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  • Les saints lorrains, entre religion et identité régionale

    saints lorrains.jpgA la fin du XVIe siècle, le culte des saints connaît une triple évolution : d'abord, un renouveau avec la mise en place d'une iconographie, d'un discours et d'une liturgie. Puis, à partir du XVIIe siècle, les saints deviennent un enjeu de pouvoir entre les évêques et les ducs de Lorraine. Enfin, au XIXe siècle, on assiste à une renaissance du culte des saints, à travers l'émergence d'un "romantisme régional" et la volonté de l'Eglise de s'enraciner dans le milieu local. Cette évolution est soutenue par le développement du lotharingisme dans la seconde moitié du XIXe siècle.

    L'étude des rites et de l'espace sacré montre une appropriation des saints lorrains par les populations avec des notoriétés différentes : un rayonnement extra-régional (Jeanne d'Arc), régional (saint Nicolas, sainte Barbe) ou purement local (la majorité des saints locaux).

    Parmi les dizaines de saints lorrains décrits dans l'ouvrage, quelques-uns sont particulièrement vénérés en Lorraine : saint Clément (premier évêque de Metz), saint Mansuy (premier évêque de Toul), saint Saintin (premier évêque de Verdun), saint Epvre (septième évêque de Toul), saint Dié (évangélisateur des Vosges), saint Nicolas (patron des Lorrains depuis 1477), sainte Barbe (patronne des mineurs), saint Elophe (martyr à Soulosse), saint Romaric (fondateur du Saint-Mont), saint Amé (premier abbé du Saint-Mont), saint Pierre Fourier (curé de Mattaincourt), sainte Jeanne d'Arc, sainte Lucie de Sampigny (vénérée en Meuse)...

    L'ouvrage de Marie-Hélène Colin est issue de sa thèse soutenue en 2006 sous la direction du professeur Philippe Martin, de l'université de Nancy 2.

     

    >> Les saints lorrains. Entre religion et identité régionale (fin XVIe-XIXe siècle), Marie-Hélène Colin, éditions Place Stanislas, 2010, 285 p., ill. (22 €).

  • Un prêtre vosgien gardien de Tibhérine

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    [Vosges Matin]

  • Mosquée et églises à Farébersviller (Moselle) : question de respect

    mosquée farebersviller.jpgA l'occasion des Journées du Patrimoine, la commune mosellane de Farébersviller propose de visiter librement différents lieux : la maison des Arts, l'église Saint-Jean-Baptiste, l'atelier des Arboriculteurs, la chapelle Saint-Antoine, la mosquée El-Hijra, l'église Sainte-Thérèse et la ferme du Bruskir. En cela, rien d'anormal.

    Ce qui est plus surprenant c’est que la mairie demande aux visiteurs féminins de prévoir un foulard à l'occasion de la visite de la mosquée… Qu'en est-il des lieux chrétiens ? La municipalité et le clergé catholique exigeront-ils également que les visiteurs des édifices chrétiens portent des tenues décentes ?

    Il n’y aurait aucune raison d’exiger des mesures de décence pour les lieux islamiques et que pour les édifices de la première religion de France – le christianisme – l’on soit d’une tolérance intégrale, manquant en cela de respect pour ces lieux sacrés.

    Défenseurs du patrimoine et croyants, exigeons aussi le respect des lieux de culte chrétiens en France... et en Lorraine !

  • Contrexéville : une nouvelle jeunesse pour le tableau de l'église

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    [Vosges Matin]

  • Les Thons (Vosges) : l'empreinte des siècles

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    [Vosges Matin]

  • Les profanations de lieux de culte chrétiens en forte hausse

    profanations cimetière.jpg"L’immense majorité des profanations perpétrées en France visent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens. En 2007, elles représentaient 151 cas sur un total de 164 lieux de culte profanés, soit 92,1%. Le pourcentage s’élève à 94,4% un an après, en 2008, pour un total de 285 profanations constatées. En 2009, si le nombre total de profanations a baissé (226), la part des lieux de culte chrétiens a encore augmenté, pour s’établir à 95,6%." selon une enquête du quotidien Métro. Dans la plupart des cas, il s’agit de jeunes adeptes du satanisme en perte de repères, fruit des modèles décadents d’éducation (ou plutôt de ‘non éducation’) post-soixante-huitards.

     

    La Lorraine n’est pas à l’abri de ce genre de phénomène (de nombreux cimetières et des églises ont été la cible ces derniers mois des profanateurs anti-chrétiens). Désormais, on ne peut plus dire qu’on ne savait pas. Les médias en parlent, il reste aux politiques et aux représentants de l’Eglise à se manifester et à agir face à ces profanations qui portent atteinte à un droit de l’homme essentiel : celui de croire et pratiquer sa foi publiquement et librement.

     

    Au final, c'est bien notre patrimoine historique et spirituel chrétien que certains veulent détruire. A cela, autorités publiques, responsables religieux et associations doivent s'y opposer fermement.

     

    [source : Métro du 09.07.10]

  • Un Lorrain ordonné prêtre à Paris

    "La vocation sacerdotale ne m’a jamais vraiment quitté" confie Thierry Laurent, fils de restaurateurs lorrains. Il vient d’être ordonné ce 26 juin en la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    abbé Thierry Laurent.JPGLa vie chrétienne vécue en famille, les amitiés dans le scoutisme et sa participation au pèlerinage Domremy-Vaucouleurs (et aussi celui de Chartres), sa contribution au service de la liturgie, la rencontre de prêtres ont nourri sa foi paisible et classique. De sa grand-mère, il garde une piété mariale inconditionnelle. Etudiant en droit à Nancy, il vit de façon plus intense sa foi : il ressent la nécessité de faire de l’apostolat et se lance dans la catéchèse auprès d’enfants ayant des handicaps mentaux, ainsi que dans l’animation de cercles d’étudiants.

    En 1996, il devient avocat ; il enseigne aussi à l’université. Sa carrière démarre rapidement lui procurant un train de vie confortable. Réaliste et pratique, Thierry Laurent se dépense sans compter pour les autres, assure son métier comme ses nombreux engagements apostoliques, dont la charge d’avocat ecclésiastique à Nancy.

    Après plus de six ans d’un métier haletant, il veut aller jusqu’au bout de l’appel ressenti. "Malgré l’amour de mon métier, j’ai finalement accepté d’arrêter pour me consacrer de manière pleine et entière à Dieu dans le sacerdoce. La question de la confession de la foi et du pardon représente un point central de ma vocation. Je l’ai toujours vécue de manière assez heureuse et je me suis senti appelé à cette présence sacramentelle auprès de mes frères." A 34 ans, sa vocation est accueillie dans le diocèse de Paris.

    Moment phare et très marquant dans sa formation, un stage de quatorze mois au Bangladesh : " J’ai pris conscience de la pauvreté injuste et j’y ai trouvé matière pour annoncer l’Evangile en actes. Bavard et passionné de la vie, il ressent une grande amitié spirituelle pour saint Ignace de Loyola, saint Thomas d’Aquin et saint José Maria Escriva. Il se sent en adéquation avec le monde, celui du travail, mais aussi celui des jeunes familles, des étudiants, des souffrants en fin de vie, des personnes handicapées. Une fois prêtre, il espère bien garder cette appétence à ne laisser passer personne !

    (cliché : l’abbé Thierry Laurent est au premier plan, la tête baissée)

    [info de Ph. M. et http://www.mavocation.org/actualite/ordinations-paris-2010/1431-thierry-laurent.html]

  • Nancy : ordinations d’un prêtre et de deux diacres

    Ce dimanche 20 juin, les catholiques lorrains se sont rassemblés très nombreux autour de l’évêque du diocèse et de son clergé dans la cathédrale Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy pour l’ordination d’un prêtre et de deux diacres.

    ordinations cathédrale ncy 20.06.10 029.jpgAu cours de cette cérémonie solennelle, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, a conféré le sacrement de l’ordre à Alexandre Thomassin, 30 ans, originaire de Favières dans le Saintois, et ordonné diacres en vue d’être prêtres Pierre Demenois, 35 ans, originaire d’Agincourt, commune de l’est nancéien, et Jean-Louis Coinsmann, 31 ans, originaire de Dolcourt, dans le sud toulois.

    L’Eglise locale a mis toute sa solennité pour ce moment qui compte dans la vie de ceux qui ont choisi de servir Dieu et l’Eglise, mais aussi pour l’institution ecclésiale et le peuple des fidèles. Car il ne peut y avoir d’Eglise sans prêtre comme l’a rappelé Mgr Papin lors de son homélie. On peut lire le sermon de Mgr Papin sur http://catholique-nancy.cef.fr/spip/Fete-diocesaine-des-ordinations.

    Le moment fort reste naturellement l’imposition des mains par l’évêque et son presbyterium sur la tête des diacres puis du futur prêtre, suivi dans son geste symbolique par l’assemblée des prêtres.

    L’abbé Alexandre Thomassin a exercé son service de diacre à l’église de la Vierge-des-Pauvres au Haut-du-Lièvre à Nancy. Durant une année, il s’est partagé entre sa formation au séminaire interdiocésain de Lorraine à Metz et la paroisse Saint-Mansuy du Toulois. Quant à Pierre Demenois, il reconnaît que l’appel à la prêtrise n’a rien de commun avec la fiction, la vocation reste fondamentalement un mystère.

    Tous restent intensément attachés à leur terre lorraine. Ils assureront donc leur service de prêtre et de diacre dans le diocèse de Nancy et de Toul.

    Lors de la cérémonie d’ordination, nous avons eu l’immense joie de revoir, parmi la multitude d’anciens et de jeunes prêtres de Meurthe-et-Moselle et d’autres diocèses et congrégations, l’abbé André Houot, qui fut curé de Bleurville de 1969 à 1993.

    Quelques clichés de la cérémonie d’ordination…

    [crédit photo : H&PB]

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  • Les catholiques Lorrains célèbrent la Fête-Dieu

    La Fête-Dieu 2009 avait été célébrée à Bleurville par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, en l'absence de l'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse.

    Cette année, c'est à Nancy que notre "reporter du dimanche" à fixer l'événement.

    La fête du Saint-Sacrement - fête de Jésus-Hostie - a été solennellement célébrée par les paroisses nancéiennes et, tout particulièrement, à la paroisse Saint-Pierre, dès jeudi en fin d'après-midi, lors de la fête du "Très Saint Corps de Notre-Seigneur" dans le calendrier de l'Eglise catholique, et à la chapelle du Sacré-Coeur ce dimanche, jour de la solennité de la Fête du Saint-Sacrement.

    Si jeudi soir, à l'église Saint-Pierre, clergé et paroissiens ont pu participer à la procession sur le parvis de l'église, il n'en a pas été de même à la chapelle du Sacré-Coeur. En effet, l'orage a perturbé le bon déroulement de la cérémonie et a malheureusement empêché la procession de se dérouler à l'extérieur de l'édifice religieux... Ce sera pour l'an prochain !

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    Messe de la Fête-Dieu à la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy
    [crédit photo : Ph. M.]
  • Fontenoy-le-Château (Vosges) : la statuaire de l'église mise en valeur

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    [Vosges Matin]

  • Vrécourt (Vosges) : conférence de Jean-Marc Lejuste sur le patrimoine funéraire dans le Bassigny lorrain

    Ce vendredi 28 mai à 20h30 à la salle des fêtes de Vrécourt, l’association Vrécourt Culture Patrimoine propose de partir à la découverte de l’histoire et du patrimoine funéraire autour de Vrécourt, à travers une vidéoconférence animée par Jean-Marc Lejuste.

     

    Cet historien, auteur de plusieurs brochures historiques et enquêteur pour l’Inventaire régional de Lorraine, présentera un essai de typologie funéraire dans le cadre du riche secteur délimité par les communes de Vrécourt, Sauville, Médonville, Saint-Ouen-lès-Parey, Urville, Aingeville.

     

    Entrée libre.

  • Bleurville : la statue de saint Michel bientôt restaurée

    Le conseil municipal de Bleurville a décidé de faire restaurer la statue de saint Michel conservée en l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens.

    bleurville 06.12.08 005.jpgIl s'agit d'une sculpture polychrome en bois du XVIIe siècle. Elle a été classée au titre des Monuments Historiques en 2005. La statue a subi les assauts du temps et, en particulier, des insectes qui ont attaqué le bois.

    Le culte de saint Michel est très répandu en Lorraine : l'église paroissiale de Monthureux-sur-Saône, commune voisine de Bleurville, est d'ailleurs dédiée à l'archange. Il s'agit d'un culte fort ancien dans l'Eglise catholique qui s'est développé depuis le "fameux" Mont Saint-Michel où est apparu le chef de la milice angélique. Saint Michel est considéré comme le prince de tous les bons anges, le chef des forces du Ciel, des armées célestes, le Champion du Bien.

    A Bleurville, notre saint archange, revêtu d'une cuirasse de légionnaire romain, terrasse un dragon à tête de diable.

    L'opération de restauration est partiellement subventionnée par le Ministère de la Culture.

    Après la statue de saint Eloi et la cuve baptismale, saint Michel sera la troisième pièce du mobilier de la chapelle des Fonts baptismaux à bénéficier d'une restauration. Il ne reste plus que le grand crucifix du XIX siècle... qui attend son heure.

    [crédit photo : H&PB]

  • La Vacheresse-et-La-Rouillie (Vosges) : un nouveau toit pour le clocher de l’église

    Il y a trois ans, la municipalité inscrivait à son budget la rénovation du toit du clocher de l'église de La Rouillie.

     

    la Rouillie.jpgTout récemment, les habitants du village assistaient à la phase finale : la délicate opération de mise en place du nouveau toit. C'est l'entreprise Denis Barret, de Robécourt, qui avait été choisie pour cette rénovation attendue.

     

    L'ancien toit qui, semble-t-il était d'origine (1832), a été déposé, tout comme la croix et le coq. En le descendant, les ouvriers ont constaté avec surprise que la toiture avait été transpercée de plus de vingt impacts de balles...

     

    Le toit a été refait à l'identique en atelier avec une charpente en chêne. L'assemblage s'est fait de façon traditionnelle : mortaises, tenons et chevilles en bois. Cette restauration a été subventionnée par le Conseil général.

     

    Pour la pose du nouveau toit, une grue équipée d'une flèche de 34 m était nécessaire. Elle a soulevé délicatement cet élément de deux tonnes. Les ouvriers ont ensuite positionné définitivement ce toit au sommet du clocher. Les équilibristes ont réglé les derniers détails avec la remise en place de la croix sommitale qui a été rénovée et la pose du nouveau coq.

     

    Un bien beau travail pour cette église rurale, élément central de la vie du village vers lequel se tournent tous les regards lorsque l'on veut connaître le temps et... espérer.

     

     

    [d’après Vosges Matin | 16.05.2010]

  • Médecins et chirurgiens de la Lorraine ducale

    médecins lorraine.jpgSous nos ducs, la faculté de médecine de Pont-à-Mousson a rayonné en Europe grâce à la présence de Charles Le Pois que Charles III avait choisi. Malheureusement, les guerres et les épidémies qui ont ruiné la Lorraine ont annihilé une expansion prometteuse.

    Cette revue des médecins et chirurgiens lorrains, dont la liste est loin d'être exhaustive, permet aussi d'aborder, outre la santé des ducs, les pathologies dominantes qui ont frappé les duchés depuis le Moyen Âge. Tout au long de l'histoire de la Lorraine, sont évoquées l'évolution des moeurs médicales et la vie quotidienne des médecins et chirurgiens lorrains depuis le XIe siècle jusqu'au rattachement à la France en 1766.

    Ces thérapeutes, souvent impuissants, disposaient de bien peu de moyens. Les premières avancées notoires en médecine et en chirurgie sont postérieures à cette longue période. La première anesthésie générale à l'éther est administrée à Nancy en 1847. Le premier thermomètre médical est mis au point en 1856. C'est seulement en 1878 que Pasteur identifie le staphylocoque et en 1880 que le médecin-général Delorme, natif de Lunéville, inaugure au Val-de-Grâce, la première salle d'opération française avec linges stérilisés et instruments ébouillantés.

    L'auteur, Jacqueline Carolus-Curien, est docteur en médecine, spécialisée en anesthésie. Elle est diplômée en histoire de la médecine de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes de la Sorbonne. Elle collabore régulièrement à la revue du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain.

     

    >> Médecins & chirurgiens de la Lorraine ducale au fil des siècles, Jacqueline Carolus-Curien, éditions Serpenoise, 2010, 197 p., ill. (24 €).

  • Nancy : hommage religieux aux victimes polonaises

    hommage nancy pologne.jpgLes Polonais de Nancy se sont retrouvés, ce dimanche 11 avril à 11h00, en l’église Notre-Dame de Bonsecours, « leur église », pour une messe solennelle à la mémoire des disparus du tragique accident d’avion qui a coûté la vie au président Kaczynski, à son épouse et à de très nombreuses personnalités polonaises politiques, militaires et religieuses.

     

    Dès l’entrée de l’église, des photos du couple présidentiel. Posé sur l’autel, le drapeau polonais. Parmi la haie d’honneur, assurée par les porte-drapeaux, Jacek, artisan du bâtiment, établi à Nancy et natif de Pologne, dans un uniforme de l’armée de terre polonaise, portait le drapeau de la section lorraine de l’association des anciens combattants polonais en France. Comme nombre de ses compatriotes rassemblés dans l’église qui abrite le tombeau de Stanislas, roi de Pologne et duc de Lorraine, il arborait un crêpe noir au revers de sa veste, en signe de deuil.

     

    En présence du maire de Nancy, de l’adjoint délégué aux relations internationales et de plusieurs autres personnalités, l’abbé Wattorek, prêtre de la communauté polonaise de Nancy, a célébré la messe en polonais et en français. A 12 heures précises, il a demandé deux minutes de silence pour se joindre par la pensée et la prière au peuple polonais.

  • Réding (Moselle) : de l’énergie positive à la chapelle du Grand Eich

    Des ondes telluriques se font ressentir dans la chapelle Saint-Ulrich du Grand Eich à Réding. Matérialisés par des vis incrustées dans le dallage de l’édifice, sept points d’énergie permettent aujourd’hui aux amateurs de se ressourcer.

     

    chapelle grand eich.jpgChamps magnétiques, courants d’eau, poches de gaz ou encore failles géologiques… Les experts ignorent encore la cause de ce phénomène très particulier. Ils en connaissent néanmoins les effets. Ils ont ainsi pu confirmer la présence d’ondes telluriques positives sous le sol de la chapelle.

     

    Le lieu de culte présenterait une force de + 37 sur une échelle géothermique variant de – 50 à + 50. Et cela en sept points précis d’énergie. Sept, un chiffre symbolique à plus d’un titre. Néanmoins, la perception des énergies varie bien entendu d’une personne à l’autre, certaines les ressentant plus, d’autres moins, voire pas du tout.

     

    La chapelle du Grand Eich à Réding a été consacrée en 1035, comme l’indique une pierre gravée sur le mur du fond dans le chœur. La théorie des ondes telluriques constitue un élément supplémentaire pour affirmer que la construction des lieux de culte n’est pas le fruit du hasard. L’Eglise a d’ailleurs souvent implanté ses lieux de culte sur d’anciens temples païens.

  • Une tradition religieuse oubliée : le pain bénit

    Les rites de l'Eglise catholique ont une finalité symbolique. Celui de la bénédiction du pain et de sa distribution étaient des symboles forts parmi de nombreux autres. Il est dommage qu'ils aient été négligés par l'Eglise post-conciliaire.

    pain bénit1.jpgLa coutume du pain bénit était encore fort répandue en Lorraine jusque dans les années 60 du siècle dernier. Au moment de la consécration, les fidèles présentaient au prêtre les corbeilles de pain : celui-ci était alors solennellement béni selon le rituel prescrit par l'Eglise. A l'issue de la messe, les enfants de choeur procédaient à sa distribution parmi l'assistance.

    Le pain bénit était offert par les paroissiens, à tour de rôle. Lors de la fête patronale, certaines familles offraient de la brioche - évidemment plus appréciée en ce jour de fête que le simple pain quotidien ! -.

    De nos jours, si la tradition du pain bénit a disparu, certaines paroisses la "ressussitent" le temps d'une grande fête liturgique ou lors de la fête du saint patron de la paroisse : ce qui est le cas dans la paroisse vosgienne Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville). Lors de la messe de la fête patronale, dans chacune des paroisses de la "grande" paroisse, le desservant bénit le pain - le plus souvent de la brioche ! - qui est ensuite offert aux fidèles après l'envoi.

    pain bénit2.JPGIl s'agit d'une belle coutume pleine de symboles et, en particulier, celui de la fraternité - ou de la charité, pour employer une terminologie plus chrétienne - entre les croyants qui, à l'image du Christ, partagent le pain entre eux. Parce que la messe est avant tout le lieu du Saint Sacrifice renouvelé et du pain partagé.

     

    [Remerciements à Ph. M. pour les clichés pris lors d'une messe célébrée à Nancy lors des fêtes pascales 2010]

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    Le pain bénit, par Dagnan-Bouveret (fin XIXe s.)
  • Monthureux-sur-Saône : l'escalier de l'église réparé

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    [Vosges Matin | 25.03.10]

  • Girmont (Vosges) : travaux de restauration à l'église Notre-Dame

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    [Vosges Matin | 06.03.10]

  • L'Eglise en Lorraine compte sur vous !

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    Face aux défis d’aujourd’hui, l’Église apporte un message de vie et d'espérance.
    Elle insuffle une dynamique nouvelle au service de l’Evangile.
    Elle est vivante par la diversité de ses acteurs : prêtres, diacres, religieux, laïcs et tous les bénévoles qui agissent pour tous.

    Nous sommes des milliers à soutenir l’Eglise catholique par nos dons et à la faire vivre à travers notre action et notre réflexion.

    Le geste généreux de chacun, à la mesure de ses moyens, permet d'aider les prêtres à vivre, d'annoncer l'Evangile, de mener des actions vers ceux qui souffrent ou sont marginalisés, vers les jeunes qui sont demandeurs de temps de réflexion et de partage, vers les familles surtout.


    >> Renseignements sur http://www.catholique-vosges.fr/Campagne-2009.html

    >> Don possible sur http://www.catholique-vosges.fr/Formulaire.html ou http://catholique-nancy.cef.fr/spip/Jesus-Crise

  • Lettres aux Capitaines

    lettres aux capitaines.jpgAndré Charlier était un directeur d'école. Mais une école pas comme les autres. Et un directeur pas comme les autres. Durant la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 60, il dirigea l'Ecole des Roches, dans l'Eure. Il inculqua à ses élèves (les "Capitaines") un véritable idéal de vie où l'exemple était à la fois un devoir et une nécessité. L'égalité d'humeur, la maîtrise de soi, l'ardeur au travail, l'entrain, le courage, l'ordre, la réalité de la vie intérieure, telles étaient les qualités essentielles que l'Ecole exigeait de ses "Capitaines".

    Soucieuse d'aider les professeurs, les parents et les élèves, la Fondation pour l'Ecole a fait le choix de rééditer ces Lettres aux Capitaines. Un des chefs-d'oeuvre d'André Charlier. Par-delà le simple bonheur de la lecture, ces Lettres apportent un témoignage unique sur la vocation profonde de l'école, sur celle des éducateurs et, chose plus rare, sur celles des élèves !

    Comme le rappelle Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay, dans sa préface "Charlier était un directeur que les jeunes pouvaient admirer. L'admiration fait grandir, car elle élève l'âme, développe l'intelligence et donne le désir de servir. Etre Capitaine, c'était avoir le bonheur de collaborer avec quelqu'un qui prenait la jeunesse au sérieux en lui proposant comme idéal une sainteté qui humanise en divinisant. Homme d'une grande culture, sans préjugés, respectant notre liberté tout en l'éclairant, Charlier nous enthousiasmait. Il nous mettait à l'école du beau, du vrai et du grand."

    Un livre indispensable pour notre jeunesse du temps présent, trop souvent en manque de repères. Mais aussi pour les éducateurs, désorientés par les politiques éducatives officielles.

     

    >> Lettres aux Capitaines, André Charlier, Terra Mare éditions - Editions Sainte-Madeleine, 255 p., ill., préface de Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay (15 €).

  • Histoire de cloche à Vandœuvre-lès-Nancy

    "Mystère pascal" à l’église Saint-Bernadette lors de la messe de dimanche dernier ? Les paroissiens sont sortis en... silence. La cloche s’était tue.

     

    Mystere pascal.jpgSous le campanile, dont l’une des particularités est d’être indépendant de l’église, on a regardé la cloche – toujours bien en place, donc pas encore partie pour Rome ! - se balancer en silence. Le mécanisme électrique chargé de l’actionner avait donc bien fonctionné. Mais le battant s’était envolé !

     

    En fonte, d’une longue de 50 à 60 centimètres, le battant fait son poids. L’économe de la paroisse, Gilles Ragot, avait pourtant fait vérifier, début novembre, tout le système par l’entreprise Chrétien de Vandœuvre. Le technicien avait alors changé les boulons qui tenaient ce battant. Mais il avait prévenu qu’il fallait songer à remplacer le fameux battant qui donnait des signes de fatigue…

     

    Donc, dès potron-minet, le technicien de l’entreprise Chrétien est venu installer un battant tout neuf qui patientait depuis quelques semaines dans son atelier.

     

    L’ancien battant a été retrouvé sur le petit toit en prolongement du clocher. On ose penser aux conséquences si le battant avait chu lorsque la cloche se balançait vers la rue...

  • Vrécourt (Vosges) : la seconde vie de l'orgue

    L'église Saint-Martin a subi au cours de son existence une multitude de transformations. Son embellissement a commencé en 1870 pour se terminer en 1890 et coûta 6.000 F. Après diverses modifications, il fut décidé d'installer un orgue en fond de nef.

     

    orgue_vrecourt.jpgThéodore Jacquot-Jeanpierre, facteur d'orgue à Rambervillers fut choisi pour réaliser cet instrument. Le meuble étant tout en chêne il demanda que la tribune soit réalisée dans le même matériau ce qui en augmentait d'autant le prix. L'ensemble revint à 5.027 francs dont la voix céleste seule a coûté 260 francs. La commune a participé pour 600 francs, le complément étant recueilli par souscription auprès des paroissiens. Il se compose de six jeux seulement, d'un clavier à 5 octaves, d'un pédalier. Mais, le tout n'est pas sans intérêt.

     

    La dernière réfection connue date de 1930. C'est à cette date qu'une soufflerie électrique a été mise en place, en complément à la manuelle toujours présente. Cet orgue a toujours été joué. Mais le temps passant les soufflets étaient moins étanches, des fuites d'air apparaissaient, des touches du clavier abîmées, il était désaccordé, les jeux poussiéreux par le temps. La voix céleste pas adaptée à la musique classique, mais aux chants religieux méritait d'être changée.

     

    L'association Vrécourt Culture Patrimoine a lancé l'idée d'une restauration. Un facteur d'orgue de Troyes, Laurent Plet, a fit deux devis pour la réfection et l'entretien. L'association pouvait prendre en charge l'entretien, mais la réfection complète demandait un engagement beaucoup plus important. C'est alors que deux personnes du village ont proposé de faire un don. La municipalité a fait une demande auprès du Conseil régional qui donna son accord, ne restait plus à la commune qu'une soixantaine d'euros à sa charge. Les travaux débutèrent en octobre pour se terminer fin novembre. Le temps de travail sur l'instrument, estimé au départ à 110 heures s'est vu porter à près de 250 heures. De plus, le facteur d'orgues, Laurent Plet, possédait un jeu de trompette s'intégrant parfaitement à l'instrument. Il fit l'échange de celles-ci avec la voix céleste sans demander le moindre centime. Pendant la durée des travaux, la moulure en plâtre située derrière l'orgue qui tombait, la poutre qui la soutenait étant pourrie, a été changée. Un bénévole en a réalisé une, tout en bois. Le nettoyage du meuble de l'orgue et de la tribune a été également réalisé par les membres de l'association.

     

    Le programme de la soirée sera divisé en deux parties, une première partie consacrée plus précisément à mettre en valeur ce très bel instrument grâce à des morceaux de musique classiques de Bach, Haendel, Chopin, avec orgue, trompette et violoncelle. La seconde partie sera dédiée à la chanson française avec la participation de la chorale "L'Echo de la Forêt" de Darney, sous la baguette du chef de chœur Jean-Michel Géhin. Les interprètes de la soirée seront Christophe Jeannot, trompettiste, Cédric Bourhaux, violoncelliste et Jean Michel Géhin, organiste.

     

    >> Vendredi 26 février en l'église Saint-Martin de Vrécourt concert orgue, trompette et violoncelle et la chorale "L'Echo de la Forêt" de Darney. Ouverture à 20h00, début du concert à 20h30. Entrée gratuite.

     

     

    [Vosges Matin | 23.02.10]

  • 27 mars 2010, la Marche des Rameaux des jeunes Lorrains

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  • Nos traditions chrétiennes : le Mercredi des Cendres et l'entrée en Carême

    Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques qui célèbre la résurrection du Christ.

     

    imposition des cendres.jpgLe Carême commence ce Mercredi des Cendres 17 février et s'achèvera le Samedi saint au soir, veille de Pâques.

     

    La durée du Carême - quarante jours sans compter les dimanches - fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d'Israël entre sa sortie d'Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.

     

    Le Carême, temps de conversion, repose sur 3 « piliers » : la prière, la pénitence et le partage. La pénitence n'est pas une fin en soi, mais la recherche d'une plus grande disponibilité intérieure. Le partage peut prendre différentes formes, notamment celle du don.

     

    L’entrée dans le Carême est marqué par l'imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l'homme, mais aussi d’espérance.

     

    Alors, bon Carême !

  • Entre Vosges et Haute-Marne, saint Vincent et la vigne célébrés

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    [Vosges Matin | 27.01.10]