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lorraine - Page 2

  • La promesse du sel

    En cette fin du XIXe siècle, le destin de Charlotte est placé  sous le signe du sel, grande richesse souterraine de la Lorraine,  à côté du charbon et du fer. Sa grand-mère maternelle était  ouvrière aux salines de Dieuze jusqu’à ce que la famille émigre  en France, après l’annexion de la Moselle par l’Allemagne. Elle-même est élevée à Saint-Nicolas-de-Port,  autre pays du sel, par ses parents, Émilie et Paul Renaudot,  lequel est issu de la bonne société.
     
    À mesure que Charlotte grandit, les principes bourgeois  de son père se font plus pesants. Entre son amour pour  Maurice, brillant étudiant en médecine mais fils d’ouvrier,  et le prétendant huppé agréé par ses parents, Charlotte sera  placée devant un choix impossible. Plus tard sa fille, Gabrielle, sera confrontée aux épreuves de  l’Occupation et à la déportation. Mathilde, la fille de Gabrielle,  enfant des Trente Glorieuses et de 1968, s’autorisera toutes  les audaces et étreindra – enfin – le bonheur dont les femmes des terres salées avaient, avant elle, tant rêvé…
     
    Avec Les Femmes des terres salées et La Promesse du sel,  impressionnante fresque du monde du sel et des salines de Lorraine, Élise Fischer nous fait vivre, à travers les espoirs,  les rêves, les combats de cinq générations d’héroïnes  passionnément engagées dans leur époque, les extraordinaires mutations qu’a connues en un peu plus d'un siècle la condition féminine... et la Lorraine.
     
     
    ‡ La promesse du sel, Elise Fischer, éditions Calmann-Lévy, 2018, 445 p., 21,50 €.

  • "Catholiques d'Ukraine aujourd'hui" à l'école St-Jean-Baptiste de la Salle à Nancy le 8 décembre 2018

  • Le triton noir

    Un homme couvert de tatouages suspendu par la cheville à la voûte d’une chapelle... Près de son corps inconscient, la soutane d’un prêtre. C’est par cette inexplicable découverte que commence une enquête éprouvante, qui mènera le lecteur de Lorraine en Toscane, de l’Alsace à la basilique de Vézelay, de Paris à la mystérieuse forêt d’Orient, berceau de l’ordre des Templiers...

    Une plongée dans le monde du tatouage et de la musique metal, un chemin initiatique peuplé de symboles entre le rêve et la réalité, entre le passé et le futur, qui révélera que la peau humaine est une frontière bien plus perméable que nous ne l’imaginons entre le monde extérieur et notre moi profond, un lieu de passage inouï vers notre âme et ses secrets. 

    Spécialiste des courants ésotériques et auteur de la série fantastique La Porte des Anges (Médiaspaul), le Père Michael Dor est aumônier d'hôpital dans le diocèse de Metz. Après La mandragore du boucher (Salvator, 2017), il signe une nouvelle aventure de ses deux attachants personnages - l’abbé Nicolas Stock, aumônier d’hôpital et champion de judo, et son acolyte Yvan Roubillon, médecin libre-penseur et bon vivant -, où se mêlent intrigues policières, énigmes historiques et réflexions philosophiques.

     

    ‡ Le triton noir. Une enquête de l'abbé Nicolas Stock, Michael Dor, éditions Salvator, 2018, 335 p., 20 €.

  • Seichamps (54) : animations autour de la fin de la Grande Guerre les 1er-2 décembre 2018

  • Le Messager boîteux de Strasbourg 2019

  • La mémoire des croquants

    L'auteur nous propose une plongée dans l’univers quotidien des hommes et des femmes qui ont bâti la France, dans toute sa diversité, et où la Lorraine tient toute sa place. Aujourd’hui encore, l’empreinte de ces « croquants », ces paysans, se lit dans nos territoires.

    Année après année et sur l’ensemble du royaume, depuis les ultimes soubresauts de la guerre de Cent Ans jusqu’à la fin de la Fronde – soit plus de deux siècles –, un continent englouti réapparaît au terme d’une grande enquête dans les archives locales et les travaux parfois oubliés des historiens régionaux. Aléas dramatiques du climat et de la géologie, poussées de peste, massacres et pillages dus aux guerres civiles, étrangères et bientôt religieuses, attaques sanglantes des loups... Mais aussi belles récoltes et perfectionnement des méthodes, implantation de cultures nouvelles, évolution de la seigneurie et du statut des gens de la terre, apparition d’îlots de grande production et mise en valeur d’étendues incultes, redressement démographique, sécularisation de propriétés ecclésiastiques... : on est loin du monde immobile qu’une historiographie paresseuse présente parfois.

    Le vécu des habitants de plus de 2000 communes d’aujourd’hui resurgit à travers plus d’un millier d’épisodes concrets. Sous la plume de dizaines de curés de paroisses, notaires, magistrats, chroniqueurs et auteurs de journaux domestiques, voici le portrait en majesté de millions d'humbles Français. Leur mode de vie, leurs joies et leurs peines, leur sociabilité, leur rapport à la violence, leur foi et leur imaginaire, enfin révélés, font d’eux nos frères en humanité. Cette somme sans équivalent les ressuscite et rend hommage à leur œuvre séculaire qui ont fait nos provinces et notre pays.

     

    ‡ La mémoire des croquants. Chroniques de la France des campagnes 1435-1652, Jean-Marc Moriceau, éditions Tallandier, 2018, 606 p., 28 €.

  • Femmes d'exception en Lorraine

    Pierre Brasme s’aventure dans les pas de femmes au destin éblouissant. Toutes ont tracé leur sillon en Lorraine.

    Aujourd’hui oubliées, souvent méconnues, leur parcours laisse sans voix : Marthe Richard, ancienne prostituée, mystérieuse espionne et femme politique, fera fermer les maisons closes en France. Élisabeth de Miribel, courageuse correspondante de guerre, dactylographiera l’appel du 18 juin du général de Gaulle. Marianne Oswald, orpheline baptisée « la petite sœur des poètes », fera lever les foules dans les cabarets.

    Captivantes, enlevées, ces histoires brossent des vies de ténacité : Julie-Victoire Daubié, malgré les incroyables obstacles dressés sur sa route, sera la première bachelière de France. Madame de Saint-Baslemont, véritable personnage de cape et d’épée, deviendra une héroïne de guerre surnommée "l’Amazone chrétienne" ! Quant à Marie Marvingt, pionnière de l’aviation, alpiniste hors-pair, parlant sept langues, elle sera la femme la plus décorée de l’histoire de France. Et Marguerite Puhl Demange, elle fut une grande patronne de presse fidèle à son territoire mosellan.

    Trente récits passionnants, trente femmes de notre région dont la vie est à peine croyable tant elle est époustouflante.

     

    ‡ Femmes d'exception en Lorraine, Pierre Brasme, Le Papillon Rouge éditeur, 2018, 259 p., ill., 19,90 €.

  • Le quotidien d'un Mosellan incorporé de force dans la Wehrmarcht à travers ses lettres (1942-1944)

    Le 14 janvier 1943, Paul Bastien quittait pour toujours ses proches et son village mosellan de Vahl-lès-Faulquemont. L'auteur, neveu de Paul Bastien, a cheminé avec son oncle dans les "traces sanglantes" que sa 117e Jäger Division a laissé derrière elle en Grèce. Mosellan incorporé de force dans l'armée du IIIe Reich, il laissera une étonnante correspondance qui a permis à l'auteur de suivre le chasseur Bastien à travers des paysages sublimes mais aussi assister à des spectacles de désolation...

    En restituant ce que fut le quotidien de ce Malgré-Nous, l'auteur témoigne du drame de la séparation et des sentiments de Paul Bastien emporté malgré lui sur un théâtre d'opération grec, encore trop peu connu des historiens et du grand public, où les Alsaciens-Mosellans incorporés dans la Wehrmarcht ont été contraints à vivre et à mourir sous l'uniforme de l'Allemagne nazie.

    Jean-Paul Belvoix livre ici un magnifique témoignage historique et poignant à la fois.

     

    ‡ Aus der weiten Ferne. Le quotidien d'un Mosellan incorporé de force dans la Wehrmarcht (1942-1944) à travers ses lettres, Jean-Paul Belvoix, Jérôme Do Bentzinger éditeur, 2018, 220 p., ill., 26 €.

  • Un nouvel Echo des 3 Provinces en 2019

  • Nancy collecte vos souvenirs de la Saint Nicolas

  • Splendeurs du christianisme

    Présentée au musée de La Cour d’Or - Metz Métropole, l’exposition Splendeurs du Christianisme. Art et dévotions de Liège à Turin (Xe-XVIIIe siècles) questionne l’originalité des formes de la création artistique dans un vaste espace géographique compris entre la principauté épiscopale de Liège et la capitale turinoise de l’ancien duché de Savoie, du Xe au XVIIIe siècle. Elle est l’aboutissement d’un vaste programme universitaire porté par l’Université de Lorraine.

    Cette exposition, qui a bénéficié de prêts exceptionnels, invite à découvrir une centaine d’oeuvres, inédites ou spécialement restaurées, choisies en fonction de leur intérêt historique et patrimonial. Elles se répartissent en six sections afin d’évoquer les principales dévotions des habitants de ces territoires dits de frontières : la figure tutélaire de la Vierge accueille le visiteur avant de l’inciter à « partir en pèlerinage » sous sa protection et celle des autres saints vénérés dans ces diverses régions.

    Saint Martin et saint Nicolas nous guident ensuite vers une section dédiée aux prélats et à leurs trésors : un éclairage particulier est réservé aux grands évêques lotharingiens, sans oublier les principaux défenseurs de la Réforme catholique comme saint Pierre Fourier en Lorraine et en Valais, saint François de Sales dans les Alpes ou saint Charles Borromée en Italie du nord, également protecteur de la famille ducale de Lorraine. Deux autres parties de l’exposition, à l’atmosphère plus intimiste, introduisent à la spiritualité féminine et à une histoire de la Passion du Christ, tandis qu’un important focus consacré au Saint-Sacrement vient clore ce parcours semé de récits et de splendeurs.

     

    ‡ Splendeurs du christianisme. Art et dévotions, de Liège à Turin, Xe-XVIIIe siècles, Anne Adrian, Catherine Guyon et Frédéric Tixier (dir.), éditions Mare & Martin, 2018, 175 p., ill., 25 €.

  • Amos la bière de Metz

    Benoît Taveneaux et Daniel Cardot nous font redécouvrir avec bonheur la vie d'un grand établissement brassicole messin : la brasserie Amos.

    Initialement fondée rue Hollandre-Piquemal à Metz, la brasserie Amos s'installe au Sablon en 1874. En dépit des périodes d'annexion, elle connaît un développement régulier. L'établissement, resté plus de 120 ans une entreprise familiale, est la dernière brasserie indépendante en Lorraine avant d'être reprise par le groupe allemand Karlsbräu puis fermée en 1992. Sa production annuelle dépasse alors 200 000 hectolitres de bière principalement vendue dans l'agglomération messine. En 1997, ses bâtiments sont détruits, mais les façades les plus représentatives de l'activité brassicole sont conservées et demeurent visibles rue Mangin.

    La bière Amos, toujours servie à Metz et dans toute la Moselle, est désormais brassée à Saverne par la brasserie Licorne, également propriété de Karlsbräu.

    Un ouvrage à déguster sans modération !

     

    ‡ Amos, la bière de Metz, Daniel Cardot et Benoît Taveneaux, Musée français de la bière, 2018, 156 p., ill., 21 €.

  • Emile K., des champs de blé aux champs d'honneur

    C'est le tocsin de l'église de Frouard qui sortit définitivement Emile de son champs sur le plateau des Rays. Dès cet instant, sa vie bascula et se résuma à celles de milliers d'autres hommes en âge de combattre. Le gouvernement, l'état-major, "ceux d'en haut" allaient sacrifier une génération entière afin de laver l'affront de 1870 et récupérer l'Alsace et une partie de la Moselle...

    Emile K. ne revit pas sa tendre Isabelle abandonnée sur le quai de la gare alors que la foule criait "On les aura !". Il fut tué d'un éclat d'obus à l'âge de vingt-trois ans, à la Croix des Carmes. Il tenait dans le creux de sa main la photo de celle qu'il devait épouser... Il était un des "Loups du Bois-le-Prêtre".

    Un récit poignant rédigé à partir d'un carnet et des lettres envoyées à sa bien aimée par notre poilu lorrain. Histoire romancé aussi d'une amitié du Lorrain avec deux copains, du Sud-Ouest et de Bourgogne. Fraternité humaine et amour se conjuguent dans l'angoisse de cette terrible épreuve qui s'achève en terre de Lorraine, le 22 septembre 1914 à Mamey.

     

    ‡ Emile K., des champs de blé aux champs d'honneur, Bruno Rouyer, éditions Gérard Louis, 2018, 236 p., 18 €.

  • Histoire(s) de vin(s)

    De ses origines mystérieuses aux fables qui en ont fait son histoire, l'univers envoûtant du vin est une source inépuisable de mythes, contes et légendes.

    Roger maudhuy aime ces histoires véhiculées par la littérature orale, il aime les collecter sur le terrain, puis les raconter avec la rigueur de l'historien et l'inspiration du conteur. Histoires inédites, toujours véridiques, toujours savoureuses, elles nous entraînent dans une folle vendange culturelle et spirituelle autour du vin. C'est une invitation au grand banquet de nos régions. Et la Lorraine n'est pas la dernière pour célébrer le divin nectar !

    Tantôt magiques ou ésotériques, comiques ou tragiques, angéliques ou diaboliques, ce sont avant tout de belles histoires à consommer sans modération.

     

    ‡ Histoire(s) de vin(s), Roger Maudhuy, éditions Bonneton, 2018, 191 p., ill., 12,90 €.

  • Nancy : le programme du Centenaire de l'Armistice 1918

  • Varennes, la grande évasion du 21 juin 1791

  • La Nouvelle revue lorraine, n° 51 : la fin de la cavalerie

    Riche sommaire pour le 51ème opus de La Nouvelle revue lorraine avec un dossier consacré à la cavalerie en Lorraine...

    A lire notamment :
    - une statue pour Bigeard
    - la fin de la cavalerie
    - Lunéville dite cité cavalière
    - nous avons perdu un grand homme : Jean Lanher (spécialiste du patois lorrain) - article en patois du pays de Neufchâteau
    - la chapelle des Bures de Buxières-sous-les-Côtes
    - le funiculaire de la Cure d'Air
    - la région d'Hayange de "dans le temps"
    - la tuberculose et ses ravages en Lorraine
    - 1917 : des chinois à Lunéville
    - Nouvelles et anecdotes lorraines : le Lucien et moi, étranges panneaux, suivre l'étoile
    - le sire de Réchicourt en représentation
    - Théophile
    - Charles Boigegrain, fusillé pour l'exemple
    - le monument aux morts de Val-et-Châtillon
    - Robert et Saint Nicolas
    - au son des cloches
    - le coup de l'étrier
    - le nu et l'autoportrait
    - Art nouveau et industrie d'art

     

    ‡ Plus d'info et commande du numéro sur www.nouvelle-revue-lorraine.fr

  • Commémoraison de tous les fidèles défunts

    Commémoraison de tous les fidèles défunts vendredi 2 novembre 2018 en l'église Marie-Immaculée à Nancy (33 avenue Général Leclerc).

    La messe sera chantée selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique à 18h30 et sera suivie de l’absoute.

  • Nancy dans la Grande Guerre

    A l'occasion du centenaire de l'Armistice 1918, la Ville de Nancy édite un magazine spécial "Nancy dans la Grande Guerre" qui raconte, année après année, le quotidien des Nancéiens lors du premier conflit mondial.

    >> Disponible en format numérique ➡️ bit.ly/2CQ2FHK 

  • Meurthe & Moselle, d'un pays à l'autre

    Dans l’esprit des précédents livres publiés sur la Lorraine ou sur ses principales villes, "Meurthe & Moselle, d’un pays à l’autre" n’a d’autre but que de valoriser la richesse du patrimoine et des paysages d’un département phare de la région Grand Est, d’en évoquer l’Histoire, le passé industriel et ses particularités.

    Les auteurs n'ont pu, avec regret, présenter l’ensemble de ce qui constitue un département original par sa forme, son passé et les gens qui en ont forgé l’identité. Mais, magnifiquement illustré de près de 200 photographies couleur, l’ouvrage permet une meilleure connaissance des pays qui le composent. Il en deviendra l’ambassadeur idéal. De ses châteaux de Cons-la-Grandville, Fléville-devant-Nancy, Haroué, Jaulny ou Lunéville, de Nancy avec son palais ducal et sa place Stanislas, le département a su valoriser un patrimoine architectural unique malgré les destructions des guerres successives.

    Terre de créativité, c’est ici que l’Art nouveau a pris son essort avec l’École de Nancy ; c’est ici aussi que les arts de la table, par les cristalleries de Baccarat et Daum, les faïenceries de Lunéville et Saint-Clément, sans oublier les émaux de Longwy, ont développé un savoir-faire unique encore en activité.

     

    ‡ Meurthe & Moselle, d'un pays à l'autre, Michel Brunner et Patrice Greff, éditions Gérard Louis, 2018, 160 p., ill., 25 €.

  • Les allées d'arbres : de la guerre à la paix

  • Foch

    Depuis sa mort jusqu’en 1987, date du dernier ouvrage qui lui fut consacré, une vingtaine de biographes se sont succédés pour sculpter le même buste impressionnant d’un général sûr de lui, de ses théories et de son commandement, renversant le cours des batailles auxquelles il prenait part. En trente ans, bien des archives ont été exploitées et des livres écrits.

    Avec son souci habituel de la documentation, l’auteur a entrepris de reprendre l’une après l’autre chacune des étapes de la carrière du maréchal en tentant de démêler le mythe de la réalité. Ce long et passionnant travail de tri lui permet de dégager un portrait beaucoup plus balancé. C’est ainsi que les enseignements de Foch à l’Ecole de Guerre apparaissent avoir programmé la défaite de 1914 plus que prévu la victoire de 1918. Sa conduite de la bataille, particulièrement dans les trois premières années, est émaillée de désobéissances, d’imprudences et d’aveuglements. Le limogeage qui s’ensuivit prend alors une autre résonance, tout comme son retour en grâce et sa nomination au commandement suprême en 1918. Mais isoler ses erreurs permet aussi de remettre exactement en relief sa formidable contribution. Foch pouvait être hautain, borné, confus autant que fédérateur, clairvoyant et inspirant. A lui seul, il a semblé porté quatre ans durant l’espoir inextinguible de la victoire.

    Jean-Christophe Notin analyse également, de manière inédite et approfondie, l’influence exercée par Foch, pendant, mais aussi après la conférence de la paix où son obstination menaça de couper la France du reste de ses alliés.

     

    ‡ Foch, Jean-Christophe Notin, éditions Perrin, 2018, 544 p., 27 €.

  • N'oubliez pas le Denier de l'Eglise !

  • L'Echo des 3 Provinces octobre-novembre 2018 est paru

    >> Plus d'info et abonnement sur www.adp3p.com

  • Des musées de Metz au musée de la Cour d'Or

    Ce fort volume, doté d'une remarquable iconographie, se propose d'écrire l'histoire des musées messins. C'est seulement en 1839 que Metz se dote d'un musée. Il est alors créé sous l'impulsion des sociétés savantes locales et des artistes de l'Ecole de Metz. Avec l'Annexion et jusqu'en 1918, le musée va connaître de profondes transformations dans un contexte politique inédit. Il profitera des avancées de la science allemande, notamment dans le domaine de l'archéologie. Les musées de Metz entrent alors dans une première période prospère avec la construction de nouveaux bâtiments et un accroissement constant des collections archéologiques. L'établissement n'est plus seulement un musée des Beaux-Arts, mais aussi un important musée archéologique et même un musée de site avec la découverte dans ses sous-sols des anciens thermes gallo-romains.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, il devient un outil de propagande au service de l'occupant et sert de centre de collecte aux objets spoliés par les nazis. Il faut attendre 1957 pour que les musées de Metz connaissent un nouvel âge d'or. De 1964 à 1980, le conservateur intégrera dans les collections de multiples témoignages patrimoniaux : en étendant ces collections , il transforme la présentation des œuvres de la Cour d'Or et crée un des premiers musées d'architecture médiévale en Europe.

    Le lancement du programme de rénovation du musée a encouragé la rédaction de cet ouvrage où la période la plus récente est présente grâce à une série d'entretiens réalisés avec les personnalités liées à l'histoire du lieu.

    Issus d'une fondation classique, les musées de Metz, par leur inscription dans un territoire marquée par l'Histoire et deux guerres mondiales, sont un exemple peu ordinaire dans le paysage muséal français. Véritable institution transnationale où les visions française et allemande cohabitent, confrontée à la création d'une annexe du Centre Pompidou, un ouvrage relatant son histoire, mais également les enjeux politiques, culturels et sociaux à l'œuvre, s'avérait plus que nécessaire.

     

    ‡ Des musées de Metz au musée de la Cour d'Or. Histoire des collections, reflets d'un territoire, Arnaud Bertinet, Jean-Christophe Diedrich et Julien Trapp (dir.), éditions Snoeck - Metz Métropole, 2018, 391 p., ill., 35 €.

  • Femmes de Lorraine dans l'Histoire

    Pendant des siècles, les femmes se sont battues pour obtenir des libertés parfois infimes, ou pour être reconnues en tant qu'écrivains, scientifiques, résistantes, politiciennes, sportives, aventurières... Elles ont marqué l'Histoire ou sont restées peu connues, voire ignorées. Certaines pionnières ont bousculé les préjugés, provoqué les bien-pensants, conquis des domaines réservés aux hommes...

    Évoquer l'histoire des femmes, forcément, c'est faire de belles rencontres. Leur point commun ? L'énergie qu'elles ont dû déployer pour exister dans un monde gouverné par les hommes ! De la reine Brunehaut à Virginie Despentes en passant par Jeanne d'Arc et Marthe Richard, l'auteur nous propose un bout de chemin avec de belles - ou fortes - figures de femmes de Lorraine.

     

    ‡ Femme dans l'Histoire. Lorraine, Jérôme Estrada de Tourniel, éditions Sutton, 2018, 176 p., ill., 20 €.

  • Nos villages lorrains : le numéro d'octobre est paru !

    Nos Villages lorrains d'octobre est paru...

    Au sommaire :
    - à Pagny-sur-Moselle : découverte fortuite, le pont bascule, la classe des garçons 1946/1947, les raids des Barisiens en 1337-1338
    - à Prény : Bernard Tant et la résistance à Prény, le conseil municipal du 23 avril 1960, une statue de la Vierge du XVe siècle, le conseil municipal du 27 mai 1951, les rentes en vin au Moyen Âge
    - Arnaville
    - à Bayonville : le village pris pour cible en 1337, à la mémoire des fusillés du Rupt-de-Mad
    - à Onville : Adrienne Jouclard expose à Paris
    - à Vandelainville : la croix sur le chemin des Plantières
    - à Vandières : les derniers jours de l'abbé Mamias
    - à Villers-sous-Prény : les écarts en 1876
    - à Arry : les haches du Néolithique

     

    Nos villages lorrains est une publication de la Maison pour Tous de Pagny-sur-Moselle. Abonnement annuel (26,80 € par chèque à l'ordre de "Maison pour Tous") à adresser à : MAISON POUR TOUS, 54530 PAGNY-SUR-MOSELLE.

  • La Croisade du duc Antoine de Lorraine contre les paysans révoltés d'Alsace en mai 1525

    Entre l'Alsace et la Lorraine, une rancune pluriséculaire est née des ravages de l'expédition du duc Antoine de Lorraine contre les paysans révoltés d'Alsace en mai 1525. Il y avait de quoi !

    En mai 1525, le duc Antoine apprend que des bandes de paysans alsaciens révoltés s'nfiltrent sur son territoire, tentant de soulever les pays lorrains. Il lance alors une croisade contre eux, qui fait près de 30 000 morts en six jours. Le sang coule littéralement à flots dans les villes de Saverne, Scherwiller et Lupstein. L'expédition du duc de Lorraine a été racontée peu après les faits par son historien officiel, Nicolas Volcyr de Sérouville, qui accompagna l'armée. Tel un reporter de guerre, il décrit avec précision les événements de cette "guerre des paysans" et les horreurs dont il a été témoin. Tel un propagandiste aussi, il maudit copieusement les hérétiques.

    Ce texte, écrit en vieux français teinté de latin, est ici traduit pour la première fois en français moderne devenant ainsi accessible à tous les amateurs d'histoire lorraine et alsacienne. Puisse ce livre, qui rappelle des heures douloureuses de notre histoire, souder la réconciliation entre les Lorrains et les Alsaciens !

     

    ‡ La Croisade du duc Antoine de Lorraine contre les paysans révoltés d'Alsace en mai 1525, Nicolas Volcyr de Sérouville, Alain-Julien Surdel (prés.), La Nuée Bleue éditions, 2018, 256 p., ill., 22 €.