[L'Abeille]
Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 95
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Grand (88) : le conseil scientifique du site archéologique s'est réuni
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Nancy célèbre le 25e anniversaire de la venue du pape Jean-Paul II
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« La vocation de Jeanne » inaugurée à l’ermitage Notre-Dame de Bermont
Dimanche 29 septembre, solennité de saint Michel. Cet archange, chef de la Milice céleste, fut le conseil de Jeanne d’Arc tout au long de son épopée… C’est en ce dimanche que l’association nationale Avec Jeanne a choisi d’inaugurer la sculpture « La vocation de Jeanne » à côté de la chapelle Notre-Dame de Bermont prolongeant ainsi les commémorations du 6e Centenaire de la naissance de Jeanne "la Bonne Lorraine".
Avant la messe, Alain Bournazel, spécialiste de l’histoire militaire, a présenté brièvement l’histoire de Jeanne d’Arc et les liens spirituels étroits entretenus avec l’ermitage de Bermont, justifiant le choix du lieu pour y installer la sculpture de Boris Lejeune, une oeuvre de près de 3 mètres en bronze. Ensuite, plus de cent cinquante fidèles, donateurs et amis, venus surtout de la région parisienne et de Lorraine, ont assisté en l’église paroissiale Saint-Remi de Domremy à la messe célébrée par l’abbé Guillaume de Tanöuarn, prêtre de l’Institut du Bon Pasteur et directeur du Centre Saint-Paul (Paris), en présence de l’abbé Fourgerolle, prêtre retraité en Haute-Marne. Lors de son homélie, l’abbé de Tanöuarn a insisté sur la geste de Jeanne, « première patriote » de France.
A 14h30 s’est déroulée l’inauguration officielle puis la bénédiction de la statue de "La vocation de Jeanne". Alain Olivier, président de l’association des Amis de Notre-Dame de Bermont – Sainte Jeanne d’Arc, a accueilli Claude Philippe, conseiller général du canton de Coussey, Gilles Andriot, maire de Greux, Jacques Drapier, ancien député-maire de Neufchâteau, ainsi que plusieurs maires des communes environnantes. Il souligna que l’installation de cette statue à Bermont met un point final à vingt ans de travaux. Le maire de Greux félicita chaleureusement les époux Olivier et tous les bénévoles pour leur formidable engagement dans le sauvetage de Notre-Dame de Bermont.
Tous saluèrent la magnifique sculpture de Boris Lejeune réalisée sur une commande de l’association Avec Jeanne avec le soutien de nombreux souscripteurs privés. Pour Gilles Andriot, « le mouvement donné à Jeanne donne envie de la suivre ». Alain Olivier salue « l’alliance de la tradition et de la modernité ». Quant au sculpteur Boris Lejeune, accompagné du fondeur qui a réalisé l’œuvre dans son atelier en région parisienne, il précise qu’il a voulu faire « une Jeanne en pleine action ».
Avant de procéder à la bénédiction de la statue, l’abbé de Tanöuarn rappela la symbolique de l’œuvre : elle est orientée vers Reims, lieu du sacre du roi Charles VII, et point d’orgue de la mission johannique ; elle porte sur sa poitrine une croix, celle du Christ, faisant écho aux mots 'Jésus' et 'Marie' imprimés en lettres de bronze sur l’étendard brandi par notre Jeannette. Le prêtre y voit « une statue pour notre temps et de notre temps », « c’est une œuvre pensée qui doit faire école en renouvelant la vision de Jeanne d’Arc ».
Rappelons que le sculpteur de « La vocation de Jeanne », Boris Lejeune, est né à Kiev en 1947. Il doit son nom français à son ancêtre soldat des armées de Napoléon Ier resté en Russie et y ayant fait souche. En 1974, il achève ses études dans la classe de sculpture à l'Institut des Arts Répine à Leningrad qui succéda à l'Académie Impériale Russe des Beaux-Arts, après la révolution de 1917. Puis, il exécute une série de sculptures monumentales, participe à des expositions dans plusieurs villes de Russie et d'Ukraine et entre à l'Union des Artistes de l'URSS. En 1980, il émigre en France et s'installe à Paris. Ces œuvres sont remarquées par la critique. En 1983, il est primé au concours national « Expressions – Sculptures ». En 1987, il remporte le concours pour l'installation de cinq sculptures monumentales dans les jardins du boulevard Pereire à Paris. Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger. En avril 2010, à Vosne-Romanée (Côte d'Or), il installe la belle sculpture de « L'ange au pied de vigne ».
La cérémonie d’inauguration s’est clôturée par un vin d’honneur servi devant l’ermitage. Chacun a pu admirer l’œuvre et féliciter le maître ainsi que les hôtes du jour, Monsieur et Madame Olivier.
Quelques images de cette journée...
Boris Lejeune devant son oeuvre.
[clichés ©H&PB]
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41ème édition des Journées d’études meusiennes dans le Nord meusien les 5-6 octobre 2013
Pour cette 41ème édition, les Journées d’études meusiennes auront lieu conjointement à Stenay et à Montmédy, deux cités des marches occidentales lorraines. De ces villes et de leurs cantons actuels, des tranches d’histoires sont connues mais encore bien des choses restent à défricher ou à relire. L’histoire de cette partie de la Meuse est, à n’en pas douter, fortement liée à l’existence d’une frontière que l’on peut lire et interpréter à travers les âges. Dans les esprits, c’est le passé militaire, ancien et récent, ce sont les conflits, qui surgissent à l’évocation de cette région. Pourtant, la frontière, qui est aussi espace de transferts, se décline en d’autres facettes, économiques, humaines, architecturale. Cette frontière se traduit aussi en paysages à analyser et comprendre.
A travers communications et visites de terrain, ce sont quelques aspects du passé des villes et villages de la région de Stenay-Montmédy-Marville qui seront évoqués au cours des deux journées proposées.
Courriel : archives.municipales@stenay.fr
Samedi 5 octobre 2013 à STENAY
Samedi matin, 9 h 30 : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Stenay
v Accueil par Stéphane PERRIN, maire de Stenay, conseiller général du canton de Stenay
J Jacques LE ROUX et Dominique HARMAND
Entre Stenay et Montmédy : des Côtes et des Causses
v Franck MOUROT
Les sites archéologiques gallo-romains du Nord meusien
v Hervé HUTZINGER
Attila est-il passé à Stenay et Montmédy ? La Ciuitas Verodunensium dans l'Antiquité tardive
Samedi après-midi, 14 h : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Stenay
v Nicolas LEMMER
Situation et évolution des prévôtés de Stenay et de Marville durant la Renaissance, étude comparative
v Philippe VOLUER
Les activités économiques à Stenay du XVIIe au XIXe siècle
v Laurent JALABERT
La ville en guerre au XVIIe siècle : se battre et se rendre dans la guerre de siège entre Meuse et Othain
v Jean-Paul STREIFF
1814-1820, occupation et répression
v Franck MOUROT et Nicolas LEMMER
Visite guidée de l’exposition « Les arts de la table à la Renaissance » au Musée Européen de la Bière
Dimanche 6 octobre 2013 à MONTMÉDY
Dimanche matin, 10 h : rendez-vous devant l’église de Marville
v Annie TOSI et l’association Marville Terres Communes
Visite guidée de Marville et de plusieurs maisons classées en cours de restauration
Dimanche après-midi, 14 h : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Montmédy
v Accueil par Claude LÉONARD, conseiller général du canton de Montmédy, Yves LECRIQUE, maire de Montmédy et Jean-Marie BRADFER, président de la Codecom du Pays de Montmédy
v Jean LANHER
Le français tel qu’on le « cause » à Montmédy au XXIe siècle
v Charles KRAEMER
Entre évêchés et principautés : morphogenèse et développement urbain de quelques bourgs médiévaux du Nord-Meusien
v Hugues MARSAT
Guerre et religion dans le Nord-Meusien dans la deuxième moitié du XVIe siècle
v Michel MAIGRET
Benoîtons contre Féburiens: épisodes de la vie politique dans l'arrondissement de Montmédy au début du XXe siècle (1910-1914)
v Alain CESARINI
Le massacre de la garnison de Montmédy à Brandeville en août 1914
v Laurent JALABERT
Conclusion
ENTRÉE LIBRE
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Rentrée des Europa Scouts nancéiens
Les troupes Europa Scouts de la IIe Nancy Bienheureuse Alix Le Clerc et de la IIIe Nancy Bienheureux Charles de Foucauld ont fait leur rentrée au domaine du Tremblois, à Laneuvelotte, sympathiquement accueillies par le maître des lieux, Jean-Marie Cuny.
Après la projection des vidéos des camps de l'été, les responsables d'unités se sont présentés et ont accueilli les nouvelles recrues.
Les cérémonies officielles, en présence de l'abbé Stemler, aumônier des Europa Scouts lorrains, de l'abbé Husson, des parents et amis, se sont déroulées dans le parc arboré de la propriété. Elles ont vu la montée chez les scouts et guides de plusieurs jeunes garçons et filles.
Les unités accueillent cette année plusieurs nouveaux louveteaux et louvettes. Elles ne demandent qu'à croître !
‡ Renseignement et inscription : europascouts.nancylorraine_enf@yahoo.fr
Quelques images de cette journée de rentrée...
[clichés ©H&PB]
Le scoutisme pour tous !
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Saint-Sauveur, l'abbaye retrouvée
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La Ligne Maginot et ses casernes disparues
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Nancy : un nouveau Musée Lorrain pour 2020
État, ville et Région étaient ensemble récemment à Nancy pour lever le voile sur l’esquisse qui a remporté le concours d’architecture concernant la rénovation du musée lorrain.
Autour de Laurent Hénart, adjoint à la culture, Jean-Pierre Moinaux, vice-président du Conseil régional de Lorraine, Frédérique Boura, directrice adjointe de la DRAC, Dominique Flon, président de la société d’histoire et d'archéologie de la Lorraine et du Musée Lorrain, a été présenté le projet lauréat porté par l’agence parisienne Dubois et associés. « Dans tous nos projets, notre philosophie est d’essayer de renforcer la qualité des lieux plutôt que de donner un effet architectural », explique l’architecte Philippe-Charles Dubois qui a rénové plusieurs musées en France, dont celui de Toulouse-Lautrec à Albi.
L’esprit est de redonner au musée et au palais ducal ses perspectives sur le parc de la Pépinière. Les bâtiments du fond du jardin vont ainsi disparaître au profit d’une longue aile d’accueil vitrée, transparente, depuis laquelle on accédera au musée par le sous-sol, comme au Louvre.
Le premier coup de pioche est prévu pour la mi-2015 avec une livraison programmée pour 2020. Le coût prévisionnel est estimé à près de 40 millions d’euros HT.
[d'après ER]
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"Saint Jérôme & Georges de La Tour" avec les Amis d'Alfred Renaudin
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15ème Journées d'études vosgiennes à La Bresse du 24 au 27 octobre 2013
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Mgr Lagleize, nouvel évêque de Metz
Monseigneur Jean-Christophe Lagleize, jusqu'alors évêque de Valence (Drôme), a été nommé le 25 septembre évêque de Metz par décret du Président de la République, l'évêché de Metz étant sous régime concordataire.
Il remplace Mgr Pierre Raffin, démissionnaire.
La bulle de Sa Sainteté le Pape François conférant l'institution canonique à Mgr Jean-Christophe Lagleize en qualité d'évêque de Metz date du 24 juin 2013.
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Sud-Ouest vosgien : mieux exploiter les richesses touristiques
[Vosges Matin]
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Addi Bâ, résistant des Vosges
Addi Bâ était sur le point de fêter ses 27 ans quand les soldats d'Hitler le firent sortir de sa cellule de la prison de la Vierge, à Epinal, dans les Vosges, pour le conduire au poteau d'exécution.
Le 3 décembre 1943, devant la cour de justice de la Feldkommandantur d'Epinal, celui que les Allemands appelaient le "terroriste nègre" venait d'être condamné à mort pour actes de franc-tireur.
Ainsi s'acheva la longue épopée de ce jeune Peul du Fouta Djalon, engagé volontaire dans l'Armée française et chef du premier maquis des Vosges - le maquis de la Délivrance, dans l'ouest vosgien - créé au printemps 1943.
A la fin des années 1980, un premier travail sur Addi Bâ fut initié par le colonel Rives, ancien de l'infanterie coloniale. Depuis 2003, le journaliste indépendant Etienne Guillermond a repris l'enquête à travers les archives lorraines et a sillonné les Vosges afin de recueillir les témoignages de femmes et d'hommes qui avaient connu le tirailleur-résistant, devenu une véritable légende entre Lamarche, Martigny-les-Bains et Bourbonne-les-Bains.
L'auteur nous livre l'incroyable récit de l'itinéraire de ce jeune Guinéen, depuis sont pays d'origine jusqu'à son engagement et son action dans la résistance française. Un document bouleversant qui retrace le combat héroïque d'Addi Bâ contre l'occupant au service de son pays d'adoption, la France.
Addi Bâ fut bien l'Africain qui défia les Nazis.
‡ Addi Bâ, résistant des Vosges, Etienne Guillermond, éditions Duboiris, 2013, 182 p., ill. (20 €).
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Saint Jérôme & Georges de La Tour
Peu de maîtres anciens jouissent en France d'une popularité comparable à celle de Georges de La Tour. Redécouvert en 1915 après avoir sombré dans le plus profond oubli, le peintre est devenu en quelques décennies l'égal d'un Claude Lorrain, d'un Nicolas Poussin, voire d'un Vermeer ou d'un Rembrandt. Emouvant et étrange mélange de réalisme et de spiritualité, son oeuvre nous est parvenu de façon fragmentaire, on le sait, mais un sujet semble avoir retenu son attention toute sa carrière durant, un sujet de prédilection dont il a multiplié les versions de ses débuts jusqu'à la fin de sa vie : saint Jérôme.
Présentée en 2013, au Musée départemental Georges de La Tour de Vic-sur-Seille à l'occasion du dixième anniversaire de son ouverture au public, l'exposition réunit autour du Saint Jérôme du Prado, le dernier chef-d'oeuvre redécouvert du maître lorrain, toutes les compositions de La Tour aujourd'hui connues sur ce thème. La confrontation inédite de ces toiles provenant de collections publiques et privées - un ensemble constitué d'originaux, d'oeuvres d'atelier, de copies anciennes et même de quelques tableaux ayant autrefois été considérés comme de La Tour - entend témoigner de la puissance plastique et de l'originalité iconographique caractérisant des interprétations picturales profondément marquantes, conçues par un artiste qui non seulement garde avec le temps sa part de mystère mais encore, depuis bientôt un siècle, sans cesse se donne et se reprend.
Un somptueux ouvrage enrichi des reproductions des oeuvres de La Tour présentées pour la première fois à Vic-sur-Seille, venant de plus grands musées de France bien sûr, mais aussi du Canada, du Royaume-Uni, d'Espagne et de Suède.
‡ Saint Jérôme & Georges de La Tour, collectif, IAC éditions d'Art, 2013, 269 p., ill. (32 €).
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Des apparitions mariales en Lorraine
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Val-et-Châtillon : succès du concert grégorien
[ER]
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Et la France se réveilla
Ce devait être une loi festive et consensuelle... Une formalité. Elle a, et pour longtemps, fracturé la France en deux. En l'espace de trois grandes manifestations, la contestation de la loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels a mobilisé des millions de Français. Même votée, promulguée, cette loi continue de diviser le pays et ils sont nombreux, aujourd'hui encore, à la combattre.
Voici le premier livre qui retrace l'histoire secrète de la Manif pour Tous, la met en perspective avec le quinquennat de Nicolas Sarkozy, évalue les conséquences profondes qu'elle peut avoir sur la vie politique, l'Eglise et toute la société.
Dès l'origine, les auteurs ont suivi, jour après jour, ce mouvement. Ils ont rencontré les organisateurs, les manifestants, les hommes et les femmes politiques qui y ont pris part ou l'ont combattue. Ils ont assisté à l'émergence du phénomène Frigide Barjot, à l'apparition d'une nouvelle génération militante, à la naissance des Veilleurs. Ils ont analysé le rôle de l'Eglise et l'influence des réseaux sociaux militants. Ils ont relevé, en détail, les brimades policières aux ordres du pouvoir socialiste, les mensonges politiques et les condamnations judiciaires iniques.
De la ligne Buisson au succès de la Droite forte, des hésitations de François Hollande aux provocations de l'homosexualiste Pierre Bergé, des joutes homériques à l'Assemblée nationale au harcèlement des membres du gouvernement, des silences de Marine Le Pen à l'engagement de sa nièce la députée Marion Le Pen-Maréchal, ils racontent aussi les coulisses d'une année politique où la loi Taubira a tracé, au-delà des partis, de nouveaux clivages. Où s'est esquissée, dans la rue, une recomposition de la droite.
Ils montrent enfin comment la Manif pour Tous a amorcé un véritable retournement culturel : une révolution des valeurs. Un combat contre le nihilisme soixante-huitard.
‡ Et la France se réveilla. Enquête sur la révolution des valeurs, Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville, Editions du Toucan, 2013, 280 p. (18 €).
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Remiremont (88) : "Jeux d'orgue ad libitum" à l'abbatiale Saint-Pierre le 29 septembre 2013
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Bourmont, ancienne cité lorraine
[L'Abeille]
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Expo' "Le duché de Bar sous René II" à Bar-le-Duc
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Les Vosges préparent le centenaire de 14-18
Particulièrement touchés dès le début de la Première Guerre mondiale, les Vosges préparent les commémorations du centenaire en misant sur les particularités historiques.
Dans le paysage des commémorations de la Grande guerre qui va défiler à compter de l’année prochaine, les Vosges essayent de se frayer une place dans les premiers rangs. Loin derrière la Meuse, la Marne ou la Somme, le département a pourtant des arguments historiques à mettre en avant. Au premier rang desquelles la nécropole de la Fontenelle, où étaient présentées mercredi matin les premières manifestations départementales pour la commémoration. « C’est le seul site de combat en montagne sur le territoire français », précise Yann Trouillet, historien, responsable d’un bureau d’études en charge de l’aménagement des territoires de mémoire. Comblé dès 1919 et construite sur le site même des combats, le site a ensuite été laissé en l’état. Les terrains autour du monument, appartenant au ministère de la Défense, n’ont été dégagés que dernièrement : 300 à 400 m³ de bois ont été débardés pour laisser le passage vers les croix.
Cette préservation en fait « un lieu avec un des taux de muséalité à ciel ouvert les plus importants de France », souligne Yann Trouillet. Guerre de positions, guerre des mines, avec des galeries creusées à plus de 120 m sous terre, guerre des frontières ou épigraphies internationales (rares !) gravées dans la roche près du sentier de la Roche Mère Henry. Ce sont toutes ces spécificités que les élus, les associations et les communautés de communes (entre autres celle de la vallée de la Plaine et celle du Rabodeau) veulent mettre en avant à l’occasion de la kyrielle de cérémonies qui jalonneront les quatre prochaines années à compter de 2014. « Nous étions souvent oubliés des livres d’histoire », constate William Mathis, vice-président du Conseil général des Vosges. « Désormais grâce au travail des historiens locaux, les combats de 1914-1915 sont mieux connus. Nous voulons montrer que les Poilus morts ici ont la même valeur que ceux qui sont dans les sites nationaux. »
Un PER (pôle d’excellence régionale) baptisé « Tourisme de mémoire 14-18 » a été créé en 2008 en interdépendance entre le Conseil général des Vosges et son homologue du Haut-Rhin, pour permettre le financement, à hauteur de 2,5 millions d’euros, de projets mettant en valeur 11 sites remarquables de la Grande guerre sur la ligne de front. La mission centenaire nationale a des ramifications départementales, gérées par Christophe Salin, le sous-préfet de Saint-Dié. Et les Vosges préparent un dossier pour entrer au GIP (groupement d’intérêt public) qui rassemblera à terme 15 départements et mettra en place des actions complémentaires pour « valoriser des sites connus et reconnus. » Plusieurs projets sont en cours, notamment la création d’un sentier « de 1,2 km, à fond de tranchée », sur le site de la nécropole de la Fontenelle. D’autres pourraient aussi voir le jour, notamment un sur la route des crêtes, de l’Hartmannswillerkopf au col de la Chapelotte, et l’autre qui irait de la Roche Mère-Henry au monument Sartorio.
[d’après Vosges Matin]
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Commémoration de la bataille du Grand-Couronné
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Nancy : la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine érigée pour la forme extraordinaire
Tympan de la chapelle Marie-Immaculée de Nancy [cliché ©H&PB].
Le bulletin officiel de L'Eglise catholique en Meurthe-et-Moselle du 11 septembre 2013 a publié le décret de Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, qui érige canoniquement la chapellenie diocésaine Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine "pour la célébration des actes du culte sous la forme extraordinaire du rite romain" :
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Ouest vosgien : zone équipée cherche investisseurs
Une grande opération séduction en guise d’inauguration. Tel était l’objectif du Conseil général des Vosges qui a réuni récemment sur le site des élus et quelques industriels pour présenter la zone.
« Moins on en dit, mieux c’est. » À en croire Damien Parmentier, directeur de Vosges développement, pour connaître le nom d’éventuels industriels prêts à investir sur la zone Cap Vosges Damblain, il faudra encore patienter. Ce n’était visiblement pas le moment des révélations. Mais celui de la présentation.
Une vaste opération de séduction devant les élus et quelques entrepreneurs (la plupart venant du secteur, hormis deux membres de l’ambassade de Chine à Paris), menée tambour battant par le président du Conseil général, Christian Poncelet qui a certes évoqué quelques pistes : « Deux grands ports maritimes en recherche de bases arrière logistiques, des logisticiens spécialisés cherchant une plateforme de stockage performante, des investisseurs immobiliers étrangers cherchant à réaliser une opération foncière ». Sans toutefois en dire plus mais en assurant que le Département voulait avoir le choix et que celui-ci serait très vigilant « à ce que le projet développe l’économie locale et créé des emplois. »
Bref, rien de concret donc. Si ce n’est « une zone terminée, qui fonctionne et qui est prête désormais à accueillir des entreprises. » « Aujourd’hui comme hier, je crois fermement au potentiel de Damblain, mais le chemin de la reprise économique est long… Personne n’y croyait, maintenant, c’est fait. Nous avons été audacieux, volontaires et nous sommes fiers de cette réalisation », a expliqué l’élu.
Avant de couper le ruban de rigueur et faire une petite démonstration des possibilités offertes par le réseau ferroviaire sur le site, c’est le « monsieur Damblain » du département, Olivier Ramond qui a pris le relais pour lister un à un les atouts de cette zone toute équipée « qui offre de multiples possibilités ». A un coût défiant toute concurrence : 5 euros le m². Avis aux investisseurs !
[d'après Vosges Matin]
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Rentrée des unités Europa Scouts de Nancy
Les unités Europa Scouts nancéiennes lors de la rentrée 2012-2013 [cliché ©H&PB]
‡ Rentrée des troupes Europa Scouts de Nancy samedi 28 septembre à 14h30 au Tremblois (commune de Laneuvelotte, 11 km est de Nancy direction Sarreguemines).
Parents et jeunes, n'hésitez pas à venir découvrir les activités des scouts, guides, louveteaux et louvettes Europa Scouts auprès desquels est développée une pédagogie construite sur les valeurs éprouvées du scoutisme traditionnel et catholique.
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Bleurville (88) : la pierre rime avec Sebeler
Le bois tient une place de choix en ce moment au salon de l’habitat d’Epinal. La pierre aussi, avec notamment l’entreprise Sebeler de Bleurville qui n’a pas manqué une seule édition.
Dès le premier jour, c’est-à-dire hier, le public a investi en nombre les travées du parc des expositions.
Le bois et toutes ses déclinaisons tiennent une place de choix au salon de l’habitat. La pierre n’occupe évidemment pas la même position, mais quelques entreprises sont là pour mettre en avant les qualités d’un matériau qui traverse les siècles sans broncher. Florent Colin, co-gérant avec son frère Jérôme de la SARL Sebeler, basée à Bleurville, le rappelle régulièrement à ses clients.
« Le dallage a deux mille ans, ne l’oublions pas », confie-t-il, « et depuis quelques années la pierre est très tendance. Néanmoins, il ne faut pas se tromper dans les choix. Si la bonne pierre n’est pas au bon endroit, elle se détériorera très vite. »
Sebeler ne rencontre pas ce genre de difficultés parce que l’entreprise familiale, qui a vu le jour il a plusieurs décennies, s’appuie sur des acquis solides et incontournables. « Mon arrière-grand-père fabriquait des meules qui servaient à l’affûtage des outils », précise encore Florent Colin.
Depuis, les choses ont changé, mais pas le savoir-faire. Qui s’exprime de A à Z dans l’élaboration de différents produits : des dalles pour les sols ou les murs, des escaliers, des salles de bains ou encore des cheminées. Extrayant le grès (blanc ou rouge) de sa propre carrière de Bleurville, là où se trouvent également les ateliers, Sebeler travaille pour le département, bien sûr, pour la France entière et l’Europe. Florent Colin, citant pêle-mêle, tout près de nous, la Maison du Bailli, la colonne se trouvant place Pineau ou encore les escaliers de la maison chinoise. Autre particularité de la société par rapport au salon, Sebeler n’a pas manqué une seule édition. « Je crois que l’on est deux dans ce cas-là ». Un autre gage de sérieux et de fidélité apprécié par les clients. « Sur ce salon, comme sur celui de Nancy, où nous allons également, nous ne faisons pas d’affaire en direct. En revanche, le relationnel est primordial. Si les gens, qui reviennent à des choses simples dans le choix des matériaux, sont intéressés, ils viennent nous voir à notre magasin d’Epinal ou alors directement à Bleurville. » Où les deux cogérants investissent régulièrement même si la pénurie de personnel se fait cruellement ressentir. « Vous savez, beaucoup pensent que la taille de pierre est un métier artistique, mais c’est un métier de production. »
[d’après Vosges Matin]
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Le maquis de la Délivrance 1943-2013
Exposition visible aux Archives départementales des Vosges
4 avenue Pierre-Blanck à Epinal
du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00
samedi de 8h30 à 12h30
Entrée libre
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Morts pour Vichy
Quatre hommes figurent au sommaire de ce livre. Tous, dans le cadre du régime de l'Etat Français, ont exercé le pouvoir, au plus haut niveau. Tous ont connu un sort tragique : l'amiral François Darlan assassiné ; Pierre Pucheu, l'un des esprits les plus brillants de sa génération, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Vichy, fusillé à Alger ; le maréchal Philippe Pétain, Chef de l'Etat Français, condamné à la peine capitale mais réservé à une longue agonie ; Pierre Laval, vice-président du Conseil, exécuté à Paris dans des conditions qui ont desservi l'image de la justice de l'époque.
Si Alain Decaux a choisi d'évoquer l'ultime étape de leur destin, ce n'est pas pour rechercher les raisons politiques qui les y ont conduites. Il ne veut raconter que ce qui précéda leur mort. C'est dans de tels instants qu'un être se révèle tout entier et quelquefois recompose la dernière image que l'on gardera de lui.
Le souhait de rassembler ces quatre destins recouvre aussi des raisons personnelles. L'auteur a réuni pendant 20 ans une masse d'informations dont il n'a pu utiliser qu'une part dans ses célèbres émissions Alain Decaux raconte. Il parvient à l'âge où l'on s'interroge quant au sort qui sera réservé, après son départ, à des témoignages inédits que l'on peut juger utiles pour la connaissance d'une période de l'histoire contemporaine de la France particulièrement difficile à déchiffrer.
‡ Morts pour Vichy, Alain Decaux, éditions Perrin, coll. Tempus, 2013, 475 p. (11 €).
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Le Grand Couronné : les combats - La victoire
La Grande Guerre a débuté en Lorraine en août-septembre 1914 sur un front allant de la butte Sainte-Geneviève à Pont-à-Mousson jusqu'au Léaumont à Lunéville et la Trouée de Charmes. Les combats acharnés qui se sont déroulés sur cette ligne de front ont protégé Nancy et permis la victoire de la Marne. Il faut le souligner.
Et pourtant le Grand Couronné est une victoire oubliée.
L'ouvrage de Christian Lapointe est particulièrement bienvenu pour rappeler les faits, évoquer la violence des combats et rétablir la chronologie des événements enrichie de nombreuses cartes et de reproductions de cartes postales et clichés de l'époque.
Originaire d'un village du Grand Couronné, l'auteur est un collaborateur régulier de La Nouvelle revue lorraine. Passionné par l'histoire de la Lorraine, il partage, avec ce premier ouvrage sur la bataille du Grand Couronné, le fruit de ses recherches.
‡ Le Grand Couronné, les combats, la victoire, Christian Lapointe, éditions Cercle d'Histoire du Foyer rural de Laneuvelotte, 2013, 199 p., ill., cartes (25 €).