Une grande opération séduction en guise d’inauguration. Tel était l’objectif du Conseil général des Vosges qui a réuni récemment sur le site des élus et quelques industriels pour présenter la zone.
« Moins on en dit, mieux c’est. » À en croire Damien Parmentier, directeur de Vosges développement, pour connaître le nom d’éventuels industriels prêts à investir sur la zone Cap Vosges Damblain, il faudra encore patienter. Ce n’était visiblement pas le moment des révélations. Mais celui de la présentation.
Une vaste opération de séduction devant les élus et quelques entrepreneurs (la plupart venant du secteur, hormis deux membres de l’ambassade de Chine à Paris), menée tambour battant par le président du Conseil général, Christian Poncelet qui a certes évoqué quelques pistes : « Deux grands ports maritimes en recherche de bases arrière logistiques, des logisticiens spécialisés cherchant une plateforme de stockage performante, des investisseurs immobiliers étrangers cherchant à réaliser une opération foncière ». Sans toutefois en dire plus mais en assurant que le Département voulait avoir le choix et que celui-ci serait très vigilant « à ce que le projet développe l’économie locale et créé des emplois. »
Bref, rien de concret donc. Si ce n’est « une zone terminée, qui fonctionne et qui est prête désormais à accueillir des entreprises. » « Aujourd’hui comme hier, je crois fermement au potentiel de Damblain, mais le chemin de la reprise économique est long… Personne n’y croyait, maintenant, c’est fait. Nous avons été audacieux, volontaires et nous sommes fiers de cette réalisation », a expliqué l’élu.
Avant de couper le ruban de rigueur et faire une petite démonstration des possibilités offertes par le réseau ferroviaire sur le site, c’est le « monsieur Damblain » du département, Olivier Ramond qui a pris le relais pour lister un à un les atouts de cette zone toute équipée « qui offre de multiples possibilités ». A un coût défiant toute concurrence : 5 euros le m². Avis aux investisseurs !
[d'après Vosges Matin]