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  • Le musée départemental d’Epinal à la croisée des chemins

    En 1992, Bernard Huin, alors conservateur du musée départemental d’art ancien et contemporain estimait à 70000 visiteurs par an le potentiel de l’établissement. Vingt ans plus tard, les chiffres en sont loin, oscillant entre 15 et 30000 entrées chaque année. «  50 % des musées font moins de 10000 visiteurs par an et le musée est devenu un lieu de consommation » atteste Philippe Bata, conservateur à Epinal depuis 2007.

    MDAAC Epinal.jpg« Nous ne sommes pas un grand musée de ville universitaire ou dans un grand bassin de population et cela demande un effort encore plus important. On a du potentiel mais en terme d’affichage et de visibilité, on n’a pas encore rendu la qualité de la collection assez visible ».

    L’an dernier, 18101 visiteurs ont franchi les portes de la structure, passé sous la gérance totale du Conseil général depuis plus de deux ans. Combien ont véritablement payé l’entrée ? 3500.

    3500 visiteurs payants par an. Soit au mieux, 16 100 € de recettes tirés des billets d’entrée chaque année. Ridicule dans un budget avoisinant les 900 000 euros. « L’argument qu’on nous a toujours opposé était que d’une part, pour le public, les choses gratuites sont des choses qui ont peu de valeur et d’autre part, que si l’entrée n’était pas payante, n’importe qui pouvait venir et se balader dans le musée » affirme cet ancien membre du conseil d’administration. Il y a plus de quinze ans, le sujet était déjà sur la table, le tarif d’entrée (30 francs), étant jugé trop élevé. Depuis, l’idée fait son chemin. Quant à dire que l’entrée au musée départemental sera bientôt gratuite…. «Les musées sont payés sur les impôts du citoyen. Pour moi, un musée, c’est comme une école et les collections permanentes font partie du patrimoine » avance Philippe Bata, lui aussi convaincu du bien fondé de la gratuité de l’entrée. « Je reconnais que 3500 entrées payantes ce n’est pas un chiffre énorme et la gratuité totale, c’est la grande question […] Il n’y a rien de tranché mais on y réfléchi » confirme Luc Gerecke, vice-président du Conseil général en charge de la culture.

    Fermetures ou restrictions d’ouverture ?

    D’autant que des voix s’élèvent ici et là. Pas assez de grosses expositions, un accueil trop froid, une bibliothèque méconnue, pas d’événementiel créé autour du musée. « Poncelet dit puisque c’est moi qui paye, c’est moi qui décide. Si tout était comme ça, imaginez-vous ce que ça donnerait ? Du coup, rien ne se passe. »

    « A l’époque, de grosses expositions ont été organisées (Claude-Gelée en 2001 : 17000 personnes en 3 mois ; « La querelle du coloris dans la peinture du XVIIe siècle » en 2004 : 9000 visiteurs en 3 mois). Des expositions qui étaient certainement de taille nationale mais Epinal reste une ville de province qui n’est pas capitale de région, qui n’a pas d’universités énormes et en plus dans un département que l’on considère aujourd’hui encore comme le bout du monde » avoue encore un ancien administrateur. « On n’a pas eu tord de faire ces expos, il y a eu du monde mais malgré tout il n’y a pas eu la foule qu’il y aurait pu avoir. Les désaffections actuelles ne sont pas spécifiques à Epinal. »

    Du coup, des pistes sont évoquées… Fermer le musée en début de semaine. Fermer le second étage, consacré à l’art contemporain, à certains moments de l’année. «  Un musée a une activité assez cyclique. L’an dernier, le second étage du musée a été fermé plusieurs jours […] La piste de fermer cet étage à certains moments a été évoquée. C’est vrai. Le nombre d’heures destinées aux vacataires culturels a été revu à la baisse. Pour le moment, le planning fait qu’il n’y a pas de diminution de service. Si fermeture il y a, il y aura une baisse de fréquentation, et notamment des scolaires et on ne peut pas imaginer cette solution » appuie Luc Gerecke.

    Aujourd’hui, 1419 pièces sont explosées dans l’enceinte du musée sur une collection évaluée à plus de 29000 pièces. « Mon espoir est que la réouverture d’une extension du parcours de peinture, va susciter l’intérêt des visiteurs, des collectionneurs et des amateurs d’art. Et j’espère que l’arrivée du vase Galée emmènera d’autres déclics. Je l’espère. Sincèrement », conclu Philippe Bata.

    [Vosges Matin]

  • Bleurville : SEBELER, une entreprise qui ne connaît pas la crise

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    [Vosges Matin]

  • Epinal : « Désordre dans les ordres », conférence de Jean-Marc Lejuste

    bénédictin.jpgJanvier 1711, un jeune profès trinitaire croupit sous l’escalier du couvent de Lamarche, dans ce qui s’apparente à une prison. Septembre 1751, c’est en pleure que le novice François Pierson rentre dans l’église des chanoines réguliers de la Congrégation de Notre-Sauveur de Pont-à-Mousson. Novembre 1758, c’est sous la menace d’un bâton que Nicolas Benoit Drouot franchit les portes du couvent des tiercelins de Nancy. Quel crime a donc commis le premier ? Quel drame se joue chez les deux suivants ?

    Cette conférence nous plonge dans le monde des novices et des drames qui se trament parfois au sein de familles qui poussent un enfant à rentrer dans les ordres, pour des raisons bien éloignées de la simple préoccupation d’offrir un enfant à Dieu pour préparer son salut. Jean-Marc Lejuste nous invite à découvrir le phénomène des réclamations contre les voeux monastiques. En effet, face à certains abus, l’Église du concile de Trente offre la possibilité de réclamer contre des voeux qui auraient été prononcés sous la contrainte et permettre le retour à la vie civile. Une procédure, marquée par de longues enquêtes et un véritable procès, est alors engagée devant la justice de l’évêque.

    Jean-Marc Lejuste a voulu découvrir l’ampleur du phénomène en Lorraine en étudiant les dossiers du tribunal de l’officialité de Toul, le plus grand diocèse de Lorraine. Ces affaires offrent l’opportunité d’entrebâiller la porte du cloître et de découvrir un aspect passionnant de la vie religieuse d’avant la Révolution. Elles ouvrent aussi la réflexion sur la société d’Ancien Régime, notamment les relations entre le novice et sa famille, sur les moyens utilisés par les ordres religieux pour recruter et sur les procédures complexes imposées aux récalcitrants pour casser des vœux prononcés hors de tous cadres légaux.

     

    >> « Désordre dans les ordres Réclamations contre les voeux monastiques dans le diocèse de Toul sous l’Ancien Régime : une première approche », conférence par Jean-Marc Lejuste, doctorant au Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, mardi 25 janvier 2011 à 20h30, amphithéâtre de la faculté de droit, rue de la Maix, Épinal, entrée libre et gratuite.

    Organisée par la Société d’émulation du département des Vosges.

  • L'âge d'or du mobilier lorrain

    mobilier lorrain.jpgLe Musée Lorrain de Nancy et le Musée de la Cour d'Or de Metz se sont associés pour procurer aux Lorrains cette importante synthèse sur le mobilier traditionnel lorrain. Ce travail passionnant est l'aboutissement d'années de recherche menées par ces deux sites muséographiques sur l'ensemble du territoire lorrain.

    Plus de deux cents meubles, souvent inédits, y sont présentés en détail : historique, fabrication, matériaux, techniques, etc. Provenant de musées ou de collections particulières, ils offrent un large panorama de la production du XVIIIe jusqu'au début du XXe siècle.

    De l'exploitation du bois en forêt jusqu'à la reconnaissance de ce mobilier comme élément du patrimoine et de la mémoire des Lorrains, cet ouvrage de référence, à travers près de quatre cents illustrations, propose une approche globale du thème.

    Une vingtaine de spécialistes s'attache à décrire les essences de bois, la fabrication des meubles, les formes propres à notre région... Tantôt sculptés, marquetés ou peints, les décors montrent l'inventivité et la diversité des meubles de chaque pays lorrain.

    Entre ethnologie et art décoratif, ce livre est aussi une rencontre avec les familles qui ont utilisé et transmis ces meubles de génération en génération, ainsi qu'avec les menuisiers de village qui ont su leur donner la beauté qui nous charme encore en ce XXIe siècle.

     

    >>  L'âge d'or du mobilier lorrain. De l'arbre à l'armoire, Francine Roze (sous la dir.), Somogy éditions d'Art, 2010, 383 p., ill., cartes (38 €).

  • "Vosges, terre de tourisme. De Montaigne à nos jours"

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    >> Une exposition, trois sites. A découvrir du 18 novembre 2010 au 19 février 2011.

  • Richelieu et la Lorraine méridionale

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    >> Conférence organisée par la Société d'Emulation du département des Vosges | BP 38 | 88001 EPINAL CEDEX

  • Inclassable Léon Werth : conférence à Epinal le 20 octobre

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  • Saint Nicolas avec Lola et Robin

    saint nicolas.jpgJean-Marie Cuny, auteur régionaliste bien connu des Lorrains, et Doris Lauer, dessinatrice pour la jeunesse, propose aux petits - mais les grands pourront aussi le lire sans restriction ! - un livret qui conte l'histoire du Saint Patron des petits Lorrains.

    Illustratrice de l'enfance, la Lorraine Doris Lauer connaît une importante audience nationale. Elle connaît depuis toujours les coutumes concernant Saint Nicolas. Principalement connue pour sa fameuse série à succès des albums Juliette, notre amie artiste collabore également à divers magazines jeunesse. Son trait clair et ses personnages de bambins joyeux et tout en rondeur lui ont valu la sympathie des petits lecteurs.

    En regard de la bande dessinée, Jean-Marie Cuny raconte la véritable histoire du grand saint ainsi qu'une multitude d'anecdotes autour de la fête de la Saint-Nicolas.

    Ce sympathique album peut également être utilisé par les parents pour répondre aux questions des enfants.

    Et on peut même l'acquérir avant la fête du 6 décembre... pour préparer la venue de notre bon Saint Nicolas !

     

    >> Saint Nicolas avec Lola et Robin, texte historique de Jean-Marie Cuny et illustrations de Doris Lauer, éditions Imagerie d'Epinal, 2010 (12 €).

  • La collection Guingot au musée d'Epinal

    collection guingot.jpgLa collection Guingot du musée départemental d'Art ancien et contemporain à Epinal présente un des rares exemples de fonds muséal provenant d'une dynastie d'artistes, celle de Louis, Henri et Mercédès Guingot. Elle retrace une des plus belles pages de la vie artistique en Lorraine, dans le département des Vosges et à Epinal, la cité de l'Image.

    La collection Guingot forme un ensemble de 156 oeuvres qui nous restituent dans leur grande variété six décennies de création : l'Art nouveau à Nancy avec Louis Guingot, l'inventeur du camouflage militaire ; l'Art déco avec Henri Guingot, le sculpteur, qui fut également le créateur du musée international de l'imagerie populaire au sein du musée départemental ; la gravure et le dessin figuratif de l'après-guerre avec Mercédès Guingot.

    Avec la dynastie Guingot, au-delà des aspects artistiques en prise directe avec leur époque, c'est aussi toute l'histoire mouvementée du XXe siècle en Lorraine qui revit dans les actions patriotes des trois artistes avec, notamment, le journal de guerre d'Henri Guingot de 1916 à 1918, puis le souvenir des actes de résistance du couple Guingot durant la Seconde guerre mondiale.

    L'ouvrage, fort documenté et magnifiquement illustré, constitue le catalogue de l'exposition sur les oeuvres de la famille Guingot présentée au MDAAC d'Epinal du 23 janvier au 10 avril 2009.

     

    >> La collection Guingot au musée départemental d'Art ancien et contemporain. Louis, Henri et Mercédès, une dynastie d'artistes vosgiens, Philippe Bata et Gaëlle Gaspard (sous la dir.), éditions Illustria, 2010, 255 p., ill. (39 €).

  • "Vosges, terre de livres" aux Archives départementales à Epinal

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    >> Plus d'infos sur http://www.vosges-archives.com

  • "Sur les routes" au musée de l'Image d'Epinal

    sur les routes.jpgLa route du 19ème siècle est encombrée. De voitures, de chevaux mais aussi de nombreux marcheurs : le colporteur, le petit savoyard, le bohémien, le conscrit, la cantinière, le juif errant...

    Le musée de l'Image a choisi d'explorer les destins de ces hommes, femmes et enfants, réels ou légendaires, qui sont devenus au fil des ans les emblèmes de l'Imagerie. Nos souvenirs en ont fait des personnages merveilleux, dont la mémoire s'est colportée au fil des années, s'embellissant encore et toujours. Imagiers, peintres, graveurs, les artistes sont nombreux à avoir été inspirés par ces fascinants marcheurs.

    L'exposition, et le catalogue édité à cette occasion, est une véritable invitation au voyage. Le musée de l'Image dévoile des oeuvres anciennes, images, tableaux, objets... Près de 150 oeuvres issues de ses propres collections, mais aussi de nombreux autres musées français, collections publiques et privées en provenance des quatre coins de la France.

    D'image en image, le musée dessine des chemins jusqu'aux oeuvres d'artistes contemporains reconnus : Henri Cartier-Bresson, Claire Chevrier, Gérard Collin-Thiébaut, Hamish Fulton, Izis, Corinne Mercadier, Jacqueline Salmon.

    L'exposition se poursuit jusqu'au 11 novembre 2010. Plus d'infos sur www.museedelimage.fr

     

    >> Sur les routes, collectif, Musée de l'Image/Ville d'Epinal, 2010, 284 p., ill. (22 €).

  • Notre-Dame de Bermont célèbre l'Assomption le 15 août

    L’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc organise sur le site de l’ermitage de Bermont (commune de Greux, Vosges) la fête de l'Assomption le dimanche 15 août 2010.

     

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    Reposoir en l'honneur de Notre-Dame (Bermont, 2009)

     Le programme de la journée :

    >> messe à 11h30 en la chapelle Notre-Dame de Bermont célébrée par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d’Epinal

    >> déjeuner pris en commun (repas tiré du sac)

    >> procession en l'honneur de Notre-Dame à 15h00 avec renouvellement du Vœu de Louis XIII, suivie d'un salut au Saint-Sacrement

  • Addi Bâ ou une page d’histoire locale vosgienne oubliée

    Addi Bâ Mamadou allait tout juste avoir 30 ans, ce jour de décembre 1943, lorsqu'on le fit sortir de sa cellule de la prison de la Vierge, à Épinal, pour le conduire au poteau d'exécution.

     

    addi ba.jpgPrésenté le 3 décembre devant la cour de justice de la Feldkommandantur d'Épinal, celui que les Allemands appelaient le « terroriste nègre » avait été condamné à mort pour actes de franc-tireur. Ainsi s'acheva la longue épopée de ce jeune peul du Fouta Djalon engagé volontaire dans l'armée française et chef du premier maquis créé dans les Vosges, au printemps précédent.

     

    Que reste-t-il aujourd'hui du souvenir d'Addi Bâ ? Un nom gravé sur le monument aux morts d'Épinal, à l'endroit même où il fut fusillé, une tombe dans le carré des coloniaux de la nécropole nationale de Colmar, quelques plaques de rue, à Langeais (Indre-et-Loire), La Vacheresse-La Rouillie (Vosges) et Tollaincourt (Vosges), où il résida. Il aura fallu attendre le 13 juillet 2003 pour que l'acharnement d'ardents défenseurs de sa mémoire conduise les autorités françaises à lui accorder la médaille de la Résistance au cours d'une cérémonie du reste fort discrète.

     

    Le parcours d'Addi Bâ a pu être partiellement reconstitué grâce aux méticuleuses recherches menées à la fin des années 1980 par le Colonel Maurice Rives, officier retraité de l’infanterie coloniale et défenseur de la cause des tirailleurs africains. Des témoignages de personnes ayant côtoyé le tirailleur résistant, devenu une véritable légende dans le canton de Lamarche, ont été recueillis. Les éléments de l'histoire d'Addi Bâ sont désormais consultables sur la toile.

     

    >> Le site addiba.free.fr a pour ambition de présenter la somme des connaissances rassemblées autour du personnage d'Addi Bâ. Une manière comme une autre de compléter cette page d'histoire si longtemps restée blanche.

     

    A consulter par tous ceux qui souhaitent mieux connaître les actes de résistance menés dans le sud-ouest vosgien durant la Seconde Guerre mondiale.

  • Nancy : un prieuré catholique ouvre le 15 août prochain

    Les catholiques nancéiens attachés au rite extraordinaire de l’Eglise l’attendaient depuis des années. Le jour de l’Assomption, le 15 août prochain, le prieuré Saint-Nicolas ouvrira officiellement.

     

    Abbé Bruciani.jpgEn effet, les responsables de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, dès avant Noël 2009, ont envisagé d’acquérir la maison adjacente à la chapelle du Sacré-Cœur de Nancy, rue Oudinot. L’immeuble a été estimé adapté pour la fondation envisagée. Une offre d’achat a donc été faite au propriétaire qui accepte la cession de son bien à la Fraternité.

     

    Le prieuré Saint-Nicolas ouvrira donc ses portes pour l’Assomption. C’est l’abbé John Brucciani, qui connaît déjà la région, qui est nommé prieur de ce nouveau prieuré. L’abbé Brucciani dirigeait jusque-là une école primaire privée à Toulouse.

     

    abbé rousseau.jpgJusqu’alors c’est un prêtre venu d’Eguelshardt, près de Bitche (Moselle), l’abbé Dominique Rousseau, qui assurait les messes à Metz, Nancy et Epinal.

     

    Outre cette extension des locaux nancéiens, le clergé souhaite ouvrir une école primaire hors contrat à la demande de nombreuses familles de la région. Ne disposant pas de lieu, ni de moyens financiers suffisants, l’abbé Rousseau fait appel au soutien des catholiques locaux. L’ouverture d’une nouvelle école devient urgente face à l’afflux d’enfants à l’école d’Eguelshardt prévu pour la rentrée de septembre. Ce seront donc les futurs prêtres du prieuré nancéien qui ouvriront cette école, dès qu’ils le pourront.

     

    La communauté d’Épinal attend aussi sa propre chapelle… Bref, beaucoup de projets pour les catholiques lorrains de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X qui se réjouissent de l’ouverture d’un prieuré au cœur de la cité ducale. L’abbé Rousseau gage que, depuis Nancy, les futurs pasteurs rayonneront sur toute la région et que, dans dix ans, un autre prieuré sera rendu nécessaire.

  • "Sur les routes"... Au musée de l'Image d'Epinal

    chemin_du_ciel.JPGLe musée de l'Image d'Epinal propose jusqu'au 11 novembre un voyage sur les routes et chemins du XIXe siècle. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les voies de communication au XIXe siècle étaient encombrées ! Par des voitures, des chevaux mais aussi de nombreux marcheurs : le colporteur, le petit savoyard, le Juif errant, le conscrit, la cantinière... Partant de ce constat, le musée de l'Image a choisi d'explorer les destins de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui sont devenus au fil des ans les emblèmes de l'imagerie populaire.

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    Le colporteur diffuse les images,

    Le petit savoyard montre ses marmottes et ramone les cheminées,

    Le Juif errant marchera jusqu'au Jugement dernier,

    Le conscrit s'apprête à défendre la Patrie,

    La cantinière abreuve et réconforte le soldat...

    Images traditionnelles en connivence avec des oeuvres contemporaines. L'exposition présente en parallèle des photographies d'Henri Cartier-Bresson, des oeuvres de Jacqueline Salmon, d'Hamish Fulton, de Gérard Collin-Thiébaut et Claire Chevrier autour de la route et du chemin.

    Pour pérégriner comme nos ancêtres hier et nos contemporains aujourd'hui...

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    >> Plus d'infos sur www.museedelimage.fr

  • Une prestigieuse collection pour le Musée de l’Image d’Epinal

    Le moment est solennel. Rare et solennel. En accueillant en ses murs Henri George et son épouse, le Musée de l’Image faisait plus qu’une simple visite. Le plus grand collectionneur français d’images populaires venait en effet tout juste de signer, devant notaire, la vente de sa collection privée au profit de la ville d’Epinal. Montant de la transaction : 360.000 €.

    musée image épinal.jpgUne vente de 85.000 documents cédés au Musée de l’Image. Des images populaires, des vues d’optiques, des chromos publicitaires mais aussi des canivets particulièrement rares, des images religieuses, de littérature de colportage… Autant de pièces, pour certaines très rares, qui viennent de rejoindre les réserves du musée. « Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est que ces collections puissent faire l’objet de recherches par des étudiants. Se séparer de ces images, c’est un regret, certainement mais en même temps une sécurité de voir que mes collections ne seront pas dilapidées et dispersées dans la nature. »

    A 86 ans, Henri George est serein. Et rassuré. Sa collection sera bien traitée. Et c’est non sans une certaine émotion que le député maire spinalien Michel Heinrich est revenu sur les circonstances de cette acquisition : « La collection d’Henri George est ici par la volonté d’Henri George. C’est son choix de nous laisser sa collection comme un ensemble indissociable. »

    Lors des prochaines Journées européennes du patrimoine, les 18 et 19 septembre prochains, le Musée de l’Image, qui peut désormais s’enorgueillir de disposer du plus grand fonds d’imagerie européen, exposera une partie de la collection d’Henri George. « Ce jour est un très grand jour pour la ville d’Epinal mais aussi pour notre département et notre région » n’a pas manqué de rappeler Michel Heinrich, offrant ensuite la médaille d’or de la Ville à ce précieux bienfaiteur.

    Car pour Henri George, l’image est plus qu’un bout de papier. Chacune d’elle a son histoire. « Vous voyez, ces calendriers publicitaires, ils étaient les ancêtres des images Panini » […] « Là, vous avez quelques exemples de ‘messagers boiteux’, j’ai la plus grosse collection de ‘messagers boiteux’. Le colporteur les distribuait à la fin de l’année et celui de l’année écoulée, on le jetait au feu, voilà pourquoi il est aujourd’hui très difficile d’en trouver. » Et Henri George de poursuivre, intarissable.

    « Cet homme fait véritablement partie de l’histoire du musée » rappelle Martine Sadion, la conservatrice du musée. « Qu’il nous confie aujourd’hui l’ensemble de sa collection prouve que le travail qu’on fait correspond à ce que lui pense de l’imagerie. Ce qui nous semble intéressant, c’est de pouvoir garder la mémoire d’un collectionneur. »

    Une belle reconnaissance aussi du travail effectué par l’équipe du musée de l’Image, depuis 2003.

    [Vosges Matin | 29.06.2010]

  • Pays de la Saône vosgienne : réactualisation du projet de territoire

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    [Vosges Matin]

  • Epinal se souvient des événements de juin 1940

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    Epinal, juin 1940 : après le bombardement du pont de la bibliothèque
    (cliché Société d'émulation des Vosges]

  • Les seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois

    seigneurs serocourt.jpgPeu d'ouvrages s'intéressent à la petite noblesse provinciale. Pourtant, elle fut souvent actrice de la construction de la France d'Ancien Régime. Une de ces lignées chevaleresques, les Serocourt, apparue au cours du XIIe siècle, contribuèrent par leurs actions d'éclat à rétablir la paix dans le Bassigny barrois, aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Comté. Maints villages des cantons actuels de Bourmont (Haute-Marne) et de Lamarche (Vosges) durent leur survie grâce au courage dont firent preuve certains de ces membres qui levèrent des troupes pour contrer les envahisseurs et les bandes de routiers.

    L'histoire de cette famille fut intimement liée à celle des Choiseul jusqu'au début du XIVe siècle, puis à celle des ducs de Bar à qui elle demeura fidèle.

    Cette étude, réalisée à partir de nombreux documents originaux provenant de divers centres d'archives, permet de dévoiler l'histoire de cette noble lignée depuis le XIIe siècle jusqu'aux fastes de la Renaissance française, et de retracer les grandes heures du Bassigny barrois. Cette contrée fut régulièrement dévastée au cours de la guerre de Cent Ans par les enjeux stratégiques et politiques qu'elle représentait. Le roi de France avait en effet des vues sur cette région de marge donnée en apanage au duc de Lorraine René Ier.

    Grâce à cet ouvrage, le Bassigny barrois retrouve toute sa place dans l'histoire de notre pays. Il ne peut qu'inciter également tout amateur d'histoire et de patrimoine à prendre le chemin du "Pays des Trois Provinces" entre Lorraine, Champagne et Franche-Comté pour y découvir un pays authentique qui a su conserver la fraîcheur de ses paysages, la simplicité de son cadre de vie et la richesse de son patrimoine historique et architectural.

    Alors bienvenue au pays des seigneurs de Serocourt !

     

    >> Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois. Du Moyen Âge à la Renaissance, Franck Coudray, ICC éditions, Versailles, 2010, 250 p., ill. (42 €).

  • Lorraine : quatre bases de défense

    Les choix du ministère de la Défense viennent d’être annoncés. Dans le cadre de la restructuration militaire, la France comptera finalement 51 bases de défense. Quatre seront situées en Lorraine : Metz, Verdun, Nancy et Phalsbourg. Une autre sera à cheval sur la Lorraine et la Franche-Comté avec le 1er régiment de Tirailleurs d'Épinal mais installée à Luxeuil-les-Bains, sur la base aérienne 116.

     

    1er tirailleurs épinal.jpgC'est une nouvelle carte militaire de la France qui se dessinera à partir du 1erjanvier 2011, date de l’entrée en vigueur des bases de défense.

     

    Ce nouveau dispositif est destiné à mutualiser sur sa zone géographique de compétence l’administration générale et les moyens de soutien, soit la plupart des activités non opérationnelles qui rythment la vie des militaires : la direction des ressources humaines, les finances, la restauration, le service médical, etc. Les missions et la préparation militaires resteront sous la direction des chefs de corps des unités placées dans la base de défense.

     

    En Lorraine, Metz sera le site le plus important avec deux régiments (3ème Hussard, de Metz, 40ème de Transmission, de Thionville), et, entre autres, l’établissement de santé, des directions et l’état-major de la Région Terre Nord-Est. Verdun regroupe l’ensemble des militaires meusiens notamment les trois régiments : 1er Chasseurs de Thierville, 3ème RHC d’Etain et le 8ème RA de Commercy dont la dissolution est toujours d’actualité.

     

    L’expérience nancéienne est pérennisée autour de la BA 133 d’Ochey, du 53ème régiment de Transmission de Lunéville, le 516ème régiment du Train d’Ecrouves. Enfin, Phalsbourg réunira le 1er RHC de la ville, le 16ème bataillon de Chasseurs de Bitche et le 1er régiment d’Infanterie de Sarrebourg ainsi que deux centres de formation initiale des militaires dont celui qui sera installé à Dieuze à la place du 13ème RDP.

  • Patrimoine vosgien au menu des dîners insolites

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    [Vosges Matin]

  • Fête de Jeanne d'Arc le 9 mai : Lorrains, inscrivez-vous !

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  • Vosges : les dîners insolites du patrimoine

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  • Epinal Coeur des Vosges : un centre du patrimoine en projet

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    [Vosges Matin]

  • Les Champs golot, une tradition vosgienne bien vivante

    La fête des Champs golot est une tradition du département des Vosges et plus spécialement des vallées de la Moselle et de la Moselotte. On la célèbre à Remiremont et à Epinal.

     

    champs golot.jpgDésormais, l’Ouest vosgien a repris également cette tradition à son compte, puisque Contrexéville se distingue aussi parmi les villes vosgiennes lors de la fête des Champs golot.

     

    Jadis, quand le Carême touchait à sa fin, les veillées cessaient, les nuits se raccourcissaient, la campagne reverdit, les ruisseaux que le froid avait arrêtés dans leur course, serpentent en gazouillant dans les prairies, le printemps apporte une nouvelle vie à la nature et à l'homme. C'est pour dire adieu aux veillées, pour inaugurer le retour d'une saison riante, pour proclamer la fin de l'abstinence et du jeûne, qu'à Epinal, le Jeudi Saint, le ruisseau de la rue de l'Hôtel-de-Ville se couvrait de toutes ces nefs étincelantes, et que la chanson traditionnelle des Champs-Golot était répétée en chœur par la population.

     

    En patois local, l'expression « lé chan golo » signifie que les champs « coulent », c'est-à-dire qu'ils sont libérés de la couche de neige et que les rigoles sont gorgées du trop-plein d'eau. Les enfants peuvent alors faire voguer toutes sortes de bateaux de fortune sur lesquels sont allumés des bouts de chandelles.

     

    Organisée traditionnellement peu avant Pâques - naguère encore le Jeudi Saint, aujourd’hui le samedi des Rameaux -, la fête voit les enfants présenter leurs plus belles réalisations de bateaux devant un jury d'adultes comme ce fut le cas ce samedi à Epinal [notre cliché]. On appelle aussi « champs-golots » ces embarcations basées sur des boîtes à fromage ou toute autre construction originale, qui doivent pouvoir flotter bien sûr, mais qui sont surtout jugées pour leur esthétique. C'est autant la fête des enfants que... des grands-pères bricoleurs !

  • "La Nouvelle Revue Lorraine" : un nouveau magazine pour tous les Lorrains !

    Depuis l'arrêt de la parution de La Revue Lorraine Populaire, tous les amoureux de l'histoire, des traditions et du terroir lorrain attendaient avec impatience le retour d'un périodique qui parle de notre pays.

    Et bien, c'est désormais chose faite. Jeudi 25 mars, Jean-Marie Cuny a publié le 1er numéro de La Nouvelle Revue Lorraine !

    Ce bimestriel prend la suite de La Revue Lorraine Populaire. Nouveau titre et présentation rajeunie, mais contenu et ligne éditoriale identiques toujours centrés sur la promotion de la Lorraine, de son terroir, de son histoire, de ses traditions, de son identité ainsi que des femmes et des hommes qui font l'originalité et la richesse de la vie artisanale et artistique en Lorraine.

    Alors, pas une minute à perdre !

    Abonnez-vous sans tarder en renvoyant votre bulletin d'abonnement accompagné de votre règlement (36 € pour 6 numéros par an) à :

    LA NOUVELLE REVUE LORRAINE

    JEAN-MARIE CUNY

    LE TREMBLOIS

    54280 LANEUVELOTTE

     

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  • Darney (Vosges) : drôle d'histoire pour drôle de guerre

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    [Vosges Matin]