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  • Sillegny, la Sixtine de la Seille

    Sillegny.jpgA Sillegny, village du sud de Metz, l'église fortifiée cache bien son fabuleux trésor. Une fois franchi le portail d'entrée, les mille et une merveilles de ce modeste sanctuaire se laissent découvrir. A vous couper le souffle !

    Un immense Jugement Dernier dominé par le Christ Sauveur qui occupe le mur ouest de la nef, un gigantesque saint Christophe, des saints avec leurs instruments de martyre ou rejouant les principaux épisodes de leur vie, des dizaines de fidèles en prière... Presque tout l'édifice est recouvert de fresques des XVe et XVIe siècles, un décor exceptionnel issu de la Renaissance, peut-être réalisé par des artistes italiens restés anonymes.

    Un véritable catéchisme en images s'offrent aux yeux des fidèles et des visiteurs. Un chef-d'oeuvre à découvrir absolument !

     

    ‡ Sillegny, la Sixtine de la Seille, Philippe Martin, éditions Serpenoise, 2013, 135 p., ill. (20 €).

  • Saône Lorraine prépare son été Renaissance à Châtillon-sur-Saône

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    [Vosges Matin]

  • Concert « Cordes & Renaissance » à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville le 20 juillet

    isabelle frizac.jpgPour inaugurer la 39ème saison à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, les Amis de Saint-Maur ont invité Isabelle Frizac, professeur de musique spécialiste des pièces pour instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles, qui se produira dans le cadre de l’ancienne abbatiale romane samedi 20 juillet à 17h30.

    Notre artiste est diplômé du Conservatoire national d’Ile-de-France. Elle enseigne la guitare classique dans une école de musique du Val d’Oise et est membre de la Société française du luth et donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne. Mais, surtout, elle est très attachée au patrimoine historique de notre région au point de posséder une maison dans la charmante cité de caractère de Bourmont, dans ce Bassigny qui fut si longtemps lié à notre duché de Lorraine. Elle a tout de suite été séduite par l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville qui l’accueillera donc pour un exceptionnel concert de fin d’après midi estival.

    Après avoir présenté les instruments – luth et guitare baroque notamment – sur lesquels elle jouera des pièces musicales françaises, anglaises et espagnoles de la Renaissance et du Grand Siècle, Isabelle Frizac interprètera plusieurs œuvres musicales d’Adrian Le Roy (XVIe s.), luthiste et compositeur français, de John Playford, maître de danse anglais (XVIIe s.) et de l’espagnol Gaspar Sanz, prêtre, compositeur, guitariste et organiste de la période baroque.

    Après Nancy puis Châtillon-sur-Saône, l’abbaye Saint-Maur célèbrera donc joyeusement la Renaissance à travers des pièces musicales originales. Un grand moment à ne pas manquer ! 

     

    ‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville, samedi 20 juillet 2013 à 17h30. Libre participation aux frais.

  • Châtillon-sur-Saône fête la Renaissance

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  • L'Art et le modèle : les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance

    musée barrois.jpgComme notre époque, la Renaissance a vu dans l'oeuvre d'art le fruit d'un long processus. Artistes et artisans réagissnet aux idées de leur temps, alors que les domaines du savoir se transforment et que mûrissent les innovations techniques. Inventées au XVe siècle, l'imprimerie et la gravure deviennent les vecteurs principaux de l'humanisme : idées mais aussi sujets, formes, modèles, compositions, styles sont inventés, copiés puis diffusés auprès du plus grand nombre. Les livres et les estampes envahissent les ateliers et permettent aux artistes de répondre à des commanditaires de plus en plus exigeants.

    La Renaissance est marquée par la redécouverte de l'Antiquité, la naissance de la perspective mais aussi l'irruption des génies sur la scène du monde : Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange... C'est grâce à la gravure que les ouvrages de ces grands passeurs d'une nouvelle civilisation se sont fait connaître dans toute l'Europe et on commencé à devenir des modèles.

    Dans ses collections, le Musée barrois conserve des témoignages artistiques de cette époque. Loin d'être de simples copies, ces oeuvres marquent de la part des artistes, lorrains le plus souvent, unet rès bonne compréhension des mouvements artistiques les plus novateurs. Grâce au mécénat de ses ducs et à l'active originalité de ses créateurs, la Lorraine de la Renaissance est même devenue un foyer majeur de l'art de la gravure avec Salmon, Béatrizet et Woeriot, propageant au-delà de ses frontières des modèles souvent venus d'ailleurs.

    Ce catalogue, richement illustré, constitue le support de l'exposition L'Art et le modèle. les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance présentée jusqu'au 29 septembre au Musée barrois à Bar-le-Duc.

     

    ‡ L'Art et le modèle. Les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance, Paulette Choné (dir.), éditions Communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, 2013, 144 p., ill. (20 €).

  • L'Automne de la Renaissance d'Arcimboldo à Caravage

    renaissance.jpgLe Musée des Beaux-Arts de Nancy présente jusqu'au 4 oût prochain une exposition exceptionnelle sur une époque charnière fondamentale dans la construction de l'imaginaire européen. Et lorrain.

    L'Automne de la Renaissance d'Arcimboldo à Caravage rassemble environ cent cinquante chefs-d'oeuvre, prêtés par les grands musées européens ou empruntés à de prestigieuses collections privées.

    Cette rétrospective unique traite de la période 1570-1610 et invite le visiteur à pénétrer dans les grandes cours princières de l'époque, dont celle de Lorraine, et à découvrir leur raffinement extrême.

    L'exposition met en lumière le grand mouvement européen du maniérisme tardif, marqué par la sophistication, l'érotisme, la spiritualité mais aussi par un goût pour la merveille et la curiosité et une observation aiguë de la nature.

    Des artistes majeurs de la scène européenne et lorraine sont présents au sein de cette exposition, comme Giuseppe Arcimboldo, Bartholomäus Spranger, Pierre Paul Rubens, Annibal Carrache, Baroche, Greco, Hans von Aachen, Caravage ou encore Jacques Bellange et Jacques Callot.

    Nancy, au coeur de l'Europe, bénéficie de ce foisonnement artistique et culturel grâce à l'écho particulier qu'en donne la cour de Lorraine, alors en plein apogée.

     

    ‡ L'Automne de la Renaissance d'Arcimboldo à Caravage, Claire Stoullig (dir.), édition d'art Somogy, 2013, 283 p., ill. (39 €).

  • La Renaissance en Lorraine. A la recherche du Musée idéal

    La-renaissance-en-lorraine.jpgEn douze chapitres illustrés de manière étonnante, écrits dans une langue limpide et raffinée, Paulette Choné étudie la manière dont la Lorraine rencontra, accueillit et adapta les idées, les objets matériels et les signes dans lesquels s'exprimèrent le bouleversement et l'élan de la Renaissance européenne. La réflexion part des oeuvres connues ou non, choisies pour leur beauté, les rapprochements auxquels elles invitent, les énigmes qu'elles renferment, et parvient ainsi à débrouiller la complexité de cette époque.

    Le livre va à la rencontre de personnages que l'on croyait connaître, leur redonne voix et visages en utilisant textes et images dans un récit vivant, coloré, jamais ennuyeux. Il fait surgir des portraits inoubliables : les savants très jeunes et moins jeunes du cercle de Saint-Dié, le savoureux chroniqueur messin Philippe de Vigneulles, le duc René II, le tendre poète Pierre Gringore et le génial Gabriel Salmon, tandis que Ligier Richier revit dans des séquences inédites. A côté d'eux, voici des dizaines d'autres protagonistes qui vont et viennent, des décors dont on donne la clé, des chefs-d'oeuvre jamais vus, ou jamais de cette façon : les livres enluminés mêlant le sublime et la caricature, les allégories mystérieuses, les images des dieux et des héros, des massacres et de la féerie, l'éclat du vitrail et de la tapisserie, l'austérité en noir et blanc de la gravure. Lire et regarder tout ensemble, telle est l'invitation du livre, ici profondément pensée et habilement mise en oeuvre par l'éditeur.

    Interrogeant inlassablement les faits, les documents, les oeuvres d'art, l'auteur procure au lecteur, lorrain ou non, familier ou non de cette période, l'initiation à ses propres découvertes, ainsi qu'une méditation sur l'histoire et la civilisation.

     

    ‡ La Renaissance en Lorraine. A la recherche du Musée idéal, Paulette Choné, Serge Domini éditeur, 2013, 351 p., ill. (54 €).

  • Un nouveau monde : naissance de la Lorraine moderne

    renaissance.jpgAu XVIe siècle, rien ne semble prédisposer la Lorraine à devenir le berceau d'une Renaissance brillante et originale. Située entre royaume de France et Empire, régulièrement menacée par la guerre, terre de catholicité, elle est aussi touchée par la crise de la Réforme. Sorcières et devins prolifèrent, et les procès pour actes de sorcellerie se multiplient.

    Pourtant, tout au long du siècle, les territoires lorrains sont le théâtre d'une effervescence artistique, littéraire, musicale, religieuse et scientifique remarquable. Un état moderne naît et avec lui se construit une société de cour amatrice de fêtes et de jeux, d'innovations scientifiques, de récits de voyage et de spéculations philosophiques. L'art devient un instrument politique au service des ducs : il célèbre à la fois leur pouvoir et donne à voir l'image d'un prince vertueux et victorieux.

    Pour parfaire la mise en scène de la puissance ducale, un soin tout particulier est porté à l'aménagement de la capitale ducale, Nancy. Mais aussi les villes et bourgs les plus importants des duchés, relais de la capitale. Afin de confirmer l'importance de la cité ducale, l'ambitieux plan de la Ville Neuve voulue par Charles III est dressé et des fortifications modernes sont construites tout autour de la ville.

    A travers le renouveau de l'art, de la science, de la littérature et de la contre-réforme catholique, présenté dans cet ouvrage magistral sous toutes ses formes, la Lorraine se révèle être l'un des hauts lieux de la Renaissance européenne.

    Un remarquable catalogue édité à l'occasion de l'exposition Un monde nouveau, naissance de la Lorraine moderne présentée au Musée Lorrain.


    ‡ Un monde nouveau. Naissance de la Lorraine moderne, Olivier Christin (dir.), éditions Somogy, 2013, 400 p, ill. (39 €).

  • Bar-le-Duc : "L'Art et le modèle" au Musée barrois

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  • Malzéville (54) : concert Renaissance en l'église Saint-Martin le 31 mai

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  • Renaissance en Meurthe-et-Moselle

    lorraine,meurthe et moselle,renaissance,la gazette lorraineAprès la Renaissance en Meuse et dans les Vosges, la Meurthe-et-Moselle dévoile à son tour les richesses insoupçonnées de ce "siècle d'or" du duché de Lorraine, gouverné par des princes à l'envergure européenne, cultivés, mécènes, amateurs d'un art découvert en Italie lors des campagnes militaires, puis inspiré des grands chantiers royaux du Val-de-Loire.

    Suivant l'exemple de leurs ducs, les grands seigneurs assurent le triomphe de la Renaissance par la construction de châteaux de plaisance. Si beaucoup ont été transformés ou détruits, ceux de Fléville, de Cons-la-Grandville ou d'Etreval témoignent encore aujourd'hui de la magnificence de cette période.

    A l'image de Nancy, la capitale, Pont-à-Mousson, la cité du savoir universitaire, Toul et Liverdun, cités épiscopales, les cités marchandes de Vézelise, Saint-Nicolas-de-Port, Rosières-aux-Salines se modernisent, se dotent de places à arcades et d'hôtels particuliers dont le vocabulaire antique s'insinue jusque dans les demeures rurales, comme à Tucquegnieux, Doncourt, Pulligny ou Lay-Saint-Christophe.

    L'art chrétien n'est pas en reste. Dans les édifices encore gothiques, les cardinaux de Lorraine et les évêques de Toul du XVIe siècle, favorisent l'introduction de ce nouveau style de décor, et font appel aux artistes réputés comme Ligier Richier ou Valentin Bousch. Mais l'époque n'est pas si heureuse que celle que la vision de l'art en donne aujourd'hui : les Christs aux liens, Vierges de pitié, Ecce homo et ossuaires  sont aussi les témoins des souffrances et de l'espérance des Lorrains enserrés dans l'étau des guerres, des épidémies et des doutes religieux.

    Un bel ouvrage édité par La Gazette Lorraine agréablement mis en page et richement illustré.


    ‡ Renaissance en Meurthe-et-Moselle, Florence Daniel-Wieser, éditions de La Gazette Lorraine, 2013, 87 p., ill. (15 €).

  • Le Pays Lorrain : un numéro dédié à la Renaissance en Lorraine

    pays lorrain 1 2013.jpgLe premier numéro de 2013 de la revue Le Pays Lorrain est consacrée essentiellement à la Renaissance en Lorraine, à l'occasion de l'évènement Renaissance Nancy 2013 qui va se dérouler tout au long de l'année dans la cité ducale mais aussi en Meuse, en Moselle et dans les Vosges.

    Il offre aux lecteurs une gamme large de contributions remarquablement illustrées (comme cette prestigieuse revue nous en donne l'habitude !) couvrant les domaines de l'art, de l'histoire, de l'archéologie et de la littérature sur l'ensemble du XVIe siècle.

    Au sommaire :

    - Les villes imaginaires de Pierre Woeiriot ou l'emblème comme fiction eschatologique

    - La formation et la passion. Les pièces d'orfèvrerie dans l'oeuvre gravée de Pierre Woeiriot

    - Les tableaux de Claude Deruet conservés au château d'Anholt (Westphalie)

    - Un exemple d'influence italienne dans la statuaire lorraine du XVe siècle : quelques réflexions sur le saint Gengoult du Musée Lorrain

    - L'enquête sur la statuaire Renaissance dans le Pays messin

    - Une première Renaissance à Verdun ? Autour de l'oeuvre architecturale des frères Musson, chanoines de la cathédrale au début du XVIe siècle

    - Une hippiatrie lorraine de la Renaissance

    - Le double destin littéraire de Pierre Gringore

    - La pitié des chapelles Renaissance de Lorraine

    - Les fortifications lorraines à l'époque de la Renaissance

    Et les habituelles rubriques : vie de la Société d'archéologie lorraine et du Musée Lorrain, vie du Musée, chroniques régionales, publications récentes.

     

    ‡ Le Pays Lorrain, n° 1, mars 2013 (10 €). Disponible à l'accueil du Musée Lorrain ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en adressant ses coordonnées postales et le règlement à : LE PAYS LORRAIN, 64 Grande Rue, 54000 NANCY.

  • Renaissance Nancy 2013 : inaugurations en mode rafale

    Ce jeudi 2 mai était consacré à l'inauguration officielle des expositions présentées dans le cadre de l'événement Renaissance Nancy 2013. Au-delà des discours - où trop souvent nos élus s'autocongratulent -, il faut souligner la réelle qualité des rétrospectives autour du thème de la Renaissance en Lorraine et l'impressionnant travail des conservateurs des musées, des historiens et des équipes techniques.

    Si Nancy, et l'ancienne capitale ducale, est bien au coeur de l'événement, les quatre départements lorrains ne sont pas oubliés et sont également présents dans les thématiques présentées, notamment au Musée Lorrain avec l'exposition Un nouveau monde : naissance de la Lorraine moderne.

    Tous les aspects de cette riche période du XVIe et du début du XVIIe siècle - l'âge d'or de la Lorraine ducale - sont mis en valeur : l'architecture, les modes de vie quotidienne, la vie religieuse, la vie culturelle et intellectuelle, la vie politique...

    Des expositions à voir - et à revoir - jusqu'au 4 août prochain.

    Quelques images de l'inauguration de l'expo' au Musée Lorrain...

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    Pluie de discours... et pluie céleste.

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    Le Transi, par Ligier Richier, moulage.

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    Vierge de Pitié, église de Briey (54).

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    La Vierge au manteau protégeant la famille ducale.

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    Saint Nicolas et les trois enfants.

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    Gisant de la duchesse Philippe de Gueldre.

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    Lit ducal.

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    Statue équestre du duc Charles III.

    [clichés ©H&PB]

  • Le roman policier du curé de Saint-Epvre de Nancy

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    [Lorraine Magazine, n° 3]

  • Charmes (88) : reconstitution de la signature du traité de Charmes de 1633

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    [Vosges Matin]

  • Nancy : Renaissance de la porte Saint-Georges

    Les marches sont déglinguées et le béton s’en va par plaques. Arrivés sur la terrasse supérieure, avec vue sur les étages inférieurs qui font un peu décharge, voici la salle de spectacles du Cercle du travail, tout en bois, et pas en très bon état non plus.

    denis-grandjean-adjoint-au-patrimoine-la-porte-sera-renovee-grace-a-un-budget-d-1-3-m-photo-denis-mousty.jpgCe Cercle est un monument historique, créé en 1876 pour venir en aide aux vieux travailleurs démunis, et pour les cultiver et les distraire. Aujourd’hui encore, on y collectionne pour les anciens les cours et les distractions, les animations et les formations, dans une excellente atmosphère. Problème, les habitués du Cercle, qui sont les vrais habitants de la porte Saint-Georges, sont nécessairement âgés et peu ingambes. Les travaux de rénovation en cours, ils en seront les premiers bénéficiaires, puisqu’un ascenseur va pouvoir être installé.

    Les travaux, qui sont devenus prioritaires grâce au mot magique « Nancy Renaissance 2013 » sont en fait commencés depuis février. Il y en a pour treize mois de travaux et Nancy Renaissance sera finie quand la pimpante porte Saint-Georges sera délestée de ses échafaudages, dans un an. Les travaux auront coûté 1,3 M€, l’essentiel payé par la ville, mais 300.000 € à la charge de l’Etat, 126.000 € du département et, enfin, ERDF, 100.000 €. Que vient faire la société publique dans cette galère ? En fait, ERDF est très souvent mécène, mais de surcroît, un de ses transformateurs bouche malencontreusement la vue sur une des deux échauguettes érigées de chaque côté de la porte entre 1606 et 1619. La société va donc la supprimer et la réinstaller de façon invisible un peu plus loin, sans que cela n’entraîne de coupures de courant pour les voisins. Et cet effort méritoire se double du pilotage d’un chantier d’insertion qui permettra à des jeunes en difficulté d’abord de construire des bancs en bois (vérifiés comme toute l’opération par l’architecte en chef de Monuments historiques Pierre-Yves Caillault), puis d’installer le petit théâtre de verdure, aménagement principal, en dehors des habituelles reprises de voûte, consolidation et nettoyage des façades. Ce théâtre a déjà son soubassement, car il y a plusieurs niveaux de sol dans la friche actuelle.

    Et bien sûr, il est prévu de mettre bas le très vilain escalier. A la place ? Rien, car il y a un bel escalier en pierre invisible actuellement qui va être dégagé et réutilisé pour permettre un nouvel accès à pied à la terrasse supérieure.

    Mon tout sera magnifique. Car cette porte, qui remplaça celle des Moulins est du plus pur style Renaissance et on ne pourra qu’admirer mieux encore la statue équestre de saint Georges, la sphinge et ses guerriers casqués monumentaux qui gardent l’est nancéien, chef-d’œuvre du sculpteur Florent Drouin.

    [d’après L’Est Républicain | Guillaume MAZEAUD]

  • Nancy la belle se révèle

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    [Vivre Nancy | 20 février-5 mars 2013]

  • Nancy, la ville révélée

    ville revélée.jpgA la fin du XVIe siècle, en pleine période Renaissance, l'oeuvre majeur du duc de Lorraine Charles III est la création de la Ville Neuve et la transformation de Nancy en une capitale au rayonnement européen.

    Pour bien comprendre le changement radical qui s'opère alors, il suffit  de se représenter Nancy cent ans plus tôt, offrant l'image d'une petite ville médiévale de quelques milliers d'habitants seulement, enserrée dans son enceinte, et de la comparer au Nancy du début du XVIIe siècle, capitale d'un duché indépendant, fière, remarquée et rayonnante.

    C'est cette formidable aventure que racontent l'exposition La ville révélée, présentée au Palais du Gouvernement, et ce catalogue qui l'accompagne.

    De précieux documents d'archives, mais aussi des reconstitutions totalement inédites (tel le plan-relief de la ville en 1611) faisant appel aux technologies les plus modernes (Nancy au début du XVIe en 3D), permettent de comprendre comment Nancy a ainsi pu grandir, puis évoluer au fil des siècles.

    Le temps a fait son oeuvre... D'où la nécessité, pour les nancéiens et les visiteurs, de mieux connaître cette histoire et de découvrir, au coeur d'un des plus vastes secteurs sauvegardés de France, un patrimoine que chacun côtoie sans bien souvent avoir conscience de son importance, de sa qualité et de son originalité.

     

    ‡ Nancy, la ville révélée, Alain Barbillon et René Helter (dir.), hors-série de La Gazette lorraine, 2013, 87 p., ill., cartes (12 €).

  • Des plaques de fonte pour les sites Renaissance de Nancy

    lorraine,nancy,porte saint georges,renaissance,plaque,fonte,saint gobain pont a mousson,plan,claude de la ruelle,1611Ce dimanche 24 février, municipalité nancéienne et mécènes ont officiellement dévoilée l’une des 19 plaques de fonte incrustées dans le sol pour indiquer les édifices remarquables de la Renaissance lorraine.

    La société Saint-Gobain Pont-à-Mousson a réalisé et offert ces plaques qui reprennent le plan de Nancy de Claude de La Ruelle, dessiné en 1611. Un clou de bronze doré situe le positionnement sur le plan. Chaque plaque s’accompagne d’un pupitre sur lequel est présentée l’histoire du site visité.

    Désormais, les Nancéiens, les Lorrains et les touristes de passage pourront se repérer grâce à ces plaques de fonte plantées, de manière pérenne, Porte de la Citadelle, Porte de la Craffe, devant l’église des Cordeliers, rue de Guise, place de l’Arsenal, devant la basilique Saint-Epvre, place Vaudémont, place de la Carrière, bastion de Vaudémont, rue des Dominicains, près de la cathédrale-primatiale et place de la Croix-de-Bourgogne.

    [cliché : ©H&PB]


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    Nancy : début des travaux sur la Porte Saint-Georges

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  • Renaissance Nancy 2013 : "Nancy et le Concile de Trente"

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    ‡ Plus d'info sur isr.comego.fr 

  • Charmes (88) : le patrimoine local partenaire de Renaissance Nancy 2013

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    [Vosges Matin]

  • Entre Toulois et Saintois, les "Trésors du Pays" à découvrir

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  • Nancy restaure son patrimoine Renaissance

    Porte_Craffe_nancy.jpgLa Ville de Nancy, en partenariat avec le ministère de la Culture, a à cœur de préserver et de mettre en valeur ses monuments historiques.

    Dans le cadre de l’événement Renaissance Nancy 2013, des travaux d’entretien et de restauration seront entrepris au cours de l’année sur de grands sites patrimoniaux des XVIe-XVIIe siècles.

    La chapelle ronde de l'église des Cordeliers, nécropole des ducs de Lorraine, voit actuellement sa coupole et ses caissons sculptés restaurés à l’occasion de l'événement.

    Les extérieurs de l'ancien palais ducal, dans le cadre de la rénovation du Musée lorrain, seront complètement restaurés.

    lorraine,nancy,patrimoine,renaissance,renaissance nancy 2013,porte de la craffe,porte saint georges,palais ducal,chapelle des cordeliers,ducs de lorraineLa porte Saint-Georges sera réhabilitée : sa façade extérieure sera valorisée et un théâtre de verdure sera créé en terrasse. Globalement, les fortifications seront mises en valeur lors de l'événement.

    Une mise en lumière sera effectuée sur la porte de la Craffe, dont la voûte et la terrasse supérieure seront restaurées.


    [clichés : porte de la Craffe et porte Saint-Georges]

  • Neufchâteau (88) : pour soutenir la restauration de l’hôtel d’Houdreville

     

    neufchateau.JPGL'Hôtel de Ville de Neufchâteau occupe, depuis 1803, un hôtel particulier construit de 1578 à 1594 par un riche marchand de grains Jean Mengin anobli en 1576 et devenu Jean Mengin d'Houdreville. Propriété de la commune depuis plus de deux siècles, l'hôtel particulier a été revendu à la commune de Neufchâteau dont l'ancienne mairie avait brûlé en 1799. Fleuron du patrimoine architectural de la ville, l'édifice est classé Monument Historique depuis 1908.

    Il abrite un escalier remarquable spécimen de la Renaissance en Lorraine. L'escalier de pierre compte cinq paliers et mène jusqu'au grenier de l'hôtel particulier. Les plafonds de pierre, entièrement sculptés, présentent, à chaque volée, des sculptures en bas reliefs aux motifs différents : rubans entrelacés, figures géométriques, boutons ou bouquet de fleurs et inscriptions religieuses. La deuxième volée de marche permet d'accéder au premier étage de l'édifice qui abrite notamment le bureau du maire et le salon des mariages.

    Sur ce palier, la porte d'origine, en noyer, est pourvue de 4 panneaux richement sculptés aux motifs Renaissance. Depuis plusieurs années, l'état général de ce splendide escalier ne cesse de se dégrader : effritement de la pierre, affaissement de la maçonnerie, fracture de la dalle.

    Les travaux porteront sur la maçonnerie et les pierres de taille, la charpente, la couverture et les menuiseries. Soucieuse de conserver et valoriser son patrimoine, la Ville de Neufchâteau lance une opération de réhabilitation d'un montant de 521 966 €.

    Soutenue par la DRAC, le Conseil régional de Lorraine, le Conseil général des Vosges, la commune fait appel aux dons afin de réunir les fonds nécessaires pour redonner une seconde jeunesse à ce joyau de la Renaissance tardive symbole de notre secteur sauvegardé.

     

    ‡ On peut souscrire en envoyant un don défiscalisé à La Fondation du Patrimoine Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.

  • Les Jeudis de la Renaissance : "Croire au XVIe siècle", conférence de Philippe Martin

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  • Saône Lorraine : entre bilan et projets

    La saison touristique en Saône Lorraine a été officiellement close lors de la réunion du conseil d'administration de l'association éponyme. Occasion de dresser un bilan et de se projeter dans l'avenir.

    vosges,saone lorraine,chatillon sur saone,thons,hennezel,bleurville,communauté de communes pays saone vosgienne,jean françois michel,renaissanceLe président Michel a dressé un bilan assez satisfaisant de l'activité touristique dans les trois sites gérés et animés par l'association Saône Lorraine : la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône, l'église des Cordeliers des Thons et le musée des activités anciennes et de la Résistance de Hennezel-Clairey. Si le nombre des visiteurs individuels reste stable, en revanche le président déplore le manque de groupes. Plusieurs pistes ont été explorées afin de démarcher les structures potentiellement concernées.

    Les Musées vivants de Châtillon ont encore connu un beau succès et seront par conséquent reconduits en 2013. Le calendrier des Musées vivants 2013 a été défini : ils auront lieu les 5 mai, 6 juillet en soirée, 4 août avec un musée vivant  "médiéval et renaissance" et 8 septembre.

    Par ailleurs, au musée de Hennezel-Clairey, l'exposition sur les opalines et verreries moulées est reconduite la prochaine saison. La réouverture du musée coïncidera avec le marché de Pâques prévu le 24 mars 2013.

    vosges,saone lorraine,chatillon sur saone,thons,hennezel,bleurville,communauté de communes pays saone vosgienne,jean françois michel,renaissanceL'actualité de Saône Lorraine se concentre surtout sur les importants travaux engagés sur le bâtiment conventuel des Thons, propriété de l'association. Depuis quelques jours, un vaste échaffaudage enserre l'ancien logement des frères franciscains. La première tranche, prévue pour une durée de 8 mois, consiste à reprendre complètement la toiture. Ces travaux sont placés sous l'autorité de Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments historiques.

    Les agents du chantier d'insertion de la Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne seront sollicités afin d'effectuer la pose de tomettes dans les salles du couvent ainsi que des marches d'escaliers à Châtillon-sur-Saône, derrière la Grosse Tour.

    Enfin, une réflexion a été engagée sur la question du renouvellement du flèchage touristique à Châtillon et, plus largement, dans le périmètre du Pays de la Saône vosgienne, en lien avec l'ouverture à Châtillon-sur-Saône même de la "Maison de Marie", lieu d'information touristique de la Communauté de communes.

    [clichés : musée vivant à Châtillon, 2012 | vue aérienne du couvent des Cordeliers des Thons, années 1960]

  • Renaissance dans les Vosges

    renaissance vosges.jpgAprès Renaissance en Meuse (et en attendant Renaissance en Meurthe-et-Moselle et Renaissance en Moselle !), La Gazette lorraine propose un hors-série sur la présence de l'architecture Renaissance dans l'actuel département des Vosges.

    La Lorraine ne figure pas au palmarès des régions labellisées "patrimoine et tourisme Renaissance". Ce qui ne signifie pas que ce style, venu d'Italie et des Flandres au XVIe siècle, contemporain de l'Humanisme, soit absent de notre région.

    Avec ce volume consacré à la Renaissance dans les Vosges, c'est un patrimoine plutôt discret et méconnu, mais réellement bien présent qui s'offre à la découverte.

    Si les châteaux ont été les premiers à être dévastés par les conflits de l'époque monderne, les villes et bourgs vosgiens ont, plus qu'ailleurs en Lorraine, souffert des incendies, des pillages et des destructions qui firent disparaître des quartiers entiers, les privant ainsi d'ensembles urbains médiévaux et Renaissance. Il reste cependant de très belles demeures urbaines isolées et les remarquables ensembles de Neufchâteau ou encore de Châtillon-sur-Saône, de Saint-Julien ou de Rambervillers.

    C'est finalement dans l'art religieux, des portails somptueux aux plus modestes croix de villages en passant par la statuaire, que l'art de la Renaissance, qui perdurent encore largement dans la première moitié du XVIIe siècle en Lorraine, se donne aujourd'hui le plus à voir dans les Vosges.

    Un ouvrage remarquablement mis en page et agréablement illustré. Indispensable pour mieux connaître les Vosges... qui ne se résument pas au massif montagneux et à ses pistes de ski !

     

    ‡ Renaissance dans les Vosges, Isabelle Chave et Florence Daniel-Wieser, hors-série de La Gazette lorraine, 2012, 83 p., ill. (12 €).

  • Châtillon-sur-Saône (88) : les Riches Heures de la cité Renaissance

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    [Vosges Matin]

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    Défilé des bénévoles costumés et des troupes de musiciens dans les rues de la petite cité Renaissance [cliché © Jean-François Michel]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : un couple messin ressuscite le village Renaissance

    Sauvé in extremis de la convoitise d’antiquaires peu scrupuleux, Châtillon-sur-Saône retrouve sa superbe. Trente ans de dévouement d’un couple d’enseignants messins ont sauvé ce fleuron de la Saône lorraine.

     

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,saone lorraine,jean françois michel,renaissanceÀ l’écart des voies de communication, entre Monthureux-sur-Saône et Bains-les-Bains, Châtillon est un havre de paix. Si la commune ne compte plus que 160 habitants, elle en abritait un millier avant la guerre de Trente Ans. Outre l’entreprise Sammode spécialisée, depuis sa création en 1927, dans l’éclairage technique et architecturale, la prospérité de Châtillon repose désormais sur la valorisation de son patrimoine. Le village constitue, avec Marville en Meuse, le second ensemble architectural Renaissance de cette qualité rapporté à une commune de cette taille (ce qui excepte, bien sûr Bar-le-Duc).

     

    Mais le bel ensemble du XVIe siècle a subi les outrages du temps. Lorsqu’à la fin des années 80, Jean-François Michel s’installe au chevet des vénérables demeures, il va tout bonnement les sauver de la ruine. Mobilisant les bonnes volontés, il crée l’association Saône-Lorraine pour en faire le levier administratif et financier du vaste chantier de restauration qui s’ouvre alors. Les premiers succès ne tardent pas. Le concours de la Drac facilite le classement ou l’inscription à l’inventaire des Monuments historiques de sept bâtiments, dont la maison du Gouverneur (1520), l’ancien hôpital, l’hôtel de Ligneville. L’initiative marque enfin l’arrêt des pillages et du vandalisme.

     

    L’acquisition en 1985 de l’ancien grenier à sel sert de siège à l’association, mais aussi de salon de thé et de salle d’expo. À quelques pas, l’émouvante maison du berger accolée à la maison du cordonnier héberge un écomusée restituant les vieux métiers et l’intérieur des habitats d’autrefois. À l’arrière du bâtiment, dont la terrasse offre un superbe panorama à 180°, Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, a autorisé la réalisation d’un escalier de bois en colimaçon. Sur la grosse tour du XIVe siècle, ultime vestige des seize tours qui jalonnaient la fortification, flotte le drapeau de la Lorraine. « Pas question d’abandonner le territoire aux Bourguignons ou aux Franc-Comtois ! », s’amuse Jean-François Michel.

     

    La restitution de ces lieux à l’identique de ce qu’ils furent à leur origine impose de gros investissements et de lourds travaux. Rétive au départ, la population s’est peu à peu habituée à ce remue-ménage. « C’est vrai qu’au début les choses n’allaient pas de soi », confesse le Messin. « Une partie de la population n’était guère convaincue. Surtout les anciens. Mais aujourd’hui, les jeunes comprennent que la survie de la commune en dépend ». Même les réticences à l’égard des nouveaux venus sont tombées. « La présence de plus en plus importante de Hollandais qui rachètent et restaurent les maisons constitue une vraie chance », salue l’historien. Même si ceux-là n’y séjournent qu’à la belle saison, abandonnant la belle endormie au long hiver vosgien.

     

    [Le Républicain Lorrain]