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patrimoine - Page 4

  • Droiteval (Vosges) : une brochure pour la promotion de la vallée de l’Ourche

    vallée de l'ourche.jpgLa brochure « Voyage dans la vallée de l’Ourche » est publiée par l’association Droiteval-Ourche-Patrimoine (DOP). Il s’agit d’un extrait d'un document réalisé par le comte d'Hennezel d'Ormois dans les premières décennies du XXe siècle, repris ensuite par l'association Saône-Lorraine.

     

    Il concerne les voyages effectués par le descendant des verriers de la forêt de Darney dans quelques hameaux de la vallée de l'Ourche. La brochure est illustrée par des reproductions de cartes postales anciennes des différents lieux visités.

     

    Les bénéfices de la vente de ce document sont intégralement reversés à « Droiteval-Ourche-Patrimoine », association créée en 2008 pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine naturel, historique et culturel de Droiteval et de la vallée de l'Ourche.

     

     

     

    >> Adressez votre commande à :

     

     

    Association Droiteval-Ourche-Patrimoine

    21 rue de l'Eglise

    88410 CLAUDON

     

    Joindre un chèque de 10 euros (port compris pour la France métropolitaine)

     

    >> Plus de renseignements sur l’action de « DOP » : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

     

     

     

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  • La Gazette Lorraine n° 74 est parue

    Toujours aussi passionnante la lecture de la dernière livraison de La Gazette Lorraine, "la revue du patrimoine et de l'environnement" comme l'écrivent si justement les animateurs de cette sympathique publication.

     

    gazette lorraine 74.jpgAu sommaire de ce numéro estival :

     

    - La Mousson d'été, entretien avec Michel Didym

    - Alesoud, l'Art Nouveau en Norvège

    - Le laser révèle la forêt de Haye

    - Art Déco : un immeuble de rapport à Metz

    - Le dossier du mois : Foires & marchés, arcades et halles

    - Gastronomie : le Bavarois aux petits fruits

    - Les marchés d'autrefois

    Et les habituelles rubriques : regards en autocar, livres et expositions en Lorraine...

     

     

     

    >> En vente dans toutes les bonnes librairies lorraines (4,50 € le numéro).

  • Quel devenir pour le site de Droiteval (Vosges) ?

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    [Vosges Matin | 26.04.09]

  • La belle nuit de la cathédrale de Nancy

    Samedi soir, jusque dans la nuit, la cathédrale s'est ouverte au monde pour transformer son parvis en scène de théâtre et dévoiler ses trésors.

     

    cathédrale nancy.jpgAmbiance particulière samedi 2 mai sur le parvis de la cathédrale Note-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy. Organisée par les curés des paroisses cathédrales du Grand Est, « La nuit des cathédrales » se célébrait également dans la cité ducale lorraine.

     

    Histoire de rappeler que les cathédrales sont bien au centre des villes et des diocèses, mais également dans la vie des villes, cette nuit des cathédrales se traduisait par des animations de tous les styles.

     

    Ainsi, à Nancy, le bon roi Stanislas trônait sur le parvis pour voir avec son peuple, venu en nombre, des saltimbanques, des jongleurs et des choristes. Les cloches ont tinté sous tous les tons – volée, glas, angélus -, marquant les différentes sonneries qui leur sont dévolues, et les Nancéiens ont pu apprécier un concert bien particulier, comme ils en ont rarement l'occasion.

     

    Dès le début de la soirée un récitant appelait la foule à se rassembler pour être aux premières loges pour le spectacle de rue. Musique profane et actuelle avec, pour accueillir la foule, le chant de l'opéra rock « Il est venu le temps des cathédrales », musique de grande sarabande, sous le regard approbateur de Stanislas, danse sur le chant « Belle », suivi de quinze minutes de jonglage.

     

    Après le départ du roi-duc en calèche, sous les applaudissements, la foule entre enfin dans l'édifice à l'invitation du curé Boichot, et se met à chanter. Pierre Cortellezzi, titulaire des grandes orgues de la cathédrale depuis 1950, a pris plaisir à expliquer, depuis son banc derrière l’instrument, par vidéo interposée la construction et les évolutions au cours des siècles de cet orgue complet. Puis il interprétera au cours de la suite de la soirée différentes pièces spécialement composées pour l'orgue.

     

    Un circuit-découverte des chapelles latérales et des grilles ainsi que de la statuaire de la cathédrale permis au public de découvrir - ou de redécouvrir - ce monument incontournable de la ville, qui est aux cœur de la cité. Une conférence en apprit encore plus sur l'histoire de cet édifice du début du XXIIIe siècle.

     

    La soirée s’acheva vers minuit après un Te Deum solennel, l'Ave Maria de Dubienski, différents chants et psaumes. Sortie générale accompagnée par la musique de la Toccata de Vidor interprétée à l'orgue par maître Pierre Cortellezzi.

     

    Une belle nuit mêlant découverte du patrimoine, animations, chants et musiques.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 03.05.09]

  • La Gazette Lorraine n° 73 est parue

    gazette lorraine 73.jpg

     

    Revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine, La Gazette Lorraine vous propose ce trimestre :

     

    > L'énigme des Trois lièvres

    > Traditions : les artistes des rues et Les couleurs du cirque

    > Gastronomie : la soupe d'orties

    > Dossier : quand les écorces racontent l'arbre

    > Patrimoine : le sculpteur de l'An II

    > Art Déco : la pharmacie du Point Central à Nancy

    > Architecture : Le Corbusier à Saint-Dié

    Et les habituelles rubriques qui font la richesse de cette revue sympathique.

     

    >> Contact : gazelor@club-internet.fr

     

  • Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) : pour une basilique de lumière

    A Saint-Nicolas-de-Port, une convention a été signée avec la Fondation du Patrimoine, avant le lancement d'une souscription privée pour la mise en lumière de la célèbre basilique.

     

    St Nicolas d'été 12.05.08 002.jpg« Faire de ce joyau un vaisseau de lumière ». L'idée est désormais acquise, la basilique de Saint-Nicolas-de-Port scintillera de mille feux à l'occasion de la grande fête de la Saint-Nicolas, le 5 décembre prochain. Ce sera l'aboutissement d'un projet initié par la municipalité en 2005 qui a débuté par une consultation populaire pour la mise en lumière de l'édifice. Un groupe de travail s'est ensuite constitué pour mener à terme ce projet lumineux qui s'est soldé par le choix du concepteur lumière, le 5 décembre 2008, une date symbolique. Trois esquisses étaient présentées et le choix s'est porté sur celle de l'atelier Jéol de Lyon. Un projet de 220.000 € qui consiste à la réalisation de l'illumination du bâtiment mais aussi à l'éclairage des abords afin que la basilique soit un « phare dans la nuit ».

     

    signature convention FDP.jpgAu-delà du financement public classique avec la participation des collectivités, la ville de Saint-Nicolas-de-Port s'est associée à la Fondation du Patrimoine pour lancer une vaste campagne de souscription privée auprès des entreprises et des particuliers. La convention avec la Fondation du Patrimoine a été signée récemment par le maire, Luc Binsinger, et Michel Vicq, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine, en présence du sénateur Philippe Narchbar, du conseiller général Jean-Claude Pissenem et de l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique.

     

    Autre symbole, les discours ont eu lieu devant la fresque historique qui représente Camille-Croué Friedman, la bienfaitrice de la basilique. « J'ai le sentiment de vivre un grand moment » a confié le sénateur Nachbar qui s'est engagé à mettre dans la sébile de l'argent de l'Etat, comme Jean-Claude Pissemen l'apport du Conseil général. Voilà pour les fonds publics. Côté mobilisation privée, les entreprises et les particuliers sont invités à mettre la main au gousset pour une contribution, même modeste. Car « aujourd'hui les gens aiment le patrimoine. Ils ont droit à la beauté ». Et Michel Vicq d’ajouter que « demain, grâce à votre générosité, votre basilique, va rayonner d'une lumière d'excellence, celle qui apaise en même temps qu'elle régénère les esprits, celle qui révèle sans juger, celle qui nous rendra ce que nous allons lui donner. Cette lumière sera belle comme un Te Deum ».

     

    >> Les bons de souscription sont à renvoyer à la Fondation du patrimoine. En notant que les dons sont déductibles des impôts à hauteur de 66 % pour les particuliers dans la limite de 20 % du revenu imposable. Réduction de 60 % pour les entreprises dans la limite de 5 pour mille du chiffre d'affaires.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.03.09]

  • Chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains : les vitraux bientôt restaurés

    La Fondation du Patrimoine s'engage auprès de l'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains pour sauver les vitraux du  XIXe siècle de la chapelle de ce site industriel du XVIIIe siècle.

     

    restauration vitraux chapelle manufacture bains.jpg
    [Vosges Matin | 15.03.09]
  • Fédération des sociétés savantes des Vosges : la résurrection

    Le 7 février dernier, à Epinal, plusieurs responsables d'associations et sociétés savantes du département des Vosges se sont réunis afin de redonner vie à la fédération des sociétés savantes du département qui était en sommeil depuis de longues années.

     

    jp rothiot federation stes savantes vosges.jpgLa fédération s'est dotée de nouveaux statuts pour mener à bien de nouveaux objectifs :

     

    - péreniser les Journées d'études vosgiennes organisées annuellement

    - garantir une meilleure lisibilité aux actions des différentes associations et sociétés savantes des Vosges

    - faciliter la publication des actes des Journées d'études ainsi que l'organisation de projets départementaux (manifestations autour du patrimoine, colloques...)

     

    jp rothiot.jpgUne vingtaine d'associations venues de tout le département ont montré combien le désir de s'investir au sein de cette fédération était réel. Un conseil d'administration provisoire a été installé et un bureau a été élu. Le président : Jean-Paul Rothiot, le 1er vice-président : Jean-François Michel, le 2ème président : Pierre Heili, secrétaire : Isabelle Chave, secrétaire adjoint : Jean-Claude Fombaron, trésorier : Jean-Marc Lejuste, trésorier adjoint : Xavière Joudrier.

     

    Ces personnes sont issues des associations membres fondateurs de la fédération : la société d'émulation des Vosges, la société philomatique vosgienne, la société d'histoire locale de Remiremont et de sa région, l'association du Vieux-Châtel, le groupe "histoire" de l'association des amis de la bibliothèque municipale de Senones, l'association Saône Lorraine.

     

    Cette fédération des sociétés savantes est ouverte à toutes les associations du département des Vosges qui ont pour objet l'étude historique et/ou géographique de leur territoire, ainsi que la défense et la promotion du patrimoine. Plus les associations seront nombreuses à rejoindre la fédération départementale, plus elle pourra mieux faire connaître l'histoire et la richesse patrimoniale des Vosges.

     

    >> Renseignements auprès de M. Jean-Paul Rothiot, président provisoire de la fédération : jp.cl.rothiot@orange.fr

  • La Revue Lorraine Populaire n° 206 est parue !

    La diversité (c'est "tendance" actuellement en plus...), c'est bien ce qui caractérise la nouvelle livraison de la Revue Lorraine Populaire de février-mars 2009. Alors, si vous n'êtes pas encore abonnés, précipitez-vous chez votre libraire ou commandez votre exemplaire au siège de la RLP ! Encore mieux, abonnez-vous !

     

    RLP 206.jpg

     

    Au sommaire du n° 206 :

     

    > la foire grasse de Lunéville

    > les origines de la querelle Nancy-Metz

    > l'Armistice de 1918 et le Souvenir Français

    > Fresson : quatre générations de pâtissiers-chocolatiers

    > le 8ème régiment d'artillerie de Commercy

    > le périple du baron de Lavaux dans la Vôge au XVIIIe siècle

    > souvenirs d'élections en 1945-1946 en Meurthe-et-Moselle

    > le patrimoine gourmand de la Lorraine

     

    Et comme tous les deux mois, encore de nombreux autres articles et anecdotes qui vous feront découvrir et encore mieux aimer notre Lorraine !

     

    >> En vente à REVUE LORRAINE POPULAIRE - 3 avenue des Deux-Fontaines - 57140 WOIPPY et dans toutes les bonnes librairies (6 € le numéro).

    >> Abonnement à la Revue Lorraine Populaire : 33 €  (1 ans, 6 numéros). Envoyez vos coordonnées et votre règlement à l'adresse ci-dessus.

  • Des financements pour la restauration du patrimoine en Lorraine

    Le gouvernement a annoncé récemment des mesures budgétaires exceptionnelles en faveur de l'entretien et de la restauration des monuments historiques dans les régions. En Lorraine, ces mesures concerneront les édifices suivants :

     

    >> la tour de la Mutte de la cathédrale de Metz

    >> la cathédrale et le cloître de Saint-Dié

    >> le château de Lunéville

    >> l'église paroissiale de Vézelise

    >> les archives départementales des Vosges

    >> les réserves du Musée Lorrain à Nancy

     

    Selon le Premier Ministre, cette enveloppe budgétaire doit permettre d'accélérer un grand nombre de chantiers "Monuments historiques" sur l'ensemble du territoire.

     

    En réalité, il s'agit surtout d'achever des projets engagés souvent depuis plusieurs années mais qui n'aboutissaient pas faute de réels moyens de financement.

     

    Si ces mesures doivent être saluées, il n'en reste pas moins qu'il ne s'agit toujours pas d'une véritable politique de programmation de l'entretien des Monuments historiques à moyen et long terme. Et surtout, ces moyens budgétaires ignorent la masse des édifices classés (publics ou privés) qui souffrent d'un désengagement de l'Etat depuis de trop nombreuses années.

     

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    La cathédrale de Metz
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    Le cloître de la cathédrale de Saint-Dié
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    L'église de Vézelise
  • Esley : la Fondation du Patrimoine Vosges aide à la réhabilitation d'une ferme traditionnelle

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    [source : Vosges Matin]

  • Bleurville : les fonts baptismaux de l'église paroissiale restaurés

    Les fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville viennent de faire l’objet d’une opération de restauration. Occasion pour se pencher sur une œuvre originale.

     

     

    Rappelons que les fonts baptismaux (du latin fons : fontaine, source) sont un élément du mobilier des églises chrétiennes utilisé pour le baptême des enfants et des adultes. Ils servent typiquement aux baptêmes par aspersion. Les fonts les plus simples ont un pilier de 1,5 m avec un support pour un bassin d'eau. Les matériaux taillés et sculptés varient considérablement, allant du marbre au métal ou au bois.

     

     

     

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    Eglise Saint-Pierre de Bleurville, la cuve baptismale (XVIe s.)

     

     

    La cuve baptismale ronde est portée par une colonne, l’ensemble réalisé en grès des Vosges. Les fonts datent du XVIème siècle, époque de la première église avant ses modifications et agrandissements ultérieurs (XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles). La colonne et son pied portent des traces de polychromie.

     

    La restauration a consisté dans une opération de dessalement du bloc de grès qui, au cours des siècles, a "pompé" l'humidité ambiante. Par ailleurs, une protection a été appliquée sur la surface de la sculpture afin d'éviter la désagrégation de la pierre rendus très tendre par l'action combinée du sel et de l'humidité.

     

    Avant la Révolution, la chapelle des fonts était dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Jusqu’à la restauration de l’église, en 1966, les fonts baptismaux étaient enfermés dans un autel XVIIe en bois portant le monogramme de la Vierge.

     

    Les fonts baptismaux sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

     

    On doit encore une fois ici féliciter les élus locaux qui ont pris l’initiative de procéder à cette restauration. Cependant, il conviendrait de poursuivre cette action en réhabilitant toute la chapelle des Fonts dont la peinture souffre de l’humidité. Sans parler du grand Christ en bois et de la statue de saint Michel qui auraient également besoin d’un sérieux coup de nettoyage…

     

    Après la restauration de la statue de saint Eloi puis celle des fonts baptismaux, ce serait la touche finale qui redonnerait tout son lustre à cette chapelle.

     

     

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    La grande pitié de la chapelle des Fonts

  • Un nouveau site pour Monthureux-sur-Saône

    Nos amis visiteurs qui veulent découvrir le sud-ouest vosgien, peuvent se rendre sur le nouveau site consacré à Monthureux-sur-Saône, charmante bourgade de la Saône Lorraine, en allant visiter ici http://www.monthureux.fr/

     

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    Vous découvrirez l'histoire et le patrimoine de ce chef-lieu de canton et quantité d'infos insolites. Et vous pourrez même partir à la découverte les villages du canton qui révèlent, rien que pour vous, leurs richesses artistiques et naturelles !

     

    En espérant que cela vous donne envie de venir nous voir...

     

    Bonne visite et... félicitations au webmaster !

  • Musées gratuits pour les jeunes

    La mesure prendra effet le 4 avril. Les moins de 25 ans entreront gratuitement dans les musées.

     

    jeunes au musée.jpg

    Les moins de 25 ans et leurs professeurs pourront aller gratuitement dans les musées et les monuments nationaux à partir du 4 avril prochain, une mesure annoncée par Nicolas Sarkozy, qui prend la place d'une gratuité totale expérimentée et finalement abandonnée. Cette mesure de gratuité "ne tue pas les musées, au contraire, car les jeunes qui ont l'habitude d'aller au musée" iront également quand ils seront adultes, a déclaré le président.

     

    La mesure concerne la centaine de monuments nationaux, comme le Panthéon ou l'Arc de triomphe, le Mont Saint-Michel ou les remparts de Carcassonne, ainsi que les collections permanentes de la quarantaine de musées nationaux, le Louvre, le musée du quai Branly, Fontainebleau ou le château de Pau. Leurs expositions temporaires resteront payantes, précise le ministère de la Culture.

     

    En pratique, elle s'applique aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, les jeunes âgés de moins de 18 ans bénéficiant déjà de la gratuité dans ces établissements. Le coût de la mesure, qui sera compensée financièrement aux établissements, est évalué à 25 millions d'euros par an. Pour 2009, la somme pourra être prélevée des 5% de budget que doit geler chaque année chaque ministère, a précisé le ministère de la Culture.

     

    [d’après Vosges Matin | 14.01.09]

  • Un vrai budget pour le patrimoine ?

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    Le château de Lunéville.

     

     

    Nicolas Sarkozy a annoncé ce mardi 13 janvier que le patrimoine bénéficierait de 100 millions d'euros de plus chaque année dans le budget de la Culture, pendant toute la durée de sa présidence.

     

    Il "est temps d'entretenir notre patrimoine", a ajouté le président de la République dans ses voeux au monde de la culture, en évoquant "trois priorités" à discuter avec le ministère de la Culture, "nos grands monuments emblématiques, nos cathédrales et nos abbayes, et le patrimoine des petites communes".

     

     

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    La cathédrale Saint-Etienne de Toul.

     

     

    Le plan de relance de l'économie lancé en décembre avait déjà annoncé une rallonge de 100 millions d'euros pour la culture et notamment le patrimoine.

     

    On attend de voir…

     

     

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    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

     

     

    [d’après La Croix | 13.01.09]

  • Une souscription pour les fresques de l'église de Battigny

    L'église romane de Battigny, dans le canton de Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle), abrite des fresques murales du XVIe siècle, découvertes il y a une vingtaine d'années. La commune et La Fondation du Patrimoine lance une souscription pour leur restauration.

     

    C'était en octobre 2005. À l'occasion d'un colloque international sur la peinture murale qui s'est tenu à Toul, les participants furent invités à découvrir l'église Saint-Germain de Battigny et son trésor. Arrivés en fin de matinée, ils devaient rejoindre Toul pour le déjeuner. À 14 heures, les éminents spécialistes n'avaient toujours pas quitté l'édifice du Sud-Toulois, subjugués par la découverte qu'ils venaient de faire ! L'anecdote, à elle seule, en dit long sur la richesse patrimoniale de la petite église surplombant Battigny, un beau village lorrain, accueillant et préservé, situé entre Favières et Vandeléville.

     

     

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    Eglise Saint-Germain de Battigny (54)

     

     

    Dédiée à saint Germain, elle a fière allure, lorsqu'on l'aperçoit sur son promontoire. Un sentiment renforcé lorsqu'on atteint le pied de l'édifice roman, vieux de mille ans. Belles proportions d'un ensemble surmonté d'une tour rectangulaire, fenêtres en plein-cintre, oculus quadrilobés... Il se dégage de l'édifice quelque chose d'envoûtant... Mais, si l'aspect extérieur mérite déjà le détour, le trésor de l'église de Battigny se situe à l'intérieur, dans la nef et le transept. Un trésor longtemps dissimulé sous une couche d'enduit. Dans les années 80, l'ancien maire, aperçoit des taches de couleurs sur un mur. Il gratte avec son couteau de poche, et découvre de la peinture ocre...

     

     

    fresque église battigny.jpgDès la fin des années quatre-vingt-dix, la nouvelle municipalité prend en compte cette découverte avec rigueur et méthode. Un programme de sondages est lancé et en 2002, Laurence Blondaux, spécialiste renommée, intervient à plusieurs reprises. « Elle a confirmé, dans un rapport éloquent, l'étendue et la qualité exceptionnelles des peintures murales ceinturant l'église de Battigny » souligne Denis Thomassin. Un maire et son équipe municipale, ravis de recevoir le soutien de la Fondation du Patrimoine. Son délégué départemental est venu saluer et encourager la décision de la municipalité qui envisage de prolonger le travail de dégagement et la conservation des peintures murales. Mais, comment une collectivité d'une centaine d'âmes, avec un produit d'impôt de 5.500 € par an peut-elle y parvenir ?

     

     

    C'est là qu'intervient la Fondation du Patrimoine, elle qui a justement pour vocation de « promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine de proximité, principalement rural, et qui n'est ni classé, ni inscrit » comme le rappelle le délégué de la Fondation. « La Fondation ne se contentera pas d'un simulacre d'accompagnement » ajoute-t-il. « Elle entend apporter sa contribution en signant une convention de souscription. Dès que celle-ci aura atteint 1.225 €, soit 5 % du montant des travaux, l’organisme s'engage à verser à la commune, sur ses fonds propres, une subvention qui viendra compléter la somme recueillie ».

     

     

    Un partenariat apprécié et salué par le maire. « C'est un bel encouragement » confie-t-il. « Nous espérons tous que nos actions conjuguées, nous permettront de livrer aux générations de demain, ces formidables messages du passé ».

     

     

    >> Pour souscrire, on peut adresser un chèque à la Fondation du Patrimoine (62 rue de Metz - 54000 Nancy) ou à la mairie de Battigny (54115) en précisant bien au dos du chèque la mention « Fresques de l'église de Battigny ». Le don est déductible de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66 %, ou de l'impôt sur la fortune à hauteur de 75 %.

  • Vers le sauvetage de Notre-Dame-des-Chaumes à la Schlucht (Vosges)

    Pratiquement à l’abandon depuis 1993, la chapelle de Notre-Dame-des-Chaumes vient d’être tirée de son sommeil par l’association propriétaire.

     

     

     

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    La chapelle N.-D.-des-Chaumes dans les années 60 (carte postale)

     

    Construite au col de la Schlucht sur les plans de l’architecte Balland de Gérardmer, cette construction est typique d'une architecture religieuse moderne d’après-guerre. La chapelle semble ouvrir grand son intérieur sur le paysage des montagnes vosgiennes en laissant pénétrer la lumière par une grande baie vitrée transparente et sans vitrail ce qui est rare. On admirera également la finesse du campanile et l'audace du dessin de la construction pointant vers le ciel. Un remarquable travail a également été réalisé sur les matériaux associant pierres en fondation, bois et béton. Dans l’esprit de Le Corbusier à la chapelle de Ronchamp (Haute-Saône).

     

    L’association propriétaire de Notre-Dame-des-Chaumes vient de s’engager sur la voie d’une réhabilitation de cet édifice cultuel. Cependant, elle ne peut compter que sur les cotisations de ses membres et sur un loyer modique versé par un opérateur de téléphonie mobile, car depuis 1996 un relais est installé sur le site.

     

    Nous reviendrons prochainement sur cette initiative qui mérite d’être encouragée.

  • Nancy : la Porte Stanislas restaurée en 2009

    Le dernier maillon de la ville de Stanislas sera refait en 2009. La porte à son nom, après la porte Sainte-Catherine clôt un cycle. Mais il y a encore beaucoup à faire.

     

    porte stanislas nancy.jpgAprès l'effort très soutenu ces dernières années autour de Notre-Dame-de-Bonsecours, la place Stanislas, la restauration des monuments historiques fait une pause sur Nancy. En effet, les travaux qui vont être lancés au printemps ne vont pas dans un premier temps traiter l'environnement de la porte : les deux immeubles qui la flanquent ont bien mal vieilli. Ils se laissent traverser l'un par un passage pour piétons, l'autre par la rue... Le premier ayant une autre fonction qui agace beaucoup les élus, celle d'urinoire... Pour cette raison, ces passages seront esthétiquement améliorés. Mais rien ne se fera sans avoir au préalable réfléchi à l'ensemble de l'aménagement du secteur de la gare, pour lequel il vaut mieux ne pas se hâter, compte tenu des erreurs commises dans un passé récent...

     

    La porte Stanislas elle-même n'a pas été épargnée puisque ce sera son second ravalement en trente ans. Le précédent a été fait selon la mode de l'époque : sablage avec eau sous pression, ce qui a détruit la couche de calcin qui protège la surface de la pierre et sert d'interface entre les agressions de l'air extérieur et la pierre saine mais fragile en profondeur. Ce ne sont pas seulement les sculptures qui ont été gravement érodées. « Tout le bâtiment bouge », explique Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques. « Il a fallu fretter le monument, en particulier les colonnes, car le ravalement des années 70 a aggravé les désordres. » « Fretter », c'est poser des espèces d'attelles actuellement visibles sur l'édifice.

     

    porte stanislas.jpg« Le monument, à cause de la circulation intermittente est attaqué par un air saturé en permanence de gaz toxiques. Pour diminuer l'impact des gaz d'échappement, une bonne idée serait de reporter le feu tricolore en avant de la porte, pour que les véhicules soient toujours en mouvement quand ils passent dessous. » Mais pour l'heure, place aux travaux, qui débuteront au printemps, après la période des intempéries, sachant que l'étude préalable de l'ACMH est terminée. La restauration ressemblera trait pour trait à celle de la porte Sainte-Catherine et doit elle aussi faire l'objet d'une insertion ultérieure dans l'urbanisme XVIIIe environnant.

     

    Le coût de la Porte Stanislas est de 850.000 €, dont 35 % financés par l'Etat. Le chantier devrait durer au moins jusqu'à l’automne 2010.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.12.08]

  • La Gazette Lorraine : une revue du patrimoine et de l'environnement à découvrir

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    Le numéro 72 de la Gazette Lorraine est paru. Cette revue trimestrielle de belle tenue est éditée à Nancy et s'intéresse avant tout au patrimoine et à l'environnement en Lorraine.

    Dans ce numéro d'hiver, vous découvrirez notamment un dossier sur les fermes lorraines ; Louis Guingot, un artiste lorrain Art nouveau ; traditions populaires : la protection de la maison lorraine contre le feu ; une recette de lapin proposée par Jean-Marie Cuny...

    >> En vente en librairie et à l'association CHATEL  44 avenue du Château  54600 VILLERS-LES-NANCY (4,50 € le numéro)

  • La Revue Lorraine Populaire n° 205 est parue !

     

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    Le numéro de décembre 2008-janvier 2009 de la Revue Lorraine Populaire est sorti !

    Toujours un sommaire riche et varié, et de nombreux articles qui vous feront découvrir la Lorraine d'une façon originale :

    - Voltaire et la Lorraine

    - la Sainte-Enfance, la Lorraine et les petits chinois

    - la résurrection de l'église Notre-Dame de Bonsecours

    - à Mirecourt en l'an 1791

    - Viviane Marsegan est la lady laine de Metz

    - la médaille de Verdun

    - Dominique Rapoport : le dessin, l'illustration... une même passion

    et encore d'autres articles et les chroniques habituelles !

    >> En vente dans les bonnes librairies lorraines et à : REVUE LORRAINE POPULAIRE  3 avenue des Deux-Fontaines  57140 WOIPPY (6 € le numéro)

  • Patrimoine : à quand la restauration de l’amphithéâtre de Grand (Vosges) ?

    Il est classé parmi les dix plus grands amphithéâtres du monde romain. Différée par un procès, la restauration du joyau de Grand, construit entre 80 et 140, doit reprendre.

     

    Grand amphithéâtre.jpgL'affaire traîne depuis des années. Qui est responsable des défauts constatés sur l'infrastructure de bois de l'amphithéâtre de Grand ? Est-ce l'architecte, l'entreprise qui a réalisé les travaux, le maître d'ouvrage ? Chaque partie se défend, use de recours, s'appuie sur des avis d'experts. Pendant ce temps, le joyau du patrimoine antique, qui a plutôt bien résisté à des siècles d'intempéries, continue de se dégrader.

     

    Loin de protéger la maçonnerie de l'humidité, la pose d'un couvercle de lamellé-collé paraît de nature à la retenir, indique le conseiller général Claude Philippe. Noyée dans des complications juridiques, la rénovation du chef-d'œuvre de l'Ouest vosgien se fait attendre. Pour sortir de l'ornière, le Conseil général des Vosges a formulé une proposition pragmatique l'été dernier. Il a proposé que les services du département mènent une étude pour trouver la meilleure technique de réfection des gradins de l'ouvrage de pierre. Une étude d'un montant de 30.000 €, sur un coût global de l'opération estimé à 2.971.000 €, frais d'ingénierie compris.

     

    amphithéâtre romain Grand.jpg

     

    À ce jour, le Conseil général est toujours en attente de l'accord de l'expert pour le lancement de l'étude qu'il suggère, et pour la détermination de son éventuelle prise en charge. Mais le gâchis continue. Il a commencé il y a près de trente ans. De fin 1991 à 1993, l'État conduit une opération d'un coût de 3.507.000 €. Les travaux visent à préserver du gel les moellons d'origine et les blocs du IIIe siècle de l'amphithéâtre. L'architecte en chef des Monuments historiques, Michel Goutal, a proposé la mise en place d'une couverture en bois exotique imputrescible sur les vestiges. Ce qui aurait dû permettre de limiter, voire supprimer, l'entretien annuel des maçonneries. Cependant, dès 1997, on constate que l'eau stagne, s'infiltre, développe des champignons et lichens, déforme le bois et décolle les lames de lamellé-collé.

     

    amphithéâtre Grand.jpgEn 2003, le Conseil général fait estimer le coût des travaux par un bureau d'études spécialisé : vu le coût en hausse des matières premières, ces travaux sont réactualisés début 2007 à 1,5 million d'euro. Le 18 juin 2004, le département des Vosges fait valoir la garantie décennale des travaux. Il procède à l'enregistrement d'une requête au tribunal administratif et demande au juge des référés de nommer un expert. Rôle de ce dernier : déterminer la nature et l'origine des désordres rencontrés, faire toutes propositions de remèdes, et chiffrer les coûts correspondants aux réparations. Cette procédure de référé en expertise est toujours en cours, et ce malgré la tenue de quatre réunions d'expertise, ainsi que des échanges entre experts. Pour l'heure, si l'origine des désordres est connue, l'expert n'a pas proposé de partage des responsabilités. Une stagnation qui n'arrange ni les financiers de l'opération, ni l'état du monument.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23.12.08]

  • Patrimoine : de l'urbanité dans nos villages lorrains

    Récemment, le Parc naturel régional de Lorraine (secteur de Pont-à-Mousson) avait invité les élus des communes du Parc pour réfléchir à un urbanisme respectueux de la nature et du patrimoine.

     

    village lorrain.jpgLes villages s'insèrent dans un milieu naturel et pourtant il leur faut se développer. Comment concilier ce développement et le respect de l'environnement, du patrimoine bâti ?

     

    Comment faire pour préserver une harmonie, une esthétique ? Bien souvent, on voit dans nos communes des maisons modernes qui n'ont aucun rapport avec le style de la région, qui ne s'insèrent en rien dans le paysage, qui le dénaturent même... Catherine Delannoy, chargée de mission en aménagement du territoire et urbanisme au sein du Parc, et Pierre Becker, architecte conseil du CAUE (conseil architecture urbanisme et environnement), ont proposé des solutions, des idées aux élus des communes du Parc naturel. Avec pour but que ces préconisations fassent boule de neige et profitent aussi aux autres villages lorrains.

     

    Et pour illustrer leur optique, ils parlent tous deux curieusement d'« urbanisme rural ». Ce qui paraît contradictoire à première vue. Et pourtant. « Il faut apprendre à gérer au mieux les espaces naturels sur le territoire de la commune, respecter la biodiversité, reconstituer les haies, les bosquets, les vergers, protéger les zones humides... mais aussi ne pas détruire de la surface agricole. Avant de construire une maison moderne, il faut que les maires privilégient la réhabilitation des maisons existantes. Et qu'ils essaient de construire dans les dents creuses, dans la continuité de l'habitat. »

     

    Une idée reçue à combattre. « Il n'y a pas d'utilité à vouloir se réserver des parcelles de 3.000 mètres carrés à l'écart, sous prétexte qu'on est à la campagne et qu'on veut de l'espace. On peut avoir un jardin de 500 mètres carrés, et posséder un verger dans une autre parcelle. C'est comme ça que faisaient les anciens. »

     

    Construire dans le respect du style local, construire aussi écologique et durable, à quoi les architectes du CAUE peuvent aider. Par exemple, faire en sorte que les nouvelles maisons soient bien orientées, qu'elles récupèrent l'eau pluviale... « Nous pouvons conseiller les maires du Parc en ce sens », explique Pierre Becker. « Il faut aussi qu'il n'y ait pas le lotissement de ‘rurbains’ d'un côté, le village et ses villageois de l'autre et aucune communication entre les deux. Une insertion se fait mieux si tout le monde fait partie de la même entité. »

     

    Les maires ne sont d'ailleurs pas démunis. Outre les conseils de l'architecte du CAUE, ce dernier peut aussi les aider pour l'élaboration du Plan local d'urbanisme qui permet aux élus de maîtriser le foncier. A tous les niveaux. Et de réaliser au mieux ce qui reste l'objectif de 82 % des Français : avoir sa maison à soi, dans un coin sympa et qui doit le rester.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.12.08]

  • Des bijoux pour valoriser deux sites emblématiques lorrains

    Pour Baccarat et pour Sion, un bijoutier lorrain a créé des modèles spécifiques et symboliques. Identité et régionalisme.

     

    Le bijoutier-créateur installé à Blainville-sur-L'Eau vient de réaliser des pièces originales pour deux lieux touristiques : Baccarat et Sion. Il s'est basé sur le nouveau logo de la ville du cristal pour réaliser une broche et sur les fameuses étoiles fossiles pour la « colline inspirée ». La notoriété de ces sites est forte. Cependant, il leur manquait un objet directement identifiable.

     

    bijoux sion.jpgJacky Schwartz, notre bijoutier, a travaillé en étroite collaboration avec les équipes municipales et les responsables du tourisme. « Les crinoïdes, ou encrines, étaient des animaux qui vivaient dans la région au jurassique, c'est-à-dire il y a près de 170 millions d'année », raconte Jacky Schwartz. « Il n'en subsiste que les fameuses étoiles de Sion, les fossiles ramassés par des générations de visiteurs et de pèlerins. Il s'agit des restes de la tige, formée d'un empilement de petits articles, rappelant des vertèbres mais en forme d'étoiles.» Le bijoutier a proposé un projet représentant une étoile décorée d'un animal préhistorique complet. Bien que faisant partie du groupe des échinodermes, il ressemble plutôt à une plante.

     

    « J'ai fabriqué plusieurs modèles différents en cire, afin de permettre un choix », précise-t-il. « Nous avons ensuite réalisé des pendentifs en étain ». « Ils sont proposés dorés ou argentés. Il existe également un objet de déco, genre vide-poches ou presse-papiers, d'une taille plus importante. Toutes les pièces sont gravées du nom de Sion. Le ramassage des étoiles est désormais interdit, alors de cette manière les visiteurs peuvent quand même en rapporter. »

     

    La pièce réalisée pour Baccarat porte également le nom gravé de la commune. La broche, semblable au logo de la ville, est rehaussée d'une pierre qui rappelle le cristal. « Le logo traduit le dynamisme et la modernité de la ville, tout en mettant en valeur les points forts », explique Josette Renaux, maire de Baccarat. « La cristallerie, cœur de notre cité, est placée au centre par sa pampille de lustre. Le savoir-faire des meilleurs ouvriers de France ainsi que le pôle bijou sont suggérés par l'arabesque végétale. L'objectif est de donner une nouvelle impulsion à la ville et de montrer la volonté de l'ouvrir vers le monde. »

     

    Une fiche explicative accompagne ces « bijoux touristiques ». De Sion comme de Baccarat, les nombreux touristes pourront ainsi arborer des souvenirs esthétiques qui seront autant de moyens de promotion de notre belle Lorraine.

     

    >> Les bijoux sont en vente à l'office du tourisme de Baccarat et à la Maison du Tourisme de Sion-Vaudémont.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.12.08]

  • A la découverte du patrimoine du canton de Provenchères-sur-Fave (Vosges)

    canton provenchères sur fave.jpgAprès 4 années d’études menées par le service régional de l’Inventaire général alliant la prospection de terrain et le dépouillement d’archives, le patrimoine architectural et mobilier du canton de Provenchères-sur-Fave est dévoilé au public au moyen :

    > d’une publication sous le n° 250 dans la collection nationale Images du Patrimoine qui offre aux lecteurs une introduction géographique, historique et sociologique puis une anthologie par thème, des édifices et des objets témoins de la manière de vivre, d’habiter, de penser, de travailler dans le canton.

     

     > d’une exposition itinérante qui aborde à travers 14 panneaux les diverses problématiques spécifiques au secteur : guerres et frontières, voies de communication, travail à la ferme…

     

    L’objectif de l’étude de l’Inventaire général est de donner les clés à tout un chacun afin que les décisions de conservation, de restauration, de valorisation ou de destruction soient prises en connaissance de cause.

    L’exposition :

    >> Exposition du 13 décembre 2008 au 04 janvier 2009 à la Mairie de Provenchères-sur-Fave (lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 15 h 00 à 17 h 00).

    >> Renseignements : 03.29.51.21.16.

    La publication :

    >> Images du patrimoine : le canton de Provenchères-sur-Fave, édition Lieux-Dits, avec le soutien du Service régional de l'Inventaire général, du Conseil régional de Lorraine et du Conseil général des Vosges, 196 p., ill., cartes (20 €) : en vente en librairie, auprès de la Communauté de communes de la Fave et aux Archives départementales des Vosges.

    Dépliant de présentation de la publication sur le site du Conseil régional de Lorraine : http://www.lorraine.eu/jahia/Jahia/cache/bypass/pid/361;jsessionid=EA19E58EECA42AB95A5168B3649EF62B?actu=18625

  • Bleurville : la statue de Saint Eloi restaurée

    Début décembre, la statue de saint Eloi a regagné son piédestal dans l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville.

     

    st eloi restauré2 déc. 08.jpgAprès plusieurs mois passés dans un atelier de restauration, la statue en pierre polychrome de saint Eloi a retrouvé une nouvelle jeunesse et ses couleurs originelles.

     

    Il s’agit d’une œuvre populaire du XVIIe siècle où le saint évêque de Noyon, patron des forgerons et des orfèvres, porte les vêtements sacerdotaux typiques du Grand Siècle. Il est représenté mitré tenant dans sa main gauche un livre ouvert.

     

    Mais pourquoi une représentation de saint Eloi à Bleurville, sachant que la représentation de ce saint est assez rare en Lorraine et plus encore dans l’actuel diocèse de Saint-Dié ? La statue a probablement dû appartenir à une confrérie de « métalliers » locaux, forgerons et charrons, taillandiers peut-être. Il est vrai que plusieurs pièces de chaudronnerie, datées du XVIIe siècle, ont été découvertes sur le territoire de Bleurville. Cela suffit-il pour affirmer qu’il existait une corporation de chaudronniers oeuvrant jadis à Bleurville ? Seule, l’exploitation approfondie des archives permettra de le confirmer… ou de l’infirmer. Quoi qu’il en soit, le culte de saint Eloi est assez exceptionnel en Lorraine méridionale.

     

    Félicitons la municipalité qui a pris la décision de faire restaurer cette pièce exceptionnelle du patrimoine religieux local. D’autres éléments décoratifs de l’église paroissiale mériteraient également une restauration avant que les dégâts soient irrémédiables (statues en bois, tableaux)…

     

    Quelques éléments de la biographie de saint Eloi sur le site Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_%C3%89loi

     

     

    [cliché H&PB]

  • Des jeunes européens au chevet du patrimoine vosgien

    délégation polonaise.jpgDepuis 3 ans, des jeunes polonais, allemands et français, volontaires et bénévoles, motivés par le travail et l'intérêt culturel des activités proposées par les chantiers, sont conviés par un organisme de soutien à la jeunesse des Vosges et participent à des travaux d'embellissement autour du patrimoine.

     

    En 2008, à la Manufacture royale de Bains-les-Bains, vingt jeunes ont été hébergés début août pour une opération soutenue par le Conseil général et la direction jeunesse et sports des Vosges. Elle était surtout consacrée à la remise en état des terrasses en pierre qui ceinturent le site ainsi qu’au reprofilage de l'accès à la chapelle.

     

    Pour apprécier les travaux réalisés, une délégation polonaise d’élus et de présidents d'associations de la ville de Tarnobrzeg (ville de 50.000 habitants située au sud-est du pays) était présente à Bains-les-Bains. La délégation a été conviée la veille par Alain Roussel, conseiller général, pour les projets sur le canton de Monthureux-sur-Saône.

     

    La délégation a fait également le tour des chantiers de jeunes qui ont été organisés cette année sur l'ensemble du département des Vosges. Il faut noter que les premiers travaux ont eu lieu il y a six ans.

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.11.08]

  • Domrémy : l'église de Jehanne restaurée

    A Domrémy, l’église paroissiale Saint-Rémy où Jeanne d'Arc a été baptisée vient d'être restaurée. Un chantier de très longue haleine.

     

    L'inauguration, samedi 29 novembre, des travaux de rénovation de l'église paroissiale Saint-Rémy ont vu affluer à Domrémy de nombreuses personnalités. Parmi elles, le président du Conseil général des Vosges et sénateur Christian Poncelet, le préfet Albert Dupuy, le sous-préfet Wassim Kamel ou le député de la Plaine Jean-Jacques Gaultier. Ils ont été accueillis par le maire Daniel Coince et Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, accompagné des abbés Robert Grange et Michel Lambert. Présentes également, les responsables des associations qui ont œuvré pour cette restauration, Mme Roisin et Michel Bure, pour l'APREJA, M. Maget, pour Le renouveau villages, ainsi que le président de la Fondation du Patrimoine.

     

    église domrémy.jpg
    L'église Saint-Rémy de Domrémy, Vosges [source : Wikipédia]

     

    Mgr Mathieu a convié les invités à assister à la messe d'action de grâce dans cette église éblouissante de clarté et au sol chauffé sous la moquette, un édifice juste assez grande pour la circonstance.

     

    Après l'office, Daniel Coince présenta ce lieu où Jeanne d'Arc fut baptisée, une église totalement restaurée. Il aura fallu 10 ans de concertation, de constitution de dossiers pour qu'enfin commencent les premiers travaux en 2005. En l'espace de trois ans, deux chantiers successifs ont été menés à bien, sous la conduite de l'architecte en chef des Monuments historiques, Pierre Bortolussi.

     

     

    fonts baptismaux église domremy.jpg
    Les fonts baptismaux où fut baptisée Jeanne d'Arc [cliché H&PB]

     

    Cette restauration a mobilisé des crédits de l'État, de l'Europe, de la Région et du Département, 149.940 €. restant à la charge de la commune.

     

    Le président Poncelet a salué cette contribution à la sauvegarde de ce patrimoine local… et national grâce à la présence de Jehanne la Bonne Lorraine !

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.11.08]

  • Le château des Armoises à Richardménil

    château richardménil.jpg

    L'ouvrage de Gérard Giuliato et de ses collaborateurs offre une des seules monographies complètes de maison forte, type habituel de résidence de la petite et moyenne aristocratie à partir du XIIIe siècle. L'approche pluridisciplinaire - étude des sources écrites et apports de la fouille archéologique - permet de restituer avec précision les conditions de vie d'une famille seigneuriale lorraine à la fin du Moyen Âge et au cours de la Renaissance jusqu'à la destruction de l'édifice en 1611.

    Blottie dans un méandre encaissé de la Moselle à Richardménil (Meurthe-et-Moselle, sud de Nancy), cette petite résidence rurale présente une série d'adaptations liées à l'évolution des techniques militaires. le mobilier archéologique, abondant et divers, constitue un témoignage exceptionnel de la culture matérielle de l'époque ; il sera d'ailleurs présenté au public au Musée Lorrain à Nancy.

    L'auteur :

    Gérard Giuliato est professeur d'histoire et d'archéologie médiévales à l'Université Nancy 2. Il dirige le Centre d'Archéologie médiévale de l'Est de la France. Ses recherches portent sur les habitats fortifiés et leur place dans l'histoire et la culture des principautés lorraines entre le Xe et le XVIe siècle.

    >> Le "Château des Armoises" à Richardménil (XIVe-XVIIe siècle). Archéologie d'une maison forte lorraine, Gérard Giuliato (sous la dir.), PUN, 2007, 368 p., ill. (32 €)

  • Le nouveau site internet du village de Claudon à visiter

    La région de la Saône Lorraine se découvre peu à peu ; les internautes du monde entier (!) peuvent désormais partir à la découverte de notre petite région du Sud-Ouest Vosgien en visitant les nombreux sites présentant les bourgs et villages saône-lorrains.

    Droiteval 2007 (anne soyer petitjean).JPG
    Le site de de l'ancienne abbaye cistercienne de Droiteval, sur la commune de Claudon,
    qui a récemment souffert d'une grave inondation (cliché : Anne Soyer-Petitjean)

     

    A partir d'aujourd'hui chacun peut découvrir le village de Claudon, dans le canton de Monthureux-sur-Saône, proche de la grande forêt de Darney.

    Nous saluons avec plaisir la naissance de ce nouveau site qui fera encore mieux connaître notre petite patrie !

    Visitez le ici : http://pagesperso-orange.fr/claudon/index.html