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devilly

  • L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle

    lorraine,metz,école de metz,peinture,delacroix,migette,devilly,maréchalLe mouvement d'artistes que l'on salua dès le XIXe siècle du nom d'« École de Metz » apparut au cours des années 1830 sur la scène locale comme aux Salons de Paris.

    Issus des écoles municipales, puis élèves des ateliers de la capitale, Charles-Laurent Maréchal, Auguste Migette, Aimé de Lemud, Théodore Devilly, Auguste Rolland et leurs amis ont animé à Metz une vie artistique où dialoguent peinture, littérature et musique.

    L'admiration pour Eugène Delacroix, l'ouverture sur l'Allemagne, le goût pour le Moyen Âge, entretenu par le riche passé de la ville, nourrissent une création qui associe art et industrie.

    Un ouvrage très riche ponctué par une iconographie abondante.

    L'auteur, Christine Peltre, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Strasbourg, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'art du XIXe siècle.

     

    ‡ L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle, Christine Peltre, éditions du Quotidien, 2014, 151 p., ill. (39 €).

  • Le tableau de la Crucifixion chassé de la salle des assises de la Moselle

    Dix ans après la polémique lancée par des avocats et des journalistes parisiens lors du procès de Francis Heaulme à propos du tableau de La Crucifixion, la salle des assises de la Moselle devrait recevoir une nouvelle œuvre rappelant le siège de Metz.

    le-tableau-de-la-crucifixion-devrait-etre-prochainement-remplace-par-une-oeuvre-du-musee-de-la-cour-d-or-photo-archives-rl.jpgLa polémique avait été tellement gonflée par la dogmatique, anticléricale et christianophobe administration française que le Christ en croix réalisé par Théodore Devilly, peintre majeur de l’Ecole de Metz, qui ornait depuis 1866 la salle des assises de la Moselle, avait fait l’objet d’un référendum au sein du Palais de justice parce qu’il ne concourrait pas au concept de laïcité. Du jamais vu. Soucieux du respect de la tradition, le personnel du tribunal messin, les magistrats et les avocats s’étaient prononcés en faveur du maintien de l’œuvre. Non content de l’issue de cette expression démocratique, Paris et le premier président du tribunal avaient alors décidé de cacher l’œuvre derrière un rideau. Ce diktat des sans-culottes républicains a été maintenu jusqu’en 2007, date à laquelle La Crucifixion a été transférée dans le chœur de l’abbatiale Saint-Nabor de Saint-Avold.

    Afin de combler le vide sur le mur situé derrière le président et ses assesseurs, un tableau de trois mètres sur deux représentant le siège de Metz en 1552 devrait être accroché en mai. Il s’agit d’une reproduction signée du maître Léon-Charles Canniccioni, datant de 1928, qui dormait dans les réserves des Musées de la Cour d’Or. L’œuvre originale est exposée à Dijon. A cette époque, le roi de France, Henri II, avait arraché Metz à l’empereur Charles Quint. Désireux de récupérer la ville, ce dernier rassembla 100 000 hommes pour l’assiéger. Ses troupes furent repoussées par le duc de Guise. Ce fut alors le début de la fin pour Metz qui vit le déclin chasser sa prospérité… Un peu ce qu’on connaît de nos jours en France…

    [source : blog des lorrains engagés | cliché : ©RL]