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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 56

  • Conférence sur "Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République" le 25 juin à Nancy

  • Nancy : colloque "Pierre à pierre - Ier s. av. JC au XVIIe s." les 5-6 novembre 2015

  • Multiples regards sur Châtillon-sur-Saône avec le Comité d'histoire régionale

    [VM]

  • Lunéville (54) : colloque "Lunéville, laboratoire de la paix (9 février 1801)"

  • Woippy (57) : mise au jour d'un cheval inhumé au Ve siècle

    [ER]

  • L'Echo des Trois Provinces "spécial tourisme" été 2015

    Attendu avec impatience par tous les amoureux du Pays des Trois Provinces, aux confins des Vosges, de la Haute-Saône et de la Haute-Marne, le numéro "spécial tourisme" de L'Echo des Trois Provinces est paru.

    Habitants du cru, touristes de passage, vacanciers installés pour quelques semaines, découvrez ce numéro estival qui recensent toutes les animations de l'été dans ce pays des frontières lorraine, champenoise et franc-comtoise. Mais aussi les visites-découvertes des villages pittoresques du secteur avec les guides bénévoles de l'association de développement du Pays des Trois Provinces !

    Ce numéro vous offre en prime quelques articles sur l'histoire et les hommes qui ont fait cette terre de marche. A lire :

    - Maquis de Grandrupt (88) : témoignage du Père Gérard Pierré, prêtre vosgien déporté à Dachau

    - Mémoire de guerre et du verre à Hennezel

    - Le PNR : reconnaissance de notre identité commune et de nos richesses

    - Bleurville (88) : les tableaux de l'église Saint-Pierre-aux-Liens restaurés

    - La Roche-Morey (70) : bienvenue sur la Montagne de la Roche

    - Pressigny (52) : vieux village des confins champenois

    - Demangevelle (70) : précieux décor

    - Esley (88) : la crypte de l'église Saint-André

    - Arbecey (70) : le réseau du Chaland

    - Fontenoy-le-Château (88 : le plus vieux donjon de Lorraine

    - Lamarche (88) : les cahiers de Melle Marchal 1914-1918

    - Enseignement par le martinet

    ... Et le programme des animations de l'été au Pays des Trois Provinces...

     

     ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (24 €) à ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 Martigny-les-Bains.

     

  • La Société Lorraine de Lunéville, une odyssée industrielle

    "Les Wagons". C'est ainsi que l'usine de la Société Lorraine de Lunéville était couramment désignée. Riche de plus de 120 ans d'histoire, l'entreprise industrielle a construit des milliers d'automobiles, des wagons et voitures de voyageurs, des tracteurs de toutes sortes, des matériels militaires, des remorques et semi-remorques pour ensembles routiers... Grâce à cette activité, la société a généré dans le Lunévillois un vaste tissu industriel, social et culturel.

    Cet ouvrage rend un bel hommage à tous ces hommes qui, de la fin du XIXe siècle au début du XXIe, ont contribué à faire connaître Lunéville et la qualité de ses productions dans le monde entier. Il met en lumière toutes les évolutions des activités de l'usine des Wagons, la replaçant dans le large contexte de la Société Lorraine des anciens établissements De Dietrich & Cie de Lunéville, puis de la CIMT et, enfin de Trailor SA.

    Grâce à cette monographie complète dotée d'une iconographie exceptionnelle et inédite, les Lorrains peuvent s'approprier le riche passé industriel de Lunéville, et les amateurs de véhicules anciens routiers et ferroviaires, s'immerger dans la longue et riche histoire de l'usine des Wagons.

     

    ‡ La Société Lorraine de Lunéville. Une odyssée industrielle 1880-2013, Jean-Michel Beitscher, éditions L'Atelier de la Mémoire, 2015, 143 p., ill. (30 €).

  • Odyssée agricole... ou d'imprévisibles rencontres

    De tous temps, les poètes ont loué les  bienfaits de la vie à la campagne et les mérites des agriculteurs... Au-delà des envolées poétiques, Odyssée agricole nous emmène en voyage dans le temps, dans l'espace, et dans des activités diverses liées au monde agricole.

    Le Vosgien Michel Moine nous décrit avec précision la formidable transformation de l'agriculture à partir des années 1950, lorsque la mécanisation facilite le travail et permet de démultiplier la production.

    Installé dans un village de la Vôge, avec l'aide de sa famille, Michel Moine pratique la culture des céréales, la production laitière, l'élevage de porcs, de veaux, la culture de la pomme de terre, de la rhubarbe, la production fruitière de pommes... Jusqu'à son aboutissement qui fait  aujourd'hui la réputation de la ferme Moine : le fameux vin de rhubarbe !

    Ce parcours atypique d'un paysan vosgien, jalonné de succès et de difficultés, a amené l'auteur à se rendre en Afrique du Sud, en Russie, aux Etats-Unis, à côtoyer des grands chefs de cuisine et des artistes. Il n'en reste pas moins un paysan dans l'âme, fidèle à ses racines et à ses convictions transmises par ses ancêtres.

    Au final, le lecteur trouvera dans cette biographie d'un paysan vosgien de quoi espérer : l'agriculture peut être à la fois saine et productive.

     

    ‡ Odyssée agricole... ou d'imprévisibles rencontres, Michel Moine, éditions L'Atelier de la Mémoire, 2015, 286 p., ill. (24 €).

  • Nancy : une ordination presbytérale à la cathédrale le 21 juin

     

    Dimanche 21 juin, à 15h30, Mgr Papin ordonnera prêtre Sébastien Cano pour le diocèse de Nancy et de Toul.

    Dès 17 ans, Sébastian songe à devenir prêtre. Mais un changement de vie professionnelle chez ses parents le pousse à chercher rapidement un travail.

    C’est le début d’une longue série d’expériences. Après le lycée, Sébastian travaille dans le secteur du nettoyage industriel. Lorsque vient le moment d’entamer le service militaire, il choisit d’être objecteur de conscience. Il entre alors dans l’univers du zoo. Employé dans un parc animalier en Bretagne pour réaliser des prestations pédagogiques, il se découvre une vocation de soigneur pour les animaux.

    La vie de Sébastian prend une autre direction. Il passe son bac à 27 ans puis s’oriente vers l’informatique. Naturellement doué avec l’outil, un problème de santé lui fait tout arrêter. Après une période de remise en question, il entame alors une formation de mécanicien en aviation légère. Cette fois-ci, ce sont des problèmes familiaux qui s’interposent…

    En 2005, Il se connecte sur le site internet du diocèse de Nancy et de Toul et envoie un courriel. Après plusieurs rencontres avec des prêtres, il entre en propédeutique. Puis, l’année suivante, au séminaire de Metz. Sébastian est ordonné diacre le 15 juin 2014. Le 21 juin 2015, il sera ordonné prêtre pour le diocèse de Nancy et de Toul.

    Deo gratias !

    Prions Notre-Dame et saint Pierre Fourier pour lui et pour les vocations sacerdotales.

     

  • Nancy : les créations de Jean Prouvé flambent aux enchères

     

    Sur le marché de l’art, les créations en métal du designer nancéien valent désormais de l’or. Il y a quarante ans, elles finissaient à la benne.

    Ceux qui sont passés à côté s’en mordent les doigts. Dans la Lorraine de Jean Prouvé, les anecdotes ne manquent pas. « Il y a plus de vingt-cinq ans, j’ai eu l’occasion de pouvoir acheter une bibliothèque de la maison du Mexique de Charlotte Perriand dont le piétement et les casiers avaient été réalisés par Jean Prouvé. Ma femme m’a dit : mais qu’est-ce que tu vas bien pouvoir faire de ce bout de métal encombrant », confie un amateur d’art nancéien. Une autre se souvient des chaises Prouvé « que l’on jetait à la benne dans les années 70 ». Aujourd’hui, les meubles du designer de la cité ducale valent de l’or. L’an dernier, sa table dite « Trapèze » s’est vendue plus 1,24 million d’euros. Il y a trois semaines, un de ses bureaux « Présidence » a été acheté plus d’1,1 million d’euros à une vente aux enchères organisée par Artcurial Paris. Pour le responsable du département design de la maison de vente, Emmanuel Berard, ces deux ventes à plus d’un million d’euros ne sont pas un accident. « Le marché Prouvé est arrivé à maturité. Ces œuvres sont recherchées par de grands collectionneurs internationaux », dit-il.

    Il note surtout : « Ceux qui se les arrachent aujourd’hui ne sont pas des collectionneurs Prouvé. On est passé à un autre stade ». C’est, à l’entendre, d’abord la reconnaissance du design made in France entre les années 30 et les années 60. Le Corbusier, Charlotte Perriand, Jean Prouvé en sont les icônes et rivalisent, voire dépassent, les autres grands designers de cette période que sont les designers italiens ou scandinaves. Cette French touch a gagné ses lettres de noblesse surtout après la Seconde Guerre mondiale. Il fallait reloger les Français et vite. Le talent de Prouvé, pour ne pas dire son génie : s’inspirer des techniques de construction du bâtiment pour faire des meubles. Il suffit de regarder l’architecture d’une maison démontable Prouvé. Elle se distingue par des portants en forme de compas. Vous prenez cette armature, vous la réduisez à l’échelle d’une table et vous reconnaîtrez sa fameuse « Trapèze ». Maintenant, si le marché est ce qu’il est aujourd’hui c’est aussi grâce aux galeristes comme Patrick Seguin et François Laffanour, qui depuis une trentaine d’années mettent en valeur le travail de Jean Prouvé. Une démarche certes de passionnés mais qui est aussi intéressée. En rachetant des stocks de pièces et notamment ses fameuses chaises, dont six par exemple se sont vendues en mai pour plus de 53.000 €, les galeristes sont en mesure de satisfaire le nombre grandissant d’amateurs d’art qui rêvent de compléter leurs collections des objets du designer nancéien.

    [source : ER]

     

  • Eglise des Cordeliers des Thons (88) : concert Quatuor Sarastro le 16 août

  • Le martyre du Lorrain René Dubroux reconnu par le pape François

    Entre 1954 et 1970, plusieurs missionnaires français, ainsi que des catéchistes laïcs laotiens, sont morts dans l’exercice de leur ministère au Laos. Les évêques du Laos considèrent unanimement que ces hommes ont été tués en haine de la foi par les communistes et qu’ils ont accepté volontairement de donner leur vie pour le Christ et pour l’Église.

    Le 5 juin, Sa Sainteté le pape François a approuvé la « déclaration de martyre de ces serviteurs de Dieu ».

    Parmi eux, un prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris, originaire du diocèse de Nancy & de Toul, le père René Dubroux, mep, né le 28 novembre 1914 à Haroué, ordonné prêtre en 1939 pour le diocèse de Saint-Dié, vicaire à Chantraine puis missionnaire au Laos en 1946, et mort pour la foi le 19 décembre 1959 à Palay, vicariat de Paksé.

     

  • L’église Saint-Antoine de Bar-le-Duc se meurt

     

    L’église Saint-Antoine (XIVe-XVe-XVIe s.) est classée monument historique depuis 1989. Il est temps aujourd’hui de la restaurer.

    Il fait frais lorsque l’on pénètre à l’intérieur de l’église Saint-Antoine, comme si la communauté religieuse, des ermites de Saint-Augustin, avait voulu au travers des siècles laisser des traces de la rigueur de leur ordre. Ils portaient à l’origine un vêtement gris comme les Franciscains, puis un vêtement noir ou blanc, à larges manches, attaché autour du corps par une ceinture de cuir. Mais cet environnement humide est surtout généré par une originalité dans la construction de l'édifice : l'église est construite sur un ruisseau ; le lieu de culte  formant une sorte de pont.

    C’est en 1372 que débuta la construction du chœur et de la nef, puis au XVe siècle, la nef fut prolongée de trois travées menant l’église jusqu’à la rue Oudinot. « Nous célébrons des offices, la messe du dimanche l’hiver et, avant Pâques, la journée du sacrement de réconciliation. Des prêtres sont présents pour les confessions. Mais nous avons d’importants problèmes d’infiltration d’eau car il manque de nombreuses tuiles sur le toit », explique l’abbé Guéry. L’église Saint-Antoine pose un sérieux problème. La toiture connaît des défauts sévères ainsi que la charpente. La restaurer demande une somme très importante et plusieurs projets ont été à l’étude. L’un semble avoir été retenu : la construction d’un toit parapluie au-dessus de l’existant, mais là encore l’église étant enclavée dans un bloc de construction, des autorisations doivent être demandées aux particuliers ayant une maison mitoyenne. Le projet à été chiffré et voté en conseil municipal lors de la séance du 26 mars et devrait s’élever à 84.000 euros. Le monument a été classé MH en 1989.

    La rénovation de l’église va donc requérir la réalisation d’un programme architectural et technique qui devrait détailler ce qu’il sera nécessaire de réaliser au niveau des différents éléments de structure.

    Le temps presse car l’église possède notamment des fresques peintes du XVe siècle qui s’effacent inexorablement. Et pour cause, la technique de l’époque consistait à enduire les murs de chaux, rendue onctueuse par un mélange de graisse de porc, avant d’y appliquer une première couche de peinture à la colle réchauffée par des tons clairs délayés à la cire. On y trouve également des tableaux mais aussi une statue de 1641, Notre-Dame de Consolation, ou une Vierge de Miséricorde du XVIe en bois polychrome.

    En attendant les travaux, l’église Saint-Antoine risque d’être fermée cet hiver...

    Honte aux croyants qui ne se mobilisent pas plus pour sauver leurs lieux de culte : que les chrétiens s'inspirent des autres religions pour exiger l'entretien de ces lieux de prières ancestraux.

     

  • Le roi René

    Prince des fleurs de lys, arrière petit-fils du roi de France Jean II le Bon, beau-frère de Charles VII, oncle de Louis XI, beau-père du roi d'Angleterre Henry VI, duc apanagé d'Anjou et comte du Maine, duc de Bar par sa mère, et duc de Lorraine par son mariage avec Isabelle de Lorraine fille du duc Charles II, comte de Provence et roi de Sicile, allié à toutes les grandes familles d'Europe, le roi René (1409-1480) a marqué la politique de son temps.

    Jeune chevalier intrépide, ardent au combat - il sera fait prisonnier lors de la bataille de Bulgnéville en 1431 -, brillant au tournoi, chef de tant d'Etats prestigieux, il a joué, comme toute sa famille, un rôle majeur dans l'entourage du roi de France, pris part à la reconquête de la Normandie sur les Anglais, soutenu le pouvoir dans les guerres civiles.

    Une belle synthèse sur ce personnage hors du commun, premier duc de Lorraine et de Bar, et copieusement illustrée avec des images couleurs pour la plupart inédites.

    Deuils cruels, défaites dramatiques, prison, jalonnent la vie tumultueuse de ce prince lettré et pieux, écrivain de talent et amateur d'art, entouré d'une cour raffinée et cosmopolite. Recréé dans l'imaginaire angevin et provençal comme une figure tutélaire, le bon roi René - René d'Anjou en Lorraine - s'affirme surtout comme le descendant d'une dynastie ambitieuse qui a porté vers l'Italie des espoirs bientôt repris par les rois de France.

     

    ‡ Le roi René, prince des fleurs de lys, Françoise Robin, éditions Ouest-France, 2015, 72 p., ill. (9,90 €).

  • Nancy : colloque "L'ordre des Prêcheurs en Lorraine" le 12 juin

  • Nancy : célébration de la Fête-Dieu avec la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine

    La fête du Très Saint-Sacrement ou Fête-Dieu a été célébrée par la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine de Nancy.

    Après la messe chantée par la chorale renforcée par des membres du Chœur grégorien de Nancy, les fidèles se sont retrouvés au château de Ville-au-Val pour un pique-nique convivial puis pour la procession du Saint-Sacrement qui s'est achevée par un Salut dans la chapelle castrale.

  • Pèlerinage dans les pas de sainte Menne à Puzieux (88)

    [L'Abeille]

  • Deuxièmes Journées johanniques à Notre-Dame de Bermont les 26-27 septembre 2015

    Bénédiction des statues de saint Martin et saint Louis à la chapelle de Bermont en septembre 2014 lors des Ières Journées johanniques [cl. ©archives H&PB].

    L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc organise les 26 et 27 septembre 2015 les IIèmes Journées johanniques dans le cadre de l'ermitage de Bermont (commune de Greux, Vosges) sur le thème : "Le Conseil de Jehanne, les apparitions et révélations de saint Michel, de sainte Catherine et de sainte Marguerite ".

    Plusieurs conférences sur cette thématique seront proposées.

    Le dimanche 27 septembre, lors de la messe, seront bénies les nouvelles statues de sainte Clotilde et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus par le père Don Bosco, moine bénédictin et sculpteur, de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval de Flavigny-sur-Ozerain (Côte d'Or).

    Le programme définitif de ces Journées sera diffusé ultérieurement.

  • Toul (54) : deux remarquables statues de la Renaissance acquises grâce à la Fondation du Patrimoine

    Rarement un projet patrimonial de belle qualité aura connu un aboutissement aussi prompt.

    Une souscription publique lancée le 31 janvier 2015 par la Fondation du patrimoine de Lorraine et la Ville de Toul en faveur de l’acquisition de deux statues polychromes du XVe siècle – sainte Marie-Madeleine et sainte Catherine d’Alexandrie – a produit plus de 10.000 € en trois mois, ce qui a permis à la municipalité de signer aussitôt l’acte d’acquisition et de les faire déposer au Musée de Toul.

    « D’une facture exceptionnelle, ces deux statues, toutes pénétrées d’une antique et primitive sagesse, gagnent à être visitées tant leur esthétisme est d’une fraîcheur surprenante. Leur éloquence souligne leur image, renforce leur présence et magnifie leur vocation spirituelle. Cette acquisition donne raison à ceux qui pensent que la passion de conserver est aussi forte que celle d’obtenir » a déclaré Michel Vicq, Délégué de Meurthe-et-Moselle pour la Fondation du Patrimoine.

    Récemment, devant les donateurs et les Amis du Musée de Toul, le délégué de la Fondation du Patrimoine a remercié le maire, Alde Harmand, qui "avec l’autorité du goût a eu la volonté de réchauffer le destin" de ces deux statues. Ses remerciements sont allés également au Conseil régional de Lorraine et aux nombreuses personnes dont la générosité a été appréciée et déterminante quant à la réalisation du projet.

    « Sauver c’est transmettre, c'est-à-dire enrichir la communauté des vivants » a conclu Michel Vicq.

  • Histoire des trois Reich

    Les origines du Reich, concept typiquement allemand, se rattachent à la fois à la tradition romaine de l'imperium romanum et à l'héritage carolingien. La synthèse de cette double origine, menée à bien par la papauté avec le sacre impérial du roi de Germanie Otton le Grand en 962, est réalisée sous la forme du Saint Empire romain germanique qui perdurera jusqu'en 1806.

    En 1871, le roi de Prusse, Guillaume Ier, chef de la Maison de Hollenzollern, et son chancelier Bismarck rétablissent un Deutsches Reich - Deuxième Reich -, qui n'est ni saint ni romain, mais seulement germanique. Il disparaît dans la tourmente de l'année 1918.

    Sous le Troisième Reich, réinventé par Hitler, l'appellation officielle de Deutsches Reich est remplacée en 1939 par celle de Groβdeutsches Reich, le grand Reich allemand, pour tenir compte du rattachement à l'Allemagne de l'Autriche et de la Bohême-Moravie.

    Tout en donnant les grands traits événementiels des trois Reich, Henry Bogdan, auteur lorrain bien connu pour ses ouvrages sur l'histoire de l'Europe de l'Est et du Centre-Est, analyse le concept comme une constante de l'histoire allemande. Il aborde de manière transverse les fondements, la permanence et les variantes de ces Reich, l'évolution territoriale et la disparition de cette notion après 1945.

    Par cette approche originale, notre auteur explique une réalité historique aussi passionnante que multiforme dans laquelle la Lorraine eut sa part.

     

    ‡ Histoire des trois Reich, Henry Bogdan, éditions Perrin, 2015, 412 p. (24,50 €).

  • Crusnes (54) : l'église Sainte-Barbe vendue à une mannequin

    [Vosges Matin]

  • Epinal (88) : expo' "Arrête-toi, passant..." au MDAAC

  • La Nouvelle revue lorraine n° 32 : hommage à l'historien de Vaucouleurs et de Jeanne d'Arc, Henri Bataille

    Les hauts-lieux de la Lorraine. Ils sont nombreux, mais Jean-Marie Cuny, dans son éditorial, en évoque quelques-uns parmi les plus symboliques de notre pays et de son histoire : la butte Sainte-Geneviève proche de Nancy, Notre-Dame de Beauregard proche de Domremy, La Mothe dans le Bassigny lorrain. Autant de lieux qui ne sont pas forcément évoqués avec grand renfort de publicité dans les brochures pour touristes, mais qui constituent la mémoire de notre Lorraine et des Lorrains qui se sont succédés sur cette vieille terre.

    Comme à son habitude, le sommaire de cette dernière livraison est truffé d'excellents articles sur notre histoire, son patrimoine et les lorrains célèbres - ou restés dans l'anonymat... Jugez-en :

    - Henri Bataille (1908-2008), historien et archéologue

    - la bibliothèque Stanislas de Nancy

    - un laboratoire pharmaceutique nancéien : Auguste Fandre et ses catguts

    - la Gloriette de Rezonville

    - il y a 40 ans à Nancy : la destruction programmée de la ville

    - Jamerey-Duval dans le Barrois en 1709

    - une incroyable chasse au loup

    - Louis Bertrand (1866-1941), un grand écrivain lorrain oublié

    - 70e anniversaire du 8 mai 1945 : un beau jour !

    - la maison dont j'étais le prince

    - sous le Second Empire : un discours de fin d'année à Phalsbourg

    - Lorraine, au Canada

    - l'église Saint-Pierre de Mey

    - les "cailloutages" de Gerardmer

    - les tisserands fermiers

    - deux statues touloises de la Renaissance lorraine

    ... et les rubriques habituelles : les infos lorraines, les livres et les infos du Jean-Marie.

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible dans toutes les bonnes librairies... en Lorraine, et sur abonnement en envoyant vos coordonnées postales et votre règlement par chèque (38 € pour 6 numéros, à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Le "padre" Christian Venard à Dombasle-sur-Meurthe le 12 juin 2015

    A l'invitation de la librairie "La Liseuse", de Dombasle-sur-Meurthe, l'abbé Christian Venard, aumônier militaire au 17e RGP de Montauban, donnera une conférence vendredi 12 juin à 20h30 à la salle polyvalente de Dombasle-sur-Meurthe.

    Le "padre" est l'auteur du best-seller "Un prêtre à la guerre" dans lequel il aborde sa proximité avec les militaires sur les théâtres d'opérations extérieures ainsi que son rôle dans l'accompagnement des soldats après l'affaire Merah.

    Entrée gratuite, séance de dédicace.

    >> Confirmez votre présence à : laliseusedombasle@orange.fr

  • Fête-Dieu avec la chapellenie Bhx Charles de Lorraine-Habsbourg le 7 juin à Ville-au-Val

    Salut au Saint-Sacrement en la chapelle du château de Ville-au-Val [archives ©H&PB, 2014].

     

    La chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine célèbre la solennité de la Fête-Dieu au château de Ville-au-Val (près de Dieulouard)

    Dimanche 7 juin 2015

    >> 10h30 : messe de la solennité du Saint-Sacrement en l'église Marie-Immaculée de Nancy (33 av. Général Leclerc)

    >> 12h45 : rendez-vous au château de Ville-au-Val pour l'apéritif offert par l’Association Saint-Brunon

    >> Pique-nique dans le parc du château (tiré du sac)

    >> 16h00 : procession du Saint-Sacrement suivie du Salut dans la chapelle castrale


    (possibilité de rejoindre les fidèles en cours d'après-midi)

  • Fête de la Très Sainte Trinité

    Sainte Trinité ou triangle lumineux, église Saint-Pierre-aux-Liens, Bleurville, XVIIIe s. [cl. ©H&PB].

     

    Benedícta sit sancta Trínitas atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam.

    Dómine, Dóminus noster, quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra !

    [introït de la messe la Très Sainte Trinité]

     

    Bénie soit la sainte Trinité et son indivisible unité : glorifions-la, parce qu’elle a fait éclater sur nous sa miséricorde.

    Seigneur notre Maître, que votre nom est admirable dans toute la terre !

  • Bleurville (88) : nouvelle saison à l'abbaye Saint-Maur

    Le bureau de l'association des Amis de Saint-Maur vient de valider le programme des animations estivales à l'ancienne abbaye bénédictine de Bleurville.

    La 41ème saison s'ouvrira le dimanche 5 juillet à 16h00 avec un concert de la chorale spinalienne "Les Dames de chœur". Le samedi 15 août se tiendra l'assemblée générale des adhérents de l'association à 15h00 en l'abbatiale. Elle sera suivie d'une conférence de Jean-François Michel, président de Saône Lorraine, sur les châteaux des Vosges en 2015, à l'occasion de la prochaine parution de son ouvrage sur les demeures historiques vosgiennes.

    En juillet, la nef de l'abbatiale accueillera une exposition d'art contemporain proposée par Juliana Chakravorty.

    Sur le plan des travaux, les escaliers d'accès à l'ancien prieuré ont été réparés par le chantier d'insertion Acti'Sov de la communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne. Ces travaux sont financés en totalité par l'association. A ce propos, le président Alain Beaugrand déplore le désengagement financier des collectivités régionale et départementale dans les projets portés par les structures patrimoniales ; elles n'encouragent pas les bénévoles à s'investir dans la sauvegarde et l'animation du patrimoine, patrimoine qui fait pourtant la richesse de notre région et qui contribue à l'économie du tourisme...

    L'abbaye Saint-Maur est partie prenante à la formule "Passeport" du Pays du d'Epinal Cœur des Vosges qui vise à encourage la visite des sites du secteur et récompense la fidélité des touristes.

    L'abbaye sera ouverte au public à compte du 1er juillet, du jeudi au dimanche inclus, de 14h à 18h ; les visites seront assurées, comme les années précédentes, par Evelyne Barjolle.

    Le président des Amis de Saint-Maur invite les membres du bureau et les adhérents à participer au nettoyage du site le samedi 27 juin à partir de 14h00.