Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 59

  • Les décors peints et stuqués dans la cité des Médiomatriques (Ier-IIIe s. ap. JC)

    Il s'agit de la premier synthèse des résultats du programme de recherche intitulé "Les enduits peints gallo-romains sur les territoires des Leuques et des Médiomatriques". Consacré à Metz-Divodurum, il regroupe les contributions de chercheurs appartenant à différentes institutions et services de l'archéologie. Il offre un corpus exhaustif de plusieurs ensembles d'enduits peints souvent inédits mis au jour dans le chef-lieu des Médiomatriques. L'ouvrage prend en compte aussi bien le mobilier anciennement découvert que le plus récent prélevé lors d'opérations d'archéologie préventive durant ces trente dernières années.

    Témoin précieux et exceptionnel des élévations des constructions antiques dont il ne reste plus que des traces ténues, les enduits peints s'intègrent dans une réflexion globale sur l'architecture et l'habitation antique en Lorraine.

    Le livre passe en revue le contexte historique de l'antique Divodurum ainsi que l'histoire de la recherche archéologique à Metz et présente les peintures par site suivant un ordre chronologique.

     

    ‡ Les décors peints et stuqués dans la cité des Médiomatriques (Ier-IIIe siècle p.C.) - I. Metz-Divodurum, Dominique Heckenbenner et Magali Mondy (dir.), éditions Ausonius, 2014, 269 p., ill. (50 €).

  • Nancy : exposition « Trois siècles au service des enfants : de la Maison des orphelines au lycée Charles de Foucauld »

     Nancy, orphelinat de jeunes filles dite Maison des orphelines Sainte-Elisabeth, Vue d'ensemble, fin 19e siècle. Tronquart, Martine (reproduction). Conservée aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, cote 101 J 114) © AD54 © Région Lorraine - Inventaire général.

     

    A partir du 28 avril 2015 dans la chapelle Sainte-Elisabeth, angle rue des Tiercelins - rue Jeannot à Nancy.

    Exposition réalisée pour le tricentenaire de la Maison des orphelines par la Fondation Solidarité lorraine, avec le concours scientifique et technique du service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel.

    La Maison des orphelines fut fondée à Nancy en 1715 afin d’accueillir les enfants les plus démunis. Dirigée depuis le début du XIXe siècle par les Sœurs de la Doctrine chrétienne, et administrée par la Fondation Solidarité lorraine, elle abrite aujourd’hui le lycée Charles de Foucault.

    Entrée gratuite.

     

     

     

     

  • Plombières-les-Bains (88) : vers la réfection de la toiture de l'église Saint-Amé ?

  • 27 avril 1895 : la tragédie de Bouzey

    Cent vingt ans se sont écoulés. Et pourtant, le souvenir se perpétue dans les vieilles familles de la vallée de l’Avière qui ont vécu la catastrophe du 27 avril 1895. A 5h15 précisément, le barrage du réservoir de Bouzey (servant à alimenter le canal de l’Est, rebaptisé depuis 2003 canal des Vosges) cédait sous la pression des millions de mètres cubes d’eau. Un véritable raz-de-marée a surpris les habitants, pour la plupart encore endormis.

    Seules les deux extrémités de l’édifice, érigé en ligne droite sur une longueur de 500 m, sont restées debout. Les 7 000 000 de mètres cubes d’eau se sont engouffrés par une brèche de 250 m dans un vacarme assourdissant audible à plusieurs kilomètres à la ronde. Quinze minutes ont suffi pour vider la totalité du réservoir. La vague de près de quatre mètres de hauteur a tout balayé sur son passage. La pisciculture Claudon, placée au pied de la digue, n’a pas fait un pli. Le canal de l’Est n’a pas résisté non plus. Ses eaux se sont mêlées au torrent qui s’est dirigé tout droit vers la vallée de l’Avière.

    A 7h03, les eaux boueuses ont terminé leur course folle d’une vingtaine de kilomètres dans la Moselle, à Nomexy.

    Une fois la décrue amorcée, les villages meurtris ont découvert le désastre et, surtout, ont compté leurs morts. Ils s’appelaient Marie, Julie, Joseph, Arsène… Des enfants, des femmes, des hommes. En tout 87 victimes ont été dénombrées. 17 à Chaumousey, autant à Uxegney, 10 à Sanchey et Nomexy, 1 à Darnieulles, 1 à Oncourt. Frizon n’a pas été épargné par les eaux. Néanmoins, il est le seul village où aucun habitant n’a trouvé la mort. En revanche, Domèvre-sur-Avière a été le plus impacté avec 31 victimes. Une dizaine d’autres sont mortes à leur tour quelques jours plus tard, suite à la pollution des puits. Tout a été dévasté. Des ponts se sont écroulés comme des châteaux de cartes, les arbres ont été déracinés, des centaines de cadavres d’animaux gisaient ça et là. Des bateaux se sont retrouvés dans des champs. Près de cent maisons ont été emportées. Celles restées debout ont été sérieusement endommagées. Le pays tout entier s’est mobilisé pour venir en aide aux victimes de ce qu’on peut appeler un véritable cataclysme.

    Les travaux de l’édifice uniquement fait de béton avaient débuté en 1878 pour se terminer en 1880. La mise en eau du réservoir s’est faite petit à petit. En 1884, alors que le niveau maximal n’est pas encore atteint, une inflexion de 34 centimètres s’est produite sur une longueur de 135 mètres accentuant des fissures d’où s’échappaient 30 000 m³ d’eau par jour. Le colmatage de ces fissures n’a rien apporté de plus. Des modifications ont aussitôt été entreprises, visant à élargir la base du barrage, passant de 12,40 m à 18,40 m.

    En 1890, après une lente mise en eau, la cote maximale du réservoir a été atteinte et ainsi maintenue malgré la perception de craquements et les gerbes d’eau qui s’échappaient encore, faisant craindre le pire aux habitants des villages situés en aval. Et ce qui malheureusement était tant redouté a bien eu lieu.

    A Uxegney, la maison Pierre garde toujours les stigmates de la catastrophe. Les propriétaires successifs ont tenu à préserver la façade sans jamais la rénover. Le haut du bardage de tavaillons (tuiles en bois) est resté tel quel. Les trois mètres du dessous ont disparu. Emportés par la rivière en furie, l’Avière. Celle qui a marqué et meurtri plusieurs générations.

    [d'après Vosges Matin]

     

  • Préville, secrets de cimetière

    Grand connaisseur des généalogies des hommes et femmes célèbres de Lorraine, Daniel Da-Ponte nous propose dans son quatorzième ouvrage un parcours-découverte du cimetière de Préville, le "Père Lachaise nancéien".

    Après un aperçu sur l'origine des cimetières en Occident, la symbolique de l'art funéraire, il nous invite à pratiquer le "nécrotourisme" en développant la biographie de plus de 300 personnages inhumés dans cette nécropole nancéienne aménagée en 1842. Bon nombre d'entre eux appartiennent à des familles qui ont "fait" l'histoire de la Lorraine. Pour d'autres, l'auteur les arrache à l'oubli en les présentant dans un riche dictionnaire biographique décryptant, au passage, les représentations héraldiques des familles. Il développe ainsi une face inédite de l'histoire de Nancy et de ce vaste "champ de la mémoire" qui constitue ce grand musée architectural avec ses nombreuses chapelles funéraires.

    Cet ouvrage intéressera les curieux mais aussi les généalogistes et amateurs d'histoire régionale qui y découvriront que les défunts participent éternellement à la connaissance des vivants.

     

    ‡ Préville, secrets de cimetière, Daniel Da-Ponte, CopyBook impression, 2015, 192 p., ill. (27 €).

  • Mirecourt (88) : la tradition luthière bien vivante

  • "Les Vosges côté sud-ouest" à Bleurville le 2 mai

    Les communautés de communes du sud-ouest des Vosges (Darney, Monthureux-sur-Saône, Bains-les-Bains et Lamarche) donnent rendez-vous aux acteurs du tourisme vosgien à la salle de réunion de la mairie de Bleurville samedi 2 mai 2015 à partir de 14h00 pour un programme de découverte du sud-ouest vosgien dans le cadre de l'opération "Les Vosges côté sud-ouest".

    Au programme :

    - 14h30 - 15h30 : présentation des actions engagées par des associations locales sur les thèmes suivants : sur les traces du passé, au fil de l'eau, vivre la nature et saveurs et traditions

    - 15h30 - 16h15 : visite guidée de l'abbaye Saint-Maur

    - 16h15 : visite du marché bio de Bleurville, place du Prince

  • Nancy : exposition sur « L'ordre des Prêcheurs en Lorraine »

    Blason, portail d'accès chapelle des Dominicains, Nancy [cl. H&PB].

     

    Présents en Lorraine dès les années 1220, les frères Pêcheurs sont appelés dominicains du nom de leur fondateur, saint Dominique.

    Nancy abrite depuis 1843 le premier couvent fondé en France après la suppression de l’ordre durant la Révolution, couvent qui est à l’initiative de cette exposition visible du 24 avril au 6 mai 2015.

    L'exposition est réalisée pour le 800e anniversaire de la fondation de l’ordre des Prêcheurs, avec le concours scientifique, technique et financier de la Région Lorraine, service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel. 

     

    Du 24 avril au 2 mai 2015

    exposition « L’ordre des Prêcheurs en Lorraine »

    "Galerie 9"

    9 rue Gustave Simon à Nancy

    Tous les jours de 14h à 18h,

    vendredi 1er mai : de 10h à 12h et de 14h à 18h.

     

  • Epinal : cure de jouvence pour l'orgue de choeur de la basilique Saint-Maurice

  • Les combats de l'Eglise au Moyen Âge

    Ce recueil, premier du genre, retrace les grands combats menés par l'Eglise catholique pendant un millénaire, du Ve au XVe siècle. Combat pour la conversion des Barbares et contre l'idolâtrie païenne et mahométane. Combat conte la toute-puissance de la papauté et contre la richesse. Combat contre les dissidences théocratiques et pour l'union des Eglises d'Orient et d'Occident. Combat pour l'éducation des clercs et des laïcs. Combat pour la diffusion du savoir et contre la violence. Combat contre les hérésies et pour la "paix de Dieu". Combat contre le judaïsme, mais aussi, en sa faveur...

    Ce millénaire va donner naissance à une nouvelle spiritualité. Il prépare une crise, concrétisée par le schisme de Luther au XVIe siècle, mais montre aussi la volonté permanente d'adaptation de l'Eglise romaine aux grands défis de son époque.

    Un éclairage passionnant sur les mentalités médiévales et la place du religieux dans la vie de la Cité dont pourraient s'inspirer les tenants de la laïcité en France face à la violence du communautarisme islamique.

     

    ‡ Les combats de l'Eglise au Moyen Âge, Pierre Riché, CNRS éditions, 2015, 302 p. (23,90 €).

  • Châtillon-sur-Saône prépare sa saison touristique

  • Attigny (88) : il faut sauver la chapelle Bizot

    La chapelle Notre-Dame de Pitié d'Attigny, état avril 2015 [cl. ©H&PB].

     

    Depuis notre article publié dans L'Echo des Trois Provinces en 2013 - et sur ce même blog -, la chapelle Bizot d'Attigny a bénéficié d'une sérieuse opération de nettoyage : la commune d'Attigny a en effet procédé à l'éradication de la végétation qui envahissait lentement mais inexorablement cet édifice construit en 1867 sur les ruines d'un ermitage fondé au XVIIe siècle.

    Dédiée à Notre-Dame de Pitié, cette chapelle située en forêt, entre Attigny et Claudon, dans le sud-ouest des Vosges, est depuis longtemps oubliée des fidèles et ne reçoit plus la visite que de vandales...

    Propriété privée, ce lieu de culte champêtre et forestier mériterait un meilleur sort : sa toiture étant plutôt en bon état, il suffirait d'un peu de moyens financiers et beaucoup d'huile de coude pour lui redonner une nouvelle jeunesse et en faire un lieu patrimonial et chrétien attractif dans ce secteur rural qui dépérit, lui aussi, dans le silence et l'indifférence.

    On espère que le futur parc naturel régional entre Saône et Meuse, actuellement en discussion, contribuera à la sauvegarde et à la valorisation de ce patrimoine historique et spirituel...

  • Le Pays Lorrain n° 1 - 2015 : cartes et plans anciens de la Lorraine

    Ce numéro du Pays Lorrain, la revue du Musée Lorrain de Nancy, est essentiellement consacré à la représentation cartographique de la Lorraine, de la restauration des duchés par le duc Léopold Ier au début du XVIIIe siècle, à l'établissement des premières cartes géologiques au siècle suivant. Photographiés, numérisés et mis en ligne, cartes et plans anciens, souvent méconnus ou ignorés, sortent enfin de l'oubli ou de la confidentialité où ils étaient relégués. Pour notre plus grand plaisir et pour toujours mieux connaître notre province.

    A découvrir :

    - Didier Bugnon, un ingénieur géographe français au service du duc Léopold

    - la vue cavalière de Remiremont de 1733

    - le plan terrier de l'abbaye de Gorze : un regard sur la Lorraine rurale du XVIIIe siècle

    - cartes et plans forestiers lorrains du XVIIIe siècle : lectures et apports

    - jardins et chènevières du village lorrain d'après les cartes et plans anciens

    - "encrer" les terroirs par la carte "topographique" : l'exemple de Moncel-sur-Seille (1726)

    - les premières cartes géologiques en Lorraine : l'évolution des concepts en sciences de la terre du XVIIIe au XIXe siècle

    - François de Lorraine (1689-1715) : le "petit frère" du duc Léopold

    - Bourbaki, un collectif au travail

    Et les rubriques habituelles: la chronique régionale, les livres et périodiques, la vie du musée et de la société.

     

    Le Pays Lorrain est disponible à l'accueil du Musée Lorrain ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en adressant vos coordonnées postales et votre règlement à : LE PAYS LORRAIN, 64 GRANDE RUE, 54000 NANCY.

  • 34ème AG de Saône Lorraine sous le signe du renouveau

    L'association patrimoniale du sud-ouest vosgien tenait ses assises annuelles à Vrécourt. Moment important pour cette « petite entreprise » pilotée par Jean-François Michel pour dresser le bilan de l'année écoulée et esquisser son avenir.

    La plus ancienne association de sauvegarde du patrimoine du sud-ouest des Vosges - devancée de quelques années par celle des Amis de Saint-Maur de Bleurville, née en 1976 - avait rassemblé ce dimanche 19 avril ses adhérents à Vrécourt afin de passer en revue les actions engagées en 2014 dans les différents sites gérés par la structure. Après avoir été accueilli par le maire de la localité, le président Jean-François Michel a dressé un rapport moral globalement satisfaisant. Il a salué la mémoire des adhérents décédés l'an passé et a rendu un hommage particulier au docteur Daniel Durand, très attaché au village de Martinvelle, qui fut un pilier de l'association à ses débuts.

    Musée d'Hennezel. Le musée des activités anciennes de la forêt de Darney a connu une belle fréquentation avec le marché de Pâques et l'exposition temporaire sur la mémoire de la Grande Guerre en Saône lorraine qui est reconduite cette année. En 2016, une rétrospective sur l'enfance costumée aux XIXe-XXe siècles est prévue, « rayon de soleil » après deux années consacrées aux malheurs de la guerre. Dans le futur proche, la salle d'exposition sera transformée en un lieu permanent dédié au verrier François-Théodore Legras.

    Cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône. Une nouvelle convention a été adoptée entre Saône Lorraine et l'association du Musée de Châtillon. Désormais, cette dernière gérera directement les animations et leur organisation. Cette nouvelle collaboration devrait permettre un renouveau des manifestations destinées à valoriser le patrimoine historique. La création d'un site internet devrait aussi constituer un nouveau relais de communication. Les musées vivants ont connu une fréquentation variable selon les dates. Ils sont reconduits et le premier aura lieu le 10 mai.

    L'église et le couvent des Cordeliers des Thons. Des travaux importants sur les toitures on été réalisés en 2014 sous l'autorité de l'architecte en chef des Monuments historiques. Les travaux se poursuivront à l'église en fonction des aides qui pourront être obtenues. Le président Michel a remercié en particulier Jacky Frémont, délégué de la Fondation du Patrimoine des Vosges, et Mireille-Bénédicte Bouvet, conservatrice de l'Inventaire général de Lorraine, pour leur soutien actif. Les concerts organisés aux Cordeliers l'été dernier ont connu une bonne fréquentation.

    Saône Lorraine est forte de 418 adhérents, une légère baisse est notée par rapport à 2013 (- 3%). Le rapport financier a été adopté à l'unanimité laissant apparaître une situation saine.

    Plusieurs membres du conseil d'administration ont été réélus : Bernard Délémontey, Marie-Madeleine Boulian, Gilbert Prosper, Robert Mougin, Francis Relion, Nicole Hottier, Albert Craplet et Paulette Wacquez.

    Châtillon accueillera le 6 juin prochain la Journée d'histoire régionale organisée par le Comité d'histoire régionale. Le président Michel a confirmé que les Journées d'études vosgiennes 2016, organisées en partenariat avec la Fédération des sociétés savantes des Vosges, auront lieu à Monthureux-sur-Saône et dans la vallée de l'Ourche.

    Enfin un repas a rassemblé les adhérents dans une excellente ambiance. À l'issue, une promenade-découverte du patrimoine de Vrécourt a mené les curieux à l'église puis dans les caves de l'ancien château. Une rétrospective sur les 35 ans de l'association a également été présentée par Pierre Bordes.

     

  • L'Echo des Trois Provinces de printemps est paru

    Au sommaire de ce numéro printanier de L'Echo des Trois Provinces, le magazine des habitants du secteur couvrant les confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté :

    - la famille Duhoux

    - le préventorium d'Isches

    - Lamarche : les cahiers de Melle Marchal (1914-1918)

    - au fort d'Uxegney : sur les traces des poilus d'Alaska

    - poésie pascale

    - Isches : un étudiant indien à la découverte du savoir-faire laitier

    - Lamarche: la culture pour tous avec la nouvelle médiathèque

    - histoire de la cuisine

    - Parc naturel régional : 2015 une année décisive pour le futur parc

    - Jonvelle : une bonne saison pour le site gallo-romain

    - Tignécourt : 9ème rencontres Natur'Images

    - Isches : 16ème rando' VTT nature à l'Ascension

    - les animations du printemps au Pays des Trois Provinces

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Contactez trésorerie.adp3p@yahoo.fr

  • Jeanne d'Arc en histoire et en musique à Domremy le 25 avril 2015

     

    ‡ Plus d'info sur http://crulh.univ-lorraine.fr/content/jeanne-darc-en-histoire-et-en-musique-2eme-partie

  • Bleurville (88) : pour le développement de la bibliothèque municipale

  • Le maître sculpteur Jean Bailly et les sculpteurs de Damas-aux-Bois

    Alain Claude, généalogiste et chercheur vosgien passionné, nous offre dans cet ouvrage le fruit de plusieurs années de dépouillement de fonds d'archives, en révélant au lecteur l'histoire d'une dynastie de sculpteurs sur bois : les Bailly de Damas-aux-Bois, dans le bailliage d'Epinal.

    Aux XVIIe-XVIIIe siècles, Damas-aux-Bois fut en effet un centre actif de la sculpture religieuse : plusieurs églises des Vosges et de Meurthe-et-Moselle conservent encore du mobilier liturgique qui fut créé par les Bailly de Damas-aux-Bois.

    L'auteur nous fait partager le parcours de Jean Bailly et nous laisse admirer la splendeur de ses œuvres, dignes des plus grands artistes de l'époque qu'il a pu fréquenter (les Gerdolle par exemple). L'ouvrage comprend également un répertoire complet des sculpteurs et doreurs vosgiens qui travaillèrent entre le XVIIe et le XXe siècle.

    Véritable guide historique et artistique, il guidera le passionné d'art sacré à travers la Lorraine des "sculpteurs de Dieu".

     

    ‡ Le maître sculpteur Jean Bailly et les sculpteurs de Damas-aux-Bois, Alain Claude, Cercle généalogique et historique de Vincey et du bailliage d'Epinal, 2015, 187 p., ill. (28 €).

  • 9 et 10 mai 2015 : 37ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs dans les pas de Jehanne d'Arc

    Les pèlerins lorrains dans les pas de Jehanne d'Arc [cl. archives 2014 ©H&PB].

     

    L'association Pèlerins de Lorraine invite tous les Lorrains - et tous les autres aussi, le Lorrain n'est pas sectaire ! - au traditionnel pèlerinage Domremy-Vaucouleurs qui se déroulera les 9 et 10 mai prochains selon le programme suivant :

    - samedi 9 mai à 19h00 : rendez-vous à la chapelle de Beauregard à Maxey-sur-Meuse avec la IIIe Nancy Europa Scouts pour le bivouac.

    - dimanche 10 mai à 8h00 :

    > rendez-vous devant l'église Saint-Rémy de Domremy pour le départ du pèlerinage avec une halte à Notre-Dame de Bermont, puis direction Champougny pour la messe.

    > messe à 12h00 en l'église paroissiale par l'abbé Thierry Laurent, prêtre du diocèse de Paris (mais Lorrain de naissance !).

    > repas tiré du sac à l'issue de la messe, puis à 14h00 départ pour Vaucouleurs où aura lieu le Salut au Très Saint Sacrement en l'église paroissiale.

    Fin du pélé' vers 17h30.

  • "Liberum donum" : la revue de l'association de sauvegarde de la chapelle de Libdeau

    Nous avons le plaisir de saluer la publication du premier numéro de Liberum donum, la revue éditée par le Comité pour l'étude et la restauration de la chapelle templière de Libdeau, dont les membres se consacrent au sauvetage d'un édifice gothique emblématique porteur de la mémoire de la spiritualité de l'Occident.

    Cette revue, qui a vocation a paraître annuellement, propose un regard sur les activités de l'association et surtout sur l'histoire de ce site patrimonial qui a failli disparaître à tout jamais. Elle nous fera également découvrir des documents d'archives inédits sur l'histoire de cette chapelle templière du XIIIe siècle.

    Ces belles pages illustrées nous invitent à nous imprégner du lieu, du travail déjà accompli et des projets à venir. Et pourquoi pas partager l'enthousiasme des adhérents en rejoignant cette structure ?

    Au sommaire de ce n° 1 :

    - présentation du CERCTL, par Bertrand Siffert

    - "Sauver c'est célébrer" par Michel Vicq

    - la visite de la chapelle, par Alain Villes

    - les travaux de sauvegarde

    - les fermiers de la commanderie de Libdeau dans la société de leur époque, par Yolande Guerber

    - l'origine du nom de Libdeau, par le chanoine André Vaillant (†)

    - la vie de l'association

     

    Liberum donum, revue annuelle du CERCTL, n° 1, 2015, 36 p., ill. (8 €). Disponible auprès du CERCTL, 22 rue de Liverdun, 54380 Saizerais.

     

  • Soulosse-sous-Saint-Elophe (88) : vers une restauration de la chapelle Saint-Epéotte

  • Vatican : le pape émérite Benoît XVI a fêté ses 88 ans

     

    Le Pape émérite Benoît XVI fête ce jeudi 16 avril 2015 ses 88 ans. À cette occasion, le souverain pontife Sa Sainteté François a célébré sa messe matinale à l’intention de son prédécesseur. « Je voudrais rappeler qu’aujourd’hui, c’est l’anniversaire du Pape Benoît XVI » a déclaré le Saint-Père invitant « à prier pour lui, afin que le Seigneur le soutienne et lui apporte beaucoup de joies et de bonheur ». Plus de deux ans après sa renonciation, Benoît XVI mène une vie de prière au sein du monastère Mater Ecclesiae, situé au cœur des jardins du Vatican. En cette journée anniversaire, il a reçu de nombreux témoignages d’affection à travers les réseaux sociaux.

    L’ancien second secrétaire de Benoît XVI, Mgr Alfred Xuereb, interrogé par la presse italienne, souligne que l’affection envers le Pape émérite est « encore plus importante aujourd’hui ». « Il va bien, a-t-il déclaré, il est resté le même, toujours affectueux ». Il dégage « une grande sérénité », a ajouté Mgr Alfred Xuereb, interrogé sur la renonciation du Pape Benoît XVI, souhaitant que chacun « découvre le belle humanité de cet homme, le contraste entre d’un côté sa grande humilité et de l’autre son immense capacité intellectuelle, sa capacité de transmettre des pensées profondes ». 

    [source : L'Osservatore Romano]

  • Nancy : les secrets du cimetière de Préville dévoilés

    Il y a de la vie dans les cimetières. Des histoires à raconter, des anecdotes à découvrir, des rencontres à faire, des moments à partager. Passionné de généalogie et d’héraldique, Daniel Da Ponte le démontre à travers un livre qui vient de paraître sur les secrets du cimetière de Préville, le premier consacré à ce lieu de recueillement.

    « L’idée m’est venu en 2012, à la suite d’une visite du cimetière organisée par l’Office du tourisme. J’ai appris qu’aucun livre, à part de petits opuscules, n’avait été écrit sur son histoire », confie-t-il. Alors, il a décidé d’y vivre de longs après-midi pour écrire un ouvrage inédit. « Il n’a d’autre ambition que de se rendre utile à tous les curieux, aux généalogistes, aux amateurs d’histoire ou tout simplement aux visiteurs pour partir à la découverte de ce cimetière, en flâneurs éclairés ».

    Rendez-vous un matin ensoleillé de ce début de printemps. Assis sur un banc, sa main droite virevolte d’un horizon à un autre. « Là, derrière nous, il y a le rond-point des bienfaiteurs de Nancy, comme le docteur Madeleine Didion ou encore l’institutrice Virginie Mauvais. À 18 ans, cette dernière ne savait ni lire ni écrire. Elle a ensuite enseigné plus de 40 ans ». Il reprend son souffle et enchaîne : « Il y a également Barbe Raugraff. Ce qui est étonnant avec lui, c’est que son nom est écrit ainsi sur sa tombe alors qu’il s’appelait Raugrave ».

    La visite se poursuit. On vole du général Antoine Drouot à Mathieu de Dombasle. De Marie Marvingt aux soldats morts pendant la Grande Guerre : le capitaine Courtot de Cissey ou encore le lieutenant Henri Crépin. Il n’oublie pas non plus tous ces artistes qui ont contribué à l’éclat de Nancy : Émile Gallé, la famille Majorelle, le mécène Eugène Corbin… D’autres sont des rencontres inattendues. On passe ainsi devant le caveau de la famille Royal où le grand-père de Ségolène Royal, qui a vécu à Chamagne (Vosges), repose par exemple. La tombe de trois pompiers morts dans un incendie en 1859 interpellera les curieux. « La date de la mort du pompier enterré au milieu a été grattée » confie l’auteur.

    Dans son livre, Daniel Da Ponte exhume ainsi la biographie de plus de 300 personnages inhumés au cimetière de Préville. Un cimetière créé en 1842 (43 ans avant le cimetière du Sud), qui contient plus de 10.000 tombes et qui fut le lieu de prestige où les grandes familles de Nancy souhaitaient reposer pour l’éternité.

    Du coup, il est richement peuplé. Il compte, entre autres, 312 chapelles. « Certaines sont gothiques, d’autres romanes mais la grande majorité est dans le style Art nouveau. Elles sont souvent décorées de magnifiques vitraux dont certains signés Gaëtan Jeannin » détaille l’historien. Ce patrimoine funéraire est enrichi de ferronneries, couronnes mortuaires, croix, statues… Il s’agit d’autant d’œuvres d’art qui donnent de la vie à un endroit, que l’on considère, sans doute trop vite, comme triste et austère.

    Outre l’enjeu historique, ce livre veut apporter sa pierre au « nécrotourisme ». « Bien que le but premier d’un cimetière soit d’être la dernière demeure des défunts et un lieu de souvenirs pour les vivants, beaucoup d’entre eux peuvent aussi avoir un attrait touristique » appuie Daniel Da Ponte. Le plus bel exemple est naturellement le cimetière du Père Lachaise à Paris qui chaque année voit 2 millions de touristes pousser sa porte pour le visiter. Au cimetière de Préville, la découverte peut se poursuivre par le carré dédié aux soldats allemands tombés durant la guerre de 1870 ou le cimetière israélite qui, à l’origine était situé entre la rue de la Commanderie et le presbytère de l’église Saint-Léon.

    [d'après ER]

     

    ‡ Pour obtenir le livre de Daniel Da Ponte « Préville : secrets de cimetière », le contacter soit par mail à daponteheraldique@yahoo.fr soit au 03 55 20 19 48.

  • Nancy : place nette pour les travaux du nouveau Musée lorrain

  • La vache Vosgienne devient une marque

    [VM]

  • Chaumousey (88) : des cartes postales pour restaurer l'église

    [Vosges Matin]

  • Les 30 ans de l'association du Pays des Trois Provinces

    [Vosges Matin]

  • "La Sainte Couronne d'épines, une passion française", une conférence de Jacques Charles-Gaffiot