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Lorraine - Page 15

  • Sissi

    En 1898, Sissi était assassinée à Genève par un anarchiste italien. Depuis, l'impératrice d'Autriche et reine de Hongrie est devenue un mythe. Souveraine à la beauté légendaire, fantasque et solitaire, elle a inspiré peintres, poètes, psychanalystes, cinéastes.

    Voici la Sissi historique, cette princesse bavaroise qui, en 1854, épouse l'empereur François-Joseph, descendant de notre dernier duc héréditaire de Lorraine, François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine. A Vienne, on la critique ; à Budapest, sous le prénom d'Erzsébet, on la vénère, car elle défend le nationalisme magyar contre l'emprise autrichienne. Voyageuse acharnée, Sissi se réfugie aux frontières du non-conformisme, plus lucide que bien des diplomates sur les déchirements balkaniques.

    Pendant cinq ans, l'enquête de Jean des Cars l'a conduit dans l'ancien empire des Habsbourg à la rencontre des descendants de Sissi, et à la recherche des archives et de souvenirs inédits.

     

    ‡ Sissi, Jean des Cars, éditions Perrin, coll. Tempus, 2017, 512 p. (11 €).

  • Poincaré

    Qui était vraiment Raymond Poincaré que l'on a injustement stigmatisé comme « l'homme qui rit dans les cimetières » ?

    En réalité, le grand patriote a sauvé la France à plusieurs reprises, notamment en ayant eu le courage politique d'appeler Clemenceau au pouvoir, en 1917, malgré leur rivalité personnelle. « Poincaré la Confiance » restera le dernier homme d'Etat de la République parlementaire. C'est lui, avec le « franc Poincaré », qui a assuré à la France des années de stabilité monétaire et d'équilibre budgétaire. C'est lui, Lorrain travailleur et visionnaire, qui a créé – ce que l'on oublie souvent – les « Assurances sociales », ancêtre de la Sécurité sociale. C'est encore lui le champion de l'« Union sacrée », durant la Grande Guerre, puis de l'« Union nationale », à la fin des années 1920, grâce à laquelle la IIIe République connaîtra ses derniers temps de stabilité avant la crise économique et politique des années 1930. C'est enfin un modèle pour tous les hommes politiques qui rêvent de reconquérir le pouvoir après l'avoir quitté : plusieurs fois ministre, président du Conseil puis président de la République durant la Grande Guerre, « Poincaré le recours » sera rappelé par deux fois à la tête du gouvernement.

    Il était temps de rendre enfin justice à ce grand homme d'Etat – témoin d'une époque où les politiciens rivalisaient de culture et pas seulement de vils intérêts – par cette biographie passionnante qui, derrière la mise à jour de l'homme, raconte l'âge d'or de la IIIe République.

     

    ‡ Poincaré, Georges Valance, éditions Perrin, 2017, 450 p., ill. (24,90 €).

  • Les pirogues gallo-romaines de la Moselle

  • Rencontres académiques

  • Vers la sauvegarde de l'abbaye meusienne de l'Etanche

    L’abbaye de l’Étanche a été, à de nombreuses reprises, détruite et reconstruite. Elle est en passe d’être une nouvelle fois sauvée grâce à la volonté de plusieurs associations.

    Le 5 novembre 1984, la chapelle et le bâtiment conventionnel de l’ancienne abbaye de l’Étanche, à Lamorville, petit village du centre Meuse, sont inscrits au titre des monuments historiques. Elle devient ensuite la propriété de la SCI du domaine de l’Étanche. Inhabité depuis 1990, c’est l’établissement public foncier de Lorraine, qui intervient généralement pour la reconversion des friches industrielles, qui en devient le propriétaire en 2015 ainsi que 67 hectares de terre qui abritent une faune et une flore exceptionnelles.

    C’est finalement le Conservatoire des espaces naturels de Lorraine (CEN) qui aujourd’hui en a la gestion. Le CEN Lorraine s’est donné pour mission : la connaissance de la nature en Lorraine, la protection des espaces naturels et des espèces, la gestion des sites protégés la valorisation des espaces naturels lorrains. Il protège un peu plus de 319 sites naturels (soit 6 244 hectares) avec un bilan positif après plus de 30 ans d’existence.

    « Ce qui est intéressant pour nous, c’est la diversité que l’on rencontre dans ce fond de vallon. Ruisseau à l’eau pure, milieux humide et sec, prairie, qui abrite des plantes et une faune rare. Nous trouvons par exemple un papillon, le damier sucisse, l’aluette lulu, une espèce de crapaud le pélodyte ponctué qui est rare en Meuse et bien d’autres. À terme une exploitation agricole bio, avec des vaches allaitantes salers devrait s’installer. En ce qui concerne l’abbaye, elle a été grandement dégradée. La zinguerie d’écoulement d’eau a été volée et les bâtiments occupés pour des rave-partys ont subi de graves dommages. Une partie des bâtiments agricoles a été détruite. Il est urgent de faire des travaux de protection et de mise hors d’eau », précise Cyrille Didier, chargé de mission au CEN qui, à terme, laissera le soin à l’association Les Amis de l’abbaye Notre-Dame de l’Étanche le soin de restaurer le bâtiment.

    Le classement au titre des monuments historiques demandé via une pétition est en cours. L’association des Amis de l’abbaye de Notre-Dame de l’Étanche, créée en août 2016, a parallèlement organisé des chantiers de débroussaillage, notamment la première quinzaine de décembre 2016, afin de dégager l’accès à une nacelle pour bâcher le toit afin d’éviter les infiltrations d’eau.

    « Il faut également sécuriser le site pour éviter les intrusions, déposer des éléments de maçonnerie menaçant de tomber et mettre sous étais des voûtes de la chapelle. Un architecte a été missionné et les premiers travaux de sauvegarde devraient débuter en début d’année prochaine », précise Cyrille Didier.

    La tâche est immense et les fonds, ainsi que le temps pour remettre le bâtiment aux normes afin d’accueillir du public, ne sont pas encore connus. Mais si rien n’est fait, le monument finira par s’effondrer.

    [d'après ER]

  • Laneuvelotte (54) : Jean Huyn, le messager de René II et la bataille de Nancy

  • Quelques anniversaires lorrains en 2017

  • Pour que la mort ne crie pas victoire

    Une présentation de l'ouvrage par Jean-Marie Cuny, animateur de La Nouvelle revue lorraine et collaborateur de Livr'Arbitres, la revue littéraire du pays réel.

    L’auteur n’est pas connu, l’éditeur nous est inconnu, mais ce roman récemment publié mérite d’être reconnu et apprécié pour sa qualité d’écriture et l’originalité du récit.

    Alexis Ruset est agrégé de lettres, haut fonctionnaire puis cadre dirigeant. Né à Nancy, il est d’origine Vosgienne. Pour ce roman, l’auteur s’est beaucoup inspiré de la vie rurale dans laquelle il a baigné durant son enfance en observant les réminiscences de la vie rurale vécue par les anciens et les récits des veillées d’autrefois. Son ouvrage m’a évoqué les romans d’Erckmann et Chatrian. Le récit est original. Il se situe dans un endroit reculé de la France profonde au début du XXe siècle, à l’entrée de la Grande Guerre.

    Dieu et Satan, c’est-à-dire le bien et le mal, se côtoient et s’affrontent, comme s’oppose, dans ce coin retiré, le médecin et le rebouteux, le vétérinaire et le guérisseur, l’instituteur et le curé, l’homme fort et le cagneux… Puis, drainant la mort, la guerre arrive au cœur de ce village frontière des Hautes-Vosges. Une haine sourde livre à l’ennemi l’étrange petit homme venu de l’autre versant de la montagne, c’est-à-dire de l’Alsace alors annexée, donc Allemande. Laid et difforme, cet étranger au village n’était pas accepté. Seul le forgeron, haute figure au caractère bien marqué, dominant par sa force et son caractère, l’assemblée des médiocres, protégeait le curieux petit bonhomme. Dans le récit, quelques belles figures de femmes aimantes et effacées émergent pourtant de ce monde rude et sans pitié. La guerre marquera la fin d’une époque, héritière des siècles d’habitudes. Des blessures dans la chair et des douleurs morales profondes, naîtra pourtant une vie nouvelle. La mort n’aura pas le dernier mot et la vie renaîtra purifiée par un nouvel amour.

    Bref, malgré la rudesse de certaines situations, cet ouvrage présente des pages riches de sentiments profonds, admirablement décrits. Les chapitres nous offrent des rebondissements inattendus. La haine envers un personnage qui n’est pas comme tout le monde est compensée par l’affection pudique de quelques autres.

    Mort où est ta victoire, car une fois de plus, malgré tout, la vie est renaissante.

    Jean-Marie Cuny

     

    ‡ Pour que la mort ne crie pas victoire, Alexis Ruset, éditions Zinedi, 2017, 216 p. (19 €).

  • Carême 2017

    Imposition des cendres, messe des Cendres, église Marie-Immaculée à Nancy [cl. H&PB].

     

    Bon et saint Carême !

    Prière, jeûne et aumône nous accompagnent jusqu'à Pâques.

  • Entrée en Carême : messe des Cendres à Marie-Immaculée à Nancy

    Eglise Marie-Immaculée

    33 avenue Général Leclerc à Nancy

    Messe des Cendres

    mercredi 1er mars à 18h30

    avec bénédiction et imposition des cendres

    (selon le rite extraordinaire de l'Eglise)

  • Bathelémont (54) : Journée Jean-Nicolas Stofflet le 1er avril 2017

    Au programme :

    10 h 30 - Messe pour le repos de l'âme de Jean-Nicolas Stofflet et des victimes des guerres de Vendée

    11 h 35 - Fleurissement des plaques commémoratives et du monument à l'emplacement du moulin natal de Stofflet par les Vosges royales et l'association Vendée Militaire

    12 h 00 - Ouverture de la librairie (jusqu'aux conférences) – visite du village et ses sites

    12 h15 - Déjeuner débat avec Reynald Secher, historien et écrivain et Dominique Lambert de la Douasnerie, Président de la Vendée Militaire. Sur le thème : Les guerres de Vendée : du mensonge officiel à la réalité historique

    14 h 30 – Présentation des écrivains présents et séance de dédicaces avec Serge Husson, Reynald Secher, Dominique Lambert de la Douasnerie, Jean-Marie Cuny, Marion Sigaut...

    15 h 00 - Conférence de Serge Husson, spécialiste de l'histoire locale : Jean-Nicolas Stofflet en Lorraine – Enfance, jeunesse

    15 h 30 - Conférence de Dominique Lambert de la Douasnerie : Nicolas Stofflet, chef de paroisse et général vendéen

    16 h 30 - Pause, librairie, dédicaces

    16 h 45 - Conférence de Reynald Secher : Chouannerie et Vendée

    18 h 00 - Librairie, dédicaces

     

    ‡ Compte-tenu du nombre limité de places aux conférences, il est vivement recommandé de réserver rapidement en adressant un courriel à : lesvosgesroyales@gmail.com  ou par téléphone au 03 29 30 18 46

    Pour le déjeuner-débat (22,50 €) : réservation obligatoire avant le 10 mars (seulement 30 couverts encore disponibles).

  • Nancy : sous le sourire d'Emile Coué

    Marchand de bonheur, promoteur de la pensée positive, et surtout de la méthode d’autosuggestion qui lui apporte la postérité : Émile Coué était son nom. Et son sourire, tel un étendard, est statufié parc Sainte-Marie où adeptes, curieux et politiques étaient venus rendre hommage à ce Nancéien d’adoption, né il y a 160 ans. De quoi justifier « l’année Coué » associée à 2017, le 2ème congrès international qui lui sera consacré en novembre et la série de conférences prévues au fil des mois.

    « Le soleil brille, nous avons de la chance », a remarqué Dominique Bolusset-Sabisch, présidente de l’association « Sur les pas de Coué », en ouverture de la cérémonie organisée hier autour de son buste. Eût-il plu, elle aurait probablement estimé que ça aurait pu être pire, et que donc nous avons eu de la chance… Sans parler du fait qu’il fera beau de toute façon bientôt… Tout est question de point de vue, et Coué avait décidé de fixer le sien sur le mieux, et surtout sur le mieux-être que l’esprit pouvait suggérer au corps. Cette approche a fait partout école, comme la présence de Klaus Ritter, président de Coué Allemagne, en témoignait lors de la journée hommage. Et que peut-être, Voltaire avait anticipé. N’avait-il pas décrété, rappelait Francine Paulus, doyen de la faculté de Nancy : « J’ai décidé d’être heureux car c’est bon pour la santé ! » Ainsi aurait pu dire Coué…

  • Les portes monumentales du Lunévillois - fin XVIIe et XVIIIe siècles

    C'est "la" caractéristique architecturale des anciennes fermes du Lunévillois : les portes piétonnes monumentales. Elles parent encore de nombreuses maisons anciennes de maints villages de ce territoire du sud-est meurthe-et-mosellan, et en sont incontestablement le plus beau fleuron.

    Antoinette Aubry-Humbert, en amoureuse de son pays du Lunévillois et en grande connaisseuse de son histoire, dresse dans son nouvel ouvrage un inventaire exhaustif de ces portes monumentales. Mais, surtout, cette étude fouillée nous conduit à une connaissance précise des propriétaires commanditaires de ces chefs-d’œuvre de l'art populaire, ainsi que celle des maîtres maçons, tailleurs de pierre et sculpteurs qui les ont réalisé avec talent ; ceux-ci venaient alors d'Italie, du Tyrol et de Suisse attirés par l'administration ducale qui encourageait la reconstruction de la Lorraine après la funeste guerre de Trente Ans.

    Notre érudite a dépouillé une masse d'archives paroissiales et notariales afin de reconstituer les généalogies des propriétaires et maçons qui firent souche, pour un certain nombre d'entre eux, dans le Lunévillois.

    L'auteur dresse, commune par commune, l'inventaire des portes appuyé également sur une collection de cartes postales anciennes qui permet de restituer ces éléments architecturaux qui souffrirent des destructions de la Grande Guerre, mais aussi de la bêtise iconoclaste humaine...

    Un utile index des noms de lieux permet de repérer facilement les portes monumentales inventoriées.

    Un bel ouvrage, largement illustré, qui nous donne à voir et à toucher du doigt l'identité architecturale et traditionnelle de ce territoire rural malheureusement atteint par la désertification et la disparition des fermes à portes monumentales...

     

    ‡ Les portes monumentales du Lunévillois - Fin XVIIe et XVIIIe siècles. Les propriétaires et les maîtres maçons, Antoinette Aubry-Humbert, auto-édition, 2017, 329 p., ill. (35 €). Disponible chez l'auteur, 4 place de la Croix de Bourgogne, 54000 Nancy.

  • Nancy : des étudiants de Sciences-Po au chevet de saint Joseph

    La statue de saint Joseph à l’Enfant, œuvre d’un des frères Adam, de grands sculpteurs nancéiens du XVIIIe, a besoin d’une restauration. Les élèves de Sciences-Po et de l’INP, Institut national du Patrimoine s’y emploient.

    Saint Joseph est hébergé à l'église Saint-Sébastien. Quand vous entrez dans l’église, la statue en terre cuite est contre le mur du bas-côté gauche. Vous ne pouvez pas vous tromper, car son vis-à-vis, saint Sébastien, en bois, lui fait face.

    L’œuvre n’est pas datée, mais est sans doute de la fin du XVIIIe , et très probablement due au talent d’un des frères Adam, grands sculpteurs nancéiens de cette époque. « Le conservateur du musée des Beaux-Arts nous a aiguillés », explique Roman Knerr, responsable du projet pour Sciences-Po. « Il a lui aussi un autre saint Joseph à l’Enfant. Ce sont des œuvres différentes, mais on voit bien qu’elles sortent du même atelier par le style, le drapé ». Roman est à la tête d’une équipe de sept étudiants, qui se proposent d’apporter l’argent nécessaire à la restauration de la statue, évaluée à 6 000 €. 

    « Nous devons les rassembler avant juin, pour que la restauratrice ait le temps de venir faire son rapport, évaluer le coût exact et travailler sur la sculpture ». L’essentiel des frais est l’échafaudage, qui sera monté sur place. Les restaurateurs ne souhaitent pas déplacer la statue, ce qui pourrait la mettre en danger. « Il y a fort à parier que l’arrière, la partie invisible soit creux, pour des raisons de technique de cuisson », explique Juliette Robin, étudiante à l’Institut national du Patrimoine à Paris et future restauratrice, venue avec Loren Souchard faire un premier repérage. Etienne Martin, le président de la Commission d’art sacré du diocèse, est venu aussi. Il a un grand sourire aux lèvres : « On est en présence d’un chef-d’œuvre de la statuaire nancéienne ».

    Pour trouver les 6 000 €, l’équipe de Roman met en place un financement participatif. On peut s’y intéresser grâce à son mail : roman.knerr@sciencespo.fr. L’ensemble de l’opération s’intitule « Le plus grand musée de France - Sciences-Po et la sauvegarde de l’art français ». « On a voulu alterner un projet de restauration en milieu rural, avec cette année un autre en cœur de ville », note Roman. De fait, l’an dernier, une autre équipe de Sciences-Po Nancy a lancé la restauration des bénitiers Daum de l’église de Neuviller-lès-Badonviller. « La partie verre est finie de restaurer. La partie fer est en cours… »

    [d'après ER]

  • Saint-Amé (88) : une basilique funéraire découverte au Saint-Mont

  • La nécropole gallo-romaine de Morsbach (Moselle)

    Cet ouvrage est le résultat d'un long travail scientifique mené sur une collection ancienne conservée dans la réserve archéologique du Musée de la Cour d'Or à Metz.

    Il s'intéresse au site de Morsbach, commune située à proximité de Forbach, fouillé en 1893, dont la nécropole gallo-romaine a livré une  grande quantité d'objets mis au jour par l'architecte allemand des monuments historiques Paul Tornow.

    Ces objets très variés (céramiques, verrerie, métaux...) n'avaient jamais été étudiés de manière circonstanciée et confrontés aux méthodes actuelles de la recherche. Plus de cent vingt ans après les premières découvertes archéologiques, une synthèse sur ce site majeur mosellan devenait nécessaire.

    Cette étude rigoureuse et correctement documentée ravira spécialistes et amateurs d'archéologie. Elle s'intègre ans une série dont le but est de mettre en lumière des collections du Musée de la Cour d'Or tombées dans l'oubli.

     

    ‡ La nécropole gallo-romaine de Morsbach (Moselle). Paul Tornow : une archéologie en Lorraine allemande sous la première annexion, Jenny Kaurin et Samantha Dub (dir.), éditions Snoeck - Musée de la Cour d'Or, 2016, 296 p., ill. (35 €).

  • Champigneulles l'Européenne

    En 1897, Antoine Trampitsch, brasseur venu de Slovénie, fait la connaissance de Victor Hinzelin, le financier. Ensemble, ils vont monter la brasserie de Champigneulles qui caracolera en tête des brasseries françaises pendant tout le XXe siècle.

    Après avoir absorber de nombreux établissements, Champigneulles, la Reine des Bières, s'unira à La Meuse pour fonder la SEB, premier groupe brassicole européen. Puis, sous l'égide de Danone, elle s'associera à Kronenbourg. En 1996, le groupe sera racheté par l'anglais Scottish et Newcastle avant que celui-ci ne décide de céder le site de Champigneulles à l'allemand Frankfurter Brauhaus.

    Depuis la reprise en 2006, grâce à des investissements importants, la production dépasse les 3,6 millions d'hectolitres par an, renouant ainsi avec les plus belles heures de la brasserie.

    Les auteurs nous font revivre dans ces belles pages, illustrées avec des documents d'époque inédits, cette grande aventure lorraine, industrielle et humaine.

     

    ‡ Champigneulles l'Européenne, Jacques Mignard et Benoît Taveneaux, Musée français de la brasserie, 204 p., ill. (15 €).

  • Les partisans de Charles le Téméraire en Lorraine

    L'historiographie lorraine nous a habitué à appréhender l'épisode fondateur de la Bataille de Nancy essentiellement du point de vue des vainqueurs ; c'est-à-dire par le parti du duc René II.

    La présente étude entend aborder cet évènement du côté des partisans de l'ennemi, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire.

    Cette approche novatrice met en exergue la volonté de toute une frange de la noblesse et du haut clergé lorrains de voir triompher le parti bourguignon.

    Une belle synthèse et une analyse originale qui fera date.

     

    ‡ Les partisans de Charles le Téméraire en Lorraine, Fabien Niezgoda, éditions Le Polémarque, 2017, 216 p. (12 €).

  • Eglise Notre-Dame de Bonsecours à Nancy : service funèbre de Stanislas Leszczynski le 26 février 2017

  • Abonnez-vous ou réabonnez-vous à La Nouvelle revue lorraine !

    Amis de Lorraine et d'ailleurs, n'oubliez pas de vous abonner ou de vous réabonner à La Nouvelle revue lorraine, la seule revue écrite par des Lorrains pour des Lorrains et qui vous parle de l'identité lorraine !

     

    ‡ Abonnement : 38 €, 6 numéros. Coordonnées postales et règlement par chèque à l'ordre de "La Nouvelle revue lorraine - SEP Helenus" à adresser à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE

  • L'Echo des 3 Provinces de février-mars 2017 est paru...

    On y lira avec intérêt nombre d'anecdotes sur l'histoire et la vie de ce territoire des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

     

    ‡ Abonnement annuel à L'Echo des Trois Provinces : 24 €. Coordonnées postales et règlement par chèque à l'ordre de ADP3P à adresser à : Luce Mouthon, 88 rue Saint-Martin, 88260 Dommartin-les-Vallois

  • La Nouvelle revue lorraine n° 42 : Robert Humblot, peintre libre et généreux

    42ème numéro de La Nouvelle revue lorraine ! Il vous attend chez votre libraire...

    Au sommaire :

    - Faïences et régionalisme
    - Robert Humblot, peintre libre et généreux
    - Jeanne d'Arc officiellement honorée en Albanie
    - Le château de Turquestein
    - Archives d'un collectionneur
    - Les automobiles "Lorraine"
    - Anecdotes historiques lorraines
    - A propos de cloches
    - Paul Daum, pionnier de l'aviation militaire
    - Une famille de l'Est dans la guerre de 14-18
    - Les fortifications allemandes du château de Prény
    - La consigne
    - La Jeunesse agricole catholique
    - Le chandelier de cuivre
    - Patrimoine de Lanfroicourt
    - La statue équestre de René II au Musée lorrain
    - La Tour de la Sagesse

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement (38 €, 6 numéros) ou vente au numéro (10 €). Contact : jmcuny@hotmail.fr

  • Devinettes par les images d'Epinal

    Les devinettes sont le symbole de l’Imagerie d’Épinal.

    Diffusées à des milliers d’exemplaires au XIXe siècle, elles sont devenues des supports publicitaires au siècle suivant. S’adressant à l’origine aux familles, elles reprennent les thèmes phare de l’éducation populaire : contes et légendes, histoire et mythologie, animaux, nature... Et elles posent des questions très simples dont la réponse se cache dans le dessin.

    Ornementales, magnifiquement dessinées et agréablement colorées, ces images d'un autre temps permettent d’aiguiser son sens de l’observation tout en se musclant l’esprit. Et la publicité contemporaine s’en inspire toujours.

    Un patrimoine culturel populaire qu'il faut se réaproprier absolument !

     

    ‡ Devinettes par les images d'Epinal, Imagerie d'Epinal - Editions du Chêne, 2017, 207 p., ill. (19,90 €).

  • Une basilique funéraire découverte au Saint-Mont

    Le travail de fouilles engagé en 2014 sur la partie sommitale du Saint-Mont voit confirmer les hypothèses des chercheurs qui viennent de faire une découverte monumentale : une basilique funéraire dotée de 90 sépultures.

    Le mode de vie des religieuses bénédictines du VIIe au XVIIIe siècle se dévoile peu à peu dans le sol du Saint-Mont, au-dessus de Remiremont. La campagne de fouilles qui s’est achevée à l’automne dernier a permis aux équipes d’archéologues et d’anthropologues, sous la houlette de Charles Kraemer et Thomas Chenal, de mettre au jour une basilique funéraire dotée de 90 cercueils. Le dégagement du bâtiment s’est achevé il y a quelques semaines, corroborant les hypothèses des chercheurs. « D’après les sources écrites dont nous disposions, nous avions connaissance de deux basiliques, l’abbatiale Saint-Pierre où les offices étaient célébrés et la basilique funéraire Notre-Dame où les religieuses étaient inhumées. La basilique funéraire que nous venons de découvrir pourrait être cette dernière », annonce Charles Kraemer.

    Dans cette basilique qui forme un enclos d’environ 25 mètres sur 8 mètres de large, les équipes de l’Université de Lorraine ont laissé apparaître des formae, sépultures collectives où chaque emplacement est prédéfini. « On en compte 90. Grâce à ces récentes découvertes, on apprend sur les modes de vie de cette communauté de femmes qui devait compter au moins 84 religieuses. Là-haut, on pratique alors la louange perpétuelle ; des prières sont récitées en permanence. À cette fin, sept groupes de douze religieuses se passent le relais quotidiennement. On savait que le Saint-Mont était le berceau de Remiremont mais on n’imaginait pas ce que nous allions y trouver », poursuit l’archéologue.

    Depuis les années 60, le Saint-Mont livre lentement des pans de son histoire. À l’époque, l’emplacement de l’abbatiale Saint-Pierre avait été trouvé non loin d’autres chapelles. Peu à peu, les hypothèses des chercheurs se vérifient et attestent désormais de la présence de deux communautés au Saint-Mont. Les abbesses étaient certainement accompagnées d’une communauté de prêtres habilités à célébrer des offices. Reste à définir comment ces deux communautés vivaient au sommet du Saint-Mont, sur un espace limité de deux hectares. Ces pistes de travail devraient faire l’objet d’une nouvelle campagne de fouilles dès l’automne 2017.

    [d'après VM]

  • Fête de la Présentation de Jésus au Temple et de la Purification de la Vierge

    La procession et la messe de la Présentation de Notre-Seigneur au Temple et de la Purification de la Vierge ont été solennellement célébrées en l'église Marie-Immaculée à Nancy ce 2 février... qui est aussi traditionnellement le jour de la Chandeleur !

    Jésus sauveur, lumière des hommes pour tous les temps !