Nos traditions - Page 37
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Châtillon-sur-Saône (88) : les Musées vivants 2013
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Saint-Amé et la Vallée de Cleurie
Avec cette histoire de Saint-Amé et de la Vallée de Cleurie (territoire géographiquement situé entre Remiremont et Gérardmer), Abel Mathieu, en historien et praticien des archives, nous invite à revivre douze siècles d'histoire de cette vallée vosgienne depuis l'évangélisation des populations au début du VIIe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle avec la libération de la région par les Alliés en 1944.
Le récit embrasse tous les secteurs de l'activité humaine, qu'il s'agisse des communautés d'habitants sous la Lorraine ducale avec leur administration, de l'organisation judiciaire et fiscale, de l'activité économique, de la vie religieuse de la vallée avant et après 1789, de la période révolutionnaire, du XIXe siècle industriel jusqu'aux derniers grands conflits.
Comme dans ses précédents ouvrages sur la région de Remiremont, l'auteur a su replacer tous les évènements dans leur contexte en s'appuyant aux meilleures sources. Cette monographie, par la sûreté de la documentation et la clarté du style, intéressera tous les amateurs d'histoire et en fait un ouvrage de référence pour Saint-Amé et son territoire.
‡ Saint-Amé et la Vallée de Cleurie, Abel Mathieu, Deklic Graphique, 2012, 195 p. (36 € franco). Ouvrage à commander à : Abel Mathieu, 776 rue de Pont, 88200 DOMMARTIN-LES-REMIREM0NT. Courriel : abel.mathieu@wanadoo.fr
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Bleurville (88) : Fête de saint Maur, patron secondaire de la paroisse
Reliquaires des SS. Bathaire & Attalein (17e-19e s.).
Reliques vénérées lors de la messe de la Saint-Maur jusqu'au début des années 1990.
Ce 15 janvier, l'Eglise fait mémoire de saint Maur. Notre saint est aussi le patron secondaire de la paroisse de Bleurville (saint Pierre-aux-Liens étant le patron de la paroisse). L'ancienne église abbatiale bénédictine du village, fondée au XIe siècle, était dédiée au disciple de saint Benoît.
Les Répons suivants sont extraits de l'Office monastique de saint Maur :
R/. Maur confié dès sa plus tendre enfance, par son père Eutychius, à saint Benoît, pour être élevé dans la solitude de Sublac, reproduisit, par une imitation fidèle, les vertus de son maître : * Et devint semblable à lui. V/. Il considéra et fit selon l’exemplaire qui lui fut montré sur la montagne ; * Et il devint semblable à lui.
R/. Placide étant tombé dans le lac, Maur vole à son secours, porté sur les eaux par l’Esprit du Seigneur : * Quand il obéit sans délai au commandement de son Père. V/. Les grandes eaux ne purent éteindre sa charité, ni les fleuves l’engloutir ; * Quand il obéit.
R/. Saint Benoît envoie dans les Gaules Maur, son disciple le plus chéri : * Et consent à être privé d’une grande consolation pour procurer le salut du prochain. V/. La charité est bénigne ; elle ne cherche point ce qui est pour elle, mais ce qui est pour Jésus-Christ ; * Et consent.
R/. Maur, ravi en Dieu, aperçut une voie étincelante de mille flambeaux, par laquelle Benoît montait dans la gloire : * Pour l’éternité, à jamais.V/. Le sentier des justes s’avance comme une lumière brillante, et va croissant jusqu’au jour parfait ; * Pour l’éternité, à jamais.
R/. Les fleuves de sagesse que Maur avait puisés au sein du bienheureux Benoît, il les répand sur les Gaules : * Et c’est au milieu des lis de France qu’il plante les rejetons de son Ordre sacré. V/. Semblable à un ruisseau sorti d’un fleuve, il a arrosé le jardin qu’il a planté ; * Et c’est au milieu.
R/. Le très chrétien Roi des Francs vint au monastère, pour écouter la sagesse du nouveau Salomon : * Et il mit à ses pieds la pourpre royale.V/. Comme il était humble à ses propres yeux, le Seigneur le glorifia en la présence des rois ; * Et il mit à ses pieds.
R/. Deux ans avant sa mort, il entra dans le silence, séparé des hommes, * Et seul, il habita avec lui-même sous les yeux du témoin céleste. V/.Il prépara son cœur, et, en présence du Seigneur, il sanctifia son âme ; * Et seul.
R/. La plus grande partie des frères qui militaient sous .Maur leur chef, avertie d’une mort prochaine par un Ange, soutint avec le démon son dernier combat : * Et succombant glorieusement dans la lutte, mérita les triomphes célestes. V/. Maur a combattu le bon combat, il a achevé sa course, il a gardé la foi ; * Et succombant.
R/. Ayant servi soixante ans dans la milice sacrée, sa mort étant proche, il voulut être porté au pied des autels, pour répandre, en présence du Seigneur, sa prière et son âme, disant : * Mon âme haletante défaille dans le sanctuaire du Seigneur V/. Vos autels , Seigneur des armées, mon Roi et mon Dieu ! * Mon âme haletante.
R/. Étendu dans l’Église sur un cilice, il passa, de la maison de prière, au lieu du tabernacle admirable, à la maison de Dieu : * Pour lequel il brûlait d’un ardent amour. V/. Car il était dans l’angoisse, désirant voir briser ses liens, et être avec Jésus-Christ ; * Pour lequel il brûlait.
[source : www.introibo.fr / cliché : saint Maur représenté sur une porte de la basilique Saint-Epvre de Nancy]
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"Manif' pour Tous" : les Lorrains en force à Paris
Ce dimanche 13 janvier, les Lorrains s'étaient donnés rendez-vous en nombre sur le pavé parisien. Dès potron minet, ce sont des dizaines de cars venus des quatre départements lorrains qui convergeaient vers la capitale afin de faire entendre la voix du bon sens au gouvernement. Tous, venus d'horizons différents - dont de nombreuses paroisses catholiques -, entendaient défendre le mariage entre un homme et une femme et le respect des droits de l'enfant.
Au total, c'est plus d'un million de français - une véritable marée humaine ! - qui a manifesté son hostilité à ce projet de loi de "mariage pour tous" qui vise à saper les fondements de la civilisation.
Nos lorrains ont défilé dans la joie et la bonne humeur : saluons, en particulier, le groupe emmené par les associations Mémoire des Lorrains et Pèlerins de Lorraine qui est arrivé au Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel, alors que les premiers manifestants quittaient déjà Paris !
Un incroyable succès qui doit faire reculer le gouvernement sur ce projet néfaste.
Quelques images de cet après-midi parisien...
[clichés ©H&PB | dernier cliché : ©Le Salon Beige]
Ci-dessous un commentaire fort intéressant et qui reflète bien l’état d’esprit dans lequel les Français ont manifesté ce dimanche contre le projet de « mariage homo’ ». A l’image aussi de ces Lorrains, venus des campagnes et des villes, des quartiers populaires et des quartiers chics, croyants ou pas, de droite ou de gauche, élus ou simples quidams…
« Un succès d’autant plus grand qu’elle a fait descendre dans la rue la France des taiseux, la France qui ne fait pas de bruit, la France bien élevée qui ne veut pas déranger, celle qui bosse et paie sans moufeter ses impôts, celle qui n’a jamais commis plus gros délit que de dépasser le temps imparti par un horodateur, celle qui cède sa place dans les transports en commun et aide les vieilles dames à monter leurs bagages dans le train.
La France dont on ne parle pas au 20 heures, parce que ses enfants ne dealent pas, ne squattent pas, ne brûlent pas les voitures et ne cassent pas la gueule aux profs, la France qu’aucun gouvernement ne cherche à ménager tant on la sait docile, respectueuse des lois et de l’ordre établi. La gentille France familiale, catholique ou pas, qu’on prend quelquefois, il faut bien le dire, pour toutes ces raisons-là, au choix, pour une bonne poire ou pour une vache à lait.
Et c’est cette France-là qui est venue manifester en masse, avec ses poussettes surchargées, ses innombrables jeunes perchés sur les chars, ses enfants ravis pour une fois d’échapper aux devoirs du dimanche, cette France-là qui est venue protester, crier, tempêter : « François, ta loi on n’en veut pas ! », « Taubira, t’es foutue, les familles sont dans la rue !»
Fallait-il, pour que ces gens-là sortent de leurs gonds, que la cause les ait scandalisés, touchés, indignés.
Parmi eux, pas de professionnels de la manif, de vieux routards syndicalistes que l’on voit fondre sur Paris comme les oiseaux migrateurs dès que la saison des conflits sociaux arrive et qui, entre grèves et cortèges, vous bloquent et vous prennent en otage un pays. Si innocents, ces manifestants du dimanche, qu’il a fallu leur expliquer quelques vieilles ficelles : que, pour le comptage de la police, par exemple, il fallait se déployer sur tout le boulevard, et ne pas rester scotchés les uns aux autres, ou que malgré le nombre, il ne fallait pas céder à la tentation d’envahir le trottoir qui, lui, ne serait pas considéré comme « manifestant ».
Les CRS eux-mêmes, d’ailleurs, n’avaient pas leur tête tendue habituelle, conscients sans doute que gaz lacrymogènes et vitrines brisées étaient hautement improbables avec ces manifestants placides dont les longues heures d’attente à faire le pied de grue, non plus les affiches provocatrices sur les balcons ici et là n’arrivaient à entamer la bonne humeur. On vit même l’un d’eux sourire lorsqu’un appel au micro signala à quelques minutes d’intervalle la perte d’un iPhone, puis sa restitution. Dans une foule si compacte, un objet si prisé sagement rapporté aux objets trouvés, cela ne s’était jamais vu.
Pour être honnêtes, ces manifestants-là ne sont cependant pas complètement abrutis. Et quand ils entendent parler du chiffre officiel de 340 000 manifestants quand certains d’entre eux, pour avoir organisé les JMJ par exemple, savent pertinemment que le Champ de Mars, très vite saturé ce dimanche et dans lequel nombre de manifestants n’ont pu entrer, peut contenir plus de 800 000 personnes, ils sentent bien « comme une embrouille ».
Il faut se méfier de la France bien élevée et de son côté « vieux diesel » : un peu longue à chauffer, mais lorsqu’elle est lancée, son moteur est increvable. Et là, c’est le gouvernement qui risque bien d’en baver un peu. »
[source : www.bvoltaire.fr]
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Contrexéville (88) : à paraître le bulletin "Gunderic" de février
‡ Le Bulletin "Gunderic" est disponible auprès du Cercle d'études locales de Contrexéville. Plus d'info sur celcontrex.over-blog.com
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La Lorraine pour les Nuls
Vous êtes Lorrain, d'origine ou d'adoption ? Vous pensez bien connaître notre région à l'identité forte, au coeur des turbulences de l'Histoire, ou vous voulez en savoir plus ?
Avec cet ouvrage "pour les Nuls", découvrez l'histoire de la Lorraine, de l'Antiquité à nos jours, et retrouvez au fil des pages celles et ceux qui ont marqué son histoire : Edmond de Goncourt, Jacques Callot, le maréchal Lyautey, Jules Ferry ou Robert Schumann. Partez à la découverte d'un peuple tiraillé pendant des siècles entre royaume de France et Empire germanique, d'un monde industriel qui connaît des heures glorieuses et des moments douloureux. Approchez la Lorraine contemporaine, son économie, son patrimoine, sa nature préservée...
Car la Lorraine est une terre de passage où se rencontrent les cultures françaises et germaniques. Une mosaïque d'histoires et d'anecdotes qui façonne les habitants de la région, singularisant le Meusien du Mosellan ou encore du Vosgien.
Dans ce livre, les auteurs qui ont travaillé en Lorraine pendant de nombreuses années, se penchent sur l'histoire de cette Lorraine méconnue. Ils nous en font découvrir ses éléments marquants et remarquables. Et sa richesse surtout : les Lorrains eux-mêmes.
‡ La Lorraine pour les Nuls, Xavier Brouet et Richard Sourgnes, First éditions, 2012, 446 p., ill. (22,95 €).
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Mariage homosexuel : un bel exemple de subversion sociétale
La tyrannie médiatique passe par une dictature sémantique. Ainsi le mariage homosexuel, devenu rapidement mariage gay est maintenant le mariage pour tous. Il s'agit de présenter positivement et comme une volonté de l’expression de la majorité démocratique ce qui est le fruit d’un lobby de préférences sexuelles très minoritaires. Une pratique contestable mais qu’il est interdit de contester est érigée en norme de la tolérance et des libertés. Cela est rendu possible par l’action du gouvernement, des associations de gauche et des médias notamment audio visuels. Il faut de toute urgence diaboliser les opposants à ce mariage et aux droits des homos. Cela va jusqu’à reprocher à l’enseignement catholique d’être catholique…
Soyons clair, les religions ont le droit de condamner certaines pratiques sexuelles. On a le droit d’être contre le mariage homo sans être monothéiste. Etre contre le mariage homo c’est s’opposer à une main-basse sur les mœurs d’un groupe sexuel se considérant comme victime ayant droit à des réparations à l’infinie.
On peut se sentir plus proche cependant d’un Lyautey que d’un rappeur machiste. Ce qui est insupportable, c’est l’exhibitionnisme des invertis. Mais c’est cela bien sûr qui séduit l’idéologie médiatique, la provocation contre la tradition des valeurs. Les médias font tout pour effrayer les manifestants du 13 janvier. On ne peut mieux dire sur ce sujet que le site Polémia : « La manifestation du 13 janvier 2013 contre le mariage gay peut être un grand succès. A une condition toutefois : que les organisateurs et les participants osent affirmer leurs convictions sans crainte du qu’en dira-t-on politiquement correct. La tyrannie médiatique, voilà l’ennemi !
Le mariage homosexuel est la revendication de la minorité d’une minorité : quelques pour cent d’activistes au sein d’une minorité sexuelle représentant elle-même quelques pour cent de la population. Réussir à mettre au centre du débat politique la question du « mariage gay » est donc aussi étrange qu’artificiel.
Cela n’est possible que parce que les médias ont fait du mariage homosexuel un sujet d’actualité majeur grâce à une technique simple : mettre en avant les sujets portant sur l’homosexualité et les « angler » dans un sens toujours favorable aux revendications homosexualistes. Ainsi le jour de la présentation en conseil des ministres de la loi sur le « mariage pour tous », le quotidien Le Parisien titrait : « Raphaëlle, heureuse avec deux mamans ». Davantage de la communication que de l’information. Et comme par hasard, du Figaro à France Télévisions, le bébé choisi comme « premier bébé de l’année » fut présenté comme l’enfant de deux lesbiennes…
L’inscription dans le débat du mariage homosexuel relève à la fois du leurre et de la démarche idéologique : du leurre, puisque cela n’est pas la préoccupation de l’immense majorité des Français que l’on « distrait » ainsi d’autres sujets politiques ou tenant à leurs difficultés quotidiennes ; de la démarche idéologique aussi, puisqu’il s’agit d’une étape de plus dans la déconstruction des repères et des identités.
Il y a plus grave : le souci, malgré tout, de plaire aux médias s’infiltre chez les adversaires du mariage homosexuel. Pour les uns, il faudrait améliorer le statut fiscal des couples homosexuels comme si c’était une priorité dans un pays endetté et frappé par la dénatalité. Pourquoi créer des niches fiscales pour ceux qui ne nichent pas ? Pour d’autres, il faudrait solenniser en mairie la signature du Pacte d’union civile. Pour la très médiatique organisatrice de la « Manif pour tous », il faudrait lutter contre « l’homophobie » : ce qui revient à donner du crédit aux armes incapacitantes du lobby homosexualiste.
Le mariage homosexuel, une avancée démocratique ? Alors organisons un référendum…. Mais les médias, au lieu d'affronter les urnes, préfèrent manipuler l’opinion et confisquer le débat pour diaboliser ceux qui ne pensent pas comme les journaleux d’opinions.
[Metamag | 09.01.2013]
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La Turquie veut récupérer les reliques de saint Nicolas
La Turquie relance la campagne visant à « récupérer » les reliques de saint Nicolas de Myre, qui se trouvent dispersées depuis le Moyen Âge. Une partie des reliques, subtilisée en Turquie en 1087 par des marins, se trouve dans la crypte de la basilique de Bari (sud de l’Italie), une autre relique à Saint-Nicolas-de-Port et une autre à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg (Suisse).
L’archéologue turc Nevzat Çelik, responsable des fouilles sur le site de Myre-Andriake (Turquie), a relancé, à l’occasion des fêtes de Noël, la requête de restitution à la Turquie des reliques du saint évêque de Myre. Cette fois, le destinataire de la requête n’est plus – comme par le passé – le gouvernement italien, mais le Vatican. L’initiative, selon la presse turque, correspond à la volonté des actuels responsables du ministère turc de la culture et du tourisme de rapatrier des œuvres d’art, objets archéologiques et reliques emmenés à l’étranger par le passé.
À Antalya, il est prévu prochainement l’ouverture d’un musée dédié à l’antique et mystérieuse civilisation de la Lycie (région de naissance de Nicolas de Myre) destiné également à accueillir les objets provenant des sites archéologiques de Myre et d’Andriake. Une section du musée sera dédiée aux premiers siècles chrétiens et à la vie de saint Nicolas, l’évêque du IVe siècle qui, à cause de sa charité et de sa générosité envers les hommes et les enfants, est également considéré comme le personnage ayant inspiré la figure du Père Noël.
Au XIe siècle, les reliques du saint furent « transférées » dans l’actuel chef-lieu des Pouilles, en Italie, par une expédition de marins de Bari. Au cours de ces dernières années, la basilique qui les accueille est également devenue le but d’un flux croissant de pèlerins russes, saint Nicolas étant le patron de la Russie.
Les revendications turques concernant les reliques de saint Nicolas sont connues depuis longtemps. Mais c’est seulement récemment qu’elles ont trouvé des appuis institutionnels importants, en lien avec la valorisation touristique de la région. « Si nous construisons un musée à Demre, ce que nous demanderons en premier, ce seront les restes de saint Nicolas. Ces os devront être exposés ici et non pas dans une ville de pirates », avait déclaré voici deux ans le ministre turc de la culture et du tourisme. Maintenant, les milieux universitaires, dont fait partie le professeur Çelik, en appellent au Vatican.
En Suisse, le prévôt de la cathédrale de Fribourg, le chanoine Claude Ducarroz, a exclu lundi 7 janvier de restituer les reliques de saint Nicolas revendiquées par la Turquie. « Nous ne rendrons jamais les reliques de saint Nicolas, a-t-il affirmé. Elles appartiennent au Chapitre et au peuple fribourgeois. » Il se dit étonné d’une telle demande de la part d’un État dominé par les islamistes, « en qui je n’ai pas confiance », précise-t-il, rappelant que les reliques avaient été enlevées de Myre « pour les protéger de l’avancée des Ottomans ». De même, à Saint-Nicolas-de-Port, l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, exclut toute restitution des reliques du saint patron de la Lorraine pour des raisons bassement matérielles. Les reliques de saint Nicolas resteront donc en Lorraine.
[source : La Croix / Agence APIC / cliché Vosges Matin]
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Saône Lorraine : le groupe de danse folklorique "Les Quessots" en répétition
[Vosges Matin]
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Epiphanie de Notre-Seigneur
L'Adoration des Mages, Andrea Mantegna, vers 1500.
Omnes de Saba vénient, aurum et thus deferéntes, et laudem Dómino annuntiántes.
Surge et illumináre, Ierúsalem : quia glória Dómini super te orta est.
Allelúia, allelúia. Vídimus stellam eius in Oriénte, et vénimus cum munéribus adoráre Dóminum. Allelúia.
[Graduel de la messe de l’Epiphanie de Notre-Seigneur]
Tous ceux de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et publieront les louanges du Seigneur.
Lève-toi, et resplendis, Jérusalem ! Car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.
Allelúia, allelúia ! Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus avec des présents adorer le Seigneur. Alléluia !
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536e anniversaire de la Bataille de Nancy : Renaissance de la fête des Lorrains
Les Lorrains ont célébré joyeusement le 536ème anniversaire de la Bataille de Nancy remporté par le duc René II sur Charles le Téméraire le 5 janvier 1477. Retour sur une journée commémorative.
Tout a commencé à 15h00 sur le parvis de la basilique Saint-Epvre où le Parti Lorrain avait appelé la population à se rassembler. Les animateurs de cette jeune formation qui milite en faveur de l'autonomie de la Lorraine ont déposé une gerbe de fleurs aux couleurs de la Lorraine au pied de la statue de René II.
Cette manifestation était rehaussée par la présence de la fanfare de Champigneulles qui a interprété quelques morceaux choisis dont "La Marche lorraine".
Puis, à 18h00, l'association Mémoire des Lorrains rassemblait une bonne centaine de fidèles et sympathisants autour de la Croix-de-Bourgogne, lieu où fut retrouvé le corps inanimé de Grand Duc d'Occident. Pour la première fois depuis 1977, une jeune fille habillée en costume de Jeanne d'Arc (veille du dernier jour de l'année du 6e centenaire de la naissance de notre Jehanne oblige !) et un petit garçon revêtu de l'armure du duc René II étaient présents au pied de la Croix-de-Bourgogne.
Jean-Marie Cuny a rappelé dans sa traditionnelle harangue l'objectif de cette fête : "Nous célébrons ici dans la plus grande simplicité le souvenir de la grandeur passée du duché de Lorraine et, plus particulièrement, la victoire du jeune duc René II sur le très redouté Charles le Téméraire." Et de suggérer que cet anniversaire pourrait être célébré joyeusement et avec faste par la mairie de Nancy...
Cette fête du 5 janvier était en quelque sorte aussi une "inauguration". Selon Jean-Marie Cuny, la célébration du 536e anniversaire de la Bataille de Nancy constitue les prémices à l'ouverture de l'année "Renaissance" organisée à Nancy tout au long de cette année 2013.
La sympathique manifestation s'est clôturée par un feu d'artifice et le partage du vin chaud accompagné d'un délicieux pain d'épices de Laneuvelotte. Et vive la Lorraine !
‡ Consultez la harangue de Jean-Marie Cuny ici Harangue JMC_05.01.2013.pdf
Quelques images de cette journée festive...
Manifestation organisée par le Parti Lorrain.
Fête des Lorrains organisée par Mémoire des Lorrains.
[clichés H&PB]
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La "Barrette" de Saint-Pierre-des-Latins de janvier est en ligne
La communauté summorum pontificum Saint-Pierre-des-Latins attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous présente son bulletin paroissial de janvier :
Barrette St-Pierre-des-Latins_janvier 2013.pdf
‡ Plus d'infos sur eglise-st-pierre-nancy.fr
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Bonne année !
Nos Vosges sous la neige.
Bonne année, bonne santé...
et le paradis à la fin de vos jours !
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Mariage de Christoph et Adélaïde de Habsbourg-Lorraine : la Lorraine renoue avec son histoire
Le mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine, archiduc d’Autriche, avec Adélaïde a suscité l’intérêt bien au-delà des amateurs du gotha.
Quelle formidable idée que d’avoir associé les Lorrains au mariage princier ! Vendredi, à l’occasion du mariage civil, aucune barrière place Stanislas, ce qui leur a permis de faire une haie d’honneur au jeune couple, à ses parents et au Grand-duc Henri de Luxembourg. Samedi, la basilique Saint-Epvre ouverte au public, venu nombreux assister au mariage religieux. Après la cérémonie, voir les invités slalomer au milieu des badauds place Stanislas a donné un air inattendu à ce rendez-vous du gotha européen.
Nancy et la Lorraine ont ainsi renoué avec leur propre histoire, celle qui les unit à la dynastie Habsbourg-Lorraine. La mort d’Otto, en juillet 2011, qui s’était marié dans la cité ducale en 1951 et y avait célébré ses noces d’or un demi-siècle plus tard, n’a donc pas rompu les liens. L’archiduc Christian, neveu d’Otto et père du marié, reste très attaché à la Lorraine, fidèle en cela au conseil du dernier empereur d’Autriche Charles Ier à Otto, son fils : « Renoncez à tout s’il le faut, mais ne renoncez jamais à la Lorraine ».
C’est lui qui a eu l’idée de Nancy ; l’efficace entregent du baron Bernard Guerrier de Dumast, chevalier de la Toison d’or, a fait le reste. La foule a su transformer cette union en une fête. L’intérêt des habitants est allé bien au-delà d’une simple curiosité. Comme s’ils se réappropriaient une histoire multiséculaire, à l’instar de ce qu’ils avaient fait lors des expositions Art nouveau en 1999. De bon augure à l’aube de l’année Renaissance, comme l’a rappelé le maire de la ville, André Rossinot, dans l’allocution prononcée lors du lunch, samedi en début d’après-midi. Et ce, même si façonnée par les ducs, puis par des industriels, la région traverse aujourd’hui une période difficile. Au cours de la messe, lors de la prière universelle une intention de prière a d’ailleurs été adressée à Dieu pour la Lorraine.
Les mariés l’ont donc choisie. Leurs familles y sont liées, non seulement par des racines mais aussi par les engagements militaires et le sang versé. L’Europe aussi, dont le marié est un pur produit par ses parents, les maisons d’Autriche et de Luxembourg. Une Europe dont Otto, qui fut député à Bruxelles et Strasbourg, et dont la fille Walburga a contribué à l’été 1989 à l’ouverture de la frontière hongroise avec l’Autriche, « a inlassablement relayé le message ». Une Europe largement façonnée par nos rois et empereurs et par les mariages dynastiques. À sa façon, la Lorraine ducale y a participé et, située au centre du continent, y participe encore, avec ses voisins allemands, luxembourgeois et belges. Des pays auxquels sont liés les Habsbourg. Ces festivités réussies donneront peut-être des idées à d’autres membres de la famille. Pour la plus grande joie des Lorrains.
[d’après l’Est Républicain, article de P. Perotto]
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Le Pays Lorrain : en prélude à "Renaissance 2013"
Le numéro hivernal du Pays Lorrain, la prestigieuse revue trimestrielle du Musée Lorrain de Nancy et de la Société d'histoire de la Lorraine prépare l'ouverture des festivités de "Renaissance 2013" en reproduisant en première de couverture un détail du splendide vitrail de 1543 de l'abbatiale d'Autrey (Vosges) consacré à "Saint Nicolas faisant abattre un arbre dédié à Diane". Beau prélude à la série de manifestations qui mettront en exergue tout au long de l'année 2013 la Renaissance à Nancy et en Lorraine.
Le sommaire, comme à son habitude, est riche d'une variété de contributions d'historiens et d'érudits :
- les plafonds peints au bestiaire du Musée de Metz
- l'artillerie du duc Léopold (1698-1729)
- il y a cent ans : Henri Poincaré
- les Archives Henri Poincaré
- Barrès et Le Pays Lorrain
- la guerre en Lorraine du médecin aveyronnais Sylvain Caillol
- Nancy sous les bombardements, à travers la correspondance de Françoise Buffet
- Phalsbourg en 1917
- Pierre Richard-Willm et le Théâtre du Peuple de Bussang
- Jean-Nicolas Beaupré, un des pères de l'histoire lorraine
- les chantiers des collections au Musée de la Princerie de Verdun
Et les habituelles rubriques : vie du Musée, vie régionale, recensions des publications récentes... et la tables des matières 2012 (intéressant pour consulter l'ensemble des articles publiés au cours de l'année).
‡ Le Pays Lorrain, n° 4 - 2012 est disponible à l'accueil du Musée Lorrain à Nancy (10 €) ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en envoyant les coordonnées postales + règlement à : Le Pays Lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.
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Images de la Nativité en Lorraine
Nous vous proposons quelques clichés de crèches de nos églises lorraines. Bleurville pour commencer, puis d'autres viendront s'ajouter jusqu'à l'arrivée des Rois mages...
Crèche de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville (88).
Crèche de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy.
Crèche de la basilique Saint-Epvre de Nancy.
Crèche de l'église Saint-Pierre de Nancy.
Un grand bravo à tous les bénévoles qui, Noël après Noël, font oeuvre de créativité... pour la plus grande gloire de Dieu !
[clichés ©H&PB]
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Les Lorrains se souviennent du martyre du roi Louis XVI
Le roi Louis XVI en habit de sacre.
Messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI
Dimanche 20 janvier 2013 - 9h25
Eglise Saint-Pierre
Avenue du Maréchal de Lattre-de-Tassigny à Nancy
Fête des Rois avec La Lorraine Royaliste
Dimanche 20 janvier - à partir de 12h00
Repas suivi de la galette traditionnelle
Restaurant « Chez Maître Marcel »
(au coin des rues Raymond-Poincaré et de l’Armée Patton à Nancy)
Allocutions de MM.
Jean-Marie CUNY
Jean-François GICQUEL
Philippe SCHNEIDER
Prix comprenant un apéritif, le plat principal, la galette et une boisson :
21 € par personne avec choucroute comme plat principal (option 1)
23 € par personne avec blanquette de veau à l’ancienne (option 2)
10 € pour les enfants (saucisses, pommes de terre rôties, galette, une boisson)
Inscrivez-vous dès maintenant en renvoyant le coupon ci-dessous à La Lorraine Royaliste, 22 rue Victor-Hugo, 54000 Nancy, ou téléphonez au 06 19 19 10 69.
Inscription impérativement pour le 15 janvier au plus tard.
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M. - Mme - Mlle ……………………………………………………………….......................................
Adresse : ……………………………………………………………………...........................................
Téléphone : ………………………………….. Courriel : ……………………………........................
S’inscrit au repas du 20 Janvier 2013 (…… personnes dont ….. option 1 et …… option 2 et …. enfants et verse la somme de ……..... € (chèque au nom de "la Lorraine Royaliste")
(Si aucun choix n’est indiqué, il vous sera servi une choucroute)
Ne peut venir mais verse …….. € en don à La Lorraine Royaliste
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Nancy : Christoph et Adélaïde se sont dit "oui"
L’archiduc d’Autriche Christoph de Habsbourg-Lorraine, descendant de Marie-Antoinette et de Sissi, et Adelaïde Drapé-Frisch se sont unis devant Dieu ce samedi à Nancy. La cérémonie a eu lieu ce matin à la basilique Saint-Epvre où des centaines de Nancéiens s'étaient regroupés pour assister à l'événement.
Christoph de Habsbourg-Lorraine, 24 ans, est le petit-fils du neveu du dernier empereur d’Autriche, Charles Ier. Son épouse, 22 ans, est la fille d’un diplomate français.Plusieurs familles princières européennes, notamment du Luxembourg et du Lichtenstein, ont assisté à la cérémonie, dont le grand-duc Henri de Luxembourg, parrain du marié.Samedi matin, plusieurs milliers de personnes se sont massées devant la basilique Saint-Epvre, un édifice néo-gothique du XIXe siècle dont la famille Habsbourg-Lorraine fut l’un des principaux mécènes.La famille Habsbourg-Lorraine est liée de longue date avec la Lorraine et Nancy tout particulièrement où, en 1951, l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, avait fait bénir son mariage, et en 2001 avait célébré ses noces d'or.L'union de Christoph et Adélaïde a été bénite par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, et la messe a été concélébrée par une vingtaine de prêtres.[d'après l'Est Républicain] -
Nancy : Hommage aux ducs de Lorraine avant le mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine et d’Adélaïde
Union princière ce vendredi après-midi à 17h00 à Nancy avec le mariage civil de l'archiduc d'Autriche Christoph de Habsbourg-Lorraine et Adélaïde Drapé-Frisch. La foule des admirateurs a patienté une demi-heure avant de pouvoir acclamer les jeunes mariés qui sont apparus au balcon de l’hôtel de ville.
Avant cette cérémonie à l'hôtel de ville, la future mariée de Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Christoph d'Autriche, Mademoiselle Adélaïde Drapé-Frisch, a déposé en fin de matinée un bouquet de roses dans la nécropole des défunts de la famille de Lorraine sous la chapelle ducale des Cordeliers. Une cérémonie privée de prières en souvenir des défunts de la famille de Lorraine avait lieu dans la même chapelle des Cordeliers, en présence de son Altesse Impériale et Royale l'Archiduchesse Marie-Astrid d'Autriche, Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Christian d'Autriche, au côté de Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul et du père Gonçalvès, de l’Oratoire.
C'est une tradition. Quand un descendant des ducs de Lorraine se marie à Nancy, la future épouse dépose un bouquet dans la crypte de la chapelle des Cordeliers où reposent les corps. Ce vendredi matin, Adélaïde Drapé-Frisch, à l'élégance discrète dans son ensemble noir, a respecté l'usage. Accompagné de son fiancé et des deux familles, elle a prié et a posé un bouquet de roses blanches sur l'un des cercueils, tandis que son futur beau-père, Christian, neveu de Otto de Habsbourg, effectuait le même geste. Elle a ainsi suivi le chemin emprunté par Regina de Saxe-Meiningen, lorsqu'elle a épousé Otto en 1951. "C'était une très grande émotion et une grande joie de descendre dans cette crypte dans laquelle reposent tant de mes ancêtres", confie dans un parfait français l'archiduc Christian.
[Est Républicain]
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D'Einsiedeln à la Salette au fil des siècles
Petite incursion chez nos voisins Francs-Comtois et leur riche histoire religieuse...
"Il est peu de provinces où le culte de la Mère de Dieu ait été aussi répandu, aussi florissant que dans la Franche-Comté" écrivait le chanoine Jean-Marie Suchet en 1892. Cette affection pour la Vierge Marie s'est exprimée par les manières variées dont nos pères lui dirent leur fois au cours des siècles.
Avec l'Alsace, la Lorraine méridionale et la Savoie, le Comté de Bourgogne et ses habitants ont été attirés depuis longtemps par la Vierge Noire d'Einsiedeln, en Suisse, et par d'autres sanctuaires petits ou grands, proches ou lointains. Hommes et femmes y allaient à pied implorer la Mère de Jésus.
Les auteurs consacrent un livre de mémoire à une ardeur religieuse et une piété populaire que les années 1950-1960 ont été les dernières à connaître. Cette synthèse entend montrer avec de nombreux exemples à la clé comment les anciens Francs-Comtois - mais aussi les Vosgiens - ont vécu et exprimé leur amour et leur dévotion pour la Vierge Marie et, par sa médiation, à Dieu lui-même.
Les auteurs, Odile et Richard Moreau, dans la filiation de Henri Pourrat et de l'abbé Jean Garneret sont passionnés par la vie des Francs-Comtois d'autrefois, leur foi chrétienne et leur dévotion.
‡ D'Einsiedeln à la Salette au fil des siècles avec les pèlerins comtois sur les pas de la Vierge Marie, Odile et Richard Moreau, éditions L'harmattan, 2012, 296 p., ill. (30 €).
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Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ
Nativité, Missel à l'usage du diocèse de Langres, 1517.
Dóminus dixit ad me : Fílius meus es tu, ego hódie génui te.
Quare fremuérunt gentes : et pópuli meditáti sunt inánia ?
[Introït de la messe de la nuit de Noël]
Le Seigneur m’a dit : « tu es mon Fils. C’est moi qui t’engendre aujourd’hui »
Pourquoi les nations ont-elles frémi ? Pourquoi les peuples ont-ils tramé de vains complots ?
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Nancy se prépare au mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine et d’Adélaïde
Le mariage religieux de Christoph de Habsbourg-Lorraine, lointain descendant du dernier duc de Lorraine, et d'Adélaïde Drapé-Frisch aura lieu samedi 29 décembre en la basilique Saint-Epvre de Nancy.
« Les liens entre les Lorraine-Habsbourg et la basilique Saint-Epvre de Nancy, c’est une fidélité réciproque entre les princes et leur paroisse ». Geneviève Tresse, professeur d’histoire en retraite, est la mémoire de Saint-Epvre. Cette érudite en tient une sorte de chronique. Elle est incollable sur les rapports entre les Habsbourg et la basilique, à l’ombre de laquelle elle vit. Elle a gardé un souvenir intact du mariage d’Otto en 1951. « C’était très gai, il y avait des Hongrois en grand uniforme et des Tyroliens qui jouaient de la musique dans les rues ! ».
La trace de la famille est inscrite un peu partout dans l’édifice où sera célébré le mariage religieux d’Adelaide Drapé-Frisch et de l’archiduc Christoph d’Autriche le 29 décembre. Pour la circonstance, on poussera les feux dans la vaste basilique qui est plutôt fraîche et un tapis rouge y sera déroulé. La famille accrochera des petits bouquets de fleurs aux chaises de l’église. Pour le reste, la famille reste très discrète sur les préparatifs. « C’est un mariage de famille organisé comme un mariage de famille. La mariée aura une robe blanche et sans doute un voile de famille ! » sourit le baron Bernard Guerrier de Dumas, voisin de la basilique et qui fut très proche d’Otto de Habsbourg.
C’est en 1864 que les travaux de la basilique néogothique ont commencé. « Pour les financer, l’abbé Trouillet qu’on appelait « le mendiant des rois », ou « le roi des mendiants » est allé à quatre reprises à Vienne voir l’empereur François-Joseph qu’il considérait comme un de ses paroissiens. Il a donné 300.000 francs or de l’époque, soit 20 % du montant ! » rappelle Geneviève Tresse. L’habile curé a aussi sollicité l’impératrice Sissi. « A la naissance de Marie-Valérie, raconte Geneviève Tresse, le curé est allé voir Sissi, afin de lui offrir une robe de baptême pour le bébé en dentelle de Lunéville. Touchée, l’impératrice a décidé d’offrir l’autel de la Vierge en souvenir. En fait, l’histoire de cette famille est inscrite un peu partout dans l’église, jusqu’au parvis ».
Une église où se pressera samedi 29 décembre à 11h00 la famille des deux jeunes mariés, leurs amis et les Nancéiens. Car c’est ainsi qu’ils entendent remercier Nancy et la Lorraine, la terre de leurs ancêtres, en les associant à leur bonheur.
Une tradition séculaire veut que, lorsqu’un Habsbourg revient en Lorraine, il fasse une étape à la Chapelle des Cordeliers, « sanctuaire de l’identité lorraine », selon l’expression de l’historien messin Jean François Thull. La famille a même le privilège d’aller dans la crypte, lieu très secret et très privé.
Cette tradition sera respectée par la jeune Adelaïde qui en fin de matinée, du 28 décembre, juste avant la cérémonie de mariage, ira se recueillir dans la crypte et y déposer un bouquet. « C’est un temps de vénération et de prière sur la tombe des ancêtres de la famille. Ce jeune couple s’inscrit vraiment dans les pas de ses ancêtres, et pour les Lorrains, c’est très touchant », explique Denis Schaming. Avant elle, Marie-Antoinette qui n’était pas encore Reine de France, mais fille de la puissante impératrice Marie-Thérèse d’Autriche et de François III duc de Lorraine, est venue elle aussi déposer des fleurs aux Cordeliers. La jeune Autrichienne était sur la route qui la conduisait à Paris, vers son destin français.
La belle et errante Sissi est également passée par Nancy. On sait même qu’elle est allée sur la Colline de Sion, autre lieu inspiré, cher au souvenir des Lorraine-Habsbourg.
C’est dans cette église des Cordeliers qu’avait été célébré en mai 1951 le fastueux mariage d’Otto et Régina. L'archiduchesse avait aussi déposé une corbeille de fleurs au pied de l’autel. La ville était décorée aux couleurs des drapeaux lorrains, français et autrichiens. Dans les rues, on jouait des valses. Le cortège nuptial comptait des chevaliers de la Toison d’or, vingt et un archiducs, dix-sept princes et princesses...
Adelaïde et Christoph s’uniront à la basilique Saint-Epvre le 29 décembre devant Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, primat de Lorraine. Sans doute plus simplement.
[Est Républicain]
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La Belle Epoque des cafés des Vosges
L'ouvrage nous invite à remonter le temps jusqu'au siècle dernier, à la mythique Belle Epoque et ses fameux cafés, ressuscités par la magie des cartes postales anciennes.
Foyers d'intégration et de sociabilité, lieux de convivialité, symboles de liberté, les cafés de campagne connaissent un formidable essor au début du XXe siècle ; un phénomène auquel n'échappent pas les Vosges, qui ne comptent alors pas moins de 10 000 établissements ! Chaque village en possédait au moins un, voire deux à trois, selon l'époque et les activités économiques du lieu. Ces lieux de rencontre villageoise connaîtront encore de beaux jours jusqu'à la fin des années 1960.
Une sélection de près de 240 cartes postales vient illustrer cet âge d'or des cafés vosgiens. Des témoignages photographiques uniques, fruits d'un patient travail de recherche de collectionneurs passionnés, fédérés par Bruno Théveny, grand connaisseur de la vie et de l'histoire du département, qui nous font revivre avec délice le quotidien des années 1900.
De bars en brasseries, de bistrots en estaminets, de zincs en comptoirs, laissez-vous convier à une joyeuse et émouvante tournée des cafés des Vosges d'avant la Grande Guerre.
‡ La Belle Epoque des cafés des Vosges, Bruno Théveny, éditions Dominique Guéniot, 2012, 165 p., ill. (26 €).
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Les Lorrains à Paris le 13 janvier contre le « mariage pour tous »
La manifestation nationale pour demander le retrait du texte de loi dénaturant le mariage aura lieu le dimanche 13 janvier 2013.
Elle partira à 13h00 de la Place d’Italie dans le 13ème arrondissement pour s'achever sur le Champ-de-Mars.
‡ Un car partira de Nancy. Inscription accompagnée de la participation aux frais (30 €) à adresser à : Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Nancy - 5 Janvier 2013 : commémoration de la Bataille de Nancy
La bataille de Nancy, 5 janvier 1477.
L'association Mémoire des Lorrains invite toutes les Lorraines et tous les Lorrains à participer dans une joyeuse ambiance à la commémoration de la Bataille de Nancy samedi 5 janvier 2013, veille de l'Epiphanie :
‡ 18h00 : rassemblement place de la Croix-de-Bourgogne avec harangue de Jean-Marie Cuny suivie du feu d'artifice et partage du vin chaud
Traditionnellement, le 5 janvier était au temps de la Lorraine des ducs le jour de la fête "nationale" des Lorrains.
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Epinal (88) : exposition "La Lorraine de Jean-Paul Marchal"
L’imagier Jean-Paul Marchal expose à la galerie du Bailli d’Épinal jusqu’au 24 décembre sur le thème de la Lorraine.
Pourquoi une rétrospective des œuvres de Jean-Paul Marchal qui nous parlent de la Lorraine ? « Je suis Lorrain et je me souvient très bien de mon grand-père de Fraize, un menuisier. En fait, on a en quelque sorte fouillé dans mes archives, je ne savais pas que j’avais autant de créations sur la Lorraine. C’est drôle, on pourrait également trouver de quoi faire sur le Tibet ou sur les animaux » précise notre homme.
Vrai, car Jean-Paul Marchal ne cesse de créer et cette exposition le confirme. Elle couvre une cinquantaine d’années en quatre thèmes : tourisme, patrimoine, environnement ; Nature et paysages lorrains ; gestes et techniques et enfin hommages et commémorations.
Le processus de création est indélébile, l’utilisation du bois gravé comme aux 15ème, 16ème et 17ème siècles et des textes typographiques en plomb. « Quelle idée allez-vous me dire ? » lance l’imagier. « Aujourd’hui il suffit de taper sur un bouton d’ordinateur, moi je ne sais pas faire ! ». On accepte de le croire sur parole. Cependant quelques indices permettent de constater que l’homme est bien de son temps.
Les réjouissantes expressions lorraines, essentiellement vosgiennes, se mêlent dans cette exposition où transparaît aussi la triste actualité économique (avec la disparition de la sidérurgie)… Jean-Paul Marchal est définitivement un grand imagier et un grand parleur. Et un passionné !
Notre imagier vosgien sera présent à la galerie du Bailli à Epinal ce samedi 15 et demain dimanche 16 décembre.
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Jeanne d’Arc à nouveau en lumière en 2013
Le succès obtenu par Damien Fontaine et son équipe lors des trois jours de son et lumière à la basilique de Domremy-la-Pucelle en juillet dernier ne restera pas sans lendemain. Sous l’égide d’une association, il sera pérennisé les 3, 4, 5, 6 et 7 juillet prochains.
Avec près de 4000 spectateurs aux trois représentations de juillet dernier à la basilique de Domremy-la-Pucelle, Damien Fontaine a transformé un essai réservé aux seuls audacieux, un brin aventurier. En célébrant à sa manière le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc, le metteur en lumière a fédéré une cohorte d’amis et bénévoles pour réussir son impossible pari.
« Tout a débuté fin mai. Je venais à peine de réaliser le son et lumière d’Orléans pour la troisième fois. L’idée a alors germé de relier le 600e anniversaire avec Domremy, sa terre natale. J’ai réuni mes amis de la compagnie de l’Odyssée et d’autres bénévoles. » Un mois plus tard, le miracle a eu lieu à proximité du Bois Chenu, le lieu culte où la Pucelle a vécu son enfance et entendu les voix divines.
D’une apparence désintéressée, Damien Fontaine n’en est pas moins un têtu de première. Peut-être l’héritage d’un patrimoine rural qu’il ne renie pas. Malgré un résultat comptable mitigé, il a souhaité remettre le couvert en 2013. « Sous l’impulsion de Damien, plusieurs bénévoles ont œuvré pour mettre en place une association qui supportera l’organisation de la prochaine édition. L’objectif fixé par le bureau consiste à rassembler autour de nous plus de 200 personnes », indique François Diez, président de l’association, qui a conscience que le challenge est considérable. Les premières estimations tablent sur 220 000 à 250 000 euros, François Diez, agriculteur de profession, se fait déjà quelques cheveux blancs. « Mais on y croit ! »
La promotion du spectacle va débuter dès janvier. « Des packagings seront ainsi proposés au public permettant de profiter du spectacle, d’une chambre, d’un repas et même d’autres visites dans la région », indique Benoît Dumontier, président de l’office du tourisme de Neufchâteau, totalement impliqué dans le projet.
Tandis que les organisateurs attendent le soutien des collectivités locales : Conseils général et régional, l’accompagnement de personnalités locales est essentiel pour la genèse du projet. « L’abbé Lambert, recteur de la basilique, le maire Daniel Coince et le Conseil général ont donné leur accord pour occuper les lieux. L’historien Roger Wadier apportera ses connaissances pour les textes du spectacle », ajoute Damien Fontaine, qui doit se rendre à Dijon, Antibes et Belfort d’ici la fin de l’année pour y assurer de nouvelles illuminations, musiques et paroles.
Le spectacle en chiffres…
220 000 et 250 000 : le spectacle son et lumière de juillet 2013 est estimé entre 220 000 et 250 000 euros.
250 : c’est le nombre de bénévoles prévu par les responsables de l’association pour assurer et participer au spectacle.
18 : prix de l’entrée au spectacle en euros fixé par l’association en plein accord avec l’office du tourisme de Neufchâteau.
10 000 : c’est le chiffre indispensable à atteindre pour les organisateurs en spectateurs payants afin de réussir à amortir les dépenses liées à ce spectacle en plein air.
1 600 : des gradins mobiles seront installés pour l’occasion avec une capacité de 1 600 spectateurs. D’autres places seront disponibles autour de la basilique, debout ou assises.
5 : le prochain son et lumière de la basilique de Domremy-la-Pucelle proposera 5 jours de spectacle d’une durée de 1h10 chacun, au lieu des trois proposés cette année, lors de la première édition.
601 : l’illumination de la basilique en juillet 2013 coïncidera avec le 601e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc.
Damien Fontaine. Verbatim…
« C’est du jamais vu depuis le début de ma carrière. Certes, j’avais déjà remporté le titre de meilleur son et lumière à Lyon en 2005, au pied de la colline de Fourvière et devant la cathédrale Saint-Jean, en 2009. Entre 700 000 et million de spectateurs ont défilé samedi provoquant même la paralysie momentanée de la circulation du public », s’étonne Damien Fontaine, après son nouvel exploit artistique. Il est tout de même intéressant de souligner que la Fête des Lumières, manifestation lyonnaise, est une référence mondiale au cours de laquelle une cinquantaine de metteurs en lumière proposent aux spectateurs des effets spéciaux aussi divers que variés.
« En réalité, trois titres ont été décernés. Pour ma part, j’obtiens celui auquel j’attache le plus d’importance : le vote d’un jury composé de 600 professionnels du spectacle » , exulte l’artiste. Déjà, de nouvelles portes s’ouvrent au jeune créateur. « Des contacts sérieux avec des organisateurs de spectacles à Moscou, au Québec… pourraient ainsi élargir un peu plus mes prestations », espère-t-il rapidement.
Ce nouveau sacre, Damien Fontaine l’analyse comme la conséquence d’une évolution personnelle et professionnelle : « J’ai littéralement pillé l’intérieur de la cathédrale Saint-Jean. Entendez par là le fait que les gargouilles, les anges, les tentures (soie de Lyon !) disposés dans l’édifice religieux, étaient sortis de leur contexte pour y subir de multiples facéties sur la façade. J’ai compris que le public souhaitait à la fois de l’imaginaire mais aussi découvrir la richesse d’un bâtiment. » L’alchimie a parfaitement fonctionné, bien au-delà des espérances de l’instigateur du son et lumière. En 11 minutes et 20 secondes de spectacles, il vient peut-être de gravir une nouvelle marche vers la notoriété internationale.
[Vosges Matin]
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"L'Echo des 3 Provinces" de l'hiver est paru
Le magazine des habitants du Pays des Trois Provinces - Champagne, Franche-Comté et Lorraine - paraît fidèlement tous les deux mois grâce au travail acharné d'une poignée d'amoureux de ce territoire écartelé entre trois régions administratives mais uni par une histoire et des paysages.
Le sommaire de ce numéro hivernal est riche de la variété des villages et des bourgs qui constellent ce pays : retour sur le projet de Parc naturel régional du Pays des Trois Provinces, découverte de l'ancienne huilerie de Bleurville, poèmes et poésies, rénovation du porche du cimetière de Damblain, la campagne de fouilles archéologiques à Morimond, les 7 ans de la borne des 3 Provinces à Enfonvelle, à la découverte de Combeaufontaine, voyage à Blâmont et Bataville, un ferronnier d'art à Senaide, les compte rendus des visites de l'été, les animations...
‡ L'Echo des 3 Provinces peut être commandé auprès de evelyne.relion@orange.fr
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Le Chasseur de La Mothe
Le Chasseur de La Mothe, roman historique d'Alcide Marot, est enfin réédité ! Le Lorrain Alcide Marot publia cette chronique en 1892 s'inscrivant dans le courant du fort sentiment identitaire lorrain qui alimenta une riche vie intellectuelle entre la deuxième moitié du XIXe siècle et le premier quart du XXe. Une belle relation d'amitié le liait à Georges Sadoul, le rédacteur en chef du Pays Lorrain, et à l'écrivain Maurice Barrès.
Le Chasseur de La Mothe nous replonge dans un épisode historique qui n'est rien d'autre que les longues prémices du rattachement de la Lorraine à la France.
L'action du livre se situe au milieu du XVIIe siècle, aux moments du dernier siège de la vieille cité du Bassigny lorrain, superbe ville fortifiée qui abritait en 1645 plus de 4000 habitants. Notre héros, Sébastien de Maillefert est capitaine et major d'infanterie à La Mothe et sert le duc Charles IV. Il est habile arquebusier et traverse avec hardiesse les lignes françaises durant le dernier siège qui se solda, sur ordre de Mazarin, par la destruction totale de La Mothe. Il est chasseur comme on ne l'imagine plus aujourd'hui et c'est au travers de ses sorties que l'on comprend mieux l'atmosphère d'une époque et les derniers instants d'une communauté de vie aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Comté de Bourgogne.
Les faits historiques décrits sont avérés et parfaitement mis en scène par Alcide Marot. Les vertus du Chasseur de La Mothe sont à la lisière du réel et de l'imaginaire. L'écriture en est délicieuse.
Aujourd'hui, et plus que jamais, il est utile de se réapproprier dans une ardente volonté, les contes de toujours, les lire et les dire à nouveau. Nos territoires regorgent de récits où les acteurs d'aventure n'étaient point semblables aux hommes de notre temps ; le destin leur accordait d'autres pouvoirs que les nôtres et les maintenait hors des limites de la naissance et de la mort.
La réédition du Chasseur de La Mothe restaure la mémoire d'un territoire - aujourd'hui bien oublié - et le talent d'un écrivain, Alcide Marot.
L'auteur, Alcide Marot, est né à Sauville (Vosges) en 1862. Il reçut sa formation intellectuelle auprès du curé de Nijon (Haute-Marne) qui fut complétée au petit séminaire de Langres. Il fut maire de Nijon à la suite de son père. Alcide Marot est décédé en 1927. Il publia notamment Essai d'histoire des villages du canton de Bourmont (1925) et Dix poésies en patois du Bassigny lorrain et une servante d'autrefois.
‡ Le Chasseur de La Mothe. Chronique lorraine, Alcide Marot, éditions Imagine-Networks, 2012, 124 p. (18,50 €).
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La Nouvelle revue lorraine n° 17 : entre nature et histoire
Jean-Marie Cuny nous propose ce mois-ci le 17ème numéro de sa Nouvelle revue lorraine. Il nous fait découvrir notamment un homonyme, Jacques Cuny, un Vosgien qui fait découvrir les Vosges aux Vosgiens... et à tous ceux qui aiment cette nature à taille humaine imprégnée de traditions.
Le sommaire est encore riche de nombreux récits qui vous feront découvrir la Lorraine d'hier et d'aujourd'hui :
- Plombières la Jolie
- La Petite-Fosse
- Jeanne d'Arc et Poissy
- Deux oeuvres de Monchablon à Domremy
- La mort du dernier loup de Tranqueville
- Mes "loups" du Bois-le-Prêtre
- Henri Poincaré, un génie aux racines lorraines
- Henri Cordebard, pharmacien et chimiste
- Jeûne et abstinence au XVIIe siècle sous le duc Charles III
- Renaissance mise à mal à Metz
- Cigognes au pays de Sarrebourg
- Le charbonnier
- Les formulettes enfantines
- Alain Cotinaut-Kempf, artiste peintre
Et les rubriques habituelles : la revue vous avise, les livres, d'une revue à l'autre...
‡ En vente en librairie ou à commander (7 € le numéro ou abonnement : 38 € pour 6 numéros) en s'adressant à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.