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Le PNR entre Saône et Meuse ne verra pas le jour
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Nancy : "Toul'monde à table" pour les 20 ans de l'AOC Côtes de Toul
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Mémoire de René Fonck
>> Plus d'info ou pour adhérer à l'association Mémoire de René Fonck : rene.fonck.free.fr
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L'affaire Creutzwald
Avril 2019, le brigadier de police Aurélie Deletraz trouve par hasard, dans une sous-pente du commissariat de Saint-Avold, un paquet de pages qui l'intrigue : le récit anonyme d'une enquête hors norme qu'elle avait menée cinq ans plus tôt, et qui avait abouti à un classement sans suite. Troublée, elle persuade Céline Dumouriez, ex-journaliste à L'Express sortant de cure de désintoxication, de reprendre discrètement les recherches sur les disparitions, en juin 2014, de personnes soi-disant évaporées dans une lumière surnaturelle... Ces phénomènes étaient-ils liés à l'assassinat d'Emmanuel Marchal ? Alice, qui allait se marier avec le jeune homme, était-elle victime d'hallucinations lorsqu'elle prétendait en avoir été témoin ? Pierre Orbain, industriel tyrannique condamné pour le meurtre de Marchai, est-il la seule âme noire de cette histoire, ou bien est-ce quelqu'un d'autre, plus redoutable encore mais dissimulé, qui détient la vérité sur l'affaire Creutzwald ? Céline et Aurélie vont devoir faire taire leurs propres démons pour découvrir les traces de ce fantôme. Et pour l'affronter...
Un thriller haletant qui mène son lecteur dans une Lorraine mosellane environnée de ténèbres.
‡ L'affaire Creutzwald, Thierry Berlanda, éditions De Borée, 2018, 335 p., 19,90 €.
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Les femmes de Louis XV
Sept femmes, sept portraits, sept miroirs de Louis XV. Autant de facettes d'un roi de France complexe, torturé et versatile ; autant de reflets d'un XVIIIe siècle libertin.Louis XV aimait les femmes. Dans l’entourage du « Bien-Aimé », on trouve en premier lieu la reine de France, Marie Leszczynska, fille de Stanislas, roi et duc de Lorraine et de Bar, imposée par la politique et vite résignée à son sort d’épouse trompée. Puis les Filles de France, huit au total, dont la monarchie ne sait que faire. Des maîtresses et des favorites enfin.Qu’ont-elles en commun ? D’occuper le lit du roi pour un temps, long ou éphémère. Avec Louis XV, ce qu’il y a d’inédit et de ô combien sulfureux, c’est que ce privilège-là, après le « règne » de plus d’une décennie des sœurs de Nesle, n’est plus seulement aristocratique. Madame de Pompadour, bourgeoise mais femme de confiance du roi, reste à la Cour près de vingt ans. Elle ira, en accord avec son amant, jusqu’à contrôler sa sexualité en recrutant de jeunes vierges. Après la dernière favorite, plus de petites maîtresses, mais une professionnelle du sexe, la comtesse du Barry, la Lorraine de Vaucouleurs : le scandale est total. La monarchie semble à bout de souffle. La jeune dauphine Marie-Antoinette, venue d’Autriche, de la Maison des Habsbourg-Lorraine, pourrait-elle lui redonner tout son lustre ?Ces femmes, miroirs d’un roi de France complexe, torturé et versatile, incarnent également les paradoxes de la condition féminine à la Cour, dans un XVIIIe siècle troublant et fascinant.‡ Les femmes de Louis XV, Cécile Berly, éditions Perrin, 2018, 233 p., 18 €. -
Metz (57) : une exposition sur les splendeurs du christianisme en Lotharingie à l'automne 2018
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L'Ecole de Nancy : Art nouveau et industrie d'art
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L'Ecole de Nancy - Art Nouveau et industrie d'art
L’École de Nancy, ou Alliance provinciale des industries d’art, rassemblait de nombreux industriels d’art, artistes, architectes qui souhaitaient améliorer le cadre de vie de leur époque en créant un art nouveau inspiré par la nature.
Cet ouvrage - catalogue de l'exposition présentée au Musée des Beaux-Arts de Nancy jusqu'au 3 septembre 2018 - illustre le caractère novateur de l’époque, où les procédés techniques les plus modernes étaient mis en œuvre pour produire des meubles et des objets d’art fonctionnels et dotés d’une esthétique inédite.
Les chefs-d’œuvre, pièces uniques ou de petite série sortis des ateliers nancéiens de Gallé, Majorelle, Daum, Vallin…, cohabitent avec les pièces de grande série dont la large diffusion s’est faite par le biais de magasins, de catalogues et de divers outils publicitaires. Tous ont contribué à l’essor de l’École de Nancy. Et à la réputation de la cité de l'Est de la France dynamisée par l'arrivée des Alsaciens-Lorrains après l'Annexion de 1871.
‡ L'Ecole de Nancy. Art nouveau et industrie d'art, Valérie Thomas (dir.), Somogy éditions d'art - Musée de l'Ecole de Nancy, 2018, 216 p., ill., 25 €.
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Cirey-sur-Vezouze (54) : semaine littéraire du 6 au 9 juin
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La seconde reconstruction à Saint-Dié-des-Vosges
Novembre 1944. Après plusieurs années d'occupation, à titre de représailles, la ville de Saint-Dié est incendiée par l'armée allemande lors de sa retraite. Une grande partie du centre-ville est irrémédiablement détruite.
A l'issue de la guerre, deux projets de reconstruction très différents sont élaborés : l'un est l'oeuvre de Jacques André, architecte nancéien officiellement nommé par le ministère de la reconstruction et de l'urbanisme, le second est le fruit des réflexions sur la ville moderne du célèbre architecte suisse Le Corbusier. Si tous les deux se penchent sur les traces historiques de la cité, ils aboutissent toutefois à deux visions totalement différentes du processus de reconstruction à mettre en œuvre.
Objet d'un grand débat, médiatisée au-delà des frontières françaises par Le Corbusier, la question du plan de Saint-Dié est emblématique de la complexité des reconstructions, en une période où l'urgence et les ruines accélèrent inexorablement la modernisation des villes.
L'ouvrage, abondamment illustré avec des clichés de l'époque, retrace la genèse de cette reconstruction et sa réception par la population, et apporte un éclairage sur plusieurs édifices emblématiques de cette reconstruction.
‡ La seconde reconstruction à Saint-Dié-des-Vosges. Débats urbains, patrimoine humain, Karine Thilleul (dir.), Nouvelles éditions Place, 2018, 61 p., ill., 10 €.
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XVe festival des abbayes en Lorraine
> Plus d'info sur www.festivaldesabbayes.com
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Ferveur religieuse pendant la Grande Guerre
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Nancy : conférence-débat avec Hilaire de Crémiers sur "50 ans après Mai-68" le 7 juin
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Saint-Nicolas-de-Port fête la Saint Nicolas d'été
Une poignée de pèlerins de Lorraine ont effectué le pèlerinage de la Saint Nicolas d'été entre Laneuvelotte et Saint-Nicolas-de-Port en union de prière également avec le chapitre lorrain du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté Paris-Chartres.
Chaque année, Saint-Nicolas-de-Port célèbre la translation des reliques de saint Nicolas de Myre à Bari (1087).
Avant d'assister à la messe puis à la procession à la basilique portoise, nos pèlerins sont allés se recueillir sur la tombe de l'abbé Jean-Louis Jacquot, ancien recteur de la basilique, décédé à l'automne 2017.
Monsieur l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, a annoncé officiellement la nomination d'un nouveau recteur de la basilique et curé du secteur paroissial de Saint-Nicolas-de-Port : il s'agit de l'abbé Alexandre Thomassin qui sera installé le 9 septembre prochain.
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Brin-sur-Seille (54) : grande fête autour de la reconstitution du poste de douane 1871-1918 le 3 juin
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Emilie du Châtelet, philosophe des Lumières
Ce petit bouquin, somptueusement illustré avec des images provenant du fonds Du Châtelet des archives départementales de Haute-Marne, nous introduit dans l'univers studieux mais aussi glamour d'une femme éblouissante née à l'aube du XVIIIe siècle : Emilie du Châtelet.
Talentueuse, intelligente, esprit vif, Madame du Châtelet parle plusieurs langues, lit le latin et le grec, s'intéresse à la mode et chante l'opéra. Particulièrement douée pour les mathématiques, la jeune femme est atteinte de la "Newtonmania" qui s'empare de l'Europe en ce début du XVIIIe siècle et s'attachera à en diffuser les nouvelles théories.
Cette biographie ramassée d'Emilie du Châtelet replace la philosophe de la cour de Lunéville dans le contexte sociologique et culturel de son époque. De nombreuses anecdotes la concernant (mode, décoration...) illustrent l'art de vivre de cette marquise avant-gardiste... et un peu "bling-bling" !
‡ Emilie du Châtelet. Philosophe des Lumières, Pascale Debert, Le Pythagore éditeur, 2018, 127 p., ill., 12 €.
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Lorraine, la patrie qui n'existait pas
Le titre est volontairement provocateur. Si, en devenant officiellement Français en 1766, les Lorrains perdent la mémoire de leur passé d'Etat souverain et indépendant, il n'en demeure pas moins que tout, sur son territoire, rappelle l'identité de la Lorraine : les monuments, des coutumes, les traditions, ses artistes. L'âme lorraine en somme. Et pourtant, les Lorrains se rallieront sans trop de difficultés au royaume des lys, voire à la Révolution et aux différents régimes qui lui succédèrent jusqu'à nos jours.
Afin de tenter de répondre à ce paradoxe, l'auteur propose une "randonnée" dans l'histoire de notre "patrie" lorraine, dans ses paysages, ses sites historiques et son patrimoine exceptionnel pour retrouver la mémoire envolée de cette "patrie".
L'auteur, à travers de courts paragraphes, rappelle les grandes étapes de l'histoire de la Lorraine agrémentées de souvenirs familiaux vécus dans ses Vosges natales. Un ouvrage accessible à tous qui permet de redécouvrir agréablement l'histoire de notre "petite patrie" désormais bien française mais ouverte sur l'Europe.
‡ Lorraine. La patrie qui n'existe pas, Jean-François Ruth, éditions Gérard Louis, 2018, 380 p., ill., 25 €.
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"Bébé", un nain à la cour de Lunéville (1741-1764)
Bébé est probablement le nain le plus célèbre de l'histoire de France. De Lorraine sûrement. Nous sommes au Siècle dit "des Lumières", à la cour de Lunéville où le nain Nicolas Ferry, né dans les Vosges en 1741, côtoie savants, philosophes, écrivains, artistes, politiques... Il y vécut comme courtisan jusqu'à sa mort.
Nicolas Ferry attire la curiosité par son extrême petite taille à la naissance - 20 cm pour 400 g ! Stanislas le fit venir à Lunéville et notre nain ne quittera plus son royal protecteur, désormais dénommé "Bébé", faisant du même coup entrer ce surnom dans la langue française.
A sa mort, Stanislas fera transférer son squelette au Jardin du Roy à Paris où Buffon l'érige sur un socle. Toujours conservé dans les collections du Musée de l'Homme, il est protégé au titre du patrimoine historique.
A la lumière des nouvelles découvertes de restes humains fossiles de très petite taille, les auteurs réétudient dans cet ouvrage le squelette de Nicolas Ferry, nain harmonieux et bien proportionné dans ce nouveau contexte de connaissance de l'évolution humaine. Ils ont pu diagnostiquer la maladie de Bébé et prouvent qu'il possédait des zones cérébrales "non réduites". Un véritable phénomène que ce nain vosgien !
L'ouvrage propose une promenade historique autour de la vie de Bébé à la cour de Lunéville mais également une étude enrichissante permettant de mieux comprendre le nanisme.
‡ "Bébé", un nain à la cour de Lunéville (1741-1764), Jean Granat et Evelyne Peyre, éditions L'Harmattan, 2018, 276 p., ill., 28 €.
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Lundi de Pentecôte dans les pas de Saint Nicolas
Après le pélé' dans les pas de Jehanne d'Arc voici que se profile le pélé' dans les pas de Saint Nicolas !
Lundi de Pentecôte 21 mai 2018, rendez-vous à 9h00 au Tremblois (commune de Laneuvelotte, à l'est de Nancy) chez Jean-Marie Cuny pour le départ de notre marche d'une petite vingtaine de kilomètres jusqu'à Saint-Nicolas-de-Port, à l'occasion de la fête de la saint Nicolas d'été et en union avec le chapitre lorrain qui pèlerine entre Paris et Chartres. Nous aurons soin également de prier pour le repos de l'âme de l'abbé Jean-Louis Jacquot, ancien recteur de Saint-Nicolas, rappelé à Dieu en 2017.
Après la cérémonie religieuse et la procession dans les rues de la cité portoise, retour au Tremblois... en covoiturage (appel est lancé aux bonnes volontés !).
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Pèlerinage pluvieux... Pèlerinage joyeux !
Le 40ème pèlé' Domremy-Vaucouleurs s'est déroulé sous la pluie mais n'a pas empêché les pèlerins de Lorrains de mettre leurs pas dans ceux de Jehanne d'Arc.
Après une halte à l'ermitage Notre-Dame de Bermont puis au château Renaissance de Montbras, nos pèlerins ont assisté à la messe célébrée en l'église de Champougny par le chanoine Pierre Dumain où une jeune fille faisait également sa première communion.
Une fois le pique-nique avalé, nouveau départ vers Vaucouleurs où le Salut au Saint-Sacrement s'est déroulé en la chapelle castrale proche la porte de France.
Après les cérémonies scoutes, les pèlerins se sont donnés rendez-vous en 2019 pour le 41ème pèlerinage... avec l'espoir que les cieux seront plus cléments !
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Les Islettes (55) : Mémoires de verre en Argonne
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Claude Faltrauer, la passion de l'histoire de la Lorraine
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Liberté des consciences et religion : enjeux et conflits (XIIIe-XXe siècle)
Si le fait religieux est quelquefois présenté comme un moyen de contrainte sur les consciences, paradoxalement, il est pourtant source de liberté des consciences morales. Telle a été la question complexe étudiée lors du colloque tenu à Nancy en 2015, à l'initiative d'enseignants de l'Université de Lorraine, dont le présent volume recueille une sélection de communications.
Délibérément attachés à l'étude des sources religieuses de la liberté de conscience, les textes réunis constituent autant de contributions à l'étude de la part du fait religieux dans l'émergence de la liberté de et des consciences ; c'est-à-dire aussi bien dans l'acception subjective que dans l'acception objective de cette liberté.
Dans une perspective de temps long, l'ouvrage met au jour les questions récurrentes et leur évolution ; les courants religieux favorisant l'individualisme et le contact personnel avec le monde divin ; les médiateurs (prédication, images pieuses, imprimé...) ; les points d'application dans la société sur les plans religieux et politique ; les discours et modalités énonciatives selon lesquels se développe le for intérieur, de manière à moduler l'affirmation d'une subjectivité spirituelle autonome. Sont ainsi mis au jour des étapes significatives aussi bien de la réflexion sur cette liberté que des manifestations qui contribuent à l'éclairer.
‡ Liberté des consciences et religion. Enjeux et conflits (XIIIe-XXe siècle), Catherine Guyon, Bruno Maes, Marta Peguera Poch et Anne-Elisabeth Spica (dir.), PUR, 2018, 321 p., 25 €.
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Brin-sur-Seille (54) : reconstitution historique du poste de douane 1871-1918
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12-13 mai 2018 : 40ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs
Tous les ans, aux environs du 13 mai ,a lieu le pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs, dans les pas de la Sainte de la Patrie. Cette marche de 22 km rappelle le tout premier départ de Jeanne d’Arc lorsqu’elle a été trouver le Sire de Baudricourt pour lui faire part de sa mission. Cela eut lieu en 1428, "vers le moment de l’Ascension" ("circa Ascencionem", dit le texte), qui tombait cette année-là le 13 mai. Cette commémoration est importante dans sa signification, car sans Robert de Baudricourt et sans Vaucouleurs, la mission de Jeanne était impossible.
Donc, depuis 1978, année du 555ème anniversaire du départ de Jeanne de Domremy vers Vaucouleurs, marquant le début de la mission voulue par la Providence, nos pèlerins de Lorraine vont marchant et méditant dans les pas de cette jeune fille de chez nous…
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Pèlerinage annuel Domremy-Vaucouleurs - Quarantième année
Le programmeSamedi 12 mai 2018 :
Bivouac et veillée sur le plateau de Notre-Dame de Beauregard dominant le val de Domremy.Dimanche 13 mai 2018 :
Rendez-vous à la maison natale de Jeanne à Domremy. Départ de l’église Saint-Remy à 8h30, vers Greux, Notre-Dame de Bermont (bref arrêt), puis vers Goussaincourt, Montbras, Taillancourt
Messe à midi en l’église Saint-Brice de Champougny. Repas tiré des sacs
Nouveau départ à 14h30 vers Sepvigny, Vieux-Astre, Châlaines, Vaucouleurs (arrivée vers 17h/17h30). Chapelle castrale, proche de la Porte de France, pour le Salut au Saint Sacrement.> Pèlerins de Lorraine, Le Tremblois, 54280 Laneuvelotte
Tél. : 03.83.20.67.22
Courriel : jmcuny@hotmail.fr -
Temps des Rogations en Lorraine
L'abbé Chauvet bénit la nature à Maizières [cl. courtoisie de JBP].
Les processions des Rogations semblent bien oubliées...
Fort heureusement, il existe encore ici ou là des paroisses - et des prêtres - qui célèbrent ces trois jours de fête de "demande" avant l'Ascension, et qui processionnent à travers vergers et champs.
En Lorraine, à Maizières, à côté de Neuves-Maisons, quelques paroissiens de la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy ont processionné avec l'abbé Chauvet, leur desservant, afin de prier Dieu qu'il répande ses bienfaits sur la terre pour qu'elle produise de bons et beaux fruits.
Nos agricultueurs (!) devraient y participer en grand nombre : les prières apportent plus de bénédictions que les pesticides...
Bravo à ces fidèles et à leur pasteur qui entretiennent cette pieuse tradition liturgique catholique !
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Bénédictins en Lorraine
A la fin du XVIe siècle, le concile de Trente instaure des congrégations destinées à regrouper les abbayes des ordres anciens. La Lorraine, terre de catholicité, se trouve à la pointe du renouvellement des pratiques religieuses. C'est tout naturellement que s'y créent les premières congrégations dont celle des bénédictins. Fondée par Dom Didier de La Cour, condisciple de Pierre Fourier, et Servais de Lairuelz à l'université de Pont-à-Mousson, la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe naît en 1604. Pour la première fois, l'histoire de cette congrégation - qui donnera naissance en France à celle de Saint-Maur - est publiée.
Erudits, les bénédictins de Lorraine enrichissent les sciences et les arts sans négliger pour autant leurs devoirs religieux. Si quelques personnalités dominent, à l'instar de Dom Augustin Calmet, le plus grand nombre de ces bénédictins demeurent dans l'ombre des cloîtres. C'est à leur rencontre que Claude Faltrauer, vous emmène, en parcourant les nombreux bâtiments abbatiaux qu'ils ont fait construire.
Pour la première fois également, dix-neuf fondations monastiques sont replacées dans leur contexte historique comme une invitation à sillonner la Lorraine, de Saint-Avold à Moyenmoutier, de Munster à Saint-Mihiel, et du Saint-Mont et Morizécourt à Bouzonville, sans oublier Toul et Nancy !
> Bénédictins en Lorraine, Claude Faltrauer, éditions Gérard Louis, 2018, 213 p., ill., 20 €.
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La mémoire retrouvée : les Américains dans le pays de Bourmont 1917-1919
Entre Meuse et Mouzon, Bourmont, aujourd'hui en Haute-Marne, jadis du duché de Lorraine et de Bar, est le lieu où fut créée la 2ème Division d'infanterie américaine en 1917. Cent ans après, il importe de rendre hommage à ces hommes venus d'outre-Atlantique pour chasser l'ennemi du beau pays de France....
Grâce à la générosité de collectionneurs privés, l'exposition, présentée à Bourmont jusqu'au 11 novembre 2018, met en valeur des fonds iconographiques et écrits tels que les Cahiers de dessins d'Yvonne de Mahuet et les exceptionnelles photographies sur plaques de verre de l'abbé Haquin. Des collectionneurs, des historiens, des amoureux du pays de Bourmont on relevé le défi de reconstituer la mémoire de la présence américaine à la fin de la Grande Guerre.
Le catalogue réunit la plupart des objets et documents présentés dans le cadre de cette exposition mémorielle. L'ouvrage retrace également l'histoire de la présence des troupes américaines dans ce Bassigny éloigné de la ligne de front. Les Sammies ont laissé des traces à Bourmont certes, mais également dans les communes haut-marnaises et vosgiennes voisines : Breuvannes, Damblain, Sommerécourt, Vrécourt, Robécourt, Saint-Thiébaut...
Ce magnifique catalogue réunit plus de 500 clichés inédits ainsi que des témoignages écrits ; autant de détails de cette histoire partagée qui nous réunit cent ans après.
‡ La mémoire retrouvée. Les Américains dans le pays de Bourmont 1917-1919, collectif, SHAB, 2017, 277 p., ill., 15 €.
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Journal des campagnes du duc Charles V de Lorraine
Comme beaucoup d’autres personnages d’importance internationale, Charles V de Lorraine reste un des grands oubliés des histoires nationales. Bien qu’il portât le titre prestigieux de duc de Lorraine et de Bar, il ne régna jamais sur ses duchés et fut surnommé le "duc sans duchés". Cela explique le manque de travaux historiques sur sa vie dont même les sources restent encore ensevelies dans différents dépôts d’archives en Europe. La personne du duc Charles V de Lorraine est étroitement liée à l’histoire de l’Europe centrale moderne, en particulier à celle de la Hongrie à cause de son rôle joué dans la reprise de la ville de Bude (1686) et dans la reconquête du pays sur les Ottomans.
Son Journal des campagnes est un recueil de descriptions d’opérations militaires de 1683 jusqu’en 1689 reliées en un volume déposé aux Archives nationales autrichiennes. Cet ouvrage fut visiblement destiné à être publié, mais il ne fut édité et exploité que partiellement, notamment par Dom Calmet.
Un bel instrument de travail mis désormais à la disposition des chercheurs mais également des amateurs d'histoire de la Lorraine qui vont y découvrir la personnalité d'un chrétien et d'un militaire d'exception qui sauva l'Europe de l'invasion ottomane.
Ferenc Tóth, historien hongrois, a fait des études d’histoire et de français en Hongrie à l’Université de Szeged, puis à la Sorbonne où il a soutenu une thèse de doctorat portant sur l’intégration sociale de l’immigration hongroise en France au XVIIIe siècle.
‡ Journal des campagnes du duc Charles V de Lorraine, Ferenc Tóth (prés.), éditions Honoré Champion, 2017, 620 p., ill., cartes, 85 €.
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La déesse du Nonnenfels
À Klang, près de Thionville, dans le nord de la Lorraine se trouve, perdu au fond d'une forêt profonde, un étrange rocher. Connu sous le nom de Nonnenfels, il est orné d'une sculpture représentant une déesse de la fertilité et de l'abondance et qui pourrait dater de l'époque celtique…
Une déesse qui, depuis deux mille ans, contemple le spectacle que lui offre l'humanité. Qu'il s'agisse des cérémonies druidiques ou des fabuleuses chasses du roi Lothaire, de la cruelle famine de 1316 ou de quelques sordides bûchers, des amours du comte d'Hunolstein ou des études archéologiques menées par Charles Abel, la déesse du Nonnenfels a mille anecdotes à raconter. Mille secrets à livrer… Et presque autant de rêves à tisser.
Convaincu que les vieilles pierres peuvent parler pourvu qu'on sache leur prêter l'oreille, Kévin Gœuriot signe ici un roman pétri de simple philosophie. Une sorte de flânerie poétique dans les méandres de l'histoire lorraine, ainsi qu'un un plaidoyer en faveur du patrimoine local.
Originaire du Jarnisy, Kévin Gœuriot enseigne l'histoire-géographie en collège. Spécialiste de l'histoire de la Lorraine, il a déjà publié une série d'articles et d'ouvrages sur le sujet, dont L'année lorraine, une petite histoire des fêtes, coutumes et traditions populaires en Lorraine et Quand la Lorraine sera française. Il est également un acteur engagé dans la promotion du patrimoine et de l'identité régionale.
‡ La déesse du Nonnenfels, Kévin Goeuriot, éditions des Paraiges, 2018, 268 p., 18 €.