Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

centenaire 1914 1918

  • Le Centenaire 1914-1918 à La Fontenelle (Vosges)

    fontenelle.jpg

    fontenelle_2.jpg

  • Les Vosges préparent le centenaire de 14-18

    Particulièrement touchés dès le début de la Première Guerre mondiale, les Vosges préparent les commémorations du centenaire en misant sur les particularités historiques.

    le-site-de-la-fontennelle-abrite-1-382-tombes-de-soldats-francais-(photos-eric-thiebaut).jpgDans le paysage des commémorations de la Grande guerre qui va défiler à compter de l’année prochaine, les Vosges essayent de se frayer une place dans les premiers rangs. Loin derrière la Meuse, la Marne ou la Somme, le département a pourtant des arguments historiques à mettre en avant. Au premier rang desquelles la nécropole de la Fontenelle, où étaient présentées mercredi matin les premières manifestations départementales pour la commémoration. « C’est le seul site de combat en montagne sur le territoire français », précise Yann Trouillet, historien, responsable d’un bureau d’études en charge de l’aménagement des territoires de mémoire. Comblé dès 1919 et construite sur le site même des combats, le site a ensuite été laissé en l’état. Les terrains autour du monument, appartenant au ministère de la Défense, n’ont été dégagés que dernièrement : 300 à 400 m³ de bois ont été débardés pour laisser le passage vers les croix.

    Cette préservation en fait « un lieu avec un des taux de muséalité à ciel ouvert les plus importants de France », souligne Yann Trouillet. Guerre de positions, guerre des mines, avec des galeries creusées à plus de 120 m sous terre, guerre des frontières ou épigraphies internationales (rares !) gravées dans la roche près du sentier de la Roche Mère Henry. Ce sont toutes ces spécificités que les élus, les associations et les communautés de communes (entre autres celle de la vallée de la Plaine et celle du Rabodeau) veulent mettre en avant à l’occasion de la kyrielle de cérémonies qui jalonneront les quatre prochaines années à compter de 2014. « Nous étions souvent oubliés des livres d’histoire », constate William Mathis, vice-président du Conseil général des Vosges. « Désormais grâce au travail des historiens locaux, les combats de 1914-1915 sont mieux connus. Nous voulons montrer que les Poilus morts ici ont la même valeur que ceux qui sont dans les sites nationaux. »

    Un PER (pôle d’excellence régionale) baptisé « Tourisme de mémoire 14-18 » a été créé en 2008 en interdépendance entre le Conseil général des Vosges et son homologue du Haut-Rhin, pour permettre le financement, à hauteur de 2,5 millions d’euros, de projets mettant en valeur 11 sites remarquables de la Grande guerre sur la ligne de front. La mission centenaire nationale a des ramifications départementales, gérées par Christophe Salin, le sous-préfet de Saint-Dié. Et les Vosges préparent un dossier pour entrer au GIP (groupement d’intérêt public) qui rassemblera à terme 15 départements et mettra en place des actions complémentaires pour « valoriser des sites connus et reconnus. » Plusieurs projets sont en cours, notamment la création d’un sentier « de 1,2 km, à fond de tranchée », sur le site de la nécropole de la Fontenelle. D’autres pourraient aussi voir le jour, notamment un sur la route des crêtes, de l’Hartmannswillerkopf au col de la Chapelotte, et l’autre qui irait de la Roche Mère-Henry au monument Sartorio.

    [d’après Vosges Matin]

  • Centenaire 1914-1918 : l'ossuaire de Douaumont en travaux

    douaumont.jpg