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  • Le général Bigeard hospitalisé

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    On apprend l'hospitalisation au CHU de Nancy du général Marcel Bigeard, qui est âgé de 94 ans. L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, fut secrétaire d'Etat à la Défense sous la présidence Giscard d'Estaing et député de Meurthe-et-Moselle.

     

    Hospitalisé depuis le 16 mars pour une phlébite, il devrait regagner prochainement son domicile à Toul, à quelques kilomètres de Nancy, où il réside avec son épouse.

    marcel bigeard 2010.jpg

     

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense]

  • Vittel : causerie sur les "désordres dans les ordres" ou les voeux monastiques dans le diocèse de Toul avant 1789

    Le Cercle d’étude de Vittel et de sa région

     

    vous invite à la conférence de Jean-Marc Lejuste

     

    jeudi 18 mars 2010 à 20h30

    au Centre Culturel de l’Alhambra de Vittel

     

     

    « Désordre dans les ordres :

    réclamations contre les voeux monastiques dans le diocèse de Toul sous l’Ancien Régime »

     

     

    tiercelins.jpgLe 12 janvier 1711, un jeune homme originaire de Bourmont (Haute-Marne actuelle) et âgé de 22 ans, croupit sous l’escalier du couvent des Trinitaires de Lamarche, dans ce qui s’apparente à une prison.

     

    Le 5 septembre 1751, c’est en pleurs que le novice François Pierson rentre dans l’église du noviciat des chanoines réguliers de la Congrégation de Notre-Sauveur de Pont-à-Mousson.

     

    Le 13 novembre 1758, c’est sous la menace d’un bâton que Nicolas Benoit Drouot originaire de Raon-l’Etape (Vosges) franchit les portes du couvent des Tiercelins de Nancy.

     

    Quel crime a donc commis le premier ? Quel drame se joue chez les deux suivants ?

     

    C’est ce que vous propose de découvrir Jean-Marc Lejuste, doctorant en Histoire Moderne au Centre de Recherches Universitaires d’Histoire Lorraine à Nancy, au cours d’une soirée consacrée au thème méconnu des réclamations contre les voeux monastiques. A partir des trois exemples cités plus avant et de quelques autres, Jean-Marc Lejuste vous invite à plonger dans le monde des novices et des drames qui pouvaient se jouer derrière les murs des monastères.

     

    Un aspect passionnant de la vie religieuse en Lorraine d’avant la Révolution qui ouvre la réflexion sur la société d’Ancien Régime, sur les moyens utilisés par les ordres religieux pour recruter et sur les procédures complexes imposées aux récalcitrants pour casser des voeux monastiques prononcés hors de tous cadres légaux.

     

    Grâce aux très riches dossiers de la justice de l’évêché de Toul, Jean-Marc Lejuste vous fera partager ses premières découvertes et ses premières conclusions dans le cadre du diocèse toulois.

     

     

    Entrée libre

  • 27 mars 2010, la Marche des Rameaux des jeunes Lorrains

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  • L'Eglise des Vosges et de Meurthe-et-Moselle lance un appel au don

    La crise financière touche tout le monde, y compris l'Eglise. Pour lui permettre d'annoncer l'Evangile et d'être présente dans notre monde, nos évêques demandent à tous les catholiques pratiquants et non pratiquants de contribuer aux charges de l'Eglise.

    C'est aussi permettre aux prêtres, diacres et laïcs bénévoles mandatés par l'évêque, de prendre leur responsabilité auprès des baptisés, d'assurer la distribution des sacrements et l'accueil des familles dans le deuil.

    Alors, donnons de bon coeur !

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    >> Plus d'infos et don possible sur :

    Diocèse de Saint-Dié : http://www.catholique-vosges.fr/Campagne-2009.html

    Diocèse de Nancy & Toul : www.catholique-nancy.cef.fr

     

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  • Le " dernier round " du général Bigeard

    A 93 ans, le vieux baroudeur publie « Mon dernier round ». Un regard sans complaisance sur l’état de la France, du monde et... sur la vieillesse. « Mon pire ennemi » dit-il.

     

    général bigeard.jpgSi Bigeard est toujours le même, l’homme se livre comme il ne l’a sans doute jamais fait dans « Mon dernier round » à paraître aujourd’hui aux Editions du Rocher. « Mon combat final. Espérons qu’au-delà de moi, les lecteurs me prolongeront » écrit-il, sur la quatrième de couverture.

     

    Début 2006, à l’aube de son 90ème anniversaire, « Adieu ma France » devait être son dernier ouvrage. « Un livre testament », comme il nous le confiait à l’époque. Portant un regard critique et désabusé sur une France aspirée par le bas, Bigeard était représenté avec sa « gueule de héros » en couverture. Mais depuis « le vieux caïman aux yeux pochés » n’a jamais lâché son feutre noir ni l’attention qu’il porte à la France et au monde. Alors, il a noirci encore et encore des feuilles, avec toujours la même acuité sur les événements. Et sur la couverture de « Mon dernier round », il pose cette fois en civil, la main sur le canon qui trône dans son jardin, rue François-Badot à Toul.

     

    mon dernier round.jpgSi la passion et les coups de gueule sont toujours là, le vieux para se confie, à propos de ce sac-à-dos qui pèse lourd sur les épaules. « Vieillir, voilà un mot auquel je ne pensais jamais quand j’étais sur mes terrains de combat ! La mort, je la voyais autour de moi à chaque bataille, bien présente, trop présente, parmi mes camarades. La mort, oui, mais pas la vieillesse ! » écrit-il dans ce dernier opus. Bigeard conclut : « Avec ce ’’Dernier round’’, je veux transmettre, encore transmettre, avant le grand départ. Mais j’ai le sentiment que je n’aurai pas le temps de dire tout ce que je voudrais dire ».

     

     

    • Mon dernier round, Marcel Bigeard (général), éditions du Rocher, 2009, 273 p. (19 €).

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.10.09]

  • Toul : le Dr Hachet président du Cercle d’études locales depuis soixante ans

    Le docteur Michel Hachet est à la tête du Cercle d'études locales depuis... 1949 !

     

    michel hachet.jpg« J'ai coutume de dire que les longs règnes, ça ne vaut rien », dit-il en souriant. Pour la soixantième année consécutive, Michel Hachet vient d'être réélu à la présidence du Cercle d'études locales du Toulois.

     

    En 1947-1948, un groupe d'amis crée une association dont le but est de partager et faire circuler la connaissance, dans des domaines très divers, avec la Lorraine en toile de fond. Parmi ces pionniers figure un jeune vétérinaire, installé à Toul depuis peu, élu président de l'association en janvier 1949. Une fonction qu'il occupe toujours.

     

    Féru d'histoire, passionné d'archéologie, mais aussi d'arts et de techniques, Michel Hachet est un puits de science et de culture. Mais, si ce conservateur bénévole du Musée d'Art et d'Histoire de Toul dispose de connaissances tentaculaires, l'homme n'en cultive pas moins humilité et humour.

     

    Depuis soixante ans, de l'automne au printemps, l'association invite le public à une causerie mensuelle, toujours passionante. Peu après sa création, le Cercle d'études créait le « Prix Moselly », qui récompense une nouvelle ou un conte d'inspiration lorraine, en mémoire de l'écrivain originaire du Toulois et qui reçut le Prix Goncourt en 1907. D'ici quelques semaines, l'association doit d'ailleurs publier un recueil de morceaux choisis puisés dans l'œuvre d'Emile Chenin, dit Moselly, et illustrés par des tableaux issus des musées de la région.

     

    Enfin, depuis 1974, le Cercle d'études publie également « Etudes Touloises », une revue qui accueille des textes consacrés à l'histoire et au patrimoine (de nombreux articles sont consultables sur www.etudes-touloises.com).

     

    [d’après l’Est Républicain | 16.10.09]

  • Les grandes affaires criminelles de Meurthe-et-Moselle

    crimes 54.jpgToutes les régions de France recèlent depuis toujours de drames et de tragédies. La Meurthe-et-Moselle n'y échappe pas. Pour preuve, l'ouvrage de Frédérique Volot regorge d'affaire qui se sont étalées depuis le XIXe siècle à la une de la presse régionale et nationale. L'auteur a consciencieusement dépouillé journaux et archives afin de restituer le plus justement possible les plus grandes affaires qui ont marqué le département depuis la fin du XIXe siècle. Ainsi, ressurgissent à la surface l'affaire de l'homme à la pèlerine (1881), l'affaire Eugène Meunier (1891), le paricide de Leyr (1898), le satyre de Pompey (1912), l'affaire Mario Verona (1950) ou encore l'affaire du monstre de Maxéville (1960).

     

    La Lorraine a aussi ses laideurs, ses laideurs humaines. Le lecteur revivra ces moments tragiques où la justice fut parfois impitoyable. La terrible "veuve" faisait encore son oeuvre...

     

    Bon voyage dans les arcanes de la criminalité et de la justice. La Lorraine n'est pas seulement le pays de la mirabelle !

     

    L'auteur, Frédérique Volot, est née en Lorraine. Auteur de contes pour enfants (Histoires de la chouette Hulu), elle publie également des recueils de nouvelles insolites et décapantes (Rue Maison-Dieu). Fascinée par le comportement humain, elle s'est naturellement tournée vers le mystère des affaires criminelles.

     

    >> Les grandes affaires criminelles de Meurthe-et-Moselle, Frédérique Volot, éditions De Borée, 2009, 320 p. (24 €)

  • Les fêtes de la Vierge en septembre en Lorraine

    benoîte vaux.jpgDans l’Église catholique, septembre est marqué par deux fêtes mariales : la Nativité de Marie, le 8 septembre, à l’origine l’une des quatre plus grandes fêtes de la Vierge dans l’Église (avec la Purification le 2 février, l’Annonciation le 25 mars, et l’Assomption le 15 août ; la Nativité est plutôt oubliée aujourd’hui, effacée par l’Assomption et l’Immaculée Conception) et son jour "octave", la fête de Notre-Dame des Douleurs, le 15. On peut rajouter à ces deux fêtes, celle du Saint Nom de Marie le 12 septembre. Cette fête commémore la victoire de la coalition chrétienne contre les Turcs à Vienne en 1683, coalition de 70.000 soldats polonais et impériaux menés par Charles V duc de Lorraine et le roi de Pologne Jean Sobieski.

     

    En Lorraine, septembre est un mois particulièrement marial, avec les deux grandes neuvaines des deux célèbres sanctuaires de Sion dans le diocèse de Nancy & Toul, et Benoîte-Vaux, dans l’actuel diocèse de Verdun, à la frontière de l’ancien diocèse de Toul.

     

    Le 9 septembre, on prie par l’intercession de la Reine des Cieux à Benoîte-Vaux pour tous les Lorrains.

     

    ND Sion.jpgLe 10 septembre, à Sion, sur la « colline inspirée » chère à Maurice Barrès, les Lorrains prient par l’intercession de notre « bonne Duchesse » :

     

    « Dieu Tout-puissant,

    qui, par l’intercession

    de la Vierge Marie,

    avez préservé admirablement

    nos ancêtres de bien des désastres,

    accordez-nous d’être protégés par elle

    des maux qui nous menacent,

    et de parvenir à la patrie du Ciel. »

     

    Enfin, le 20 septembre, le diocèse de Nancy & Toul commémore l’antique statue de Notre-Dame au Pied d’Argent de la cathédrale de Toul, détruite pendant la Révolution.

  • Auguste Majorelle et la faïencerie de Toul

    majorelle toul.jpgAuguste Majorelle s'installe à Toul en 1858 et y ouvre un commerce d'objets d'art. Ses liens amicaux avec les propriétaires de la faïencerie Toul-Bellevue, la famille Aubry, lui permettent d'exercer son art de décorateur. Il y invente également des procédés de décoration. En 1864, il dépose un brevet pour la décoration d'objets "genre chinois" sur des biscuits de faïence à l'aide d'un vernis laqué fabriqué par ses soins et appliqué à froid. En 1876, il met au point une seconde innovation où le décor est appliqué par la double utilisation du laquage et de l'émaillage. Ses techniques permettent de décorer des objets aux formes à la mode reprenant allégrement copie de style et exotisme.

     

    A la naissance de Louis en 1859, l'entreprise familiale commence à prospérer grâce à la vente notamment de meubles et de faïences dans le goût japonisant. Après son installation à Nancy en 1860, Auguste Majorelle continuera sa collaboration artistique avec la faïencerie touloise et s'y approvisionnera régulièrement en objets de toute sorte destinés à la vente.

     

    Dans le cadre des manifestations autour de la maison Majorelle, le Musée d'Art et d'Histoire de Toul présente une quarantaine de pièces de la faïencerie Toul-Bellevue décorées par Auguste Majorelle dans le goût japonisant. Un remarquable catalogue en conserve le souvenir et présente dans le détail ces oeuvres d'art.

     

    >> Auguste Majorelle et la faïencerie de Toul, Michel Hachet et Alde Harmand, Musée d'Art et d'Histoire de Toul, 2009, 77 p., ill. couleurs (10 €).

  • Toul : marche silencieuse de soutien à l’abbé Noël

    Ce dimanche 9 août à 11h30, devant l'hôtel de ville de Toul, environ 70 personnes ont participé à la marche silencieuse de soutien organisée en faveur de l'abbé Roland Noël, ce prêtre toulois victime de jets de pierres et de dégradations répétées depuis plusieurs mois dans sa chapelle à la Croix-de-Metz.

     

    soutien abbé noel toul2 09.08.09.jpgLes organisateurs et participants, catholiques et non catholiques, pratiquants et non pratiquants, ont souhaité protester contre ces actes inadmissibles dirigés contre la religion catholique et un de ses ministres ; cette démarche se voulait non revendicative et surtout apolitique.

     

    Des jeunes du mouvement "Autonome Lorrain" s’étaient associés à ce rassemblement silencieux. Il s’agit d'un collectif régional pour la défense des valeurs de la civilisation occidentale et de la culture française. Une délégation nancéienne s'était spécialement déplacée pour l'occasion. L'une des adhérentes a lu une déclaration sur le parvis de la collégiale Saint-Gengoult, fustigeant les atteintes de plus en plus nombreuses aux symboles du christianisme dans notre pays et dénonçant la passivité des pouvoirs publics. Puis le cortège a rejoint dans le plus grand calme le parvis de la cathédrale Saint-Etienne pour la dislocation.

     

    On peut regretter que les paroissiens toulois ne se soient pas associés à cette marche de soutien envers leur prêtre…

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 10.08.09]

  • Toul : la paroisse pas solidaire avec l’abbé Noël

    Une manifestation destinée à dénoncer les faits qui ont été commis à la chapelle de la Croix-de-Metz à Toul et contre les menaces dont a été victime son curé, l’abbé Roland Noël, est programmée ce dimanche 9 août. Départ 11h30 dans la cour de l'Hôtel de ville, pour rejoindre la place de la République.

     

    église de toul.jpgL'objectif de cette manifestation vise également à apporter un soutien à l'abbé Noël, lequel est actuellement en vacances à l'étranger.

     

    Pour éviter toute confusion, l’abbé Patrick Beugin, curé de Toul et d'Ecrouves, souhaite préciser que cette manifestation n'est pas à l'initiative, ni de l'Eglise, ni de la paroisse, et que l'une comme l'autre ne s'associent à ce rendez-vous. « Il y a deux raisons à cela », confie le curé de la paroisse Saint-Mansuy du Toulois : « En premier lieu, une enquête est en cours. Laissons la police faire son travail. Ensuite, si les fauteurs de troubles doivent être sanctionnés, la paix civile dépend de l'implication de tous ». « S'il y a lieu de dénoncer de tels agissements », le prêtre souligne que l'on ne peut se focaliser sur la Croix-de-Metz. Le journal en main, il évoque le sentiment d'insécurité qui se développe aussi dans le secteur médiéval de la cité touloise.

     

    L’abbé Patrick Beugin conclut et insiste : « la paix civile est entre les mains de tous ».

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 07.08.09]

  • Dimanche 9 août : Manifestation de soutien à l'abbé Noël à Toul (Meurthe-et-Moselle)

    A la suite des menaces de mort et des agressions physiques perpétrées voici quelques semaines à l'encontre de l'abbé  Roland Noël, curé de la paroisse de la Croix-de-Metz à Toul (Meurthe-et-Moselle), une manifestation de soutien aura lieu dimanche 9 août à 11h30 devant l'hôtel de ville de Toul.

     

    abbé noël.jpgRappelons les faits. Courant juin, le prêtre a été la cible de jets de pierre et de menaces de mort lui intimant l'ordre de quitter le quartier. Ce qu'il a fait discrètement pour sa propre sécurité... et pour ne pas envenimer les choses. Par ailleurs, la chapelle, lieu sacré s'il en est, à été l'objet de multiples dégradations : vitres cassées, croix recouverte d'un tissu noir...

     

    Ces actes sont inadmissibles et intolérables en France, terre de chrétienté depuis 2000 ans. Tous ceux qui ont à coeur de défendre la liberté des cultes et le libre exercice de la religion se retrouveront ce dimanche 9 août à 11h30 à Toul pour une marche entre l'hôtel de ville et la place de la République afin de manifester leur soutien et leur sympathie envers l'abbé Noël.

  • A propos de l’agression de l’abbé Noël à Toul : « des actes inqualifiables » selon les colistiers de Nadine Morano

    Les élus de la liste « Toul Ensemble » disent avoir été « profondément choqués par les agressions » dont l'abbé Roland Noël a été victime courant juin dans le quartier de la Croix-de-Metz.

     

    nadine morano.jpg« Ils partagent la profonde indignation des habitants devant ces actes inqualifiables. Après s'être entretenue avec le prêtre de Toul pour lui faire part de son soutien, Nadine Morano a immédiatement exprimé auprès du commandant Bart son souhait de voir les auteurs rapidement identifiés et interpellés. Ce n'est pas seulement une atteinte contre la communauté chrétienne de la Croix-de-Metz, c'est une violente provocation contre les principes fondamentaux de notre République qui garantit à chacun, la liberté de choisir et pratiquer sa religion. La sécurité des Toulois est une responsabilité collective et nous devons tous être mobilisés. En tant qu'élus du conseil municipal, nous continuerons à soutenir que ces comportements n'ont aucune place à la Croix-de-Metz, au centre ville ou dans les autres quartiers de Toul. En plus des réponses pénales qui doivent être apportées par la justice, nous devons traiter avec la plus grande fermeté le cas de ces individus, souvent connus des habitants et des services de police, qui ne cessent de semer le trouble parmi nos concitoyens ».

     

    Le communiqué était signé par les élus de la liste « Toul Ensemble » : Nadine Morano, Claude Neu, Richard Meny, Frédérique Bain.

     

    [d'après l'Est Républicain | 03.07.09]

  • Un prêtre catholique caillassé à Toul

    A la chapelle de la Croix-de-Metz, à Toul, les vitres volent en éclat, la croix a été recouverte d'un tissu noir... Le prêtre fait l'objet de menaces. Excédé, il quitte le quartier.

     

    abbé noël.jpg« C'est décidé, je pars. Ça devient insupportable. Depuis pratiquement une semaine, c'est tous les soirs ! » Dépité, contrarié, déçu, fâché ? Les mots sont faibles pour exprimer le ressenti de l'abbé Noël. Depuis plusieurs jours, en effet, à la tombée de la nuit, le curé de la Croix-de-Metz semble être la cible d'un groupe de jeunes. Pour des raisons qu'il ignore, pierres et cailloux pleuvent sur les vitres de l'étage de la chapelle où il a élu domicile depuis 2002. « Jusqu'à l'année dernière, je n'avais jamais rencontré de problème », confie l'homme d'Eglise. « Depuis un an, je dirais que ce genre d'incident se produit irrégulièrement. Mais depuis mercredi dernier, ça ne s'arrête plus ou presque. A chaque fois, à partir de 21 h 30... »

     

    Il faut dire qu'en milieu de semaine dernière, celui qui souhaitait partir sur la pointe des pieds, sans faire de vague, s'est finalement rendu au commissariat de police pour évoquer des faits qu'il ne pouvait passer sous silence. « Cette fois, ils m'ont menacé verbalement, en me disant " On aura ta peau ! " ». Si la formule a de quoi interloquer, la démarche de l'abbé Noël consistait seulement à attirer l'attention pour mettre fin à cette situation qu'il qualifie seulement d'« anormale ». Mais c'était sans compter sur les fidèles et proches. Beaucoup plus irrités, voire même scandalisés, par les exactions perpétrées dans la nuit de dimanche à lundi dernier. « Au total, six fenêtres de la chapelle ont été cassées », se désole l'un d'entre-eux, avisant plusieurs cailloux et parpaings, atterris dans le couloir de l'appartement, au milieu des débris de vitres, qui ont volées en éclats. (NDLR : dans notre édition du 29 juin, nous avons également évoqué l'intervention des forces de police, dans ce secteur de la Croix-de-Metz, concernant un véhicule de sapeurs-pompiers, caillassé dans la nuit de samedi à dimanche.)

     

    Encore plus courroucé, un habitant de Toul pointe du doigt la croix surplombant l'édifice cultuel : « Regardez. Ils l'ont recouverte d'une espèce d'étendard noir », soupire-t-il, en lâchant avec une visible incompréhension : « Il y a quand même le respect des lieux ! J'ignore comment ils ont pu accéder là-haut, mais voilà le résultat ! »

     

    Un autre confie même s'être rendu sur place, en compagnie de son épouse, « pour faire le guet », durant une bonne heure, dans la soirée de ce lundi. « Mais ce soir-là, c'était à peu près calme... », déplorant toutefois « le coffret électrique pulvérisé quelques jours plus tôt », situé à proximité de la façade de la chapelle.

     

    A ses côtés, l'abbé confirme la violence des faits : « Dimanche soir, une pierre a volé. Elle a heurté mon poignet. Le verre de ma montre s'est brisé ! » L’ecclésiastique se souvient alors d'un évènement similaire, datant de l'an passé : « Un soir, un caillou a même atterri dans mon lit ! » En tout cas, dimanche soir, l'abbé Noël s'est résolu à trouver refuge, pour la nuit, chez des amis... En attendant le calme. Avant une prochaine tempête anti-catholique. Car il s’agit bien là d’actes cathophobes : l’agression contre un représentant de l’Eglise, l’atteinte aux symboles du christianisme (les vitraux de la chapelle, la croix sommitale).

     

    Jusqu’à quand les catholiques vont-ils supporter cet état de fait ? De tels faits perpétrés contre un lieu de culte ou d’un représentant d’une autre religion auraient déjà déclanché des manifestations de désapprobation nationales. Et d'entendre crier au blasphème. Mais, étrangement, lorsqu’il s’agit des catholiques, personne pour réagir… Nous touchons vraiment le fond de notre civilisation. Lorsque l'on commence à ne plus respecter le sacré, c’est l’homme lui-même que l’on ne respecte plus. Et c’est bien le cas ici, à Toul, cité siège du plus ancien diocèse lorrain…

     

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 01.07.09]

  • Ordinations de diacres lorrains

    Quatre jeunes catholiques du diocèse de Nancy & Toul ont été - ou vont être - ordonnés diacres. Dimanche 21 juin, la cérémonie était présidée par Mgr Jean-Louis Papin en l’église de la Vierge-des-Pauvres, au Haut-du-Lièvre à Nancy.

     

    diacre.jpgGrand moment, ce dimanche après-midi, pour l'Église catholique de Meurthe-et-Moselle, avec l'ordination d'un diacre âgé de 29 ans, Alexandre Thomassin. La cérémonie, menée par Mgr Papin, évêque de Nancy & Toul, s'est déroulée à l'église de la Vierge-des-Pauvres, au Haut-du-Lièvre, devant de nombreux fidèles.

     

    L'ordination de diacres est une des réponses de l'Église catholique à la baisse des vocations à la vie consacrée. Le diacre, ou « serviteur », est un degré du sacrement de l'ordre dans l'Église. Le diacre est le collaborateur de l'évêque dans la gestion de son ministère. Alors que le prêtre assiste l'évêque dans son caractère sacerdotal. Le diacre peut être un homme marié. Ce n'est toutefois pas le cas d'Alexandre Thomassin, originaire du village de Favières, près de Colombey-les-Belles, dans le Toulois. Son ordination s'est, en effet, déroulée hier en vue du sacerdoce.

     

    ordination.jpgAlexandre Thomassin souhaite devenir prêtre depuis le plus jeune âge. Il doit son engagement à l’abbé Paul Auburtin, ancien curé de Favières, qui a su l’initier à la foi chrétienne, l’a suivi au cours de son catéchisme et l'a dirigé vers le séminaire. Ses anciens camarades de classe peuvent se rappeler qu'au lycée Charles-de-Foucauld, à Nancy, Alexandre Thomassin ne faisait pas mystère de son désir d'engagement dans la prêtrise.

     

    A l'issue du grand séminaire de Lorraine, le jeune homme a souhaité se confronter au terrain : stage au Secours catholique en 2003, participation à la Pastorale des banlieues, au voyage de l'Espérance à Lourdes, à l'organisation de la Caravane de la paix, puis à un stage pastoral, en 2006, à Fontenay-sous-Bois, dans le diocèse de Créteil, où il a eu fort à faire, pour préparer le déplacement de 11.000 jeunes d'Ile-de-France à Lourdes.

     

    Son ordination diaconale est, pour lui, une nouvelle étape. Comme pour les trois autres catholiques du bassin de Nancy qui ont été, ou vont être, ordonnés diacres. La cérémonie s'est déroulée le 20 juin dans l'église abbatiale de Pontigny, dans l'Yonne, pour Jean-Christophe Houot, de Saint-Mard, près de Bayon. Elle aura lieu à l'abbaye Saint-Michel de Frigolet, le 4 juillet, pour Emmanuel Kauffmann, de Neuves-Maisons. Et se déroulera à l'abbaye de Sept-Fons, le 22 juillet, pour Paul Ducroq, de Villers-les-Nancy.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.06.09]

  • Le général Bigeard : « Je suis toujours debout ! »

    Le général Bigeard a reçu récemment à son domicile toulois une trentaine d'anciens combattants de la Société Générale.

     

    marcel bigeard.jpgDiscussion à bâtons rompus avec l’héroïque Bigeard. Des histoires de sa vie, des commentaires sur les hommes - et les femmes - politiques actuels... locaux et nationaux.

     

    Venus de Paris et de Lorraine, son auditoire est pendu à ses lèvres. Il faut dire qu'à 93 ans et 3 mois, et après quelques ennuis de santé, le général affiche la forme. Un léger appui sur sa canne et il se lève prestement de son siège. « Là ! », il montre sa tête. « Ça tourne à 3.000 tours. C'est con de vieillir. »

     

    rencontre_avec_le_general_bigeard.jpgLes membres de l'association sont aux petits soins pour lui. « C'est un grand événement », murmure respectueusement le président régional André Morot. « Nous sommes venus lui rendre une visite affective. » Le général est président d'honneur de leur association depuis 20 ans. Pourquoi ? « Parce qu'il a travaillé durant 12 ans à la Société Générale. » L'admiration pour l'homme se lit dans les regards. Marcel Bigeard est très à l'aise, il lance : « Si vous saviez, après tout ce que j'ai vécu, la vie de tous les jours, c'est d'un banal... »

     

     

     

    Déjà en février dernier, à l'occasion de son 93ème anniversaire, des militaires du 516ème régiment du train de Toul lui avait rendu visite à son domicile.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 17.05.09]

  • Tradition : le vin gris du printemps lorrain

    Depuis 2003, la Maison Laroppe, de Bruley, dans le Toulois, produit un « Gris d'Avril » qui s'est imposé au fil des ans. 15.000 bouteilles sont mises sur le marché.

     

    michel laroppe.jpg« Ce n'est pas acceptable. Trop c'est trop ! Tout est fait pour nuire à la profession» ! Michel Laroppe ne décolère pas. Comme tous les viticulteurs et négociants, il ne peut avaler la moindre goutte du projet de loi de Roselyne Bachelot, le ministre de la Santé, visant notamment à supprimer les dégustations publiques.

     

    Outre la remise en cause d'une tradition bien ancrée en France, cela aura pour conséquences, dit-il, de compliquer encore un peu plus la tâche de la filière. Une profession qui souffre depuis plusieurs années et multiplie les initiatives pour cultiver son image et répondre à l'exigence des consommateurs. Avec le « Gris d'Avril », Vincent Laroppe développe et réussit une stratégie commerciale intéressante. « Il s'agit d'un vin jeune, très aromatique, plein de fraîcheur, présenté dans une bouteille originale ». Effectivement, le « ventre »du flacon est décoré par une sérigraphie d'Odile Mélinette, l'aquarelliste du Toulois qui illustra plusieurs numéros de La Revue Lorraine Populaire. « Le dessin change tous les ans », précise le jeune vigneron. Une façon de signifier la singularité et la qualité de chaque cuvée.

     

    bouteille odille melinette.jpgAinsi, plus de 15 000 bouteilles de cet étonnant et gouleyant vin précoce vont partir à la conquête des papilles et palais dans les jours à venir. Marque déposée depuis 2003, le « Gris d'Avril » est un breuvage qui va asseoir sa notoriété jusqu'à l'été. « L'idée est de se positionner sur le marché, avant la venue des rosés, en mai-juin », ajoute Vincent Laroppe. « C'est un produit idéal pour saluer l'arrivée des beaux jours. Il accompagnera dignement les premiers barbecues ». Sur les tables des restaurants également, cette belle bouteille à la robe saumon et légèrement cuivrée, a toute sa place. D'ailleurs, plusieurs restaurateurs lorrains mettent en évidence le « Gris d'Avril » sur leurs cartes des vins. Après les années exceptionnelles que furent 2003, 2005 et 2006, la récolte 2008 affiche de belles ambitions, si l'on en juge par cette cuvée, annonciatrice du retour des beaux jours et d'un soleil qui va bientôt « réveiller » la vigne, l'incitant, une nouvelle fois, à donner le meilleur d'elle-même.

     

    [d’après l’Est Républicain | 04.03.09]

  • Tradition viticole en Lorraine : le Toulois fête Saint Vincent

    confrérie capucine.jpgLe 78ème chapitre de la confrérie de la Capucine s'est tenu récemment à Ecrouves, dans le Toulois, lors de la fête de la Saint-Vincent. Une manifestation populaire et colorée, avec la présence d'une quinzaine de confréries amies. Sans doute le résultat de la récente affiliation de « la Capucine » à la Fédération régionale du Grand Est. Un coup de chapeau aux représentants de la confrérie normande du Pont-l'Evêque, qui n'ont pas hésité à venir du Calvados pour répondre à l'invitation du Grand Maître Marcel Laroppe, intronisé chez eux en octobre dernier.

     

    messe confrérie.jpgAssurément, le cortège avait de l'allure, derrière l’harmonie de la Lyre Touloise, quand il a emprunté les rues Saint-Vincent, des Gamay ou encore des Vignes-l'Evêque, les bien nommées ! La procession s'engouffrait ensuite dans la magnifique église Notre-Dame d’Ecrouves où les abbés Noël et Lereboullet ont célébré la messe en l’honneur du patron des vignerons ; les fidèles étaient accompagnés dans leurs prières par les chants interprétés par la chorale A Cœur Joie et les musiciens de la Lyre Touloise.

     

    procession confrérie.jpgDerrière la statue de Saint Vincent, l'assemblée processionnait jusqu’à la salle des fêtes pour la tenue du chapitre particulièrement fière d'accueillir de nouveaux compagnons en si grand nombre.

     

    Ravi, le maire d’Ecrouves en a profité pour rappeler les grandes heures de cette ancienne commune viticole, avant de rendre hommage au breuvage par un joli clin d'œil :

     

    « Pour égayer ses citoyens, le vin de Toul a toujours coulé.

    Il n'a grisé ni Gouvion, peintre et soldat, ni Louis, diacre et financier. Granville, le Lorrain à la plume facile, dut en boire, tout comme Callot, Gringoire, Majorelle... »

     

    Le premier magistrat ne manqua pas de souligner le rôle joué par René Nouveau, l'instituteur-vigneron, les familles Missenaire, Richardin, François, Demange, et l'abbé Rousselot, convaincu que « dédaigner ce que le Ciel nous dispense à pleines futailles, eut été faire injure à Dieu ».

     

    Voilà une belle tradition « vitico-spirituelle » lorraine qui doit se transmettre sans réserve. Et c'est une belle occasion de déguster un petit vin gris de Toul... sous la protection de saint Vincent, bien sûr !

     

     

    [cliché ©Est Républicain]

  • Un jeune vosgien ordonné prêtre à Nancy

    Arnaud Mansuy ordonné prêtre en la basilique Saint-Epvre

    frère arnaud mansuy.jpgLe bressaud Arnaud Mansuy, 30 ans, de la Congrégation de l’Oratoire, a été ordonné prêtre dimanche 22 juin 2008 en la basilique Saint-Epvre à Nancy. L’ordination a été célébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul.

    L’abbé Arnaud Mansuy appartient à la Congrégation de l'Oratoire Saint-Philippe-de-Néri de Nancy. Cette communauté de 14 prêtres a la charge de la basilique Saint-Epvre depuis 15 ans ainsi que d'autres paroisses de l'agglomération nancéienne.

    Pour Arnaud Mansuy, diacre depuis juin 2007, détaché à la cathédrale, cette nouvelle charge est l'aboutissement d'un cheminement spirituel entamé tout jeune. Un long parcours qui lui a fait rencontrer Sa Sainteté Benoît XVI, alors cardinal, à Cologne. Mais aussi Jean-Paul II, en 2000, au Vatican. Le pape polonais avait même célébré une messe pour son petit groupe de séminaristes. Un moment fort dans sa vie de chrétien et à jamais inscrit dans sa mémoire.

    Dès l’âge de 7 ans, le petit Vosgien de la Bresse caressait le rêve de devenir prêtre. Ses parents, ouvriers, ne sont pasabbé arnaud mansuy.jpg particulièrement pratiquants, tout juste croyants. Un bac d’économie en poche, Arnaud Mansuy a travaillé un an auprès d'un aumônier dans un établissement privé. Il y a tout juste dix ans, il a intégré le séminaire à la maison de l'Asnée à Villers-les-Nancy pour y étudier la propédeutique et suivi un premier cycle de philosophie. Pour prendre de « l'épaisseur humaine », il a ensuite rejoint le Secours Catholique comme permanent à la délégation de Meurthe-et-Moselle. En 2001, il a entamé son noviciat à l'Oratoire. En 2004, il a été envoyé dans un institut théologique du Vaucluse. Passage obligé, il a enfin été nommé diacre en juin 2007.

    Ses parents, ses frères et sœurs, « tous dans le civil, dans des domaines qui n'ont rien à voir avec le mien » ont eu le temps de s'habituer à sa vocation. « Il y a un très grand respect des deux côtés. Personne ne porte de jugement sur l'autre. Ils partagent ma joie ».

    Les Vosgiens s'associent également la joie de ce tout nouveau jeune prêtre qui célébrera sa première messe en la cathédrale Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy dimanche 6 juillet.

    [d'après L'Est Républicain | 23.06.08]

     

  • Les 50 ans de Vieilles Maisons Française à Toul et Boucq (Meurthe-et-Moselle)

    Le cinquantenaire des Vieilles Maisons Françaises (VMF) a été célébré dans toutes les régions de France. Pour la Lorraine ses délégués ont fait honneur à Toul et au Toulois !

    1233698800.jpgPrès de 250 visiteurs passionnés ont envahi toul dimanche 25 mai au matin pour aller  à la découverte du patrimoine toulois.

    Cette délégation d'envergure, venue des quatre départements lorrains s'est réunie pour célébrer le cinquantenaire de l'association Vieilles Maisons Françaises à l'initiative de son président national, Philippe Toussaint, et du délégué départemental pour la Meurthe-et-Moselle, Frédéric de Metz-Noblat.

    Reçus à l'hôtel de ville par le maire de Toul, Nicole Feidt et son adjoint à la culture, Alde Harmand, les membres de VMF ont d'abord marqué une pause devant l'ancien palais épiscopal dont les plans ont été élaborés par l'architecte Nicolas Pierson.

    Après un bref exposé sur cet édifice baroque, l'assistance s'est retrouvée dans les magnifiques jardins de l'hôtel de ville avant de prendre la route et de se restaurer au chais du château de Boucq, propriété de M. et Mme Jean-François Denizot.

    Quelques instants plus tôt, en présence du délégué régional, Jean-François Michel, des délégués départementaux, Christelle de Wendel pour la Moselle, Marie-Françoise Michel pour les Vosges et Jean-François Morillion pour la Meuse, le président national a tenu à saluer ses adhérents pour leur engagement et la qualité de leurs compétences qui a permis « depuis 50 ans de créer un mouvement d'opinion autour du patrimoine », visiblement ravi de constater « que la population adhère à ce projet ». Evoquant l'aspect économique de la sauvegarde du patrimoine (qui génère des milliers d'emplois en France), les crédits de l'Etat insuffisants, l'enjeu éducatif, social et culturel de la démarche, et au regard du succès des Journées du Patrimoine, Philippe Toussaint revendique : « Tout cela nous encourage à nous battre et à relever des défis. »

     

    Pour accentuer la détermination de VMF de militer pour la sauvegarde du patrimoine, le président se réfère à l'humaniste hollandais et son « Eloge de la folie » : « Sommes-nous des enfants d'Erasme ? C'est une vraie question. » Reprenant les paroles de cet esprit indépendant et satirique, il conclut : « Si on avait uniquement suivi les gens raisonnables, on n'aurait jamais rien fait ! ». Les rires amusés dans la salle cautionnent la véracité des propos.

     

    Et ce n'est pas Alde Harmand qui dira le contraire, fervent défenseur du patrimoine et de l'architecture, qui a vanté les programmes ambitieux de la ville de Toul dans la restauration de la cathédrale Saint-Etienne, des fortifications Vauban, le musée et ses collections exceptionnelles, au service de la cité « qui a l'ambition de devenir ville d'Art et d'Histoire ».

    Des atouts vérifiés précédemment par les adhérents de VMF par la visite de la cathédrale Saint-Etienne commentée par Evence Richard, préfet de la Meuse, venu à titre privé tenir le rôle de conférencier.

    Une visite qui faisait suite à une messe célébrée en la collégiale Saint-Gengoult par l'abbé Joseph de Metz-Noblat, à la mémoire des membres et responsables VMF disparus.

    [d'après L'Est Républicain, 26/05/08]

  • l'abbaye Saint-Maur de Bleurville fête cette année le 880ème anniversaire du départ des bénédictines

    880ème anniversaire du départ des bénédictines

    La vie à Saint-Maur de Bleurville au temps des abbesses

    Il y a 880 ans, en juin 1128, l’évêque de Toul, Henri de Lorraine, met un terme à quelques quatre-vingt années de présence bénédictine à Bleurville. Face à la rapacité de ce qui aurait dû être des protecteurs et la négligence des religieuses, les biens du monastère ont été pillés, laissant dans la misère les quelques nonnes qui y priaient encore.

    L’évêque de Toul profite de cet état de fait pour transformer l’abbaye en prieuré et le rattacher à l’abbaye touloise de Saint-Mansuy. Une nouvelle vie monastique animée désormais par des hommes commence. Elle ne s’achèvera qu’avec la Révolution. Non sans connaître de nombreux soubresauts entre-temps.

    Les lignes qui suivent sont attribuées à la dernière abbesse de Bleurville, Herrarde, issue de la famille des descendants du fondateur, Raynard, comte de Toul, de Fontenoy-le-Château et de Bleurville. En fait, il s’agit d’une pure fiction, les archives du monastère ne conservent - malheureusement - aucun document de cette époque permettant de retracer précisément l’histoire des débuts de cette fondation religieuse du XIème siècle. Faits historiques avérés et anecdotes romancées formeront donc la trame de ce récit.

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    * * *

    « A l’automne de l’an de grâce de Notre Seigneur onze cent vingt huit, j’ai entrepris de rédiger cette courte histoire de notre monastère des saints Bathaire et Attalein afin de témoigner de notre vie spirituelle et humaine sur les terres de nos ancêtres d’heureuse mémoire, fondateurs et bienfaiteurs de notre abbaye.

    Aux alentours de 1030, Raynard, comte de Toul, possesseurs des terres de Fontenoy et de Blidericivilla, fait bâtir une basilique à proximité de l’ancienne villa antique dont subsistait une partie des bains publics alors utilisés comme lavoir par les indigènes. Les premiers comtes de Toul apparaissent sous Gérard, évêque de Toul. Issu de la famille des sires de Fontenoy en Vosges, le comté de Toul passa au dernier titulaire de ce nom, Raynard. En 1034, une petite communauté placée sous la règle de notre Père saint Benoît s’installe à demeure dans des bâtiments modestes mais accueillants, dont les jardins et le verger s’étendaient jusqu’au ruisseau du Gras, et entourés de quelques masures dans lesquels vivaient nos paysans et domestiques. Notre première abbesse, Leucarde, soeur de Raynard, organisera la communauté de huit vierges qui seront chargées de prier sur les reliques de nos saints patrons, Bertarius et Atalenus, qu’un prêtre de la famille de Raynard, Merannus, avait ramené vers 960 de Faverney, proche de l’abbaye de Luxeuil. On voit encore sur la voie romaine menant à Darney, à la sortie de Blidericivilla, l’ancien oratoire qui recueillit les précieux restes. Le pèlerinage des saints Bertarius et Atalenus fut suivi avec ferveur jusqu’à nos jours par les chrétiens du lieu et des communautés circonvoisines. Sous l’abbatiat de Leucarde, la communauté eut l’immense et insigne joie d’accueillir notre saint Père le Pape Sa Sainteté Léon le Neuvième. Lors de sa tournée de visite dans son ancien diocèse de Toul, il vint pontificalement célébrer le 6 décembre 1050, en la fête de saint Nicolas, la dédicace de notre abbatiale. Ce fut un long cortège de chariots tirés par des chevaux et des boeufs venant de Saint-Vincent de Metz qui amenèrent à Blidericivilla quantité de nobles et de clercs de la suite pontificale. L’abbatiale était toute remplie de moines des maisons voisines, de curés de paroisses et de paysans qui n’en croyaient pas leurs yeux de voir de si près l’évêque de Rome et vicaire du Christ sur terre, leur ancien pasteur. Une longue procession, présidée par le doyen de chrétienté et le vicaire de la paroisse Saint-Pierre, alla chercher religieusement les saintes reliques de Bertarius et Atalenus à la chapelle de la Corvée de Marinvelle puis s’en retourna vers le monastère par le gué du ruisseau grossi des premières neiges des jours passés. Lors de la cérémonie qui dura près de trois heures, notre Pape Léon marqua de l’huile sainte les piliers de la nef et déclara placer l’église sous la protection de saint Maur, disciple de notre Père Benoît. Il scella sa déclaration dans une bulle pontificale qu’il remit à notre mère Leucarde en présence des descendants du fondateur du monastère : il leur confiait la vouerie de l’abbaye et frappera d’anathème quiconque osera violer ses prescriptions et attenter aux droits des religieuses. Malgré la froidure qui régnait déjà depuis quelques jours, la foule accompagna notre Saint Père et sa suite dans des agapes fraternelles offertes par les bénédictines. Le lendemain, notre Pape Léon célébra encore le Saint Sacrifice à la mémoire de nos saints patrons puis quitta Blidericivilla pour gagner l’Alsace où il devait rejoindre le couvent de Sainte-Odile.

    Notre mère supérieure, première abbesse de Saint-Maur, devait décéder en novembre 1072. Sa succession occasionna un grand remue-ménage dans la famille du comte de Toul. L’abbesse de Remiremont proposa sa médiation ; ce que refusa Raynard II, protecteur de notre maison. Courant mars 1073, un messager de Toul vint nous informer que Raynard choisissait soeur Liutgarde comme nouvelle abbesse de Blidericivilla. Grand fut notre soulagement. Notre soeur Liutgarde, cousine de feue Leucarde, était jusque-là trésorière de notre communauté : elle avait haute main sur la gestion temporelle du monastère, percevant par l’intermédiaire de nos hommes de confiance, les taxes et redevances des alleux de Dombasle lès Darney, Removille, Saulxures, Panteville, Lichecourt et Unzecourt. Elle traitait aussi avec le mayeur de la mairie Saint-Bathaire, Collin le Gros puis plus tard Villaume le Bon, et avec le gardien de la grange aux dîmes, notre serf Durand le Nief, pour le ban des récoltes et la perception des dîmes. Elle devait parfois aussi faire preuve d’une ferme diplomatie auprès de nos curés qui réclamaient une révision de leurs portions congrues...

    Notre mère abbesse Liutgarde fut consacrée par un chanoine délégué par Monseigneur de Toul, Udon, en présence des prieurs de Deuilly et de Relanges. Dès les débuts de son abbatiat, notre mère Liutgarde dut faire face aux assauts des sbires de nos avoués, qui depuis leur château de Fontenoy, venaient nous rançonner sous prétexte de mieux nous protéger ! Nos plaintes auprès de Monseigneur de Toul mirent un terme - temporairement - à ces pratiques attentatoires aux prescriptions de notre Saint Père le Pape Léon. Par sentence synodale, Udon retira la vouerie au comte Raynard II. Désormais, seul l’évêque de Toul serait le protecteur de notre abbaye. Nous connûmes un court répit durant lequel notre nouvelle cellérière, Maure, soeur de mère abbesse, veilla avec soin à la vie séculière de notre monastère. En cela, elle était secondée par trois domestiques du village et de Sibille, soeur converse, chargées de l’entretien du potager et du verger qui fournissait légumes et fruits pour la nourriture d’une communauté de sept soeurs mais aussi du ménage dans l’abbatiale et les dépendances du monastère. Une des domestiques, Mathiette du Creux Chalot, s’occupait tout particulièrement des lessives et de l’entretien des linges sacrés. Que de fois elle est allée à la fontaine du bout de la l’eau aux Curtilles ! Le moulin Saint-Maur, situé à deux pas de notre clôture, fournissait le froment nécessaire à la confection des pains ; ceux-ci étaient cuits au four banal de la Varenne avec ceux des villageois. Mais aussi à la nourriture de nos cochons que nos domestiques soignaient avec grand affection. Nous avions aussi un vigneron qui mettait en valeur notre petite vigne sise au canton du Bon Vin qui donnait un vin aigrelet mais apprécié des soeurs !

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    L’abbatiat de mère Liutgarde fut propice à quelques travaux d’agencement du monastère : une deuxième cloche fut logée dans la tour massive, maître Jean le Rollin, notre tailleur de pierre, acheva la décoration du portail de l’abbatiale et sculpta une image de Jean le Baptiste pour l’autel de l’abside sud, une petite châsse en argent fut acquise auprès d’un orfèvre de Metz afin d’y loger dignement les reliques de nos saints patrons exposées à la dévotion des fidèles. Un colombier fut également construit à côté des engrangements et des réparations furent effectuées sur la grange aux dîmes qui avait été disloquée à la suite d’une violente tempête.

    Au spirituel, la règle de notre Père Benoît réglait nos journées : au son de la cloche, la prière commune s’organisait autour des première, troisième, sixième et neuvième heures. Nous quittions notre lit en pleine nuit, après avoir prié brièvement et récité un psaume, nous nous rendions au choeur chanter les sept psaumes de la pénitence. Une lecture méditée était journellement proposée par mère abbesse. C’est notre vicaire de la paroisse Saint-Pierre de Blidericivilla qui célébrait chaque matin la sainte messe. L’abbé Didier de Mandres s’acquittera de son devoir pastoral durant de longues années avant d’être remplacé, sous mon abbatiat, par l’abbé Guillaume de Vicherey. Tous les premiers vendredis, nos vicaires célébraient un office des morts à la mémoire des fondateurs et de nos soeurs trépassés selon notre nécrologe. Nos vicaires vivaient chichement dans une pauvre demeure bâtie tout à côté de la petite église paroissiale dans laquelle mère abbesse avait une place réservée au choeur (mais que nous avons rarement occupée !) : ils devaient s’adonner à de viles besognes agricoles et forestières afin d’arrondir leurs maigres revenus. Didier de Mandres devait même, en plus, entretenir une nombreuse famille... Nous étions entendues en confession par le père prieur de Deuilly, qui, deux fois le mois, nous rendait visite et en profitait pour conférer avec mère abbesse. Il nous rappelait régulièrement les exigences du pénitentiel de notre Père Benoît, catalogue détaillé des peines qui sanctionnaient les manquements à la règle, à l’humilité, à la discrétion, au respect des autres et à l’obéissance. Une fois l’an, généralement début juillet, mère abbesse, accompagnée d’une soeur et du mayeur Saint-Bathaire, se rendait à l’abbaye de Faverney afin d’y vénérer les ornements sacerdotaux insignes de Bertarius mort en odeur de sainteté le 6 juillet 766. Signalons aussi que chaque 15 janvier nous fêtions saint Maur, le patron de notre église abbatiale, lors d’une messe où un grand concours de fidèles accourait des paroisses voisines. Ceux-ci vouent à saint Maur un culte populaire singulier, lui attribuant des pouvoirs thaumaturgiques.

    Vers 1080, le comte Frédéric, sur sa demande, se vit rétrocéder la vouerie de l’abbaye. Ce fut là une grossière erreur de notre évêque de Toul. Malgré les vives protestations portées par notre mayeur auprès de Monseigneur, celui-ci ne daigna pas examiner notre requête. Les sergents du comte vinrent faire l’inventaire des droits et redevances que nous percevions et soumirent mère abbesse à maintes tracasseries. Ce qui provoqua sa fin terrestre et l’envoya ad patres. Mère Liutgarde nous quitta en août 1082 à la suite d’un été caniculaire...

    Cette fois-ci l’élection de l’abbesse se passa sans trop de difficulté : notre petite communauté réunie sous la présidence de la soeur cellérière de Remiremont m’élut à l’unanimité malgré l’amicale pression exercée par le comte Frédéric qui souhaitait voir élue sa nièce, la jeune Alix de Fontenoy âgée de 12 ans... La crosse abbatiale me fut remise solennellement par Gautier, prieur de Notre-Dame de Relanges. Et ce fut le début de la décadence. Mon élection eut l’heur de déplaire au comte Frédéric qui, prétextant du peu de vocations dans notre communauté, détourna une grande partie des redevances et taxes que nous percevions sur nos sujets et nos églises. Et qui étaient déjà fort modestes... Abandonnée par Monseigneur de Toul, ignorée des autres communautés religieuses voisines, pressurée par notre soi-disant protecteur, notre petite communauté de cinq soeurs tint bon jusqu’au jour où, sans moyens de subsistance, nous dûmes rendre les clefs de l’abbaye. A la vue de cette situation déplorable, Henri de Lorraine, évêque de Toul, cita à son tribunal le comte Frédéric en lui reprochant ses exactions et obtint qu’il déposent sur l’autel de Saint-Mansuy ses lettres de provision de la vouerie de Bleurville... Mais nous ne rentrâmes pas pour autant dans nos droits et c’en fut terminé de l’abbaye bénédictine. Le 22 juin 1128, Monseigneur de Toul avec l’approbation de notre Saint Père le Pape Honorius II transféra les biens du monastère des saints Bathaire et Attalein à l’abbaye Saint-Mansuy de Toul et transforma l’abbaye en simple prieuré. Mes quatre soeurs dans la foi, Richarde, Berthe, Adeline et Glossinde, gagnèrent chacune une autre maison bénédictine lotharingienne. Quant à moi, j’attendis l’arrivée du trésorier de l’abbaye de Saint-Mansuy pour lui remettre les clefs et les archives du monastère. A la fin de l’été 1128 - qui fut particulièrement calamiteux cette année-là -, après avoir salué nos fidèles paysans lors d’une messe d’adieu - un bon nombre venait d’ailleurs d’être affranchi par mes soins -, accompagnée de l’abbé Guillaume de Vicherey, notre curé, je rejoignis l’abbaye de Bouxières où je finirai mes jours. (Signé :) Herrarde, troisième et dernière abbesse de Bleurville. »

     

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    Tous nos remerciements à A. B. pour nous avoir autorisé à publier son article qui paraîtra dans un prochain numéro de La Revue Lorraine Populaire.

     

     

    A NOTER SUR VOS AGENDAS...

     

     

    L'association des Amis de Saint-Maur célèbrera durant tout l'été 2008 dans le cadre de l'ancienne abbatiale cet anniversaire en présentant notamment l'historique de la présence des moniales bénédictines à Bleurville ainsi que la reconstitution d'une scène avec des personnages en habits d'époque.

     

     

    Alors, à bientôt à Saint-Maur de Bleurville !

  • Denier du culte... pensons-y !

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