Lorraine - Page 12
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Ouvrage à paraître sur l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome
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Soldat en Alsace-Lorraine (1939-1940)
Dès les premiers jours de septembre 1939, le soldat Léon Noguéro est affecté comme téléphoniste au 49e régiment d'infanterie de Bayonne qui fait mouvement pour l'Est de la France, en Lorraine et en Alsace, à proximité de la ligne Maginot et de la frontière allemande. Son groupe de téléphonistes est très mobile et intervient dans les secteurs frontaliers de Rohrbach-lès-Bitche et de Wissembourg.
Ce témoignage tiré des propres écrits du soldat Noguéro, tout en invitant le lecteur à partager l'intimité d'une famille, se veut être également un support d'enseignement et d'investigation pour les jeunes générations.
En deux tomes, l'ouvrage est le fruit d'une retranscription intégrale de près de 350 correspondances et diverses notes écrites au moment des faits. Il fait également référence à de nombreux rappels historiques et à la mémoire locale par l'ajout d'une liste d'anciens prisonniers de guerre recensés dans une quarantaine de villages des vallées du pays de Nestes, dans les Hautes-Pyrénées.
A la suite de l'offensive allemande du 10 mai 1940, le caporal Léon Noguéro est fait prisonnier le 22 juin, les armes à la main, au hameau des Feignes, dans les Vosges. Il est alors interné en Allemagne dans un kommando de travailleurs du bâtiment, loin des siens, jusqu'au 2 mai 1945, jour de sa libération.
Les récits de prisonniers de guerre de 1940 sont suffisamment rares pour que l'on lise avec intérêt celui de Léon Noguéro qui connut la guerre puis le départ en captivité sur notre terre lorraine.
‡ Léon Noguéro. Soldat en Alsace-Lorraine (1939-1940). Récits de guerre et de captivité, tome 1, 241 p., ill. (26 €) / Prisonnier de guerre en Allemagne, tome 2, 502 p., ill. (39,90 €), Henri Noguéro (prés.), éditions L'Harmattan, 2017.
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Sarrebourg (57) : il faut sauver la tombe de l'artiste René Theuret
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Festival d'orgue en juillet à la cathédrale de Nancy
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Le Tour de France est en Lorraine !
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Un Lorrain au coeur des deux guerres : Mémoires du colonel Adrien Henry
Né en 1888 dans une famille d'agriculteurs de la Meuse, Adrien Henry est mobilisé au 161e régiment d'infanterie en août 1914 et va se dévouer complètement à son pays. Sergent puis rapidement officier, il va participer à toutes les grandes batailles de la Grande Guerre avec un courage surprenant : Marne, Champagne, Verdun, Somme, Chemin des Dames... Il sera blessé treize fois, gazé, prisonnier, évadé dans des conditions étonnantes. Il continuera avec les armées blanches de Pologne puis participera à l'occupation de la Ruhr avant de rejoindre la gendarmerie.
C'est à la tête de ses gendarmes de l'Indre qu'il va faire face à la débâcle en mai 1940. A l'armistice, il est mis d'office à la retraite ayant renoncé à suivre le maréchal Pétain. Affecté à la préfecture de Châteauroux, une nouvelle vie de résistant commence face à la Milice et à la Gestapo. Il aidera des Juifs, des jeunes STO et des résistants.
En 1944, ayant retrouvé son commandement de gendarmerie, il va participer à la reddition d'une colonne allemande de 18 000 hommes et sera amené à lutter contre l'activisme communisme de l'après-Libération.
En 2012, la 118e promotion de l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale a pris le nom de baptême "Colonel Adrien Henry".
A partir d'archives familiales et des Mémoires du colonel Henry, son fils et son petit-fils ont réalisé un remarquable travail de synthèse sur les activités militaires de leur ancêtre. Homme de caractère, Adrien Henry gardera droiture, constance, courage et détermination, refusant le confort de l'arrière ou les avantages de la collaboration. Ainsi, avec ses nombreuses blessures de guerre et ses engagements volontaires dans l'armée, il est devenu l'un des militaires les plus décorés de France au XXe siècle.
‡ Un Lorrain au cœur des deux guerres. Mémoires du colonel Adrien Henry 1914-1918 et 1939-1945, Michel et Frédéric Henry (prés.), éditions Ysec, 2017, 267 p., ill. (18 €).
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Sion (54) : les Petits Chanteurs à la Croix de Bois en concert le 8 juillet 2017
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"Jeanne d'Arc", la revue de l'Association universelle des Amis de Jeanne d'Arc
Ce numéro d'avril 2017 de la revue Jeanne d'Arc nous présente un riche sommaire qui contribue à encore mieux connaître la personnalité et la mission divine de Jeanne.
Au sommaire :
- Avec Jeanne d'Arc, "leçons pour notre temps", Général Maxime Weygand
- Jeanne d'Arc et la ville de Tournai 1429-1430, abbé Adrien Bontemps
- Sermon donné lors d'un pèlerinage à l'automne 2016 à Domremy, Père Cyprien
- Jehanne en ses conseils : l'aide de la clarté angélique, abbé Patrick du Faÿ
- Jeanne d'Arc et le procès de Rouen, Me Jacques Trémolet de Villers
- Jeanne d'Arc : ultimes confidences (pièce de théâtre), abbé Bernard Gallizia
- Sainte Colette, sa vie, ses œuvres, son culte, son influence, abbé Douillet
- le Christ qui est roi de France, Pierre Virion
‡ Plus d'info sur l'Association universelle des Amis de Jeanne d'Arc et la revue sur www.amis-jeannedarc.org
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Haraucourt (54) : expo' "Les cités ouvrières du sel"
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Nancy : festival d'orgue été 2017 à la cathédrale
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Récits sur l'histoire de Lorraine
Publié initialement en 1883, ces Récits sur l’histoire de Lorraine sont l’occasion rêvée de s’initier - ou de se replonger - sans difficulté à ce que fut l’histoire passée de cette ancienne Lotharingie, longtemps état souverain entre France et Saint-Empire romain germanique, depuis ses origines jusqu’à son rattachement définitif au royaume de France, en 1766.
Occasion de découvrir également les personnages lorrains, ou non, qui en ont façonné l’histoire : les ducs de Lorraine au premier chef, et les ducs de Bar : René Ier d’Anjou également comte de Provence, René II, Charles IV, Léopold, François III qui devient empereur du Saint-Empire, ou encore Stanislas, ancien roi de Pologne déchu et dernier duc nominal de Lorraine et de Bar ; la famille des Guises qui s’illustra particulièrement en Lorraine, mais aussi Charles le Téméraire, le terrible duc de Bourgogne qui ambitionnait d’annexer la Lorraine et vint mourir sous les remparts de Nancy ; les fameux Trois-Evêchés - Metz, Toul et Verdun -, « tête de pont » de l’avancée française en Lorraine au XVIe siècle, ou encore le dessinateur Jacques Callot...
Bref, un beau tour d’horizon lorrain à ne pas manquer !
‡ Récits sur l'histoire de Lorraine, Auguste Lepage, éditions des Régionalismes, 2017, 186 p., ill. (17,50 €).
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Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940
Après la défaite de 1870, les troupes de forteresse constituent un corps indispensable pour la refonte de l'armée de la République. Mais à mesure que l'idéologie du "tout offensif" reprend le dessus, les fortifications tombent peu à peu en désuétude jusqu'au bain de sang de 1914... La belle tenue au feu de plusieurs garnisons durant la Grande Guerre n'enraie pas cette crise de confiance. Dans l'immense conflit qui s'engage, où chaque ressource compte, les troupes de forteresse sont réduites à leur plus simple expression.
Mais l'année 1916 vient bouleverser la donne. Contre toute attente, le début de la bataille de Verdun remet la fortification au premier plan du système défensif militaire. Après l'ouverture des "travaux 17" et l'enfouissement toujours plus poussé des défenseurs sous les forts, à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, la Ligne Maginot trouve bien sa genèse à Verdun.
En 1940, les ouvrages de nouvelle fortification abritent des communautés hors normes, les équipages. L'ouvrage s'attache à étudier à la fois leur environnement matériel et leur univers mental qui se révèle fascinant.
‡ Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940, Michaël Séramour, éditions Sutton, 2017, 167 p., ill. (19 €).
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Solennité de la Fête-Dieu
Fête-Dieu à la chapellenie Bhx Charles de Lorraine-Habsbourg à Nancy [cl. archives ©H&PB].
Fac nos, quǽsumus, Dómine, divinitátis tuæ sempitérna fruitióne repléri : quam pretiósi Corporis et Sanguinis tui temporalis percéptio præfigúrat.
[prière de la postcommunion de la messe de la solennité de la Fête-Dieu]
Nous vous en supplions, Seigneur, faites que nous soyons rassasiés par la jouissance éternelle de votre divinité : jouissance dont la réception dans le temps, de votre précieux Corps et de votre Sang, nous est une figure à l’avance.
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La Nouvelle revue lorraine n° 44 : prestige équestre en Lorraine
La Nouvelle revue lorraine, 44ème du nom, est parue !
Au sommaire :
- le prestige équestre
- la Rochotte à Pierre-la-Treiche
- les plaques de cocher
- Paul-Emile Colin (1867-1949)
- Catherine de Lorraine, une grande abbesse réformatrice
- Dom Calmet, une enfance oubliée
- la création de la Garde nationale à Epinal
- l'exode
- l'enseignement de la République
- le centre d'apprentissage
- le duc vert-galant et la Belle de Ludres
- Catherine de Lorraine et Madame du Barry
- la famille lorraine de Villiers et le Puy-du-Fou : le meilleur parmi les meilleurs
- artistes décorateurs : la passion du patrimoine‡ Disponible dans les bonnes librairies lorraines ou sur abonnement. Plus d'info sur www.nouvelle-revue-lorraine.fr
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Les plaques de cocher méritent bien une seconde vie...
Ce sera bientôt le temps des vacances... Et même à l'époque du GPS, les panneaux indicateurs sont toujours les bienvenus afin de ne pas se perdre dans la campagne !
Au gré de vos périples, vous verrez peut-être encore ces vieilles plaques de cocher - ancêtres plus que centenaires de nos modernes panneaux indicateurs - ici ou là, accrochés aux façades de maisons...
Un article paru dans le numéro de juin-juillet 2017 de La Nouvelle revue lorraine fait le point sur l'histoire de ces plaques directionnelles en fonte peinte - avec de nombreux exemples photographiés en Lorraine -, malheureusement bien souvent oubliés de nos jours par les communes... Un petit coup de pinceau ne coûterait pas cher et redonnerait vie à de beaux objets, témoins d'un savoir-faire de la métallurgie du XIXe siècle.
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Les Amis du peintre Alfred Renaudin sur ses pas à Metz
La traditionnelle sortie annuelle « Sur les traces d’Alfred Renaudin » a conduit une dizaine de participants de l'association des Amis d'Alfred Renaudin à Metz pour une visite guidée pédestre à la découverte des sites incontournables de la ville lumière.
La cathédrale Saint Etienne, l’un des plus grands édifices gothiques d’Europe, regorge de nombreux vitraux qui lui valent bien son surnom de lanterne du bon Dieu. L’itinéraire s’est poursuivi par le marché couvert, la place de Chambre, puis par le quartier des « Isles » avec la place de la Comédie, où se trouvent l’Opéra-Théâtre et le temple Neuf, construit pendant l’annexion allemande.
En longeant les bords de la Moselle, les Amis d’Alfred Renaudin ont découvert le quartier Citadelle et ses nombreux monuments évocateurs de l’histoire messine comme le palais de Justice, l’Arsenal militaire, le palais du Gouverneur, Saint Pierre aux Nonnains, la chapelle des Templiers et le magasin aux vivres. Après un repas convivial en extérieur, l’après-midi a été consacré au quartier Outre-Seille avec les églises médiévales, les hôtels particuliers de la Renaissance, les vestiges du rempart érigé au temps de la République messine et les vitraux de Jean Cocteau. Ce faubourg a conservé une âme très particulière et sa vocation artisanale séculaire. La Porte des Allemands est un rare spécimen préservé de ce type d’architecture militaire en France. Il s’agit à la fois d’une porte-pont, enjambant la Seille, et d’un véritable château-fort.
Alfred Renaudin a représenté plusieurs vues de Metz comme celles de la cathédrale, du temple neuf ou encore de la porte des Allemands.
[texte et cliché Olivier Béna]
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Pour La Mothe en assemblée générale
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Nancy : la salle cachée de l'ancien hospice Saint-Stanislas
L'ancien hospice des enfants trouvés Saint-Stanislas, rue Saint-Dizier, à Nancy - situé à côté de la porte Saint-Nicolas - est en cours de réhabilitation.
Cet ancien hospice est situé dans le prolongement de la façade de l'ancienne église du noviciat des Jésuites ; noviciat fondé en 1602 par Antoine de Lenoncourt. Un collège y a été installé à l'expulsion des Jésuites en 1768, collège dirigé par l'abbé Lionnois entre 1768 et 1776.
Selon le voeu du roi Stanislas, l'hospice des enfants trouvés - dit "Hospice Saint-Stanislas" - s'y installera ensuite. Aujourd'hui le bâtiment entre style classique et style Renaissance, est en cours de réaménagement. Rue des Fabriques, à la faveur des travaux de maçonnerie, on peut remarquer, au niveau du rez-de-chaussée, l'existence d'une vaste salle voutée. Le mystère plane sur l'usage de cette pièce...
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Otto de Habsbourg
Otto de Habsbourg-Lorraine fut un homme exceptionnel, qui, dès son plus jeune âge a rencontré tous les Grands de ce monde. Il fut en particulier un admirateur du général de Gaulle : “un homme d’avant-hier pour mieux comprendre l’après-demain”, selon la formule d’André Malraux souvent employée par Otto de Habsbourg lui-même pour évoquer de Gaulle.
Selon les paroles fortes et justes de l'historien Pierre Chaunu, Otto de Habsbourg est un homme sage et honnête : "Il est à la fois le dernier et le premier des Européens. Le meilleur prophète de l’Avenir, pour n’avoir rien oublié du passé". Il fut également un Lorrain fidèle à ses ancêtres, les ducs de Lorraine et de Bar dont François III fut le fondateur de la Maison de Habsbourg-Lorraine.
Dans cette biographie originale, l’auteur évoque dans un premier temps, l'action de Otto de Habsbourg-Lorraine au XXe siècle pour une Europe légitimiste, fidèle aux valeurs d’une famille régnante depuis sept siècles - celle des Habsbourg -, face aux deux totalitarismes national-socialiste et soviétique notamment. Dans la deuxième partie est analysée la place de sa pensée européenne, utile et exigeante ; celle d’un moraliste du XXe siècle qui aura marqué de sa sagesse la politique contemporaine, jusqu’au début du XXIe siècle, entretenant avec le général de Gaulle une amitié sincère et respectueuse par des échanges assidus, reproduits dans cet ouvrage.
Un ouvrage pour mieux connaître la personnalité hors du commun d'un homme, enfant de l'empereur Charles Ier d'Autriche, béatifié par l'Eglise en 2004.
‡ Otto de Habsbourg 1912-2011. Biographie, François Boulet, éditions Gérard Louis, 2017, 259 p., ill. (20 €).
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Les Américains en France 1950-1967 : la Communication Zone
C'est une véritable saga à laquelle nous convient trois spécialistes de la présence des forces américaines en France et tout spécialement en Lorraine. Ce premier tome ouvre la voie à au moins quatre autres qui devraient révéler au lecteur curieux l'organisation de la Communication Zone et la vie des militaires américains et des civils sur les différentes sites français.
Il est vrai que la présence des forces nord-américaines en France entre 1950 et 1967 reste bien mal connue de nos contemporains. Le déploiement de ces troupes depuis les ports de l'Atlantique jusqu'à l'Allemagne constituait alors une zone logistique dénommée "Communication Zone" ; la Lorraine constituant une étape dans l'acheminement de la logistique destinée aux troupes américaines stationnées en Allemagne de l'Ouest. C'est cette histoire qu'aborde ce premier tome.
Les auteurs s'attachent surtout à clarifier la présence militaire américaine à Toul et dans le Toulois, la vie de la garnison durant la période de la Guerre froide, l'organisation des services de santé américano-canadiens et les structures de l'US Army Aviation qui, parallèlement à l'US Air Force en Europe, entretenait sur notre territoire un réseau d'aérodromes et une flotte de plus de 300 avions légers et hélicoptères.
Bref, c'est l'histoire de l'"armada américaine" sur le territoire français et en Lorraine tout particulièrement. Histoire qui fut partagé par nombre de Lorrains qui travaillèrent au service de la Communication Zone ou qui vivaient dans les environs d'une base militaire américaine.
L'ouvrage est servi par une riche et inédite iconographie.
‡ Les Américains en France 1950-1967. La Communication Zone, Pierre-Alain Antoine, Pierre Labrude, Fabrice Loubette, éditions Gérard Louis, 2017, 191 p., ill. (25 €).
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Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940
Après la défaite de 1870, les troupes de forteresse constituent un corps indispensable pour la refonte de l'armée de la République.
Mais à mesure que l'idéologie du « tout offensif » reprend le dessus, les fortifications tombent peu à peu en désuétude jusqu'au bain de sang de 1914. La belle tenue au feu de plusieurs garnisons n'enraie pas cette crise de confiance. Dans l'immense conflit qui s'engage, où chaque ressource compte, les troupes de forteresse sont réduites à leur plus simple expression. L'année 1916 vient bouleverser complètement la donne. Contre toute attente, le début de la bataille de Verdun remet la fortification au premier plan. Avec l'ouverture des « travaux 17 » et l'enfouissement toujours plus poussé des défenseurs, non plus sous les voûtes de pierre de taille et les cuirasses de surface mais sous les forts, à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, la ligne Maginot trouve bien sa genèse à Verdun.
En 1940, les ouvrages de la nouvelle fortification abritent également des communautés hors normes, les équipages. L'étude de leur univers mental est fascinante. Michaël Séramour démontre les paradoxes de la vie souterraine, oscillant entre confort et oppression de l'abri total, tout en présentant les outils de combat, d'une qualité et d'une fiabilité exceptionnelles pour l'époque.
‡ Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940, Michaël Séramour, éditions Sutton, 2017, 167 p., ill. (19 €).
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Saint-Nicolas-de-Port fête la Saint Nicolas d'été
Chaque lundi de Pentecôte, la paroisse de Saint-Nicolas-de-Port célèbre la fête de la translation des reliques de saint Nicolas de Myre à Bari, évènement survenu en 1087.
La sainte messe était concélébrée par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, l'abbé Jacquot, recteur de Saint-Nicolas, et l'abbé Coinsmann, prêtre diocésain, en présence du clergé orthodoxe toujours fidèle à cette cérémonie qui réunit l'Eglise latine et l'Eglise byzantine, les deux poumons de la chrétienté.
La traditionnelle procession a mené ensuite fidèles et clergé dans les rues de la cité portoise, autour de la basilique.
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Voyage en Limousin avec Saône lorraine en septembre 2017
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Domremy (88) : les toiles de Monchablon bientôt de retour à la crypte de la basilique du Bois Chenu
Des nouvelles de la restauration des toiles de Alphonse Monchablon dédiées à Notre-Dame des Armées à la basilique du Bois Chenu à Domremy.
Saône lorraine et Vieilles Maisons Françaises se sont associées à la Fondation du Patrimoine Vosges et au diocèse de Saint-Dié afin de lancer une campagne de sauvetage et de restauration des toiles du peintre Monchablon (fin XIXe s.) installées dans la crypte de la basilique du Bois Chenu de Domremy.
La souscription a plutôt bien fonctionné : elle a permis de couvrir en grande partie le montant du devis de la restauration. La souscription se poursuit afin d'envisager un aménagement muséographique aux abords de la crypte johannique en liaison avec son décor peint.
A l'issue des travaux de restauration des toiles, une exposition temporaire de celles-ci est envisagée au musée de l'Armée aux Invalides.
Les travaux techniques de restauration s'achèvent : les fissures sont réparées, reste un travail délicat sur les peintures qui est toujours en cours. Le départ de l'atelier alsacien est prévu pour l'automne 2017.
Après leur présentation aux Invalides, les toiles rejoindront la crypte de la basilique. Elles ne seront pas réinstallées à l'emplacement initial mais sur le mur opposé autour de la porte d'entrée afin de les protéger de l'humidité.
L'aboutissement de ce projet peut être considéré comme la première pierre à la reprise en main de la restauration plus générale de la basilique, opération pilotée par le diocèse de Saint-Dié.
[sources : Jean-François Michel, délégué régional Grand Est VMF]
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Les Lorrains au pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté Paris-Chartres
Plusieurs jeunes Lorrains participent durant le week-end de la Pentecôte au traditionnel pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté qui relie Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres.
Les Lorrains qui restent en Lorraine sont en union de prière avec ces marcheurs de Dieu.
Ce lundi de Pentecôte, les Lorrains marcheront sous le regard de la Vierge Marie et de saint Nicolas entre Laneuvelotte et Saint-Nicolas-de-Port à l'occasion de la fête de la Saint Nicolas d'été et en union avec nos jeunes pèlerins.
Rendez-vous à 9h00 au Tremblois pour le départ du pèlé' local !
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Fléville-devant-Nancy (54) : des tombes du XVIIIe siècle mises au jour dans l’église
A la faveur de la seconde phase de restauration du plancher sur lequel sont fixés les bancs de l’église paroissiale, deux nouvelles pierres tombales ont été mises au jour. Le passé ressurgit. Du travail pour les passionnés d’histoire locale.
La travée droite avait révélé ses secrets il y a deux ans ; la travée gauche n’est pas en reste. En décembre 2015, l’entreprise Guichard avait déposé le plancher, en mauvais état, supportant les bancs situés à droite dans la nef. Surprise : deux pierres tombales avaient été mises au jour. Pas pour longtemps, puisque, quelque temps après, un plancher neuf les recouvrait. En fait, ce n’était pas vraiment une découverte, puisque ces éléments patrimoniaux étaient décrits dans un ouvrage de Georges Poull : l’une représente les armes de Beauvau et l’autre recouvre la sépulture d’un membre de la famille de Ludre.
Ces témoins du passé étant situés sous le banc occupé par la famille de Lambel, la comtesse Marie-Charlotte avait été avertie de la découverte. « C’est émouvant de penser que je prie au-dessus de ces sépultures » avait-elle déclaré.
Engagée récemment, la seconde phase de travaux, sur le côté gauche, a mis à la lumière deux nouvelles pierres tombales. Celle de plus grandes dimensions est gravée des armoiries de la famille de Beauvau, surmontée d’une couronne de baron. La partie encore lisible de l’inscription latine livre non pas le prénom mais le titre de l’occupant du caveau : le baron de Beauvau, décédé en 1630, à l’âge de 49 ans. Il appartiendra aux historiens locaux de donner davantage d’informations sur ce châtelain de Fléville.
La pierre voisine est plus modeste. Sous l’éclairage artificiel, on peut lire plus aisément les inscriptions en français « Ci gyssent Jean Erard décédé le 9 mars 1744 à l’âge de 26 ans et Nicolas Charles Potier décédé le 23 février à l’âge de 67 ans ». Là encore, les férus d’histoire locale pourront se pencher sur ces deux paroissiens du XVIIIe siècle.
Protégés par leur coffre en planches de pin cerclé de chêne, les trois défunts pourront encore longtemps méditer sur la mort – dans l’attente de la résurrection – qui seule place aristocrate et roturier sur un pied d’égalité...
[d’après ER]
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Louis XVII
La vie, la personnalité et les enjeux entourant l'enfant roi esseulé, emprisonné, sans trône et sans pouvoir, dernier espoir de la monarchie. A lire, cette remarquable biographie du Dauphin, fils cadet de Louis XVI et de Marie-Antoinette, petit-fils de notre duc de Lorraine et de Bar François III, devenu l'empereur François Ier... Ce petit roi martyr avait du sang lorrain !
Empoisonné, évadé, ressuscité ? Les hypothèses et les mystères entourant la vie et la mort de Louis XVII ne manquent pas, mais sont pourtant bien éloignés de la vérité.Louis XVII est sans doute l'inconnu le plus illustre de notre histoire tant le mythe a éclipsé la brièveté de sa vie également marquée par le paradoxe et la tragédie. Paradoxe d'un prince devenu Dauphin en 1789 à la mort de son frère aîné Louis-Joseph, au moment où la monarchie absolue s'effondrait. Tragédie d'un roi sans royaume, d'un orphelin à la fois captif et otage des luttes de pouvoir inhérentes à la Convention.
Instrumentalisé, esseulé et malade, il succombe à dix ans à la prison du Temple en juin 1795, ouvrant la voie à des décennies de controverses sur les circonstances de sa mort et son hypothétique survivance.
En biographe exemplaire, Hélène Becquet exhume la vérité derrière les légendes, racontant son existence oubliée avant d'ausculter sa surprenante postérité au terme d'une enquête de plusieurs années.
‡ Louis XVII, Hélène Becquet, éditions Perrin, 2017, 298 p., ill. (20,90 €).
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Centenaire de l'escadrille SPA 102 de Nancy-Ochey
L’escadrille 102 a fêté son centième anniversaire en 2014. Elle tire ses origines de l’Escadrille VB-2, équipée de Voisin LA de bombardement, formée en novembre 1914. Devenue Escadrille 102 en 1915, elle change de rôle un peu plus tard en passant sur Nieuport et c’est sur SPAD qu’elle termine la guerre, figeant ainsi son identité. Dans les années 1920, elle prend l’insigne de la SPA75 dissoute en 1919. En 1939, les hommes de l’Escadrille décident, s’apercevant de cette confusion, de faire perdurer les traditions de la SPA75...
En 1992, ses traditions sont réactivées pour intégrer l’Escadron de Chasse 2/3 Champagne. C’est ainsi que le « Soleil de Rhodes » a orné les dérives de Mirage 2000Nk2 puis, depuis 1996, celles de Mirage 2000D.
Le tome 1 de l’historique de la 102 couvre donc la première partie de cette histoire, de la Première Guerre mondiale au début de la Seconde et permet de se plonger avec précision dans le quotidien d’une unité de bombardement puis de chasse. Les découvertes sont nombreuses, comme ces premiers vols de nuit, mais aussi, chose étonnante et peu connue, la présence d’aviateurs japonais au sein de l’unité.
Fruit du travail acharné de Jean-François Hurreau, chef navigateur du 2/3 Champagne, bien épaulé par son collègue Nicolas Sauvage, ce livre va bien au-delà de ce qu’on peut attendre d’une plaquette historique d’escadron comme il y en a tant, et c’est bien à un beau travail d’historien que nous avons affaire. Parfaitement illustré, mis en page avec soin.
Dans le tome 2, les auteurs retracent les actions de l’escadrilledans ses nombreux engagements entre 1992 et 2014 : que ce soit dans les Balkans de 1994 à 1999 où l’équipage Chiffot-Souvignet fut abattu et interné plusieurs mois avant d’être libéré en 1995, en Afghanistan de 2002 à 2012, au-dessus de la Libye en 2011, au Mali dès 2013 et à partir de 2014, année de son centenaire, les Mirage 2000D frappés aux couleurs de la SPA 102 opèrent aussi au-dessus de l’Irak à partir de la Jordanie.
Un bel ouvrage pour accompagner les équipages des prémices de l'aviation militaire aux appareils les plus modernes. Pour être au plus prêt de ces hommes de l'air lorrains qui oeuvrent depuis 100 ans sans relâche pour garantir la sécurité et la défense de la patrie et la paix dans le monde.
‡ 100 ans de la SPA 102, 2 tomes, 1914-1939 / 1992-2014, Jean-François Hurreau et Nicolas Sauvage, Association Soleil de Rhodes, 2014, ill. (tome 1, 130 p. : 19 € / tome 2, 168 p. : 29 €).
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Un nouveau bureau pour Mémoire des Lorrains
Jean-Marie Cuny a été reconduit dans ses fonctions de président.
L'AG de l'association Mémoire des Lorrains a renouvelé le bureau.
L'association, fondée en 1993, organise annuellement des animations destinées à promouvoir l'identité lorraine : fête nationale des Lorrains du 5 janvier, pèlerinage Domremy-Vaucouleurs en mai, pèlerinage de la Saint Nicolas d'été le lundi de Pentecôte, excursions, expositions...
‡ On peut soutenir l'action de l'association en adhérant : il suffit d'envoyer ses coordonnées postales + adresse courriel, accompagnées de l'adhésion (10 €, par chèque à l'ordre de "Association Mémoire des Lorrains") à : MEMOIRE DES LORRAINS, CHEZ JEAN-MARIE CUNY, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.
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Entre deux patries
Martin, Aloyse, Altfrid, Éric, Elsa, Aurore… Lorrains et Allemands du Reichsland, sont arrivés à l'âge d'homme au tournant des années 1910. Loin des postures chauvines qui empoisonnent les relations entre le coq gaulois et l'aigle germanique, ces garçons et ces filles composent une nouvelle partition placée sous le signe d'une fragile synthèse germano-latine.
Leur destin bascule avec celui de l'Europe au cours de l'été 1914. Prise en étau dans une conflagration qui s'étend aux dimensions du monde, la terre d'Empire est soumise aux redoutables épreuves d'un état de guerre où les simplismes l'emportent sur le subtil équilibre entre France et Allemagne.
Un siècle après les événements, un hommage, sous la forme d'un récit à la croisée entre l'histoire et la fiction, rendu à une génération dont les espérances ont été brisées par un conflit mondial aux allures d'apocalypse et emportées dans un après-guerre où la loi d'airain des vainqueurs s'imposa sans vergogne aux populations d'un empire disparu.
Bel hommage, dans ce roman historique rédigé sous la forme d'un journal, à une génération d'Alsaciens-Lorrains brisée par un destin contraire à leurs aspirations... et pour en finir avec les mensonges de l'historiographie républicaine.
Né en 1977 à Metz, historien de formation, auteur de plusieurs articles dans des revues d'histoire, Jean-François Thull consacre ses travaux à l'histoire contemporaine de l'Europe et de sa petite patrie lorraine.‡ Entre deux patries, Jean-François Thull, éditions des Paraiges, 2017, 125 p. (13 €).