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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 61

  • Canton de Darney (88) : la droite nationale talonne les "divers droites"

    Le binôme Roussel/Thiébaut-Gaudé et ses suppléants lors de la soirée électorale.

    Le binôme Alain Roussel/Carole Thiébaut-Gaudé est élu au premier tour mais le score du FN est important, avec un fort retentissement dans les petites communes.

    « Cela n’a pas été facile mais le résultat est là  ». La première réaction d’Alain Roussel et de sa colistière Carole Thiébaut-Gaudé est soulagée. Car elle afinalement été longue à se dessiner. Le conseiller général sortant s’attendait à une victoire plus large face au Front National. Avec 56,8 % des voix contre 31,32 %, l’écart peut paraître important en terme dechiffre mais sur le fond, le constat est là : « Des candidats dont on n’a jamais vu le visage, qui sont quasiment inconnus, sont capables de remporter plus d’un tiers des voix. Cela veut dire qu’il va falloir travailler dur », analyse le candidat divers droite. « Et jouer encore plus la carte de laproximité dans l’intérêt ducanton », appuie Carole Thiébaut-Gaudé. En comparaison, en 2011, Alain Roussel s’était imposé dans son canton de Monthureux-sur-Saône avec 35,97 % des voix. Le Front National, représenté par Georges Faivre, n’avait alors remporté que 8,56 % des suffrages.

    Cette année, le canton de Darney est celui qui a subi le plus de bouleversements géographiques dans les Vosges avec le regroupement de Monthureux-sur-Saône, Dompaire, Lamarche et Darney. Des abords d’Epinal à la frontière de la Haute-Marne. Le redécoupage, c’est l'explication qu’avance le binôme gagnant pour justifier cette victoire moins large qu’attendue : « Nous étions opposés à ce redécoupage qui a bouleversé le scrutin. Il faut veiller qu’à l’avenir, les décisions soient prises sur place, sinon cela aboutira à ce genre de réactions dans les urnes », reprend Alain Roussel qui appuie sur le score du Front National. « Plus de 30 %, cela veut aussi dire que c’est une sanction contre la politique actuelle. A nous d’en tenir compte et d’appliquer ce pour quoi nous avons été élus ».

    Dans les 82 communes du canton, dont Darney est désormais le chef-lieu, et qui représente 20 % du territoire dudépartement, le discours du parti de la droite nationale a trouvé écho dans des petites communes telle Légéville-et-Bonfays : 54 inscrits, 27votants, 25 exprimés et 15voix pour le Front National contre 8 pour le binôme divers droite et deux pour Olivier Suter et Fanny Theis. Idem à Sans-Vallois avec 23 voix pour la droite nationale sur 42 exprimées contre 15 au duo Roussel/Thiébaut-Gaudé (4 pour leduo PC/NPA).

    Les villes, elles, ont massivement voté pour le centre droit : 211 voix à Darney contre 107 au FN ; 201 contre 135 à Dompaire ; 169 contre 115 à Lamarche ; 153 contre 113 à Martigny-les-Bains et 287 contre 85 à Monthureux-sur-Saône, fief d’Alain Roussel.

    Le parti d’extrême-gauche, avec 11,8 % des voix, est à l’image de la majorité présidentielle dans le département : en difficulté.

    Le fort taux d'abstention devra également être analysé par les nouveaux conseillers départementaux, symptôme évident d'un mal-être politique dans ce secteur en grand détresse économique et à la démographie vieillissante.

    [d’après Vosges Matin]

  • Canton de Darney (88) : Alain Roussel et Carole Thiébaut-Gaudé élus dès le 1er tour

    Le binôme Roussel - Thiébaut-Gaudé (divers droite) élu au 1er tour.

    Résultats du 1er tour des élections départementales

    Dimanche 22 mars 2015

    Canton de Darney (Vosges)

    Commune de Bleurville

    Binômes de candidats

    Nuances

    Voix

    % inscrits

    % suffrages exprimés

    M. Alain ROUSSEL - Mme Carole THIEBAUT-GAUDÉ

    DVD

    98

    35,00

    62,03

    M. Christophe ALEXANDRE - Mme Elodie VOIRIN

    FN

    47

    16,79

    29,75

    M. Olivier SUTER - Mme Fanny THEIS

    PCF-FDG

    13

    4,64

    8,23

     

     

    Nombre

    %

    inscrits

    %

    votants

    Inscrits

    280

     

     

    Abstentions

    116

    41,43

     

    Votants

    164

    58,57

     

    Blancs

    4

    1,43

    2,44

    Nuls

    2

    0,71

    1,22

    Exprimés

    158

    56,43

    96,34

  • Pierre Marie, un forestier lorrain pionnier de l'aviation

    Rien ne prédestinait Pierre-Marie Bournique à devenir dès 22 ans un pionnier de l'aviation, qui le rendit célèbre sous le nom de Pierre Marie, ni un martyr de l'aviation naissante à 23 ans.

    Né à Abreschviller en 1888, son avenir était tout tracé : il poursuivrait l'œuvre de son père dans l'exploitation de la scierie et des forêts familiales. Le jeune homme en décida autrement après avoir assister à un meeting aérien à Jarville. Il obtint son brevet de pilote aviateur de l'Aéroclub de France en juillet 1910, juste après Louis Blériot. Mais un terrible accident d'avion mit fin à sa trop courte carrière, le 18 mai 1911.

    Dix mois d'activité aéronautique seulement pour le jeune Pierre-Marie Bournique. Les lettres envoyées à ses parents et la presse de l'époque ont permis à l'auteur de retracer la brève vie de cet audacieux Lorrain.

     

    ‡ Pierre Marie (1888-1911). Un forestier lorrain pionnier de l'aviation, Michel Henry, éditions du Quotidien, 2015, 146 p., ill. (14 €).

  • La croix et le croissant : à propos de l'éclipse du 20 mars 2015

     

    Clin d'œil du photographe lors de l'éclipse partielle observée vendredi 20 mars 2015 dans les Vosges, au-dessus de la chapelle Saint-Basle à Lignéville (sud-ouest vosgien).

    [cliché : courtoisie de Gilbert Salvini]

  • Les Journées européennes des métiers d'art à Domremy

  • Hennezel (88) : marché de Pâques au Musée

  • Un portrait du prince Charles-Alexandre de Lorraine acquis par le Musée du château de Lunéville

     

    Atelier de Martin van Meytens (1695-1770)
    Portrait de Charles Alexandre de Lorraine
    Huile sur toile - 73 x 60 cm
    Lunéville, Musée du château
    Photo : Daguerre

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  • Mirecourt (88) : un riche patrimoine architectural à sauvegarder et à valoriser

    Une cour intérieure à Mirecourt.

    Jean-Paul Rothiot, président des Amis du Vieux-Mirecourt Regain, souhaite que le patrimoine architectural de la ville soit davantage mis en valeur. Avec l’aide de la collectivité et des particuliers également.

    « Mirecourt doit devenir une grande ville touristique grâce à son patrimoine architectural… ». Infatigable et intarissable à l’heure de parler patrimoine et vieilles pierres, Jean-Paul Rothiot, président des Amis du Vieux-Mirecourt Regain, ne lance pas ces paroles en l’air. « Mirecourt, ville médiévale qui s’est développée à la Renaissance, ville qui a souffert de la guerre de Trente Ans, redevenue belle et grande au XVIIIe siècle, avec un développement en direction de la gare à la fin du XIXe. Sans oublier toutes les transformations après la Seconde Guerre mondiale… D’où une richesse architecturale exceptionnelle ».

    L’historien connaît son sujet sur le bout des doigts. Des toitures aux caves en passant par les cours intérieures, le Vieux Mirecourt n’a plus de secret pour lui et ses Amis. Ou presque. Preuves à l’appui avec une foule de publications et de bulletins, fruits des Journées d’études vosgiennes, mais aussi de nombreuses heures passées sur le terrain ou dans les archives. Alors l’idée de développer davantage encore un tourisme basé sur le patrimoine architectural n’est peut-être pas si utopique que cela.

    « On en a les moyens », assure Jean-Paul Rothiot. « Grâce à l’Avap (aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine) qui va protéger notre patrimoine et qui a permis un recensement et une analyse de tout un ensemble de constructions au centre-ville ; grâce à quatre grands panneaux, un par période (médiévale, Renaissance, XVIIIe et XIXe siècles), réalisés avec le concours de François-Xavier Rose et financés par la Communauté de communes, en passe d’être installés sous les halles ».

    Mais pas seulement. « Des caves à deux niveaux en raison de la déclivité du terrain, des cours intérieures exceptionnelles, des ensembles de belles maisons… Mirecourt regorge de bâtisses pittoresques que nous avons l’intention de signaler par des panonceaux ».

    Mais pour aller au bout des choses, le concours des uns et des autres doit encore être acquis. « Par les propriétaires qui n’ont pas encore tous accepté qu’un panonceau soit apposé sur leur bien, par ceux concernés par de belles cours intérieures invités à les ouvrir ; et pour qu’on les aide aussi à les réhabiliter, les seules subventions du moment s’attachant aux façades ». « Mais comme Paris, Mirecourt ne s’est pas fait en un jour », conclut Jean-Paul Rothiot avec le sourire, devant un stock de bulletins de son association, destinés à être distribués en petits lots aux futurs touristes et aux Mirecurtiens.

    [d'après Vosges Matin]

  • Contrexéville (88) : "Des Francs aux Mérovingiens : l'histoire de Gunderic"

  • Fête de Saint Joseph

    Saint Joseph, statue XIXe s., église Marie-Immaculée, Nancy [cliché ©H&PB].

     

    Saint Joseph, ô vous qui,
    content d'une vie obscure,
    avez mis votre joie à aimer
    de toute la tendresse
    de votre cœur Jésus et Marie,
    priez pour nous, s'il vous plaît,
    afin que nous aussi,
    nous trouvions nos délices dans l'ombre
    et le silence de la vie cachée,
    et que ne regardant que Jésus,
    n'écoutant que Jésus,
    ne suivant que Lui,
    et brûlant d'un tendre amour
    pour sa divine Mère,
    il nous soit donné de vivre
    et de mourir dans la douce union
    de la charité fraternelle
    et dans la perfection
    de l'esprit religieux.

     Amen.

  • Les Amis d'Alfred Renaudin acquièrent une des ses oeuvres

    [ER]

  • Le Vosgien François-Nicolas Haxo, successeur de Vauban

  • Libérés ! Saint-Dié et les derniers jours de l'Occupation à la Libération

  • Conseil général des Vosges : les adieux du président Poncelet

    Christian Poncelet a présidé sa dernière commission permanente du Conseil général des Vosges ce lundi 16 mars. Avant de faire le point sur plus de 50 années de vie politique. Il aura été notamment secrétaire d’État dans les cabinets des Premiers ministres Messmer, Chirac et Barre, député, sénateur et président du Sénat.

    Dans un discours lu devant de nombreux journalistes venus pour l’occasion, il a dit toute sa fierté d’avoir œuvré pendant toutes ces années pour le département des Vosges. En mettant en avant son « patriotisme vosgien », lui l’Ardennais de naissance.

    Le président Poncelet, qui aura 87 ans la semaine prochaine a tiré un trait hier sur 50 années de vie politique et 39 années de présidence du Conseil général des Vosges. Avec une certaine émotion, assis dans son fauteuil devant la presse départementale, sur un ton monocorde et très apaisé.

    « Il est temps désormais de tirer ma révérence sur mes cinquante années de vie politique guidées par les valeurs du gaullisme. En effet, je suis convaincu que la France donne le meilleur d’elle-même lorsqu’elle est unifiée par un chef, un Etat ou un projet et lorsqu’elle évite les luttes internes », explique Christian Poncelet.

    Sur sa fin de vie, alors qu’il aura occupé tant de postes prestigieux comme président du Sénat, c’est le gaullisme qui reste gravé dans la mémoire de l’homme. Christian Poncelet, qui a montré au fil des ans ses qualités de gestionnaire en établissant les budgets du département laisse une boutique « bien gérée », malgré le désengagement de l’Etat. Dans son discours, il est revenu sur l’ensemble des réalisations qui font sa fierté. L’arrivée du TGV en 2007 faisant des Vosges le tout premier massif montagneux de l’Europe du Nord accessible depuis Paris.

    Le désenclavement, avec le fameux « Y vosgien » et le doublement des voies vers la Haute-Saône et vers l’Alsace. Le développement du numérique dans les Vosges. « Je suis fier de la confiance accordée par les Vosgiens durant toutes ces années et je les en remercie sincèrement », conclut le président.

    En tant qu’ancien président du Sénat, il continuera à se rendre à la Haute Assemblée puisqu’il y possède un bureau permanent. Il ira aussi se reposer un peu dans le sud de la France, à Sainte-Maxime où il possède une maison. Et il pourra conseiller le nouveau président du département. Si toutefois ce dernier le souhaite...

    [d'après Vosges Matin]

  • De l'antichristianisme français : vieux "sport" national

     

    Femen, profanations de cimetières et de lieux de cultes catholiques, massacre des chrétiens d’Orient… Les chrétiens sont-ils méprisés et ignorés en France contrairement aux autres religions ?

    "Les chrétiens sont indéniablement en France les victimes d’une profonde tradition anticléricale qui fait partie de l’ADN de la gauche et a fini par contaminer la droite. Les élites se pressent pour aller inaugurer des mosquées, se targuent de violer la loi de 1905 au nom du droit « de rattrapage » de l’islam, organisent des réceptions pour fêter le ramadan aux frais du contribuable (à la mairie de Paris)… Tout le monde y va de son tweet ou de sa déclaration publique pour souhaiter un bon ramadan aux musulmans quand il n’y a jamais un mot pour Pâques… Ce comportement est typique de l’amour de l’autre et de la haine de soi qui caractérisent aujourd’hui la classe politique française. La lutte contre l’islamophobie (216 actes de toute nature en un an) est sur toutes les lèvres, tandis que la christianophobie est passée sous silence alors même qu’aujourd’hui les chrétiens sont les croyants les plus massacrés dans le monde à cause de leur religion et que les catholiques sont les premières victimes des profanations en France."

    Petite devinette : qui a fait cette déclaration ? Manuel Valls ? Jean-Luc Mélanchon ? Christian Poncelet ? Mgr André Vingt-Trois ? Le grand rabbin de France ? Le président du Conseil français du culte musulman ?...

  • Essey-lès-Nancy (54) : une clinique au secours de l'église paroissiale

    Clocher de l'église d'Essey-les-Nancy.

    Acteur local déjà engagé depuis près de 10 ans dans des démarches de mécénat, la Clinique Louis Pasteur d'Essey franchit une nouvelle étape en s’impliquant dans la sauvegarde de l’église Saint-Georges d’Essey-lès-Nancy.

    Une convention de mécénat sera signée ce mardi 17 mars 2015 entre la clinique, l’association ‘’Atelier Mémoire d’Essey’’ et la Fondation du Patrimoine. La clinique s’engage ainsi à hauteur de 5 000 euros qui contribueront à la remise en état de la tour du clocher de cet édifice inestimable pour le patrimoine de la commune.

    Classée monument historique depuis 1990, riche d’un mobilier également classé dont un orgue Verschneider de 1861 et ornementée de tableaux du XXe siècle, l’église Saint-Georges, deuxième édifice le plus ancien du Grand Nancy, dressée au cœur du vieux village d’Essey-lès-Nancy, est victime des atteintes du temps. Fissures, dégradations, le monument est aujourd’hui menacé de disparition tant sa structure est fragilisée.

    Panser les plaies d’un édifice malade, une démarche quasi naturelle pour la clinique Louis Pasteur habituée à prodiguer assistance et soins. Ce patient pas comme les autres lui a été adressé par le Docteur Jean-Claude Laroche, Médecin à l’origine de la création de l’association « Atelier Mémoire d’Essey », passionné d’histoire et d’art. Si grâce à son action, les premières mesures de protection ont pu être prises par la municipalité, il est maintenant temps d’opérer ensemble pour un rétablissement pérenne du lieu de culte.

    Attachée à son territoire, la clinique Louis Pasteur souhaite au travers de cette donation transmettre et sauvegarder un monument qui porte la mémoire de grandes étapes et évènements de la vie des habitants. Aux côtés de nombreux autres donateurs, habitants, associations, touristes ou anonymes, la clinique, solidaire de sa commune, entend ainsi apporter sa pierre à l’édifice.

  • Metz : colloque sur "Soigner les corps, les esprits et les âmes pendant la Grande Guerre"

    Samedi 28 mars 2015 à partir de 8 h 45 à l'Institution Jean-Baptiste-de-la-Salle (amphithéâtre des BTS) 2 rue Saint-Maximin à Metz

    12ème colloque de Renaissance du Vieux Metz et des Pays Lorrains, l’Office national des Anciens combattants, le Souvenir Français et l’Institution Jean-Baptiste de la Salle

    sur le thème :

     "Soigner les corps, les esprits et les âmes pendant le grand conflit de la Première guerre mondiale"
  • Monthureux-sur-Saône (88) : un cercle de lectrices en formation

     

    [Vosges Matin]

  • Nancy : Mgr Papin condamne les insultes des féministes nancéiens proférées contre des fidèles catholiques

     

    Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul.

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  • Réédition de "La cathédrale de Verdun" de Michaël George

     
    Le livre consacré à La cathédrale de Verdun, des origines à nos jours, paru en novembre 2013 et rapidement épuisé, devrait prochainement être réédité (au cours de l'été 2015).
     
    Cet ouvrage a reçu le Prix "Auguste Prost" 2015 de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
     
    Si vous êtes intéressés par cette réédition, merci de contacter rapidement l'auteur qui doit déterminer le nombre d'ouvrages à rééditer.
     
    ‡ Contact : michael.george@univ-lorraine.fr

  • Contrexéville (88) : Insurrection poétique avec "Le Printemps des Poètes"

  • Le maire de Nancy condamne les agressions des extrémistes de gauche contre les catholiques nancéiens

     

    A Nancy, en marge de la Journée des droits de la femme du 8 mars 2015, des insultes ont été proférées à l'encontre des catholiques sortant de la messe de la basilique Saint-Epvre. Un collectif catholique nancéien dénonce la christianophobie ambiante en France actuellement.

    Le maire « condamne » les insultes proférées par des manifestants à la sortie d’une messe de la ville dimanche dernier alors que se tenait la journée des Femmes. « Deux mois après les attentats de Paris qui visaient à la fois les valeurs fondatrices de la République et certaines communautés » le maire de Nancy Laurent Hénart « condamne avec la plus grande fermeté ces actes irrespectueux de la liberté d’opinion et de conscience » a fait savoir, dans un communiqué la ville.

    Dimanche, alors que se tenait la journée des droits des femmes, les fidèles de la messe de Saint-Epvre ont été pris pour cible par des manifestants d'extrême gauche.

    « Quelle ne fut pas notre surprise, en revanche, lorsque nous vîmes la manifestation s’arrêter devant l’église et l’ensemble des paroissiens, pour les insulter, les humilier, blasphémer des horreurs sur l’Église, le Christ et la Vierge Marie (…) proférant des slogans haineux, vulgaires, notamment devant de jeunes enfants » a déclaré le Collectif Saint-Epvre liberté-Christianophobie, dans un communiqué. « Nous, catholiques français, en avons assez de perpétuellement subir les humiliations de toutes parts ; nous exigeons de pouvoir pratiquer notre foi librement et normalement, que les autorités en vigueur, particulièrement celles à la recherche du vote des catholiques, condamnent ces actes et s’expliquent, et agissent pour la dissolution des ces groupuscules nauséabonds (…) » conclut ce communiqué.

  • Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle prépare l'inauguration officielle

    [cliché © G. Salvini]

    Rappelons que la chapelle Saint-Basle de Lignéville vient de bénéficier d'une restauration complète grâce notamment à l'action volontariste de l'association de sauvegarde présidée par Gilbert Salvini, de la commune et de la Fondation du Patrimoine.

    Par ailleurs, des fouilles archéologiques, pilotées par le Cercle d'études locales de Contrexéville et réalisées dans le périmètre de la chapelle, ont permis de mettre au jour une nécropole mérovingienne ainsi que des substructions gallo-romaines.

    L'inauguration de la chapelle restaurée aura lieu lundi 6 avril prochain lors d'une messe célébrée par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

  • L'affaire de Nancy, août 1790

     

    L’affaire de Nancy, revisité par l'auteur, est avant tout l'histoire d'une mutinerie de la garnison de la ville ducale, qui eut lieu du 5 au 31 août 1790.

    Depuis 1789 une insubordination plus ou moins larvée affecte l'ensemble de l'armée française : royalistes et jacobins s'affrontent parmi les officiers. A partir du 5 aout 1790, la garnison de Nancy connait à son tour une rébellion. Composée de trois régiments (régiment du Roi, régiment de Mestre-de-Camp Général et régiment suisse de Châteauvieux), elle réclamait sa solde et avait emprisonné ses officiers dont le général de Malseigne, envoyé depuis Besançon par La Fayette pour rétablir l'ordre.

    Le 16 août 1790, La Tour du Pin fait voter par l'Assemblée un décret qui « règle les mesures à prendre pour la punition des instigateurs et fauteurs des excès commis par les régimens en garnison à Nancy ». Le 18, La Fayette donne l'ordre de réprimer la révolte pour faire un exemple. Le marquis de Bouillé, gouverneur des Trois-Évêchés, la soumet après un combat de rues de quelques heures le 31 août 1790.

    Près de la porte Stainville – devenue depuis porte Désilles -, l'officier André Désilles s'interpose entre ses soldats mutinés et les troupes de Bouillé, tentant d'éviter la mise à feu des canons. Il mourra deux mois plus tard de ses blessures.

    Un conseil militaire est formé afin d'instruire l'accusation de vol et de rebellions armée contre 138 gardes suisses. Dans un premier temps, tous sont condamnés à mort mais la sentence est revue.

    Ces évènements eurent un écho important à Paris. L'épisode de Nancy renforça le prestige de Bouillé sur les royalistes et convainquit Louis XVI de la nécessité de quitter Paris, ce qui aboutira à la fuite à Varennes. Après cet épisode, l'opinion bascula en faveur des insurgés.

    Un ouvrage passionnant qui renouvelle l'historiographie de cette affaire qui marqua durablement Nancy.

    Cette affaire n'est pas seulement une révolte locale de soldats en mal de solde de quelques régiments et d'une partie du peuple. L'analyse de cette révolte ouvre un champ de réflexion sur les premières années de la Révolution.  Alors que l'Assemblée constituante tente de reconstruire l'édifice constitutionnel, administratif et financier sur des bases plus justes et après avoir détruit toute référence à l'ancienne monarchie, l'auteur analyse les raisons qui pousse une large fraction du peuple à entrer en dissidence.

    Cette affaire de Nancy constitue aussi un prétexte pour abattre la Constitution de 1791 alors qu'elle entre à peine en application. Lorsque des citoyens se soulèvent contre la révolution en tenant un discours révolutionnaire, il est légitime de s'interroger. C'est ce que fait Jean Theveny dans son ouvrage qui dépasse le strict cadre nancéien.

     

    ‡ L'affaire de Nancy - Août 1790, Jean Theveny, éditions Edilivre, 2015, 437 p. (34,50 €).

     

  • Père Marie-Benoît : comment un prêtre capucin a sauvé des milliers de Juifs de l'Holocauste

     

    Le Père Marie-Benoît (1895-1990), prêtre capucin, agit dès 1940 à Marseille en faveur des familles juives. Faux papiers, faux certificats de baptême, filières clandestines pour fuir en Espagne ou en Suisse... Il permet l'évasion et le sauvetage de milliers de Juifs. Rapidement soupçonné par la Gestapo, il trouve refuge à Rome, au Vatican, où il poursuit et intensifie son action en créant une impressionnante organisation internationale d'aide aux familles juives persécutées. Il agit souvent en s'opposant à l'Institution romaine. Au mémorial des héros des martyrs de la Shoah, il sera placé parmi les premiers Justes.

    Le livre de Susan Zuccotti retrace non seulement l'extraordinaire destin de cet homme de foi, de courage et d'abnégation, mais décrit aussi de façon inédite la coopération européenne tant en Allemagne qu'en France ou en Italie qui contribua à sauver de nombreux Juifs de l'Holocauste.

    En s'appuyant sur de nombreuses archives et ses propres entretiens avec le Père Marie-Benoît et ceux qu'il a pu sauver, l'auteur nous offre le premier portrait de celui qu'on appela "le Père des Juifs", dans un livre non seulement historiquement majeur mais haletant de bout en bout.

     

    ‡ Père Marie-Benoît. Comment un prêtre capucin a sauvé des milliers de Juifs de l'Holocauste, Susan Zuccotti, éditions Bayard, 2015, 448 p. (26,90 €).

  • Nancy : les catholiques agressés à la sortie de la messe par des membres de groupuscules gauchistes

     

    Lors d'une marche pour les 'droits des femmes' organisée par le « Collectif 8 Mars » ce dimanche 8 mars à Nancy, des participants à ce défilé ont insulté les fidèles catholiques qui sortaient de la messe dominicale célébrée en la basilique Saint-Epvre.

    Devra-t-on accepter encore longtemps ces agressions à répétition contre le christianisme et l'Eglise catholique en particulier ? Après les dégradations de lieux de culte, de cimetières, maintenant des insultes en attendant les agressions physiques et l'élimination pure et simple ? Le martyre a ses limites.

    Ces individus desservent grandement la cause qu'ils défendent et ne font qu'attiser la haine et les réactions violentes.

    On attend bien sûr une condamnation publique de ces actions par les autorités gouvernementales...

  • François Guillaume, un paysan au coeur du pouvoir

    Témoin des bouleversements de l'après-guerre, acteur du syndicalisme agricole et politique du demi-siècle écoulé, enfant formé à la dure éducation familiale et aux valeurs chrétiennes, François Guillaume, né à Ville-en-Vermois, à proximité de Saint-Nicolas-de-Port, se voyait promis dès son plus jeune âge à un destin d'agriculteur dans une France rurale immobile qui semblait se satisfaire de la paix des champs.

    Le second conflit mondial en a décidé autrement, libérant à son terme les jeunes générations de la pesanteur des traditions agricoles, de la soumission au patriarche, de la tutelle des notables locaux.

    Cet ouvrage, à la fois mémoire et témoignage, est une ode à la terre de ses ancêtres et à ses paysans. Il y a du Barrès dans les propos de François Guillaume qui fait corps avec sa terre du Vermois. Le livre multiplie les anecdotes, les portraits de personnages hauts en couleur de la Lorraine et de la France profonde, décrit les rencontres avec des hommes qui ont marqué leur époque et l'histoire - de Gaulle, Pompidou, le pape Jean-Paul II, le roi Juan Carlos d'Espagne, Houphouët-Boigny, Bourguiba, Diouf... - et avec d'autres en charge des affaires de l'Etat - Chirac, Giscard d'Estaing, Mitterrand, Sarkozy...

    Le témoignage de l'auteur est une illustration probante de l'émancipation paysanne au cours des Trente Glorieuses, un exemple abouti d'ascension sociale qui a fait, par la voie syndicale, du jeune paysan lorrain un ministre de l'Agriculture.

    Dans l'arène politique dont il raconte la face sombre, il dénonce les intrigues, les coteries, les dérives coupables, les ambitions injustifiées qui écartent souvent les meilleurs et stérilisent le débat démocratique. Il jette ainsi une lumière crue sur les raisons du déclin de la France et ouvre des chemins vers un nécessaire redressement du pays.

    Paysan dans l'âme, homme d'action et de conviction chrétienne, François Guillaume, témoigne de son engagement au service du bien commun et trace la voie du renouveau, convaincu de la permanence de la mission universelle de la France.

     

    ‡ Un paysan au cœur du pouvoir, François Guillaume, éditions De Borée, 2015, 424 p. (21 €).