[Lettre aux Amis et Bienfaiteurs, n° 60, juin 2011, FSSP)
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Saône Lorraine : mise en valeur de la vallée de l'Ourche
[Vosges Matin]
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Paris débaptise la rue "Sébastien-Bottin"
[Est Républicain]
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Cornimont : la Vierge à l'Enfant fête ses 300 ans
[Vosges Matin]
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Loren Capelli au musée de l'Image d'Epinal
‡ Plus d'info ici : exposition_le_chemin_des_images.pdf
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Lunéville : rencontres équestres autour du château
[Vosges Matin]
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Charles de Foucauld, pensées dérangeantes et incorrectes
Officier, explorateur, prêtre, missionnaire, ermite, le Lorrain Charles de Foucauld demeure l'une des figures les plus connues du XXe siècle. Il avait recherché l'abaissement et l'obscurité, mais aura marqué ses contemporains par son ascèse, sa curiosité, son dévouement auprès des peuples indigènes. Longtemps avant que l'Eglise ne le béatifie, la vox populi en avait fait un saint.
Si nul n'ignore aujourd'hui les grandes lignes de sa vie, l'époque passe volontiers ses écrits sur l'islam et la colonisation. Ces écrits gênent. Car si son amour des peuples d'Afrique du Nord alla jusqu'au don de sa vie, le catholique et le Français qu'il était demeuraient attaché à la civilisation et à la culture européenne qui allait de pair avec la foi chrétienne.
C'est cet aspect de sa pensée qui est remis en lumière dans ce petit ouvrage politiquement et religieusement "incorrect". Un livre à lire et à méditer en ces temps de pensée unique...
‡ Charles de Foucauld. Pensées intempestives, dérangeantes et incorrectes, Jacques de Guillebon (réunies par), L'Oeuvre éditions, 2011, 106 p. (14 €).
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Bigeard, l'hommage
Le 18 juin 2010, jour du 70e anniversaire de l'Appel du général De Gaulle, le mythique Marcel Bigeard répondait à un autre appel : l'ultime appel du Ciel.
Né à Toul en 1916, c'est encore à Toul que le général a bouclé le "paquetage" d'une vie exceptionnelle de vertu, de sacrifice, de sens du devoir et d'engagement pour la France.
Ce livre raconte les derniers instants du général Bigeard, les souvenirs qu'il évoquait avec son épouse et sa fille, avec ses proches, ses amis et confidents, peu avant le dernier grand saut.
L'ouvrage relate aussi la cérémonie des obsèques en la cathédrale de Toul, et le dernier honneur de la nation aux Invalides, à Paris. De très nombreux hommages ont été rendus à Marcel Bigeard par une foule de Français et d'étrangers anonymes, mais aussi par des religieux, des militaires, des politiques.
Des milliers de lettres ont été adressées à son épouse Gaby et à sa fille Marie-France, autant de textes écrits avec ferveur, exprimant le respect et l'admiration. Plusieurs de ces lettres ont été sélectionnées pour figurer dans ce recueil unique.
Bigeard, l'hommage restera un livre qui témoignera de l'inoubliable.
L'auteur, René Guitton, oeuvre pour un dialogue culturel et religieux entre l'Orient et l'Occident. Il est membre du réseau mondial d'experts de l'Alliance des Civilisations des Nations Unies. Il a reçu le Prix des Droits de l'Homme en 2009 pour son livre Ces chrétiens qu'on assassine. René Guitton est un ami de longue date du général Bigeard.
‡ Bigeard, l'hommage, René Guitton, éditions du Rocher, 2011, 299 p. (22 €).
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Saint Nicolas estivale à Saint-Nicolas-de-Port
La paroisse de Saint-Nicolas-de-Port célèbre depuis des temps immémoriaux la translation des reliques à Bari, en Italie, en 1087.
Et c'est traditionnellement le lundi de Pentecôte que les Lorrains fêtent en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port cet événement. Après la célébration de la messe par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, concélébrée avec plusieurs prêtres, la procession a mené fidèles et clergé derrière bannières, statues et reliquaires dans les rues de la ville qui enserrent la célèbre basilique portoise.
A la fin de la célébration, les fidèles ont reçu la "manne", huile odorante provenant du tombeau de saint Nicolas conservé à Bari. Il s'agit à la fois d'un geste de fidélité et une demande de protection adressée au saint patron des Lorrains.
Rappelons qu'en 1087, alors que la région de Myre en Lycie venait de tomber aux mains des turcs, Dieu permit que les reliques miraculeuses de saint Nicolas fussent préservées et étendent leur bénédiction jusqu'en Occident grâce à des marins italiens qui transférèrent les restes saints de Myre à Bari.
A Bari, le 9 mai, on commémore annuellement par de grandes manifestations cette fête de la translation des reliques de saint Nicolas. La Lorraine fait mémoire, chaque lundi de Pentecôte, de cet extraordinaire événement pour toute la Chrétienté.
De valeureux porteurs de reliques !
[clichés H&PB]
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Un Vittellois ordonné prêtre en la cathédrale de Saint-Dié
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Les Annales de l'Est : l'humour et l'historien
La dernière livraison des Annales de l'Est présente un riche sommaire autour du thème de "l'humour et l'historien". L'historien n'est pas dénué d'humour... et l'Histoire elle-même présente souvent des situations cocasses ! Qu'on en juge par les articles proposés par ce numéro : Attila manquait-il d'humour ?, Farce, satires, lazzi et ridicules à l'assemblée du Clergé de 1635, Un témoignage de 1664 sur les foires de Strasbourg, Autour de l'oeuvre de dom Calmet : parodies et détournements, Bons mots, petites phrases et traits d'esprit : les gaullistes et l'humour, etc.
L'histoire de la Lorraine est également passée au crible de plusieurs contributions : Du cloître au quartier canonial : approche historique et archéologique de l'abbaye de Bouxières-aux-Dames, La poésie angevine de Pierre de Blarru (XVe siècle), Anoblissement et pouvoir princier dans la Lorraine ducal (1698-1729), Les cours du soir à Nancy (1843-1914) : l'instruction "démocratisée", la République enracinée ?, Le Service de sécurité allemand pour la Lorraine-Sarre-Palatinat (1940-1945).
‡ L'humour et l'historien, Annales de l'Est, n° 2, 2010, CRULH de l'Université de Nancy 2, 270 p., ill. (23 €).
A commander à : Association d'Historiens de l'Est, UFR des Sciences Historiques, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY.
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Robert Doisneau au château de Malbrouck
Le château de Malbrouck (Moselle) présente une exposition riche de tirages inédits Doisneau dévoilant ainsi l'oeuvre du photographe dans sa complexité.
C'est donc à une exposition inédite et judicieuse que nous convie le château de Malbrouck. Riche de quelque 300 photos réalisées entre les années 1930 et les années 1990 déroulées dans un ordre chrono-thématique, cette rétrospective donne à voir une facette inédite du travail de Robert Doisneau. Trop longtemps relégué à ses portraits d'enfants et à ses mises en scène facétieuses devenues anecdotiques au fil des années, l'homme apparaît ici dans toute sa complexité auteur d'une oeuvre beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît. Certes, il y a là les photos du « Baiser de l'Hôtel de Ville », le portrait de Prévert et son chien, et ce cancre, le regard fixé sur l'horloge de sa classe. Mais c'est pour mieux amener le public à découvrir autre chose. Et notamment ces reportages réalisés en Meurthe-et-Moselle dans les années 1950-1960.
Mandaté par un journal syndical, Robert Doisneau était descendu au fond de la mine avec les mineurs. Il les avait ensuite suivis chez eux pour témoigner de leur quotidien, de leurs conditions de vie, de la pénibilité de leur métier. Autant de portraits graves. Les hommes, très dignes, n'y apparaissent pas moins fiers de leur travail, de leurs familles. Et c'est tout à l'honneur de cette exposition qui, au final, brosse un portrait beaucoup plus juste du photographe.
Un remarquable catalogue accompagne cette exposition.
‡ Robert Doisneau, catalogue de l'exposition présentée au château de Malbrouck, 10 avril - 28 août 2011, collectif, Conseil général de la Moselle / Serge Domini éditeur, 2011, 240 p., ill., préface de Philippe Claudel (25 €).
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Darney : en souvenir du colonel Argoud
Vendredi 10 juin, pour le 7ème anniversaire de la disparition du colonel Antoine Argoud, ses anciens compagnons de l'Organisation Armée Secrète (OAS) lui ont rendu un hommage à Darney, sa ville natale.
Après une messe privée célébrée au domicile de la famille Argoud, l'assistance s'est rendue au cimetière communal afin de déposer une plaque sur la tombe du colonel Argoud.
A l'issue du dépôt de gerbes, le président de l'Adimad (association de défense des anciens de l'OAS), Jean-François Collin, a prononcé un discours. Celui-ci fut prolongé par une déclaration de Jean-Marie Argoud, fils cadet du colonel, dans laquelle il rendit un vibrant hommage à son père et à son action.
L'assemblée devant la tombe du colonel Argoud [cliché © H&PB]
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Henriette de Lorraine, une princesse au cœur de l'Europe
Un ouvrage consacré à la princesse Henriette de Lorraine vient de paraître.
Henriette de Lorraine (1605-1660) était la fille de François, comte de Vaudémont, troisième fils du duc Charles III et de Claude de France. Elle fut d'abord appelée Henriette de Vaudémont, et devint la princesse Henriette de Lorraine lorsque son père puis son frère devinrent les ducs de Lorraine François II et Charles IV.
Le 21 novembre dernier, une messe avait été dite à la mémoire d'Henriette de Lorraine en l'église de Sampigny (Meuse) à l’occasion du 350ème anniversaire de sa disparition, puis une plaque avait été dévoilée au cimetière. Henriette de Lorraine possédait en effet un château à Sampigny, château aujourd’hui ruiné.
Fruit des recherches de Pascal Flaus, archiviste de la ville de Saint-Avold, l’ouvrage est édité par le Rotary Club en partenariat avec la Ville de Saint-Avold et la Société d'Histoire du Pays Naborien.
‡ Henriette de Lorraine, une princesse au cœur de l'Europe (1605-1660), Pascal Flaus, Société d’Histoire du Pays Naborien, 2011 (24 €).
‡ Renseignements : shpn@laposte.net
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Nancy : en passant par la place de la Croix-de-Bourgogne
[Vivre Nancy | n° du 7 au 20 mai 2011]
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Le gauleiter Wagner, le bourreau de l'Alsace
Le gauleiter Robert Wagner s'était engagé auprès de Hitler à "germaniser l'Alsace en moins de cinq ans". De 1940 à 1945, "le bourreau de l'Alsace" a réalisé l'annexion de fait de la province au IIIe Reich, ordonné l'incorporation de force de cent mille Malgré Nous alsaciens, décidé l'exécution des évadés de Ballersdorf et des résistants de la Main Noire, orchestré l'embrigadement des jeunes garçons et filles dans les organisations paramilitaires du RAD... Un effrayant bilan !
Nazi de la première heure et serviteur zélé de Hitler, le gauleiter Wagner exerça un pouvoir sans partage, cumulant les fonctions de chef de l'administration civile et du représentant du gouvernement de Berlin, avec un raffinement cruel et un soin méticuleux, poussant l'idéologie nationale-socialiste à son paroxysme.
Au printemps 1946, son procès et celui de ses complices mirent en émoi toute l'Alsace. Jamais Wagner n'émit le moindre regret. Au moment de son exécution, il s'écria même "Vive Hitler ! Vive l'Alsace allemande !".
Grâce à un remarquable travail d'enquête dans les archives françaises et allemandes, mené en grande partie avec les dossiers du procès, Jean-Laurent Vonau dresse le portrait d'un nazi fanatique, véritable incarnation du Mal.
L'auteur, Jean-Laurent Vonau, est professeur émérite à l'Université de Strasbourg et vice-président du Conseil général du Bas-Rhin.
‡ Le Gauleiter Wagner. Le bourreau de l'Alsace, Jean-Laurent Vonau, éditions La Nuée Bleue, 2011, 255 p., ill. (22 €).
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Un Vosgien fabrique du pétrole
[Vosges Matin]
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La Fête-Dieu à la Communauté Summorum pontificum Saint-Pierre de Nancy
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La route des "chalots" est ouverte
Après plusieurs années de travaux, la route des "chalots" a été inaugurée mi-mai à Fougerolles (70), son point de départ. Un beau circuit de 120 km dans les Vosges saônoises sur les traces des "coffres-forts" de nos ancêtres.
[Vosges Matin]
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Les cendres du général Bigeard déposées à Fréjus ?
Il l’a souvent affirmé, au cours des décennies passées. Le général Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées à Dien-Bien-Phu, pour retrouver — dans l’éternité — ses compagnons d’armes, morts au combat.
Dans les semaines qui suivirent la disparition du Vieux soldat, l’été dernier, les premières démarches de l’État Français buttèrent rapidement sur les atermoiements, les réticences des autorités vietnamiennes. À l’évidence, le chemin s’annonçait difficile, compliqué, semé d’embûches.
Hervé Morin, alors ministre de la Défense, puis Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé, qui se sont succédé au Ministère des affaires étrangères, ont eu le dossier en main. Sans résultat probant. Visiblement, le Vietnam fait la sourde oreille. En tout cas, ne montre pas un réel enthousiasme à relayer les dernières volontés du héros de 1954.
Aujourd’hui, l’urne cinéraire est toujours entreposée dans un crématorium lorrain. Pour peu de temps encore. Car la législation est claire. Le réceptacle ne peut rester dans l’établissement plus d’un an. Passé ce délai, il doit être déposé dans une sépulture ou un columbarium, voire scellé sur un monument funéraire ou son contenu dispersé dans un jardin du souvenir. Une solution transitoire va donc être proposée par la famille, en attendant une mesure définitive.
Aujourd’hui, on s’oriente vers une solution qui va sans doute satisfaire les fidèles du général Bigeard : le probable dépôt des cendres au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus. Un monument composé de plusieurs édifices, dont une nécropole où reposent les corps de 20.000 civils et militaires, et le Mur du Souvenir, long d’une soixantaine de mètres, sur lequel est gravé le nom des 34.000 « morts pour la France » dont la dépouille n’a pas été rapatriée.
Si l’on en croit des proches du général Bigeard, la cérémonie à Fréjus pourrait avoir lieu avant la fin de l’année.
[L’Est Républicain | 08.06.11]
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Monthureux-sur-Saône : Lundi de Pentecôte autour du ballon rond
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Château de Saulxures-sur-Moselotte : l'impasse
[Vosges Matin]
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Bleurville : marche populaire internationale le 26 juin 2011
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Le rucher du père Voirnot
Quand, en 1871, Jean-Baptiste Voirnot, jeune prêtre, s'installe au presbytère de Villers-sous-Prény, modeste paroisse près de Pont-à-Mousson, il se prend de passion pour son jardin, pour les arbres fruitiers, la vigne, mais plus encore pour les abeilles. Au point d'en oublier la haine que lui réservent certains de ses paroissiens. Pendant que ces derniers se déchirent entre "calotins" et "rouges", lui se réfugie dans l'étude méticuleuse d'un modèle de ruche révolutionnaire qui porte, encore aujourd'hui, son nom. Notre curé va inventer la ruche "cubique" qui connaît un énorme succès.
Mais la fin de sa vie est assombrie par de graves problèmes de santé en grande partie provoqués par la lutte qui oppose partisans de l'Eglise catholique et anticléricaux haineux. En 1899, son traitement de prêtre est supprimé. L'abbé Voirnot décédera à l'hospice de Ludres en 1900, âgé de 56 ans.
Roman solaire d'une vie consacrée à Dieu, mais surtout à ses abeilles, et chronique savoureuse d'un village lorrain, Le rucher du père Voirnot est une invitation à entrer dans le monde des passions.
Frédérique Volot, originaire de Vittel, a publié plusieurs ouvrages sur les affaires criminelles et les mystères de Meurthe-et-Moselle.
‡ Le rucher du père Voirnot, Frédérique Volot, éditions Presses de la Cité, 2011, 324 p. (19 €).
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A Sion avec la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy
Les paroissiens de "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy (communauté appliquant le Motu Proprio Summorum Pontificum du Pape Benoît XVI sur le rite extraordinaire du Missel de 1962) se sont rassemblés sur la colline de Sion dimanche 29 mai pour fêter la fin du mois dédié à la Vierge Marie.
Après les prières et les chants à la Vierge à la basilique, les fidèles ont processionné jusqu'au monument de Barrès où a eu lieu le Salut au Saint-Sacrement.
Rappelons quelques propos de l'abbé Husson, en charge de la communauté Summorum Pontificum à la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame de Bonsecours, extraits de son homélie : "[...] La plaine lorraine qui s’étend autour de nous, de la vallée de la Marne à la crête des Vosges, trace nos limites, et en même temps elle nous donne une soif d’infini, comme disait Barrès. Que nous soyons Lorrains de souche ou d’adoption, ou même seulement de passage pour quelques années, cette plaine est notre monde terrestre, temporairement ou bien jusqu’à nos derniers jours pour les plus chanceux qui ne quitteront jamais ce pays bénit.
En adorant le Fils de Dieu présent dans l’hostie, nous allons Lui demander, par l’intercession de sa Mère, de renouveler cet Esprit sur cette terre, sur cette plaine.
D’abord pour nous aider à continuer l’œuvre des premiers chrétiens et des moines de Saint Colomban, qui ici-même menèrent le combat contre les dieux païens, Rosmerta et Mercure, avant que notre évêque Saint Gérard n’y édifie la première église consacrée à Marie. Les forces païennes sont aujourd’hui de retour, et avec l’aide de Dieu, il nous faut les combattre.
Ensuite pour nous-mêmes. Nous connaissons nos faiblesses, et même si la Sainte Vierge est là pour nous guider, il nous faut en nous la force du Christ, le Saint-Esprit et la grâce de Dieu.
Enfin pour tous ceux qui vivent sur cette plaine et qui ne voient plus Notre-Dame de Sion. Elle a disparu de leur âme en même temps qu’ils perdaient la vérité du Christ. Ce n’est plus l’Esprit de Dieu qui conduit leur vie, mais l’esprit de perdition.
Comme le dit la prière à Notre-Dame de Sion : 'Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, vous avez préservé admirablement nos ancêtres de bien des désastres, accordez-nous d’être protégés par elle, notre Reine et notre bonne Duchesse, des maux qui nous menacent.'
Que la bénédiction de son Fils renouvelle ici et sur cette plaine la venue de l’Esprit de Dieu, et par l’intercession de Notre-Dame de Sion, que cet Esprit nous aide à combattre les ennemis du Christ et de l’Eglise, à convertir nos frères et à parvenir un jour dans la gloire des Cieux. Pour paraphraser le prophète Isaïe : Soyons les signes en Lorraine de la part du Dieu des Armées qui habite sur la montagne de Sion."
[source : page Facebook de la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" https://www.facebook.com/notes/eglise-st-pierre-des-latins-nancy-summorum-pontificum/p%C3%A8lerinage-de-la-basilique-de-sion-au-monument-barr%C3%A8s-29-mai-2011/133602540051715]
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Le sarcophage de l'abbesse de Remiremont
[Vosges Matin]
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Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été le 13 juin
L'association Pèlerins de Lorraine propose le 13 juin, lundi de Pentecôte, à tous ceux qui souhaitent s'associer spirituellement aux pèlerins du pèlerinage de Pentecôte Paris-Chartres, un pèlerinage sur les routes lorraines à l'occasion de la Saint Nicolas d'été.
Le lundi de Pentecôte, Saint-Nicolas-de-Port fête traditionnellement son saint patron lors de la Saint Nicolas d'été. L'association Pèlerins de Lorraine invite les lorrains à pèleriner entre Laneuvelotte (à l'est de Nancy) et Saint-Nicolas-de-Port le lundi 13 juin selon le programme suivant :
- 10h00 à la grotte de Notre-Dame de Lourdes au Tremblois, commune de Laneuvelotte : départ vers Saint-Nicolas-de-Port
- 12h00 : repas tiré du sac
- 15h30, en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port : messe de la Saint Nicolas d'été et procession dans les rues de la ville en souvenir de la Translation des reliques du saint patron des Lorrains, de Myre (actuelle Turquie) à Bari (Italie) en 1087
32 kilomètres (aller et retour... sauf si des véhicules sont disponibles pour le retour au Tremblois !) de marche spirituelle dans la bonne humeur !
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Eugène cardinal Tisserant (1884-1972) : une biographie
Figure marquante du catholicisme romain, ne serait-ce qu'à cause d'une barbe photogénique, le cardinal Eugène Tisserant a servi six papes, de Pie X à Paul VI.
Lorrain, né à Nancy en 1884, prêtre en 1907, savant voué à l'étude des langues orientales anciennes, Eugène Tisserant a été appelé à Rome en 1908 pour s'occuper des manuscrits orientaux de la Bibliothèque vaticane. Il y est resté jusqu'à sa mort en 1972, si l'on excepte les mois passés à l'armée entre 1914 et 1919. Cardinal en 1936, il fut doyen du Sacré Collège en 1951.
Cette longévité, doublée d'une exceptionnelle vitalité, a fait de Mgr Tisserant le témoin privilégié de tous les grands événements politiques et religieux d'un siècle qui n'en a pas manqué : deux guerres mondiales, l'expansion du communisme, l'apogée et la chute des empires coloniaux, mais aussi la crise moderniste au sein de l'Eglise, trois conclaves et le concile Vatican II.
Eugène Tisserant n'a pas été seulement le témoin de tels soubresauts, il en a aussi été l'acteur : résistant déterminé face au fascisme et au nazisme, il le fut ensuite au communisme ou à la décolonisation. Le cardinal Tisserant tient une place prépondérante dans l'histoire de la Rome pontificale au XXe siècle. Il fut un remarquable Lorrain au service de l'Eglise catholique.
Etienne Fouilloux est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Lyon 2 spécialiste de l'histoire religieuse du XXe siècle.
‡ Eugène cardinal Tisserant 1884-1972. Une biographie, Etienne Fouilloux, éditions Desclée de Brouwer, 2011, 692 p., ill. (39 €).
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La Fédération de Sociétés savantes des Vosges en assemblée générale à Darney
[Vosges Matin]