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  • Belle saison pour les visites au Pays des Trois Provinces

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    [Vosges Matin]

  • Le Pays des Trois Provinces en visite à Besançon

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  • "Mirecourt, la ville, son histoire et ses métiers" : les actes des Journées d'études vosgiennes 2012

    lorraine,vosges,mirecourt,journées d'études vosgiennes,fssv,amis du vieux mirecourt regain,jean paul rothiot,jean pierre hussonMirecourt, ville ancienne de la plaine des Vosges, ville d'art à l'architecture souvent cachée, se dévoile dans le premier tome des actes des Journées d'études vosgiennes tenues dans la cité des Luthiers en octobre 2012. Au sud du plateau lorrain, au bord du Madon aux crues dangereuses, la ville s'est développée depuis le Moyen Âge, protégée par ses remparts. Ses activités commerçantes et artisanales, associées au rôle politique de chef-lieu de bailliage, ont favorisé un fort développement urbain et une grande influence sur le pays environnant.

    Après la nécessaire description du milieu naturel, trois moments sont abordés en trois grands chapitres : l'évolution médiévale de Mirecourt avec ses remparts et son bourg ; le riche patrimoine bâti, la société et l'évolution politique du XVIIe siècle à la Révolution ; enfin, les aspects contemporains, les hommes qui se sont investis dans la vie locale, ont fait connaître leurs idées par une presse active, ont contribué à la prospérité du pays, ont parfois tutoyé la grande histoire par des mandats nationaux ou des charges ministérielles.

    L'étude est élargie à l'espace de la nouvelle communauté de communes, qui correspond au coeur du Xaintois, grenier à blé de l'ancienne Lorraine, avec la base aérienne de Juvaincourt, les grandes surfaces qui ravitaillent le canton et les espaces ruraux en pleine mutation.

    Un ouvrage indispensable pour mieux connaître l'espace mirecurtien, son histoire et son patrimoine pour mieux préparer son avenir. Ce livre reprend et développe les communications des universitaires et érudits rassemblés lors des Journées d'études vosgiennes de Mirecourt.


    ‡ Mirecourt, la ville, son architecture et son histoire, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV - Amis du Vieux Mirecourt-Regain, 2013, actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2012, tome 1, 359 p., ill., cartes (25 €).


    lorraine,vosges,mirecourt,journées d'études vosgiennes,fssv,amis du vieux mirecourt regain,jean paul rothiot,jean pierre hussonLutherie et dentelle sont les fleurons qui firent - et font encore - la réputation de Mirecourt. Pourtant d'autres métiers ont fait la prospérité et la gloire de la ville et c'est ce que démontre les actes réunis dans le second tome consacré aux métiers de Mirecourt et de la campagne environnante.

    Loin des légendes qu'il faut apprécier pour ce qu'elles sont, le premier chapitre retrace les origines de la lutherie, son essor au XVIIIe siècle, son expansion vers Paris et sa mutation qui allie art et industrie. Mais d'autres productions instrumentales, notamment celle des serinettes, se développent à Mirecourt, qui connaît une succession de crises et de renaissances. Au XXe siècle, les luthiers sont préoccupés par la transmission des métiers et des savoir-faire, avec la création d'école de formation.

    Mirecourt s'est également illustrée dans l'activité de la dentelle relayée à la fin du XIXe siècle par une longue parenthèse textile, la Cotonnière, fermée à la fin des Trente Glorieuses.

    La ville a accueilli également l'Ecole normale qui forma les instituteurs du département, les "hussards de la République". Les témoignages retranscrits montrent toute la vie de ces normaliens, avec leurs traditions et leurs nombreuses activités parascolaires.

    Mirecourt s'identifie aussi à l'hôpital départemental de Ravenel. Comment est-on passé du château médiéval de Mandres-aux-Trois-Tours, aux ventes de la Révolution, au domaine Buffet, au Frontstalag 120 et à l'hôpital de guerre ? L'architecture de l'hôpital s'intègre dans une longue évolution où les préoccupations médicales dominent, jusqu'au moment où les orientations psychiatriques changent radicalement et provoquent un certain abandon du site.

    Ce second tome nous fait mieux connaître les métiers qui ont contribué au développement de la cité de la plaine vosgienne et son rayonnement.


    ‡ Mirecourt, une ville et ses métiers, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV - Amis du Vieux Mirecourt-Regain, 2013, actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2012, tome 2, 446 p., ill. (30 €).

  • Les Amis d’Alfred Renaudin visitent « Saint Jérôme & Georges de La Tour » à Vic-sur-Seille

    Pour la dernière activité de l’année, quelques membres de l’association des Amis du peintre Alfred Renaudin de Val-et-Châtillon se sont rendus à Vic-sur-Seille au musée Georges de La Tour.

    assoc-renaudin-vic.JPGL’exposition exceptionnelle et temporaire présente l’œuvre de l’artiste vicois à travers le prisme du thème de saint Jérôme. Très courant dans la peinture du 17ème siècle, cette iconographie est chère à La Tour qui l’a traitée à plusieurs reprises dans sa carrière. La rareté des pièces, le caractère exclusif de la simultanéité de leur présence n’apparaissent pas étrangères au grand succès rencontré depuis le vernissage en septembre dernier.

    Pour ses 10 ans d’existence, le musée a frappé très fort. Le Saint Jérôme acheté pour un Dürer par le roi d’Angleterre n’était jamais sorti des collections de la reine Elizabeth II à l’instar du Saint Jérôme lisant confié par le Prado de Madrid, attribué à l’atelier La Tour depuis seulement 2005. La difficulté d’attribuer les tableaux à leur juste auteur est presque tout l’enjeu de l’exposition. Le cheminement du visiteur a été conçu pour servir ce questionnement, pour qu’il observe par lui-même ces quatorze représentations d’un même personnage. A travers une visite guidée, chacun a été sensibilisé à la reconnaissance de l’empreinte de l’artiste en l’absence de signature ainsi qu’au décryptage du style et de la symbolique de l’époque. La précision maîtrisée du coup de pinceau, l’aspect métallique des couleurs, les jeux de lumière dans les aplats de rouge et de noir, la réflexion autour du décorum englobant le sujet ou encore la largeur du plan fournissent autant d’éléments qui permettent de savoir qu’est ce qui, dans une toile, relève ou non de la main de l’artiste. À la fin du parcours, le visiteur n’a peut-être pas encore le regard assez aiguisé pour en juger par lui-même mais il peut ajuster avec une certaine subtilité son sens de l’observation, sa connaissance du métier d’historien de l’art, à mesurer l’importance de la médiation.

    Après cette nourriture artistique, les Amis d’Alfred Renaudin se sont retrouvés autour d’une bonne table à L'Event dont le menu était lui aussi un hommage mais cette fois-ci gastronomique à Georges de La Tour !

    Olivier Béna

  • Inauguration des orgues restaurées de Montmédy (Meuse)

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  • "Les Journées du Grand-Couronné" à Seichamps les 8-9-10 novembre 2013

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  • Les guides du Pays des Trois Provinces en assemblée à Bleurville

    Accueillis en mairie par André Granget, maire de Bleurville, les guides bénévoles de l’association du Pays des Trois Provinces ont dressé le bilan de la saison estivale. Encourageant.

    Bleurville guides P3P_26.10.13.JPGDominique Grandjean, vice-présidente de l’association chargée de la coordination des circuits des visites estivales, a dessiné les grandes lignes de ce bilan : « 1026 visiteurs ont participé aux quelques 55 visites thématiques organisées entre juin et septembre dans les bourgs et villages des confins de la Haute-Marne, de la Haute-Saône et des Vosges. » La participation varie entre une poignée de visiteurs à 62 personnes ; la palme revient cette année à la visite de la forêt de Relanges-Saint-Baslemont pilotée par Roger Thiébaut à qui a été remise la borne des Trois Provinces, trophée du meilleur guide de l’été en terme de nombre de visiteurs.

    La présidente de l’ADP3P, Evelyne Relion, a salué l’esprit d’innovation qui anime la quarantaine de guides du Pays des Trois Provinces, tous amoureux et connaisseurs de leur petite patrie. Et de citer le circuit Jan Monchablon et du moulin Courtillet à Grignoncourt (88) qui a rassemblé 41 participants ; Villars-Saint-Marcellin (52) qui a reconstitué pour l’occasion quelques aspects du monde rural de jadis ; le circuit de l’eau entre Droiteval et Ameuvelle (88) animé par Marie-Madeleine Boulian ou encore le circuit Maréchal Victor à Lamarche (88) et la route des Choiseul à Montigny-le-Roy et dans le Bassigny (52)…

    Dominique Grandjean a abordé ensuite la question de la promotion des visites estivales avec une publicité à renforcer auprès des offices du tourisme de la région et des établissements thermaux de Bourbonne-les-Bains et de Bains-les-Bains. Sans oublier L'Echo des Trois Provinces qui édite un numéro d’été spécial ! La vice-présidente veillera également à informer préalablement aux visites les desservants des lieux de culte visitées.

    Des projets de nouvelles visites thématiques pour 2014 ont été dévoilés : la visite de l’ancienne abbaye cistercienne de Cherlieu (70) à partir d’une maquette du monastère reconstitué ; le circuit de l’eau entre Bleurville et Marey (88) ; les commerces de jadis à Lamarche (88) et les camps de la Délivrance (1870-71 et 1943-44).

    A l’issue de cette réunion de travail, le groupe a visité l’ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur et son musée de la Piété populaire sous la conduite d’Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur. L’après-midi s’est clôturé par le verre de l’amitié offert par la municipalité.

    [cliché : Les guides devant le prieuré bénédictin de Bleurville | ©Patrick Hannelle]

  • Zoom sur saint Nicolas... Un autre regard sur le Saint Patron des Lorrains

    st nicolas.jpgEn trois chapitres, ce sympathique ouvrage jette un regard original sur le grand saint patron des Lorrains : saint Nicolas. La vie exceptionnelle de saint Nicolas est relatée sur quatorze tableautins de bois peints à l'intention des pèlerins de Saint-Nicolas-de-Port. Les miracles qui sont évoqués sur ces peintures correspondent à ceux qui figurent sur certaines icônes byzantines. Mais ici, saint Nicolas porte une mitre comme les évêques latins et les images nous parlent d'autant plus qu'elles sont peintes à la manière occidentale.

    C'est à travers ces images que nos ancêtres connaissaient leur saint patron. le vrai saint Nicolas n'est pas loin et chacun des hauts faits présentés est à l'origine d'un patronage, d'une légende ou d'un usage.

    En dehors de Marie, aucun saint n'a connu dans la Chrétienté une aussi grande popularité que saint Nicolas dont le culte est présent en Lorraine depuis près de mille ans. Il est au coeur de notre histoire et ne cesse d'être une référence ; il est le point de convergence de toutes les composantes de notre région. Son image est présente sur nos chemins, dans nos églises et jusque dans nos foyers.

    Très tôt, les marchands se sont placés sous son patronage et parcouraient l'Europe pour se retrouver sur les grandes foires. Saint Nicolas qui est au coeur des échanges, est aussi au coeur de la fête, cette fête de lumière, cette merveilleuse fête des enfants que toute la Lorraine célèbre le 6 décembre, jour de sa naissance au Ciel.

    Dans cet album magnifiquement illustré, Saint Nicolas vient à notre rencontre ; sa vie, son patronage et son intervention dans la vie quotidienne des Lorrains nous sont présentés avec talent grâce aux textes de Jean-François Tritschler, chancelier de la confrérie Saint-Nicolas de Yutz, et aux clichés de Denise Bloch qui a su traduire sa curiosité pour le saint patron des Lorrains dans ses représentations les plus variées provenant des quatre coins de la Lorraine.

    Un "zoom" qui fera découvrir au curieux le saint Nicolas des Lorrains tel qu'on le connaît, mais surtout tel qu'on ne le connaît pas.

     

    ‡ Zoom sur saint Nicolas, Denise Bloch et Jean-François Tritschler, éditions Association d'idées, 2013, 109 p., ill. (35 €).

  • Une relique de saint Nicolas pour l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome

    st nicolas.jpgAu début du XXe siècle, l’évêque de Metz offrit au couvent de la Visitation de Nancy une relique de l’évêque de Myre et saint patron de la Lorraine. Remise au diocèse après le départ des religieuses, cette relique de saint Nicolas sera transférée début décembre à Rome – pour sa fête liturgique –, afin d’être désormais vénérée dans l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains.

    Le reliquaire, spécialement créé pour l’occasion, sera solennellement bénit par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, primat de Lorraine, lors de la messe de la Toussaint, le 1er novembre, à la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation de Nancy.

    Pour accueillir la précieuse relique, soigneusement identifiée, l’Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains, à l’origine de ce don, a confié à Jean-Louis Hurlin, ferronnier d’art mosellan, la réalisation d’un reliquaire en acier damassé.

    Le culte des reliques remonte aux premiers temps du Christianisme. Reconnue par l’Église comme un acte de piété et de foi, cette pratique populaire perdure aujourd’hui. « Les fidèles ont besoin de ce mode de vénération simple, au-delà de toute idolâtrie », explique le Père Bruno Gonçalves, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri de Nancy et professeur de droit canonique à l'Institut catholique de Paris. « La sainteté n’est pas quelque chose de nébuleux, elle s’incarne dans la vie d’un homme. Ainsi, une relique témoigne de l’historicité d’une personne dont la vie a été exemplaire, et à travers elle, de la présence de l’Esprit Saint en l’homme. »

  • Maurice Bedel, journal de guerre 1914-1918

    bedel.jpgIssu de la bourgeoisie parisienne, Maurice Bedel (1883-1954) reçoit une éducation soignée et complète. Après des études de lettres à la Sorbonne, il se consacre à la médecine et se spécialise en psychiatrie, spécialité rare à l'époque. Il fréquente de nombreux salons où il se lie d'amitié avec de grands artistes et écrivains (Maurice Denis, Edmond Rostand, Jean Cocteau). Lui-même dessinateur, élève de Maurice Denis, il a été proche des nabis et Van Dongen. Durant l'Entre-deux-guerres, il a poursuivi une carrière de romancier essayiste, de journaliste et de poète. Il connaît la gloire littéraire en 1927 lorsqu'il reçoit le prix Goncourt pour son roman Jérome 60° de latitude nord.

    Dans son journal de guerre jamais publié qui couvre toute la durée du conflit, Maurice Bedel livre un témoignage saisissant du déroulement de la guerre avec une distance que n'observe pas la plupart des soldats et officiers combattants. Incorporé dès la déclaration de guerre au 170ème régiment d'infanterie d'Epinal - les fameuses "hirondelles de la mort" -, il partage avec ses frères d'armes tous les champs de bataille auxquels prit part l'unité vosgienne, des Vosges jusqu'à la Champagne en passant par la Meuse. Sa fonction de médecin le fait côtoyer la mort, compagne quotidienne des Poilus, la boue, la vermine, les gaz. L'horreur. Il connaît un intermède en 1916-1917 avec un passage par le Maroc dans le sillage de Lyautey, avant de regagner l'est de la France où il stationne à Lure jusqu'à l'armistice. Photographe averti, il appuie ses notes sur une quantité de clichés qui projette l'observateur dans le quotidien du conflit.

    Ce journal de route, au coeur de l'histoire immédiate, nous décrit l'enfer de cette guerre dans un langage accessible qui donne à comprendre. Un témoignage de première main d'un vivant. Pour que vivent éternellement tous ces hommes tombés durant ces quatre années marqués par le deuil.


    ‡ Maurice Bedel. Journal de guerre 1914-1918, Chantal Verdon (prés.), éditions Tallandier, 2013, préface de Philippe Claudel, 672 p., ill. (29,90 €).

  • "Chefs-d'oeuvre de la tapisserie des XVIIe et XVIIIe siècles" à Nancy

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    L'exposition du Musée des Beaux-Arts de Nancy rassemble 17 tapisseries des XVIIe et XVIIIe siècles provenant du Petit Palais (Paris).

    Rarement présentées, en raison de leur format exceptionnel et de leur fragilité, ces oeuvres sont issues de grandes manufactures européennes et tissées dans des matériaux précieux.

    Elles ont été réalisées d'après les cartons ou modèles de peintres majeurs, tels que Le Brun, Champaigne, Boucher...

  • Saint Augustin

    st augustin.jpgSaint Augustin (354-430), évêque d'Hippone, en Algérie, fils de sainte Monique, est le plus célèbre Père de l'Eglise latine. Ses écrits sur la grâce, sa Cité de Dieu et ses Confessions nourrissent encore la controverse philosophique et théologique de nos contemporains.

    Et pourtant, quoi de plus romanesque que son existence errante de rhéteur et d'étudiant qui, commencée dans la ronde des plaisirs et le tumulte des grandes cités, s'achève dans la pénitence, le silence et le recueillement d'un monastère. Quel drame aussi que cette agonie de l'Empire à laquelle il assiste impuissant et que, de tout son coeur fidèle à Rome, il aurait voulu conjurer ? Quelle tragédie enfin plus émouvante et plus douloureuse que cette crise d'âme et de conscience qui déchira sa vie ?

    Scrutateur des abîmes et des contradictions du coeur humain, Louis Bertrand se révèle un peintre incomparable. Le lecteur succombera au charme d'une écriture talentueuse et c'est avec un vrai bonheur qu'il poursuivra la lecture de cette biographie passionnante, véritable histoire écoutée aux portes de la légende.

    Le Saint Augustin de Louis Bertrand reste un grand et bel ouvrage par l'élévation de la pensée et la pénétration psychologique, servis par un style d'une rafraîchissante beauté. Il permet surtout de mieux connaître un des personnages qui a le plus marqué de son empreinte la civilisation occidentale.

    L'auteur, Louis Bertrand, publia son Saint Augustin en 1913. Un siècle plus tard, les éditions Via Romana rééditent l'ouvrage magistral de cet écrivain et historien meusien. Louis Bertrand (1866-1941) est l'auteur de nombreux romans et récits ; il succéda à Maurice Barrès - autre illustre Lorrain - à l'Académie française en 1925.

     

    ‡ Saint Augustin, Louis Bertrand, de l'Académie française, éditions Via Romana, 2013, 386 p., préface du Cardinal Paul Poupard (25 €).

  • Eglises : chefs-d'oeuvre en péril ?

    arts sacrés 25.jpgLe patrimoine religieux français fait régulièrement les gros titres des médias : certains le trouvent trop coûteux à entretenir et demandent même qu’on désaffecte, voire qu’on détruise, certaines églises. La presse étrangère nous fait remarquer que nos églises sont souvent crasseuses et mal entretenues…

    Qui est responsable ? Lorsque les Églises (essentiellement l’Eglise catholique, mais pas seulement) et l’État se sont séparés en 1905, la question s’est posée du devenir des lieux de culte. L’« affectation légale » en est résultée, notion juridique qui demeure en Europe une exception cultuelle aux nombreuses conséquences, parfois paradoxales, qu’il faut connaître avant d’interroger l’état du patrimoine cultuel en France.

    Pour la première fois, la revue Arts sacrés propose un dossier complet et accessible, avec de nombreux exemples pratiques, fait le point de la question. Une comparaison avec l’Allemagne et l’Italie permet de mieux cerner la spécificité française et de corriger certains préjugés. Un rapide tour de France de communes de tailles et de conditions diverses permet d’évoquer les nombreuses situations que rencontrent les maires faces à « leurs » églises, parfois charges écrasantes, souvent potentiel ignoré. Des rencontres avec des acteurs et médiateurs du patrimoine cultuel nous font découvrir les réalités du terrain.

    L’Etat et l’Eglise sont embarqués ensemble pour faire vivre les églises et les entretenir. Une responsabilité partagée aussi avec les Français, et les croyants baptisés en particulier : pour qu’un édifice cultuel continue à vivre et, par conséquent, à être entretenu, il faut le fréquenter (sous entendu, venir y prier et assister aux offices). A bon entendeur…

     

    ‡ On peut se procurer le numéro 25 de la revue Arts sacrés ici http://www.arts-sacres.fr/numero-25/eglises-chefs-d-oeuvre-peril.3860.php

  • Commémoration de la bataille du Grand Couronné

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  • Louis Jacquinot, un indépendant en politique

    jacquinot.jpgHéritier de Raymond Poincaré et d'André Maginot, combattant des deux guerres mondiales, modéré rallié à la France libre et au général de Gaulle à Londres, Louis Jacquinot (1898-1993) est une personnalité importante de l'histoire politique de la France du XXe siècle. Député de la Meuse entre 1932 et 1973, président du Conseil général de la Meuse durant vingt-huit années, il fut ministre à plus de quinze reprises sous les IIIe, IVe et Ve Républiques, notamment à la Marine, aux Anciens combattants et à l'Outre-Mer.

    En s'appuyant sur des archives inédites et de nombreux témoignages, ce livre retrace le parcours politique d'une des grandes figures méconnues de l'histoire politique française, d'un modéré de l'Alliance démocratique devenu ensuite un indépendant rallié à la Ve République. En même temps qu'il enrichit la connaissance de l'histoire générale des trois dernières républiques, ce volume éclaire l'histoire de la Meuse et de la Lorraine que Louis Jacquinot incarne pendant près d'un demi-siècle.

    Louis Jacquinot n'a cessé d'être photographié au cours de sa longue carrière et a laissé un fonds iconographique d'une grande richesse. Une partie de ces clichés est aujourd'hui rassemblée dans ce recueil. Parfois officielles, frappantes, étonnantes ou encore anecdotiques, ces photographies parlent de l'homme et de ses fonctions. Elles permettent de retracer la vie de l'homme politique meusien depuis son département et d'explorer le monde qu'il a arpenté à travers ses différents postes ministériels.

     

    ‡ Louis Jacquinot. Un indépendant en politique, Gilles Richard (dir.), Presses de l'université Paris-Sorbonne, 2013, 205 p., ill. (23 €).

  • L'aéronautique en Lorraine : la base aérienne de Nancy-Ochey

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  • Bar-le-Duc (55) : "Entre Moyen Âge et Renaissance : le duché de Bar sous René II [1473-1508]"

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    Crucifixion, enluminure extraite du manuscrit des statuts de la collégiale Saint-Pierre de Bar-le-Duc, début XVIe s., AD55, 6G6.

  • Jean-Claude Gianadda à Monthureux-sur-Saône le 16 novembre 2013

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  • Rencontre avec Boris Lejeune, sculpteur de la "Jeanne de Bermont"

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  • Seichamps (54) : Journées "Grand-Couronné" les 8-9-10 novembre 2013

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  • Messe des ducs en la chapelle des Cordeliers de Nancy

    Ce samedi 19 octobre 2013, en la chapelle des Cordeliers de Nancy a été célébrée la messe à la mémoire des princes et princesses de la famille de Lorraine.

    Chapelle cordeliers_messe ducs_19.10.13 006.jpgDevant une assistance fournie, dont les responsables de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, le père François Weber, curé de la basilique Saint-Epvre, a célébré la messe de la bienheureuse Marguerite de Lorraine, sœur du duc René II, messe inscrite au propre du diocèse de Nancy & de Toul à la date du 3 novembre, en mémoire des défunts de la famille ducale de Lorraine.

    Dans la prière de la collecte, l’Eglise implore Dieu et l'intercession de la bienheureuse Marguerite de Lorraine : « Dieu, Père de toutes les vertus, qui avez voulu glorifier votre servante Marguerite par de grands mérites dans les divers états de sa vie, accordez-nous, par ses prières, de persévérer fidèlement dans notre vocation et de donner des exemples de lumière. » Et le célébrant de rappeler lors de son homélie l’action des ducs de Lorraine dans la promotion et la défense de la foi catholique dans leurs états. Le père Weber a associé à Marguerite de Lorraine le souvenir du bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine.

    La messe était magnifiquement rehaussée par les chants interprétés par la chorale nancéienne Choralliance.

    Quelques images de la messe des ducs…

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    Homélie du père Weber.

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    Offertoire.

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    Elévation.

    [clichés ©H&PB]


  • Colloque "Armée et religion - XVe-XIXe siècles"

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    ‡ Consultez le programme du colloque ici Armée et religion_programme colloque.pdf

  • Renaissance en Moselle

    renaissance moselle.jpgLa Gazette Lorraine publie le quatrième volume consacré au patrimoine bâti de la Renaissance en Lorraine et tout particulièrement, dernier département à être visité, en Moselle. Ce dernier opus montre combien la Renaissance italienne, flamande et germanique a infusé les édifices civils et religieux de la Moselle. Cette terre, en partie évêchoise, en partie ducale, coincée entre le royaume de France, les provinces du Luxembourg espagnol et l'Alsace du Saint-Empire germanique, tiraillée entre sa foi catholique et son intérêt pour la Réforme, fut certes convoitée et pillée. Pourtant, au carrefour des grands axes commerciaux, et irriguée par la bourgeoisie messine au pouvoir jusqu'en 1552, la Moselle fut aussi terre d'accueil pour les intellectuels : les humanistes Rabelais, Agrippa, Guillaume Farel en butte avec la Sorbonne ou le pouvoir en place, y trouvèrent refuge. Nul doute que ce terreau culturel profita aussi aux arts et à l'architecture.

    Si bien des châteaux et des villages furent détruits au XVIIe siècle, ceux de Saint-Sixte à Freistroff, de Hombourg à Hombourg-Budange, de Réchicourt-le-Château ou de Romécourt à Azoudange témoignent de la magnificence de l'architecture de la Renaissance qui sut jouer aussi bien de la pierre jaune de Jaumont que du grès rose des Vosges.

    Les villes ne sont pas en reste ; si à Metz et à Thionville l'architecture du XVIe siècle est discrète, à Fénétrange comme à Lixheim, cité protestante sortie de terre à l'aube du XVIIe siècle, elle a laissé de magnifiques oriels aux décors recherchés, tandis qu'à Vic-sur-Seille, résidence des évêques messins, meneaux et portes ponctuent des façades aux élévations en travées régulières et symétriques.

    Mais c'est dans l'art du décor et de la couleur que la Renaissance excelle en Moselle : les églises de Metz, Ennery, Fénétrange s'illuminent des vitraux de Théobald de Lixheim et de Valentin Bousch, tandis que la petite église de Sillegny recèle d'inestimables peintures murales couvrant la quasi-totalité de son intérieur.

    Anonymes ou signés des grands maîtres de la Renaissance, vitraux et peintures murales viennent enrichir une statuaire marquée par les thèmes de la Passion et de l'art funéraire, à l'exemple des oeuvres du sculpteur Hans Bildhauer.

    Un bel ouvrage - toujours aussi remarquablement illustré et mis en page que ses petits frères ! - qui invite l'amateur d'art à partir à la découverte de cette Moselle Renaissance.

     

    ‡ Renaissance en Moselle, collectif, hors-série de La Gazette Lorraine, 2013, 87 p., ill. (15 €).

  • Lignéville (88) : archéologie à la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • Nancy : messe à la mémoire des ducs de Lorraine & de Bar le 19 octobre

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    Samedi 19 octobre 2013 à 11h00

    Messe à la mémoire de la famille des ducs de Lorraine & de Bar

    célébrée par le Père François Weber, c.o., curé de la basilique Saint-Epvre,

    en la chapelle des Cordeliers, en Grande-Rue, à Nancy

  • A propos de la disparition d'une statue du duc Charles V

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  • Le carnet de guerre d'un soldat lorrain

    pénin.jpgIl y a un siècle, des millions de jeunes hommes en pleine force de l'âge participèrent au plus terrible conflit que l'Histoire de l'humanité ait connu. Enterrés dans leurs tranchées, luttant au corps à corps avec leurs baïonnettes, ils vécurent entre 1914 et 1918 un véritable enfer.

    Parmi eux, un jeune mosellan, Pierre Pénin, originaire de Moyenvic, notera au jour le jour ses déplacements, ses impressions de soldat lorrain enrôlé dans l'armée allemande. Rassemblés dans un carnet retrouvé par son petit-fils, ses souvenirs constituent un formidable et émouvant témoignage sur cette période dramatique. Dans un récit court, sans grandes envolées lyriques, le soldat Pénin nous conte une traversée effroyable, dans une Europe en guerre, qui le mène des casernes prussiennes du Saulnois jusqu'en Biélorussie puis en Europe centrale, sur les rives et les îles de la mer Baltique pour finir, blessé, sur un champ de bataille du Nord de la France.

    Afin d'accompagner ce récit, l'auteur a inséré de nombreuses illustrations d'époque provenant essentiellement du livre de marche du 17ème régiment d'infanterie allemand dans lequel était affecté le soldat Pénin.

     

    ‡ Le carnet de guerre d'un soldat lorrain, Pierre Pénin, association Chemin faisant, 2013, 153 p., ill., cartes (15 € + 4 € de port). A commander à : Association Chemin faisant, chez Bruno Rondeau, résidence de l'étang, rue des peupliers, 57170 CHATEAU-VOUE.

  • René Elter au chevet de Châtel-sur-Moselle

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    [Vosges Matin]