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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 69

  • Eclat & scintillement... Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville

    lorraine,lunéville,château,duc de lorraine,léopold,elisabeth charlotte d'orléansQuand la technologie numérique vient au secours de l'Histoire... C'est le propos de l'exposition présentée à Lunéville au musée du Château de Léopold. La modélisation 3D nous offre la chance de découvrir pour la première fois la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte, lorsque resplendissait vers 1730 les arts du décor.

    Le catalogue reprend la thématique de l’exposition qui est conçue autour d’une pièce majeure et unique : le décor textile qui ornait, vers 1735, le lit de la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte d’Orléans. Ces fragments brodés, reçus en héritage de son père, seront convertis en vêtements liturgiques. L’occasion est néanmoins donnée de restituer, à partir de ces fragments textiles, un décor XVIIIe d’exception et d’approcher le quotidien de la duchesse. Outre des objets de valeur patrimoniale renseignant l’évolution du goût, s’ajoute une dimension de prospective technique, par le recours à la modélisation 3D.

    Elisabeth-Charlotte d’Orléans est la fille de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, et de la princesse palatine. Elle épouse en 1698 le duc Léopold de Lorraine et le couple s’installe de manière définitive au château de Lunéville en 1702. Née à Versailles, elle contribue très largement à insuffler à Lunéville l’esprit de la cour de France.

     

    ‡ Eclat & scintillement. Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville, collectif, Musée du château de Lunéville - Serge Domini éditeur, 2014, 144 p., ill. (20 €).

  • Le Veilleur de la Manif' pour Tous

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     Le Veilleur debout, terre cuite, 6 cm, création artisanale [©H&PB].

     

    Le santon 'Veilleur debout' aux couleurs de La Manif' pour Tous est disponible !
    Tarif : 8 € (12,50 € port compris pour 1 santon)
    Renseignements : santons.ndf@gmail.com 
     
    Dénaturation du mariage, théorie du genre, GPA, PMA, avortement, euthanasie, eugénisme... On ne lâche rien !
     
    [le bénéfice de la vente du santon est destiné à un établissement scolaire privé catholique hors contrat du Nord-Pas-de-Calais]

     

  • Les couronnes de l'Avent des Europa Scouts lorrains

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    Les traditionnelles couronnes de l’Avent fabriquées par les guides Europa Scouts de Nancy seront livrées le 1er dimanche de l’Avent 30 novembre 2014 sur le parvis de l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc à Nancy.

    Les commandes peuvent être passées jusqu’au 19 novembre auprès de la cheftaine de groupe, Mme Géraldine Kimenau au 07.86.15.28.55 ou geraldine.kimenau@free.fr

     

    Pour commander, utilisez le bon de commande ici Bon de commande couronnes 2014.pdf

     

  • Un petit Alsacien dans la Grande Guerre

    alsace.jpgGeorges Herold n'a que 11 ans en 1914 lorsque la guerre éclate. C'est donc avec un regard d'enfant qu'il observe les événements auxquels il est mêlé. Les grands bouleversements, bien sûr : la prise - ou la libération - de sa ville, Mulhouse, par les Français, le retour de l'armée allemande, les combats qui font rage dans les  faubourgs et la forêt de la Hardt, la mobilisation de son père (sous l'uniforme allemand puisqu'il est alsacien) mais aussi les petits et les grands drames de la vie quotidienne : le froid, la faim, les lâchetés, les trahisons...

    En 1932, s'appuyant sur sa collection d'objets et de documents qu'il a patiemment constituée tout au long du premier conflit mondial, Georges Herold décide d'écrire ses souvenirs. C'est ce récit naïf et coloré, émouvant et impertinent à la fois, des aventures et mésaventures de ce petit Alsacien pris dans les turbulences de la Grande Guerre, que cet ouvrage nous fait découvrir.

    Retrouvé par la petite-fille de l'auteur, merveilleusement illustré par Philippe Delestre, fils spirituel de Hansi, éclairé par une préface et de précieuses notes lexicales, géographiques et historiques, ce petit Journal nous fait revivre le quotidien des Alsaciens durant ce terrible conflit. Il nous aide aussi à mieux comprendre l'âme de l'Alsace et sa dualité que résume le fameux proverbe de 1870 : "Français ne peux, Allemand ne veux, Alsacien suis".

     

    ‡ Un petit Alsacien dans la Grande Guerre 1914-1918, Georges Herold, éditions Italiques, 2014, 160 p., illustrations de Philippe Delestre (25 €).

  • La forêt vosgienne, petits secrets et grand dessein

    forêt.jpgLa forêt fascine. Pour le rôle nourricier et protecteur qui est le sien. Pour la vie qui s'y anime en permanence. Pour les enjeux qu'elle représente, les rapports de force qu'elle engendre aussi. Apte à réveiller les sens, les émotions, l'univers forestier attise aussi les convoitises. La forêt vosgienne n'y échappe pas.

    La forêt du massif vosgien est plurielle. Témoignages, analyses, rencontres, balades dans l'espace et dans le temps ponctuent cet essai qui l'élude aucune des faces connues ou plus secrètes d'un univers tout aussi propice à la contemplation et à l'évasion.

    Les clichés de Denis Bringard l'illustrent magnifiquement, ajoutant à la séduction.

     

    ‡ La forêt vosgienne. Petits secrets et grand dessein, Claude Vautrin et Denis Bringard, éditions du Belvédère, 2014, 192 p., ill. (24,50 €).

  • Les métiers d'hier et d'aujourd'hui à Monthureux-le-Sec (Vosges)

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  • Dans un mois, Saint Nicolas... Pensez à commander des livres lorrains !

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    ‡ Pour commander ces ouvrages, imprimez ou recopiez le bon de commande ici bon de commande livres JMC.pdf

  • La Vierge de Pitié de Sauville

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    Le village de Sauville, dans le canton vosgien de Bulgnéville, proche de l'ancienne cité fortifiée lorraine de La Mothe, possède une chapelle du XVIIe siècle intégrée au cimetière ouvert en 1841.

    Elle renferme une piéta en pierre polychrome du XVIIe siècle. Elle présente des aspects très moyenâgeux par ses formes très frustres et naïves. Un véritable chef-d'œuvre d'art populaire, témoin de la piété des fidèles de ces époques de foi intense.

    Cette sculpture est classée au titre des Monuments Historiques depuis 2005.

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    [clichés © H&PB]

  • Robécourt (88) : l'ancienne fonderie de cloches en assemblée générale

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    [L'Abeille]

  • Une esplanade pour l'architecte de la reconstruction d'Epinal

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  • Tignécourt (88) : 9èmes Rencontres Natur'Images les 11-12 avril 2015

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  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : une vieille dame toujours en forme

    Le bureau des Amis de Saint-Maur a dressé le bilan de la 40ème saison à l'ancienne abbaye bénédictine. La vieille dame est encore pleine de vitalité !

    Bureau St Maur_31.10.14.jpgL'année du 40ème anniversaire du sauvetage de l'abbaye Saint-Maur a connu encore une belle animation estivale. Si le nombre de visiteurs est plutôt à la stagnation avec cependant une forte proportion de touristes néerlandais et belges, l'abbatiale a accueilli des manifestations qui ont connu un beau succès : ainsi le Choeur d'hommes de Nancy, fin juin, a attiré la foule pour son concert hommage aux poilus avec un programme de chants de la Grande Guerre. Le concert a même fait l'objet d'un CD réalisé par un Bleurvillois expatrié dans les Hautes-Vosges, Daniel Petitjean. En août, Isabelle Frizac a enchanté les mélomanes avec ses pièces musicales de la Renaissance espagnole et anglaise. Tout l'été, les toiles de Lina Blanc ont été accrochées aux cimaises de la nef de l'abbatiale pour le plus grand plaisir de ses admirateurs et des curieux de passage. Mi-juillet, l'assemblée générale extraordinaire des Amis de Saint-Maur a rassemblé les adhérents qui ont assisté à une messe célébrée par l'abbé Husson, du diocèse de Nancy et de Toul, et partagé un buffet convivial devant l'abbaye.

    La situation financière, établie par Marie-Alix Baudry, est saine et permet d'envisager quelques menus travaux d'entretien. Le président Alain Beaugrand a proposé de solliciter des devis pour la réfection des escaliers du logis prieural et la pose d'une rampe afin de sécuriser l'accès à l'église. Par ailleurs, un nouveau dépliant touristique est à l'étude afin de mieux faire connaître le site auprès des offices du tourisme du secteur. L'association enregistre une soixantaine d'adhérents à jour de cotisation.

    Le président Beaugrand en a profité pour remercier Denis Bisval, maire de la localité et membre du bureau, pour son accueil et le soutien de la municipalité, ainsi qu'Evelyne Barjolle pour sa disponibilité auprès des visiteurs et le fleurissement de l'abbaye, et André Granget pour l'entretien du jardin monastique.

    Le bureau se réunira au printemps afin de dresser le programme définitif des manifestations 2015. L'abbatiale accueillera notamment en juillet Juliana Chakravorty, artiste plasticienne qui partage son temps entre la région parisienne et Vittel : elle exposera ses œuvres photographiques, picturales et monumentales. Une rétrospective qui ne manquera pas d'attirer de nombreux curieux et amateurs d'art contemporain.

  • Commémoraison des Fidèles défunts

     

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    La messe de la commémoraison de tous les fidèles défunts est célébrée normalement le 2 novembre ; cependant si ce jour tombe un dimanche, elle se célèbre le 3.

     

    Requiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpetua lúceat eis.

    [Introït de la messe de la commémoraison des fidèles défunts]

    Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.

    Lundi 3 novembre 2014 à 18h30

    Messe chantée suivie de l'absoute

    en l'église Marie-Immaculée de Nancy

    (33 avenue Général Leclerc)

     

    messe,défunts,église catholique

    messe,défunts,église catholique

    Messe des défunts suivie de l'absoute célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy le 3 novembre 2014 selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique.

     

  • Les Cahiers de La Mothe n° 6

    la mothe.jpgL'association Pour La Mothe poursuit son petit bonhomme de chemin en publiant son numéro annuel des Cahiers de La Mothe. Ceux-ci apportent une large contribution à la connaissance de l'histoire de la vieille cité fortifiée lorraine anéantie par les Français sur ordre de Richelieu après le dernier siège de 1645. Les chercheurs et historiens passionnés de l'association enrichissent l'historiographie de la ville à la suite des travaux de leurs grands prédécesseurs, l'abbé Liébault, l'abbé Salmon ou Pierre Marot.

    Dans ce nouvel opus pour l'année 2014, le lecteur y découvrira maints aspects de l'histoire de la cité martyre ainsi que celle de ses habitants. C'est ainsi que l'on fait connaissance avec Laurent de Cliquot, un mothois qui vend une "sauvegarde" aux habitants de Vézelise après son coup d'audace d'avril 1644. Les familles d'un seigneur des environs de La Mothe, les Sarazin de Germainvilliers, et celles des plus humbles de la cité du Bassigny lorrain nous sont présentées à l'occasion de la redécouverte d'un portrait de Jean Baptiste Sarazin (1635) et d'une liste d'habitants de La Mothe du XVe siècle. Enfin, reconstitution en 3D des bastions urbains Saint-Antoine  et de Vaudémont ainsi que les armes à feu stockées dans l'arsenal de la ville satisferont la curiosité de nombreux lecteurs.

     

    ‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 6, 2014, 104 p., ill. (13,30 € port compris). Disponible auprès de Jean Charles, 3 rue Victor-Hugo, 67204 Achenheim.

  • Les Sœurs de la Doctrine chrétienne déménagent

    Vente aux enchères le 5 novembre dans les murs de la congrégation de la Doctrine chrétienne, rue Saint-Dizier à Nancy.

    une-huile-sur-toile-representant-sainte-anne-et-marie-d-apres-rubens-est-estimee-entre-1-000-et-3-000-photos-pierre-mathis.jpgC’est une page de l’histoire de Nancy qui se tourne. Les Sœurs de la Doctrine chrétienne déménagent et vendent une partie du mobilier de la congrégation. Non sans un pincement au cœur, car si la Congrégation des Sœurs de la Doctrine chrétienne a été fondée en 1717 à Toul, c’est en 1804 que les religieuses sont venues s’installer à Nancy, dans l’ancien couvent des Capucins. Leur mission première était l’éducation des filles pauvres. Leur fonction d’enseignement, elles l’ont assurée, sans discontinuer, jusqu’il y a deux ans. Malheureusement, si l’on comptait jusqu’à 3000 sœurs en Europe et en Algérie à la fin du XIXe siècle, elles ne sont plus que 430 aujourd’hui, et le centre de gravité s’est déplacé, puisque les communautés les plus nombreuses se trouvent désormais en Asie. À Nancy, elles sont environ 70, si l’on comptabilise celles qui dépendent de l’Institution Saint-Joseph. Dans les milliers de m² de l'ex-couvent des Capucins, elles n’étaient plus que cinq : sœurs Véronique, Viviane, Marie-Ghislaine, Malsook et Fabiola.

    lorraine,nancy,congrégation,doctrine chrétienne,soeurs,vatelottes,toulLes charges de chauffage et d’entretien devenaient disproportionnées. C’est donc, à regret, qu’elles ont été contraintes de vendre à la société Acapace, qui va réhabiliter les bâtiments pour en faire un foyer-résidence pour seniors de 100 logements. Les 5 sœurs ont, provisoirement, emménagé dans des appartements au-dessus de la pharmacie Saint-Nicolas, 147 bis rue Saint-Dizier, en attendant la fin des travaux de rénovation de leur nouveau lieu de vie, 40 bis rue Charles-III. Elles ont fait appel à Me Antoine Audhuy, commissaire-priseur de l’Hôtel Blandan, pour procéder à la vente aux enchères du mobilier du couvent. La vente aura lieu, sur place, le mercredi 5 novembre, à partir de 11h00. La visite s’effectuera une heure avant. Des professionnels pourraient être intéressés par le mobilier de la cuisine en inox datant de 2002. Quant aux particuliers, ils pourront acquérir des chaises, secrétaires, armoires lorraines des XVIIIe et XIXe siècles, et même un confessional qui a été estimé entre 400 et 600 €. Deux importants buffets à aubes, dont l’un contient un coffre-fort, pourraient trouver preneur autour de 100 €. Les armoires lorraines se négocieront entre 150 et 300 €. Deux œuvres d’art devraient intéresser les amateurs : un Christ en ivoire du XVIIIe dans un encadrement en bois doré (500 à 800 €) et une huile sur toile, dans son cadre d’origine, représentant sainte Anne et Marie d’après Rubens, que le commissaire-priseur a estimée entre 1 000 et 3 000 €.

    Mais le souvenir n’a pas de prix et il est certain que de nombreux Nancéiens auront à cœur d’acquérir un meuble de la congrégation, en tant que part du patrimoine de la cité et les générations de jeunes filles qui se sont succédé sur les bancs de l’institution voudront sûrement emporter une chaise ou un bureau. Sont à vendre également des objets en faïence et de la verrerie.

    [d'après ER]

  • Fête de Tous les Saints

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    Gaudeámus omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre Sanctórum ómnium, de quorum solemnitáte gaudent Angeli et colláudant Fílium Dei. Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.

    [Introït de la messe de la Toussaint]

     

    Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de tous les Saints. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu. Justes, exultez dans le Seigneur : aux coeurs droits convient sa louange. Alléluia !

  • J'ai frappé à la porte du Temple...

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    Et si, finalement, la vérité ne se trouvait pas dans le secret maçonnique ? Après plus de vingt ans passés au sein des loges maçonniques du Droit humain - une émanation du Grand Orient de France -, l'auteur n'est plus novice : il maîtrise le rituel, il applique les méthodes maçonniques, est assidu aux "tenues", a atteint le grade de maître... Mais où cela le mène-t-il ?

    Dans cette quête de sens, Serge Abad-Gallardo s'interroge sur ce qui se cache derrière le "maçonniquement correct". Quelle est cette force qui l'attire depuis si longtemps, alors que ce langage symbolique est exigeant et si compliqué ?

    Assoiffé de vérité, sa conscience s'ouvre peu à peu aux dimensions de la transcendance et l'entraîne au cœur de la compassion humaine.

    Serge Abad-Gallardo met en évidence les antagonismes entre la vision ésotérique maçonnique et la pensée humaniste chrétienne. "Il le fait avec humilité et vérité, sans chercher à  régler des comptes avec ceux qui cherchent la Vérité" (préface du Père Michel, chanoine régulier de l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse).

    De manière brillante, l'auteur livre volontiers son itinéraire pour contribuer au discernement de ses frères "chrétiens" en franc-maçonnerie ; la franc-maçonnerie constituant une impasse pour les chrétiens qui s'y engageraient.

     

    ‡ J'ai frappé à la porte du Temple... Parcours d'un  franc-maçon en crise spirituelle, Serge Abad-Gallardo, Pierre Téqui éditeur, 2014, 200 p. (16 €).

     

     

  • Notre enfance en Lorraine

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    Nés Lorrains, nés pendant la Seconde Guerre mondiale, nous sommes le fruit d'une double culture dont les deux pôles s'affrontent. Nos aïeux s'y étaient habitués, tantôt Français tantôt Allemands, et nous apprenons la chanson dès notre arrivée au monde.

    En Moselle, pays annexé par le Reich, les nouveaux-nés portent une croix gammée sur leur acte de naissance. Lorrains, nous parlons un étrange dialecte, nous mangeons des Schwowebretle et de l'Aufschnitt et nos pères sont pour les uns enrôlés de force dans les troupes allemandes parmi les "malgré-nous", pour les autres résistants ou prisonniers relâchés.

    Retrouvons nos images d'Epinal, souvenons-nous du patois qu'on parlait en famille - une marque de notre singularité au regard des Français "de l'intérieur" !

    Nous sommes nés en une terre prospère dont la culture si particulière nous accompagne encore quelques soient nos pérégrinations. Il suffit de regarder : les späztle et notre vaisselle en faïence de Sarreguemines trônent toujours sur nos tables...

    La région de notre enfance - la Lorraine ! - est unique ! Avec cet ouvrage, partez à la découverte de la Lorraine qu'ont connu les Lorrains et les Lorraines nés durant la Seconde Guerre mondiale. Vous n'ignorerez plus rien de ce que signifie être né et avoir grandi en Lorraine pendant les années 1940-1960.

     

    ‡ Notre enfance en Lorraine. Enfants de la guerre et du baby-boom, Nina del Tragheto et Robert Jung, éditions Wartberg, 2014, 63 p., ill. (13,10 €).

  • Les Cahiers du Château n° 9

    cahiers_9.jpgLes Cahiers du Château (de Lunéville) poursuivent leur petit bonhomme de chemin... Neuf opus déjà parus afin de mieux nous faire connaître l'histoire de ce château, de Lunéville et de la Lorraine de nos ducs.

    Ce numéro pour l'année 2014 propose une thématique autour du cheval. C'est bien connu, Lunéville est la "cité cavalière" par excellence ; le dossier des Cahiers nous rappelle que Lunéville et les chevaux filent une histoire d'amour vieille de cinq siècles !

    D'autres articles abordent également la place des chevaux dans la vie de la Lorraine à l'époque moderne avec l'académie des gentilshommes de Lunéville-Nancy (1699-1737), un haut-lieu de la culture équestre européenne ; les gendarmes rouges de Lunéville ; quand hommes et missives voyageaient à cheval ; un aperçu sur l'action équestre des ducs de Lorraine des temps modernes à 1737 ; l'équitation et les figures de manèges et d'écuries ; l'antichambre du duc à Lunéville ou la gloire équestre de la Maison de Lorraine.

    Les Cahiers font également le point sur les restaurations engagées au château de Lunéville et les collections du musée : la galerie du corps central, un pont entre passé et avenir ; un portrait inédit du nain de Stanislas, une exceptionnelle armoire marquetée entre dans les collections du musée.

    Le portrait du général Alexis L'Hotte (1825-1904) complète ce panorama sur la présence des équidés à Lunéville et le rôle des militaires dans le développement de l'art équestre. Enfin, un zoom sur le haras national de Rosières-aux-Salines et la filière équine en Lorraine clôt ce passionnant numéro.

     

    ‡ Les Cahiers du Château, n° 9, 2014, 67 p., ill. (9 €).

  • Grande Guerre 1914-1918 : Journal de route du Dr Jean Thiéry de Contrexéville

    thiery 14.jpgLe Cercle d'études locales de Contrexéville publie le Journal de route du médecin aide-major de 2ème classe Jean Thiéry, originaire de Monthureux-sur-Saône mais exerçant dans la cité thermale de Contrexéville.

    Le Journal du docteur Thiéry retrace son parcours durant les quatre années de guerre, de sa mobilisation le 2 août 14 à sa démobilisation le 18 février 19. Chaque année fera l'objet d'une publication. Les 1038 pages de son Journal de route sont une source inépuisable sur la vie des poilus sur les différents théâtres d'opérations où l'ambulance du docteur Thiéry agira, en Lorraine et en Artois.

    Le médecin aide-major Thiéry notera jour après jour, heure par heure l'ambiance du premier conflit mondial ; son exaltation à vaincre avec panache le "boche", deviendra vite un cauchemar face aux horreurs et à la mort qui hantent son quotidien...

     

    ‡ Grande Guerre 1914-1918. Le Journal de route du docteur Jean Thiéry de Contrexéville, Cercle d'études locales de Contrexéville, 2014, 173 p., ill. (12 €).

  • Le Denier de l'Eglise en Lorraine

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    Croyants et chrétiens, vous voulez que l'Eglise continue à annoncer l'Evangile dans notre monde sans repères et sans foi...

    Alors, n'oubliez pas que l'Eglise a besoin de moyens financiers pour continuer son œuvre d'évangélisation : alors, donnez au Denier de l'Eglise !

    Et pour cela rien de plus facile : déposez votre obole au presbytère de votre paroisse ou lors d'une messe.

    Il n'y a pas de petite contribution : tout don est le bienvenu. Souvenons-nous que ce furent les plus humbles de nos ancêtres qui construisirent les églises et les cathédrales que les siècles nous ont légué. Ils avaient peu d'argent, mais ils avaient une foi immense en Dieu...

     

    ‡ Pour nos lecteurs qui demeurent en Meurthe-et-Moselle, Monseigneur l'évêque de Nancy & de Toul s'adresse à ses diocésains à propos du Denier de l'Eglise : Lettres ouverte aux catholiques.pdf

  • Pays de la Saône vosgienne : une journée pour le paysage

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    [Vosges Matin]

  • Il y a 30 ans disparaissait le Père Aimé Duval

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    [Vosges Matin]
  • Ravenel et ses occupants imprévus (1939-1945)

    ravenel.jpgDu projet d'édification et sa première pierre posée en 1937 au Centre hospitalier d'aujourd'hui, l'hôpital psychiatrique de Ravenel est devenu  indissociable de la vie économique, sociale et historique de Mirecourt. Pourtant, l'histoire ne lui a pas laissé le choix de ses événements. A peine sorti de terre, des hôtes imprévus au nombre de quatre, bien distincts, vont partager ses locaux, son parc, ses alentours. L'histoire s'est enfouie doucement avec le temps mais il a fallu juste creuser pour retrouver traces de ceux qui, avant les spécialistes des soins psychiatriques d'avant-garde venus à Ravenel en avril 1947, ont été les premiers occupants malgré eux. Ils furent Français, Allemands puis Américains et cela dura de septembre 1939 à mars 1945.

    Il fallait aussi la rencontre imprévue, quelques 74 ans après, de deux petits-fils en quête d'informations sur leurs grands-pères respectifs, prisonniers de guerre dans le Frontstalag 120 de Ravenel-Mirecourt, pour faire revivre cette autre grande histoire, celle du Centre hospitalier de Mirecourt dans son intégralité qui est rendue aujourd'hui d'abord à tous ceux qui séjournent dans cet établissement, mais aussi aux Mirecurtiens pour leur patrimoine culturel et identitaire. Et puis, au département des Vosges qui retrouvera ces épisodes de l'histoire de l'ouest vosgien d'un de ces établissements hospitaliers dont le Conseil général fut l'instigateur.

    Grâce à des recherches méthodiques plus de deux ans durant, bénéficiant du concours de l'hôpital et de la population qui a fourni de nombreux témoignages, les auteurs sont parvenus à retracer cette histoire de l'occupation de Ravenel durant la Seconde Guerre mondiale. En fait, il s'agit de quatre occupations : de septembre 39 à juin 40 par l'armée française, de juin 40 à mars 41 par le Frontstalag 120, de juillet 42 à septembre 44 par la Wehrmacht, de septembre 44 à mars 46 par l'US Army.

    Une histoire insolite et émouvante à découvrir.

     

    ‡ Ravenel et ses occupants imprévus 1939-1945, Stéphane Cursan, Jean-François Dray et Agnès Goujon, éditions AGAMI, 2014, 255 p., ill. (20 €).

  • Les Cahiers du Poilu spécial "Bataille du Grand Couronné"

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    [ER]

  • Une Vierge implorante pour Saint-Nicolas-des-Lorrains de Rome

    Depuis dimanche 19 octobre, l'église nationale des Lorrains à Rome, Saint-Nicolas-des-Lorrains, s'est enrichie d'une toile représentant une Vierge implorante.

    vierge st nicolas.jpgAprès avoir reçu en 2013 un reliquaire contenant une parcelle d'ossement du saint patron des Lorrains, l'église romaine des Lorrains vient d'être dotée d'une magnifique œuvre de l'Ecole française du XVIIIe siècle. Ce tableau - une Vierge implorante - a été offert par un généreux couple de Lorrains, M. et Mme Kirsch, à l'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains. Le chancelier de l'association, Denis Schaming, l'a remis officiellement aux frères de la communauté Saint-Jean, desservants du lieu de culte, ce dimanche 19 octobre.

    Ce fut également l'occasion de se pencher sur les travaux à engager afin d'assainir la crypte de l'édifice. Importants travaux pour lesquels il va falloir recueillir des fonds...

    [clichés : Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains]

  • Lignéville (88) : la restauration de la chapelle Saint-Basle en voie d'achèvement

    DSC09361.jpgLes travaux à la chapelle Saint-Basle de Lignéville se poursuivent activement.

    l'édifice sera bientôt à l'abri des intempéries et prêt à affronter les rigueurs de l'hiver.

    La croix sommitale a retrouvé sa place  sur le clocheton et la pose de la toiture est en cours d'achèvement. Les enduits extérieurs et intérieurs sont également en cours.

    La pose des huisseries et des vitraux ainsi que les aménagements paysagers seront réalisés au printemps 2015.

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    [clichés : courtoisie de Gilou Salvini]

  • Bleurville (88) : des travaux d'aménagement pour éviter les inondations

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    [Vosges Matin]