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Nos traditions - Page 38

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : plus de 3000 pèlerins pour la 767e procession en l’honneur de Saint Nicolas

    Samedi 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception dans l'Eglise universelle mais aussi, à Saint-Nicolas-de-Port, jour de la traditionnelle procession en l’honneur du saint patron de la Lorraine.

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    Il est 19h30, la foule des pèlerins s’engouffre dans la vaste nef Renaissance de la basilique. Pour venir vénérer dans la joie et la ferveur le saint de l’Orient et de l’Occident. « Cette fête est célébrée depuis 1245… Si on ne la célébrait pas, la vie serait triste ! », sourit André, diacre de la paroisse.

    Plus de 3000 pèlerins, emmitouflés, se pressaient sous les voûtes. A 20h30, l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, lance la célébration présidée par Mgr Bernard Nicolas Aubertin, archevêque de Tours, originaire d’Epinal, qui s’est dit heureux, en tant que Lorrain, de participer à ce pèlerinage ancestral. Accompagné de Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, et d'une soixantaine de clercs, Son Excellence Mgr Aubertin a ouvert la procession aux flambeaux à travers la basilique, à la suite des milliers de fidèles, dont une bonne centaine de scouts et guides d'Europe et Europa Scouts, portant statues, bannières et drapeaux. Derrière le clergé, les pèlerins portant tous le traditionnel cierge entouré d’un protège flamme qu’ils levaient à bout de bras lors du refrain du chant à la gloire de saint Nicolas. Une marche à tous petits pas, tant la foule était dense.

    Après plus d’une heure de procession, la célébration a été clôturée par l’abbé Jacquot qui a donné rendez-vous à tous les Lorrains et à tous les fidèles de saint Nicolas dans un an, pour la 768e procession. Pour la plus grande gloire de saint Nicolas !

     

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    [clichés ER et  H&PB]

  • La fête de Noël à Nancy

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    Messe de Minuit 2011 en l'église Saint-Pierre de Nancy (cliché ©H&PB]

     

    A l'église Saint-Pierre de Nancy, avenue de Strasbourg (proche de l'Hôpital central) :

    - 24 décembre : messe de Minuit traditionnelle à... minuit, célébrée selon le missel de 1962 (rite latin)

    - 25 décembre : messe du jour de Noël à 9h25 (selon le missel de 1962)

  • Mariage de l'archiduc Christoph de Habsbourg-Lorraine à Nancy les 28-29 décembre

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    [Vosges Matin]

  • Fête de Saint Nicolas, évêque et confesseur, patron de la Lorraine

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    Saint Nicolas, par Jacques Callot, XVIIe s.

     

    Deus, qui beátum Nicoláum Pontíficem innúmeris decorásti miráculis : tríbue, quǽsumus ; ut, eius meritis et precibus, a gehénnæ incéndiis liberémur. 

    [Collecte de la messe de Saint Nicolas, évêque et confesseur, patron de la Lorraine]

      

    Dieu qui avez glorifié saint Nicolas, votre Évêque, par d’innombrables miracles, accordez-nous d’échapper aux feux de l’enfer par ses mérites et ses prières.

  • Nancy : messe en l'honneur de Saint Nicolas à la chapelle du Sacré-Coeur

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    Vitrail de Saint Nicolas conservé au Musée Lorrain à Nancy.

     

    Messe chantée à la chapelle du Sacré-Coeur (rite tridentin),

    rue maréchal Oudinot à Nancy,

    en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine,

    jeudi 6 décembre 2012 à 18h30

  • Géo Condé et l'art sacré

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    [Est Républicain]

  • Daum, l'âme des verriers

    daum.jpgEn 2009, le livre Daum, du verre et des hommes paraissait et faisait l'unanimité de la critique, tant des spécialistes et amateurs d'art que des anciens verriers, maîtres et ouvriers. Aujourd'hui cet ouvrage a pratiquement disparu des librairies.

    Une nouvelle édition, enrichie et différentes, s'est imposée car, au fil de rencontres parfois fortuites, d'autres documents et témoignages ont été collectés ; il eut été dommage d'en priver les passionnés.

    De 1875 à 1986, l'auteur balaie les cinq générations qui ont créé, développé et dirigé l'entreprise. Il suit le parcours des maîtres verriers, artistes et collaborateurs ayant oeuvré dans les différents ateliers. Il invite le lecteur à une promenade poétique à travers l'Art Nouveau, l'Art Déco, l'Art des formes libres et la pâte de verre. Il fait également découvrir cette ville de Nancy qui accueillit de nombreux exilés alsaciens-lorrains arrachés à leur terroir au lendemain de la guerre de 1870.

    Cette seconde version, plus proche du souhait initial de l'auteur, apporte d'autres éclairages. Elle s'attarde notamment sur la période allant de 1945 à 1986, la plus récente, à la fois passionnante et bouleversante.

    Passionnante car elle connut de nombreuses innovations et se distingua par la collaboration d'artistes atypiques et renommés comme Dali et César, mais aussi de jeunes talents comme l'arrière-petit-fils d'Antonin Daum dans les années 1980. Bouleversante car elle sonna la fin des verriers traditionnels, ceux de la halle qui maniaient si élégamment la canne en perpétuant un savoir-faire millénaire.

    Daum, l'âme des verriers recèle des textes plus riches et une iconographie grandement inédite. Puissiez-vous encore rêver et aimer un peu plus ces hommes qui ont tout donné pour que les pièces qu'ils ont façonnées émerveillent et suscitent l'émotion, celle que les mots ne parviennent pas à traduire tant elle vous époustoufle.

     

    ‡ Daum, l'âme des verriers, Patrick-Charles Renaud, éditions Vent d'Est, 2012, 368 p., ill. (24 €).

  • De la tyranie de l’homofolie

    « (…) Dès les années 90, les gays se sont servi du Sida pour revendiquer l’« égalité des droits », ensuite, ils ont souhaité et réussi à criminaliser toute critique jugée « homophobe », puis, allant toujours plus loin dans la déraison, l’homofolie justement, ils ont fini par exiger le « droit » au mariage et à l’adoption. Disons-le nettement, ce ne sera pas tout. Ils n’ont aucune raison de s’arrêter là.

    famille.jpgOn a déjà entendu ces dernières semaines, chez les plus militants d’entre eux - mais ils sont en général l’avant-garde du mouvement -, l’idée d’une discrimination positive gay, d’une parité hétéro-homo dans les partis politiques. Ce week-end même, la Ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, au grand rendez-vous Europe 1/Aujourd’hui en France et iTélé, confirmant que le gouvernement ne cèdera pas, a cru bon de préciser qu’à terme, à travers les discussions parlementaires qui se tiendront jusqu’en janvier, émergera clairement la procréation médicalement assistée (PMA) aux homosexuels et la possibilité de l‘adoption. Interrogée en effet sur l’absence de prise en compte dans ce projet de la procréation médicale assistée (PMA), elle a souligné que le gouvernement a prévu, en réalité, plusieurs textes de loi sur le sujet.

    On a souvent évoqué le lobby de militants gays hystériques. Il existe et il exerce son emprise sur les gays eux-mêmes souvent opposés au mariage (Hervé Villard). Il est, par exemple curieux que, puisqu’il est question d’égalité, le cas de l’égalité des bisexuels n’est même pas été évoqué chez des gens pourtant aussi tolérants ! Dans la peau de chagrin du mariage où ils veulent tous nous chiffonner, ils ne resteraient que « les gays et les lesbiennes » et à la limite quelques trans ! Dans quelle trappe passerait donc celui qui, par exemple, bisexuel, souhaiterait épouser en même temps un homme et une femme ? Certes, je ne vais pas faire le naïf, je sais bien que les bisexuels sont fractionnés en de nombreuses sous-catégories et qu’une de ces sous-catégories est, dirons-nous, bisexuelle par alternance, et que donc, elle pourrait vaguement se satisfaire du droit au mariage. Mais ce serait oublié pourtant que théoriquement, le mariage, contrairement au pacs, est un engagement à vie et que dès lors, s’engager dans les liens d’un mariage monogame la priverait donc en théorie, si le bisexuel respectait la « fidélité » inscrite dans l’article 212 du Code civil, de l’une des branches de sa bisexualité ! Drôle de manière de concevoir l’égalité des droits !

    Il y a, sur le rapport au pacs, une question et un sérieux malentendu qui, dans le débat de ces dernières semaines, n’a jamais été abordé. Comme on le sait, le pacs, a connu un succès inespéré depuis sa création en 1999 (preuve d’ailleurs qu’il n’est pas un « sous-mariage » comme le prétendent les lobbyistes LGBT). Le pacs actuellement devrait logiquement dépasser annuellement le nombre des mariages, grâce aux améliorations qui lui ont été successivement apportées. N’est-il pas alors à craindre que le « droit au mariage gay» une fois établi, le législateur, non seulement mette fin à toute amélioration du pacs, mais supprime même certains des avantages chèrement obtenus ? Lequel me direz-vous ? Mais bien évidemment, en pleine récession, la déclaration fiscale commune dès la première année ? N’est-il pas à craindre que des employeurs qui ont accordé les mêmes avantages aux pacsés qu’aux mariés au nom de la non-discrimination, considèrent désormais que seuls les mariés auront droit à des avantages coûteux ? Les gays alors seraient contraints de se marier pour échapper à l’impôt ! Je n’extrapole pas du tout. Cela s’est passé ainsi dans l’État de New York en juin 2011. Et c’est là qu’on voit aussi que, pour le milieu homo, la revendication du mariage gay n’est qu’une vaste escroquerie, sachant que la plupart des gays ne veulent pas du tout se marier et qu’en plus, le divorce par définition coûte cher !

    Beaucoup de jeunes, aujourd’hui, n’ont pas connu de modèle paternel pour se construire, l’autorité d’un cadre familial rassurant et aimant. Le nombre des familles monoparentales est en augmentation constante. Elles touchent la plupart du temps des femmes seules, élevant seules leurs garçons. De plus en plus, garçons ou filles, à l’âge où on se cherche, sur les réseaux sociaux, dans des soirées ou ailleurs, s’abreuvent de films pornographiques et l’on sent dans la société juvénile comme une résignation à « être homosexuel » une fois passé à l’acte. Tous les feuilletons télé font d’ailleurs le panégyrique d’un adolescent homosexuel. Une maison d’édition de la jeunesse aux titres insipides  comme L’Ecole des loisirs, largement relayée par les bibliothèques scolaires, n’arrête pas de scénariser des amours homosexuels adolescents.  C’est cela l’homofolie : le fatalisme militant des homosexuels « normalisé » par la loi et la sous-culture qui prétendent interdire de dire à ces jeunes qu’ils demeurent libres de choisir ce qui est bon et juste pour eux. L’autorité parentale qui fait défaut, la souffrance de ne pas connaître ses origines, la tyrannie du désir promue par la société de consommation et qui enferme sur soi, le tout à l’Ego, le narcissisme homoérotique de la publicité, les jeux vidéos qui entraînent directement la violence croissante des jeunes, leur fuite du réel, l’incapacité à devenir adulte et à se projeter dans l’avenir.

    C’est donc maintenant l’opposition à la transgression qu’on prétend nous imposer de force, l’ultime défense de la raison et du bien commun contre l’utopie individualiste, qui est devenue criminelle. C’est plus qu’un dérapage ou une erreur, c’est une faute et un instrument de persécution. La mécanique de la lutte contre l’homophobie est la même que pour le soi-disant antiracisme. On passe subrepticement du respect dû à la personne (qui impose de ne pas faire du mal à un étranger parce qu’il est étranger ; de ne pas faire du mal à un homosexuel parce qu’il a cette tendance), à rendre obligatoire une préférence étrangère ou homosexuelle, et à interdire toute réaction négative à un comportement critiquable d’une personne ou d’un groupe ainsi protégés. 

    Il suffit de parler de la surcontamination des homosexuels dans les saunas ou les backrooms parisiens ou des effets négatifs constatés chez des enfants qui ont grandi auprès d’un parent homosexuel pour se voir aussitôt taxé d’intolérance, de haine et d’homophobie. La menace que font peser les lois anti-homophobes en France sur l’expression libre de la vérité sont déjà réelles, comme le savent les responsables de journaux et de radios. Cette menace se traduit déjà, dans de nombreux pays, par des pertes de liberté et des persécutions effectives. 

    En Grande-Bretagne, une amende de 4 000 livres a été infligée en Angleterre à un couple chrétien qui avait refusé d’accueillir un couple gay dans son Bed and Breakfast familial. Il ne faut donc pas se leurrer pour demain : tout propos mettant l’homophilie en cause, que ce soit à l’école ou dans le cadre religieux, finira par tomber sous le coup de la loi. C’est en cela que l’affaire nous concerne tous. C’est en cela que nous aurons retenu aussi une chose dans le microcosme politique : la lâcheté sans nom de Jean-François Copé, appelant à la télévision, à un rassemblement contre le mariage gay et se gardant bien le jour venu de défiler ! »

    [source : Metamag | 28 nov. 2012]

  • Nancy : manif' pour le "mariage homme-femme" le 8 décembre

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  • L'enfance de Jésus

    enfance jesus.jpgLe pape Benoît XVI nous propose le troisième opus sur Jésus. Sans être pour autant le troisième tome de cette "saga". Il s'en explique.

    Lors de la présentation de l'ouvrage à la presse, le Saint-Père précisa : "Ce livre se veut une porte d'entrée à mes deux précédents ouvrages consacrés à la figure et au message de Jésus de Nazareth. J'ai cherché à interpréter, en dialoguant avec des exégètes d'hier et d'aujourd'hui, ce que Matthieu et Luc racontent, aud ébut de leurs évangiles, sur l'enfance de Jésus.

    "Une interprétation juste, selon moi, requiert deux étapes. D'abord, il faut se demander ce qu'on voulu dire, à leur époque, les auteurs de ces textes -c'est la composante historique de l'exégèse. Mais il ne faut pas laisser le texte dans le passé. La seconde question doit être : 'Ce qui est dit est-il vrai ? Cela me regarde-t-il ? Et si cela me regarde, de quelle façon ?'

    "Je suis bien conscient que toute interprétation reste en deçà de la grandeur du texte biblique. J'espère que ce petit livre, malgré ses limites, pourra aider de nombreuses personnes dans leur chemin vers et avec Jésus."

     

    ‡ L'enfance de Jésus, Joseph Ratzinger / Benoît XVI, éditions Flammarion, 2012, 186 p. (15 €).

  • Géo Condé, les inédits d'un artiste lorrain

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  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : 767e procession en l'honneur de Saint Nicolas le 8 décembre

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    766e procession en l'honneur de Saint Nicolas, 2011 [cliché ©H&PB]

     

    La 767e procession du Sire de Réchicourt en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine, aura lieu 

    samedi 8 décembre à 20h30 

    en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port 

  • Veillée de prière pour la vie naissante en Lorraine

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    >> A Nancy : veillée de prière (adoration eucharistique et vêpres) en la basilique Notre-Dame-de-Lourdes, avenue du Général Leclerc, dimanche 2 décembre à 17h00 

    >> A Epinal : veillée de prière en l’église Saint-Antoine, rue Armand-Colle, samedi 1er décembre à 20h00

  • "Daum, l'âme des verriers" : animations autour de la sortie du livre le 8 décembre

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  • Contes vosgiens

    contes vosgiens.jpgAu mi-temps de l'automne, c'est le moment tout indiqué pour se plonger dans une lecture de contes. Une lecture au coin du feu. Belle occasion aussi de (re)découvrir les contes de deux auteurs lorrains, Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, qui ont bercé les jeunes années de nos grands-parents. Et n'allez pas me dire que ces écrits ont vieilli ! Non point. Comme la plupart des contes et nouvelles d'Erckmann-Chatrian - à la façon de Maupassant -, les Contes vosgiens s'inscrivent dans le décor de la Lorraine du XIXe siècle et plus précisément des Vosges du Nord, ces Vosges bâties sur le grès rouge et peuplées de forêts sombres...

    Erckmann-Chatrian nous offrent des histoires authentiques, bien ancrées dans la réalité folklorique de ces Vosges ballotées entre Lorraine et Alsace. On y découvre des histoires faites d'un réalisme rustique influencé par les conteurs germaniques et se transfigurant en une sorte d'épopée populaire.

    Nos auteurs ont exploité les paysages et tous les registre du folklore, encore bien vivant en ce XIXe siècle, de cette Lorraine gréseuse et sylvestre.

     

    ‡ Contes vosgiens, Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, CPE éditions, 2012, 141 p. (18,90 €).

  • Venez fêter Saint Nicolas en Lorraine !

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  • Nancy : prières pour la vie sur la place d’Alliance

    Ncy_prière pour la vie_nov 12.jpgSamedi 24 novembre en après-midi, un groupe de catholiques a prié pour la défense de la vie en présence de l’abbé Storez, du prieuré Saint-Nicolas de Nancy, sur la place d’Alliance, à quelques encablures de la place Stanislas.

    Efficacement protégés par un cordon de policiers, ces courageux chrétiens ont prié sous les insultes d’un groupe d’excités anarchistes d’extrême gauche qui ont déversé leur haine de la société, de la vie et des valeurs du christianisme.

    [cliché ER]

  • Un gendarme ardennais promoteur de la fête de Sainte Geneviève

    apres-une-carriere-bien-remplie-rene-omnes-est-revenu-en-haute-saone-terre-ou-il-a-rencontre-celle.jpgTiti et sanglier. En deux mots, René Omnes, né dans les Ardennes et élevé à Paris, se définit comme un « titi parisien né sanglier », l’emblème de ce département de Champagne-Ardenne. Raccourci anecdotique, pour le moins, lorsque l’on prend le temps d’écouter ce général de gendarmerie en retraite, au parcours de vie hors norme, qui a inspiré une bulle du bienheureux pape Jean XXIII lorsqu’il s’est agi de trouver une sainte patronne à la gendarmerie française.

    En 1958, l’ancien résistant qui a œuvré à Paris avant de s’exiler en Haute-Saône en 1943 pour poursuivre ses activités, intègre la direction générale de la gendarmerie, boulevard Exelmans, dans le 16e arrondissement. « J’étais chargé des relations publiques et je faisais partie de la commission de censure », se rappelle le militaire. Un jour de 1962, le directeur général de ce corps de l’armée, Jean-Claude Perrier, trouve incongru que les parachutistes comme la cavalerie aient un saint patron, mais pas la gendarmerie. Il lui demande d’en trouver un pour l’orpheline de cette référence religieuse.

    lorraine,sainte geneviève,gendarmerie,rené omnes,jean xxiii,romePetit, René Omnes a grandi à côté de l’église Sainte-Geneviève, accolée à la gendarmerie du 16e, là où papa était gendarme. « J’y ai même fait ma première communion. » Alors René Omnes s’intéresse à la protectrice de Paris. Son action contre les hordes d’Attila colle parfaitement aux missions de protection des personnes et des biens de la gendarmerie. C’est décidé, « Geneviève, ça ira très bien. » Reste à avoir l’aval de Rome.

    Avec l’accord du directeur général de la gendarmerie, René Omnes va voir l’aumônier général qui propose à son tour au cardinal. Et ils écrivent à Rome. Pas le temps de faire l’aller-retour en pigeon voyageur que Jean XXIII donne sa réponse. « Ça a été vite, deux mois plus tard, on recevait la bulle pontificale. » À l’époque, le jeune trentenaire a même le privilège de tenir le document entre ses mains. Pas rien quand on est à l’origine de sa rédaction. Surtout lorsque, comme René Omnes, on est catholique.

    C’est ainsi que sainte Geneviève, en plus de Paris, devient la patronne de la gendarmerie française en 1962. Contrairement au calendrier qui la place au 3 janvier, Geneviève est fêtée par les gendarmes aux alentours du 26 novembre, date du « miracle des Ardents », l’un des prodiges qui lui sont attribués. Cinquante ans déjà que la patronne fait l’objet d’une cérémonie dédiée. « Aujourd’hui, c’est un rassemblement familial pour les gendarmes », explique celui qui n’aurait jamais dû embrasser la carrière de son père. « Moi, je devais faire Chimie », raconte le militaire. Mais la réalité économique de la guerre le contraindra à laisser sa place à un camarade. Pour faire bouillir la marmite, René Omnes deviendra instituteur à 18 ans. Résistant sous l’occupation, un épisode l’obligera à quitter Paris en trois jours. Il arrivera en Haute-Saône où il tissera sa toile du côté de Polaincourt et Magny-lès-Jussey, jusqu’à organiser l’attaque des locaux de l’intendance des Allemands. Un acte de bravoure qui lui vaudra le rang de lieutenant dès la Libération.


    ‡ A noter qu’à Nancy, la messe de Sainte Geneviève patronne de la gendarmerie sera célébrée le 28 novembre en la cathédrale Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.

  • Houdemont (54) : conférence sur le projet "Mariage pour tous" le 29 novembre

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  • 20ème anniversaire de la restauration de l'ermitage de Bermont

     

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    Chapelle et ermitage Notre-Dame de Bermont [cliché ©Pays de Neufchâteau]


    L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc fête le 20ème anniversaire de la restauration de l'ermitage les 8 et 9 décembre 2012 :

    - samedi 8 décembre : à 20h, messe en la chapelle N.-D. de Bermont

    - dimanche 9 décembre : à 11h, messe à l'intention des bienfaiteurs de l'oeuvre de restauration de la chapelle et de l'ermitage Notre-Dame de Bermont ; à 12h15, verre de l'amitié suivi du repas tiré des sacs ; à 14h15, présentation d'un diaporama retraçant 20 années d'activités de l'association ; 16h-16h30, prière de clôture du week-end d'anniversaire

     

    ‡ Contact : ermitage@nd-bermont.fr 

  • "Manif' pour tous" à Nancy le 8 décembre

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    APPEL AUX CITOYENS ! 

    Pour le mariage civil Homme - Femme

    Pour la filiation Père-Mère-Enfant

    Contre le projet de loi de

    « mariage pour tous »

     

    Manifestation à Nancy 

    Samedi 8 décembre 2012

    à 14h00 place Carnot

  • Les prochaines activités de "Pèlerins de Lorraine" et "Mémoire des Lorrains"

    Fête lorrains_05.01.12 013.jpg>> L'association « Pèlerins de Lorraine » organise un bus pour rejoindre la manifestation nationale à Paris contre le « mariage pour tous » dimanche 13 janvier 2013 :

    Ø      départ dimanche 13 janvier vers 7h00

    Ø      retour au départ de Paris vers 18h00

    Ø      participation aux frais : 30 euros par personne

    Ø      merci de confirmer l’inscription sans délai par email pelerinsdelorraine@hotmail.fr

    Ø      règlement à adresser à : Pèlerins de Lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE

    Ø      renseignements au 06.79.71.06.44

    >> Manifestation régionale contre le « mariage pour tous » à Nancy samedi 8 décembre à 14h00 place Carnot

    >> La 767ème procession du Sire de Réchicourt en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port aura lieu samedi 8 décembre à 20h30

    Par ailleurs, l'association « Mémoire des Lorrains » invite tous les Lorrains à la commémoration de la Bataille de Nancy (5 janvier 1477) qui aura lieu à Nancy, place de la Croix-de-Bourgogne, samedi 5 janvier à 18h30.

  • Hommage national au général Bigeard

     

    Ciel bleu immaculé hier au dessus du camp Lecocq du 21e RIMa de Fréjus. Il est midi. La France rend les honneurs militaires au général Bigeard dans une douceur presque printanière.

    les-cendres-de-bigeard-transferees-a-frejus-aupres-de-ses-soldats-photo-alexandre-marchi.jpgAutour de l’imposante et vaste place d’armes, les escadrons sont tous au garde à vous. Une centaine de porte-drapeaux et plus du double d’anciens compagnons d’armes du para le plus célèbre de la Nation sont alignés. Plus que jamais la fierté de porter cet emblématique béret rouge sur la tête se lit sur les visages de ceux qui ont un jour croisé la route de Marcel Bigeard.

    Le silence devient majestueux à l’arrivée du képi, de la grand Croix de la Légion d’honneur, des décorations et du portrait du général au milieu de la place. Posés sur coussins, ils sont les symboles de la mémoire et surtout de l’extraordinaire carrière militaire de celui qui a poussé son dernier souffle de vie au matin du 18 juin 2010 à Toul. L’émotion est intense, l’instant est solennel dans la tribune officielle où ont pris place sa fille Marie-France, la présidente de la Fondation Bigeard Anne-Marie Quenette et l'abbé Roland Noël, prêtre toulois proche du général.

    Après avoir passé en revue les troupes au son de la musique des parachutistes de Toulouse, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian rappelle à la mémoire de tous quelques tranches de vie héroïques du général : « Et comme s’il n’avait rien laissé au hasard, il est parti le 18 juin. Une date synonyme de courage, de dévouement et de grandeur ». Mais de celui qui « sera de toutes les guerres de la France » au XXe siècle, « cinq fois blessé au combat », il retient avant tout l’abnégation de ce « chef charismatique » à Dien Bien Phû, à compter de son parachutage dans une cuvette amenée à entrer à jamais dans l’Histoire dès le 20 novembre 1953 : « Toute la France vibre au nom de Bigeard ». 59 ans plus tard, personne n’a oublié « l’acharnement, l’héroïsme et le lien avec ses hommes » de ce jeune officier audacieux. Même « l’ennemi Viet Minh le reconnaîtra » souligne le ministre. « De militaire du rang à général », Bigeard incarne selon Jean-Yves Le Drian « l’élévation au mérite ». « Un grand soldat, un grand destin ».

    L’ancien Président de la République Valery Giscard d’Estaing cite un poème de Victor-Hugo, et se fait volontiers porte parole de « la voix d’un peuple qui rend à Bigeard les honneurs qui lui sont dus ». C’est pourtant sur fond d’anecdote qu’il évoque le parcours politique de l’homme « qu’il a décoré de la Grand Croix de la Légion d’Honneur le 27 septembre 1974 aux Invalides. » Une première rencontre ponctuée d’une « accolade » inhabituelle. « J’avais devant moi le dernier soldat emblématique de notre histoire militaire. » Il pense tout naturellement à Bigeard quand il ressent "un malaise profond dans l’armée française en 1975. Je l’ai reçu seul à l’Elysée avec pour mission de remonter le moral des militaires et la discipline. » Le secrétaire d’Etat à la défense « est revenu en 1976 en me disant qu’il avait rempli sa mission. Il m’a demandé de le laisser partir. Notre armée avait retrouvé son allure ». Mettant en exergue « la reconnaissance et la fidélité » de Marcel Bigeard, le président d’honneur de la Fondation-Bigeard la perçoit jusqu’au dernier jour : « Je l’ai eu au téléphone alors qu’il était à l’hôpital. Il était toujours plein d’allant et d’optismisme ». Valéry Giscard d'Estaing y voit toute une symbolique : « Les vieux soldats ne meurent jamais, ils s’effacent à l’horizon ».

    [source : ER]

  • Au diable la tiédeur !

    au diable la tiedeur.jpgEn France, comme dans de nombreux pays d'Europe occidentale, l'Eglise catholique chante-t-elle son chant du cygne ? Si des paroisses sont encore vivantes, si des chrétiens sont à l'oeuvre, annonçant la beauté de la foi et du message évangélique, il faut bien reconnaître que bon nombre de nos contemporains, pourtant baptisés dans le Christ, estiment qu'ils n'ont plus besoin de l'Eglise pour vivre le mystère de Dieu. La crise est profonde.

    A Marseille, en pleine quartier cosmopolite, l'abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine a ressuscité une paroisse moribonde, faute de fidèles. La renaissance est spectaculaire : la foule se presse lors des messes dominicales, les conversions et les retours à la foi sont nombreux. Le dimanche, le peuple de Dieu s'y rassemble, attiré par la qualité et la dignité de la liturgie, et la prédication et la sacralité qui imprègne ce lieu sacré. Cent soixante-deux baptêmes d'adultes ont été célébrés à Pâques. L'église des Réformés est ouverte 12 heures par jour, la messe est dite quotidiennement au maître-autel, le culte est célébré dans le rite traditionnel avec processions solennelles, enfants de choeur nombreux, encens, grandes orgues, chants, chapelets dits en commun, confessions quotidiennes...

    Cette "réussite" pourrait-elle en inspirer d'autres ?

    Ce livre, hymne à l'ardeur, s'adresse à ceux qui éprouvent le besoin de repenser leur action à la lumière d'une expérience sacerdotale présentée ici sous forme d'aphorismes percutants : cinquante pages de pensées, conseils, sentences simples et fortes à destination des prêtres. Cette partie est suivie d'une seconde destinée aux fidèles et aux autres pour leur rappeler les bases du catholicisme ainsi que des comportements et des vertus qui aident à vivre.

    Un petit bouquin d'une richesse inouïe qui donne envie de croire en Dieu... et à l'Eglise !

    L'auteur, l'abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine est né en 1959. Il a d'abord été chanteur-compositeur-interprète dans des cabarets parisiens. A 28 ans, il étudie la philosophie et la théologie puis entre chez les Franciscains. En les quittant, il vient à Marseille où il est ordonné prêtre à 40 ans ; l'évêque lui confie la paroisse des Réformés, en haut de la Canebière. Il est l'auteur de six livres.

    On peut suivre l'actualité de l'abbé Zanotti-Sorkine et celle de sa paroisse marseillaise sur son site Internet delamoureneclats.fr 

     

    ‡ Au diable la tiédeur suivi d'un Petit traité de l'essentiel, Michel-Marie Zanotti-Sorkine (abbé), Robert Laffont éditeur, 2012, 191 p. (14,90 €).

  • Le saint lorrain du mois : saint Vanne

    saint_vanne.jpgSaint Vanne fut évêque de Verdun au début du VIe siècle (510).

    Les hagiographes reconnaissaient, dès le début du Xe siècle, ne plus pouvoir se référer à la Vie de Saint Vanne. Les documents le concernant furent en effet détruits dans l’incendie de la cathédrale de Verdun. On sait seulement que saint Vanne fut évêque de Verdun pendant 26 ans.

    Dès le VIIe siècle, saint Vanne fut joint aux patrons primitifs de la ville, et très vite il éclipsa la mémoire de ses prédécesseurs.

    En 951, l’évêque Bérenger fonda une abbaye bénédictine, pour remplacer les chanoines gardiens de la basilique nécropole des évêques. L’abbaye prit de nom de Saint Vanne.

    En 1598, Dom Didier de La Cour entreprit de réformer cette abbaye, puis celle de Moyenmoutier. En 1604 le pape Clément VIII érigea une nouvelle congrégation monastique sous le titre de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe. Elle compta bientôt plus de cinquante monastères en Lorraine et dans l’Est de la France. Cette congrégation, comme les autres, disparut à la Révolution.

    Lorsque Dom Guéranger instaura, en 1837, la congrégation de France, celle-ci fut déclarée l’héritière des congrégations bénédictines de Cluny, de Saint-Maur et de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe.

    L'Eglise fête saint Vanne le 14 novembre.

    [source : www.introibo.fr]

  • Des couronnes de l'Avent avec les Europa-Scouts de Nancy

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    Les EUROPA-SCOUTS de Nancy proposent comme les années précédentes la vente de couronnes de l’Avent ou de "bienvenue".

    Elles sont réalisées par le Groupe Bienheureuse Alix Le Clerc au profit de chaque unité : meute féminine, éclaireuses et guides aînées.
     
    Les tarifs :

    > couronne de bienvenue : 14 €
    > couronne de l’Avent : 17 €
     
    Elles seront livrées le DIMANCHE 2 DECEMBRE 2012 (1er dimanche de l’Avent).
     

    ‡ Pour toute information complémentaire, contactez :

    Sabine Rouquet, cheftaine de Groupe Europa-Scouts
    tél. : 06.75.34.69.14
    courriel : serge.rouquet@orange.fr 
     
  • La céramique funéraire mérovingienne conservée au Musée Lorrain à Nancy

    céramique funéraire.jpgLa Lorraine a tenu une part non négligeable dans le développement de l'archéologie mérovingienne en France, avec les travaux des érudits du XIXe siècle, à qui l'on doit une part importante des collections conservées dans les musées de Lorraine. Parmi celles-ci, encore en grande partie inédite, l'importante série de vases du Musée Lorrain tient la première place au niveau régional, avec plus de 250 exemplaires. Elle fut enrichie en 1955 grâce aux legs de son ancien conservateur, Georges Goury, préhistorien mais aussi grand collectionneur, qui récolta des pièces issues principalement de nécropoles champenoises.

    La collection du Musée Lorrain concerne presque exclusivement du matériel d'origine funéraire, attribuable, dans sa grande majorité, aux VIe et VIIe siècles de notre ère. Il traduit l'usage de déposer un ou plusieurs vases dans la sépulture, le plus souvent aux pieds du défunt, inhumé avec ses accessoires vestimentaires et son armement ou sa parure pour les femmes. Le vaisselier d'époque mérovingienne, moins diversifié qu'à l'époque gallo-romaine, hérite en partie des traditions antiques, peu à peu supplantées par des formes et des techniques importées lors des grandes migrations. Les vases sont le plus souvent à profil anguleux et sont parfois pourvus d'un décor poinçonné ou bien obtenu à l'aide d'une molette à motifs géométriques prédominants.

    L'étude de cette production céramique , proposée par cet ouvrage, longtemps délaissée, est un instrument de connaissance non négligeable de la société mérovingienne à travers ses pratiques funéraires mais aussi les courants commerciaux et les échanges qui ont présidé une économie beaucoup moins fermée qu'il n'y paraît.

    Les auteurs : Sébastien Brunella est professeur d'histoire-géographie, Jacques Guillaume est ingénieur d'études au CNRS et Rachel Prouteau est doctorante en archéologique à l'Inrap.

     

    ‡ La céramique funéraire mérovingienne conservées au Musée Lorrain à Nancy, Sébastien Brunella, Jacques Guillaume et Rachel Prouteau, PUN - éditions universitaires de Lorraine, 2012, 127 p., ill. (15 €).

  • Le musée départemental d'Art Ancien et Contemporain d'Epinal

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : hommage à tous les soldats "Morts pour la France"

    A l’invitation de la municipalité, les Bleurvillois ont commémoré le 94ème anniversaire de l’Armistice 1918. Moment de communion en mémoire des militaires de tous les conflits tombés pour la Patrie.

    Bleurville_11-nov 2012 007.jpgDès 9 heures, à l’appel des cloches de l’église paroissiale, élus et population se sont rassemblés à l’entrée du cimetière communal sous la conduite du maître de cérémonie, Denis Bisval, adjoint au maire. Tous ont rejoint le monument aux morts derrière la fanfare cantonale qui rehaussa, par l'interprétation des sonneries réglementaires, cette cérémonie patriotique.

    Désormais, le 11 novembre célèbre à la fois l'anniversaire de l'Armistice de 1918, la commémoration de la Victoire et de la Paix et l'hommage à tous les morts pour la France. Après l’appel des soldats « Morts pour la France » et le dépôt de gerbe par un jeune garçon du village, accompagné du maire André Granget, ce dernier rappela, en écho au message du secrétaire d’Etat à la Défense chargé des Anciens Combattants, qu’ « il y a tout juste 90 ans, pour commémorer l'anniversaire de l'Armistice de 1918, la journée du 11 novembre fut instituée par la loi du 24 octobre 1922 ‘journée nationale pour la commémoration de la Victoire et de la paix’. La loi du 28 février 2012 élargit la portée à l'ensemble des morts pour la France. C'est donc la reconnaissance du pays tout entier à l'égard de l'ensemble des Morts pour la France tombés pendant et depuis la Grande Guerre qui s'exprime aujourd'hui, particulièrement envers les derniers d'entre eux, ceux qui ont laissé leur vie en Afghanistan. » Cette évolution s'inscrit dans une démarche commémorative qui vise à transmettre la mémoire, à favoriser la compréhension de notre histoire nationale commune et son appropriation par les jeunes générations.

    Bleurville_11-nov 2012 004.jpgA l’occasion de cette cérémonie, Albert Granget, ancien d’AFN et membre des « Diables Bleus », faisait ses premiers pas comme porte-drapeau AFN de Bleurville, aux côtés d’André Beaugrand, porte-drapeau des Anciens combattants 1914-1918 et 1939-1945.

    Avant de clore la commémoration, la fanfare donna une aubade en l’honneur de toutes les victimes militaires des guerres du XXe siècle. Un vin d’honneur était ensuite servi à la salle des associations de la mairie. Une messe à la mémoire des victimes des conflits était célébrée par l’abbé Ayéméné en l’église de Monthureux-sur-Saône.

  • "Mariage pour tous" : réaction des évêque de l'Est de la France

    Communiqué des évêques de l'Est de la France

    à l'occasion du projet de loi sur « le mariage pour tous »


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    Le 31 octobre prochain, le Conseil des ministres va se saisir du projet de loi visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe. L'adoption de ce projet transformerait une institution structurant la société depuis des siècles; ce qui ne peut laisser indifférent aucun citoyen. Des membres d'autres confessions chrétiennes, d'autres religions, mais aussi des groupes de réflexion et des personnalités compétentes s'interrogent.

    Est-il possible de prendre une telle décision sans qu'un débat n'ait lieu à l'échelon national ? Les arguments qui veulent légitimer le mariage des couples de même sexe reposent en général sur deux points : l'amour et la non-discrimination.

    Concernant la question de l'amour, nous comprenons que des personnes du même sexe puissent s'aimer. Mais alors faut-il institutionnaliser une forme particulière d’amour dans la société ? Si le mariage a été institué, c’est pour garantir la stabilité sociale et la filiation.

    Concernant le second point, celui de la non-discrimination, il faut rappeler que le mariage a toujours été compris comme l'union d'un homme et d'une femme (cf. article 12 de la Convention européenne des  droits de l'homme). Permettre le mariage de personnes du même sexe, c'est donc changer la définition du mariage lui-même.

    Une des conséquences concrètes, déjà prévue dans le projet de loi, que nous ne mesurons peut-être pas encore, c'est le remplacement de la notion de « père » et de « mère » dans l'état civil, au profit des notions artificielles et finalement discriminatoires de « parent 1 » et de « parent 2 ».

    Dans une société déjà déstabilisée, en quête de repères, avons-nous besoin de porter atteinte à la famille, cellule structurante de la société, et au rôle fondamental du père et de la mère ? Le grand oublié de ce projet n'est-il pas l'enfant ? En voulant donner le « droit à l'enfant » à certains, n'en vient-on pas à nier les droits de l'enfant lui-même ?

    Nous renouvelons notre appel aux responsables politiques du pays, afin qu'un large débat ouvert et serein puisse avoir lieu sur ce sujet fondamental. Nous encourageons toutes les initiatives constructives de nos concitoyens en ce sens. Nous appelons les membres de nos communautés à apporter leur contribution à ce débat.

     

    Besançon, le 17 octobre 2012

     

    Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon

    Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg

    Mgr Vincent Jordy, évêque de Saint-Claude

    Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié

    Mgr François Maupu, évêque de Verdun

    Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy

    Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz

    Mgr Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard

    Mgr Vincent Dollmann, évêque auxiliaire de Strasbourg

    Mgr Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg