Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

patrimoine - Page 5

  • La Fondation du Patrimoine soutient la réhabilitation du château de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)

    Signature d’un contrat de souscription avec la Fondation du Patrimoine pour la conservation du château de Dommartin-sur-Vraine.

    La commune vosgienne de Dommartin-sur-Vraine est située dans le canton de Châtenois. Elle compte de 283 habitants.

     

    château dommartin sur vraine.jpg

    En juin 2008 a eu lieu la signature de la souscription publique entre la commune et la Fondation du Patrimoine pour la recherche de fonds destinés aux travaux de conservation des vestiges de l'ancien château médiéval (inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 2004).

     

    Construit entre 1010 et 1020 par l'évêque de Toul et dominant la vallée, le château de Dommartin-sur-Vraine, était doté de quatre tours rondes. De cet édifice, subsitent encore d'importants vestiges.

     

    La commune, propriétaire des lieux, et l'association Autour du Château, très impliquées dans la sauvegarde de ces lieux historiques, vont engager un important chantier de restauration et de mise en valeur.

  • Réédition de l'ouvrage "Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome"

    st nicolas des lorrains 1.jpg

    Le 6 décembre 2006 paraissait l'ouvrage relatant la renaissance de l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome. Il a très vite été épuisé grâce à l'engouement des lorrains et des amateurs de patrimoine pour cette église qui constitue une "exterritorialité" lorraine en terre romaine.

    L'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome lance une souscription pour la réédition de l'ouvrage dans une version brochée au format réduit, et par conséquent avec un prix réduit également.

    Le sommaire, inchangé, propose toujours les textes des spécialistes de l'édifice : Henri Claude, Hubert Collin, Claude Kervers-Pascalis et Gabriella de Monte.

    >> Prix de la souscription : 24 € (au lieu de 29 € à parution)

    >> Nouvelle édition : 112 pages couleur, format 19,5 x 26 cm, couverture pelliculée souple à larges rabats

    >> Bon de souscription accompagné du règlement à adresser à : Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome - Palais ducal - 54000 Nancy

    >> Renseignement au Musée Lorrain à Nancy au 03.83.32.18.74

    st nicolas des lorrains 2.jpg
  • Hommage de la Faïencerie de Longwy à l’Armistice 1818

    Les Emaux de Longwy ont réalisé une pièce spéciale à l'occasion du 90ème anniversaire de l’Armistice.

     

    émaux armistice 1918.jpgLe 90ème anniversaire de l'Armistice de la Première Guerre mondiale sera célébré notamment par la venue à Douaumont du Président de la République Nicolas Sarkozy et du prince Charles d'Angleterre. Les Emaux de Longwy ont décidé de marquer l'événement en créant une pièce spéciale. Le passage du « temps de la mémoire » à celui de « l'histoire », lié à la disparition du dernier Poilu Lazare Ponticelli le 12 mars à l'âge de 110 ans, apparaît dans cette création.

     

    Un œuf de 12 centimètres de hauteur a été produit en tirage limité : 500 exemplaires numérotés. « Nous avions déjà effectué la même démarche en 1998 », souligne Arnold Kostka, le Pdg des Faïenceries et Emaux de Longwy. « Cette fois, nous avons opté pour un décors moins guerrier. Certes les poilus représentés sont toujours armés et dans les tranchées, mais il n'y a plus de combat. Les couleurs expriment également une volonté d'apaisement et d'espoir avec de l'or, du bleu. »

     

    Les nuages s'écartent et laissent apparaître le soleil sur l'œuvre dessinée par Lionel Laurent, graphiste permanent des Emaux de Longwy spécialisé dans l'événementiel. Il a notamment signé les œufs consacrés au Débarquement ou à Christophe Colomb. Cette année, la manufacture a mis en lumière d'autres événements : l'exposition Van Gogh, l'hommage à Vauban, les 1.300 ans du Mont-Saint-Michel.

     

    L'œuf commémorant l'Armistice est disponible dans les boutiques de la marque et chez les revendeurs.

     

    [d'après l'Est Républicain | 09.11.08]

     

    • Renseignements sur le site : www.emauxdelongwy.com

  • La Gazette Lorraine, la revue du patrimoine et de l'environnement lorrains

    la gazette lorraine.jpgCréée en décembre 1990, La Gazette Lorraine a connu un développement régulier jusqu'à ce jour. Elle est devenue une référence dans le monde de l'édition régionale dans le domaine du patrimoine et de l'environnement en Lorraine.

     

    Diffusée principalement par abonnement, La Gazette Lorraine est aujourd'hui distribuée en kiosque et en librairie sur les quatre départements lorrains.

     

    Forte de 1500 abonnés, la revue est aussi reconnue par les différentes institutions régionales. Elle a reçu l'appui du Conseil régional de Lorraine, du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, du Conseil général des Vosges, du rectorat de l'académie Nancy-Metz et du CRDP de Lorraine.

     

    Informations et abonnement sur http://www.gazette-lorraine.com

  • Fête de la vallée de l'Ourche à Droiteval (Vosges) : un bilan positif à conforter

    Dernièrement, le conseil d'administration de l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine (DOP) s'est réuni afin de tirer les enseignements de la journée festive organisée afin de sensibiliser le public aux problèmes de la vallée de l'Ourche.

    droiteval 1.jpg
    Le public

    Devant une quinzaine de membres, le président Huguet a vivement remercié tous ceux qui ont participé, de près comme de loin, à la préparation et à l'organisation de cette fête du 31 août, qui a enregistré 238 visiteurs. Organisateurs, bénévoles et artistes, ainsi que les visiteurs ont estimé le bilan de la journée globalement positif. Le très beau programme distribué à lentrée fut fort apprécié par les visiteurs, cela permettait de reconnaître le parcours, les horaires des différentes animations. La fréquentation a été moins importante qu'espérée et l'on déplore le peu d'implication d'habitants de Claudon. La rumeur colportant que les recettes seraient directement versées aux propriétaires est complètement fausse, le président rappelle que lassociation ne se substitue pas aux propriétaires, ni aux assureurs : pour information, les travaux estimés à Droiteval sélèvent à environ un million deuros.

    droiteval 2.jpg
    La fabrication des cordes à l'ancienne

    Beaucoup d'idées furent émises au cours de la réunion, dont certaines sont à considérer sur le long terme et nécessitent des études approfondies, d'autres seront mises en application rapidement, en particulier la communication. A noter que la décision de faire cette fête a été prise dans la foulée de la catastrophe, l'urgence et seulement trois semaines avant le 31 août. Toutes les idées sont mises '' en mémoire '', mais il est nécessaire de se limiter. La fête de l'Ourche aura lieu toute la journée du dimanche 16 août 2009, au lendemain du spectacle de lOdyssée " La forêt des sortilèges "qui est en préparation. Enfin, la faisabilité de nombreux projets sera étudiée : " dépliant " expliquant les actions de lassociation, " publication historique" sur la vallée de l'Ourche, " signalétique dans la vallée ", " espace accueil information ", " usine hydraulique ", "rénovation de lArboretum " , " la glacière ", initialisation d'un projet " classement du site ", etc. Finalement, il y a du pain sur la planche pour mettre en valeur la vallée toute entière ; il faut non seulement des idées réalistes, mais surtout des bonnes volontés qui ne ménagent pas leur temps et leurs forces, et particulièrement de persuasion !

     

     

    droiteval 3.jpg
    Lors du concert de J.-M Géhin et S. Boulian à la chapelle

     

     

    [Remerciements à Michèle Bisval pour le texte et les clichés]

  • Conseil d'administration de Saône Lorraine le 31 octobre à Châtillon-sur-Saône

    CA saône lorraine chez JF Michel juillet 2003.jpgLe conseil d'administration de l'association Saône Lorraine se réunira sous la présidence de Jean-François Michel vendredi 31 octobre 2008 à 14 h 00 au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône.

    A l'ordre du jour le point sur les résultats 2008 et les perspectives 2009.

    Vernissage expo P Hannelle1 23.09.06.jpg
    Devant le Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône (Vosges)
  • Le bureau des Amis de Saint-Maur se réunira le 31 octobre

    St Maur réunion1 30.09.06.jpg
    Le bureau des Amis de Saint-Maur.

    Les membres du bureau de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville se réuniront vendredi 31 octobre 2008 à 17 h 00 chez la secrétaire-trésorière, 18 rue des Cailloux à Bleurville.

    A l'ordre du jour :

    - bilan de la saison 2008

    - projets et animations 2009

    - questions diverses

    Les Amis de Saint-Maur accueillent bien volontiers de nouveaux adhérents soucieux de contribuer à la sauvegarde du patrimoine de Bleurville et de s'investir dans la promotion du patrimoine local. Par ailleurs, le président des Amis de Saint-Maur lancent un appel à toutes celles et ceux, nouve(lles)aux adhérent(e)s, à entrer dans le bureau de l'association qui a besoin de "sang neuf" - et de nouvelles idées -  pour retrouver un nouveau souffle !

    Contact : abbaye.saint-maur@laposte.net et au 03.29.09.02.51 (Mme Thomas, secrétaire)

  • Hubert de Givenchy au château de Lunéville

    Symbole d'élégance et de raffinement, le grand couturier Hubert de Givenchy était en visite au château de Lunéville le 14 octobre, accompagné de la princesse Minnie de Beauvau-Craon.

    C'est parfois devenu un nom usuel. On porte « du » Givenchy. On se parfume « en » Givenchy. On en oublierait presque le nom de ce grand homme, tant par la taille que par le talent et le prestige. Symbole, à lui seul, d'un chic épuré. Cet homme élégant et simple à la fois qui, en 2007, célébrait ses 80 ans.

     

    chasuble de lunéville.jpgHubert de Givenchy est arrivé au château en fin de matinée, véhiculé par la princesse Minnie de Beauvau-Craon, entouré de Jacques Charles-Gaffiot, auteur d’ouvrages sur le mobilier du château de Lunéville.

     

    « Pourquoi je suis là ? C'est simple, j'ai un ami, Monsieur Charles-Gaffiot, qui se donne beaucoup de mal par rapport à l'histoire de Lunéville et de la Lorraine. J'ai également une amie, Minnie, à qui je disais qu'un beau jour, il me fallait prendre la décision de venir. Nous avons pris le train et nous voilà. »

     

    À l'espace « Côté cour », des jeunes filles engagées dans une formation de broderie, au lycée Lapie, attendaient cette rencontre souhaitée par le conseiller général Philippe Fleurentin : « Lorsque Monsieur Charles-Gaffiot m'a dit, au Livre sur la place, que nous aurions la visite à Lunéville de Monsieur de Givenchy, je lui ai répondu qu'on ne pouvait pas imaginer cette venue sans que les élèves brodeuses ne puissent le rencontrer ». Des travaux avaient été préparés ainsi que des démonstrations de broderie, par celles « qui deviendront peut-être, demain, certaines petites mains de la haute couture », selon le conseiller général. « Des personnes qui ont du talent, il y en aura toujours, il faut les aider. Quand on croit en quelque chose que l'on aime, il faut absolument essayer de le faire. C'est comme cela que j'ai commencé », s'est d'ailleurs amusé Hubert de Givenchy.

     

    Lequel s'était auparavant extasié devant cette chasuble brodée - portée par le prêtre lors de la célébration de la messe -, support d'un formidable travail de recherche mené par Jacques Charles-Gaffiot. L'historien vient de mettre en évidence que le minutieux travail de broderie de cette pièce gardée dans les réserves du musée, est issu, selon lui, d'un meuble fait en 1692 « à l'occasion du mariage de mademoiselle de Blois, fille légitime de Louis XIV et de Philippe d'Orléans, futur Régent. C'est l'une des plus belles pièces de broderie de tout l'Occident, avec un devant d'autel, issue du même meuble, qui se trouve au Musée Lorrain ». Le meuble authentique avait très probablement été offert en 1725, au Duc Léopold et son épouse Elisabeth-Charlotte, par le Duc d'Orléans alors qu'il se rendait à Strasbourg.

     

    Avant de visiter les expositions et de se rendre dans la chapelle, le grand couturier s'est aussi attardé sur les travaux de flaconnage d'Amandine Le Marec.

     

    [d’après l’Est Républicain | 15.10.2008]

  • Grand inaugure sa chapelle restaurée

    La chapelle Sainte-Libaire de Grand (Vosges) constitue une des quatre étapes du martyre de la sainte patronne du village. Les fonds manquent encore pour la restauration de l'église paroissiale.

     

    Tenu à l'écart par les gendarmes, un jeune militant antinucléaire distribue des tracts aux habitants pour dénoncer la candidature de la commune de Grand à l'accueil d'un site de stockage de déchets nucléaires. Venu du Thillot, le manifestant semble bien seul à l'entrée du village... Devant la foule rassemblée aux portes du cimetière, le maire salue la mémoire de Libaire, la sainte patronne du village décapitée au IVe siècle pour avoir osé embrasser la religion chrétienne. « Elle sut résister aux pressions de son entourage, voire même à celles de l'empereur, jusqu'au martyre, le payant de sa vie », rappelle Jean-Louis Mongin. « A cette époque, il était parfois difficile de manifester ses convictions », déplore le préfet des Vosges, Albert Dupuy. A certains égards, cela est apparemment encore vrai de nos jours…

     

    inauguration chapelle st libaire.jpgAux côtés des élus, de l'évêque de Saint-Dié, du curé de la paroisse et du représentant de l'Etat venus inaugurer les travaux de la chapelle Sainte-Libaire qui se dresse au milieu du cimetière du village, les défenseurs du patrimoine et les paroissiens se mêlent en effet aux curieux.

     

    Au pays du célèbre amphithéâtre gallo-romain et de la remarquable mosaïque, la communauté catholique était depuis onze ans contrainte de se réunir dans une ancienne ferme du village ; elle dispose à présent, avec cette chapelle restaurée, d'un véritable lieu de culte. « Mais notre patrimoine, c'est aussi une église dont l'accès est interdit par mesure de sécurité », ajoute le maire en rappelant que la voûte s'est une nouvelle fois effondrée en début d'année. « Ce bel édifice construit sur la mare sacrée des Leuques, nous avons aussi le devoir de le transmettre à nos enfants en lui rendant son intégrité et son fier caractère. »

     

    chapelle ste libaire.jpgDepuis quatre ans, la chapelle du XVe siècle - qui constitue une des quatre étapes du martyre de Libaire et sous laquelle serait enseveli le tombeau de la sainte -, a donc été entièrement restaurée : façade, charpente, couverture et aménagement intérieur. « L'accouchement a été très long, mais en voyant la bâtisse, je me dis que l'enfant est magnifique », précise le président du Conseil général, Christian Poncelet, en rappelant que le financement du projet a été rendu possible grâce au classement de la chapelle au titre des Monuments Historiques en 2005.

     

    L'Etat a ainsi pris en charge la moitié des quelque 627.500 € nécessaires ; l'Union européenne et le Conseil général se partageant à parts presque égales l'autre moitié. « Qu'il s'agisse de l'Europe, de la Région ou de la France, tout cet argent ne sort pas de mon porte-monnaie mais du vôtre », ajoute Christian Poncelet. « C'est l'argent du contribuable ! »

     

    Aimable manière de rappeler à la vingtaine d'adhérents de l'association de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine de Grand que les fonds ne tombent pas du ciel. Selon le maire, qui rêve d'y aménager un espace culturel, la restauration de l'église du village coûterait quatre millions d'euros. L’argent pourrait en revanche venir du nucléaire… Et pourquoi pas.

     

    [clichés Est Républicain]

  • Château de Lunéville : la fidélité des donateurs ne faiblit pas

    4.000 donateurs, une souscription dépassant les 1.100.000 €. La mobilisation ne faiblit pas, mais devra prendre d'autres formes à Lunéville, où le chantier de reconstruction du château est véritablement entré dans sa partie visible.

     

    chapelle lunéville.jpgLes donateurs invités récemment des cinquièmes rencontres ont pu s'en rendre compte en visitant la chapelle, s'extasiant à la vue de la charpente, qu'il faut se dépêcher d'admirer dans la nudité de son bois avant qu'elle ne soit recouverte.

     

    Le Conseil général de Meurthe-et-Moselle s'est particulièrement attaché au devenir de ce lieu emblématique. Le choix a été fait d'y investir la totalité des indemnités versées par les assurances pour en accélérer la restauration.

     

    Toitures et façades seront ainsi livrées mi-novembre, en même temps que celles de la partie militaire, située à l'opposé de l'aile sinistrée (coût global : 2.400.000 €). Fin 2010, la chapelle aura complètement terminé sa mue et pourra de nouveau accueillir du public.

     

    Pour que l'on puisse continuer à en admirer la beauté architecturale, le Conseil général souhaite que s'engage une réflexion afin de ne pas la transformer en une vulgaire « salle polyvalente ». La chapelle, qui servait de cadre, quelques années encore avant l'incendie, à de prestigieux concerts, conservera cette vocation artistique, « mais son histoire et la majesté des lieux » en feront davantage encore la « tête de pont d'événements prestigieux », à l'image d'un grand festival de musique, pourquoi pas en partenariat avec Froville, a avancé le chef de l'exécutif meurthe-et-mosellan.

     

    La restitution de la chapelle marquera un tournant décisif du chantier de reconstruction. D'autant que la salle des gardes, la salle de la Livrée et l'escalier d'honneur de l'aile sud seront rendus au public dans le même temps. Coût de cette tranche : 3.500.000 €. Il faudra ajouter un million d'euros pour la restauration de la salle des Trophées, les travaux se poursuivant par le corps central et l'escalier nord.

     

    Propriétaire d'une partie du château, l'armée avait délégué le général Wattrelos, directeur régional du génie, pour un point sur les travaux concernant la partie militaire de l'édifice. Onze entreprises y travaillent, qui ont notamment reconstitué une charpente lourde de quarante tonnes de bois d'essences diverses, et remis en valeur la terrasse s'ouvrant sur les jardins. Ces travaux se poursuivront plusieurs années encore. « L'armée ira au bout des engagements pris», a assuré le général Wattrelos, tandis que s'engageait un débat sur une nécessaire évolution de la mobilisation.

     

    « Il faut imaginer d'autres voies », estimait Dominique Massoneau, délégué régional de la Fondation du patrimoine, Patrick Simonin, président du club des partenaires, reconnaissant que le contexte actuel rend difficiles des efforts financiers des entreprises, « qui continuent néanmoins à donner de leur temps et à apporter leur savoir-faire. ». Mais à plus long terme, le clos et le couvert terminés, il faudra surtout réfléchir à un mécénat se prolongeant dans la durée. C'est le chantier, qui s'ouvre à l'association « Lunéville, château des lumières », née quelques semaines après l'incendie du 2 janvier 2003. Confrontée à un exercice 2007 déficitaire, elle doit elle aussi évoluer dans son fonctionnement.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 12.10.2008]

  • L’association « Le Phare » de Bonsecours à Nancy change de président

    phare bonsecours.jpgLe « Phare » de Bonsecours est une association qui est née il y a dix ans, grâce à l'abbé Guy Jacques, qui s'était désolé de l'état de délabrement du sanctuaire nancéien de Notre-Dame-de-Bonsecours. Lors d'une homélie dominicale, il avait appelé les bonnes volontés à se pencher sur l'avenir d'une église dont les murs et le toit avaient été restaurés mais non les décors intérieurs. L'association est née de la rencontre de l'abbé avec un professeur d'université de Nancy 2 François Pupil. Etudiants et bénévoles sont venus grossir ses rangs.

     

    L'association donne des conférences et des concerts. Elle compte plusieurs centaines d'adhérents et des donateurs généreux. Son programme de restauration : la Vierge au manteau, les tableaux latéraux, les confessionnaux. L'historique de « Phare » a été retracé par le président François Pupil lors de l'assemblée générale qui vient de se dérouler en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours.

     

    Au cours de cette assemblée, les différents rapports ont été adoptés à l'unanimité. Benoît Paquin, le trésorier, a indiqué le versement de 30.000 € à la ville pour la participation de l'association à la restauration de l'église.

     

    François Pupil a déclaré qu'il ne pouvait plus assurer la présidence de « Phare » habitant désormais Paris, mais qu'il souhaitait rester dans l'association comme vice-président ; il a proposé la candidature d'Olivier Ageron, candidature qui a été acceptée à l'unanimité.

     

    L’abbé Jacques Bombardier, nouveau curé, a indiqué qu'il voulait faire vivre l’église de Notre-Dame-de-Bonsecours, précisant que la solennité de l'Immaculée-Conception serait célébrée le 8 décembre à 20 h30 de même que la solennité de l'Annonciation le 25 mars, la solennité de N.D.de-Bonsecours le 22 mai sans oublier une messe pour le roi Stanislas et les défunts de sa famille le 21 février à 18 h.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Journées du Patrimoine en Saône vosgienne : une ouverture en musique

    La Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne et les Amis de Saint-Maur de Bleurville ont eu une riche idée d'ouvrir les Journées du Patrimoine en Saône vosgienne par un concert à l'ancienne abbatiale bleurvilloise.

    MMB St Petersbourg 22.07.07 5.jpg
    Sylvie Boulian, chanteuse lyrique

    C'est devant un beau parterre de mélomanes et d'amateurs de vieilles pierres rassemblés dans l'antique nef de l'abbaye bénédictine, que le pianiste et organiste Jean-Michel Géhin a accompagné la chanteuse Sylvie Boulian dans un répertoire classique de haute tenue.

    Mozart, Gounod, Grieg, Schubert, Beethoven ont hanté, l'espace d'une soirée, la vieille église romane grâce à la magie de la voix de Sylvie qui a fait vibrer tout à la fois les coeurs des mélomanes et les murs millénaires de l'humble église. Mais notre chanteuse lyrique s'est aussi essayée, pour le plus grand plaisir du public, à un répertoire qu'elle affectionne par-dessus tout : le chant russe. Chants d'amour tantôt tristes, tantôt joyeux, ont rythmé la second partie du concert. Et le public en a redemandé !

    Quelle magnifique soirée pour clôturer la saison estivale à l'abbaye Saint-Maur et ouvrir les deux jours dédiés au patrimoine de nos villages. Saint-Maur a d'ailleurs enregistré une fréquentation honorable dimanche après-midi avec un nombre de visiteurs qui reste stable par rapport aux années passées. On ne remerciera jamais assez tous ceux qui se dévouent pour assurer l'ouverture des lieux historiques et l'accueil des visiteurs lors de ces journées du patrimoine.

     

    st maur 20.09.08 009.jpg
    Lors du concert

    Les communes des cantons de Monthureux-sur-Saône et de Lamarche bénéficiaient d'un large éventail d'animations autour du patrimoine architectural local : animations autour de la sculpture de la pierre chez le sculpteur Jean-Louis Rollin à Bleurville, l'église de Saint-Julien accueillait le choeur d'enfants et les voix d'adultes du Foyer des Jeunes de Monthureux, l'église des cordeliers des Thons recevait la chorale de la basilique Saint-Maurice d'Epinal, Lironcourt, Grignoncourt et Châtillon-sur-Saône organisaient une promenade sur les pas du peintre Jan Monchablon, fabrication de gaufres à l'ancienne à Ameuvelle et aux Thons, exposition de vêtements sacerdotaux anciens à l'église de Nonville... Et qui a dit qu'il ne se passe rien dans le monde rural ?

    Un grand merci à la CODECOM de la Saône vosgienne et à son président ainsi qu'aux responsables d'associations qui ont organisé avec dynamisme ces animations autour du patrimoine.

    st maur 20.09.08 023.jpg
    Vue de l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (sept. 2008)
  • Patrimoine lorrain : vers la fin de la restauration de la basilique Saint-Epvre à Nancy

    La troisième tranche de restauration de la basilique Saint-Epvre sera achevée fin décembre. Il y aura une pause de deux ans avant la poursuite des travaux.

     

    Ding, dong, fait le bourdon de Saint-Epvre. Les responsables du chantier ainsi que les responsables du patrimoine de la ville se bouchent les oreilles. Normal, ils sont à deux mètres des cloches, cachées juste derrière les abats-sons... Onze heures viennent de sonner, mais ce ne sont assurément pas les artisans de la onzième heure qui sont assemblés en plein ciel nancéien, vingt-neuf mètres au-dessus du parvis pour cette réunion de chantier avec Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments Historiques.

     

    Ncy 26.04.08 003.jpg

     

    Il s'agit au contraire de jongler avec ce qu'il reste de travail à faire dans les quatre mois, puisque le porche de la basilique doit être débarrassé de ses échafaudages pendant deux ans. Il ne restera que la base vie, au sol, qui sert aussi pour le chantier du Palais ducal tout proche.

     

    On n'en est pas encore là. L’entreprise Chanzy-et-Pardoux ainsi que les Métalliers lorrains s'activent derrière les échafaudages pour remplacer les pierres en mauvais état, souvent tenues par des pièces métalliques, des goujons aujourd'hui corrodés qui ont fait éclater la pierre. La pierre meusienne oolitihique d'Euville (Meuse) forme le gros des blocs utilisées à Saint-Epvre par Prosper Morey, l'architecte de l'église, qui a démarré la construction à la fin du Second Empire. Mais avec le temps, les veines s'épuisent ou leur qualité évolue. Bref, la structure de pierre la plus proche aujourd'hui sur le marché se trouve en Bourgogne, sur les falaises du Mâconnais. Gargouilles et statues les plus abîmées sont emmenées dans l'atelier colmarien de Jean-Luc Schické pour être restaurées par ce sculpteur et ses compagnons. Parfois, la pièce a disparu. « Mais on dispose du catalogue de ce qui existait au moment de la construction de l'église », explique Pierre-Yves Caillault. L'architecte et le sculpteur ont passé de bons moments à imaginer les figures les plus proches des originaux ; Jean-Luc Schické proposant d'abord des modèles en terre, agréés ou non par l'architecte. « Aucune sculpture ne doit ressembler à une autre, et il faut que la grimace soit particulièrement réussie ! » Certaines d'entre elles sont en outre recouvertes de plomb, pour les protéger de l'érosion hydraulique. Pierre-Yves Caillault supervise également le percement de rigoles au pied de certaines statues pour que l'eau s'évacue mieux. « Saint-Epvre a été construite très rapidement, trop rapidement, car il y avait en œuvre des moyens très importants. On y a utilisé des pierres trop massives et souvent de qualité inadaptée ».

     

    détail basilique st epvre.jpgA trente mètres du sol, l'ouvrage prend forme. Comme au Musée lorrain tout proche, le nettoyage se fait en nébulisation par micro-gommage de calcin sous une très faible pression. Si c'est trop abîmé, on change.

     

    Un chantier est encore à ouvrir, la rosace centrale, que le verrier doit restaurer. Mais la partie qui changera le plus pour les Nancéiens, c'est l'horloge. Elle était tellement encrassée qu'elle ne se voyait plus guère. En réalité, elle est enchâssée dans une rosace gothique sur un fond bleu ciel vif qui sera ravivé. « Les chiffres romains seront dorés à la feuille d'or ». On ne verra qu'elle quand les heures sonneront !

  • Nancy : la porte Sainte-Catherine restaurée

    porte ste cahterine nancy.jpg
    L'actuelle porte Sainte-Catherine fait suite à une ancienne porte édifiée par Emmanuel Héré en 1752 avec les débris de l'ancienne Porte royale. Jugée instable, Stanislas confia à Richard Mique le projet d'en élever une seconde à l'emplacement de la précédente, à hauteur de la rue Godron. Déplacée pierre par pierre dans les années 1770 avec les nouvelles limites orientales de la ville définies par la nouvelle caserne Sainte-Catherine (aujourd'hui caserne Thiry), elle est dans sa configuration actuelle.
    La porte se compose de trois ouvertures avec des colonnades formant avant-corps. Le décor, côté campagne, représente des trophées d'armes tandis que, du côté ville, des groupes de femmes symbolisent le Commerce et l'Industrie, les Lettres, les Sciences et l'Agriculture. Sous la corniche, une frise répète le motif d'un bateau naviguant sur les flots, symboles des armoiries de Catherine Opalinska, épouse de Stanislas, qui songeait retourner un jour dans son pays natal, la Pologne.
    Le monument a subi une dégradtion progressive résultant de la pollution due au gaz d'échappement des véhicules. Par ailleurs, les parties saillantes, insuffisamment protégées des eaux de pluie et soumises à la prolifération des mousses, étaient particulièrement érodées.
    A la suite de la restauration générale de la porte Sainte-Catherine, la ville de Nancy a engagé des études sur la porte Stanislas (proche de la gare) et la porte Saint-Nicolas (proche de l'hôpital Central) auprès de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques afin de programmer leur  restauration entre 2009 et 2012.
    porte ste catherine éclairée.jpg

  • Patrimoine : « Rubans du Patrimoine » à Maxey-sur-Meuse pour la réhabilitation de la chapelle de Beauregard

    C'est en présence de nombreuses personnalités et d’un large public grossi de pèlerins de Domrémy que la commune de Maxey-sur-Meuse (Vosges) a reçu le prix régional des Rubans du Patrimoine 2008 pour la réhabilitation de la chapelle de Beauregard. Une plaque et un trophée ont symbolisé cette distinction hautement méritée puisque plusieurs habitants ont œuvré sans compter leur temps pour restaurer ce lieu de culte, d'espérance et de foi, situé sur un site imprenable dominant toute la vallée de la Meuse. Un patrimoine spirituel auquel se montre particulièrement attaché le maire Claude Fauvet et son équipe municipale.

     

    maxey sur meuse.jpgLe président Daniel Virion président de la fédération BTP Vosges se montrait émerveillé devant cette chapelle, dont la restauration est en tout point remarquable. En l'an 2000, la commune a souhaité la racheter au diocèse pour l'euro symbolique. Depuis, d'importants travaux ont eu lieu. Concernant l'extérieur, la charpente, les façades, le clocher, à l'intérieur la réfection de la voûte et des peintures, sans oublier le chemin d'accès. Un travail considérable accompli, reconstitué à l'identique devant lequel les habitants ne cachent pas leur fierté. « Vous avez contribué à l'un des nombreux passages de relais qu'aura connu cette belle chapelle lors de ces 743 années d'existence, de nombreuses générations pourront encore longtemps la contempler ou venir se recueillir sur ce site de Beauregard si réputé pour son calme», insistait Daniel Virion. « Immergé dans cette famille du bâtiment depuis ma jeunesse, je pense à mes aïeux, tailleurs de pierres auvergnats, bâtisseurs dans l'âme, qui quittèrent leurs familles pour venir construire cette Lorraine si lointaine. »

     

    • La chapelle sera ouverte le week-end prochain pour les Journées du Patrimoine.

     

    [d’après L'Est Républicain | 14.09.2008]

     

    chapelle beauregard.jpg

     

    chapelle maxey sur meuse.jpg
    [clichés de la chapelle de Beauregard restaurée : Fondation du Patrimoine]


    Pour en savoir plus, consultez le site de la Fondation du Patrimoine Lorraine :

    http://www.fondation-patrimoine.com/fr/delegations-projet.php4?id=193&PHPSESSID=ad31883485f8ec4088b2df8f097ee1d8

  • Inquiétudes sur les crédits affectés à l'entretien du patrimoine historique

    A la veille des 25èmes Journées du patrimoine et à quinze jours de l'annonce du projet de budget de l'Etat pour 2009, l’association nationale Vieilles Maisons Françaises s'alarme des silences du ministre de la Culture Christine Albanel sur l'avenir des crédits d'Etat consacrés à l'entretien et à la restauration du patrimoine, malgré son vœu : "Nous ne laisserons pas notre patrimoine se dégrader faute de moyens".

     

    Deux mesures paraissent incontournables :

     

     

    ü       Face à l'importance de l'endettement des DRAC (600 millions d'€ selon les termes de Michel Clément, directeur de la DAPA), une mesure d'apurement financier doit être envisagée par une recette exceptionnelle, telle la cession d'actifs immobiliers ou financiers de l'Etat.

    ü       Pour favoriser un entretien régulier des 43.000 monuments protégés (classés et inscrits) français, les crédits alloués au patrimoine doivent être portés à un niveau pérenne de 400 millions d'€, contre 300 millions d'€ en 2008. Les VMF souhaitent qu'une ressource nouvelle et durable, provenant par exemple de la taxation des jeux de hasard, soit mise en place. Si un tel dispositif ne pouvait voir le jour avant 2010, une avance sur 2009 serait nécessaire.

     

    travaux interrompus faute de crédits.jpg

     

     

    Faute d'actions immédiates sur ces deux points, le blocage de toute opération nouvelle en région, déjà constaté en Bourgogne et en Rhône-Alpes, ne pourra que s'étendre à tout le territoire.

     

    Face à cette situation préoccupante, les VMF rappellent la nécessité de redéfinir une politique du patrimoine innovante, globale et ambitieuse, et réitèrent ses quinze propositions formulées en juin dernier lors de leur 50ème anniversaire.

  • Droiteval fait revivre son vallon meurtri par les inondations du 31 mai dernier

    A l'occasion de la fête patronale de Claudon (Vosges), une grande animation a permis aux spectateurs de découvrir le riche patrimoine du site de Droiteval. Et de recueillir des fonds pour engager des travaux de sauvegarde du vallon.

    fabrication cordes droiteval.jpgMagnifique site verdoyant et calme baigné dans la vallée de l'Ourche, Droiteval dépend de la commune de Claudon et doit sa richesse à son passé historique : citons bien sûr son abbaye cistercienne fondée au XIIe siècle qui abrita d'abord des moniales puis devint, au XVe siècle, un prieuré d'hommes jusqu'à la Révolution.

     

    Pour une meilleure connaissance des lieux, la nouvelle association « Droiteval-Ourche-Patrimoine » a organisé ce dimanche 31 août, à l'occasion de la fête patronale de Saint-Guérin, une grande animation qui a permis aux visiteurs de suivre Jean-François Michel, président de Saône Lorraine et historien averti du sud-ouest vosgien, d'effectuer une visite commentée des bâtiments et de présenter dans la crypte du prieuré une conférence intitulée « Histoire de Droiteval en images ».

     

    Les organisateurs avaient concocté autour de ce thème tout un programme d'animations très diversifiées qui ont donné au public la possibilité de découvrir des arts multiples et attractifs.

     

    Droiteval5 19.07.08.jpg

     

    Sans interruption, en suivant le plan détaillé distribué à l'entrée, chacun a pu, en se promenant et en suivant des horaires très précis, s'asseoir sous les tentes à l'entrée de la sombre forêt pour écouter les contes de la nature et l'histoire de cette vallée, narrés avec talent par des membres de l'association culturelle de Darney ; découvrir une vaste exposition de peintures, œuvres des membres du foyer rural de Circourt-sur-Mouzon et présentées par son président Serge Rousse ; assister à des numéros de jonglage avec Léo Taulelle. Les visiteurs pouvaient également travailler à « Droiteval Images » avec Louis Taulelle, artiste en arts plastiques, pour obtenir un exemplaire papier des lithographies représentant les curiosités du site.

     

    lecture contes droiteval.jpgLes amateurs de musique ont été particulièrement gâtés avec trois concerts d'orgue dans la prieurale interprétés par deux artistes de talent, Dominique Dantand, organiste à Nancy, et Patrice Pisterman qui a installé dans ce bâtiment séculaire l’orgue provenant de la prestigieuse salle Poirel de Nancy.

     

    D'autres moments musicaux ont eu lieu à l'extérieur avec le groupe instrumental de cordes de François Moritz et dans la crypte avec Christine Gadji à la flûte et Myriam Bijvank au violon.

     

    Les marcheurs ne furent pas en reste puisqu'un guide du Club vosgien a effectué plusieurs visites sur un site tout récemment dégagé, le vallon de la Glacière, constitué de deux puits concentriques servant aux moines à tenir au frais leur nourriture grâce à la glace qu'ils récupéraient sur les étangs du vallon !

     

    gaufres à droiteval.jpg

     

    En fin d'après-midi, un concert lyrique a clos cette fête du renouveau grâce à Sylvie Boulian, professeur de français à Saint-Pétersbourg, et à Jean-Michel Géhin pianiste et chef de chœur des chorales de Monthureux et Darney.

     

    L'éclectisme fut donc le maître mot de cette manifestation pour montrer que le vallon meurtri veut se relever de ses blessures profondes en mobilisant de très nombreuses bonnes volontés.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 01.09.2008]

  • Vandalisme dans des églises de la banlieue nancéienne

    Les auteurs de dégradations dans les églises de Seichamps et Pulnoy viennent d'être interpellés.

     

    église seichamps.jpg
    Eglise de Seichamps

     

     

    Les 24 et 25 mars 2008, des actes de vandalismes étaient commis dans les églises paroissiales de Seichamps et Pulnoy, dans la banlieue Est de Nancy. A Seichamps, chaise du prêtre brisée, nappe de l’autel brûlée, chaises et missels incendiés, cousins éventrés, un vitrail cassé... Soit plus de 2.000 € de préjudice financier, sans parler de celui, moral pour la communauté des croyants, face à de tels actes.

     

    Le 25 mars, nouveaux actes de vandalisme dans l'église de Pulnoy. Cette fois-ci des bougies sont projetées au sol, des chaises et des vases sont cassés.

     

     

     

    église pulnoy.jpg
    Eglise de Pulnoy

     

    L'enquête de police vient d'aboutir à l'interpellation de trois suspects de 14 et 15 ans (deux garçons et une fille) domiciliés dans le secteur.

     

     

    Cela suffit de ces dégradations d'édifices religieux (chrétiens - et catholiques essentiellement - pour l'immense majorité) pour lesquels aucune autorité publique ou écclésiastique ne lève le petit doigt. Sauf à faire quelques déclarations bien discrètes et d'ailleurs aucunement relayées par les médias. Par contre, lorsqu'il s'agit d'actes de vandalisme commis sur des édifices cultuels d'autres religions, c'est une débauche de condamnations, de manifestations et de cérémonies en réparation... Les chrétiens feraient bien de s'en inspirer un jour. Il y a urgence.

     

     

    Quand nos concitoyens, issus de la civilisation judéo-chrétienne, oseront s'élever contre ces atteintes répétées contre les symboles millénaires de notre culture, de notre histoire et de notre héritage spirituel ?

     

     

    Mais plutôt que de condamner, la société ne devrait-elle pas se poser la question de l'éducation de notre jeunesse (puisqu'en l'occurence il s'agit de "jeunes" mineurs...) et, en particulier, l'enseignement des valeurs religieuses et morales. C'est le fondement de notre "vivre ensemble" qui est en jeu.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.08.2008]

     

    Les clichés des églises proviennent du site http://www.40000clochers.com qui recense tous les édifices religieux de France. N'hésitez pas à envoyer les photos des clochers de nos églises non encore répertoriées !

  • Préparez vos Journées du Patrimoine des 20 et 21 septembre 2008

    journées patrimoine 2008.jpg
    Consultez le site www.journeesdupatrimoine.culture.fr pour préparer votre programme de visite.

  • Les Journées du Patrimoine au Pays de la Saône vosgienne

    journées patrimoine saône vosgienne.jpg
    OUVERTURE DES JOURNEES DU PATRIMOINE EN SAÔNE VOSGIENNE
    LE 19 SEPTEMBRE A BLEURVILLE
    AVEC JEAN-MICHEL GEHIN ET SYLVIE BOULIAN
    CONCERT "MUSIQUE SACREE ET CHANTS RUSSES"
    EN L'ABBATIALE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE
    VENDREDI 19 SEPTEMBRE
    A 20H45
    (pour le concert, pensez à vous couvrir, les soirées de septembre sont belles... mais fraîches dans notre Vôge !)

  • La fête de l'Ourche à Droiteval (Vosges) : dimanche 31 août 2008

    droiteval.jpg
    Venez soutenir nombreux l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine
    qui s'engage dans une opération de sauvetage du site historique
    de Droiteval
    dimanche 31 août 2008 dès 14h00
    (Droiteval se situe entre Darney et Monthureux-sur-Saône, 25 km au sud de Vittel)

  • Sauvegarde du patrimoine religieux à Nancy

    La statue du Sacré-Cœur du Domaine de l'Asnée, à Villers-les-Nancy, a trouvé son ange gardien. Une paroissienne lui a construit un abri provisoire en attendant sa restauration.

     

    statue sacré coeur.jpgMadame Marguerite Collombat est animée par une foi qui, à défaut de déplacer les montagnes, lui donne une formidable énergie pour combattre les iconoclastes. Depuis des mois, elle livre bataille pour que la statue du Sacré-Cœur du domaine de l'Asnée à Villers-lès-Nancy – qui abrite, entre autres, la Bibliothèque diocésaine de Nancy - retrouve une place digne du symbole qu'elle représente. Rappelons que la sculpture en marbre blanc de 2,05 m de haut, due au ciseau de l'artiste Paul Graf, avait été offerte par un généreux donateur et placée sur un piédestal au centre de la cour du Grand Séminaire, en 1936.

     

    La refonte complète du Domaine de l'Asnée et le nouvel accès central, conçu par l'architecte Michel Bonnet, imposaient le déplacement de la statue.

     

    sacré coeur.jpgEn dépit des précautions prises par l'entreprise de travaux publics dans la manœuvre, le Christ y a perdu une main. Le dépôt de la statue dans un recoin, sans protection, en attente d'une installation définitive, après les travaux, constitue, pour Marguerite Collombat, un vrai sacrilège. Elle refuse d'admettre l'argument de la priorité de l'achèvement des travaux. Installé depuis quelque temps sous les arbres, à proximité de l'entrée de la future maison de retraite des prêtres, la représentation du Sacré-Cœur a bénéficié de la compassion de Mme Collombat qui s'est transformée en terrassier et couvreur pour offrir à son protégé un auvent en plastique ondulé.

     

     

    Notre défenseur du patrimoine religieux local a posé, tel un cautère, une rose à la place de la main manquante. Ses soins se sont même étendus à la statue de la Vierge posée devant l'entrée du bâtiment : elle a minutieusement gratté la rouille et rebouché les trous puis repeint la statue. Mais son combat ne s'achèvera que le jour où elle verra le Sacré-Coeur mis en valeur sur un socle digne de lui. Pour l'heure, elle a aménagé à ses pieds un jardinet.

     

    Opiniâtre, l'ancienne conseillère d'orientation de l'Education nationale n'a pas l'intention de baisser les bras. Elle rêve de voir la statue du Sacré-Cœur installée dans la niche au-dessus de l'entrée historique de l’ancien Grand Séminaire. Souhaitons, avec elle, que ce vœu puisse se réaliser prochainement avec l’achèvement des travaux d’aménagement du domaine de l’Asnée.

     

    [d’après L'Est Républicain | 21.08.2008]

  • Droiteval-Ourche-Patrimoine pour "DOPer" le sauvetage du site cistercien

    Droiteval-Ourche-Patrimoine a vu le jour. Objectif du président Jean-Pierre Huguet et de ses amis : participer à la sauvegarde d'un site qui a fortement souffert.

     

    jean-pierre huguet.jpgLes fortes inondations de mai dernier ont laissé des traces dans le sud-ouest vosgien. Droiteval, un ancien site monastique situé sur la commune de Claudon, comme toute la vallée industrielle de l’Ourche ont été plus particulièrement touchés. D'autant plus dommageable que le site recèle de trésors architecturaux. Plus globalement, c'est tout un pan de l'histoire locale qui s'est écroulée. « On aurait pu, précise Jean-Pierre Huguet, laisser les propriétaires se débrouiller seuls avec les assurances. Mais on s'est dit qu'il y avait sûrement autre chose à faire. »

     

    L'idée, qui a germé dans la tête d'Alain Roussel, maire de Claudon et conseiller général, a rapidement fait son chemin. Pas question de laisser à l'abandon autant de richesses historiques et culturelles et ne pas redonner une âme à un tel patrimoine. Pour la simple et bonne raison que le canton a besoin de s'appuyer sur ce genre d'atouts pour attirer les regards.

     

    Voilà donc comment est née l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine - « DOP » - ayant déjà installé Jean-Pierre Huguet à la présidence. « La situation de Droiteval et de la vallée, précise Jean-Pierre Huguet, n'a pas seulement interpellé les gens de Claudon. Des habitants d'autres communes se sont joints à nous. De même que plusieurs associations ou syndicats d'initiatives. Notre idée est de pouvoir rénover les bâtiments, réparer ce qui est abîmé pour rendre toute sa valeur au site. » Un site niché dans un endroit charmant et chargé d'histoire. Seulement voilà, les bonnes volontés, les meilleures idées ne suffisant pas toujours. L'argent, véritable nerf de la guerre, aura le dernier mot. « Toutes proportions gardées, ajoutait Jean-Pierre Huguet, nous aimerions faire ce qui est fait pour le château de Lunéville. Et ainsi lancer une souscription dans le cadre de la fondation du patrimoine. »

     

    Au-delà de cette opération qui doit générer des rentrées d'argent, Droiteval-Ourche-Patrimoine va également mettre en place des actions ponctuelles. Comme celle du 31 août par exemple. « Nous organiserons effectivement, souligne le président Huguet, la fête de l'Ourche à Droiteval à partir de 14 h. » Au menu de ce dimanche après-midi, de multiples animations s'articuleront autour de différents concerts, circuits découverte avec le Club vosgien, ateliers de contes pour enfants et adultes. De quoi occuper le plus grand nombre et surtout sensibiliser les populations sur un sujet, pas dramatique certes, mais qui mérite une attention particulière.

     

     

     

     

     

    DERNIERE MINUTE...

    Etat de catastrophe naturelle dans les Vosges à la suite des inondations des 30-31 mai 2008

     

    L'arrêté interministériel du 7 août 2008 relatif à la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle publie la liste des communes du département des Vosges reconnues pour les inondations et coulées de boues qui les ont affectées durant la période du 30 au 31 mai 2008. Il s’agit notamment des communes suivantes : Hennezel, Attigny, Belrupt, Bonvillet, Claudon, Darney, Monthureux-sur-Saône. Cette disposition va permettre l'indemnisation des biens assurables des assurés sinistrés conformément aux textes réglementaires, par les compagnies d'assurances.

     

    Les communes d'Ainvelle et Senaide n'ont pas été reconnues au titre des catastrophes naturelles.

     

    Le service interministériel de défense et de protection civiles de la préfecture des Vosges, (tél. : 03.29.69.88.50 ou 88.58) reste à la disposition de toutes les personnes qui souhaitent des renseignements complémentaires.

     

     

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 18.08.2008]

  • Une association pour sauver Droiteval (Vosges)

    Droiteval4 19.07.08.jpg
    Le canal d'évacuation dévasté par les eaux

     

     

    A la suite des inondations dévastatrices des 30 et 31 mai dernier, une nouvelle association s'est récemment créée à Claudon afin de mener des actions en faveur de la réhabilitation du site de Droiteval et de la vallée de l’Ourche.

     

    « Droiteval-Ourche-Patrimoine » a clairement indiqué sa raison d'être dans ses statuts : « L'association a pour but, dans le cadre législatif et réglementaire en vigueur, de regrouper et mobiliser les personnes physiques et morales qui souhaitent participer à la sauvegarde et au développement du site de Droiteval et de la vallée de l'Ourche. A cet effet, elle organise des événements concourant à la collecte de fonds en vue de réaliser les objectifs indiqués. » Des actions concrètes seront décidées, des projets précis qui permettront de mieux mettre en valeur le patrimoine naturel et bâti du site de l’ancienne abbaye cistercienne de Droiteval et de la vallée de l'Ourche.

     

    Droiteval1 19.07.08.jpg
    l'ancienne maison des maîtres de forges de Droiteval

     

    Les fonds collectés ne seront pas redistribués aux propriétaires privés mais consacrés à la mise en place de projets, sous le parrainage de la Fondation du Patrimoine, partie prenante comme membre fondateur de l'association. Il reste au conseil d'administration de l'association de proposer ces actions. C'est ce qui sera fait prochainement. Mais le « nerf de la guerre » conditionnant la réussite des opérations, reste l'argent à récolter.

    Une première opération aura lieu le 31 août à partir de 14 h sur le site de Droiteval avec la fête de l'Ourche. Tout l'après-midi, de nombreuses prestations artistiques et culturelles auront lieu.

     

     

    *

    *   *

     

     

    Deux chœurs parisiens pour un hymne à Droiteval :

    une première action en faveur de la réhabilitation du site

     

    chorale droiteval.jpgAndré Rodier, darnéen de naissance, maintenant retraité à Enghien-les-Bains (Val d’Oise), est membre de la chorale de cette ville qu’il a invité à se produire à Droiteval pour manifester sa solidarité envers ce site historique de la Saône vosgienne totalement défiguré par l’inondation de mai dernier. En réalité, ce sont deux chœurs dirigés par Annick Mamakopoulos qui se sont produits en concert devant une assistance exceptionnellement nombreuse dans la chapelle cistercienne. Très touchés par la désolation dans laquelle Droiteval se trouve plongé, les choristes d'Enghien et Deuil-la-Barre ont tenu à confirmer leur attachement à ces lieux.

     

    Les choristes ont été accompagnés par l’orgue de Droiteval. Dans leur programme, les choristes ont présenté un extrait de la « Passion selon saint Jean » de Jean-Sébastien Bach puis Mozart et le Kyrie de sa « messe allemande » et une seconde partie réservée à des airs modernes.

     

     

    • Pour soutenir l’action de « Droiteval-Ourche-Patrimoine », contactez Jean-Pierre Huguet, président de l’association, au 03.29.09.91.05.

    Courriel : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

     

     

    [d’après l’Est Républicain - clichés : H&PB]

  • Des dates à retenir pour découvrir le Pays de la Saône vosgienne

    MUNICIPALITES ET ASSOCIATIONS DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE LA SAÔNE VOSGIENNE VOUS INVITENT A VENIR DECOUVRIR LE PATRIMOINE HISTORIQUE, ARCHITECTURAL, RELIGIEUX ET HUMAIN DE LA SAÔNE LORRAINE

    LES 20 ET 21 SEPTEMBRE 2008 DANS LE CADRE DES "JOURNEES DU PATRIMOINE"

    journées patrimoine.jpg
    ET DES LE VENDREDI 19 SEPTEMBRE, CONCERT (CHANTS LYRIQUES RUSSES ACCOMPAGNES AU PIANO)
    EN L'ABBATIALE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE
    A 20H45
    (VISITE DU SITE POSSIBLE AVANT LE CONCERT)
    Renseignements et programme des journées intercommunales du patrimoine :
    Communauté de Communes du Pays de la Saône vosgienne
    Tél. : 03.29.07.57.84
  • L’illustrateur Philippe Bajolet au service du patrimoine lorrain

    philippe bajolet.jpgLe Lorrain Philippe Bajolet s’installe régulièrement à l'Office du Tourisme de Nancy. Il y présente ses différents travaux.

     

    Il a fait les Beaux-Arts de Nancy et a travaillé quelque temps au Républicain Lorrain puis à France 3 Lorraine en tant que pigiste, dessinateur et caricaturiste. Puis il tente des concours. Il réussit celui de l'IUFM. Il devient donc enseignant et travaille désormais comme professeur spécialisé depuis environ vingt ans.

     

    Sa passion, c’est le dessin ; et elle est bien présente dans sa vie. Puisqu'il utilise les arts plastiques, dont le dessin, dans son travail au quotidien : « Les arts plastiques (pâte à modeler, céramique, collage) aident les élèves en difficulté à communiquer, à s'ouvrir aux autres. » Mais le dessin occupe une bonne partie de son temps libre car c'est à ce moment-là qu'il réalise toutes ses illustrations. Son sujet principal est la Lorraine et ses différents pays ; il collabore d’ailleurs régulièrement à la Revue Lorraine Populaire où il fait partager aux lecteurs ses illustrations des articles de Jean-Marie Cuny, le directeur de la RLP, ou ses mini bandes dessinées. Il s'inspire de ce qu'il voit et des symboles de la région comme par exemple le blason lorrain et le chardon, mais encore la villa Majorelle de Nancy, des vitraux et ce qui caractérise trois des principaux courants artistiques (la Renaissance, le Baroque et l'Art Nouveau). Sans oublier, les fleurs qui l'entourent !

     

    Il a produit également de nombreuses cartes postales (environ une cinquantaine) ainsi que des marque-pages, des posters ou encore des livres illustrés, et notamment ses deux derniers ouvrages « En passant par la Lorraine » et « J’habite en Lorraine ».

     

    Toutes les illustrations sont bien sûr réalisées à la main. Les techniques employées sont l'aquarelle et la mine de plomb.

     

    • Il expose jusqu'au 3 septembre à la galerie « Aujourd'hui 1900 », 29 rue du Sergent-Blandan à Nancy.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 06.08.2008]

  • Les tracteurs agricoles à la fête à Lignéville (Vosges)

     

    tracteur Deutz.jpg

    A l'origine du « Mick-Tracteur » de Lignéville, on trouve Francis Legrand, grand collectionneur devant l’Eternel de tracteurs et matériels agricoles anciens. Il a travaillé dans le milieu agricole à Robécourt d’où il est originaire, et il est passionné par ces engins agricoles qu'il a côtoyés tout au long de sa carrière professionnelle : Renault D 30, Massey-Fergusson, Mc Cormick et autres Deutz.

    Les grandes marques qui ont bercé le milieu agricole tout au long du XXe siècle étaient présentes sur le vaste terrain de la manifestation. Ces derniers venaient d'ailleurs des quatre coins de l'Ouest vosgien mais également hors des frontières lorraines.

    renault D22 1957.jpg

    Dimanche 3 août, près de 2500 visiteurs sont venus admirer ces engins synonymes de pièces de collection, à l'image de ce vieux Deering de 1924 qui fonctionne toujours et qui a attiré la curiosité des nombreux visiteurs. Le « Mick-Tracteur » est d'ailleurs l'occasion pour de nombreux visiteurs de se remémorer certains souvenirs et, plus précisément, ceux liés à l'enfance. Après tout, qui n'est pas nostalgique en se souvenant des fenaisons et des moissons d'antan ?

    D'autres, collectionneurs dans l'âme, se renseignent auprès des propriétaires sur l'entretien du tracteur tant bichonné. Quant aux familles, c'est l'occasion pour les plus petits de chevaucher de vrais tracteurs.

    Les visiteurs ont également pu découvrir une trentaine de véhicules de tourisme datant des années 1950 et 1960 ainsi que des anciens outils agricoles à l'image d'un concasseur de blé. Bref, petits et grands ont pris un immense plaisir en visitant ce petit monde du machinisme agricole du siècle passé.

    Parce que ces vieilles mécaniques font désormais partie de notre patrimoine agricole et rural. Et qu’elles méritent, elles aussi, d'être protégées et valorisées.

    • Renseignements : Association Mick-Tracteur à Lignéville, tél. : 03.29.08.19.92 - fax : 03.29.08.52.22.
  • Châtillon-sur-Saône à l'heure du Moyen-Âge

    Dimanche 3 août, à Châtillon-sur-Saône, le « musée vivant » de l'association Saône Lorraine a connu un grand succès.

    musée vivant.jpgLes bénévoles costumés ont accueilli les nombreux visiteurs. Nobles et prévôts, gentes dames, artisans et paysans ont animé le cœur de la cité Renaissance. La troupe Arcadia, avec ses sept comédiens, a joué des farces médiévales au son de la cornemuse, des fifres et des tambourins pour le plus grand plaisir du public. Des saltimbanques avec leur charrette ont déambulé en exécutant des numéros de jonglerie. Plus loin, un groupe d'escrimeurs, Les Epées d’antan, s'est livré à de rudes combats à l'épée. Les musiciens de La Bonne franquette ont apporté une note de gaieté intemporelle.

    Dans la maison du berger et du cordonnier, et au fil des ruelles, les artisans de jadis ont démontré leur savoir-faire. L'enlumineur-héraldiste, Jacques Rivière, présentait ses magnifiques créations ; le vannier René, le roi du panier, tressait l'osier devant les visiteurs ; dans la maison du berger, la bergère offrait sa soupe aux orties ; le médecin des temps de peste, tout de noir vêtu et affublé d'un long bec, trônait dans sa sinistre officine où il préparait remèdes et potions à partir de simples ingrédients que lui procurait l'herboriste.

    Des dames de jadis s'affairaient à des activités depuis longtemps oubliées - lessive à la cendre, cardage et filage de la laine brute. A l'école de la IIIème République, des volontaires se pliaient à l'épreuve de la dictée du certificat d'études et le pèlerin de retour de Saint Jacques de Compostelle narrait ses aventures.

    De nombreuses autres animations ont séduit les quelque 300 personnes qui avaient répondu à l'invitation de l'association. Châtillon n'avait pas connu une telle fête depuis bien longtemps !

    [d’après L'Est Républicain | 04.08.2008]

  • Les trésors archéologiques de La Salle (Vosges)

    Des découvertes archéologiques d’intérêt national

    Le site des Fossottes à la Salle près de Saint-Dié a connu ces dernières semaines, sa deuxième saison de fouilles archéologiques depuis les premières prospections effectuées en 2006.

    la salle.jpg
    L'équipe d'archéologues de La Salle.

     

     

    Dirigées par Virginie Farget qui prépare un doctorat en archéologie à la Sorbonne, ces recherches sont conduites en partenariat avec l'association « Archéovosges » présidée par Bertrant Triboulot.

    Rappelons que l'existence de carrières de meules à La Salle, évoquée dès 1825 est maintenant totalement confirmée. Ne serait-ce que par la présence de rhyolite, une roche d'origine volcanique riche en quartz aux propriétés particulièrement bien adaptées aux travaux de moutures.

    Restait encore aux spécialistes à répondre aux multiples questions encore en suspend eu égard aux techniques d'extraction utilisées aux Fossottes dès le VIe siècle avant notre ère. C'est justement pour tenter de répondre à ces interrogations que des fouilles ont été entreprises pour la deuxième année consécutive.

    Après cette dernière campagne de fouilles, la responsable se félicite des résultats obtenus : « Entre autres, une meilleure connaissance de la stratigraphie des lieux ainsi que la découverte d'une ébauche de meule qui permettra d'affiner la date d'exploitation de cette carrière gallo-romaine.» Des recherches dont l'intérêt dépasse aujourd'hui largement le cadre de nos frontières. Puisque le docteur Hans Peter Kuhnen qui dirige l'Institut allemand d'Archéologie de la Rhénanie-Palatinat, s’est rendu sur le site. Une région où l'on a trouvé des carrières identiques à celle de La Salle pour la fabrique des meules. Des similitudes qui, pour Bertrand Triboulot, « conduisent à penser qu'il a pu exister une forme de normalisation des pièces constitutives des moulins à bras utilisés pour moudre le grain.»

    [d’après L'Est Républicain | 31.07.2008]

  • Le colombier-chapelle de Beaufremont restauré

     

    cpa chapelle beaufremont.jpg

    Avant d’être une chapelle, ce bâtiment fut un colombier. Sa construction remonte aux premières années du XVIIème siècle, après le partage du château et de la seigneurie de Beaufremont en deux parties en 1589. Le château ne comprenant alors qu’un seul colombier, le traité autorise un des co-seigneurs à en construire un second à l’angle sud-est du château, au-delà du fossé de la basse-cour. Il se présente sous la forme d’une tour circulaire à toiture conique, de huit mètres de diamètre, avec un mur épais d’un mètre. Malgré la transformation postérieure en chapelle, il a conservé aux deux-tiers de sa hauteur une randière, nom donné à la corniche destinée à empêcher les prédateurs de pénétrer dans le colombier.

    A la Révolution française, le colombier, comme tout le reste du château, est saisi comme bien national. Il est plus tard racheté par l’abbé Mourot, curé du village, qui le transforme en chapelle dédiée à saint Joseph en 1870. A la mort de l’abbé, ses héritiers revendent la chapelle au duc et prince de Beaufremont, venu racheter en 1860 les vestiges du château, berceau de sa famille.

    La transformation du colombier en chapelle n’a pas forcément été une initiative heureuse. Le percement des grandes fenêtres trilobées et le creusement des niches de part et d’autre de l’autel ont fragilisé sa structure, entraînant l’apparition de grandes fissures. De même, la mise en place d’un clocheton au sommet de l’édifice a occasionné des dommages à la charpente et à la toiture. Finalement, pratiquement abandonnée par le culte, la chapelle est dévastée par la tempête de 1999, et pillée à plusieurs reprises. Les vitraux qui la décorent sont la cible de jets de pierre.

    Devant l’état de péril du bâtiment, l’Association des Amis du Château et du Site de Beaufremont a décidé de restaurer et de réhabiliter la chapelle Saint-Joseph avec le soutien de la Fondation du Patrimoine.

    Tout récemment, la chapelle restaurée a été bénie solennellement par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, en présence des élus, des représentants de la famille de Bauffremont, des habitants du village et du délégué de la Fondation du Patrimoine Vosges.

    Une belle initiative en faveur de la sauvegarde et de la promotion du patrimoine régional qui mérite d’être signalée.

     

    chapelle beaufremont.jpg
    La chapelle Saint-Joseph de Beaufremont restaurée.

     

    [Pour plus d’informations, consultez le blog sur Beaufremont, son château, ses seigneurs : http://chateaudebeaufremont.blogspot.com]

     

    beaufremont.jpg
    Ruines du château de Beaufremont (Vosges)
    beaufremont calvaire.jpg
    Ancien calvaire du XVIe siècle de Beaufremont
    [Texte et clichés : courtoisie de Jean-François Proquin,
    qui effectue des travaux de recherches sur Beaufremont dans le cadre d'un doctorat d'histoire]