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De l’or noir dans le Saintois

On s’apprête à chercher du pétrole dans le Saintois, là où il avait été exploité entre 1978 et 1995.

petrole.jpgAndré Grosjean va-t-il devenir roi du pétrole ? T.E.R.R.E., sa société implantée dans le Loir-et-Cher, s’apprête à explorer le sous-sol lorrain. Les forages de reconnaissance devraient commencer juste après l’enquête publique, qui débute le 30 janvier et s’achève le 28 février, sur un terrain privé de la commune de Chaouilley, dans le secteur de Forcelles-Saint-Gorgon, au pied de la colline de Sion.

André Grosjean croit en son étoile parce que de l’or noir sous les fruits d’or, on en a déjà trouvé dans « ce périmètre de 20 km² » : 13.698 tonnes exactement ont été pompées entre 1978 et 1995. Si un « brut léger » a pu jaillir des profondeurs du Saintois, c’est grâce à l’intuition et la pugnacité du professeur Pierre-Louis Maubeuge, un géologue qui a consacré une bonne partie de sa vie, ainsi que l’ensemble des économies familiales, à ce projet un peu fou. Le cours du baril de pétrole variait entre 15 et 30 dollars à l’époque. « On s’est intéressé à cette histoire il y a dix ans. Le parcours administratif et réglementaire est laborieux », explique André Grosjean, l’actuel titulaire du permis dit de Forcelle qui court jusqu’en 2016. T.E.R.R.E (Travaux Etudes Recherche Ressources en Eau), spécialisée dans la « captation de fluide », n’a encore jamais œuvré dans le secteur pétrolier.

La petite société, qui effectuera des forages de reconnaissance à 250 m puis à 450 m de profondeur, mise sur une approche « maison », la « géomorphologie » pour trouver un gisement. T.E.R.R.E. assume la totalité du risque financier et industriel de cette aventure. « L’engagement de dépenses » pour cette phase de reconnaissance n’excédera pas 200.000 €. L’eau aura coulé sous les ponts et le cours du pétrole aura joué au yo-yo avant que de l’huile ne soit repérée puis exploitée. Une seule certitude : le Pr Maubeuge était un visionnaire. Il avait dit à sa fille sur son lit de mort : « Tu verras un jour que j’avais raison, ils reviendront ».

[d’après ER]

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