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roger persin

  • Bleurville : vandalisme à l'abbaye Saint-Maur

    Pour la deuxième fois en quelques mois, l’association des Amis de Saint-Maur déplore des dégradations commises sur le site de l’abbaye Saint-Maur.

    St-Maur dégradations bas-coté nord 2011.jpgLe président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand, accompagné du vice-président Roger Persin, se sont rendus sur les lieux afin de constater les dégradations commises récemment : une colonne de la crypte située sur les fouilles archéologiques de l’ancien bas-côté nord a été renversée et brisée en plusieurs morceaux. Par ailleurs, une partie du mur extérieur nord de l’ancienne abbatiale a été démontée et les pierres éparpillées.

    « Ces actes de vandalisme gratuits sont inadmissibles et intolérables » s’insurge le président Beaugrand. « Plutôt que de dépenser de l’énergie pour casser, ces individus feraient mieux de la mettre au service d’une œuvre pérenne et constructive, ou de venir tout simplement faire du bénévolat dans nos associations patrimoniales » insiste-t-il.

    St-Maur dégradations mur abbaye 2011.jpgCes actes "d’incivilités" - comme l'on dit aujourd'hui pudiquement -  font écho à de nombreux autres commis ces temps derniers dans le village : vitres de la fenêtre de la sacristie de l’église paroissiale cassées à coups de cailloux, canettes brisées et détritus divers abandonnés dans le grand escalier qui mène à l’église, vandalisme sur les jeunes arbres plantés à l’occasion des naissances, dégradations sur l’aire de jeux…

    Les responsables de l’association des Amis de Saint-Maur rappellent aux parents que leur responsabilité est engagée pour les actes de malveillance commis par leurs enfants et les invitent à une plus grande vigilance. L’association décline toute responsabilité en cas d’accident survenu dans le périmètre de l’ancienne abbaye. Le président rappelle que, s’agissant d’une propriété privée, il est formellement interdit de pénétrer sur le site de l’abbaye sans y avoir été préalablement autorisé par un membre du bureau.

    L’association envisage de déposer plainte pour dégradations sur objets archéologiques protégés au titre de la loi sur les Monuments Historiques.