
Nos traditions - Page 39
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Halte au pillage du patrimoine lorrain !
Ce n'est pas nouveau, mais malheureusement le phénomène s'accélère avec la crise et l'absence de culture patrimoniale chez nos contemporains, nos maisons lorraines sont pillées par des propriétaires sans état d'âme et sans scrupules.
Ce phénomène a une importance considérable dans notre région, notamment dans des zones rurales comme la Meuse ou les Vosges de l'Ouest où les richesses architecturales traditionnelles sont encore très nombreuses mais se réduisent avec une certaine paupérisation qui n'alerte que trop peu...Exemple parmi d'autres, dans une ville où seule la Ville Haute voit ses intérieurs protégés par un secteur sauvegardé alors que la Ville Basse mériterait largement ces mêmes protections, Bar-le-Duc voit certains de ses éléments vendus sur internet. Ou encore à Toul, qui bénéficie pourtant d'un secteur sauvegardé, comme en témoigne le cliché de cette cheminée XVIIe qui est mise en vente sur internet.[source : Anthony Koenig, patrimoinesenlorraine@gmail.com] -
Epinal fête les 150 ans de la loge "La Fraternité Vosgienne"
[Est Magazine | 16.09.2012]
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11 Novembre : une messe pour la France à Paris
Cérémonie du 11 Novembre à Bleurville (archives 2010, © H&PB]
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Abbayes des Vosges, quinze siècles d'histoire
En 590, le moine irlandais Colomban a fondé le premier monastère des Vosges, à Luxeuil. Dans son sillage, et tout au long du Moyen Âge, le massif vosgien s'est couvert d'un "blanc manteau d'abbayes, de couvents et de monastères", constituant un véritable mont Athos d'Occident.
A la fois centres spirituels et lieux du pouvoir seigneurial, les abbayes vosgiennes régnaient sur de vastes territoires, possédant des villages entiers et dirigeant la vie de milliers de personnes. Les moines et les moniales défrichaient et géraient la forêt, cultivaient les champs et les vignes, élevaient des troupeaux, exploitaient des mines et commerçaient avec toute l'Europe. Il y avait les bénédictins, les dominicains, les prémontrés et les cisterciens, de langue germanique ou romane, composant un réseau actif et complexe, en essor presque constant malgré les vicissitudes de l'histoire, jusqu'à l'arrêt brutal provoqué par la Révolution.
Lieux de prière immergés au coeur de la montagne, les abbayes des Vosges furent aussi des centres d'érudition et d'art rayonnants, produisant dans leurs scriptoria des manuscrits liturgiques de toute beauté, conservant dans leurs immenses bibliothèques les savoirs du monde entier et créant des trésors d'architecture, de sculpture et de peinture.
Après les destructions de la funeste Révolution et la dispersion des moines, nombre de bâtiments servirent au XIXe siècle de carrières de pierre ou furent utilisés par l'industrie textile naissante, comme à Munster ou Senones. Plus lentement, après un déclin généralisé, plusieurs centres spirituels réapparurent (Mont Saint-Odile, Lepuix-Gy, Trois-Epis). D'autres sites servent aujourd'hui de support culturel de renom, comme les dominicains de Guebwiller ou les trois abbayes de Senones, Moyenmoutier et Etival, en valorisant le patrimoine culturel et touristique d'un massif placé aux marges des trois régions Alsace, Lorraine et Franche-Comté.
Grâce au remarquable travail de synthèse de Damien Parmentier, cet ouvrage rend aux trente-huit monastères du massif vosgien l'incomparable éclat qui les a fait briller pendant plus d'un millénaire.
‡ Abbayes des Vosges. Quinze siècles d'histoire, Damien Parmentier, La Nuée Bleue - Editions Serpenoise, 2012, 255 p., ill. (25 €).
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21ème Fête du livre de Renaissance Catholique
On nous prie d’annoncer :
La 21e Fête du livre de Renaissance Catholique aura lieu dimanche 25 novembre 2012 de 12h à 18h à Grand'Maisons, à Villepreux (Yvelines).
Plus de 110 auteurs sont attendus à partir de 14 h pour dédicacer leurs ouvrages. Une librairie générale présentera les nouveautés de la rentrée. Nombreux livres pour la jeunesse. Grande librairie d'occasion.
Vente de produits du terroir de France par des producteurs amis (champagne, vins de Bourgogne, foie gras et produits du sud-ouest, huile d’olive de Provence...).
La réunion se déroule dans les salons de Grand'Maisons à Villepreux (20 km à l'ouest de Paris ; 10mn de Versailles ; grand parking gratuit et gardé). Les personnes sans voiture peuvent utiliser un service de car gratuit mis en place par Renaissance Catholique à proximité de la gare Versailles-Rive Gauche : départs à 10 h 20, 13 h 30 et 14 h 45 (horaires à confirmer) et deux retours assurés depuis Villepreux vers Versailles.
Venez en famille passer la journée à Grand’Maisons :
* messe chantée célébrée par le père Argouarc'h à 11 h aux intentions de la France
* restauration rapide et buvette à partir de 12 h. Garderie d’enfants à 14 h
* conférences à partir de 14 h de Philippe de Villiers (Le roman de Charette) et Charles Guilhamon (Sur les traces des chrétiens oubliés : carnet de route de deux amis pèlerins)
Participation aux frais : 7 € - 4 € adhérents et chômeurs.
Organisation : Renaissance Catholique 23 bis, rue Edouard-Nieuport, 92150 Suresnes
LES AUTEURS PRESENTS
1. Joëlle d’Abbadie
2. Yves-Marie Adeline
3. Jean-Marie Albert
4. Bernard Antony
5. Antoine Assaf
6. Vincent Badré
7. Abbé Claude Barthe
8. Florence de Baudus
9. Francine Bay
10. Gérard Bedel
11. Francis Bergeron
12. Pascal Bernardin
13. Grégoire Boucher
14. Thierry Bouclier
15. Bernadette Bourbon
16. Alain Bournazel
17. Anne Brassié
18. François Brunatto
19. Judith Cabaud
20. Arnaud de Cacqueray
21. Christophe Carichon
22. Bruno de Cessole
23. Louis Chagnon
24. Inès de Chanterac
25. Jean-Luc Cherrier
26. François Chevalier
27. Gerges Clément
28. Philippe Conrad
29. Tanguy de Courtrai
30. Custos
31. Michel De Jaeghere
32. Patrick Delon
33. Pierre Descaves
34. Alain Didier
35. Georges Dillinger
36. Xavier Dor
37. Renaud Dozoul
38. Véronique Duchâteau
39. Christophe Dutrône
40. Alain Escada
41. Claude Faisandier
42. Louis Fontaine
43. Rémi Fontaine
44. Yves Formet
45. Pascal Gauchon
46. Henri-Christian Giraud
47. Laurent Glauzy
48. Thierry Gobet
49. Charles Guilhamon
50. Richard Haddad
51. Jean-Louis Harouel
52. Marie-France Helaers
53. Lydwine Helly
54. Philippe d’Hugues
55. Ignace
56. Jean-Marie Keroas
57. Aude de Kerros
58. Arnaud de Lassus
59. Isabelle Laurent
60. Bruno Le Roux
61. Henry de Lesquen
62. Xavier Martin
63. David Mascré
64. Roberto de Mattei
65. Thierry Maucour
66. Jean-Pierre Maugendre
67. Paul-André Maur
68. Philippe Maxence
69. Claude Meunier-Berthelot
70. David Miège
71. Alain Mius
72. Jean Monneret
73. François Montgiscard
74. Minh Dung Louis Nghiem
75. Dominique Paladilhe
76. Dominique Paoli
77. Alain Paucard
78. Martin Peltier
79. Philippe Pichot-Bravard
80. Hervé Pinoteau
81. Pierre de Place
82. Louis Pozzo di Borgo
83. Philippe Prévost
84. Arnaud Raffard de Brienne
85. Philippe Raggi
86. Louis-Hubert Remy
87. Christophe Réveillard
88. Jean Rolland
89. Michel Rouche
90. Claude Rousseau
91. Catherine Rouvir
92. Gaétan de Salvatore
93. Alain Sanders
94. Thierry Sarmant
95. Reynald Secher
96. Jean Sévillia
97. Xavier Soleil
98. Franck Tabaali
99. Nicolas Tandler
100. Abbé Guillaume de Tanoüarn
101. Yves Tissier
102. Jean-Pierre Turbergue
103. Mauricette Vial-Andru
104. Jean de Viguerie
105. Philippe Vilgier
106. Philippe de Villiers
107. Jean-Louis Voisin
108. Henri de Wailly
109. Laurent Wetzel
110. Guillaume Zeller
111. Charles Zorgbibe
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La Lorraine d'antan à travers la carte postale ancienne
Pays de la mirabelle et du vin gris, La Lorraine est une région riche d’une histoire qui a façonné son identité.
Plus de 400 cartes postales anciennes relatent la vie et le quotidien des Lorrains il y a un peu plus d’un siècle.
En Lorraine, la Belle Époque prend des allures singulières : annexée en partie en 1871, les villes de garnison sont nombreuses. La région est encore majoritairement rurale et forestière : paysans, schlitteurs, bûcherons et vignerons se partagent le vaste territoire. Les années 1880-1900 sont aussi un tournant pour l’industrie : forges et hauts-fourneaux, verreries, cristalleries, mines et carrières, artisanat et petits métiers s’imposent dans le paysage lorrain. Le Pays-Haut meurthe-et-mosellan a même été surnommé le « Texas français » ! Les moyens de transport se diversifient ; une des premières lignes de chemin de fer en France passe par la région. Les cités s’agrandissent et se modernisent. Mais la Lorraine à la Belle Époque, c’est encore les prémices du tourisme à Gérardmer, les joies des sports d’hiver, le début de l’aéronautique et le thermalisme.
Regroupant près de 400 cartes postales anciennes, La Lorraine d’antan invite le lecteur à redécouvrir la lorraine au tournant des XIXe et XXe siècles. L’ouvrage s’articule autour de huit thématiques : La vie rurale ; De l’atelier à l’usine ; L’évolution des transports ; Les grandes cités ; La frontière ; La vie au village, au fil des saisons ; Les traditions et le folklore lorrains ; Les loisirs et l’essor du tourisme.
Partez à la découverte d’une Lorraine encore pétrie de traditions rurales mais qui s’ouvre au progrès et à la modernité.
‡ La Lorraine d’antan à travers la carte postale ancienne, Jean-Marie Cuny, HC éditions, 2012, 160 p., 400 cartes postales anciennes (28,90 €).
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Avec Maisons Paysannes de Meurthe-et-Moselle : les trésors de Forcelles-Saint-Gorgon
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"Le passé présent" : enquête sur les rites de la messe au XVIIIe siècle
A la fin de l'Ancien Régime, l'explication des cérémonies de la messe relève d'un genre littéraire connu depuis le haut Moyen Âge, en même temps qu'innovant. En effet, portés par l'élan pastoral post-tridentin, de nombreux auteurs s'y adonnent, tout en développant une critique parfois virulente des modèles hérités des "siècles obscurs" et, par voie de conséquence, en élaborant de nouvelles méthodes de description et d'exégèse des rites.
Le projet de l'oratorien Pierre Lebrun (1661-1729) s'inscrit dans ce contexte, bien qu'il se distingue par son ampleur et son organisation. Le savant liturgiste orchestre une enquête sur la messe, combinant questionnaires adressés à un grand nombre de chapitres séculiers et d'ordres monastiques, copies de manuscrits anciens et collecte du maximum de sources susceptibles d'éclairer l'unité fondamentale du sacrement eucharistique derrière la diversité des rites locaux.
Cet étude propose "une enquête sur l'enquête" en mettant au jour la contribution du Père Lebrun à l'instauration, dans la culture chrétienne, d'un questionnement fondamental toujours d'actualité : celui des modalités d'articulation du mystère de la messe et de ses formes pratiques au cours de l'histoire.
‡ Le passé présent. Une enquête liturgique dans la France du début du XVIIIe siècle, Xavier Bisaro, éditions du Cerf, 2012, 192 p. (34 €).
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"La Barrette" de novembre : bulletin de la communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy
La communauté latine attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous communique son bulletin mensuel.
‡ Consultez le bulletin de novembre : Bulletin_39_2012-11.pdf
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Défendons les droits de l'enfant !
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Défendons la famille !
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Le saint lorrain du mois : saint Amon
Saint Amon fut le deuxième évêque de Toul à la fin du IVe siècle.
Amon fut l’un des plus distingués disciples de saint Mansuy. L’inclination du nouvel évêque pour la solitude, le vit se retirer dans la forêt du Saintois pour s’y livrer à la prière et à la méditation. Cette retraite lui devint si chère, qu’il y fit bâtir un oratoire eu l’honneur de la sainte Vierge et ensuite y ajouta plusieurs cellules pour y loger les membres de son clergé.
Dans le bréviaire de Toul de 1595, Amon, y est-il dit, s’appliqua de tout son pouvoir à la conversion et à l’instruction des peuples, jusqu’à ce que la persécution de l’empereur Domitien, qui mourut l’an 98, la quinzième année de son règne, le contraignit à quitter Toul et à se retirer en quelque lieu désert, d’où cependant il pût encore veiller sur son troupeau. Il choisit, seulement au quatrième milliaire de la ville, une forêt qui, depuis, a porté son nom, où il trouva une grotte dans laquelle il pouvait se tenir et demeurer. Ses clercs et les fidèles du voisinage l’y visitaient secrètement, lui procuraient les objets nécessaires à sa subsistance, et recevaient de lui, en échange, l’enseignement chrétien et de paternelles exhortations à la persévérance dans la foi de Jésus-Christ. De là encore il pourvoyait à la conservation de son Église, et ce qu’il ne pouvait, personnellement ou par ses coopérateurs, lui procurer de secours spirituels, il conjurait le Seigneur dans de longues prières et de sublimes entretiens de le lui envoyer directement par un effet de sa puissance et de sa bonté.
D’après le Père Benoit Picart qui avait des actes de saint Amon, autres que ceux que nous a légués Dom Calmet, Frotaire, vingt-septième évêque de Toul, aurait fait, vers l’an 820, une translation des reliques de notre bienheureux. De la fin du IXe siècle au commencement du Xe, elles auraient été cachées avec celles des saints Alchas et Celsin, troisième et quatrième évêques de Toul, pour les soustraire aux profanations des Normands, puis des Hongrois qui désolèrent le pays. Selon toute apparence, elles en furent tirées par saint Gauzelin. Les mêmes actes rapportent, en effet, que ce prélat ayant élevé un magnifique autel en l’honneur du prince des apôtres, dans l’église de Saint-Mansuy qu’il avait réparée, y plaça la châsse où reposait le corps de saint Amon, pour l’exposer à la vénération des fidèles.
La légende ajoute qu’en 1026, l’évêque Hériman, pour satisfaire aux pressantes sollicitations de ses chanoines, tira les restes précieux de saint Amon du lieu où ils étaient conservés, les plaça dans une fort belle châsse et les fit apporter dans sa cathédrale avec le cilice que le bienheureux évêque avait longtemps porté. Dans un synode général, tenu depuis cette cérémonie, il ordonna qu’à l’avenir, la fête et la translation des reliques de saint Amon seraient célébrées le 22 octobre.
Saint Amon fut fêté le 23 octobre jusqu'en 1955 dans le diocèse de Nancy & de Toul.
[source : www.introibo.fr / cliché : Saint Amon, cathédrale de Toul, © O. Petit]
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Pont-à-Mousson - Nancy : "Aux sources de l'Université en Lorraine"
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La nature lorraine dans votre assiette : les recettes de Jean-Claude Aiguier
Il faut voir Jean-Claude Aiguier faire ses achats sur le marché pour comprendre sa passion pour les produits naturels : pêche du jour, salade cueillie tôt matin ou volaille issue de l'élevage dont il connaît les qualités.
Si la Lorraine où il a tenu, à Remiremont puis à Epinal, le restaurant Les Abbesses, est depuis longtemps son terrain culinaire de prédilection, sa réputation en a largement dépassé les limites. C'est aussi dans les Vosges qu'il fit ses premiers pas dans la cuisine familiale, au restaurant du Relais des Vosges à Monthureux-sur-Saône puis à L'Eléphant à Darney.
Depuis toujours, guides gastronomiques et grands chefs sont unanimes pour louer sa rigueur, son humanité et sa créativité. Aujourd'hui, notre homme prodigue ses conseils auprès des grands restaurants en Europe et son activité de "chef à domicile" enchante les soirées familiales ou amicales.
Cet ouvrage, avant tout livre de recettes "façon Jean-Claude Aiguier", nous invite à confectionner à la maison des spécialités du "chef Aiguier", avec des ingredients et produits de vos commerçants de proximité ou de votre jardin. Autant de saveurs et de couleurs régionales pour des plaisirs renouvelés dans vos assiettes. Lorraines, bien sûr !
‡ La nature lorraine dans votre assiette. Les recettes de Jean-Claude Aiguier, éditions Gérard Louis, 2012, 161 p., ill. (29 €).
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Un nouveau livre de Jean-Marie Cuny : "La Lorraine d'antan"
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Des communautés de paroisses dans le diocèse de Saint-Dié
[Vosges Matin]
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Bleurville (88) : la roche basse du Mulot redécouverte
Les initiés connaissent bien le site néolithique de la Roche du Mulot, bloc gréseux accroché au flanc de la vallée du Gras en forêt de Belle-Perche, entre Bleurville et Viviers-le-Gras. Mais peu savent qu'il existe une autre roche, dite "Roche basse du Mulot", située sur la rive droite du ruisseau.
L'archéologue et érudit vosgien du XIXe siècle, Félix Voulot, l'avait décrite en son temps. Mais, depuis, la nature a repris ses droits et a recouvert ce bloc de grès des Vosges portant des inscriptions sculptées... C'est à la faveur d'une prospection archéologique que cette roche basse fut redécouverte en 2003 par Yveline Montlevrant, membre du GERSAR, puis, plus récemment, par les archéologues bénévoles de l'association Escles-Archéologie.
Certes, la roche basse est moins "impressionnante" que la roche haute située à l'aplomb de la fontaine Saint-Thomas qui borde la route départementale n° 2. Elle est située sur la rive droite du Gras à proximité du chemin qui conduit aux anciennes fermes du Neufmont (volontairement, nous ne la situerons pas précisément afin de lui éviter des dégradations irrémédiables du genre de celles qui ont été infligées à la roche haute du Mulot...). Cependant, si sa situation au raz du sol la rend géographiquement moins intéressante, les empreintes gravées repérées sur sa surface font d'elle un élément remarquable sur le plan archéologique.
La roche basse du Mulot présente en effet un certain nombre de pétroglyphes. Il s'agit de dessins symboliques gravés sur la pierre : cercles, marelles, "fer à cheval" en pointillé et une foule de signes cruciformes. Les pétroglyphes sont généralement associés aux peuples préhistoriques néolithiques et furent la forme dominante des symboles de pré-écriture utilisés pour la communication de 10000 av. J.-C. jusqu'à 5000 av. J.-C. Les techniques de gravures sont principalement l'incision, le frottement ou la pulvérisation à l'aide de pierres.
Pendant de la roche haute, la roche basse du Mulot présente des signes à caractère religieux faisant référence au culte solaire.
Tout comme la roche haute, la roche de la rive droite du Gras portent de nombreuses croix de différentes formes et dimensions. Ces roches, haut lieu du culte païen pratiqués par les hommes du Néolithique, furent christianisées durant le haut Moyen Âge afin de détourner les populations qui devaient encore fréquenter avec assiduité ces anciens lieux de culte.
La tradition - qui s'est progressivement muée en folklore - eut malgré tout la vie dure puisqu'au XIXe siècle encore la tradition orale rapporte que les jeunes filles du pays qui voulaient se marier se rendaient nuitamment sur la Roche du Mulot et y pratiquaient un rite de fécondité en essayant de tourner trois fois dans les empreintes humaines gravées dans la pierre. Si elles y parvenaient, elles se marieraient dans l'année !
La forêt de Bleurville, et particulièrement la rive droite du Gras, est riche en sites archéologiques : on y a identifié un grotte, un abri sous roche avec des traces d'occupation humaine, une roche à gravures (des croix essentiellement) et une barre d'éperon. La recherche archéologique a encore de beaux jours devant elle pour nous révéler et expliquer ces traces du passage de nos ancêtres au cours des âges.
[clichés H&PB - Remerciements à Olivier Bertin pour les renseignements fournis]
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L'Echo des 3 Provinces d'octobre-novembre 2012
Cette revue est étonnante. Elle a connu une remarquable évolution, tant dans son contenu éditorial que dans sa présentation. Avec ce numéro automnal, L'Echo des 3 Provinces propose une maquette rénovée et réellement sympathique à l'oeil par sa mise en page et son graphisme modernisés et colorés.
Le magazine des habitants du Pays des Trois Provinces (Lorraine, Champagne, Franche-Comté) est un lien entre des secteurs essentiellement ruraux situés entre Vôge lorraine et Bassigny et Vôge saônoise. Le sommaire de ce numéro est le reflet de la diversité des activités et de l'histoire des bourgs et villages de ce pays du "bout de la Lorraine". On y découvre ainsi une histoire d'impôts à Villars-Saint-Marcellin (52), le Cahier de mademoiselle Marchal de Lamarche (88), la biographie de Paul Evariste Parmentier, botaniste haut-saônois, l'artiste Jule Van de Linden, la vie culturelle à Châtillon-sur-Saône (88), la chapelle de Presles (52), verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel (88), les nouveaux vitraux de la chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains, les échos des visites estivales dans les villages du Pays aux Trois Provinces, histoire de la cuisine, les activités associatives...
‡ L'Echo des 3 Provinces est distribué gratuitement dans les communes du Pays aux Trois Provinces. Pour les expatriés, possibilité de s'abonner en contactant la directrice de la publication, Evelyne Relion : evelyne.relion@orange.fr
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En souvenir du Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine
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La famille, c'est sacré !
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D'Alérions en Alérions, dix siècles d'images héraldiques lorraines
Les armoiries sont des emblèmes en couleur appartenant à un personnage, une famille ou une collectivité et dont les caractéristiques sont soumises aux règles des blasons. Ces emblèmes apparaissent au cours du XIIe siècle au sommet de la hiérarchie nobiliaire et sont ensuite adoptés par l'ensemble de la société médiévale aux XIIIe et XIVe siècles.
La Lorraine n'échappe pas à ce phénomène, comme en témoigne la soixantaine de "monuments" héraldiques présentés dans ce premier ouvrage de référence sur le sujet. Ces "monuments" héraldiques évoquent l'histoire de la région au cours de près de dix siècles : du sceau du duc Simon II (1176-1206) où apparaissent pour la première fois les armes de Lorraine jusqu'au vase de Daum qui, évoquant le souvenir de Jeanne d'Arc, fait écho au ressentiment de l'annexion de 1870.
Entre ces deux images sont également présentés des feuillets firés d'armoriaux, de recueils généalogiques et de livres d'heures, mais aussi de lettres d'anoblissement, des sceaux, des monnaies, des monuments funéraires, des vitraux... Chaque document est accompagné d'une description des armoiries représentées, qui précise aussi le contexte de la réalisation.
Comme le précise l'auteur, l'ouvrage ne constitue pas un armorial des grands personnages, des familles ou des villes et bourgs de Lorraine. Il s'agit plutôt d'un vaste panorama des différents types de blasons, armoiries et sceaux les plus "emblématiques" de Lorraine. Une intéressante introduction présente les grands principes de l'art héraldique.
L'auteur, Jean-Christophe Blanchard, est docteur en histoire médiévale de l'Université de Lorraine. Il a réalisé en 2008 une thèse sur L'Armorial d'André de Rineck.
‡ D'Alérions en Alérions. Dix siècles d'images héraldiques lorraines, Jean-Christophe Blanchard, éditions Gérard Louis, 2012, 155 p., ill. (39 €).
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Monthureux-sur-Saône (88) : la tradition de la foire au boudin
[Vosges Matin]
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Le Pays Lorrain : Jeanne d'Arc vue de Lorraine
Le numéro automnal du Pays Lorrain, revue trimestrielle du Musée Lorrain de Nancy, consacre encore de nombreuses pages à notre héroïne nationale Jeanne d'Arc - pour conclure l'année du 6ème centenaire de sa naissance - avec une approche par des objets rares, des repères discrets et des épisodes de l'histoire locale faisant référence à Jeanne.
Par ailleurs, le sommaire est riche de plusieurs contributions qui vous feront découvrir des aspects méconnus de l'histoire de la Lorraine : le "grand dérangement" : grandeur et misère des serviteurs de la Maison de Lorraine (1736-1780) ; François-Etienne de Lorraine, un empereur homme de sciences ; les voyages de l'impératrice Marie-Louise en Lorraine (1810-1812) ; la place Stanislas sous la Restauration et la Monarchie de Juillet ; Jeanne d'Arc vue du Sud : la mémoire méridionale de la Bonne Lorraine ; Victor Grignard, professeur à la Faculté des Sciences de Nancy reçoit le prix Nobel de chimie en 1912 ; les Trois-Evêchés, histoire et vocabulaire ; Dom Calmet, abbé de Senones : son élection et les premières difficultés.
Et les rubriques habituelles : les chroniques régionales, la vie du Musée Lorrain, les publications récentes.
‡ Abonnement au Pays Lorrain : 39 €, 4 numéros. Coordonnées postales et règlement à adresser à : Le Pays Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY. En vente au numéro à l'accueil du Musée Lorrain.
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Luthiers, de la main à la main
Dans le contexte artisanal, le terme "main" ne désigne pas le seul organe préhensile par lequel se concrétise l'activité, mais sert à qualifier, par métonymie, un luthier : un bon luthier est une bonne main. Or, ce qui circule entre des individus fait l'objet aussi bien de persistances que de transformations : les connaissances, les idées, les pratiques ne se transmettent pas sans modifications.
En restituant chacune à leur manière un versant de l'expression "de la main à la main", les contributions réunies dans cet ouvrage - qui constitue un extraordinaire catalogue de l'exposition présentée cet été au musée de la lutherie et de l'archèterie françaises à Mirecourt (Vosges) - participent de ce processus de médiation : elles proposent au lecteur d'emprunter diverses voies menant à une meilleures compréhension de cet univers où les hommes et les objets forment une seule et même entité.
Les auteurs, aux parcours contrastés (chercheurs, historiens, luthiers), proposent ainsi une multiplicité d'approches susceptibles chacune d'offrir un regard singulier sur la transmission. Les textes ont été regroupés en deux parties : les premiers étudient des artefacts (les instruments eux-mêmes et les archives) pour éclairer d'anciens traits d'une profession et certaines de ses évolutions ; les seconds considèrent les activités et les paroles artisanes et musiciennes pour mieux comprendre l'objet lui-même.
Bref, dans ce magnifique catalogue, le lecteur découvrira la grande histoire de la lutherie à Mirecourt qui passe aussi par les grandes familles de luthiers et fabricants de guitares, celles qui ont fait la réputation de la cité vosgienne et lui ont donné ses lettres de noblesse.
‡ Luthiers. De la main à la main, Valérie Klein et Baptiste Buob (dir.), éditions Actes Sud / Musée de Mirecourt, 2012, 187 p., (39 €).
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Halte au "mariage" homo !
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250e anniversaire de la congrégation des Soeurs de la Providence
La fondation de la congrégation des Soeurs de la Providence est l'oeuvre d'un prêtre du diocèse de Metz : Jean-Martin Moÿe. Elle s'inscrit dans cette seconde moitié du XVIIIème siècle, fertile en confrontations d'idées. En effet, d'aucuns se détournent de Bossuet, de Pascal et de Fénelon pour suivre Voltaire, Rousseau, d'Alembert. La philosophie des Lumières progresse au sein des élites intellectuelles avec un dogme parfois empreint de déisme, voire d'athéisme. Mais elle est quasiment ignorée d'une France rurale très chrétienne, qui bénéficie de l'oeuvre de réforme entreprise dès le XVIIe siècle. Dans cette société en mutation, le clergé poursuit son inlassable travail missionnaire qui conduit à prêcher, à instruire et à confesser les croyants.
Cette ardeur missionnaire anime le jeune prêtre Jean-Martin Moÿe qui constate l'absence d'écoles dans les villages lorrains. En 1762, Il confie la mission éducative auprès des humbles à de jeunes femmes qui renoncent à leur volonté propre pour se mettre entre les mains de Dieu et se confier ainsi à la Providence.
Les tourments révolutionnaires n'épargnent pas la congrégation ni son fondateur qui trouvent refuge à Trêves. C'est pendant cet exil, qu'épuisé par le labeur, Jean-Martin Moÿe est rappelé à Dieu en 1793. L'Empire puis la Restauration permettent à la Congrégation de regagner la France. Et à la fin d'août 1802, ses activités reprennent. En février 1803, le curé de Portieux, dans les Vosges, fait appel aux Soeurs de la Providence pour l'aider dans sa tâche. L'œuvre entreprise et la sympathie qu'elles inspirent conduisent à la fondation d'un noviciat à Portieux en 1806.
L'activité éducative de la Congrégation reprend dans tout le département des Vosges puis dans les diocèses de Strasbourg et de Châlons-en-Champagne. En 1840, les Soeurs de la Providence s'installent en région parisienne. Malgré les difficultés rencontrées dans la première moitié du XIXe siècle, la Congrégation obtient sa reconnaissance civile et religieuse en 1841.
Le dévouement des Soeurs se manifeste également lors des deux conflits mondiaux du XXe siècle, tant en Belgique qu'en France, où elles assurent l'ambulance des blessés sur le front.
En 2012, les Soeurs de la Providence fêtent leur 250e anniversaire en Lorraine mais également partout où elles sont implantées.
[cliché : le père Jean-Martin Moÿe]
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La Nouvelle revue lorraine n° 16 : "Fidélité au passé, exemple pour l'avenir"
Dans ce numéro automnal de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny rappelle l'esprit de cette publication bimestrielle, en faisant sienne la devise du 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg : "Fidélité au passé, exemple pour l'avenir".
Et le sommaire en donne une brillante illustration, rappelant histoires et anecdotes de notre Lorraine d'hier pour mieux instruire les générations d'aujourd'hui et de demain. Vous y lirez notamment :
- la Lorraine artiste : le peintre Sophie Guinzbourg
- les halles de Vézelise
- le 5e festival "Nancy-Jazz-Pulsations" de 1982
- des gallo-romains médiomatriques en cure à Bourbonne-les-Bains
- un illustre exilé : Rabelais à Metz
- Jacques d'Arc
- 50e anniversaire de la fin de l'Algérie française : les Alsaciens et les Lorrains en Algérie
- un Lorrain gouverneur du Sénégal au XVIIIe siècle
- le pont de Pont-à-Mousson
- le 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg
- le jardin du Maxime
- japonisme et faïences de Lunéville
Et les habituelles rubriques : l'édito', les info's, les livres, les nouvelles du Jean-Marie...
‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie ou par abonnement (38 € pour 6 numéros). Adressez vos coordonnées postales et votre règlement à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Nancy - 20 octobre : Messe des Ducs à la chapelle des Cordeliers
La messe à la mémoire de la famille des ducs de Lorraine et de Bar sera célébrée
samedi 20 octobre 2012 à 15h00
par le Père François Weber, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, curé de la basilique Saint-Epvre de Nancy,
en l'église des Cordeliers, à côté du palais ducal de Nancy, avec la participation de la chorale Choralliance
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Communauté latine Saint-Pierre de Nancy : bulletin paroissial d'octobre 2012
La communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy vous communique son bulletin mensuel.
‡ Consultez le bulletin d'octobre : Bulletin 38 oct. 2012.pdf
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Maron (54) : première sortie automnale pour les Europa Scouts nancéiens
Première sortie des Europa Scouts de la IIe et de la IIIe Nancy de la nouvelle année à Maron, à quelques kilomètres au sud-ouest de Nancy.
Dans un environnement naturel et forestier, entre Moselle et forêt de Haye, nos jeunes louvettes, louveteaux, guides et scouts ont pratiqué la grande chasse avec une nuit sur le terrain. Et avec une météo automnale très favorable, malgré une nuit un peu fraîche aux dires des plus jeunes !
Le week-end s'est achevé par une messe célébrée en l'église de Maron par l'abbé Stemler, FSSP d'Epinal et aumônier des Europa Scouts nancéiens.
A l'issue, deux louveteaux ont effectué leur promesse scoute devant la meute rassemblée.
Prochaine sortie des Europa Scouts de Nancy : week-end des 13-14 octobre.
‡ Pour inscrire vos enfants aux Europa Scouts nancéiens : europascout_enf_nancy@yahoo.fr
Quelques images d'une fin de grande chasse...
[clichés H&PB]