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jean sevillia

  • La France catholique

    Jean Sévillia nous brosse le panorama du catholicisme français actuel dans la diversité de ses engagements.

    « La République est laïque, mais la France est chrétienne », disait le général de Gaulle. Or, depuis la fin des années 1960, la société française a connu des mutations sans précédent qui ont bouleversé « la fille aînée de l'Église », certains prédisant même sa disparition en mettant en avant le recul de la pratique ou le déclin du mariage.

    Pour en avoir le cœur net, Jean Sévillia est parti à la rencontre de cette France catholique, beaucoup plus jeune, ouverte et diverse qu'on ne le pense communément. Il a enquêté sur ses structures et interrogé ses acteurs, analysé son engagement croissant dans la cité tout en soulignant son enracinement dans notre histoire. Une enquête indispensable portée par la plume exemplaire d'un spectateur engagé.

    Un souffle d'espérance nécessaire pour cette France en quête de repères.

     

    ‡ La France catholique, Jean Sévillia, éditions Perrin, coll. Tempus, 2017, 192 p., 7 €.

  • Zita impératrice courage

    Jean Sévillia nous brosse avec brio le destin poignant d'une femme dont la vie force l'admiration et le respect.

    Zita de Bourbon-Parme (1892-1989), épouse du dernier empereur d'Autriche Charles Ier de Habsbourg-Lorraine - descendant de notre dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar François III -, a tout connu du XXe siècle : les fastes de l'Empire austro-hongrois, l'accession au trône en pleine guerre de 1914, la fin de l'empire, l'exil, la ruine de l'Europe, avant le retour triomphal dans une Autriche enfin apaisée.

    La biographie magistrale d'une femme d'exception et mère de famille exemplaire.

     

    ‡ Zita impératrice courage, Jean Sévillia, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 352 p. (10 €).

  • Il y a cinquante ans, la fin de l'Algérie française

    france,algérie,guerre,algérie française,indépendance,harkis,de gaulle« C’était il y a cinquante ans. Le 18 mars 1962, les représentants du gouvernement français et les délégués du Gouvernement provisoire de la République algérienne signaient les accords d’Evian. Le lendemain, le cessez-le-feu était proclamé. Etait-ce la fin de la guerre d’Algérie ? Le 26 mars, rue d’Isly, à Alger, une manifestation pacifique de pieds-noirs était mitraillée par la troupe française, dans des circonstances demeurées mystérieuses, laissant 67 morts et près de 200 blessés. Dès le cessez-le-feu, dans les villes ou les campagnes, les enlèvements d’Européens se multipliaient : entre le 19 mars et le 31 décembre 1962 (l’Algérie ayant officiellement accédé à l’indépendance le 5 juillet), plus de 3000 disparitions étaient signalées, dont les deux tiers des victimes ne réapparaîtront jamais. Le 5 juillet, à Oran, plusieurs centaines d’Européens étaient tués. Et dès le cessez-le-feu à nouveau, un autre drame commençait, une des plus honteux de l’histoire de France : l’abandon et le massacre des harkis. Selon Maurice Faivre, entre 60 000 et 80 000 musulmans ont été tués en Algérie, entre mars 1962 et la fin de l’année 1966,payant leur engagement au côté de l’armée française.

     

    france,algérie,guerre,algérie française,indépendance,harkis,de gaullePourquoi faire mémoire de ces événements sanglants ? Non pour gratter inlassablement les plaies du passé, non par nostalgie d’un monde qui ne reviendra pas et qui n’avait d'ailleurs rien de parfait, mais précisément pour tourner la page. La fin de l’Algérie française compte trop de tragédies aujourd’hui encore volontairement occultées. Dire la vérité s’impose en premier lieu par respect des faits. En second lieu par piété filiale envers les victimes. En troisième lieu par considération envers ceux qui n’ont toujours pas fait leur deuil des drames qu’ils ont alors traversés.

     

    france,algérie,guerre,algérie française,indépendance,harkis,de gaulleCe n’est pas ce chemin-là, malheureusement, que semble prendre la France officielle. Tout au long de l’année, nous devrons donc être attentifs aux voix dissidentes qui nous rappellent, plus que jamais, que l’Histoire n’appartient pas à l’Etat. »

     

     

    Jean Sévillia

     

    [L'Homme nouveau | 11/02/2012]

  • Le dernier empereur

    empereur.jpgVienne, 1916 : l'empereur François-Joseph de Habsbourg-Lorraine meurt après soixante-huit ans de règne.

    Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Agé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes. Négociant en secret avec les Alliés et avec l'appui du pape Benoît XV, il fait l'impossible pour sortir son pays du conflit, mais ses efforts n'aboutissent pas. Proche du peuple, attentif aux questions sociales, il imprime un nouveau style à la monarchie des Habsbourg, mais sa volonté novatrice n'est pas toujours comprise.

    En 1918, la guerre étant perdue pour les puissances centrales, la Double Monarchie se disloque et Charles Ier doit quitter le pouvoir. Réfugié en Suisse, il tente par deux fois de retrouver sa couronne en Hongrie. Après cet échec, la famille impériale est reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait preuve de dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt de maladie à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, son épouse, attend alors son huitième enfant.

    En le béatifiant en 2004, le pape Jean-Paul II a voulu faire de Charles de Habsbourg-Lorraine, personnage à qui l'Histoire a réservé une destinée tragique, une figure spirituelle pour notre temps, offrant en modèle son amour de la paix et de la justice, et son humilité.

    Il s'agit de la réédition dans la collection Tempus de l'ouvrage paru aux éditions Perrin en 2009. Réédition bienvenue après le décès en juillet 2011 du fils héritier du dernier empereur, Otto de Habsbourg-Lorraine. Et pour les Lorrains, il s'agit d'une noble figure d'un descendant de la Maison de Lorraine qui règna sur les duchés jusqu'en 1737 avec François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine avec son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg.

    L'auteur, Jean Sévillia, journaliste et essayiste, est l'auteur de Zita, impératrice courage.

     

    ‡ Le dernier empereur, Jean Sévillia, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 386 p. (10 €).

  • Historiquement incorrect

    sevillia.jpgEn France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique.

    Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans l'espace public, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou à la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à division (on n'est pas des Gaulois pour rien !). Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment, l'action des groupes de pression et les intérêts partisans interfèrent dans le débat.

    En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Qu'elle a été vraiment la part des arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Âge ? L'Eglise a-t-elle fait obstacle à la science ? A qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l'homme ? Quel rôle l'immigration a-t-elle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l'islam dans notre histoire nationale ?

    Avec la même liberté de ton et la sûreté de l'information qui avaient contribué à l'exceptionnel succès éditorial d'Historiquement correct, dont ce nouveau livre constitue le prolongement, Jean Sévillia sort ici des chemins balisés par le politiquement correct. Contre le "prêt-à-penser historique".

    Jean Sévillia, rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, a notamment publié des biographies (Zita impératrice courage) et des essais (Le Terrorisme intellectuel, Moralement incorrect, Quand les catholiques étaient hors la loi).

     

    ‡ Historiquement incorrect, Jean Sévillia, éditions Fayard, 2011, 371 p. (20 €).

  • Nancy : hommage à Charles Ier de Habsbourg-Lorraine

    messe Charles d'Autriche 04.05.10.jpgMardi 4 mai à 18h30 en l’église des Cordeliers de Nancy, une messe était célébrée à la mémoire du Bienheureux Charles d’Autriche par l’abbé Weber, prêtre de l’Oratoire et curé de Saint-Epvre. De nombreux Lorrains avaient tenu à assister à cette messe en souvenir du descendant du dernier duc de Lorraine, François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine par son mariage avec l’impératrice Marie-Thérèse. Jean Sévillia, journaliste au Figaro Magazine et auteur de « Charles d’Autriche, le dernier empereur », assistait à l’office. On notait également dans l’assistance la présence de Jean-Michel Berlemont, adjoint au maire de Nancy chargé des relations européennes et internationales.

     

    A l’issue de la messe, Jean Sévillia a donné une conférence sur « Charles d’Autriche, un destin chrétien ». Après une série d’essais remarqués, Jean Sévillia raconte dans son dernier livre la vie du dernier souverain d'Autriche-Hongrie, mort à 34 ans en 1922 et béatifié par Jean-Paul II en 2004. Il a recouru à des sources qu’il n’avait pas exploitées pour sa biographie de l’impératrice Zita.

     

    Jean_Sevillia_2007.jpgQui est ce souverain méconnu ? Vienne, 21 novembre 1916 : l’empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. C’est son petit-neveu, l’archiduc Charles, né en 1887, marié en 1911 à la princesse Zita de Bourbon-Parme, qui lui succède sur le trône des Habsbourg. Le nouveau monarque, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie, est âgé de 29 ans, et possède un programme : la paix, les réformes. De 1916 à 1918, l’empereur Charles tente l’impossible pour sortir son pays de la guerre. Dès son accession au trône, il ouvre des négociations secrètes avec les Alliés ; Charles Ier rêve de la paix, mais nul ne saisit la main qu’il tend alors pour abréger le conflit…

     

    Le jeune monarque aspire également à de profondes réformes, voulant doter l’Autriche-Hongrie d’une constitution d'esprit fédéraliste, qui aurait garanti des droits égaux aux douze nationalités peuplant son empire. Entre le conservatisme des uns et le nationalisme des autres, ce projet échouera aussi.

     

    Charles et Zita de Habsbourg Lorraine.jpgEn 1918, l’Autriche-Hongrie est démantelée, et l’empereur doit quitter le pouvoir. La famille impériale se réfugie en Suisse, mais Charles ne renonce pas à ses espoirs. Après deux vaines tentatives de restauration en Hongrie, en 1921, le couple impérial est astreint par les Alliés à la relégation sur l’île de Madère. Sans ressources, Charles et Zita y vivent dans le dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s’achève dans le drame : le 1er avril 1922, le souverain meurt à l’âge de 34 ans, laissant une veuve de 30 ans, enceinte de son huitième enfant.

     

    Le dernier empereur Charles est une figure à qui l’Histoire a réservé une destinée tragique. Mais ce Bienheureux, qui aima la paix et la justice sociale, et fut un époux et un père de famille exemplaire, est aussi une figure spirituelle qui a quelque chose à dire aux hommes d’aujourd’hui.

     

     

    [cliché de la messe en la chapelle des Cordeliers : H&PB]

  • Conférence à Nancy le 4 mai par Jean Sévillia : l'empereur Charles de Habsbourg-Lorraine, un destin chrétien

    charles d'autriche1.jpg
    charles d'autriche2.jpg
    Conférence organisée par les Associations Familiales Catholiques
    et la Ville de Nancy

  • Vers la béatification de Zita de Bourbon-Parme, dernière impératrice d'Autriche

    Une association s'est créée afin de mener à son terme le dossier de béatification de la dernière impératrice d'Autriche-Hongrie, Zita de Bourbon-Parme. Epouse de Charles Ier de Habsbourg-Lorraine, elle reste chère au coeur des Lorrains.

    Zita de Bourbon-Parme.jpgLa princesse Zita de Bourbon-Parme est née le 9 mai 1892 en Italie. Le 21 octobre 1911, elle épouse l'archiduc Charles, petit-neveu de François-Joseph, qui devient l'empereur Charles Ier d'Autriche et roi de Hongrie en 1916, en plein conflit mondial.

    Impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, Zita assiste son mari, au cours de leurs deux années de règne, dans ses efforts pour la paix et la justice sociale. Ce couple uni, soudé par une profonde foi chrétienne, aura huit enfants.

    Exilée en Suisse à la fin de la Première Guerre mondiale, la famille impériale est reléguée à Madère où Charles meurt le 1er avril 1922. Veuve, sans ressources, se dévouant aux siens et à tous, l'impératrice Zita vit en Espagne, en Belgique, au Québec et aux Etats-Unis, puis revient en Europe après la Seconde Guerre mondiale.

    Elle décède le 14 mars 1989, et est enterrée à Vienne le 1er avril suivant. Charles de Habsbourg-Lorraine fut béatifié par le pape Jean-Paul II en 2004. En 2008, le Vatican a autorisé l'ouverture du procès de béatification de Zita dans le diocèse du Mans, à l'abbaye bénédictine de Solesmes.

    >> Plus d'infos en contactant l'association pour la béatification de l'impératrice Zita, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, 1 place Dom Guéranger, 72300 SOLESMES.