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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 70

  • Epinal : le cimetière médiéval surgit de terre

    Et que deviennent les restes humains exhumés lors de ces travaux ? Au-delà de l'aspect purement archéologique, ces ossements appartiennent à des chrétiens qui ont cru en la Résurrection ; il serait donc normal qu'ils soient déposés dans un cimetière... dans l'attente du Jugement dernier.

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    [Vosges Matin]

  • "Les Cahiers de La Mothe - n° 6 / 2014" sont parus

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  • Nancy : le dernier miracle de Saint Nicolas pour son fidèle ami...

    Jacques Muller, le "saint Nicolas" des commerçants de la Vieille Ville de Nancy, est décédé dans le dénuement. Le quartier s’est mobilisé pour lui offrir des obsèques décentes. Dernier miracle de Saint Nicolas, le patron des Lorrains !

    sous-la-mitre-et-la-barbe-se-cachait-un-personnage-sympathique-unanimement-apprecie-dans-son-quartier-photo-dr.jpgIl aurait dû être inhumé dans le carré des indigents, alors même qu’il avait souscrit une convention d’obsèques. Mais Jacques Muller est décédé durant le délai de carence. L’assurance ne pouvait donc pas prendre en charge les prestations prévues dans le contrat. Il avait 74 ans. Les commerçants de la Vieille Ville se sont mobilisés pour collecter les fonds nécessaires. C’était un personnage sympathique, apprécié de son entourage, mais c’était un homme seul.

    Il a été retrouvé à son domicile, plusieurs jours après son décès. C’est sa voisine, inquiète de ne pas le voir depuis quelques jours, qui a alerté la police. Il n’avait plus de famille, seulement de lointains cousins. Chacune des personnes qu’il côtoyait détient une partie de l’histoire de ce personnage né en Alsace où son père était, semble-t-il, officier. Lui, avait travaillé dans le milieu artistique. D’abord à Paris, où il était costumier pour le théâtre et pour le cinéma, travaillant notamment pour la Paramount. Appelé durant la Guerre d’Algérie, il en était revenu avec le paludisme et des cheveux tout blancs. Il s’était alors installé à Nancy où il avait trouvé du travail chez les frères Mauchaussée, antiquaires-décorateurs, rue de Serre. Il était devenu leur intime et, à la mort de Paul Mauchaussée, il avait hérité, avec deux autres personnes, du Domaine des Eaux-Bleues à Liverdun ; un cadeau empoisonné, puisqu’avec les dettes et les droits de succession très élevés en l’absence de tout lien de parenté, Jacques Muller s’était retrouvé dans une situation financière délicate. Mais c’était un homme d’honneur et il avait tenu à régler tout ce qu’il devait. Sur sa petite retraite, il payait, rubis sur l’ongle, son loyer. C’est pourquoi, son propriétaire, lorsqu’il a appris le décès et le mouvement de solidarité, a tenu à apporter son écot.

    Il y a de très nombreuses années, Jacques Muller avait accepté d’être le saint Nicolas des commerçants de la Vieille Ville, distribuant les papillotes, avec douceur et bonhomie, début décembre. Lorsque Nathalie a contacté l’association, il n’y a pas eu un instant d’hésitation pour signer un chèque et chaque commerçant a, en plus, apporté son obole, à titre personnel. Jusqu’à l’atelier de vie de quartier, en sommeil depuis les dernières élections municipales, qui a prélevé quelques euros sur son compte. La Ville de Nancy a usé de son poids auprès des pompes funèbres pour obtenir un tarif spécial.

    Le clergé nancéien s’est également mobilisé pour offrir des obsèques catholiques à un homme de foi qui assistait aux offices à la cathédrale, mais s’occupait de l’animation paroissiale à Notre-Dame-de- Lourdes. C’est en la basilique Saint-Epvre, l’église de sa paroisse, que se dérouleront ses obsèques ce mardi 21 octobre à 10h00.

    [d'après ER]

     

     
     
  • Haréville-sous-Montfort se souvient 50 ans après...

    Il est aux alentours de minuit et quart en cette nuit du 27 juillet 1964. Un car, à bord duquel voyagent les membres d’un groupe folklorique de Perpignan, retourne dans le Sud après une longue tournée qui s’est terminée dans les Vosges.

    a-l-epoque-l-accident-avait-fait-la-une-la-liberte-de-l-est.jpgLe bus arrive aux abords du village d’Haréville-sous-Montfort, à quelques kilomètres de Vittel. A l’entrée de cette commune, la route décrit un virage dangereux qui enjambe la voie ferrée. Pour des raisons inexpliquées, le bus manque ce virage et heurte le garde-corps métallique du pont avant de l’arracher sur une quinzaine de mètres. Le véhicule fait un demi-tour sur lui-même et s’écrase, roues en l’air, d’une hauteur de 11 mètres sur la voie ferrée.

    Sur les 27 occupants du bus, seuls 7 vont survivre. Cette nuit-là, 20 personnes ont perdu la vie en contrebas de ce pont. Le plan ORSEC a immédiatement été déclenché. Les secours, médecins généralistes du secteur, les forces de l’ordre de toute la Plaine, ainsi que les militaires de la base de Contrexéville ont été mis à contribution pour sortir toutes les victimes prisonnières de l’amas de tôle. Une opération qui a duré toute la nuit. Et au petit matin, c’est la stupeur pour tous les habitants d’Haréville qui, au cours des deux jours qui vont suivre, accueilleront et épauleront les familles des victimes. Une cérémonie, on ne peut plus émouvante, est même organisée pour le départ des corps. L’émotion était immense en cette fin de mois de juillet 1964 et cet accident de la route est resté figé dans toutes les mémoires. Il reste même le plus meurtrier de ce demi-siècle dans les Vosges.

    Haréville-s-Montfort_stèle_50 ans 02.JPGLa commune d’Haréville-sous-Montfort n’a pas oublié ce drame, pas plus que le groupe folklorique, « El Foment de la Sardana ». Car le groupe existe toujours, alors que ses dirigeants s’étaient posé la question de poursuivre l’aventure après ce drame sans commune mesure. Mais ils ont décidé de ne pas quitter la scène et étaient présents, ce week-end des 18 et 19 octobre 2014, aux commémorations qui se sont déroulées en hommage aux victimes de l’accident, à Haréville-sous-Montfort.

    Lors ces cérémonies, la mairie harévilloise a souhaité saluer tous les habitants qui se sont mobilisés à l’époque. Une manière également de rappeler aux jeunes générations cette page dramatique vécue au sein du village.

    vosges,haréville sous montfort,perpignan,groupe folklorique,el foment de la sardana,catalan,sardaneSamedi a eu lieu à 18 h une cérémonie à la stèle du souvenir, sur le lieu de l’accident, en présence notamment d’un des survivants, Frédéric Turrau, et d’une trentaine de membres du groupe « El Foment de la Sardana ». En soirée, le groupe folklorique catalan a donné une représentation à l’école du village.

    Ce dimanche matin, une messe dite à la mémoire des victimes de l'accident et de leurs familles a été célébrée en l’église d’Haréville-sous-Montfort.

  • 59, Passage Sainte-Anne

    volot.jpgDans le Paris du Second Empire, en 1861, Achille Bonnefond, spécialiste des affaires criminelles, enquête autour des milieux spirites.

    Au fur et à mesure que son enquête avance, Achille Bonnefond perd de sa logique cartésienne. Le suicide déguisé de la comédienne Mimi Pattes-Maigres, la découverte en pleine église du cadavre d'un précieux "informateur" prêt à faire d'importantes révélations sur la défunte, et un mystérieux extrait de la Bible retrouvé dans la doublure d'une robe de Mimi orientent Achille sur la piste d'une société occulte.

    Dans ses beaux quartiers, le Tout-Paris s'adonne avec ferveur aux dialogues avec l'au-delà, initiés par Allan Kardec, fondateur de la Société parisienne des études spirites. Achille se rend au 59 passage Sainte-Anne pour rencontrer cet esprit brillant et érudit. Un jeu dangereux s'engage alors pour le détective qui tente de pénétrer au sein de la Société des esprits clairvoyants afin de découvrir la vérité. Un jeu qui pourra être fatal si les protagonistes commettent la moindre imprudence car... les esprits veillent !

    La Vosgienne Frédérique Volot a publié plusieurs ouvrages sur les affaires criminelles et les mystères de Meurthe-et-Moselle, ainsi que des romans ayant pour thème la Lorraine.

     

    ‡ 59, Passage Sainte-Anne, Frédérique Volot, éditions Presses de la Cité, 2014, 330 p. (21,50 €).

  • Un aumônier militaire sur les champs de bataille : l’abbé Charles Burbaud

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    A l’occasion de l’exposition

    « L’ambulance du Sacré-Cœur : de la fleur au fusil, à la grâce de Dieu »

    Jean-Claude L’Huillier,

    historien,

    animera une conférence

    « Un aumônier militaire sur les champs de bataille : l’abbé Charles Burbaud, aumônier d’un groupement des Brancardiers Divisionnaires au cours de la Première Guerre mondiale »

     

    Vendredi 24 octobre à 18h00

    Salle Henri Blaise

    Collège du Sacré-Cœur

    39 rue de Laxou

    54000 Nancy

  • Théodose

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    Théodose, qui régna de 379 à 395, présente la particularité d'être le premier empereur romain baptisé dans le catholicisme. La postérité a surtout retenu de lui qu'il prohiba le paganisme et les hérésies - notamment l'arianisme -, instaura le christianisme catholique (universel) comme seule religion autorisée, avec le judaïsme, et fit pénitence en 390 devant Ambroise, l'évêque de Milan, à cause d'un massacre qu'il avait laissé se perpétrer à Thessalonique.

    La  réalité est plus nuancée : ses édits ne mirent fin ni au paganisme ni aux courants hétérodoxes du christianisme ; il ne soumit pas l'autorité impériale à l'autorité épiscopale, mais là où ses prédécesseurs régnaient sans partage, il donna son accord à une dévolution des pouvoirs politiques et religieux entre l'empereur et les évêques.

    Pragmatique, il a ouvert une double voie qui ne fut guère suivie : celle d'un renforcement du pouvoir par l'humilité et d'un retrait des pouvoirs religieux préfigurant une forme archétypale de concordat.

    Cela lors d'un âge d'or culturel et avec une puissance militaire qui façonnèrent une "Renaissance théodosienne", à mille lieues d'un supposé déclin de l'Empire romain.

     

    ‡ Théodose, Bertrand Lançon, éditions Perrin, 2014, 398 p. (23 €).

  • Damblain (88): la villa gallo-romaine dévoilée

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    [Vosges Matin]

  • Le programme des Journées d'études vosgiennes de Charmes

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    [Vosges Matin]

  • Guet-apens rue des Juifs

    juifs.jpgA Metz en 1770, Augustin Duroch, jeune artiste vétérinaire diplômé de l'Ecole royale vétérinaire de Lyon, première école spécialisée au monde, est aux prises avec une mystérieuse maladie qui se propage dans les écuries de l'intendant du roi, Charles Alexandre de Calonne.

    L'assassinat d'un marchand juif perpétré dans le ghetto est-il en relation avec cette épidémie énigmatique ? Un complot visant le pouvoir royal est mis au jour. En ce troisième quart du XVIIIe siècle, la ville de Metz avec ses ruelles mal éclairées et sales, ses belles demeures, ses bouges mal famés, sert de décor à cet imbroglio.

    Sur fond d'intrigues et d'enquêtes menées dans les milieux aristocratiques de la cité à la manière d'un Nicolas Le Floch, Augustin peu à peu se retrouve pris dans les filets de celui qu'il accuse...

    Passionnée par Metz et son histoire, l'auteur plonge le lecteur au cœur de la vie quotidienne des Messins à l'avant-veille de la Révolution.

     

    ‡ Guet-apens rue des Juifs. Un artiste vétérinaire à Metz au Siècle des Lumières, Anne Villemin-Sicherman, éditions du Quotidien, 2014, 388 p. (25 €).

  • Epinal (88) : restructuration du 1er régiment de tirailleurs

    Le régiment spinalien devrait perdre environ 70 militaires dans le cadre de sa restructuration qui va le transformer en régiment d’infanterie de nouvelle génération.

    une-centaine-d-hommes-ont-quitte-epinal-il-y-a-quelques-semaines-pour-rejoindre-la-republique-centrafricaine-(photos-d-archive-vm).jpgDepuis le début de l’été, le 1er régiment de tirailleurs d’Epinal s’était réorganisé pour anticiper le nouveau schéma des armées présenté dans le cadre des restructurations des armées 2015.

    Avec un effectif stabilisé autour de 1 000 militaires, le 1er Rtir devrait pourtant perdre 70 hommes et être transformé en régiment d’infanterie de nouvelle génération, comme annoncé par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. « Mais sans que cela ait un impact fort à notre niveau, assure le sous-lieutenant Masotta, en charge de la communication. Des sections ont d’ores et déjà été enlevées, passant de 4 à 3. Cette nouvelle appellation préfigure l’avenir afin de marquer les choses dans le temps. »

    En revanche, la dissolution de l’état-major de la première brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne va directement impacter Epinal puisque c’est à cette brigade que les Vosgiens étaient rattachés. Le régiment vosgien sera, dès lors, rattaché à Besançon. Une réorganisation interne qui ancre néanmoins le 1er RTir dans le futur.

    Un régiment bien dans sa ville qui bénéficie d’installations très récentes sur les hauteurs du quartier Varaigne à Epinal. Son matériel figure parmi les plus modernes et les plus performants de l’armée de terre avec notamment le système combattant Felin (fantassin avec équipements et liaisons intégrées) et le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie), qui équipe le régiment spinalien depuis 2010.

    Ce régiment de tradition figure aussi parmi les plus projetés de France avec, à son actif, de nombreuses opérations extérieures. Début octobre, une centaine d’hommes étaient partis en mission direction la République Centrafricaine.

    La Lorraine ne perd pas de régiment. Cependant, il y aura un impact sur la vie quotidienne des militaires lorrains.

    Lunéville, Thionville, Sarrebourg ou Bitche en plus d’Epinal seront concernés par ces mesures de restructuration par petites touches qui s’étendent aux formations du génie, de l’artillerie et des transmissions, notamment celles travaillant avec des matériels en fin de vie.

    Si dans la logistique, le 516ème régiment du train de Toul est épargné, l’autre mesure principale en Lorraine est la suppression de l’escadron d’éclairage et d’investigation du 1er régiment de chasseurs de Verdun-Thierville. Cette unité spécialisée dans les missions de recherches et de renseignements tactiques et d’aide à l’engagement par la collecte de renseignement de zone, d’objectifs et de moyens comptait une centaine d’hommes. Programmée pour 2015, la réforme est déjà passée par la Meuse, le 24 avril dernier avec la création de l’escadron de reconnaissance et d’intervention. Au terme d’une réorganisation de la cavalerie, le 1er chasseur n’abandonne qu’une trentaine de postes.

    Les régiments d’hélicoptères de l’armée de terre, très impliqués dans les opérations en Afrique, ne sont pas ciblés. Du côté de l’armée de l’air, la BA 133 de Nancy élargit son périmètre, la base radar BA901 de Drakenbronn devient une de ses antennes. Les restructurations de la Marine ont un retentissement en Lorraine avec le désarmement du pétrolier-ravitailleur La Meuse, un des plus anciens navires de la Royale.

    Le format des Bases de défense qui regroupent et mutualisent les forces de soutien (RH, achats…) devrait évoluer avec des regroupements pour constituer des structures plus importantes pour économiser aussi des postes dans les unités. La Lorraine en compte cinq, Nancy, voire Verdun, pourrait être renforcée. Le service des essences des armées qui fermera en 2016 son centre de ravitaillement de Sarrebourg sera lui aussi rationalisé, le mot de cette première vague de la restructuration 2014-2019. Enfin pour la santé, si l’information majeure est la transformation du Val-de-Grâce, l’hôpital de Legouest à Metz mettra en sommeil certains services qu’il mutualisera avec le centre hospitalier de Mercy.

    En marge de ces restructurations, la Défense annonce des accompagnements pour le personnel et les territoires en valorisant l’accompagnement de Commercy après le départ du 8ème RA et l’arrivée du groupe Safran.

    [d'après Vosges Matin]

  • Mirabelles, l'or des vergers lorrains

    mirabelle.jpgDans nos souvenirs, les enfances lorraines sont inséparables des mirabelles. C'était le temps de la fin des "grandes vacances" où se profilait déjà celui de la rentrée des classes...

    Et la nature qui s'ensoleillait encore des dernières chaleurs des derniers beaux jours, annonçait, par l'odeur sucrée des mirabelles, que l'automne, prêt à se parer des ultimes couleurs de l'année, n'était pas loin. C'était - et c'est toujours, mais autrement - le temps où le fruit emblématique de la Lorraine, depuis les innombrables vergers encerclant le village, embaumait les campagnes environnantes.

    Ainsi, dans une région considérée - à tort - comme grise et froide, une perle d'or vint illuminer de son éclat et de sa saveur si particulière un terroir voué d'abord aux travaux de labeur.

    Aujourd'hui, dans les vergers lorrains, on recueille plus de 70 % de la production mondiale de mirabelles. Le fruit est devenu un atout économique majeur grâce au travail et à l'investissement constant de quelques passionnés.

    Symboles colorés et odorants, symbiose entre un terroir et les hommes qui y vivent, la mirabelle a marqué d'une encore indélébile une belle page de notre histoire régionale qui se conjugue avec bonheur au futur. Grâce, aussi, aux succulentes recettes à base de mirabelles proposées par Jean-Luc Sady.

     

    ‡ Mirabelles, l'or des vergers lorrains, Patrick Greff et Roger Wadier, éditions Gérard Louis, 2014, 140 p., ill. (25 €).

     

  • Jusqu'où ira François ?

    Jfrançois.jpgusqu'où ira le pape François ? Jusqu'où pourra-t-il aller ? Deux ans à peine après son élection surprise au souverain pontificat, l'état de grâce semble se fragiliser. Car si ce pontificat est adulé hors de l'Eglise, cela ne pas de soi à l'intérieur. La riposte s'organise. Les réformes de Sa Sainteté François se heurtent à une tradition deux fois millénaire. La curie romaine en pleine réorganisation commence à relever la tête.

    Comment le pape peut-il réconcilier l'Eglise avec le monde sans mettre en péril son unité ? Comment peut-il retrouver tous ceux qui, déçus par l'éloignement de l'Eglise, souffrent de cet abandon et d'absence de vie spirituelle ?

    François est-il finalement un pape révolutionnaire ? Il en a l'apparence et il l'est sur le fond. Les efforts du Vatican pour affirmer la continuité avec Benoît XVI peuvent faire illusion mais ils ne résistent pas à l'examen. La succession de Benoît XVI n'est pas allée dans le sens de ce pape discret, moine et théologien. Sa personnalité demeura enfouie derrière la charge à l'opposé de François qui exalte le caractère personnel au détriment de la fonction. Il y a donc rupture.

    Mais cette révolution n'est qu'une révolution de méthode, pas de but à atteindre. François est traditionnel dans sa spiritualité : il lance en réalité, à la suite de saint Jean-Paul II,  la nouvelle-nouvelle évangélisation ! En ré-enchantant le christianisme et l'Eglise catholique, le Saint-Père ravive quelque chose de l'âme du monde. Il peut toucher très largement.

    Jean-Marie Guénois présente les nouveaux défis du pape, les forces en présence, et analyse magistralement les enjeux théologiques et humains d'un pontificat déjà hors du commun.

     

    ‡ Jusqu'où ira François ?, Jean-Marie Guénois, éditions JC Lattès, 2014, 211 p. (18 €).

  • Mattaincourt (88) : il y a 70 ans, la 2e DB libérait la commune

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    [L'Abeille]

  • Saône vosgienne : vers le retour du vignoble ?

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    [Vosges Matin]

  • Bientôt en librairie : "Le roman de Jeanne d'Arc" par Philippe de Villiers

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    Après Charette et Saint Louis, Philippe de Villiers nous donne rendez-vous avec Jeanne d'Arc, à la première personne. Jeanne, symbole d'une nation, symbole chrétien, symbole du don. 

    « Jeanne d'Arc fut et demeure le plus pur chef-d’œuvre que le génie allégorique ait jamais déposé en notre littérature. Là où se côtoient dans leur impossible et monstrueux dialogue, l'infinie lâcheté et l'absolue candeur d'un ange qui parlait avec les anges. Mais peut-être y a-t-il un danger à la regarder depuis trop longtemps comme une sainte de vitrail, si haute, si parfaite et si lointaine ? J'ai voulu un instant déposer le vitrail pour lui rendre un peu de son humanité, de ses fragilités, de ses vraisemblances... » Philippe de Villiers.

     

    A découvrir en librairie à partir du 5 novembre prochain.

  • Messe à la mémoire de Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, reine de France

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    Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, épouse du roi Louis XVI, par Elisabeth Vigier-Lebrun.

     

    Monsieur le duc de Bauffremont, président et les membres du Comité du Mémorial de France à Saint-Denys, informe les lecteurs que

    la messe de Requiem à la mémoire de Marie-Antoinette, Reine de France et de Navarre,

    sera célébrée par Monsieur l'abbé Thierry Laurent,

    Jeudi 16 octobre 2014 à 12h00 précises en la basilique royale de Saint-Denis (93)

  • Une passion française : la Couronne d'épines

    couronne épine.jpgSur fond de Croisades, de monarchie, de piété, la Sainte-Chapelle incarne au plus haut point cette passion de la France pour l'Evangile qui a défini son histoire. C'est l'épopée d'un culte en plein renouveau que raconte ce livre, qui est aussi un guide. L'odyssée également d'une relique, de Jérusalem à Paris, de l'Antiquité et du Moyen Âge à nos jours.

    En recevant le 10 août 1239 la Couronne d'épines, le roi Louis IX pense d'ailleurs que le royaume tout entier en est le vrai reliquaire. En alliant la couronne des lys à l'instrument de torture du Christ, le jeune souverain ne cherche pas seulement à faire son salut, il inscrit dans la symbolique même du pouvoir que gouverner est servir. La vénération de la Sainte Couronne devient ainsi un acte fondateur engageant tous ceux qui auront la charge du peuple. Elle marque que toute autorité vraie est d'abord sacrificielle.

    Aujourd'hui exposée dans le Trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la relique connaît une vénération grandissante, faisant de ce diadème de dérision l'un des symboles les plus forts de l'administration idéale. En relisant son histoire, on découvre son actualité.

    Un ouvrage bienvenu en cette année du 8ème centenaire de la naissance de Saint Louis.

    L'auteur, Jacques Charles-Gaffiot, est l'animateur du Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et organisateur d'expositions d'envergure internationale.

     

    ‡ Une passion française : la Couronne d'épines, Jacques Charles-Gaffiot, éditions du Cerf, 2014, 157 p., ill. (12 €).

  • Bleurville (88) : activité à la bibliothèque municipale

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  • A la découverte du temple Saint-Jean de Nancy

    lorraine,nancy,protestant,temple,prémontrésA l'origine du temple protestant de Nancy, on trouve l'église des prémontrés construite à proximité de la porte Saint-Jean à partir de 1713. Les travaux seront interrompus faute de ressources financières. Ce n'est qu'en 1758 que l'architecte Claude Mique, dit "la Douceur", architecte du roi Stanislas, reprit les travaux ; l'église fut achevée par Louis Joseph Mique, fils de Claude, en 1780. Elle sera également utilisée comme annexe paroissiale de l'église Saint-Sébastien.

    Cette église conventuelle s'inscrit dans la tradition baroque du XVIIIe siècle. Sa façade s'inspire de celle de l'église de Sainte-Marie-Majeure de Pont-à-Mousson, maison-mère de l'ordre prémontré en Lorraine. Elle est composée de deux ordres décorés de pilastres corinthiens et composites. Deux niches, actuellement vides, recevaient les statues de la Vierge et de Saint Joseph. Le porche d'entrée est surmonté d'un fronton circulaire où l'artiste a sculpté Saint Joseph portant l'Enfant-Jésus et sur le phylactère on peut lire Dabo tibi corona vitae (je te donnerai la couronne de vie). La façade est surmontée d'un fronton triangulaire où est représenté en son centre l'œil de la Providence environné de rayons et de nuages au milieu desquels apparaissent chérubins et séraphins. Une croix et deux vases couronnent le tout. Deux tours ovales flanquent le chœur : celle situé à sa droite abrite deux cloches.

    lorraine,nancy,protestant,temple,prémontrésAttribuée en 1807 à la communauté protestante de Nancy - qui comptait environ 500 fidèles -, l'église connaît d'importants travaux d'aménagement intérieur (l'orgue de 1807 est reconstruit en 1856 par Cuvillier). Les objets du culte catholique seront transférés à l'église Saint-Sébastien (maître-autel, statue de saint Joseph...). Avec la loi de Séparation des Eglises et de l'Etat, le temple devient propriété de la ville.

    [source : conférence donnée le 11 octobre 2014 au temple Saint-Jean par Bénédicte Bouvet, directrice de l'Inventaire général de Lorraine]

  • Le suicide français : les 40 années qui ont défait la France

    zemmour.jpg"La France se couche, la France se meurt."

    La France avait pris l'habitude depuis le XVIIe siècle et, plus encore, depuis 1789, d'imposer ses idées, ses foucades mêmes, sa vision du monde et sa langue, à un univers pâmé devant tant de merveilles. Non seulement elle n'y parvient plus, mais elle se voit contrainte d'ingurgiter des valeurs et des mœurs aux antipodes de ce qu'elle a édifié au fil des siècles.

    Nos élites politiques, économiques, administratives, médiatiques, intellectuelles, artistiques, héritières de mai 68n, s'en félicitent. Elles somment la France de s'adapter aux nouvelles valeurs.

    Elles crachent sur sa tombe et piétinent son cadavre fumant. Elles en tirent gratification sociale et financière. Elles ont désintégré le peuple en le privant de sa mémoire nationale par la déculturation, tout en brisant son unité par l'immigration. Toutes observent, goguenardes et faussement affectées, la France qu'on abat ; et écrivent, d'un air las et dédaigneux, "les dernières pages de l'Histoire de France".

    Ce vaste projet subversif connaît aujourd'hui ses limites. Le voile se déchire. Il est temps de déconstruire les déconstructeurs ! Année après année, événement après événement, président après président, chanson après chanson, film après film... L'histoire totale d'une déconstruction joyeuse, savante et obstinée des moindres rouages qui avaient édifié la France.

    Le livre commence avec la mort du général de Gaulle parce que c'était la fin d'un monde, celui de la France du XIXe siècle, de la France éternelle, de la France des principes, de la France chrétienne. Le dernier homme à crier "Vive le Québec libre" parce qu'il voulait réparer l'erreur de Louis XV. Et puis, le dernier père aussi, car la même année, on supprimait la puissance paternelle... Autant dire la famille patriarcale, autant dire la famille.

    Depuis, nos gouvernants, nos "élites", se payent de mots : on appelle famille, Etat, nation, ceux qu'en sont plus.

    Un essai décapant par le journaliste français le plus redouté, le plus clairvoyant, le plus lucide. Le "parler vrai" n'est pas un vain mot pour cet homme. Merci Eric Zemmour pour cette leçon de bon sens.

    A lire et à méditer absolument !

     

    ‡ Le suicide français, Eric Zemmour, éditions Albin Michel, 2014, 534 p. (22,90 €).

     

  • Clergés en contacts à l'ère des divisions confessionnelles (16e-17e s.)

     

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    Le Colloque de Poissy (1561), de Robert Fleury (1840).

     

    Du 16 au 18 octobre 2014 à Nancy 

    Colloque « Clergés en contacts à l’ère des divisions confessionnelles (XVIe-XVIIe siècle) »

    Le Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire, Julien Léonard, Maître de conférences en histoire moderne, la Communauté Urbaine du Grand Nancy, la région Lorraine et l'Université de Lorraine, ont le plaisir de vous inviter au colloque « Clergés en contacts à l’ère des divisions confessionnelles (XVIe-XVIIe siècle) » du 16 au 18 octobre 2014 à Nancy.

    ‡ Consultez le programme du colloque ici programme_colloque CRULH.pdf

  • Anne-Charlotte de Lorraine, une princesse abbesse européenne (1714-1773)

    anne charlotte.jpgDe toutes les abbesses qui gouvernèrent le chapitre de Remiremont, Anne-Charlotte de Lorraine (1714-1773) fut une des plus prestigieuses. Petite-nièce du Roi Soleil, belle-soeur de l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg-Lorraine, tante de Marie-Antoinette, sa vie se partagea entre Lunéville où elle naquit dans le château construit par son père Léopold, duc de Lorraine et de Bar, Commercy, Vienne au côté de son frère François-Etienne devenu empereur et enfin Mons, en Belgique (Pays-Bas autrichiens à l'époque) où elle dirigea le chapitre Sainte-Waudru.

    Malgré son éloignement, elle fit reconstruire avec faste le palais abbatial de Remiremont qui subsiste toujours et resta jusqu'à son décès abbesse du chapitre noble de la cité vosgienne.

    Cette publication se veut être à la fois le catalogue de l'exposition consacrée essentiellement aux portraits d'Anne-Charlotte de Lorraine et les actes d'une journée d'études organisée par la Société d'histoire de Remiremont et de sa région à l'occasion du tricentenaire de sa naissance. Il regroupe les travaux inédits de plusieurs historiens, universitaires et conservateurs. Les auteurs se sont intéressés à l'iconographie d'Anne-Charlotte de Lorraine, à son enfance lunévilloise, à ses séjours à Vienne, sans oublier les Lorrains qui entourent la princesse, la construction du palais abbatial de Remiremont, son activités d'épistolière, ses sceaux, ses liens avec Madame de Graffigny, son administration capitulaire et sa pompe funèbre.

     

    ‡ Anne-Charlotte de Lorraine, une princesse-abbesse européenne (1714-1773), collectif, catalogue de l'exposition et actes de la journée d'études, Musée Charles de Bruyères et Archives municipales de Remiremont, 2014, 99 p., ill. (18 €). Disponible auprès du Musée Charles de Bruyères, 70 rue Charles de Gaulle, 88200 Remiremont ou par mail : aurelien.vacheret@remiremont.fr

  • Nomeny (54) : une Vierge à l'Enfant due à Léonard de Vinci ?

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    [ER]

  • La Nouvelle revue lorraine : les lecteurs ont élu les Lorrains illustres

    nrl28.jpgLes lecteurs de La Nouvelle revue lorraine ont répondu au sondage lancé par Jean-Marie Cuny. Ils ont élus les quatre Lorrains illustres qui méritent d'entrer au Panthéon lorrain ! Et les élus sont...

    Pour les découvrir, il vous faudra lire le n° 28 de La Nouvelle revue lorraine qui propose, comme à son habitude, un sommaire riche et varié :

    - le musée Gilles Fabre

    - lieux historiques en Lorraine au fil du temps

    - réflexions autour des sièges de La Mothe

    - la chapelle Sainte-Anne d'Albeschaux

    - le château d'En-Haut de Germiny

    - un chevalier de la Légion d'honneur

    - Péguy et Moselly

    - les deux guerres de Pierre Dac

    - la chapelle Saint-Etienne de Lamarche

    - le congrès eucharistique de Nancy en 1949

    - le grenier

    - le jeu de la fourche

    - le chagrin du Paulin

    - Gaston

    - la Joséphine et sa "p'tite charrette"

    - le quarté gagnant des Lorrains illustres : le choix des lecteurs

    ... Et les rubriques habituelles...

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est vendue sur abonnement : envoyez vos coordonnées postales et votre règlement (38 €, 6 numéros) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Le journal d'Henri Martin : Moussey sous l'occupation allemande en 1917

    moussey.jpg

    Henri Martin, né à Senones en 1880, patron d'une entreprise de peinture, subit l'occupation allemande depuis plus de deux années à Moussey, cette petite commune frontière de l'immédiat arrière-front des Vosges, au fond de la vallée du Rabodeau. Il a 32 ans, est marié et père de deux enfants. Un accident survenu deux ans avant la guerre l'a rendu non mobilisable.

    Son journal, couvrant toute l'année 1917, entame une véritable étude historique sur sa commune. Il s'érige ainsi en témoin d'une  guerre en zone envahie et ouvre une fenêtre sur le parcours d'une famille et d'un village vosgien dans la Grande Guerre.

    En transposant cette partie d'une histoire familiale et en l'enrichissant de nombreux documents et illustrations inédits, Danielle Fauth et Lucien Martin versent au patrimoine commun l'une des pièces maîtresse de l'histoire testimoniale de la Première Guerre mondiale dans les Vosges.

    Le journal d'Henri Martin trouve une place de référence dans l'historiographie de ce conflit dans les Hautes-Vosges et apporte un éclairage instructif sur les réalités d'une guerre en perpétuelle redécouverte.

     

    ‡ Le journal d'Henri Martin 1917. Moussey sous l'occupation allemande, Danielle Fauth et Lucien Martin (prés.), Edhisto, 2014, 129 p., ill. (15 €).

  • Le Pays Lorrain : blessures de guerre en Lorraine 1914-1918

    pl.jpgRiche sommaire du Pays Lorrain d'automne.

    La publication du Musée Lorrain et de la Société d'histoire de la Lorraine consacre le numéro 4 de 2014 à la Grande Guerre et ses conséquences en Lorraine :

    - Blâmont, août 1914 : l'histoire méconnue des premiers jours de guerre

    - La Grande Guerre vécue par un adolescent lorrain

    - Villages martyrs de Lorraine : Rouvres et la Meuse dans la tourmente d'août-septembre 1914

    - les débuts de la Grande Guerre à Nancy

    - Douëra-Calan : un quartier-général pour le Grand Couronné (septembre-décembre 1914)

    - les catholiques et le clergé meusien en 1914

    - la continuité du service scolaire dans le département des Vosges pendant la Grande Guerre

    - la presse militaire allemande du front de Lorraine

    - l'art en guerre : figurer le conflit armé, un défit et un devoir pour les artistes lorrains

    - l'archéologie de la Grande Guerre en France : une discipline récente pour quels enjeux ?

     

    ‡ Le Pays Lorrain est disponible à l'accueil du Musée Lorrain à Nancy ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : LE PAYS LORRAIN, MUSEE LORRAIN, 64 GRANDE RUE, 54000 NANCY.

  • Destin' à Sion

    sion.jpgQui, en Lorraine, ne connaît pas la colline de Sion, au cœur du pays du Saintois ? Irène Génin-Moine entraîne le lecteur dans ses pas d'adolescent lorsqu'elle grimpait naguère vers le sanctuaire marial avec ses camarades. La foi les portait. Notre-Dame de Sion les protégeait. Pas à pas, année après année, Sion a pris une place grandissante dans son cœur.

    Avec poésie, elle nous fait partager la découverte des lieux à travers sa vision de la colline, et sa poésie apaisante. Pour nous donner envie d'y monter ou d'y revenir... Pour un temps de ressourcement et d'échange spirituel avec Marie... Ou avec les paysages... Ou avec les horizons et les saisons...

    Un petit ouvrage rempli de belles images de cette "colline inspirée". Avec plein de ces fameuses petites étoiles dans les poches... et dans les yeux !

     

    ‡ Destin' à Sion, Irène Génin-Moine, éditions Bialec, 2013, 135 p., ill. (19 €).