[Vosges Matin]
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Darney : autour de la libération de la ville
[Vosges Matin]
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Jeanne d'Arc : une héroïne moderne
[Est Républicain]
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L'ouvrage sur "François-Théodore Legras, verrier vosgien", en souscription
La parution de la nouvelle édition enrichie du livre sur le verrier vosgien François-Théodore Legras est prévue pour le 2ème trimestre 2012. On peut souscrire dès maintenant et jusqu'au 31 décembre 2011.
Plus de 350 pages illustrées sur celui qui devint l’un des plus grands patrons de son temps. Un tableau sur les productions de La Plaine-Saint-Denis, sur les liquoristes, les verriers voisins et la société d’avant 1914. Un répertoire utile pour les chercheurs, et pour les amateurs de vases décorés.
Livre relié en couleur et tiré à 2000 exemplaires. Vous pouvez souscrire au prix de 65 € (au lieu de 75 € à parution) + frais de port jusqu’au 31 décembre 2011.
L'ouvrage est le fruit des recherches menées par Marie-Françoise et Jean-François Michel, animateurs de l'association Saône Lorraine, et Dominique et Jean Vitrat, spécialistes et collectionneurs des oeuvres de Legras.
‡ Souscription :
> sur le site Internet : www.legras2-lelivre.fr/souscription
> par courrier en envoyant votre règlement par chèque (à l’ordre de "COMPTE COLLECTIF LIVRE LEGRAS") à : M. Jean VITRAT, 11 chemin de la Francinière, 85550 LA BARRE-DE-MONTS. -
"Nos coups de coeur" : une nouvelle rubrique de votre blog préféré
Dans cette rubrique, nous vous présenterons ponctuellement des ouvrages (ou toute autre activité ou opinion) qui sortent du cadre purement vosgien et lorrain. Pour inaugurer cette nouvelle rubrique, nous vous proposons un livre d'entretien avec le Père Michel Viot, paru aux éditions de L'Homme Nouveau.
Dans cet ouvrage, l'abbé Viot raconte son itinéraire hors du commun : militant socialiste, ordonné pasteur luthérien en mai 1968, les émeutes estudiantines le conduisent à rompre avec l'idéologie de gauche. Il devient pasteur puis évêque luthérien en région parisienne. Entré en franc-maçonnerie à la Grande Loge de France, il accède aux différents grades jusqu'à celui de vénérable et de grand officier, membre des instances dirigeante de l'obédience. C'est là qu'il rencontre Robert Boulin, ministre de Valéry Giscard d'Estaing, et dirige son initiation maçonnique avant de nouer une amitié qui durera jusqu'à la mort tragique du ministre. En 1987, Michel Viot quitte la GLDF pour la Grande loge nationale française, plus conforme à ses options chrétiennes.
Le Père Viot fait le choix réfléchi de quitter en 2000 la franc-maçonnerie et intègre l'Eglise catholique en 2001. Personnalité atypique, il a côtoyé les grands de l'Eglise comme ceux de l'Etat. Son livre explique son cheminement, dévoile des aspects méconnus de l'affaire Boulin, aborde la question de la laïcité et de l'islam en France, propose un regard original sur le monde carcéral, l'oecuménisme, le débat liturgique sur la messe d'avant et d'après le concile Vatican II, ou les accusations contre Pie XII et Benoît XVI.
En homme libre, le Père Michel Viot a décidé de parler en témoin irrécusable, sans crainte de bousculer les idées reçues.
Né en 1944, l'abbé Viot est aujourd'hui curé de paroisse et aumônier de prison dans le diocèse de Blois.
‡ De Luther à Benoît XVI, Père Michel Viot, éditions de L'Homme Nouveau, 2011, 247 p. (19 €).
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5-6 novembre 2011 à Saint-Nicolas-de-Port : célébration du 150ème anniversaire de la naissance d'Emile Badel, le barde lorrain
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"Les Vosges", poème de François de Neufchâteau
Au tournant de 1796-1797, chez un imprimeur de Saint-Dié, puis à Paris, François de Neufchâteau (1750-1828) publiait un poème de plus de 600 vers qu'il avait récité le 22 septembre 1796, lors de la fête de la fondation de la République à Epinal.
S'inspirant des Alpes du poète suisse Albrecht von Haller, l'homme politique vosgien, membre du Directoire, venait de composer une oeuvre fondamentale pour la conscience identitaire du département. Profession de foi politique et patriotique, Les Vosges sont aussi un éloge sur les charmes de la montagne et de la plaine. Le poème tente d'ériger un véritable panthéon autour de références historiques, littéraires et culturelles associées au département tout récemment créé, qui prit le nom de "Vosges" en 1790.
Dans ce petit recueil abondamment illustré, Philippe Alexandre, professeur de langue et de civilisation germaniques à l'Université Nancy 2, propose, pour la première fois, une édition de ce "poème-manifeste-profession de foi identitaire", préparée avec la collaboration de membres de la Fédération des sociétés savantes des Vosges et avec le soutien du Conseil général des Vosges.
‡ François de Neufchâteau. Les Vosges , Philippe Alexandre (présenté par), Fédération des sociétés savantes des Vosges, 2009, 88 p., ill. (10 €).
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Paroisse N.-D. de la Saône : nouvelle responsable au Secours catholique
[Vosges Matin]
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La nécropole médiévale du Mont Saint-Germain (Moselle)
Etablie sur un promontoire dominant le village de Châtel-Saint-Germain, en Moselle, la nécropole du Mont Saint-Germain occupe l'extrémité d'un site fortifié du type "éperon barré" attribuable au second âge du Fer, puis réoccupé durant l'Antiquité tardive. Du XIe au XIIIe siècle, les autorités religieuses et laïques cohabitent sur le Mont Saint-Germain, qui connaît alors son apogée. Une église, liée à un prieuré placé sous l'autorité de l'abbaye bénédictine Saint-Vincent de Metz, y est citée en 1026. Dédiée à saint Germain d'Auxerre, elle desservira, comme église mère, les paroisses de Châtel-Saint-Germain et d'Amanvillers.
La nécropole, intimement liée topographiquement aux bâtiments prieuraux, compte près de 400 sépultures et se caractérise par sa longue durée d'occupation, entre le milieu du VIe siècle et la fin du Moyen Âge. Tous les modes d'inhumation y sont représentés mais son originalité tient à un nombre anormalement élevé en milieu rural d'éléments lapidaires du haut Moyen Âge. Leur iconographie chrétienne est sans doute à mettre en relation avec un édifice cultuel qui a précédé l'église actuelle, dont les vestiges sont attribuables au XIIe siècle.
‡ La nécropole médiévale du Mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (Moselle), Jacques Guillaume et Claude Lefebvre, PUN, 2011, 529 p., ill. et cartes (40 €).
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A propos des réactions face au spectacle "Sur le concept du visage du Fils de Dieu"
La vérité quant à la riposte des jeunes chrétiens face aux provocations blasphématoires.
Comme chacun le sait désormais, le spectacle de Castellucci intitulé "Sur le concept du visage du fils de Dieu" provoque une réaction indignée chez de très nombreux chrétiens. Depuis jeudi dernier, jour de la première représentation de ce spectacle au théâtre de la Ville à Paris, chaque représentation est retardée et/ou interrompue par des jeunes gens fidèles au Christ. L'affaire fait grand bruit à la radio, dans la presse écrite ainsi que sur internet mais cela s'accompagne de beaucoup de désinformation et nécessite donc des clarifications et des corrections.
Soulignons d'abord le caractère spontané des actions menées soir après soir par des jeunes filles et des jeunes garçons venus de différents horizons, certains revendiquant ouvertement leur adhésion à l'un ou l'autre mouvement catholique, d'autres intervenant à titre personnel, simplement révoltés par le contenu de ce spectacle.
Le premier journal qui a réagi à l'action de ces jeunes, c'est le journal "Le Monde". Il l'a fait en des termes qui en disent long sur la manipulation des esprits à laquelle s'exercent certains journalistes. En effet, le titre de ce premier article parlait de "prise d'otages au théâtre de la ville", pas moins, tandis que le titre du second article parlait de "fatwa culturelle". Des titres à sensation destinés à un lectorat habitué à lire en diagonale. Des mots qui choquent, loin de la réalité qu'ils prétendent décrire. Or, il faut savoir que le journal Le Monde a pour président du directoire du conseil de surveillance un certain Pierre Bergé. Et la fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent est justement, quel hasard, "grand mécène" du Festival d'Automne de Paris qui a programmé Golgota Picnic, second spectacle blasphématoire qui suscite l'ire des chrétiens.
Ces articles du Monde ont donné le ton. Bien d'autres journalistes ont suivi le mouvement et utilisé des mots sans en respecter le sens. L'objectif est bien sûr de disqualifier l'opposant à ces spectacles, de le présenter comme infréquentable puisque "violent" et "fascisant". De la sorte, quelques journalistes aux ordres ont pour mission d'éluder le vrai débat. "L'antichristianisme de notre société est-il fantasmé ? Est-il réel ? Peu importe", écrit avec cynisme Thomas Schlesser pour le média "Rue89".
Images vidéos et photos sont pourtant disponibles sur internet. Elles montrent, le premier soir, des jeunes gens monter sur scène, déployer une banderole contre la christianophobie, puis, lorsqu'on leur arrache cette banderole, se mettre à genoux et prier le chapelet. Où est donc la violence dans cette action ? Ces jeunes gens n'ont opposé aucune résistance à la police lorsque celle-ci est intervenue. Ces jeunes gens n'ont pas non plus insulté qui que ce soit.
Ce qui est par contre de la violence, à l'heure ou tant de chrétiens meurent à travers le monde par fidélité à leur foi, c'est, sous le couvert de l'art, de demander à des enfants de monter sur scène et de caillasser le portrait du Christ avec des grenades.
Ce qui est réellement insultant, c'est, à l'issue d'un spectacle scatologique, de souiller le portrait du Christ en laissant penser que c'est de la matière fécale qui vient le salir et de blesser ainsi tant de croyants.
Le jour suivant, quelques spectateurs ont reculé à l'entrée du théâtre, le manteau légèrement entâché par un oeuf ou un peu de liquide coloré. Un peu désagréable, certes, mais on reste au niveau de la simple blague de potaches. Ce n'était ni agressif ni bien méchant. Prétendre qu'un oeuf sur la façade du théâtre ou un peu d'huile sur les marches du théâtre constituent une dégradation, c'est grotesque.
Si à chaque manifestation étudiante ou syndicale, l'Etat se mettait en tête d'arrêter et de poursuivre en justice tous ceux qui jettent un simple oeuf, cela ferait bien du monde dans les commissariats et dans les tribunaux !
Encore une fois, la seule véritable souillure choquante dans cette histoire, c'est celle que M. Castellucci, metteur en scène, inflige au visage du Christ.
Et, depuis, les actions menées par tant de jeunes gens se limitent à prier. A l'extérieur du théâtre pour certains. A l'intérieur pour d'autres. Il faut être bien manipulateur pour faire passer ces jeunes gens pour de sombres délinquants.
Chahuter un spectacle serait devenu un crime ? L'histoire du théâtre ne manque pourtant pas d'exemples de chahuts d'une bien plus grande ampleur. Les professionnels de la culture semblent avoir la mémoire bien courte...
Il est inadmissible de constater une fois de plus que la seule religion dont on peut se moquer impunément serait celle des chrétiens et que l'Etat veut même leur interdire le droit d'exprimer leur mécontentement.
Faut-il encore rappeler avec quel enthousiasme les médias ont ces temps-ci relayé le mouvement des "indignés" ? Curieusement, les chrétiens n'auraient pas le droit, eux, de s'indigner ?
‡ L'association CIVITAS appelle à une grande manifestation nationale contre la christianophobie samedi 29 octobre à Paris à 18h00 place des Pyramides.
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Les 13èmes Journées d'études vosgiennes dans la presse
[Vosges Matin]
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Sous l'aile du temps
Le Vosgien Fabrice Cahez récidive avec un bel ouvrage écrit, pour une fois, à quatre mains avec Philippe Moës, tous deux amoureux des animaux, de la photographie... et de la poésie ! Quatre mains, deux objectifs et un beau brin de talent, voilà les ingrédients pour réussir un extraordinaire ouvrage de clichés animaliers pris essentiellement dans les Vosges... et en Belgique (qui, comme chacun le sait, est un peu le prolongement de notre Lorraine !).
Au fil des saisons, la nature décline ses humeurs selon les couleurs du temps. Larmes de pluie, perles de rosée, cristaux de givre, pétales de neige, écrins de fleurs, tulle de brume, caresses de l'aube, ombres du soir, mystère de la nuit... Autant de décors, autant de parures de la vie. De la vie quotidienne de la faune sauvage et de ceux qui l'apprécient et la photographient : des images d'oiseaux, de chats sauvages, d'écureuils, de cerfs, de renards, de chevreuils et de bien d'autres, au coeur de paysages magnifiques.
Pour Philippe Moës et Fabrice Cahez, le temps importe peu, hormis celui qu'ils passent à attendre et saisir dans leur viseur l'instant magique. Pour la première fois, ils ont choisi d'unir leurs plumes et leurs regards complices pour signer un ouvrage inédit où chaque page dévoile une atmosphère particulière et chaque ligne une sensibilité à fleur de nature. Cet ouvrage est le reflet de leur passion commune pour les ambiances entre rêve et mystère, entre crépuscule et aurore, entre douceur et froidure.
Avec plaisir, ce livre vous invitera à suivre leurs chemins en communion avec la nature et ses hôtes. Sous l'aile du temps tout simplement.
‡ Sous l'aile du temps, Fabrice Cahez et Philippe Moës, éditions du Perron, 2011, 175 p., 200 clichés couleurs (33 €).
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Dombrot-le-Sec (Vosges) : une restauration primée par Vieilles Maisons Françaises
[Vosges Matin]
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Culture des villes d'eau
Avant l'aspiration à la démocratisation des loisirs, avant le tourisme de masse, des lieux singuliers semblaient maintenir l'illusion d'une culture européenne commune aux élites : les stations thermales.
Certes, l'aristocratie ne constituait pas l'essentiel de la clientèle mais, à l'occasion des cures, de braves bourgeois se plaisaient à penser fréquenter les têtes couronnées et les familles princières et à retrouver, dans un microcosme choisi, la fine fleur des élites européennes.
Une histoire culturelle comparée des villes d'eau doit ainsi combiner une approche de réalités et de mythes. L'équipe du Cercle (Centre de Recherche sur les Cultures et les Littératures Européennes), constituée d'universitaires nancéiens, en partenariat avec les sociétés savantes locales de stations thermales vosgiennes de Bains-les-Bains, Contrexéville, Martigny-les-Bains, Plombières-les-Bains et Vittel, a pu ainsi rassembler, dans ce cahier collectif, des réflexions comparées sur un moment où, en Europe, du XVIIIe siècle à la Belle Epoque, le nationalisme parfois belliqueux a semblé pouvoir se dissoudre dans l'eau... thermale.
‡ Culture des villes d'eau, Didier Francfort et Antoine Nivière (sous la dir.), PUN, 2011, 141 p., ill. (15 €).
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Grand (Vosges) : autour des fouilles d'une villa gallo-romaine
[Vosges Matin]
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Lunéville : le château de Charles-Alexandre de Lorraine classé
Tout près du château de Lunéville, posé dans une ancienne partie de son parc, se dresse le petit château du prince Charles-Alexandre de Lorraine. Douzième fils du duc de Lorraine Léopold Ier qui fit construire le grand château, Charles-Alexandre eu le droit au même architecte, Boffrand, pour réaliser ce petit havre de paix. De style classique à l'origine, il fut construit entre 1730 et 1735 puis remanié probablement au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Si son histoire n'est pas aussi fastueuse que celle du château de Léopold, sa présence et son élégance contribuent à la cohérence du domaine du château et à l'histoire de Lunéville. Il était donc fort regrettable qu'il soit laissé dans un état de dégradation avancé tant au niveau des toitures que de ses murs.
Le dialogue entre le propriétaire et la DRAC semble avoir été longtemps très compliqué, source de mésentente qui a failli être fatale au château. Le propriétaire avait acheté « la Favorite » (c’est ainsi qu’était aussi dénommé ce château) en 1999 à la municipalité, afin empêcher la création d’un lotissement, et restaurer un monument déjà en très mauvais état. Après avoir consacré plus de 200.000 € pour débuter la restauration, tout avait été bloqué en raison de divergences sur les travaux à mener avec l’Architecte en chef des Monuments historiques.
Aujourd’hui, la situation s’est enfin arrangée et le petit château de Lunéville semble sauvé. Le ministère de la Culture avait pris en février 2011 la décision d’une instance de classement. L’arrêté de classement au titre des Monuments Historiques de l'ensemble du château a enfin été pris le 21 septembre dernier. il ne reste plus qu’à engager les travaux de sauvetage puis de restauration.
Sources :
http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com
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29-30 octobre : grande vente de livres à la BDN
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"Scènes paysannes", nouvel album de Joël Couchouron
[Vosges Matin]
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Domrémy : la grande pitié de la basilique du Bois-Chenu
[Vosges Matin]
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Le Pays Lorrain : Autour de la rénovation du Musée Lorrain
La revue du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain, dans sa livraison d'automne, propose un sommaire orienté autour du réaménagement du Musée Lorrain :
- La rénovation du Musée Lorrain. Quels enjeux ?
- La rénovation du Musée Lorrain : un musée, des palais, des chefs-d'oeuvre
- Une nouvelle approche des collections récentes au Musée Lorrain
- Une étape nécessaire de la rénovation du Musée Lorrain : le chantier des collections
- La restauration des oeuvres, un passage parfois indispensable avant leur présentation dans le Musée Lorrain rénové
- Le destin manqué du prince Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780)
- Pont-à-Mousson : Sainte-Marie-Majeure dans les tourments révolutionnaires (1790-1792)
- Marguerite Delorme, une artiste lorraine oubliée
- Nancy menacé en août-septembre 1914
- Chronique du patrimoine : les objets du culte de nos sacristies
Et les habituelles rubriques régionales, les livres et les revues régionales.
‡ Le Pays Lorrain, n° 3, 2011, Revue de la Société d'Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain. En vente uniquement sur abonnement (36 €, 4 numéros) à : Le Pays Lorrain, palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.
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René Darbois, pilote de la liberté
René Darbois aura eu un destin hors normes. Son histoire est celle d'un jeune homme, un Lorrain, un Malgré-Nous, pris dans la tourmente de l'histoire, durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est aussi celle d'une amitié indéfectible avec Oscar Gérard, qui lui rend hommage dans cet ouvrage.
Tous deux fréquentent la Oberschule de Pfalzburg, en ces temps de Lorraine annexée. Début 1942, sur la petite place derrière l'hôtel de ville, le maire de Phalsbourg reconverti dans l'Allemagne nazie, annonce à tous les élèves du primaire et du secondaire que "plus jamais un soldat français ne mettrait les pieds sur cette place". René Darbois et Oscar Gérard se promettent alors de rejoindre les Alliés.
Pour éviter l'incorporation dans la Wehrmarcht, ils tentent de s'engager dans la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande. Seul René Darbois est retenu. Après de folles souffrances, celui-ci devient pilote de chasse puis s'évadera à bord de son Messerschmidt, sur le front italien. Un incroyable exploit !
Darbois finira la guerre derrière les lignes alliées, sur un Spitfire quand Oscar Gérard sera pilote de char de la 2ème DB.
Le drame de René Darbois sera consommé en Indochine où il sauvera 561 blessés, mais le paiera de sa vie... Une vie héroïque au service de la France.
‡ René Darbois pilote de la liberté, Oscar Gérard, éditions Serpenoise, 2011, 210 p., ill. (19 €).
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Vallée de l'Ourche : tables ouvertes sur l'histoire et le patrimoine
L'Association Droiteval-Ourche-Patrimoine (DOP), présidée par Jean-Pierre Huguet, a inauguré dernièrement un parcours historique dans la vallée de l'Ourche, dans le sud-ouest vosgien.
Grâce au partenariat qui a fédéré des associations patrimoniales et des collectivités locales, DOP a mis en place des tables de lecture permettant de découvrir le patrimoine et l'histoire de cette étonnante vallée du sud-ouest vosgien, prolongement de la magnifique forêt de Darney.
Loin d'être un désert vert, l'histoire y a laissé une empreinte forte avec une présence religieuse et des activités humaines et industrielles liées aux forges, taillanderies et verreries. Il en subsiste de beaux restes monumentaux et architecturaux, ainsi qu'un riche patrimoine forestier et naturel.
A découvrir au fil des tables de lecture.
Table de lecture devant le musée d'Hennezel-Clairey
[clichés : © DOP]
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La Renaissance dans les Vosges
Dimanche 30 octobre à 15 h 00 au Centre Visages de Jehanne à Domremy (Vosges) Florence Daniel-Wieser, rédactrice en chef de La Gazette Lorraine, présentera le nouveau hors-série publié par la revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine : "Architecture et décor de la Renaissance dans les Vosges".
Si le patrimoine Renaissance est méconnu du grand public en Lorraine et dans les Vosges en particulier, cela ne signifie pas qu'il n'existe pas. L'actuel département des Vosges, lui aussi a été imprégné par ce style architectural et décoratif nouveau, puisé en Italie et dans les Flandres, contemporain de l'Humanisme.
Moins visible dans l'architecture des châteaux, en raison des nombreux conflits, elle se manifeste plus volontiers dans les villes et les bourgs comme Châtillon-sur-Saône, et dans la reconstruction de certains édifices religieux prestigieux comme l'abbaye d'Autrey.
[cliché : éléments de décorations Renaissance, abbatiale N.-D. d'Autrey]
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Succès des XIIIe Journées d'études vosgiennes de Dompaire - Ville-sur-Illon
La Fédération des sociétés savantes des Vosges organisait ses 13èmes Journées d'études vosgiennes à Dompaire et Ville-sur-Illon durant le week-end des 14-15 et 16 octobre. Succès assuré pour contributions de qualité.
Le président de la FSSV, Jean-Paul Rothiot, peut être satisfait : les 13èmes JEV resteront dans les annales comme un excellent cru par la qualité des communications présentées par la trentaine d'universitaires, historiens, érudits, archéologues et géographes réunis à Dompaire et Ville-sur-Illon. Mais aussi par la belle fréquentation d'un large public d'amateurs d'histoire et de patrimoine qui s'est succédé au cours de ces trois journées dédiées au passé et au devenir du pays de Dompaire.
Plusieurs thématiques ont animé ces trois journées qui renouvellent en profondeur les connaissances sur ce territoire rural du département des Vosges. La géographie de la plaine vosgienne et la présence antique ont tenu en haleine le public vendredi 14 octobre. Les contributions ont été suivies par une visite du site de la Côte de Virine, une maison paysanne à Saint-Vallier, les églises de Gugney-aux-Aulx, Jorxey et La Viéville. La soirée était consacrée au chant grégorien avec une présentation de l'oeuvre de Dom Pothier par l'abbé Vuillemin, curé du secteur paroissial. Un concert de chants grégoriens était ensuite donné en l'église de Dompaire.
La journée de samedi était consacrée à l'histoire de Ville-sur-Illon avec un aperçu sur les grandes familles du village : les Ville, les Livron, les Canon et un militaire de Ville-sur-Illon qui s'illustra durant la Guerre de Sept Ans, Jean-Baptiste Tournay. Les milieux ecclésiastiques de la région étaient ensuite analysés avec l'abbaye de Bonfays, le séminaire de Dommartin-lès-Ville, un ouvrage de 1792 publié par l'abbé Louis, curé de Gugney, les propriétés ecclésiastiques dans le canton de Dompaire et leur vente en 1789 et, enfin, les bibliothèques des abbayes ainsi que celle de Gabriel Canon, marquis de Ville.
Dimanche 16 octobre, la ruralité était passée au crible des historiens et géographes : les interventions ont porté sur le village de Valfroicourt sous l'Ancien Régime, les moulins du canton de Dompaire au XVIIIe-XIXe siècles, le vignoble entre Moselle et Madon autour de 1900, la mise en valeur des paysages dans le secteur de Dompaire, les chapelles funéraires à Harol et Dompaire, la prévôté de Dompaire du XVe au XVIe siècle. La vie politique a été abordée à travers les Mathis et les Résal des élus conservateurs sous la IIIe République, et Jean Leroy un député paysan (1936-1940). Ces 13èmes Journées d'études vosgiennes se sont clôturées sur une communication de Gilou Salvini qui a présenté l'offensive de la 2ème DB lors de la bataille de Dompaire en septembre 1944.
Félicitations aux organisateurs, partenaires et conférenciers pour la qualité des ces Journées qui contribuent à donner une image positive et dynamique de la recherche historique dans le département.
Les communications seront publiées courant 2012 par la Fédération des sociétés savantes des Vosges.
[clichés : © H&PB - Portail du château d'En Haut, Ville-sur-Illon / Eglise Saint-Martin, Dommartin-lès-Ville]
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La Gazette Lorraine : portes ouvertes sur la ville
Retrouvez La Gazette Lorraine d'automne, la revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine, avec un sommaire riche d'une diversité d'articles :
- Lo Couarail, ensemble vocal et instrumental
- Athus (Belgique), aux marches de la Lorraine
- Les obsidiales : les plantes de la guerre
- Le label "Ville d'art et d'histoire"
- Portes ouvertes : les portes monumentales dans les villes de Lorraine
- L'aquatype à l'Imagerie d'Epinal
- Toute une époque dans une église : Saint-François d'Assise à Vandoeuvre
- Les usoirs
- Vue du bus : de Fléville à Maxéville
‡ La Gazette Lorraine, n° 83, septembre 2011 (5,50 €). En vente en librairie ou par abonnement (15 € pour 4 numéros) à CHATEL, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY.
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Maurrassisme et littérature : L’Action française. Culture, société, politique
Colloque international organisé par Olivier Dard (Université Paul Verlaine-Metz, Centre de Recherche Universitaire Lorrain d’Histoire – CRULH EA3945, MSH-Lorraine USR 3261), Jeanyves Guérin (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, École doctorale de Paris 3 – ED120 -, Écritures de la modernité – EA4400 /Paris 3 / CNRS), et Michel Leymarie (Université Charles de Gaulle-Lille 3, Institut de Recherches historiques du Septentrion – IRHIS UMR8569).
Organisé à l'Université de Paris 3-Sorbonne nouvelle, les 20, 21 et 22 octobre 2011, le colloque international "Maurrassisme et littérature" est le quatrième d'une série traitant de l'Action française. Les trois précédents ont été publiés entre 2008 et 2010. Conçu comme eux de manière interdisciplinaire, il s'intéresse aux figures et aux groupes, aux institutions et aux milieux de la critique littéraire. L'aire francophone et l'aire latine sont plus particulièrement prises en considération.
[cliché : Charles Maurras]
> Lieu : Maison de la Recherche de Paris 3
4 rue des Irlandais, 75005 Paris (salle Claude-Simon)
> Date : du jeudi 20 octobre au samedi 22 octobre 2011 -
A la recherche du temps sacré : Jacques de Voragine et la Légende dorée
Jacques de Voragine, dominicain mort en 1298, archevêque de Gênes, est l'auteur d'une somme qui, après la Bible, a donné lieu au plus grand nombre de manuscrits au Moyen Âge : La Légende dorée.
Ce prodigieux ouvrage, maintes fois commenté, n'a pas livré tous ses secrets. Loin de se borner à rapporter la légende édifiante des saints du calendrier, il porte une ambition bien plus considérable, estime Jacques Le Goff : celle de christianiser le temps, et de montrer comment Dieu, à travers le temps et par son bon usage, peut enchanter le monde.
Ainsi le temps divin et le temps humain dialoguent dans un mouvement perpétuel qui est celui de la vie même du chrétien, saint ou non. A ce titre, La Légende doré, best-seller absolu, a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de la culture européenne.
Jacques Le Goff est mondialement reconnu comme l'un de nos plus grands médiévistes. Depuis son premier livre Marchands et banquiers du Moyen Âge (1956), il n'a cessé d'explorer les mentalités médiévales et en a profondément renouvelé l'histoire.
‡ A la recherche du temps sacré. Jacques de Voragine et la Légende dorée, Jacques Le Goff, éditions Perrin, 2011, 275 p. (21 €).
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Bains-les-Bains : un nouveau vitrail pour la chapelle de la Manufacture
[Vosges Matin]
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Contes & Légendes de Meurthe-et-Moselle
Avec ces Contes & Légendes de Meurthe-et-Moselle, Daniel Dubourg ouvre la porte au chant de la poésie et au mystère. Au coeur de la Lorraine ducale, le département de Meurthe-et-Moselle, fils de deux rivières, cache en ses terroirs mille histoires à conter.
Le lecteur découvrira ainsi Bébé, le nain de Stanislas, la terrifiante grouve de Tiercelet, la fameuse complainte des trois clériaux et le pilier qui pleure... Il se délectera encore de l'étonnante pluie d'objets dans un bien étrange bazar, de la surprenante chèvre volante et des tours pendables des méchantes sorcières d'Ugny. On fait également connaissance avec les généreux lapins d'Avril, du "bon curé" de Ludres et de la femme tombée du ciel à Grimonviller. Le curieux apprendra pourquoi la linotte des vignes est parée d'un discret collier bleuté, comment les poules parfois sèment la discorde, et les enfants découvriront avec toujours autant de plaisir l'incontournable légende de Saint Nicolas, le patron de la Lorraine.
Comme le souligne le professeur Jean Lanher dans sa préface, Daniel Dubourg nous ouvre "un vrai livre d'histoire où l'ethnographie tient la meilleure place". L'ouvrage nous fait mieux connaître et aimer une certaine Lorraine encore trop méconnue, entre Saintois et Pays-Haut.
‡ Contes & Légendes de Meurthe-et-Moselle, Daniel Dubourg, éditions De Borée, 2011, 410 p., ill. (26 €).
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Bleurville : balade automnale en forêt avec les enfants des écoles
[Vosges Matin]