autre manifestation par des chants ou banderoles ou slogans sans rapport avec cette commémoration historique serait anachronique et plutôt nuisible quant au message lotharingiste diffusé lors de cette animation mémorielle. Bienvenue à tous donc, mais dans l'unité du message patriotique lorrain uniquement et strictement.

    - les 9 et 10 mai, 37ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs avec messe célébrée par l’abbé Thierry Laurent, prêtre du diocèse de Paris (et ancien pèlerin lorrain !), en l’église de Champougny (Meuse)

    - les 23, 24 et 25 mai, pèlerinage de Paris à Chartes avec Notre-Dame de Chrétienté.

    En Lorraine, le lundi de Pentecôte 25 mai rendez-vous à 9h30 au Tremblois (Laneuvelotte) pour la marche jusqu'à Saint-Nicolas-de-Port (20 km) en union avec les pèlerins de Paris-Chartres et à l'occasion de la Saint Nicolas d'été

     

    ‡ Renseignement auprès de Jean-Marie Cuny au 03.80.20.67.22.

     

  • Entre Nativité et Jour de l'An... Bleurville sous les premières neiges...

    Quelques images prises ce 27 décembre 2014 à Bleurville où la neige a fait son apparition dans la nuit... Il faut dire qu'on l'attendait depuis l'hiver 2012-2013 !

    Bleurville_27.12.14 001.JPG

    Bleurville_27.12.14 003.JPG

    Bleurville_27.12.14 007.JPG

    Bleurville_27.12.14 004.JPG

    Bleurville_27.12.14 011.JPG

    Bleurville_27.12.14 018.JPG

    Bleurville_27.12.14 016.JPG

     

    ... En prime, l'humble crèche de l'église paroissiale (aucune messe n'y sera célébrée d'ici la Semaine Sainte et l'église étant fermée, personne ne pourra y prier devant... mais, bonne nouvelle, le deuxième grand tableau du XVIIIe siècle dédié à la Crucifixion de NSJC est de retour après une année passée dans un atelier de restauration !  On vous en reparlera bientôt) :

    Bleurville_crèche 2014.JPG

    Merci à son fidèle créateur !...

    [clichés ©H&PB]

     

  • Bruley en Lorraine

    bruley.jpgGuy Demange est un poète, un amoureux de sa terre lorraine et de son village de Bruley dans le Toulois.

    Après plusieurs ouvrages de poésies, il récidive avec une ode à Bruley, un village des côtes de Toul qui produit un excellent vin gris... depuis le IXe siècle !

    Son village, il l'aime au point de lui consacrer un livre de poèmes. "Bruley, ma douce, Bruley mon cher pays à jamais, dont les prairies monotones mêlent le gris et le vert !

    Notre poète rend un bien bel hommage à ce vieux village, à ces antiques demeures aux tuiles rouges, à ses hommes qui travaillent la vigne, à ces croyants qui bâtirent l'église Saint-Martin, la chapelle et la grotte de Lourdes, aux défenseurs de la patrie qui construisirent le fort...

    "Voici donc Bruley la rieuse, Bruley aux multiples couleurs, Bruley joyeuse, si paisible, et quelque fois mélancolique".

     

    ‡ Bruley en Lorraine, Guy Demange, édition à compte d'auteur, 2014.

  • Les Lorrains et les Habsbourg

    lorrains1.jpg

    La Lorraine et l'Empire furent intimement liés au cours de l'histoire notamment par relations matrimoniales qui se nouèrent entre les maisons de Lorraine et de Habsbourg ; le mariage entre François Etienne de Lorraine et Marie-Thérèse de Habsbourg furent même à l'origine de la dynastie des Habsbourg-Lorraine, dont le plus éminent représentant fut, sans aucun doute, SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, fils aîné de Charles Ier, dernier empereur d'Autriche.

    L'ouvrage proposé par le général Alain Petiot est une véritable somme, fruit de dix années de recherches, sur les relations entre ces deux maisons régnantes et, tout particulièrement sur les familles lorraines qui se mirent au service du Saint Empire sous l'autorité des Habsbourg.

    lorrains2.jpgPays d’entre-deux, la Lorraine a été de tous temps un lieu d’influence croisée et de rivalité entre royaume de France et Empire. Les Lorrains se trouvent tiraillés entre la France et l’Empire. Certains d’entre eux, à la suite de leurs princes, pour eux ou à cause d’eux, sont amenés à quitter leur patrie et à servir l’empereur, par fidélité, par nécessité ou par opportunité. Sur toutes les terres des Habsbourg, des Lorrains passent, vivent et meurent. Leurs descendants deviennent sujets de l’empereur puis citoyens des nouveaux États nés de la chute de la monarchie. Durant plus de quatre siècles, des plus illustres au plus modestes, ils laissent leur trace dans une histoire qui est celle de l’Europe. Ce fort dictionnaire (2 tomes) les évoque et faire revivre leur épopée, révélant une face cachée de l’histoire de la Lorraine et ravivant la mémoire magnifique d’une nation disparue.

    L’ouvrage outre les notices biographiques, présente les répertoires détaillés : des officiers lorrains des armées impériales, des colonels propriétaires de régiments lorrains, des chambellans lorrains de l’empereur, des dames lorraines de la Croix étoilée, des anoblissements et titres conférés à des Lorrains dans l’Empire.

    Ce livre vient fort utilement compléter les deux ouvrages précédent consacrés aux relations entre les Lorrains et l'Empire des Habsbourg.

    L’auteur, Alain Petiot, est né en 1943. Admis à Saint-Cyr en 1962, il est diplômé de la faculté des Lettres de Rennes et breveté de l’École supérieure de guerre. Officier de cavalerie, il est général (2e section) de l’armée de terre. Membre des sociétés savantes de Bar-le-Duc et de Nancy, membre de l’Académie de Stanislas, ancien chargé d’études au Comité d’histoire régionale de la Région Lorraine, il a déjà publié Au service des Habsbourg (2000) et Les Lorrains et l’Empire (2005).

     

    ‡ Les Lorrains et les Habsbourg, Alain Petiot, éditions Mémoire & Documents, 2014, 2 tomes, 737 p., ill. (39 €).

     

  • François Ier du Saint Empire

    françois 1er.jpgFrançois Etienne, héritier des ducs de Lorraine, va troquer ses états contre un destin extraordinaire, celui d'empereur du Saint Empire romain germanique.

    Ses armes : la clairvoyance, le sens de la négociation et une haute idée de sa lignée. Quittant ses duchés de Lorraine et de Bar, il parvient aux plus hautes fonctions dans l'Europe du XVIIIe siècle : vice-roi de Hongrie, grand-duc de Toscane puis empereur du Saint Empire.

    Ce descendant de Charlemagne et de Saint Louis évolue dans une période troublée et ses décisions sont parfois violemment contestées. Avec son épouse, l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg, il défendra avec bravoure les intérêts de son empire.

    François Ier du Saint Empire est un monarque brillant doublé d'un fin politique. Le prince, éduqué à la rude en Autriche, est imprégné de la philosophie des Lumières. Dans cette époque de découvertes et de curiosités sans bornes, il va constamment encourager les arts et les sciences. Fondateur de la maison des Lorraine-Habsbourg, François Ier, par l'immense fortune dont il la dote et par les alliances qui la lient à toutes les cours d'Europe, assure la continuité de la suprématie impériale sur le Saint Empire romain germanique qui brille de ses derniers feux...

    Pour restituer la personnalité et le parcours hors du commun de François III de Lorraine, devenu François Ier du Saint Empire, l'auteur a mis ses pas dans ceux du monarque en parcourant les archives de Cracovie, Wroclaw, Bratislava, Prague, Vienne, Ratisbonne, Dresde, Heidelberg, Mayence, Nancy, Lunéville... Les confidences de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine et l'accès aux archives de la famille impériale complètent ce portrait d'un homme et d'une époque.

     

    ‡ François Ier du Saint Empire, Jean-Louis von Hauck, éditions Hugues de Chivré, 2014, 150 p., ill. (17,50 €).

  • Fête de la Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ

     

    lorraine,noel,nativité,crèche,jésus christ,sauveur,messie

     

    Dóminus dixit ad me : Fílius meus es tu, ego hódie génui te.

    Quare fremuérunt gentes : et pópuli meditáti sunt inánia ?

    [Introït de la messe de la nuit de Noël]

    Le Seigneur m’a dit : « tu es mon Fils. C’est moi qui t’engendre aujourd’hui »

    Pourquoi les nations ont-elles frémi ? Pourquoi les peuples ont-ils tramé de vains complots ?

    * * *

    Quelques images de la messe de minuit célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy par l'abbé Husson, chapelain. Les lectures de la veillée et la prédication ont été assurées par l'abbé Demenois, prêtre du diocèse de Nancy & de Toul.

     

    lorraine,noel,nativité,crèche,jésus christ,sauveur,messie

    lorraine,noel,nativité,crèche,jésus christ,sauveur,messie

    lorraine,noel,nativité,crèche,jésus christ,sauveur,messie

    lorraine,noel,nativité,crèche,jésus christ,sauveur,messie

    lorraine,noel,nativité,crèche,jésus christ,sauveur,messie

    lorraine,noel,nativité,crèche,jésus christ,sauveur,messie

    [clichés H&PB]

     

     

     

  • Sainte nuit de Noël !

    tintin.jpg

    ... Faites comme Tintin, pensez à aller à la messe de minuit !

    A Nancy, vous pouvez vous rendre à l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc, messe traditionnelle ce 24 décembre à minuit.

    Dans la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, la messe de la nuit de Nativité a lieu en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône à 19h30.

    crèche 2014 002.JPG

    [cliché ©H&PB]

     

     

    lorraine,nancy,monthureux sur saone,bleurville,messe,noel,nativité,crèche,messe de minuit

     

     

     

  • La médaille du soldat américain de 1944 revient à Mirecourt

    La médaille militaire Purple heart du soldat Victor Draeger a été retrouvée et remise au maire de Mirecourt. Le militaire y avait laissé sa vie lors de la Libération en 1944. Sa mémoire a été honorée lors d’une commémoration placée sous le signe de l’émotion au cimetière américain de Dinozé.

    mirecourt.jpgLes porte-drapeau se tiennent fièrement au garde-à-vous pendant le discours solennel de Carl Hale, représentant de l’Otan. L’Américain, venu au nom des vétérans de sa patrie, énonce avec émotion le court parcours du jeune Victor Draeger. Le soldat est mort le 15 septembre 1944, tombé lors de la Libération de Mirecourt. « Soixante-dix ans après, on a retrouvé son propriétaire, note Carl Hale. Pourtant, la décoration a voyagé ». Retrouvée au Wisconsin sur un marché aux puces, elle a été dissimulée dans une boîte à carnet de chèques.

    Lorsqu’une chineuse reconnaît l’objet et y découvre le nom du soldat gravé au dos, elle l’envoie aux services des vétérans de son pays puis en France. « Désormais, on pourra la trouver dans le salon d’honneur de la mairie de Mirecourt avec quelques éléments historiques », indique Yves Séjourné, maire de la cité récipiendaire. « Nous tenons à ce devoir de mémoire. Ce soldat est le symbole d’un acte d’héroïsme. »

    Engagé alors qu’il n’avait que 19 ans, Victor Draeger a suivi les traces de son père, lui aussi soldat. Sa mère est décédée en maison de retraite il y a quelques années. Aucun membre de sa famille n’a été retrouvé. Il semblerait que ce soit le point de départ de l’errance de la médaille. « Les gens sont inconscients de laisser circuler une médaille, de la vendre », s’indigne Jocelyne Papelard, présidente de l’US memory Grand Est France. « Cette récompense, c’est le prix du sang. Il a été tué pour la Libération de Mirecourt. Il a donné sa vie. » Pour Yves Séjourné, l’histoire du soldat sera à jamais associée à celle de la commune. « C’est un fait d’Histoire. Que ça tombe sur Mirecourt, c’est incroyable. »

    Le maire de Mirecourt s’est engagé à faire fleurir chaque année la tombe du héros ; il va même demander l’apposition d’une plaque commémorative sur le monument aux morts, afin que les habitants se souviennent de cet acte. « Cet hommage, c’est un peu comme si Draeger vivait à nouveau. »

    [Vosges Matin]

  • "Les Rubans du Patrimoine" pour l'église de Mont-Saint-Martin

    mont st martin.jpgLa Ville de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) a été mise à l’honneur le 21 novembre dernier à l'occasion de la remise du prix départemental « Les Rubans du Patrimoine » pour la restauration extérieure de sa remarquable église romane.

    Depuis quelques années, la municipalité de Mont-Saint-Martin a fait le choix de restaurer son église romane Saint-Martin érigée au XIe siècle. La réparation de la charpente, de la toiture, le sablage et le nettoyage des pierres extérieures, la mise en valeur de l’édifice en lumières et l’installation de nouveaux vitraux et d’une rosace de style contemporain ont permis sa renaissance.

    C’est pour toutes ces raisons que le jury régional du concours les « Rubans du Patrimoine » édition 2014 a récompensé la ville de cette distinction.

    [cliché : la Fondation du Patrimoine]

  • Le bulletin d'information 2014 des Amis d'Alfred Renaudin

    O_RENAUDIN - Verdun_vue_sur eveche.jpg

    Verdun, vue sur l'évêché, huile sur toile, Alfred Renaudin.

     

    L'association des Amis d'Alfred Renaudin de Val-et-Châtillon, présidée par Olivier Béna, vous propose sur bulletin d'information sur les activités déployées en 2014 :

    Bulletin n° 3-2014 Amis Alfred Renaudin.pdf

  • Inquiétudes sur l’avenir de la chapelle de l’hôpital de Lamarche

    L'hôpital rural de Lamarche va faire l'objet d'une restructuration dans les prochains mois. La question du devenir de la chapelle - qui n'accueille plus d'office religieux depuis plusieurs années - et de sa reconversion se pose désormais.

    chapelle lamarche.jpgL'hôpital de Lamarche eut pour ancêtres une maison des pauvres créée en 1715 grâce aux dons d'un notaire de la localité, maître Oudot, et un établissement d'accueil pour les petites filles qui devint un pensionnat.

    L’établissement d’un hospice fut autorisé par Mgr Scipion-Jérôme Bégon, évêque de Toul, en janvier 1750, afin de recevoir les infirmes et les vieillards de la commune. En 1845, ce n'était plus qu'une maison de charité, distribuant des secours en nature à domicile. L'accueil de patients ne sera effectif qu'à partir de janvier 1887.

    chapelle intérieur.jpgDe l'ancien bâtiment, il ne reste plus que la chapelle construite à la fin du XVIIIe siècle à l'initiative d'un prêtre originaire du bourg, l'abbé François Nicolas Bresson, transformée au XIXe siècle, et une aile du bâtiment longeant la rue et prolongée vers 1835.

    Des acquisitions et dons de maisons ont permis le développement de l’hospice à la fin du XIXe siècle.

    vosges,lamarche,hopital,chapelleLa chapelle fut affectée au culte jusqu'à la fin du XXe siècle. Depuis, son état sanitaire se dégrade dangereusement.

    Quelques habitants de la commune se posent la question de savoir s'il faut créer une association de défense du patrimoine local afin de suivre le dossier de cette chapelle qui mérite d'être sauvegardée.

     

    vosges,lamarche,hopital,chapelle

    Chapelle de l'hôpital rural de Lamarche, XVIIIe s. [cliché © Francis Relion].

     

  • L'îlot du palais de justice d'Epinal

    epinal.jpgL'ouvrage présente les résultats de deux fouilles préventives préalables à l'extension et à la restructuration du palais de justice d'Epinal, réalisées à la fin des années 1990. Menées sur une surface de 3000 m², ces interventions archéologiques, corrélées avec d'autres sources documentaires, apportent des informations inédites sur les origines de la ville et le développement d'un quartier localisé au cœur de l'espace urbain, entre le château et la basilique Saint-Maurice.

    Les plus anciennes traces de fréquentation du secteur remontent aux VIIIe-IXe s., mais ce n'est qu'à partir du Xe s. que les premiers aménagements sont attestés en bordure d'une zone humide, à l'emplacement d'un ancien cours d'eau. L'espace se structure progressivement entre le XIIIe et le début du XVIIe s. avec le développement d'un habitat ouvert sur des arrière-cours, en lien avec des activités artisanales et commerciales. Dans les années 1620, le bâti est investi par la congrégation Notre-Dame. Celle-ci y construira un nouveau couvent au XVIIIe s. A la Révolution, les  bâtiments conventuels sont affectés à des fonctions administratives, avant l'édification vers 1820 d'une maison d'arrêt, détruite à la fin du XXe s.

    Outre les informations relatives aux origines et aux transformations de l'espace urbain, cet ouvrage offre un bel éclairage sur la vie matérielle et spirituelle des habitants d'un quartier durant près d'un millénaire. Il permet enfin d'approcher de manière originale le quotidien d'une communauté religieuse à l'époque moderne.

     

    ‡ L'îlot du palais de justice d'Epinal (Vosges). Formation et développement d'un espace urbain au Moyen Âge et à l'époque moderne, Yves Henigfeld et Philippe Kuchler (dir.), éditions  de la Maison des sciences de l'homme, 2014, 210 p., ill. (46 €).

  • Quelle Noël s'apprêtons-nous à fêter ?

    " Chers amis,

    noel,jésus christ,sauveur,nativité,consumérisme,athéisme,indifférentisme,christianismeComme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche. Tous les ans, il y a une grande célébration en mon honneur et je pense que cette année encore cette célébration aura lieu.

    Pendant cette période, tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche.
    C’est vraiment bien de savoir, qu’au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi.
    Pourtant je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j’ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration. Les familles et les amis se rassemblent pour s’amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.

    Je me souviens que l’année dernière il y avait un grand banquet en mon honneur. La table de salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale. Mais vous savez quoi ? Je n’étais pas invité...

    J’étais en théorie l’invité d’honneur, mais personne ne s’est rappelé de moi et ils ne m’ont pas envoyé d’invitation. La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m’a laissé dehors, et ils m’ont fermé la porte à la figure... et pourtant moi je voulais être avec eux et partager leur table. En réalité, je n’étais pas surpris de cela car depuis quelques années, toutes les portes se referment devant moi.

    Comme je n’étais pas invité, j’ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer. Je me suis mis dans un coin, et j’ai observé. Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment. Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrive, vêtu d’une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : ’ho ho ho !’ Il s’est assit sur le sofa et tous les enfants ont couru autour de lui, criant ’Père Noël ! Père Noël !’, comme si la fête était en son honneur !

    A minuit, tout le monde a commencé à s’embrasser ; j’ai ouvert mes bras et j’ai attendu que quelqu’un vienne me serrer dans ses bras et... vous savez quoi... personne n’est venu à moi.

    Soudain ils se sont tous mis à s’échanger des cadeaux. Ils les ont ouvert un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j’ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi. Qu’auriez vous ressenti si, le jour de votre anniversaire, tout le monde s’échangeait des cadeaux et que vous n’en receviez aucun ?

    J’ai enfin compris que je n’étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.

    Tous les ans ça empire. Les gens se rappellent seulement de ce qu’ils boivent et mangent, des cadeaux qu’ils ont reçus, et plus personne ne pense a moi. J’aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie. J’aurai souhaité que vous vous rappeliez qu’il y a plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous, et en définitive pour vous sauver.

    Aujourd’hui je souhaite seulement que vous croyiez à cela de tout votre coeur. Comme nombreux sont ceux qui ne m’ont pas invité à leur fête l’an passé, je vais cette fois organiser ma propre fête et j’espère que vous serez nombreux à me rejoindre.

    En guise de réponse positive à mon invitation, envoyez ce message au plus grand nombre de personne que vous connaissez. Je vous en serai éternellement reconnaissant.

    Je vous aime très fort ! "

    Jésus

    [source : Refuge Notre-Dame de Compassion]

  • Les cryptes en France

    Lcrypte,lorraine,bleurville,christian sapina crypte est une architecture apparemment connue, imagée, documentée, mais qui reste quasiment mythique dans les esprits. Elle renvoie de manière souvent abusive à une réalité que l’on croit uniquement souterraine.

    L’auteur tente dans ce magnifique ouvrage de synthèse de sortir des idées reçues en reconstituant le processus historique de la crypte dans une démarche à la fois archéologique et anthropologique. Chaque crypte a son histoire, une histoire qui s’est constituée souvent bien après sa construction et même son usage. C’est pourquoi dans ce parcours archéologique des cryptes en France - où la Lorraine tient toute sa place avec de nombreuses notices sur les cryptes les plus remarquables de la région -, l’auteur accorde une place particulière aux textes et à l’examen des espaces pour reconstituer usages et parcours.

    Les réponses qu’il apporte s’inscrivent dans un panorama plus général de l’évolution de l’espace sacré. La crypte assure ainsi à l’église sa dimension dans le temps, sa mémoire, au point que l’on chercha toujours à ancrer cette mémoire et l’origine du site là où se trouve la crypte. En restituant la crypte dans sa dimension architecturale et historique, l’enquête bouscule l’histoire locale pour mieux saisir l’épreuve du temps, la trace d’une croyance et l’expression d’une société.

    Cet ouvrage est le fruit d’un travail de longue durée de Christian Sapin, archéologue et historien de l’art, qui recense près de 400 cryptes en France entre le IVe et le XIIe siècle, tout en établissant des comparaisons avec des cryptes situées en Europe occidentale. L’ouvrage bénéfice de reconstitutions en 3D ainsi que d’une campagne photographique exceptionnelle du photographe Jean-François Amelot.

    Un ouvrage de référence, qui offre une approche archéologique et historique inédite et attendue de la part d’un grand spécialiste.

     

    ‡ Les cryptes en France. Pour une approche archéologique (IVe-XIIe s.), Christian Sapin, éditions Picard, 2014, 320 p., ill. couleurs (76 €).

     

  • La pâte feuilletée de Claude le Lorrain

    lorrain.jpg

    [Vosges Matin]

  • Comment Saint Nicolas est devenu lorrain

    st nicolas.jpg

    [L'Abeille]

  • Les grandes affaires criminelles de Lorraine

    crimes.jpgTout au long de son histoire, la Lorraine n'a pas été épargnée par les bandits et autres meurtriers. Quatre plumes se sont associées pour réunir les plus grandes affaires criminelles qui ont défrayé la chronique judiciaire en Lorraine sur un siècle, entre 1889 et 1999.

    Des crimes du tueur en série Jean Dauga au calvaire du petit Johnny, en passant par les assassinats commis par l'"ogresse" Jeanne Weber ou le "monstre de Maxéville" Claude Charmes, le traître vosgien Robert Huin durant l'Occupation et le meurtre toujours inexpliqué de Grégory Villemin, le lecteur découvre dans ce recueil la face la plus noire de la nature humaine. Des histoires criminelles toutes plus effrayantes et tragiques les unes que les autres...

    Les auteurs compilent trente-six affaires parmi les plus emblématiques de la région. Chaque auteur a exhumé des archives des quatre départements lorrains des affaires originales qui ont marqué durablement les esprits. De l'horreur mais aussi une réflexion sur les capacités de l'être humain a faire le mal. Et la difficulté à pardonner aussi...

     

    ‡ Les grandes affaires criminelles de Lorraine, collectif, éditions De Borée, 2014, 440 p., ill. (26 €).