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Nos traditions - Page 44

  • Bleurville : succès du concours de belote

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    [Vosges Matin]

  • Saône Lorraine : 6ème Rencontre "Natur'images"

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  • A Dieu à l’abbaye cistercienne d’Ubexy (Vosges)

    Il règne un calme assez inhabituel pour un déménagement. Même dans les cartons, l’abbaye Notre-Dame de Saint-Joseph, au cœur de la campagne vosgienne à Ubexy, semble plongée dans une douce torpeur, propice à la réflexion et au recueillement.

     

    les-soeurs-ne-sont-plus-que-douze-dans-des-batiments-devenus-trop-grands-pour-elles-et-trop-chers-a.jpgPourtant, au début des années 1960, 93 sœurs occupaient les sept hectares du domaine. Aujourd’hui, elles ne sont plus que douze. Perdues dans des bâtiments devenus trop grands pour leur petite communauté de cisterciennes, elles ont décidé de rejoindre le Val d’Igny, à une quarantaine de kilomètres de Reims, après 171 ans de présence dans les Vosges.

     

    L’abbaye d’Igny a entrepris des travaux d’agrandissement pour accueillir trois autres communautés, venues de Belval dans le Pas-de-Calais et de la Grâce-de-Dieu, dans le Doubs et surtout, elle dispose d’une maison médicalisée, ou les sœurs malades pourront finir leur vie. « Nous sommes comme une personne âgée confrontée au dilemme de rester chez soi ou d’aller en maison de retraite. Nous avons préféré anticiper », confie Mère Marie-Rose, supérieure par délégation de l’abbaye d’Igny, arrivée en novembre dernier à Ubexy.

     

    Fondée en 1841, la communauté vosgienne a connu des débuts difficiles. Installées dans l’ancien château construit au Moyen-Âge, dans des pièces qui ne comportaient parfois même pas de fenêtres, les sœurs ont tout construit de leurs mains, « fidèles aux préceptes de notre ordre, en vivant grâce à leur travail », appuie Mère Marie-Rose.

     

    Une fromagerie a vu le jour en 1876, première étape de l’industrialisation de l’abbaye, qui s’est ensuite tournée vers les pains d’autel, pour subvenir à ses besoins.

     

    Sœur Léontine a passé 33 ans à Ubexy. La responsable des hosties, c’est elle. Et à l’aune du départ, même si elle se dit « contente d’apprendre autre chose, de faire une sorte de reconversion professionnelle puisqu’Igny fabrique du chocolat », elle admet un pincement au cœur. « Quand je suis arrivée ici, je suis tombée sous le charme du lieu. En entrant dans les ordres, on choisit sa communauté, mais aussi un endroit. Ici, je n’avais pas l’impression de me sentir enfermée. On ne voyait pas les murs, au-delà du potager, à l’époque entièrement cultivé. » Désormais les légumes ont fait place à de la pelouse, les clapiers pour les 400 lapins sont vides. Plus de trace non plus des 300 poulets qui caquetaient auparavant dans l’une des cinq cours de l’établissement.

     

    bientot-la-porte-de-l-abbaye-se-refermera-sur-171-ans-de-presence-(photos-eric-thiebaut).jpgLes derniers camions qui emportaient les machines pour fabriquer les hosties ont pris la route mercredi. Elles seront réparties un peu partout en France, surtout vers le Sud. Sœur Léontine a essuyé les dernières traces de farine dans le bâtiment construit en 1997. « A l’époque, on ne pensait pas qu’on allait partir. Mais parfois la vie va très vite. » Au fil de ses 33 ans passés ici, elle a fait de la qualité de ses pains d’autel la première de ses préoccupations. Au point de travailler conjointement avec un minotier de Savigny, pour choisir les blés qui donneront les meilleures farines, qu’elle commandait par tonnes, trois à quatre par mois. Les sœurs avaient même équipé leur abbaye d’un silo, pour faciliter la livraison. Le passage obligé quand on est le premier fabricant d’hosties de France, avec des livraisons dans tout l’Hexagone mais aussi en Italie, en Afrique, sans oublier le Mexique et le Japon où la communauté cistercienne a ouvert une maison. Et une production maximum de 28 millions par an.

     

    Sœur Léontine en sourit. Pendant toutes ces années passées à produire des hosties, elle a presque vécu comme les cultivateurs. « J’attendais les récoltes. Je me demandais quel temps il allait faire à la moisson, comment seraient les blés. Je guettais les coups de froid ou les pluies. »

     

    Premier producteur de France de pains d’autel, l’abbaye d’Ubexy avec une production qui a atteint 28 millions d’hosties, a acquis une véritable expérience et une compétence certaine dans le domaine. « C’est un travail qui n’est jamais répétitif mais parfois rageant, nous voulions que tout soit parfait. Il est maintenant plus difficile d’obtenir de belles hosties blanches, la faute aux farines qui servent d’avantage pour faire du pain de mie ou du pain complet. »

     

    Sœur Léontine avait l’œil sur toutes les étapes de la fabrication : du tri à la cuisson avant l’humidification et le découpage. Jusqu’à 1 000 feuilles de farine sortaient de l’atelier d’Ubexy. Qu’il fallait ensuite faire sécher et conditionner avant l’expédition. Les déchets et les ratés étaient, eux, cédés aux agriculteurs du coin qui nourrissaient leurs bêtes avec. Un lien de plus entre l’abbaye et les habitants. Au Val d’Igny, les sœurs travaillent le chocolat. Sœur Léontine entamera là-bas sa première reconversion professionnelle. Avec envie mais aussi une pointe de tristesse après 33 ans passés à Ubexy.

     

    Les douze sœurs qui restent à Ubexy attendent la date de leur départ pour la Marne. En attendant, elles s’apprêtent à vendre tout ce qu’elles n’emmènent pas lors d’une grande brocante, les 28, 29 et 30 avril. Pour faire de la place dans les bagages, surtout pour laisser un petit souvenir aux habitants du village, habitués à venir à la messe depuis 171 ans, le dimanche, dans l’église de l’abbaye.

     

    D’ailleurs l’office du 19 mars, solennité de la fête de saint Joseph, aura un goût particulier, celui de l’adieu. Les sœurs invitent tous ceux qui le souhaitent à venir y assister, en présence de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

     

    Le bâtiment, lui, a été proposé à un promoteur immobilier. « Nous n’avons pas de réponse sur son devenir pour l’instant. Celui de Belval a été repris par une association, « A la Gloire-de-Dieu », c’est une communauté nouvelle qui s’y est installée. » Dans la voix de Mère Marie-Rose transpire un souhait, que l’église de l’abbaye n’ait pas à être désacralisée dans quelques mois.

     

    Histoire que le clocher de Notre-Dame de Saint-Joseph chante encore longtemps la gloire de Dieu…

     

    [source : Vosges Matin]

  • 1er avril 2012 : Marché de Pâques au musée de Hennezel-Clairey (88)

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  • L'ossuaire de Douaumont profané

    C’est à un symbole mondialement connu de la Grande Guerre auquel on s’est attaqué dans la nuit du 7 au 8 mars.

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaireL’Ossuaire de Douaumont, qui abrite les restes d’environ 130 000 soldats majoritairement Français et Allemands, a été profané. En effet, quatre vitres carrées, situées au ras du sol à l’extérieur du bâtiment et permettant de voir les ossements des combattants, ont été forcées. Selon les premiers éléments, c’est avec un chalumeau que le ou les individus ont brûlé le joint de silicone de l’huisserie permettant ensuite, d’un coup de pied, de désolidariser le carreau du châssis.

     

    C’est à l’abri des regards, derrière les palissades du chantier de rénovation de l’Ossuaire dans l’optique du Centenaire de la Grande Guerre, que les faits se sont déroulés. C’est d’ailleurs les ouvriers de l’entreprise, en arrivant sur les lieux, qui ont découvert les dégâts. Des repérages semblent aussi avoir été effectués : des traces de frottement ont été découvertes sur les vitres, histoire d’essuyer la condensation pour estimer laquelle des alvéoles étaient la plus intéressante pour eux.

     

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaire,douaumontCes fenêtres donnent chacune dans un caveau recelant les ossements de combattants anonymes retrouvés dans des zones bien précises du champ de bataille. Les profanations concernent les secteurs de Froideterre, Fleury, Cote 304 et Samogneux. Même si la provenance des ossements ne semble pas avoir influencé le choix.

     

    Sur place, Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun a confirmé que le ou les individus ont « pénétré à l’intérieur et ont dérobé une quantité non déterminée d’ossements » et en particulier des crânes. Quelques boîtes crâniennes semblent même avoir été « mises de côté » dans une alvéole. Peut-être pour les trier. Les malfaiteurs, qui ont visiblement agi avec des gants, ne recherchaient apparemment que des crânes en très bon état. En outre, lors de l’intrusion dans un caveau, un individu a dû s’enfoncer dans la masse d’ossements, créant une excavation dans les restes humains.

     

    Pour l’heure, aucune piste n’est écartée sur les motivations précises de cet acte : pari stupide, collectionneurs, satanistes, malveillance… L’enquête est confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Verdun pour vols aggravés et profanation de sépulture. La cellule d’investigation criminelle de Bar-le-Duc a procédé à des prélèvements biologiques qui seront envoyés en urgence à Rosny-sous-Bois pour analyses ADN.

     

    Ce genre de profanations ne s’était pas produit depuis les années 1960. Les autorités civiles et militaires sont arrivées en masse sur les lieux. Le personnel de l’Ossuaire a été auditionné et les bandes de la vidéosurveillance vont être passées au crible.

     

    En fin d’après-midi, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, s’est rendu sur place. Il a ressenti « une très vive émotion » avant d’ajouter : « Laissons les combattants en paix, respectons-les ». Avant de condamner un « acte inacceptable » et d’évoquer « le délire d’un fou ».

     

     

    Un Numéro Vert est mis à disposition des éventuels témoins : 0800.007.862.

     

  • 12-13 mai 2012 : 34ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs

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    34ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs...

    600ème anniversaire de la naissance de Jehanne la Bonne Lorraine...

    "Tous les ans, aux environs du 13 mai a lieu le pèlerinage de Domremy (Vosges) à Vaucouleurs (Meuse) dans les pas de la Sainte de la Patrie. Cette marche de 22 km rappelle le tout premier départ de Jeanne d'Arc lorsqu'elle a été trouver le Sire de Baudricourt pour lui faire part de sa mission. Cela eut lieu en 1428 vers le moment de l'Ascension qui tombait cette année-là le 13 mai. Cette commémoration est importante dans sa signification, car sans Baudricourt et sans Vaucouleurs, la mission de Jeanne était impossible. Donc cette année encore, après la veillée du samedi à la chapelle de Notre-Dame de Beauregard, hauteur qui domine le pays de Domremy, le groupe partira dans le petit matin depuis la maison natale de Jeanne vers la porte de France à Vaucouleurs.

    Passant par les villages et sites pittoresques de cette région, faisant étape à Notre-Dame de Bermont où Jeanne aimait venir prier tous les samedis, la colonne des marcheurs lancera ses chants joyeux dans le ciel... Ave Maria ; Nous voulons Dieu ; Parle, commande, règne ; Catholique et Français toujours !, Reine de France ; Sainte Jeanne de Domremy, etc. Après l'ermitage de Bermont situé dans une clairière, voilà Goussaincourt puis Montbras où l'on s'arrête un temps devant la magnifique façade Renaissance de l'imposant château, Taillancourt et, enfin, Champougny, l'étape attendue à mi-chemin. La messe a lieu à midi dans une curieuse église fortifiée du XIIe siècle. Le repas tiré des sacs sera pris à l'ombre d'énormes châtaigniers et proches de la petite chapelle très bien entretenue qui renferme de belles statues rustiques.

    A quatorze heures, nouveau départ en chantant le chapelet, des méditations sont proposées au pied des calvaires par les responsables des différents groupes participants à ce pèlerinage.

    Voici Chalaines, puis l'on passe le pont sur la Meuse pour entrer dans Vaucouleurs en chantant haut "Nous voulons Dieu, c'est notre Père ; nous voulons Dieu, c'est notre Roi...".

    L'arrivée a lieu à la porte de France, dominant la célèbre "vallée des couleurs". C'est ici même que Jeanne d'Arc commença sa mission qui devait la conduire à Orléans, puis à Reims pour le couronnement du roi et se terminer de façon tragique pour la raison humaine, sur le bûcher de Rouen."

    Jean-Marie Cuny, organisateur du pèlerinage annuel Domremy-Vaucouleurs

     

    ‡ Contact et renseignements : Association Pèlerins de Lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE - Tél. : 03.83.20.67.22 (J.-M. Cuny).

  • A Bleurville, au coin de la cheminée vosgienne...

    lorraine,vosges,bleurville,cheminée,grès,vosgien,sebeler,tf1,13 heures,jean pierre pernautLes équipes du 13 Heures de Jean-Pierre Pernaut ont posé récemment leurs caméras et leurs micros à Bleurville. Le temps de se caler au coin du feu d'une cheminée vosgienne... et de faire la visite de la dernière exploitation de carrières de grès des Vosges : la société Sebeler à Bleurville.

    Bon, il y a les inévitables "clichés" sur les Vosges (c'est normal, les Vosges vues de Paris c'est le bout du monde !), le froid, la forêt omniprésente... mais vous découvrirez surtout, dans ce mini reportage, le savoir-faire de cette entreprise innovante, installée en milieu rural. Et qui fait la réputation de nos Vosges... et de Bleurville !

    [cliché : ©Musée Lorrain, Nancy]

     

    Découvrez le reportage de TF1 ici : http://videos.tf1.fr/jt-13h/au-coin-de-la-cheminee-en-gres-dans-les-vosges-6967007.html

  • Pour soutenir les Europa-Scouts nancéiens

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    Guides et scouts de la IIe Nancy Bienheureuse Alix Le Clerc et Bienheureux Charles de Foucauld [archives © H&PB]

     

    Les unités Europa-Scoutes de Nancy seront présentes en l'église Saint-Pierre de Nancy pour la messe du dimanche 4 mars à 9h30.

    Les guides de la IIe Nancy vous proposeront une vente de gâteaux à l’issue de la messe pour financer leurs activités.

    Réservez-leur le meilleur accueil !

  • De cloches en cloches, du Pays messin à Thionville et à la Nied

    cloches.jpgDans cet ouvrage abondamment illustré, l'auteur nous invite à la découverte du patrimoine campanaire du Pays messin et du Thionvillois, patrimoine méconnu - sauf de quelques spécialistes -, mais pourtant omniprésent dans notre quotidien.

    L'inventaire dressé couvre plus d'un millier de cloches réparties dans près de 370 édifices cultuels, clochers d'églises et de temples, mais aussi de bâtiments civils, écoles et mairies. Des descriptifs techniques complètes utilement les notices sur chaque cloche, de la plus ancienne, datant de 1398, installée à la cathédrale Saint-Etienne de Metz, à celle de la chapelle de Morlange, coulée en septembre 2009.

    Un ouvrage indispensable pour comprendre les voix mystérieuses des clochers qui rythment la vie des villes et villages en Pays messin. De la naissance à la mort, les voix des cloches accompagnent le croyant en terre chrétienne.

    Des trésors habitent les clochers mosellans : vénérables ancêtres ou jeunes modernes, elles ont traversé le temps, résisté aux révolutions et aux guerres. Hommage enfin aux saintiers et artisans campanaires, hommes de traditions qui ont fait naître ces sympathiques résidentes de nos clochers.

    Enfin, un index recense toutes les cloches des églises visitées avec, pour chacunes d'elles, le nom du fondeur.

     

    ‡ De cloches en cloches. Du Pays messin à Thionville et à la Nied, Jean-Paul Philips, éditions des Paraiges, 2011, 290 p., ill. (42 €).

  • La foire aux andouilles du Val d'Ajol : une tradition à préserver

    andouille.jpg« Je fais toujours l’andouille devant le public. C’est mon métier. Mais le faire avec une andouille entre les mains et surtout devant cette salle des fêtes où je me suis produit à plusieurs reprises, c’est bien la première fois. » Intronisé, hier midi lors de la 47 e édition de la célèbre fête ajolaise, troubadour enchanteur-dépendeur honoris causa, Claude Vanony n’a pas perdu une once de son célèbre humour. Il était chez lui au Val d’Ajol comme dans toutes les communes vosgiennes où il s’est un jour arrêté. « Je suis un amuseur. J’ai quand même un métier fantastique : celui de faire rire les gens. »

    Au moment de la prestation de serment, ses fans applaudissent, puis veulent poser pour une petite photo souvenir ou dédicacer un billet de l’Olympia où l’homme s’est produit il y a quelques semaines. Les visiteurs de cette foire ajolaise apprécient. Comme une vieille habitude.

    Claude Vanony savoure. A l’image de ces petits toasts proposés par trois jeunes ajolaises Lorine, Marie et Cloé. « Je l'ai dégusté souvent en casse-croûte. Il n’y a pas de moment particulier. Mais ce que je préfère, c’est la manger chaud avec des pommes de terre. C’est vraiment excellent ! ». Le comique vosgien ne compte plus les intronisations auxquelles il a participé. « L’une des premières, c’était à Rambervillers lors de la foire à la tête de veau », se souvient-il.

    Ce mets ou plutôt ces spécialités lui ressemblent, lui l’homme attaché au terroir vosgien, à ces terres qui l’ont vu naître voici 76 ans. « Cette fête comme les autres organisées partout dans les Vosges fait partie de notre identité et de nos traditions. On doit tout faire pour la préserver. C’est un folklore à préserver. »

    Heureux tout simplement d’être ce représentant vosgien dans la vie de tous les jours et sur scène. « Ce type de manifestation permet d’expliquer aux Parisiens que l’on sait bien vivre dans les Vosges et faire la fête comme il se doit », évoque-t-il encore sur le ton de l’humour.

    Comme un contre-pied à la caricature de la Déodatie proposée par l’humoriste parisien Laurent Gerra il y a quelques semaines sur l’antenne d’une radio nationale. D’où la proposition de Claude Vanony : « Je connais Laurent. Alors pourquoi ne pas l’introniser l’an prochain afin de lui montrer une partie de nos traditions. Ce serait une belle idée. » Celle-ci pourrait faire son bonhomme de chemin. « Mais attention, ici, les intronisés ne sont pas rémunérés. Ils viennent juste pour le plaisir. Il n’y a pas de star, juste les andouilles », prévient en souriant Jacques Racadot, grand dépendeur de la Confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux.

    [d'après Vosges Matin]

  • Le saint lorrain du mois : saint Gundelbert

    St_Gondelbert.jpgSaint Gundelbert fut évêque de Sens (Yonne). Après la mort de Clovis II (+657), il quitta son siége, vint au diocèse de Toul et s’y retira en un lieu fort désert, situé vers la source de la rivière de Meurthe.

    A cet endroit, secondé par les libéralités de Childéric II (+675), il bâtit une abbaye qu’il nomma Senones, du nom de la cité dont il avait été évêque et qui se dit en latin Senonœ (Sens).

    La tradition veut que, dans la suite, il ait quitté cette abbaye pour se retirer à Moyenvic (Moselle), près du tombeau des saints Pient, Agent et Colombe, où il mourut et où l’on pense qu’il est inhumé.

    L'Eglise le fête au calendrier liturgique en ce 21 février.

    [source : www.introibo.fr]

  • Saône Lorraine : Les Croqueurs de pommes préparent le printemps

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    [Vosges Matin]

  • "Si je la retrouve, je l'épouse !"

    jean marie cuny,nouvelles,romanOn connaît Jean-Marie Cuny pour ses nombreux ouvrages sur l'histoire ou la cuisine de Lorraine. On le connaît moins pour ses talents de romancier !

    Dans son dernier opus, il nous offre deux courtes nouvelles émouvantes et savoureuses - mais surtout pas mièvres ! - et pleines de rebondissements. Où quête de soi et amour sont présents. Notre  - jeune ! - romancier  en profite surtout pour délivrer quelques messages bien sentis sur l'évolution de notre société... forcément pas toujours "politiquement corrects".

    Et quand on s'appelle Jean-Marie Cuny, l'histoire n'est jamais bien loin : le lecteur y découvrira certains aspects historiques qui méritent d'être rappelés à ceux de nos contemporains qui ont perdu la mémoire...

    Bref, un recueil de nouvelles sans prétention, comme le souligne l'auteur, mais qui mérite d'être lu... et médité comme une ode à la vie !

     

    ‡ Si je la retrouve, je l'épouse et Damya, la maghrébine, Jean-Marie Cuny, Euryuniverse éditions, 2012, 139 p. (14 €).

     

  • Vaucouleurs - 26 février 2012 : fête du Départ de Jehanne d'Arc

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    La Jehanne d'Alger, rapatriée à Vaucouleurs en 1962.

     

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  • Faites chauffer l'alambic !

    Depuis fin octobre, la campagne de distillation est ouverte aux amateurs d'eaux-de-vie. Dans les Vosges, il existe encore des ateliers communaux comme à Xamontarupt où l'on peut perpétuer cette tradition.

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    [Vosges Matin]

  • Hommes célèbres au fil des rues de Nancy

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    [La Semaine de Nancy]

  • "Sainte Jeanne d'Arc", un album pour soutenir une école lorraine

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    ‡ Commande à adresser avec votre règlement à : Prieuré Saint-Nicolas, 60bis rue Français, 54000 Nancy

  • Pour le fleurissement des monuments dédiés à Jehanne d'Arc

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    ‡ Plus d'info's sur www.avecjeanne.fr

  • Bleurville : marché bio d'hiver samedi 4 février

    vosges,bleurville,marché bioAprès la « trêve des confiseurs », les artisans et producteurs de l’association du Marché bio de Bleurville (MBB) déploieront de nouveau leurs étals samedi 4 février de 14 h 00 à 18 h 00, place du Prince.

  • Eglise Saint-Pierre de Nancy : bénédiction des Cierges de Saint Blaise le 3 février

     

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    vendredi 3 février

    église Saint-Pierre de Nancy

    messe de la fête de Saint Blaise à 18h30 suivie des bénédictions des Cierges de la Saint Blaise, du pain, du vin, de l’eau et des fruits

     

    Saint Blaise guérit miraculeusement un enfant qui avait avalé une arête de poisson. Saint-Blaise pris deux cierges de la chandeleur que la mère tenait dans ses mains. Il les posa en croix sur la gorge de l’enfant qui guérit.

    Lors de la messe, le prêtre procède à la bénédiction de cierges qui seront disposés en forme de croix et maintenus par un ruban rouge et apposé sur la gorge de ceux qui le désirent et d’aliments qui serviront aussi à guérir les maux de gorge.

    [source : http://www.introibo.fr]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 12 : transmettre l'identité lorraine

    NRL12.jpgTransmettre. C'est le maître mot de l'éditorial de Jean-Marie Cuny qui invite tous les Lorrains et tous ceux qui, pas forcément originaires de notre région, aiment la Lorraine, son histoire, ses paysages, ses traditions, à transmettre cette identité originale. Et pour transmettre cette identité lorraine, rien de mieux que de lire... et de s'abonner à La Nouvelle revue lorraine !

    Le sommaire de ce numéro hivernal est encore riche d'articles variés sur notre histoire et nos racines. Jugez-en :

    - Le corps des sapeurs-pompiers et la Lorraine

    - Tricentenaire de la naissance de Charles-Alexandre de Lorraine

    - Monthureux-sur-Saône, au coeur de la Saône Lorraine

    - Saint Léon IX, un évêque de Toul devenu pape

    - Fausse ordonnance forestière : Billaudet le "Butterhafen"

    - L'éducation à Rambervillers au XVIIIe siècle

    - La vie d'autrefois : cendres et cendrier, la grosse journée, l'épicier

    - Lemainville, village lorrain

    - Le Grand-Couronné

    - L'imagerie, ancêtre des actuelles BD

    - Le tournoi de Chauvency

    Et les habituelles rubriques : l'édito' de Jean-Marie Cuny, la revue vous avise, les livres...

     

    Et une nouveauté avec le numéro 12 ! ...

    Réclamé par tous les abonnés de La Nouvelle revue lorraine, le boîtier pour archiver les numéros de la Revue est enfin disponible !

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    ‡ Agréablement illustrés aux couleurs des blasons des villes lorraines, les boîtiers peuvent contenir 18 numéros, soit 3 années de Revue. Prix du boîtier : 25 €.

    A commander à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Toul : Saint Vincent promeut le Gris de Toul

    Pour célébrer le 50ème anniversaire de la Confrérie de la Capucine, c’est en la cathédrale de Toul que Mgr l’évêque de Nancy & de Toul a célébré la messe devant 44 confréries amies.

     

    capucine.jpgLes Compagnons de la Capucine se reconnaissent à leur longue cape rouge cramoisi bordée d’un galon d’or et à la « capucine », qu’ils portent en sautoir. « La capucine, c’est une sorte de gourde en bois, ancêtre d’une célèbre bouteille isotherme, que le vigneron emportait quand il allait travailler dans les vignes, remplie de Gris de Toul » raconte Marcel Laroppe, grand maître de la confrérie.

     

    lorraine,toul,gris de toul,vin,saint vincent,évêque,jean louis papin,nadine morano,michel dinet,marcel laroppeDimanche était un jour particulier pour la confrérie vineuse du Toulois, qui célébrait en grande pompe ses 50 ans. Point d’orgue des festivités, juste avant les nouvelles intronisations, une messe célébrée en la cathédrale Saint-Etienne. L’ardeur des chorales accompagnant l’office célébré par Mgr Papin ont entretenu la flamme des participants venus invoquer saint Vincent, patron des vignerons, « afin qu’il accorde l’abondance à nos coteaux », selon la formule du cantique final repris avec allégresse par toute l’assistance.

     

    lorraine,toul,gris de toul,vin,saint vincent,évêque,jean louis papin,nadine morano,michel dinet,marcel laroppeUne confrérie aujourd’hui, n’est-ce pas un peu désuet ? L’apparat, les processions, les tenues colorées un peu kitsch, les chapeaux avec ou sans plumes, les attributs qui vont du petit panier de framboise à la mini-capucine en bois, peuvent prêter à sourire. Pour les membres, on est au-delà du folklore. « On ne fait pas de lobbying et on est un groupe de pression sans en être un, explique le grand maître. Une confrérie, c’est une façon de promouvoir nos produits à travers un peu de convivialité, et de faire acte de solidarité entre nous. » L’objectif des confréries, qu’elles soient de la Mirabelle, de la Madeleine de Commercy ou de la Prune et la Quetsche à Faréberviller, ou de Pont-l’Évêque – quarante-quatre étaient présentes à Toul – c’est de recruter des personnes influentes en plus des autres membres, ceux qui, chaque dimanche, iront visiter un autre chapitre et porter la bonne parole. Marcel Laroppe est fier d’avoir intronisé par exemple Bernadette Chirac. « Quinze jours après être venue à Brûley, elle passait commande de vin de Toul pour la garden-party de l’Élysée ». Deux années de suite, le palais présidentiel a servi au 14 juillet des vins de Toul.

     

    Marcel Laroppe regrette que Nicolas Sarkozy ait supprimé la fête, mais se console avec Nadine Morano qui en sert lors des réceptions à son ministère. Le ministre de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle est d’ailleurs membre depuis 2000 de la confrérie. « C’est l’amour du terroir qui nous guide ! », explique-t-elle. A ses côtés ce dimanche, en grande tenue, Michel Dinet, président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, un autre défenseur des Côtes de Toul. « La confrérie, ça va au-delà des clivages politiques. Michel Dinet ne rate jamais une Saint-Vincent ! », souligne Nadine Morano.

     

    Sans doute faut-il voir dans la survivance de ces rituels ou leur renaissance, comme c’est le cas à Thionville avec la confrérie de Saint-Urbain, dissoute à la Révolution, recréée en 2010, un besoin d’identification à son territoire et sans doute aussi à une forme d’amitié chaleureuse.

     

    [d'après Le Républicain Lorrain]

  • Bleurville : les aînés réunis pour la fête de Saint Maur

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    [Vosges Matin]

  • Toulois : les 50 ans de la confrérie de la Capucine

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    [Le Paysan Lorrain]

  • Le Pays Lorrain : hommage à Paul Sadoul, ancien rédacteur en chef de la revue

    nancy,lorraine,musée lorrain,le pays lorrain,paul sadoulLe Pays Lorrain, dans sa dernière livraison de 2011, rend hommage à son ancien rédacteur en chef, le professeur Paul Sadoul, décédé en septembre dernier. Il avait pris la suite de son père, fondateur de la revue du Musée Lorrain de Nancy.

    Au sommaire :

    - Une découverte encore inédite : le trésor de Pouilly-sur-Meuse

    - L'Adoration des Mages du musée de Metz

    - Jean Crocq, imagier lorrain. Nouvelles perspectives

    - Dom Calmet et les Grands

    - Charles François de Tervenus, premier curé de la paroisse Saint-Roch de Nancy

    - Louis Gervais, architecte de jardins et promoteur du jardin français en Europe

    - Le peintre Charles Félix Mulnier, entre Lorraine et Bourgogne

    - Le régionalisme de 1830 à 1914

    - De Galway à Verdun : les origines irlandaises du compositeur Henry Madin

    - A propos de la bouquetière de Saint-Clément

    - Un poème d'Alcide Marot sur la mort du poète vosgien Pierre de Rozières

    Et les chroniques habituelles : vie de la société, vie du musée, vie régionale, publications récentes... et la tables des matières 2011 !

     

    ‡ Le Pays Lorrain, n° 4, 2011 (10 €). A commander à : Le Pays Lorrain, Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • La Gazette Lorraine : le conte, un art dans le vent

    gl84.jpgLe numéro d'hiver de la revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine, La Gazette Lorraine, nous propose un voyage au pays du conte. Mais aussi de nombreuses autres excursions aux quatre coins de notre belle Lorraine. Jugez-en :

    > Entretien avec Bérangère Thomas, la présidente de l'association des Amis de Verlaine

    > Attila, le plus grand dévastateur

    > Les chevalets "Aubert" de Mirecourt

    > Le musée Lalique

    > Louis Marin et les contes traditionnels

    > Le label "Les plus beaux villages de France"

    > La tour chinoise à Epinal

    > L'imposte

    > Malroy

    ... Et les habituelles rubriques : vu du bus, bloc-notes, la recette de saison de Jean-Marie Cuny...

     

    ‡ La Gazette Lorraine, n° 84 (5,50 € le numéro). Abonnement sur www.gazette-lorraine.com

  • Vent debout !

    remi fontaine,scouts,scoutisme,jmj,route saint jacques,pèlerinage,paris,chartres,chrétienté,catholiqueManuel de réflexion et de méditation à l'adresse des scouts et guides, et plus largement à tous les adolescents, dans l'esprit des JMJ, des routes Saint-Jacques et des pèlerinages de Paris-Chartres. L'auteur du célèbre Livre d'Hermine replonge sa plume dans la même encre sympathique, pleine de saveur héroïque, de cet humour prévenant, de cette gravité et de cette humilité un peu bénédictine qui sont l'essence du scoutisme catholique.

    Dans un style direct et "péchu", l'ouvrage propose de nombreux exemples concrets afin d'aider les jeunes - et les moins jeunes ! - à tenir Vent debout contre les vents contraires du monde actuel.

    Mgr Aillet, évêque de Bayonne, dans sa préface, "souhaite une longue vie au Nouveau Livre d'Hermine et remercie [son] ami Rémi Fontaine de permettre aux jeunes d'avoir pour compagnon cet ouvrage". Et de lancer : "Scout, lève-toi ! Va puiser la belle doctrine catholique dans la Parole de Dieu et dans les écrits de ceux qui t'ont précédé sur la route."

    Un livre à mettre entre toutes les mains !

    L'auteur, Rémi Fontaine, a déjà à son actif de nombreux ouvrages pour la jeunesse et pour les scouts. Il anime l'émission du Libre journal des scouts sur Radio-Courtoisie et est co-fondateur du pèlerinage de Chrétienté, de Paris à Chartres.

     

    ‡ Vent debout !, Rémi Fontaine, éditions L'Orme Rond, 2011, 140 p. (16 €).

  • Notre-Dame de Bermont (Vosges) : célébration de la naissance de Jehanne d'Arc

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    Ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux), cliché ©Wikipédia.

     

    Vendredi 6 janvier 2012, la messe de l'Epiphanie a été célébrée par M. l'abbé Olivier, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. Lors de son sermon, le prêtre a rappelé l'événement de la naissance de Jehanne ainsi que sa mission voulue par Dieu.

    Rappelons que, selon les témoins qui ont déposé lors des différents procès, notre Jeannette se rendait régulièrement à l'ermitage de Bermont les samedis afin d'y prier la Sainte Vierge.

    L'après-midi a été consacré à une causerie sur l'enfance de Jehanne.

     

    ‡ Pour lire le sermon donné par l'abbé Olivier, cliquez sur le lien ici ND Bermont_sermon messe Epiphanie_14-01-2012.pdf

    ‡ Plus d'infos sur les manifestations organisées en 2012 à l'ermitage de Bermont sur http://www.nd-bermont.fr

  • Bleurville : 15 janvier, fête de saint Maur, patron secondaire de la paroisse

    Le 15 janvier est traditionnellement le jour de la fête du second patron de la paroisse de Bleurville.

    vosges,lorraine,bleurville,saint maurL'église de l'abbaye bénédictine locale, fondée au XIe siècle, était en effet dédiée à saint Maur, disciple de saint Benoît (un autre saint Maur fut également évêque de Verdun au IVe siècle), le père du monachisme occidental. Maur fut supplanté comme patron de la paroisse par saint Pierre, patron de l'église paroissiale dépendant du monastère bénédictin au moins pour la nomination du desservant.

    La fête religieuse n'est plus célébrée depuis le début des années 1990, clergé et paroissiens se désintéressant désormais des saints patrons et des cultes populaires... Rassurez-vous la fête populaire qui réjouissait les habitants est aussi bien oubliée : plus de repas de famille, plus de bal non plus...

    Et pourtant, saint Maur était dignement et solennellement célébré lors d'une messe au cours de laquelle les reliques des martyrs Bathaire et Attalein (patrons du monastère bénédictin local avec saint Maur) étaient présentées à la vénération des fidèles par le prêtre. Après les dévotions, épisodes profanes : les familles réunissaient la parentèle autour d'un bon repas en ce mi-temps de l'hiver. Et la jeunesse du pays pouvait se divertir lors du "bal de la Saint-Maur"... même si Monsieur le curé tonnait en chaire contre cet amusement du diable !

    vosges,lorraine,bleurville,saint maurLe souvenir de saint Maur perdure au moins actuellement dans le cadre de l'ancienne abbaye qui fait l'objet de soins attentifs depuis 1974 de la part de l'association des Amis de Saint-Maur.

    Plus anecdotique, un dicton météorologique avait cours à Bleurville à l'occasion de la fête de saint Maur :  les villageois avaient, en effet, coutume de dire qu'à la Saint-Maur l'hiver s'arrête ou reprend vigueur. Résultat d'une observation assidue du temps depuis des siècles... et d'un bon sens paysan en prise directe avec la nature.

    Bonne fête à tous les Maur (c'est pas un prénom courant... et encore moins un prénom facile à porter !) ainsi qu'aux paroissiens de Bleurville !

    [En souvenir des anciens curés de la paroisse qui eurent à coeur de transmettre le culte de saint Maur auprès des paroissiens : les abbés François-Xavier Jacquot, Charles Tresse, Paul Morlot, Paul Idoux, Paul Colin, René Baderot et André Houot]

     

    (clichés : manuscrit, BM Cambrai, ms. 0829, Saint Benoît expliquant sa règle à saint Maur, XIIe s. / Reliquaires des Saints Bathaire et Attalein, XVIIe-XIXe s.)