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Bleurville : des lampes à huile romaines à l'abbaye Saint-Maur

A l'occasion de l'exposition sur les "Celtes & gallo-romains en Saône Lorraine" présentée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, Madame Katherine Zimmermann propose à la vente des reproductions de lampes à huile romaines. Le bénéfice est entièrement versé à l'association des Amis de Saint-Maur en faveur de la restauration du monastère.

lampe gallo-romaine.jpgPour s'éclairer, les romains utilisaient essentiellement des lampes à huile. Leur emploi allait de paire avec une présence militaire et celle d'une population romanisée. Dans les campagnes, les gens étaient davantage demeurés attachés aux traditions locales : on utilisait encore des torches ou des lampes à graisse.

Parmi les lampes retrouvées lors des fouilles archéologiques dans nos régions de l'Est de la Gaule, la plupart du temps, le médaillon de forme convexe porte un décor : combat de gladiateurs, dieux et déesses, animaux fabuleux, athlètes, végétaux, animaux ou objets divers. Cette forme de lampe sera la plus courante dans l'Empire romain jusque vers 70 ap. JC.

Au cours du dernier quart du 1er siècle ap. JC, on assiste à l'apparition d'une nouvelle forme de lampe portant sur le fond une marque de fabrication. Son médaillon est vierge ou orné d'un masque. Sur le fond, on observe généralement l'estampille du fabricant. Ce modèle est abondant dans les provinces occidentales de l'Empire au 2ème et même au 3ème siècle.

lampe gallo-romaine lion 002.jpgLes lampes à huile en argile étaient modelées dans des moules en plâtre ou en terre, permettant une fabrication en série. Les lampes mises en vente à Bleurville sont des répliques fidèles de véritables lampes à huile romaines. Elles sont en grès et cuites à haute température, enduite d'un engobe, imperméable à l'huile et donc parfaitement utilisables au quotidien. Les lampes rouges sont en argile cuite à basse température (lampes avec décor au "lion") : leur imperméabilité est assurée par l'application d'un engobe transparent à l'intérieur.

Comme combustible, les romains appréciaient particulièrement l'huile d'olive, mais utilisaient aussi l'huile de noisette, de lin, de faîne ou de noix. Lorsque la mèche est bien imbibée, on peut l'allumer. Pour éteindre la lampe, il suffit de repousser la mèche dans l'huile, ce qui évite tout dégagement désagréable de fumée.

 

>> Contact et commande possible en s'adressant à : Kathi ZIMMERMANN, Moosmatt 10, CH-5210 WINDISCH | courriel : zimmermann.windisch@bluewin.ch

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